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TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
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AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2013-2014
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Une invitation dynamique de L Marti à l'adresse de ses joueurs; le groupe élargi avec la présence de N Sanchez et le retour de F Le Bourhis.
http://www.sudouest.fr/2014/04/10/union-bordeaux-begles-aujourd-hui-ce-serait-echec-de-ne-pas-finir-6e-pour-laurent-marti-1521664-773.php
:) :) :) :)
http://www.sudouest.fr/2014/04/10/union-bordeaux-begles-aujourd-hui-ce-serait-echec-de-ne-pas-finir-6e-pour-laurent-marti-1521664-773.php
:) :) :) :)
le radis- Team modo
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
krahknardz a écrit:RR titre sur le stade d'Oyonnax qui accueillera Toulouse à guichets fermés
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2013-2014/top-14-oyonnax-toulouse-a-guichets-fermes_sto4206372/story.shtml
Euh, et Chaban plein pour Toulon on s'en cire?
Surement que pour Oyo c'est une première
et t’inquiète pas ils ont pensé à nous aussi:
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2013-2014/24e-journee-top-14-ubb-rct-bordeaux-begles-toulon-se-jouera-a-guichets-fermes_sto4208645/story.shtml
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
http://www.rugbynews.fr/Actualites/Top-14/Breves/UBB-Bernard-Une-culture-a-laquelle-j-adhere-totalement-59816/
http://www.blog-rct.com/regis-sonnes-ca-avait-ete-extraordinaire-mais/
http://www.blog-rct.com/bordeaux-toulon-le-plus-gros-match-depuis-la-creation-de-lubb/
http://www.blog-rct.com/olivier-brouzet-bernard-laporte-ne-ma-jamais-fait-monter-au-plafond/
http://www.blog-rct.com/david-banquet-meme-si-mon-coeur-est-toulonnais-je-dirais-25-22-pour-lubb/
http://www.blog-rct.com/le-groupe-toulonnais-pour-defier-bordeaux-begles-2/
Pas mal pour construire une équipe bis
http://www.blog-rct.com/regis-sonnes-ca-avait-ete-extraordinaire-mais/
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Suite à l'article d'Olivier Brouzet, repris sur le blog du RCT, le moins que l'on puisse dire est que ça ne vole pas bien haut du côté de la rade...!
C'est déprimant, si c'est la nouvelle génération de supporters... ça fait peur !
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Pat- Unioniste de la première heure
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Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Pat a écrit:Suite à l'article d'Olivier Brouzet, repris sur le blog du RCT, le moins que l'on puisse dire est que ça ne vole pas bien haut du côté de la rade...!
C'est déprimant, si c'est la nouvelle génération de supporters... ça fait peur !
Pas tous Pat, certains supportes sont plus mesurés ... et c'est même courageux compte tenu de l'ambiance locale
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Ces c......d de meteo France qui nous prévoyaient grand soleil et 20° il y a deux jours en sont maintenant à de "rares averses" pour samedi après midi...sans déconner à quoi ils servent ces gonzes
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
sudiste a écrit:Ces c......d de meteo France qui nous prévoyaient grand soleil et 20° il y a deux jours en sont maintenant à de "rares averses" pour samedi après midi...sans déconner à quoi ils servent ces gonzes
Je reconnais que côté météo c'est un peu le bordel...
Voici les prévisions relevées ce matin à 9h30 de la chaine météo et de Météo France...
Ce qui est toutefois bien agréable, c'est que l'on a le choix....
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Place à refourguer !!!
Ayant été contraint de racheter une place pour être à côté de micro-Sudiste j'ai ma place en virage haut escalier 16 à revendre (prix ami, même pour mon pire ennemi )
Si l'un, l'une d'entre vous est intéressé merci de me le faire dire rapidement.
Ayant été contraint de racheter une place pour être à côté de micro-Sudiste j'ai ma place en virage haut escalier 16 à revendre (prix ami, même pour mon pire ennemi )
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
sudiste a écrit:Place à refourguer !!!
Ayant été contraint de racheter une place pour être à côté de micro-Sudiste j'ai ma place en virage haut escalier 16 à revendre (prix ami, même pour mon pire ennemi )
Si l'un, l'une d'entre vous est intéressé merci de me le faire dire rapidement.
T'as un message privé...
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hurluberlu- Team modo
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Hè Pat,on te voit demain ou pas?
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"Si tu veux"
jebni- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : ouais....
Age : 51
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
jebni a écrit:Hè Pat,on te voit demain ou pas?
Pas...!
Pris depuis longtemps et n'ai pas pu (et voulu aussi) refuser !
De plus à l'époque, je ne connaissais ni le jour ni l'heure...!
Par contre pour le dernier match je serai très présent...!
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
http://www.sudouest.fr/2014/04/11/union-bordeaux-begles-benjamin-sa-debutera-contre-toulon-1522863-773.php
Nico Decamps- J'aime l'Union beaucoup
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Humeur : j'attends que le Top14 reprenne :(
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Tiens... y'a du rencard dans l'air...mon jambon star a écrit:sudiste a écrit:
j'ai ma place en virage haut escalier 16.... ami
Si l'un, l'une d'entre vous est intéressé...
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Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Midol
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
La longue nuit de guerriers s'annonce ...et vous mes amis affinez vos cordes vocales, mangez du miel, couchez vous tôt parce que demain va falloir GUEULER
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
SO :
Union Bordeaux-Bègles : la 3e ligne à l’épreuve contre Toulon
nicolas le gardien
Pour la deuxième fois depuis la montée en Top 14, une troisième ligne de l'UBB devrait être alignée quatre fois en trois semaines. Et va croiser une référence.
Prononcé dans un final de course à la qualification, le mot fait hérisser le poil du président Laurent Marti et de son manager Raphaël Ibanez, dans un style moins direct : « C'est à force d'entendre parler de fatigue, que les joueurs le deviennent. »
On utilisera une autre syntaxe : c'est un véritable test de très haut niveau que va passer demain la troisième ligne de l'Union Bordeaux-Bègles. Parce que Toulon, bien sûr, face à qui « les ressources physiques seront la première chose pour conrer leur densité » souligne l'ancien talonneur. Parce que pour la deuxième fois depuis la montée en Top 14 et sauf surprise - l'intégration de Taiasina Tuifua ou Matt Graham -, un trio (Louis-Benoît Madaule, Matthew Clarkin, Hugh Chalmers) devrait débuter un quatrième match consécutif sans coupure, dans un Top 14 où rester à niveau d'intensité élevé d'une semaine à l'autre est une preuve de solidité.
La première fois, c'était en mars 2012 pour Clarkin, Chalmers (déjà) et Justin Purll en pleine bataille pour le maintien (1). Pas rien, forcément, à un poste où le coup de mou se voit vite. Maisune statistique qui appuie aussi sur l'importance prise par les trois hommes qui réalisent peut-être leur meilleure saison au club.
Ils ont éloigné la concurrence
Hugh Chalmers caracole toujours en haut des classements du Top 14 pour la touche (15 contres ; 5,1 prises par match) ; Louis-Benoît Madaule est le plus gros plaqueur de l'effectif ; Matthew Clarkin est avec Ole Avei l'avant à la plus grosse activité globale, le deuxième sauteur et contreur et bien sûr le capitaine. Au-delà des chiffres, ils sont aussi au centre du jeu de mouvement de l'UBB et ont repoussé la concurrence : Poutasi Luafutu (actuellement blessé) et qui partira bien en fin de saison (lire page 40), Gautier Gibouin ou même Taiasina Tuifua qui se sera blessé au moment où son profil venait troubler la hiérarchie. « Jamais j'irai me plaindre que je joue trop. Il y a dans l'effectif des personnes qui ne sont pas sur la feuille de match et c'est un plaisir et une chance de pouvoir s'exprimer » lance d'ailleurs Louis-Benoît Madaule.
La question de l'accumulation des matchs étant surtout revenue avec le creux à Oyonnax, les intéressés repoussent vite l'excuse. « La défaite n'a rien à voir avec de la lassitude. Je me sens bien et ça me plaît d'enchaîner. Il y a des mecs derrière qui poussent tu n'as pas le droit de lâcher » avance Hugh Chalmers. « Il faut avoir une démarche de récupération plus aiguisée, faire très attention à l'alimentation, l'hydratation, passer du temps chez le kiné, avance Madaule. Je me suis posé la question : en Pro D2, il y avait des blocs de 5 matchs et ça m'est arrivé de tout enchaîner. »
« La gestion, c'est fini »
Le préparateur physique Ludovic loustau, qui a l'habitude de travailler au cœur de la saison sur des cycles de trois matchs consécutifs, ne veut pas croire à un manque de fraîcheur, à une période où celle-ci a fait la force de l'UBB les trois dernières saisons.
« Aujourd'hui, on n'est plus dans la gestion humaine et dans l'”idéal”, on est dans une dernière ligne droite, dit l'ancien demi de mêlée. Il n'y a aucune raison qu'ils aient un coup de mou : Matthew est sorti avant la fin à Oyonnax, les deux autres sont jeunes ; ils sont en forme et ont le potentiel pour enchaîner. Dans notre situation, maintenant, toutes les forces doivent être jetées. La fessée de la semaine dernière va rebooster tout le monde : on est passé à travers et pour moi ce match ne compte pas. »
Le capitaine Matthew Clarkin, lui, a surtout été touché par le scénario de la défaite à Brive. Pour la première fois en quatre ans, il s'est fait excuser auprès des médias hier pour ne pas s'éparpiller. Ce n'est pas forcément mauvais signe.
« On a des joueurs qui sont là depuis un moment, ont enclenché une dynamique de victoires à domicile. Il n'y avait aucune raison que je ne reconduise pas l'ensemble du groupe » répondait hier le manager Raphaël Ibanez. Le niveau européen, c'est aussi cela.
Avant UBB - Toulon : Steffon le chamboule-tout
nicolas espitalier
Steffon Armitage semble au sommet de son art. Dimanche dernier à Mayol, lors du quart de finale de Coupe d'Europe contre le Leinster (victoire 29-14), le troisième ligne du RC Toulon a si souvent déchiré la ligne de défense irlandaise que, comme emporté par son élan, il a fini par crever l'écran. En défense et dans le jeu au sol, en attaque, à la main et même au pied, l'Anglais a tout réussi. Ses appuis compensant son poids, il a même pris de vitesse à deux reprises le longiligne ailier international Dave Kearney…
D'autant plus phénoménal que, depuis quatre mois, ce troisième ligne aile de formation évolue exclusivement au poste de troisième ligne centre. Titulaire sans interruption depuis quinze matches, il pallie à merveille l'absence du All Black Chris Masoe, dont la saison est terminée depuis la mi-décembre à cause d'une rupture des ligaments croisés du genou.
« Peut-être même que numéro 8, ça lui correspond mieux que flanker », observe un spécialiste du poste originel d'Armitage, l'ancien international agenais Philippe Benetton (59 sélections de 1989 à 1999). « Il a le profil d'un avant moderne, reprend-il. Il est rapide, habile, il a de bons appuis, il ramasse les ballons très vite. Pour moi, il fait mieux que remplacer Masoe. Parce qu'autant Chris Masoe, c'est l'intelligence du jeu, l'art de faire jouer les autres, autant Armitage apporte quelque chose d'autre dans les plaquages, le grattage, la perforation de la défense adverse, sa taille (1,75 m) le rendant plus difficile à attraper. »
« Il a élargi sa palette »
Début janvier, le cadet de Delon (28 ans, contre 30 ans à son arrière de frère) confiait à l'AFP n'avoir joué dans sa carrière professionnelle que deux matches au poste de troisième ligne centre. C'était sous le maillot des Saracens, lors de la saison 2005-2006. « Mais lors de ma première année à Toulon, je me positionnais aussi en numéro 8 sur les mêlées offensives, j'avais donc quelques repères, précisait le joueur. Mais c'est différent du poste de premier gratteur. Là, il faut que je temporise un peu plus et que j'attende de voir ce que font les autres avant d'intervenir. Je commence juste à me régler. »
Après trois mois de « réglage », Steffon Armitage semble avoir « élargi sa palette », selon les termes de Philippe Benetton : « Il s'épanouit à ce poste, qui lui donne la possibilité de se situer dans le deuxième ou le troisième rideau. » Barré sur les ailes de la troisième ligne par Dannie Rossouw et Juan Martin Fernandez Lobbe, celui qu'on dirait presque « sosie » de Mathieu Bastareaud n'avait joué que les dernières minutes de la finale de Coupe d'Europe 2013, remportée par son club contre Clermont (16-15).
Philippe Benetton, ancien entraîneur du Racing Métro et de Béziers, fouille dans sa mémoire de joueur pour retrouver pareil phénomène. « Il me rappelle un peu le Sud-Africain Tiaan Strauss (NDLR : ce joueur de 1,89 m et 104 kg a joué pour l'Afrique du Sud puis l'Australie, avec laquelle il a été champion du monde en 1999). Les Sud-Africains et les Australiens sont depuis longtemps dans une configuration où le numéro 8 peut être trapu, alors qu'en France, par tradition, on aime les numéros 8 grands, élancés, beaux à voir, qui font jouer les autres. Un Damien Chouly est dans ce registre, pas Steffon Armitage. »
L'inné et l'acquis
« C'est vrai qu'il a un gabarit atypique, pas seulement pour un rugbyman à son poste, mais presque pour un sportif ! », sourit le trois-quarts centre Maxime Mermoz, son coéquipier à Toulon depuis 2012. « Quand tu le vois comme ça, tu vois un mec pas très grand et un peu rond… sauf qu'il est tout dur ! Il est explosif, il est rapide, c'est un poison dans les rucks. Quelquefois, on ne mesure pas la moitié de ce qu'il fait dans un match. Ce n'est qu'après, à la vidéo, qu'on voit tous les ballons qu'il a grattés… Il gagne neuf fois sur dix ses duels en jouant sur ses appuis ou en posant des percussions. » Bref, conclut Maxime Mermoz, « chez lui, c'est inné. » Et ce qui est acquis, en revanche, c'est la prolongation de son contrat avec le club varois jusqu'en 2017.
Union Bordeaux-Bègles : la 3e ligne à l’épreuve contre Toulon
nicolas le gardien
Pour la deuxième fois depuis la montée en Top 14, une troisième ligne de l'UBB devrait être alignée quatre fois en trois semaines. Et va croiser une référence.
Prononcé dans un final de course à la qualification, le mot fait hérisser le poil du président Laurent Marti et de son manager Raphaël Ibanez, dans un style moins direct : « C'est à force d'entendre parler de fatigue, que les joueurs le deviennent. »
On utilisera une autre syntaxe : c'est un véritable test de très haut niveau que va passer demain la troisième ligne de l'Union Bordeaux-Bègles. Parce que Toulon, bien sûr, face à qui « les ressources physiques seront la première chose pour conrer leur densité » souligne l'ancien talonneur. Parce que pour la deuxième fois depuis la montée en Top 14 et sauf surprise - l'intégration de Taiasina Tuifua ou Matt Graham -, un trio (Louis-Benoît Madaule, Matthew Clarkin, Hugh Chalmers) devrait débuter un quatrième match consécutif sans coupure, dans un Top 14 où rester à niveau d'intensité élevé d'une semaine à l'autre est une preuve de solidité.
La première fois, c'était en mars 2012 pour Clarkin, Chalmers (déjà) et Justin Purll en pleine bataille pour le maintien (1). Pas rien, forcément, à un poste où le coup de mou se voit vite. Maisune statistique qui appuie aussi sur l'importance prise par les trois hommes qui réalisent peut-être leur meilleure saison au club.
Ils ont éloigné la concurrence
Hugh Chalmers caracole toujours en haut des classements du Top 14 pour la touche (15 contres ; 5,1 prises par match) ; Louis-Benoît Madaule est le plus gros plaqueur de l'effectif ; Matthew Clarkin est avec Ole Avei l'avant à la plus grosse activité globale, le deuxième sauteur et contreur et bien sûr le capitaine. Au-delà des chiffres, ils sont aussi au centre du jeu de mouvement de l'UBB et ont repoussé la concurrence : Poutasi Luafutu (actuellement blessé) et qui partira bien en fin de saison (lire page 40), Gautier Gibouin ou même Taiasina Tuifua qui se sera blessé au moment où son profil venait troubler la hiérarchie. « Jamais j'irai me plaindre que je joue trop. Il y a dans l'effectif des personnes qui ne sont pas sur la feuille de match et c'est un plaisir et une chance de pouvoir s'exprimer » lance d'ailleurs Louis-Benoît Madaule.
La question de l'accumulation des matchs étant surtout revenue avec le creux à Oyonnax, les intéressés repoussent vite l'excuse. « La défaite n'a rien à voir avec de la lassitude. Je me sens bien et ça me plaît d'enchaîner. Il y a des mecs derrière qui poussent tu n'as pas le droit de lâcher » avance Hugh Chalmers. « Il faut avoir une démarche de récupération plus aiguisée, faire très attention à l'alimentation, l'hydratation, passer du temps chez le kiné, avance Madaule. Je me suis posé la question : en Pro D2, il y avait des blocs de 5 matchs et ça m'est arrivé de tout enchaîner. »
« La gestion, c'est fini »
Le préparateur physique Ludovic loustau, qui a l'habitude de travailler au cœur de la saison sur des cycles de trois matchs consécutifs, ne veut pas croire à un manque de fraîcheur, à une période où celle-ci a fait la force de l'UBB les trois dernières saisons.
« Aujourd'hui, on n'est plus dans la gestion humaine et dans l'”idéal”, on est dans une dernière ligne droite, dit l'ancien demi de mêlée. Il n'y a aucune raison qu'ils aient un coup de mou : Matthew est sorti avant la fin à Oyonnax, les deux autres sont jeunes ; ils sont en forme et ont le potentiel pour enchaîner. Dans notre situation, maintenant, toutes les forces doivent être jetées. La fessée de la semaine dernière va rebooster tout le monde : on est passé à travers et pour moi ce match ne compte pas. »
Le capitaine Matthew Clarkin, lui, a surtout été touché par le scénario de la défaite à Brive. Pour la première fois en quatre ans, il s'est fait excuser auprès des médias hier pour ne pas s'éparpiller. Ce n'est pas forcément mauvais signe.
« On a des joueurs qui sont là depuis un moment, ont enclenché une dynamique de victoires à domicile. Il n'y avait aucune raison que je ne reconduise pas l'ensemble du groupe » répondait hier le manager Raphaël Ibanez. Le niveau européen, c'est aussi cela.
Avant UBB - Toulon : Steffon le chamboule-tout
nicolas espitalier
Steffon Armitage semble au sommet de son art. Dimanche dernier à Mayol, lors du quart de finale de Coupe d'Europe contre le Leinster (victoire 29-14), le troisième ligne du RC Toulon a si souvent déchiré la ligne de défense irlandaise que, comme emporté par son élan, il a fini par crever l'écran. En défense et dans le jeu au sol, en attaque, à la main et même au pied, l'Anglais a tout réussi. Ses appuis compensant son poids, il a même pris de vitesse à deux reprises le longiligne ailier international Dave Kearney…
D'autant plus phénoménal que, depuis quatre mois, ce troisième ligne aile de formation évolue exclusivement au poste de troisième ligne centre. Titulaire sans interruption depuis quinze matches, il pallie à merveille l'absence du All Black Chris Masoe, dont la saison est terminée depuis la mi-décembre à cause d'une rupture des ligaments croisés du genou.
« Peut-être même que numéro 8, ça lui correspond mieux que flanker », observe un spécialiste du poste originel d'Armitage, l'ancien international agenais Philippe Benetton (59 sélections de 1989 à 1999). « Il a le profil d'un avant moderne, reprend-il. Il est rapide, habile, il a de bons appuis, il ramasse les ballons très vite. Pour moi, il fait mieux que remplacer Masoe. Parce qu'autant Chris Masoe, c'est l'intelligence du jeu, l'art de faire jouer les autres, autant Armitage apporte quelque chose d'autre dans les plaquages, le grattage, la perforation de la défense adverse, sa taille (1,75 m) le rendant plus difficile à attraper. »
« Il a élargi sa palette »
Début janvier, le cadet de Delon (28 ans, contre 30 ans à son arrière de frère) confiait à l'AFP n'avoir joué dans sa carrière professionnelle que deux matches au poste de troisième ligne centre. C'était sous le maillot des Saracens, lors de la saison 2005-2006. « Mais lors de ma première année à Toulon, je me positionnais aussi en numéro 8 sur les mêlées offensives, j'avais donc quelques repères, précisait le joueur. Mais c'est différent du poste de premier gratteur. Là, il faut que je temporise un peu plus et que j'attende de voir ce que font les autres avant d'intervenir. Je commence juste à me régler. »
Après trois mois de « réglage », Steffon Armitage semble avoir « élargi sa palette », selon les termes de Philippe Benetton : « Il s'épanouit à ce poste, qui lui donne la possibilité de se situer dans le deuxième ou le troisième rideau. » Barré sur les ailes de la troisième ligne par Dannie Rossouw et Juan Martin Fernandez Lobbe, celui qu'on dirait presque « sosie » de Mathieu Bastareaud n'avait joué que les dernières minutes de la finale de Coupe d'Europe 2013, remportée par son club contre Clermont (16-15).
Philippe Benetton, ancien entraîneur du Racing Métro et de Béziers, fouille dans sa mémoire de joueur pour retrouver pareil phénomène. « Il me rappelle un peu le Sud-Africain Tiaan Strauss (NDLR : ce joueur de 1,89 m et 104 kg a joué pour l'Afrique du Sud puis l'Australie, avec laquelle il a été champion du monde en 1999). Les Sud-Africains et les Australiens sont depuis longtemps dans une configuration où le numéro 8 peut être trapu, alors qu'en France, par tradition, on aime les numéros 8 grands, élancés, beaux à voir, qui font jouer les autres. Un Damien Chouly est dans ce registre, pas Steffon Armitage. »
L'inné et l'acquis
« C'est vrai qu'il a un gabarit atypique, pas seulement pour un rugbyman à son poste, mais presque pour un sportif ! », sourit le trois-quarts centre Maxime Mermoz, son coéquipier à Toulon depuis 2012. « Quand tu le vois comme ça, tu vois un mec pas très grand et un peu rond… sauf qu'il est tout dur ! Il est explosif, il est rapide, c'est un poison dans les rucks. Quelquefois, on ne mesure pas la moitié de ce qu'il fait dans un match. Ce n'est qu'après, à la vidéo, qu'on voit tous les ballons qu'il a grattés… Il gagne neuf fois sur dix ses duels en jouant sur ses appuis ou en posant des percussions. » Bref, conclut Maxime Mermoz, « chez lui, c'est inné. » Et ce qui est acquis, en revanche, c'est la prolongation de son contrat avec le club varois jusqu'en 2017.
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
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Au rugby tout commence devant alors poussons avec nos 2 piliers qui seront sous pression
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Au fait Sudiste... j'ai fait une dernière vérif.... c'est bien complet, plus aucune place !!!
Pat- Unioniste de la première heure
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
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Il a des lettres, ce Jérôme Prévôt...
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
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Jules33- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
MB et BL sur http://www.francebleu.fr/infos/union-bordeaux-begles/rugby-top-14-un-rct-entre-decompression-raison-et-ambition-bordeaux-1441691
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
mon jambon star a écrit:"Messieurs les Bordelais [...], encore un effort"
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............................................................................................................. ah oui quand même !
Sacré toi...!
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
SO :
Union Bordeaux-Bègles : c’est leur match !
Nicolas Le Gardien
L'UBB reçoit Toulon samedi à 15 heures à Chaban-Delmas
Ils en rêvaient. Disputer la qualification à Chaban-Delmas, dans un stade à guichets fermés, avec un défi à la hauteur de l'enjeu : désarçonner Toulon, lancé comme jamais cette saison, pour voir la grande Coupe d'Europe. La disette à Oyonnax, samedi dernier, a rétréci la route et glissé un doute sur la capacité de l'équipe à tenir le rythme. Mais entre-temps, la nouvelle formule de la compétition continentale a aussi été entérinée et la donne n'a pas foncièrement changé. Il faudra bien sûr battre Biarritz pour les adieux de Dimitri Yachvili lors de la dernière journée et batailler à Paris, samedi prochain, pour essayer de gratter quelque chose. Mais la clé pour s'ouvrir les portes d'un joli mois de mai, qu'il soit national ou contre les London Wasps via une 7e place, c'est bien cet après-midi.
D'un retour de l'Ain difficile et amer à une mise en place appliquée devant une affluence inhabituelle, hier, le groupe s'est donc attaché cette semaine à se replacer dans la réalité de sa situation. Et la semaine a été chargée.
Il y a eu ce lundi entre mer, huîtres, soleil et jeunes supporteurs pour se soigner le moral et expurger ses griefs. « ça nous a permis de couper et de discuter tranquillement entre nous de choses qui n'ont pas fonctionné à Oyonnax et qui vont nous faire évoluer » souligne le troisième ligne Louis-Madaule.
Il y a eu la confirmation de l'indisponibilité de Jean-Baptiste Poux, l'un des Messieurs valeur ajoutée de la saison. L'ancien Toulousain va manquer cet après-midi autant qu'une chance énorme est offerte à Jefferson Poirot de se révéler aux yeux de tous et à Laurent Delboulbes de rappeler que si l'Union en est là, il n'y est pas pour rien. « Jean-Baptiste a fait un boulot immense et je pense que ses copains vont vouloir lui rendre ce qu'il a apporté » est convaincu Raphaël Ibanez.
Après l'euphorie, la tension
Il y a eu aussi, mardi, le choix du staff de vite zapper Oyonnax, « un match à l'extérieur », d'envoyer le message positif à ses hommes « qui n'ont plus rien à calculer » a martelé Raphaël Ibanez, de recréer de l'enthousiasme. Et surtout de vite basculer sur la vraie question : comment l'UBB peut-elle enrayer la dynamique actuelle du champion d'Europe ? « On s'est attaché à redonner confiance au groupe et à mettre toutes les chances de notre côté, explique le manager. Je l'ai expliqué aux joueurs : parfois quand quelque chose de gros arrive face à vous, on ne sait pas exactement ce qui va se passer mais on essaie de contrôler le plus de paramètres ».
« En terme de travail technique, de concentration, je les ai trouvés très bien » soulignait après la reprise d'entraînement Régis Sonnes, agacé par l'inverse une semaine plus tôt.
L'euphorie légère du mois précédent « est retombée » glisse Louis-Benoît Madaule et a laissé place à une tension palpable. « Je ne crois pas qu'avant Oyonnax, les joueurs soient tombés dans la facilité, dit le président Laurent Marti. Seulement, cinq victoires d'affilée c'est déjà beaucoup et, à un moment, tu perds. C'est le tempérament latin, qui veut aussi qu'après une défaite tu réagisses. »
« La peur ne doit pas exister »
La révolte dans l'agressivité et les impacts sera nécessaire, cet après-midi; mais pas suffisante non plus (lire ci-contre). Le staff du RCT n'est plus non plus dans le turnover massif et a amené presque tous ses cadres valides. C'est mieux, finalement : c'est une nouvelle occasion pour Matthew Clarkin et ses coéquipiers de prouver qu'ils ont les moyens de leurs ambitions.
De la trouille ? « Tout joueur l'a dans le ventre avant un match, sinon ça fait mal à la tête » répond Louis-Benoît Madaule. « Mais la peur ne doit pas exister chez un joueur qui veut s'engager, répond Raphaël Ibanez. Ce n'est pas ça qui va nous rendre efficace. On connaît le degré d'intensité de l'adversaire. L'objectif est d'être à la hauteur et ça ne dépend que de nous » ajoute Raphaël Ibanez.
L'ancien capitaine des Bleus a aussi parlé jeudi « du match du président. » « Quand il a repris le club de l'UBB, il était le seul à imaginer un tel rendez-vous, une telle effervescence. Il a son grand match, nous nous sommes des serviteurs et on espère pouvoir offrir un grand match. »
Laurent Marti avait aussi rappelé plus tôt que, désormais, ça ne lui suffirait pas. Mais surtout, en substance, qu'il serait dommage d'avoir fait tout ça pour rien. Que c'était aussi et d'abord leur match.
Maxime Mermoz : « On peut très bien en reprendre quarante »
Propos recueillis par Nicolas Espitalier
L’international de Toulon, qui compte autant de titularisations au centre que Matt Giteau, se montre prudent.
« Sud Ouest ». Le RC Toulon reste-t-il marqué par sa défaite 41-0 au stade Chaban-Delmas, le 9 février 2013, à laquelle vous n'aviez pas participé personnellement ?
Maxime Mermoz. Même pour ceux qui n'y étaient pas, ça fait ch.. quand même ! Ça nous avait donné une grosse claque. Mais en y repensant, on se rend compte que ça nous avait fait du bien, ça nous a obligés à nous remettre en question pour la fin de la saison. Cette défaite, la plus marquante de la saison avec celle au Racing-Métro (14-3, le 29 décembre 2013), nous avait bien remis les pieds sur terre.
Êtes-vous ici pour prendre une revanche ?
On peut très bien en reprendre quarante si on n'est pas bons ! Ils sont très bons devant, derrière, ils jouent bien au ballon et ils ont une superbe charnière. Dès le match amical qu'on avait fait contre eux en début de saison, ils se trouvaient bien. Pierre Bernard sait très bien alterner, il a un excellent jeu au pied. Les centres, je les connais un peu : j'ai fait un match en sélection avec Julien Rey et je connais surtout Thibault (Lacroix et Mermoz ont été champions du monde des moins de 21 ans ensemble en 2006 et ont fait leurs débuts dans le XV de France lors de la même tournée, en Australie en 2008, NDLR). Enfin, il y a ce triangle ailiers-arrière dont on connaît la capacité à faire la différence n'importe où et n'importe quand…
Votre équipe semble désormais lancée vers les phases finales. Est-elle définitivement sortie de son « coup de mou » de l'hiver ?
Je ne sais pas si c'est le beau temps ou l'approche des phases finales, mais c'est vrai qu'on se pose moins de questions et qu'on se complique moins les choses maintenant. On n'était pas tous au même niveau cet hiver, parce qu'il y avait eu beaucoup de blessés en début de saison. Et puis, vous savez, il n'y a pas forcément d'explications : on essaie de jouer, et quelquefois ça marche, quelquefois ça ne marche pas.
Le RCT peut-il faire mieux cette saison qu'en 2013, où il avait été champion d'Europe et vice-champion de France ?
Ce sera très difficile, il faut être réaliste, mais on ambitionne de gagner au moins une compétition. Pour le moment, celle qui semble le plus accessible, c'est la Coupe d'Europe, puisqu'il n'y a ‘‘que'' deux matches à gagner (le RCT affrontera le Munster en le 27 avril, NDLR). Mais, ce sont deux gros, gros matches. Mais l'objectif poursuivi et clairement affiché en début de saison, et c'est de gagner les deux compétitions.
Comment vivez-vous personnellement cette saison, avec la concurrence avec Matt Giteau ?
Je réalise personnellement la meilleure saison de ma carrière. Je suis sûr de mes forces et de ce que je fais, et j'ai la chance de jouer aussi souvent que ‘‘Gitt'' (NDLR : titulaire pour la 20e fois de la saison soit autant au centre que Giteau, qui évolue aussi à l'ouverture). J'ai pu commencer les gros matches de la saison, notamment contre Clermont à Nice et Toulouse au Vélodrome. Et c'est une chance de travailler au quotidien auprès de joueurs comme Matt Giteau et Jonny Wilkinson. J'ai l'impression de progresser chaque année.
Arrivez-vous à vous projeter vers la Coupe du monde 2015 ?
Je suis content d'être dans le groupe France. La Coupe du monde, c'est à la fois tout proche et très loin en même temps… Tout va très vite. La seule chose que je maîtrise, c'est ce que je fais sur le terrain.
SOS efficacité
N.L.G
Un peu moins en verve offensivement depuis un mois, l’UBB ne s’inquiète pas. Et a mis une priorité : avancer.
On joue les difficiles après un bloc de matchs qui a vu l'UBB passer un cap comptable en s'imposant à Bayonne et en dominant Perpignan, et aussi marquer quatre essais. N'empêche. Depuis trois matchs, celui à Oyonnax n'étant pas venu contredire, les Girondins semblent avoir perdu en efficacité offensive. La conquête - malgré la fébrilité en touche à Jean-Dauger et des mêlées importantes perdues à Oyonnax - reste solide, mais ils tentent autant et réussissent moins. Plus attendus ? « Oui, forcément, répond l'entraîneur des avants, Régis Sonnes. C'est dans l'évolution de l'équipe : dans une saison il y a des hauts et des bas, il y a des réglages à faire mais je ne suis pas trop inquiet. »
Pour comprendre la première chose sur laquelle le staff a mis l'accent cette semaine pour influer sur la courbe, il suffisait d'écouter l'entame des réponses. « Contre Toulon, si tu n'as pas le minimum requis en terme d'agressivité sur l'homme, tu n'existes pas » lançait Raphaël Ibanez. « Mardi, nous avons fait une séance très physique. L'essentiel, c'est le combat : après, c'est plus facile derrière » soulignait Blair Connor. « On devra être capable de mener un combat de tous les instants. pour être plus efficaces, il faut avancer sur chaque zone, plus franchement que ces dernières semaines » ajoutait le troisième ligne Louis-Benoît Madaule.
Son compère Hugh Chalmers soulignait lui qu'à Oyonnax, « Ça a été compliqué d'enchaîner car c'était toujours limite dans les rucks. » Compris ?
Qualité de soutien
Pour le reste, il ne faudra évidemment pas se tromper sur les lancements face à une défense toulonnaise rouleau-compresseur. « On s'est appuyé sur le match aller, sur ce qui a fonctionné lors de nos victoires à domicile, avance Raphaël Ibanez. Il faut de la précision, mais ce sont des choses que l'on travaille pour ces moments-là. »
Il n'est pas exclu, non plus, de voir l'UBB utiliser ce qui avait fonctionné l'an passé. « Il ne faut pas que l'on se trompe sur les premiers temps, ceux qui peuvent surprendre et déstabiliser. Après, là où est notre marge de progression, c'est sur la qualité des soutiens, le liant avant - trois-quarts pour maintenir ce déséquilibre. C'est là qu'on a un peu péché et on a essayé de gommer les erreurs techniques. Mais la défaite à Oyonnax a permis de remettre les choses à leur place : nous sommes d'abord un sport de combat. »
Et sans cet engagement total, l'UBB ne parvient plus à être « elle-même »
N.L.G
http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bordeaux-en-veut-plus/456357#xtor=RSS-1
Union Bordeaux-Bègles : c’est leur match !
Nicolas Le Gardien
L'UBB reçoit Toulon samedi à 15 heures à Chaban-Delmas
Ils en rêvaient. Disputer la qualification à Chaban-Delmas, dans un stade à guichets fermés, avec un défi à la hauteur de l'enjeu : désarçonner Toulon, lancé comme jamais cette saison, pour voir la grande Coupe d'Europe. La disette à Oyonnax, samedi dernier, a rétréci la route et glissé un doute sur la capacité de l'équipe à tenir le rythme. Mais entre-temps, la nouvelle formule de la compétition continentale a aussi été entérinée et la donne n'a pas foncièrement changé. Il faudra bien sûr battre Biarritz pour les adieux de Dimitri Yachvili lors de la dernière journée et batailler à Paris, samedi prochain, pour essayer de gratter quelque chose. Mais la clé pour s'ouvrir les portes d'un joli mois de mai, qu'il soit national ou contre les London Wasps via une 7e place, c'est bien cet après-midi.
D'un retour de l'Ain difficile et amer à une mise en place appliquée devant une affluence inhabituelle, hier, le groupe s'est donc attaché cette semaine à se replacer dans la réalité de sa situation. Et la semaine a été chargée.
Il y a eu ce lundi entre mer, huîtres, soleil et jeunes supporteurs pour se soigner le moral et expurger ses griefs. « ça nous a permis de couper et de discuter tranquillement entre nous de choses qui n'ont pas fonctionné à Oyonnax et qui vont nous faire évoluer » souligne le troisième ligne Louis-Madaule.
Il y a eu la confirmation de l'indisponibilité de Jean-Baptiste Poux, l'un des Messieurs valeur ajoutée de la saison. L'ancien Toulousain va manquer cet après-midi autant qu'une chance énorme est offerte à Jefferson Poirot de se révéler aux yeux de tous et à Laurent Delboulbes de rappeler que si l'Union en est là, il n'y est pas pour rien. « Jean-Baptiste a fait un boulot immense et je pense que ses copains vont vouloir lui rendre ce qu'il a apporté » est convaincu Raphaël Ibanez.
Après l'euphorie, la tension
Il y a eu aussi, mardi, le choix du staff de vite zapper Oyonnax, « un match à l'extérieur », d'envoyer le message positif à ses hommes « qui n'ont plus rien à calculer » a martelé Raphaël Ibanez, de recréer de l'enthousiasme. Et surtout de vite basculer sur la vraie question : comment l'UBB peut-elle enrayer la dynamique actuelle du champion d'Europe ? « On s'est attaché à redonner confiance au groupe et à mettre toutes les chances de notre côté, explique le manager. Je l'ai expliqué aux joueurs : parfois quand quelque chose de gros arrive face à vous, on ne sait pas exactement ce qui va se passer mais on essaie de contrôler le plus de paramètres ».
« En terme de travail technique, de concentration, je les ai trouvés très bien » soulignait après la reprise d'entraînement Régis Sonnes, agacé par l'inverse une semaine plus tôt.
L'euphorie légère du mois précédent « est retombée » glisse Louis-Benoît Madaule et a laissé place à une tension palpable. « Je ne crois pas qu'avant Oyonnax, les joueurs soient tombés dans la facilité, dit le président Laurent Marti. Seulement, cinq victoires d'affilée c'est déjà beaucoup et, à un moment, tu perds. C'est le tempérament latin, qui veut aussi qu'après une défaite tu réagisses. »
« La peur ne doit pas exister »
La révolte dans l'agressivité et les impacts sera nécessaire, cet après-midi; mais pas suffisante non plus (lire ci-contre). Le staff du RCT n'est plus non plus dans le turnover massif et a amené presque tous ses cadres valides. C'est mieux, finalement : c'est une nouvelle occasion pour Matthew Clarkin et ses coéquipiers de prouver qu'ils ont les moyens de leurs ambitions.
De la trouille ? « Tout joueur l'a dans le ventre avant un match, sinon ça fait mal à la tête » répond Louis-Benoît Madaule. « Mais la peur ne doit pas exister chez un joueur qui veut s'engager, répond Raphaël Ibanez. Ce n'est pas ça qui va nous rendre efficace. On connaît le degré d'intensité de l'adversaire. L'objectif est d'être à la hauteur et ça ne dépend que de nous » ajoute Raphaël Ibanez.
L'ancien capitaine des Bleus a aussi parlé jeudi « du match du président. » « Quand il a repris le club de l'UBB, il était le seul à imaginer un tel rendez-vous, une telle effervescence. Il a son grand match, nous nous sommes des serviteurs et on espère pouvoir offrir un grand match. »
Laurent Marti avait aussi rappelé plus tôt que, désormais, ça ne lui suffirait pas. Mais surtout, en substance, qu'il serait dommage d'avoir fait tout ça pour rien. Que c'était aussi et d'abord leur match.
Maxime Mermoz : « On peut très bien en reprendre quarante »
Propos recueillis par Nicolas Espitalier
L’international de Toulon, qui compte autant de titularisations au centre que Matt Giteau, se montre prudent.
« Sud Ouest ». Le RC Toulon reste-t-il marqué par sa défaite 41-0 au stade Chaban-Delmas, le 9 février 2013, à laquelle vous n'aviez pas participé personnellement ?
Maxime Mermoz. Même pour ceux qui n'y étaient pas, ça fait ch.. quand même ! Ça nous avait donné une grosse claque. Mais en y repensant, on se rend compte que ça nous avait fait du bien, ça nous a obligés à nous remettre en question pour la fin de la saison. Cette défaite, la plus marquante de la saison avec celle au Racing-Métro (14-3, le 29 décembre 2013), nous avait bien remis les pieds sur terre.
Êtes-vous ici pour prendre une revanche ?
On peut très bien en reprendre quarante si on n'est pas bons ! Ils sont très bons devant, derrière, ils jouent bien au ballon et ils ont une superbe charnière. Dès le match amical qu'on avait fait contre eux en début de saison, ils se trouvaient bien. Pierre Bernard sait très bien alterner, il a un excellent jeu au pied. Les centres, je les connais un peu : j'ai fait un match en sélection avec Julien Rey et je connais surtout Thibault (Lacroix et Mermoz ont été champions du monde des moins de 21 ans ensemble en 2006 et ont fait leurs débuts dans le XV de France lors de la même tournée, en Australie en 2008, NDLR). Enfin, il y a ce triangle ailiers-arrière dont on connaît la capacité à faire la différence n'importe où et n'importe quand…
Votre équipe semble désormais lancée vers les phases finales. Est-elle définitivement sortie de son « coup de mou » de l'hiver ?
Je ne sais pas si c'est le beau temps ou l'approche des phases finales, mais c'est vrai qu'on se pose moins de questions et qu'on se complique moins les choses maintenant. On n'était pas tous au même niveau cet hiver, parce qu'il y avait eu beaucoup de blessés en début de saison. Et puis, vous savez, il n'y a pas forcément d'explications : on essaie de jouer, et quelquefois ça marche, quelquefois ça ne marche pas.
Le RCT peut-il faire mieux cette saison qu'en 2013, où il avait été champion d'Europe et vice-champion de France ?
Ce sera très difficile, il faut être réaliste, mais on ambitionne de gagner au moins une compétition. Pour le moment, celle qui semble le plus accessible, c'est la Coupe d'Europe, puisqu'il n'y a ‘‘que'' deux matches à gagner (le RCT affrontera le Munster en le 27 avril, NDLR). Mais, ce sont deux gros, gros matches. Mais l'objectif poursuivi et clairement affiché en début de saison, et c'est de gagner les deux compétitions.
Comment vivez-vous personnellement cette saison, avec la concurrence avec Matt Giteau ?
Je réalise personnellement la meilleure saison de ma carrière. Je suis sûr de mes forces et de ce que je fais, et j'ai la chance de jouer aussi souvent que ‘‘Gitt'' (NDLR : titulaire pour la 20e fois de la saison soit autant au centre que Giteau, qui évolue aussi à l'ouverture). J'ai pu commencer les gros matches de la saison, notamment contre Clermont à Nice et Toulouse au Vélodrome. Et c'est une chance de travailler au quotidien auprès de joueurs comme Matt Giteau et Jonny Wilkinson. J'ai l'impression de progresser chaque année.
Arrivez-vous à vous projeter vers la Coupe du monde 2015 ?
Je suis content d'être dans le groupe France. La Coupe du monde, c'est à la fois tout proche et très loin en même temps… Tout va très vite. La seule chose que je maîtrise, c'est ce que je fais sur le terrain.
SOS efficacité
N.L.G
Un peu moins en verve offensivement depuis un mois, l’UBB ne s’inquiète pas. Et a mis une priorité : avancer.
On joue les difficiles après un bloc de matchs qui a vu l'UBB passer un cap comptable en s'imposant à Bayonne et en dominant Perpignan, et aussi marquer quatre essais. N'empêche. Depuis trois matchs, celui à Oyonnax n'étant pas venu contredire, les Girondins semblent avoir perdu en efficacité offensive. La conquête - malgré la fébrilité en touche à Jean-Dauger et des mêlées importantes perdues à Oyonnax - reste solide, mais ils tentent autant et réussissent moins. Plus attendus ? « Oui, forcément, répond l'entraîneur des avants, Régis Sonnes. C'est dans l'évolution de l'équipe : dans une saison il y a des hauts et des bas, il y a des réglages à faire mais je ne suis pas trop inquiet. »
Pour comprendre la première chose sur laquelle le staff a mis l'accent cette semaine pour influer sur la courbe, il suffisait d'écouter l'entame des réponses. « Contre Toulon, si tu n'as pas le minimum requis en terme d'agressivité sur l'homme, tu n'existes pas » lançait Raphaël Ibanez. « Mardi, nous avons fait une séance très physique. L'essentiel, c'est le combat : après, c'est plus facile derrière » soulignait Blair Connor. « On devra être capable de mener un combat de tous les instants. pour être plus efficaces, il faut avancer sur chaque zone, plus franchement que ces dernières semaines » ajoutait le troisième ligne Louis-Benoît Madaule.
Son compère Hugh Chalmers soulignait lui qu'à Oyonnax, « Ça a été compliqué d'enchaîner car c'était toujours limite dans les rucks. » Compris ?
Qualité de soutien
Pour le reste, il ne faudra évidemment pas se tromper sur les lancements face à une défense toulonnaise rouleau-compresseur. « On s'est appuyé sur le match aller, sur ce qui a fonctionné lors de nos victoires à domicile, avance Raphaël Ibanez. Il faut de la précision, mais ce sont des choses que l'on travaille pour ces moments-là. »
Il n'est pas exclu, non plus, de voir l'UBB utiliser ce qui avait fonctionné l'an passé. « Il ne faut pas que l'on se trompe sur les premiers temps, ceux qui peuvent surprendre et déstabiliser. Après, là où est notre marge de progression, c'est sur la qualité des soutiens, le liant avant - trois-quarts pour maintenir ce déséquilibre. C'est là qu'on a un peu péché et on a essayé de gommer les erreurs techniques. Mais la défaite à Oyonnax a permis de remettre les choses à leur place : nous sommes d'abord un sport de combat. »
Et sans cet engagement total, l'UBB ne parvient plus à être « elle-même »
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Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Bon ça va ètre chaud bouillant, beau soleil, stade plein motivation extrème le cocktail est détonnant .
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Date d'inscription : 02/12/2008
Re: TOP 14 - 24ème journée : UBB / Toulon
Rafael Carballo @rafacarballo1
Entrada en calor antes de jugar contra Toulon.
Avant match : http://www.francebleu.fr/infos/union-bordeaux-begles/rugby-top-14-exploit-obligatoire-pour-l-ubb-face-toulon-1439281
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