26ème journée : Toulouse / UBB

Article SUD OUEST :

l’UBB est déjà en phases finales

Les Girondins ont préparé la rencontre comme un barrage à l’extérieur.

Les joueurs de l’UBB se sont préparés sur le terrain de Sapiac à Montauban.

Aux dernières nouvelles, ils n'y ont pas brûlé de cierges. C'est dans une ancienne abbaye, posée au cœur de Montauban et transformée en hôtel - spa, salle de restauration dans la chapelle, que les joueurs de UBB se sont retranchés depuis jeudi pour réaliser leur miracle : s'imposer à Toulouse, cet après-midi, et se qualifier pour des premières phases finales en Top 14, un mois et demi après avoir vu 36 chandelles et ressenti la peur de la descente suite à la défaite contre La Rochelle (21-22). Un mini-stage de trois jours organisé à la hâte après le succès bonifié sur Bayonne samedi dernier « pour passer du temps ensemble en fin de saison » selon le manager Raphaël Ibanez.

Et un peu plus que ça.

Depuis lundi, l'UBB s'est mise en mode phases finales. Le profil bas, adopté dès la redistribution des cartes du week-end dernier, entre réalisme et volonté de ne laisser aucune aspérité à leurs adversaires, est resté de rigueur. Mais l'ancien capitaine du XV de France a monté les chances de son équipe de zéro à « 1 sur 10 » et ses hommes se sont mis en tête de la saisir. « Je me suis posé la question de savoir si on devait y aller comme un bonus en sachant qu'il restera la possibilité d'une 7e place, ou vraiment pour gagner. On a choisi la deuxième option car cette équipe travaille mieux avec de la pression. On doit avoir peur de passer à côté » dit le capitaine historique Matthew Clarkin.

Les « inquiétudes » d'Ibanez

Hier, l'ancien leader montalbanais, poussé dans les tribunes par sa blessure et l'éclosion du jeune Marco Tauleigne, a revu quelques visages connus dans la cuvette de Sapiac et retrouvé une odeur oubliée depuis la finale de Pro D2 en 2011 : ce mélange de trac et d'excitation avant un match couperet. « Toulouse, c'est un barrage à l'extérieur, comme j'ai connu avec Castres, à Ernest-Wallon contre Montpellier. Je l'aborde vraiment comme ça » dit l'ouvreur Pierre Bernard, l'un des quatre seuls de l'effectif à avoir joué des phases finales de Top 14.

Les raisons d'y croire ? Elles sont faibles au regard des prestations ces derniers mois. Mais quand l'UBB était arrivée à bout de souffle la saison dernière dans le final, elle semble (re) monter en puissance. Avant de retrouver son “ rival ” Guy Novès, Raphaël Ibanez a lui évoqué de l'inquiétude sur la capacité de son équipe à prendre à la gorge des Toulousains sans réelle pression. Il ne bluffait qu'à moitié : le forfait de Spence l'a poussé à relancer Félix Le Bourhis qui n'a plus joué depuis janvier (adducteurs). « Jouer un barrage sur un match en Angleterre, c'est partir en étant mené 0-15, dit l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto. Ce sera aussi très compliqué. Il n'y a plus de calcul à faire et c'est ce qui est bien. »

Et personne, jeudi, n'a vidé son casier en quittant Bègles.

Article SUD OUEST:

le pari Félix Le Bourhis

Dès que le forfait de Jayden Spence est devenu inéluctable, le choix du staff girondin s'est porté sur l'ancien Montalbanais. Qui jouera d'entrée son premier match depuis quatre mois cet après-midi.

Il restait une dizaine de minutes avant la fin de la séance de collectif, hier matin, sur la pelouse de Sapiac à Montauban, où l'UBB a posé ses sacs depuis jeudi. Jayden Spence, déjà forfait samedi dernier et préservé en début de semaine, est parmi les “titulaires”. Mais le Néo-Zélandais demande à sortir, souffrant des lombaires et de l'ischio-jambier. Aligné en face, Félix Le Bourhis le remplace. À la fin de la séance, au milieu d'un stade où le Parisien a débarqué en cadets et où il a débuté en pro, Raphaël Ibanez lui annonce que ce sera lui qui débutera cet après-midi à Toulouse. « C'est un beau défi pour lui » dit le manager. Une petite surprise et un pari du staff, aussi.

Avec Julien Rey, la vraie première cette saison

Opéré des adducteurs le 17 février, éloigné des terrains de la compétition depuis le 31 janvier à Montpellier, le centre girondin retrouvera donc le Top 14 sans la case banc et sur un match couperet, à haute intensité et sans vraiment s'y attendre jusqu'à hier. Le staff avait déjà pensé le relancer d'entrée contre Bayonne. Des douleurs réapparues en début de semaine avaient changé la donne. « Je lui ai dit de foncer, de ne pas se poser de questions » explique Raphaël Ibanez.

Symbole d'une saison où les trois-quarts n'ont pas été épargnés par les blessures, il aura donc fallu patienter jusqu'à la dernière journée pour reconstituer la paire de centres « historique » Julien Rey - Félix Le Bourhis, au sein d'une ligne arrière (très) offensive qui avait déjà été alignée… 4 minutes, en septembre à La Rochelle (26-29). La sortie prématurée de Julien Rey (KO) puis la succession de pépins avaient avorté l'expérience.

Ulrich Beyers (malade en début de semaine) jugé en-dedans, Lionel Beauxis couvrira les postes de 10 et 15. Thibault Lacroix fait son retour sur le banc pour suppléer Félix Le Bourhis en cours de match. Acteur majeur du début de saison malgré sa pubalgie latente, l'ex-Montalbanais va pouvoir conclure.

oyo se déplace avec l'équipe b à toulon vu que nous avons aucune chance. pare-contre c vous gagnez à toulouse c que vous auriez fait le travail et je serai le premier à vous félicitez. castre peut aussi crier la surprise au racing vu qu'ils joueront libérer. une victoire de toulouse contre vous c plus probable que la votre donc nous avons mis note équipe type au repos au cas ou nous sommes qualifier c 70/30. bon match à vous et 1 de nous restera forcément hors-jeu ce soir.

force4 a écrit:bon match à vous et 1 de nous restera forcément hors-jeu ce soir.

Pas forcément. Si le CO ou le Stade gagnent vous êtes 6emes. Au pire vous finissez 7emes mais ce ne serait pas un cadeau forcement de jouer la Champions l'année prochaine. Encore faut-il aller gagner à Gloucester pour le 7eme, et c'est pas fait...

De toute façon, il n'y plus de calcul à faire. Même si Toulouse est à 100 %, faut qu'on soit à 200%. Tout va se joueur sur l'état d'esprit et on saura vite.

De la première seconde à la dernière, sur chaque ruck, chaque maul, chaque plaquage, chaque mêlée, faut qu'on détruise du toulousain, qu'on les chatie, qu'on leur fasse une guerre comme ils en ont jamais vu. Il faut leur faire comprendre que ce n'est pas quinze joueurs qu'ils affrontent mais une seule équipe solide, soudée et solidaire qui a sa rédemption au bout de ce match.

krahknardz a écrit:

force4 a écrit:bon match à vous et 1 de nous restera forcément hors-jeu ce soir.

Pas forcément.  Si le CO ou le Stade gagnent vous êtes 6emes. Au pire vous finissez 7emes mais ce ne serait pas un cadeau forcement de jouer la Champions l'année prochaine. Encore faut-il aller gagner à Gloucester pour le 7eme, et c'est pas fait...

si on pouvait la vendre cette 7eme place.

bon verdict ce soi à partir de 17 h 30 je suis confiants pour la qualif.,et si ce n'est pas le cas je vous dirai merde pour la suite.

kaze33 a écrit:De toute façon, il n'y plus de calcul à faire. Même si Toulouse est à 100 %, faut qu'on soit à 200%. Tout va se joueur sur l'état d'esprit et on saura vite.

De la première seconde à la dernière, sur chaque ruck, chaque maul, chaque plaquage, chaque mêlée, faut qu'on détruise du toulousain, qu'on les chatie, qu'on leur fasse une guerre comme ils en ont jamais vu. Il faut leur faire comprendre que ce n'est pas quinze joueurs qu'ils affrontent mais une seule équipe solide, soudée et solidaire qui a sa rédemption au bout de ce match.

Je le souhaite de tout mon coeur mais j'ai quand même un gros doute.
J'espère que l'équipe va faire le gros match que l'on attend digne héritière des guerriers d'antan (90´)

kaze33 a écrit:De toute façon, il n'y plus de calcul à faire. Même si Toulouse est à 100 %, faut qu'on soit à 200%. Tout va se joueur sur l'état d'esprit et on saura vite.

De la première seconde à la dernière, sur chaque ruck, chaque maul, chaque plaquage, chaque mêlée, faut qu'on détruise du toulousain, qu'on les chatie, qu'on leur fasse une guerre comme ils en ont jamais vu. Il faut leur faire comprendre que ce n'est pas quinze joueurs qu'ils affrontent mais une seule équipe solide, soudée et solidaire qui a sa rédemption au bout de ce match.

Les toulousains vont nous défier c'est clair , il vont jouer sur notre usure et l'apport de leur banc...de notre côté même s'il faudra répondre aux assauts je ne suis pas sûr que notre salut passe par le combat au près ... il faut les épuiser en les faisant courir en les déplaçant et surtout en étant patients cad en multipliant les temps de jeu...à ce moment là comptons sur Blair, Met et Sofiane pour trouver la faille

Merci Kaze

Les deux choses sont indissociables.

On ne pourra les faire courrir que si devant on les éparpille façon puzzle. Et bien entendu, ça serait idiot de se contenter d'une guerre de tranchée, en nous privant de notre point fort, nos lignes arrières.

La "guerre de tranchée" s'est juste pour expliquer deux ou trois choses aux toulousains:

- En mêlée, internationaux ou pas en face, faut les plier en deux , les concasser, leur faire brouter le gazon... que dès que l'arbitre siffle mêlée on voit dans les yeux toulousains la profondeur du calvaire qu'ils s attendent encore à subir.

- Les rucks, lieu où le toulousain aime contester les ballons et pourrir les sorties avec souvent la mansuétude des arbitres, faut les "nettoyer" de façon à ce qu'ils ne veuillent ou ne puissent plus du tout y mettre les mains jusqu'à la fin du match

- Sur les plaquages, qu'on les bouchonne tellement qu'ils y repenseront à deux fois avant de venir nous défier plein fer.

A ce moment là, on aura de bonnes bases pour développer sereinement notre jeu et laisser aux arrières le rôle de mettre le grain de folie nécessaire pour ce match

kaze33 a écrit:La "guerre de tranchée" s'est juste pour expliquer deux ou trois choses aux toulousains:

- En mêlée, internationaux ou pas en face, faut les plier en deux , les concasser, leur faire brouter le gazon... que dès que l'arbitre siffle mêlée on voit dans les yeux toulousains la profondeur du calvaire qu'ils s attendent encore à subir.

- Les rucks, lieu où le toulousain aime contester les ballons et pourrir les sorties avec souvent la mansuétude des arbitres, faut les "nettoyer" de façon à ce qu'ils ne veuillent  ou ne puissent plus du tout y mettre les mains jusqu'à la fin du match

- Sur les plaquages, qu'on les bouchonne tellement qu'ils y repenseront à deux fois avant de venir nous défier plein fer.

A ce moment là, on aura de bonnes bases pour développer sereinement notre jeu et laisser aux arrières le rôle de mettre le grain de folie nécessaire pour ce match  

simple à dire mais le faire c'est autre chose surtout en face ils sont 15 à penser pareil en plus de leur public qui mettra la pression à mr ruiz.

dans tout les cas si ubb s'impose à toulouse,sa sera une énorme surprise.

force 4 a écrit:
 simple à dire mais le faire c'est autre chose surtout en face ils sont 15 à penser pareil en plus de leur public qui mettra la pression à mr ruiz.

Ah.... tiens... coucou toi, tu nous manquais... si, si !

dans tout les cas si ubb s'impose à toulouse,sa sera une énorme surprise.

.... Tiens... ça me fait penser aux quelques blaireaux d'Oyonnax qui sévissent sur RR et qui sont prêts à s'offusquer d'une victoire de l'UBB...!

SO :

Toulouse - UBB : un après, c'est « une nouvelle chance » pour Heini Adams
Nicolas le gardien

Un an après la défaite contre Toulon qui avait privé son équipe du Top 6, le Sud-Africain est convaincu que l’UBB sera compétitive pour ce « huitième de finale » à Ernest-Wallon.

«J'aurais aimé jouer ce match. » De passage à Moga mardi, André Berthozat échange avec Heini Adams. L'ancien deuxième ligne était le capitaine de la dernière équipe girondine à avoir gagné à Toulouse, avec le CABBG lors des play-offs 1993 (10-16) ; le demi-de-mêlée sud-africain débutera lui avec l'UBB, cet après-midi (16 h 15) à Ernest-Wallon, pour un « huitième de finale » en forme et va-tout pour une qualification historique. Réinstallécomme numéro un au poste avant le déplacement à Castres le 11 avril au retour d'une nouvelle blessure, le vainqueur du Super Rugby 2010 enchaînera sa cinquième titularisation, la dixième de la saison.

Le bilan ? Huit victoires et deux défaites : à Castres (22-20) et à l'aller contre Toulouse (20-21) quand un choc avec Matthew Clarkin l'avait mis KO à la demi-heure de jeu. Déjà loin.

« Sud Ouest. » Avez-vous ressenti une athmosphère particulière cette semaine ?

Heini Adams. Comme à chaque fois que l'on rencontre Toulouse. C'est un match particulier pour nous et là, on y joue en plus la réussite de l'objectif de la saison. Dans la tête, ça va mieux après les trois victoires consécutives contre Lyon (22-37), Oyonnax (26-23) et Bayonne (38-20). Il y a plus de confiance pour aller là-bas et faire un bon match. Et nous sommes obligés de faire un bon match.

Au vu de votre situation il y a un mois et demi, est-ce inespéré de garder votre destin en mains pour le Top 6 sur ce dernier match ?

Inespéré, non. On a très bien démarré, nous jouions bien. Et puis on a perdu quelques matchs de peu et il a été difficile de réenchaîner, de retrouver nos repères. Cela a été compliqué pour tout le monde car ici, on attend à ce que l'on fasse de quelque chose à chaque fois. Quand vous vous inclinez d'un point, sur un drop à la dernière minute, c'est compliqué. Il a fallu évacuer cela, et on est reparti sur des choses simples. Je pense que les gars se sentent mieux et nous pouvons maintenant faire encore plus. L'esprit est bon. Depuis plusieurs semaines, nous sommes entés en phase finale : si tu perds, tu arrêtes, si tu gagnes, tu continues. Le seul objectif est de donner son meilleur. Si tout le monde est dans cet état d'esprit, je pense que l'on sera compétitif à Toulouse.

Vous allez disputer sur 80 minutes l'objectif dont vous parlez depuis quatre ans. Réalisez-vous ?

On est dans la même situation qu'avant de recevoir Toulon la saison dernière (20-22, lors de la 24e journée, NDLR). Nous avions perdu et laissé échapper le Top 6. C'est une nouvelle chance et ce serait quelque chose d'extraordinaire d'y parvenir. On le sait aussi : Toulouse est une grande équipe, on doit les respecter et ce sera très difficile. Mais on a la qualité pour les embêter. Quand vous débutez un championnat, c'est pour arriver à ces matchs-là. La saison dernière, on a raté la qualification pour deux points parce que nous étions arrivés en fin de saison fatigués, parce qu'on était moins bien collectivement, on n'a pas pris la bonne décision au bon moment. On a essayé de rectifier. Être compétitif samedi passera par tout ça.

À titre personnel, ce serait une grosse déception de ne pas connaître ces phases finales ?

Pour tous ceux qui sont ici depuis longtemps, ce serait extraordinaire d'arriver là, de découvrir la Champions Cup, affronter des équipes comme le Leinster. Ce serait bien pour le club, pour le public qui attend depuis longtemps. Après cinq ans ici, ce serait une sorte d'aboutissement. Je suis très excité de jouer un match comme celui de samedi. Ce sera très dur mais il me tarde.

Que pensez-vous de l'évolution de l'équipe ?

Nous avons un gros staff, des individualités de grande qualité comme Sofiane (Guitoune), qui mérite sa sélection pour la Coupe du Monde, Talebula, Connor, Louis-Benoît (Madaule), Jean-Baptiste (Poux) qui a beaucoup d'expérience. Il y a le potentiel de faire quelque chose bien. En milieu de saison, on a sans doute moins joué en équipe. Depuis le déplacement à Castres, on s'est retrouvé collectivement. On garde le même esprit mais la priorité est d'avancer avec le ballon, de conserver au contact, de faire des choses simples.

Vous avez été inquiets lorsque vous avez enchaîné les défaites ?

Mentalement, c'est toujours difficile car tu perds confiance. Mais toutes les équipes ont des hauts et des bas : regardez Toulouse, Castres cette saison. L'important est de rester en équipe, debout, avec un bon esprit. Chaque année, je crois qu'on gagne en expérience à travers ces moments-là et cela nous fait progresser saison après saison.

Personnellement, pensez-vous être revenu à votre meilleur niveau avec l'enchaînement des matchs ?

Je pense, oui. Au début de saison, quand l'équipe faisait des bons matchs, j'ai été perturbé par mes blessures, mon genou, mes chocs à la tête. Aujourd'hui, je sens que j'ai complètement récupéré et j'essaie d'apporter mon expérience. Je me sens en confiance dans l'équipe car on va tous dans le même sens, on a retrouvé un esprit de « gagneur ».

Toulouse - UBB : Avei, force retrouvée
Yoan Leshauriès

Un moment discret, le talonneur samoan a repris du poil de la bête. Et aborde le match sans pression.

Le short à fleurs, les tongs… et parfois même le ukulélé sous le bras. Ole Avei n'est pas en vacances, loin de là. Le talonneur samoan affiche toujours la même décontraction à l'heure où l'Union Bordeaux-Bègles s'apprête à jouer la qualification sur le terrain de Toulouse. « Je ne me prends pas la tête, je prends les matchs comme ils viennent, confie-t-il. Je n'ai pas l'habitude de me mettre la pression. Vous verrez toujours un sourire sur mon visage. On sait ce qu'on doit faire à Toulouse et avec un peu de chance, on peut réaliser quelque chose de grand ».

Après avoir vu la qualification s'envoler en fin de saison dernière, Ole Avei (31 ans) ne veut pas laisser passer cette deuxième chance. « Personnellement, cet échec avait été assez dur à digérer, se souvient-il. Quand je joue, je veux toujours le meilleur pour l'équipe et pour moi-même. Alors cette fois, on doit faire basculer les choses du bon côté pour ne pas revivre la même déception ». Jouer les phases finales serait « un aboutissement » pour celui qui est arrivé à l'UBB en 2010 (alors en Pro D2), avant de repousser une offre du Stade Toulousain l'été suivant, préférant s'inscrire dans la durée avec le club girondin. « Je suis ici depuis cinq ans, je m'y sens bien. Je connais l'histoire de ce club et je veux en faire partie ».

« Il est exceptionnel ! »

Sur le terrain, ses courses folles à la « Chicken Run » ballon en main, ses perforations dans les défenses adverses en tournant sur lui-même sont devenus des classiques. « C'est plus qu'un talonneur, c'est un quatrième ligne…, juge l'entraîneur des avants Régis Sonnes. Il fait énormément de placages, il a un dynamisme incroyable. C'est un des meilleurs lanceurs du championnat (5e avec 85,64 % de réussite) et en mêlée, il progresse beaucoup ».

Le manager Raphaël Ibanez va même plus loin : « Ole est exceptionnel, il n'y a pas d'autre mot ! J'ai la chance d'avoir un joueur de ce talent hors pair pour amener l'équipe. Il a été leader depuis quatre ou cinq matchs. Quand il est à ce niveau de performance, il est pour moi le meilleur talonneur du Top 14 ».

Après avoir connu une baisse de régime, en même temps que celle de l'équipe, Ole Avei a retrouvé son meilleur niveau, comme en témoigne sa dernière prestation face à Bayonne : 67 mètres gagnés ballon en mains, un essai à la clé. Il aura un rôle important à jouer pour ce match couperet au stade Ernest-Wallon. « Il a ce rôle de leader sans parole mais par les actes », souligne Régis Sonnes. L'intéressé ne fuit pas les responsabilités, il y prend goût même. « Je veux apporter de la confiance, je veux devenir encore un peu plus un leader, appuie-t-il. C'est le rôle des plus anciens dans une équipe de montrer la voie dans les moments difficiles ou sur les matchs à fort enjeu comme celui-ci ».

En cette fin de saison, le talonneur reconnaît sentir un peu de fatigue (même si cela ne se voit pas) et promet de « s'arracher jusqu'au bout ». Avant de penser à la Coupe du monde, sa deuxième avec les Samoa, Ole Avei veut faire franchir un nouveau cap à ce club qu'il aime tant. Raphaël Ibanez l'assure : « L'équipe a besoin de lui, vraiment ».

Stade Toulousain ‏@StadeToulousain 6 minutes ago

Le toss vient d'avoir lieu. C'est le Stade qui aura le choix du terrain, l'UBB engagera. #STUBB

La pression monte !

(et dans mon verre aussi )

Ruiz annonce maul contre nous mais pour toulouse il la ferme serieux quel escroc

essai sur cafouillage toulousain ! on prend quand même !

Putain Bernard déjà 5 points de laissés

Ruiz va bien nous la mettre

fillette a filé un coup de crampons à Marais, ni vu ni connu...

C'est quoi cet arbitrage des rucks

faut pas que Marco nous fasse du Guitoune...

Dominer autant est être derrière : notre marque de fabrique ....

merci Peyo... tu peux passer la transfo aussi ? oui !

Bernard retrouve de la confiance c'est tout bon ça !