PRONOS 2012/2013 (J9) STADE MONTOIS - UBB

Donc, on dresse les barbelés, on marque, on remet les barbelés, on marque à nouveau... puis les barbelés... la corne... on rentre !
C'est mon scénario et il me plaît bien...

Donc après l'intermède coupe Mickey... qui nous aura tout de même permis de voir que Boutemane, Poirot ( plus dans le mouvement qu'en tenue, comme l'a souligné Léo ), Navickas (présent et pas maladroit), Gibouin, Madaule et Larrieu, Sanchez (qui a la vista, Camille va devoir ne pas s'endormir), et Domvo (qui devra toutefois travailler encore en défense) pouvaient être de sérieuses alternatives, et... c'est tant mieux !
Je disais donc... après cet intermède, revenons aux choses sérieuses avec 2 déplacements "de la muerte"...!

Le concours des pronos reprend par la même ses droits !!!
C'est parti pour la 9ème journée.



A vous et bonne chance à tous...!!!

Je suis le premier . . . c'est de bon augure (si, si masculin la bestiole !)

UBB 35 (3) - SM 19 (1)

Envie d'y croire . . . . Encore plus !!!!

C'est ça Fabrice....
On dit une inauguration mais un augure..!!!!
Quant au score........ tu as encore vu large....
Va pas aimé Fafa....

Sur celui là, je suis en rupture de crustacés, faut que je me concentre.

Mais le vol sinusoïdal d'un moustique qui a échappé aux premiers froids de l'automne me laisse à croire qu'il y aura beaucoup d'essais.

J'ai bien peur que se fier au vol d'un de moustique me semble aussi risqué que la lecture d'entrailles de crustacé pas frais...

Olivier parle quand même beaucoup d'animaux!
Je ne sais pas trop quoi en penser.
Ho,et puis chacun sa vie après tout!

SM 16 (1) - UBB 24 (3)

plus qu'un rêve ....

jebni a écrit:Olivier parle quand même beaucoup d'animaux!
Je ne sais pas trop quoi en penser.

Que je vis à la campagne ?
C'est vrai qu'à la ville, le rapport de chacun avec ses animaux peut être parfois ambigu
Ici, on est juste contemplatifs.

Bon, faut que j'affine. En fin d'aprem, sortie en kayak, et comme souvent, je devrais croiser un couple de coupines à carapace proches de Camiste.
Selon leur orientation avec l'axe Soleil-Lune, j'aurai bien plus de réponses.

De toutes façons, Olivier est un poète et il est l'ami des bêtes du vent et des cailloux.....

Olivier a écrit:

jebni a écrit:Olivier parle quand même beaucoup d'animaux!
Je ne sais pas trop quoi en penser.

Que je vis à la campagne ?
C'est vrai qu'à la ville, le rapport de chacun avec ses animaux peut être parfois ambigu
Ici, on est juste contemplatifs.

Bon, faut que j'affine. En fin d'aprem, sortie en kayak, et comme souvent, je devrais croiser un couple de coupines à carapace proches de Camiste.
Selon leur orientation avec l'axe Soleil-Lune, j'aurai bien plus de réponses.

Moi,je maltraite les animaux,j'ai vu le futur dans ma boule de cristal ,et je peux te dire que les singes ne seront pas tendres avec nous.
Eventrer des crevettes est une forme de contemplation que je ne connais pas.j'apprends .
Les coupines à carapace sont proches de Camiste parce qu'elles n'ont pas de cheveux?Ou qu'elles nagent comme lui en maillot de bain une pièce?

Ah, mais je ne contemple pas que les crevettes, j'aime aussi beaucoup contempler les canards



Pour Camiste en maillot de bain une pièce, je ne comprends pas.
A toi aussi, il t'a filé des photos de ses virées dans les bois de l'ouest parisien ?
T'es pas cool, on avait dit qu'on n'en parlerait pas ici.

SM 16 (1) - UBB 24 (3)

Plus d'envie que de peur

SM non pas Sado Maso mais Stade Montois 18 (2) 28 (3)

Olivier a écrit:Ah, mais je ne contemple pas que les crevettes, j'aime aussi beaucoup contempler les canards

Moi ton canard comme ça, je le contemple pas.... je l'avale !!!!

Pour Camiste en maillot de bain une pièce, je ne comprends pas.
A toi aussi, il t'a filé des photos de ses virées dans les bois de l'ouest parisien ?
T'es pas cool, on avait dit qu'on n'en parlerait pas ici.

Sur ce coup je me désolidarise complet....

SM 16 (1E) - UBB 26 (3E)

Je le dis et le redis toutes ces analyses établies à partir d'animaux morts ou vifs de vile extraction sont vouées à l'échec.

Seul un volatile intimement lié au terroir gascon et à son immuable triptyque chasse/toros/rugby peut nous en apprendre sur l'issue de ce match.

La Palombe (puisque c'est d'Elle qu'il s'agit) est le seul animal capable d'établir le niveau d'agressivité de son potentiel prédateur par la simple analyse du blanc de l'œil ou de la dilatation de sa pupille. (1) Ainsi donc, son état de vigilance face à une menace avérée peut être mesuré par le niveau d'endorphines secrétées par son gésier .

Il ne me reste donc que quelques jours pour capturer une belle bleue ayant réalisé au minimum 3 migrations par le couloir "centre Landes" et planter mes dents dans son gésier afin d'en aspirer les substantifiques sucs pour apprécier le degré d'agressivité ressenti au dessus du canton de MdM avant de pouvoir délivrer mon pronostic.
(certains pratiquent encore l'analyse sur oiseau vivant mais les conventions internationales sur le bien être animal m'ont amené à renoncer à cette technique, ne m'autorisant plus que l'immersion d'ortolan dans un verre d'armagnac)

Notez que mon dernier pronostic établi à partir de cette méthode remonte au match UBB/ ST de la saison dernière.

Note de l'auteur (1) Pourquoi le gascon porte-t-il un béret? Tout simplement pour éviter d'exposer son regard à celui de l'oiseau mythique et ainsi tenter de lui dissimuler ses intentions prédatrices. Il est d'ailleurs statistiquement prouvé que les paloumayres portant le béret ont 24,82% plus de chances de réaliser une pose que les autres. En ce qui nous concerne ici, le recours à l'oiseau bleu eut été totalement vain il y a quelques décennies encore quand, tout joueur de rugby gascon, naturellement paloumayre portait le béret. (cf Regis Sonnes).De nos jours l'internationalisation des effectifs entrainant une moindre assimilation aux us et coutumes vestimentaires (voit-on beaucoup d'îliens ou de nanibiens portant le béret ou la traditionnelle peau de mouton) le recours à l'oracle bleu s'avère imparable.

Ptain, ce post tombe méga bien, Sudiste.

A mes élèves de BTS qui causaient palombes ce matin (oui, comme vous pouvez le constater, mes cours de maths les passionnent ), je leur ai promis que le devoir de la rentrée concernerait les dits volatiles. Et accessoirement qu'ils allaient en chier

Alors, Sudiste, j'ai besoin de tout savoir sur la trajectoire des palombes pendant leur vol. Ca ressemble à quoi au décollage ?
Ca décolle lentement, ça décolle vif, ça décolle du sol, si ça décolle des arbres, ça se laisse plonger ou ça démarre à l'horizontale ?

Quand tu tires dessus, ça fait quoi ? Ca plonge ? Ca accélère ?

J'ai besoin de tout savoir
Et si vous êtes sages, je vous donnerai une copie de l'énoncé ici même
Et si je suis bien renseigné par notre chasseur préféré, je caserai même le mot sudiste dans l'énoncé

(je précise que je suis très sérieux )

SM 24 / UBB .....

Olivier je veux bien te donner quelques ficelles (on appelle ça des "tirasses" dans le jargon) mais tu sais, rentrer dans l'intimité de cette oiseau mythique nécéssite des années de patience, d'observation ...et de libations au fin fond des forêts du sud-ouest....des années, voire une vie !!!
Il faut déjà pour être compris commencer par maitriser le vocabulaire : pantes, sol, semeyrer, palette, cluque, espion, gueyte, appeau de cabane, roucoulayre, piocs, ricard, armagnac, pastis, entrecôte etc ...
La palombe est un animal extrèmement subtil qui demande une grande dextérité et beaucoup d'ingéniosité dans l'amènagement des palombières c'est d'ailleurs ce qui fait son charme et permet de vivre des émotions fabuleuses...ainsi m'est-il arrivé d'avoir des palombes posées sur le toit d'un des couloirs à quelques centimètres seulement au dessus de mon béret...un jour l'une d'elles a même passé sa tête par les petits trous ménagés sur les tunnels...j'aurais pu l'attraper par le bec
Et puis la palombière ce n'est pas une légende c'est tout un monde, d'humains passionés, souvent grivois, toujours bons vivants mais également de communion intime avec la nature...les longues journées d'affût permettent l'observation à des distances parfois incroyablement proches de toute une faune magnifique, du roupit aux oiseaux de proie, de la musaraigne à la bête noire des 100kg, des immenses vols de grues et de toutes les espèces migratrices....et puis cette saison correspond à celles des cèpes, girolles, mousserons et autre pieds de mouton et plus important encore à l'arrivée des premières Bécasses l'oiseau mythique par excellence...

Mais putain qu'est-ce que je fous là à bosser ?

sudiste a écrit:
Il faut déjà pour être compris commencer par maitriser le vocabulaire : pantes, sol, semeyrer, palette, cluque, espion, gueyte, appeau de cabane, roucoulayre, piocs, ricard, armagnac, pastis, entrecôte etc ...

Bon je fais mes classes.... question vocabulaire, j'avais ricard, armagnac, pastis, entrecôte et...... pante... soit 36% de bon !!!!
Un bon début... j'avais aussi rouquin mais c'est pas dans la liste ( je sais y'a etc...., mais ça aurait fait grimper mon %.... )

talon a écrit:SM 24 / UBB .....

Talon si tu comptes jouer, essaie de ne pas oublier les essais cette fois !

C'est vraiment très intéressant, Sudiste, mais ça ne m'aide pas beaucoup pour trouver une équation tangible d'une trajectoire de palombe
Car l'observation, vu l'oeil avide de certains de mes élèves en direction des fenêtres, je confirme que ça a l'air vachement important
Et je ne pourrai pas les flouer là dessus.

Bon, mes deux tortues aturines ont parlé. Une nouvelle fois, elles ont plongé en voyant mon frêle esquif arriver dans leur secteur alors que j'étais seul.
Il faisait 26°C et l'eau très bonne devait être aux alentours de 17°C.
Donc, je dirais en toute logique :

SM 17 - 26 UBB (1-2)

Je crois que le raisonnement est cette fois imparable.

Donc pour cette fois nous ferons avec les températures de l'air et de l'eau... pourquoi pas, c'est pas plus nul qu'avec un décapode pas frais....
Du coup t'étais pas obligé de déranger ces braves tortues aturines, à moins qu'elles ne t'aient refilé le nombre d'essais avant de plonger ( ou de fuir... )

Pat a écrit:c'est pas plus nul qu'avec un décapode pas frais....

P'tain, Felix,... Pourquoi...? Mais pourquoi as-tu lâché ce ballon ?

Si c'est pour infliger à tes élèves des calculs de courbes sinusoïdales que tu veux percer mes secrets sur la palombe ne compte pas sur moi !!! ...le seule résurgence de ces souvenirs lointains et douloureux me soulève l'estomac.

Bon voilà le schéma : en migration les palombes volent de façon assez désordonnée, droit devant souvent haut, portées par les vents dominants (les vent d'etsse N-E sont les plus favorables)...le but des appeaux et de détourner les éclaireuses de leur trajectoire pour les inviter à se poser entrainant derrière elles tout le vol (et putain quand il y en a des centaines ). Cela nécessite de jauger l'altitude du vol car trop haut, il ne fera que passer.
Le secteur le plus favorable à la construction d'une palombière est donc un mixte de grands pins pour la pose (et d'où les appeaux sont visibles de loin) et de chênes où les oiseaux savent pouvoir trouver de la nourriture (on dit "glander" ...ce qui explique d'ailleurs que les années sans glands sont moins favorables car les vols se rabattent alors vers les immenses champs de maïs qui, pour nous, sont une véritable plaie) avec idéalement un point d'eau à proximité (la cabane où je chasse a cette configuration).

Une fois que les premières palombes ont "mordu" tout le vol se met à tourner au dessus de la palombière par grands cercles concentriques de plus en plus resserrés tout en perdant de l'altitude. Et c'est là que tout se joue, car cette phase est pour le vol un moment d'observation des lieux. Trop tirer sur les appeaux, un mouvement brusque, un bruit bizarre, l'œil d'un chasseur ne portant pas de béret...le moindre indice défavorable et le vol reprend de l'altitude pour poursuivre sa route.
Dans le cas contraire arrivées à proximité des cimes, les premières palombes commencent à plonger (littéralement ailes refermées) et se posent dans un claquement d'ailes caractéristique (c'est d'ailleurs souvent à l'oreille plus qu'à l'œil qu'on localise certains individus) ...alors si ça veut sourire, l'ensemble du vol suit comme une véritable escadrille de kamikazes. Le cœur s'emballe, on retient sa respiration, prie pour qu'aucun bruit suspect ne vienne effaroucher les oiseaux et commence doucement à lever le yeux pour évaluer la distance de pose des palombes par rapport au "sol"....car je vois rappelle que dans la palombière dite "landaise" le but est de prendre les oiseaux au filet. Commence alors un jeu qui peut durer quelques minutes comme des heures pour amener un maximum de palombes à se poser dans la zones des pantes (filets) ...le chasseur se fait alors palombe lui même, glisse imperceptiblement de couloirs en couloirs, chantant de divers coins de la palombière pour attirer les moins farouches... c'est un spectacle qui, au minimum, mériterait d'être classé au patrimoine immatériel de l'Humanité ...putain vivement samedi !!!!