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2015-2016, 5ème saison en Top14
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2015-2016, 5ème saison en Top14
Chaque année l'UBB grandit. Cette saison, un recrutement qui brille, des infrastructures qui s'améliorent (récupération des clefs de Chaban, matchs au nouveau stade, début d'aménagement de Moga), participation à la grande coupe d'Europe. Saura t'on bien négocier le début de saison perturbé par la coupe du monde ? Va t'on enfin concrétiser nos espoirs ?
Rugbyrama fait un premier point http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/les-clubs-du-top-14-2015-2016-a-la-loupe-episode-8-l-ubb-a-la-poursuite-des-phases-finales_sto4844955/story.shtml la double page du Midol ne devrait pas tarder.
Rugbyrama fait un premier point http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/les-clubs-du-top-14-2015-2016-a-la-loupe-episode-8-l-ubb-a-la-poursuite-des-phases-finales_sto4844955/story.shtml la double page du Midol ne devrait pas tarder.
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
patrick a écrit:Chaque année l'UBB grandit. Cette saison, un recrutement qui brille, des infrastructures qui s'améliorent (récupération des clefs de Chaban, matchs au nouveau stade, début d'aménagement de Moga), participation à la grande coupe d'Europe. Saura t'on bien négocier le début de saison perturbé par la coupe du monde ? Va t'on enfin concrétiser nos espoirs ?
Rugbyrama fait un premier point http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/les-clubs-du-top-14-2015-2016-a-la-loupe-episode-8-l-ubb-a-la-poursuite-des-phases-finales_sto4844955/story.shtml la double page du Midol ne devrait pas tarder.
Sur le premier bloc de 4 matchs, il faudra avant tout gagner à domicile. Castres et Montpellier seront deux équipes revanchardes qui voudront s'inviter dans la course au Top 6 après une saison calamiteuse.
Castres sera privé certainement de Kockott, Lamerat et Gray. Donc moins pénalisé que nous quantitativement, par contre l'absence de Kockott "monsieur +" pourrait leur nuire sur le poste de 9 pas très pourvu (doublures : Seron et Dupont). Montpellier a recruté du lourd à commencer par les jokers Coupe du Monde.
Un objectif de 9pts serait le minimum pour pouvoir prétendre au Top6. Il fauda jouer ces 4 matchs à fond, sans calcul, comme si c'était des phases finales puisqu'il y aura un breack d'1 mois derrière.. Ce qui me laisse perplexe, c'est le nombre de matchs de préparation réduits à 2 cette saison, alors que nous en avions fait 4 l'année de la montée (2011). Bien sûr, il y a les confrontations internes avec les Espoirs en semaine qui peuvent compenser. Peut être y aura t-il le lundi ou mardi précédent Castres une bonne opposition en interne au Lac. Mais....
Concernant la concrétisation de nos espoirs, la logique voudrait qu'avec l'évolution du budget (20M), le recrutement 5 étoiles ajouté à la qualité de l'existant, le club monte une marche de plus et décroche enfin la qualif. Il faudra pour cela certainement, au risque de se mettre en danger, lacher au plus vite la coupe d'Europe sauf à disposer en décembre de l'effectif au complet (ce qui commence mal avec les blessures de Tao et Beauxis).
L'obtention des 6 sésames se jouera encore à peu de choses : peut-être à un coup de pied passé ou raté à la dernière minute de l'ultime journée.
Je pense qu'Oyonnax aura du mal cette année à se mêler à la lutte (n'en déplaise à notre ami présent sur ce Forum ) . La qualif devrait se jouer avec 7 autres équipes : SF, Clermont, ST, RCT, Racing, CO et Montpellier. Attention à La Rochelle qui a très bien recruté, chez qui ce sera l'enfer à Deflandre et qui pourrait être la surprise (s'il y en une).
Dolphy- J'aime l'Union à la folie
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
A noter qu'au niveau joueurs à ce stade nous récupérerons certainement Kitshoff plus tôt que prévu, étant donné qu'il n'a pas été sélectionné pour le match contre l'Argentine, donc à part un pari du sélectionneur on peut penser qu'il ne fera pas partie des Boks en Angleterre.
Par contre AAC et Kepu je pense qu'on va les récupérer très très très tard....
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krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
krahknardz a écrit:A noter qu'au niveau joueurs à ce stade nous récupérerons certainement Kitshoff plus tôt que prévu, étant donné qu'il n'a pas été sélectionné pour le match contre l'Argentine, donc à part un pari du sélectionneur on peut penser qu'il ne fera pas partie des Boks en Angleterre.
Par contre AAC et Kepu je pense qu'on va les récupérer très très très tard....
AAC est une merveille d'efficacité et de réalisme. Il a beaucoup à nous apporter dans ce domaine... Quel monstre
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Vu l'état des sudafs et de leur mêlée après la défaite face aux pumas, je ne suis pas persuadé que Kitshoff soit si vite libéré ...
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
latine a écrit:krahknardz a écrit:A noter qu'au niveau joueurs à ce stade nous récupérerons certainement Kitshoff plus tôt que prévu, étant donné qu'il n'a pas été sélectionné pour le match contre l'Argentine, donc à part un pari du sélectionneur on peut penser qu'il ne fera pas partie des Boks en Angleterre.
Par contre AAC et Kepu je pense qu'on va les récupérer très très très tard....
AAC est une merveille d'efficacité et de réalisme. Il a beaucoup à nous apporter dans ce domaine... Quel monstre
J'attends le mois de décembre avec impatience
FrenchKick- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Tant que l'ubb gagne tout va bien :)
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
https://www.midi-olympique.fr/article/17620-bernard-priorite-cest-championnat
Bernard : « La priorité, c’est le championnat »
Léo Faure 12 aoû 2015
À quelques jours de la reprise officielle, l’ouvreur Bordelais se confie sur la saison à venir et plus particulièrement l’arrivée de la Champions Cup sur les bords de la Gironde.
Que change l’arrivée de la grande Coupe d’Europe à Bordeaux ?
Je ne sais pas trop encore. Cette année est particulière. Avec la Coupe du monde, j’ai du mal à anticiper. Il y a d’abord un bloc de quatre matchs mais surtout, après une pause d’un mois, dix-sept week-ends où il faudra enchaîner les rencontres. Ces quatre premiers matchs vont être très importants pour décider de la gestion de la suite de la saison.
C’est-à-dire ?
Il ne faut pas se mentir : en France, sur six ou sept équipes qualifiées en Champions Cup, il n’y en a généralement que trois qui la jouent à fond. Et encore… Pour les autres, c’est plus compliqué et il y a une raison à cela. Il faut être en capacité d’enchaîner, ce qui est loin d’être évident. Il ne faut pas se tromper : la priorité, c’est le championnat. Ce Top 14, depuis plusieurs saisons, était déjà assez dur pour nous sans qu’on y ajoute la Coupe d’Europe. Cela ne manquait pas de suspens ! Cette année, avec la Coupe du monde en plus, il faudra surveiller les états de forme de chacun avant de se projeter sur la coupe d’Europe.
Il y a cette sensation que le jeu pratiqué en Champions Cup peut convenir à l’UBB…
Oui parce qu’il est beaucoup plus propre. Les sorties sont moins retardées, il y a plus de rythme et cela peut nous convenir. Mais je le répète : la priorité, c’est le championnat. Perpignan a montré, il n’y a pas si longtemps, que la Coupe d’Europe pouvait aussi coûter très cher.
Cette présence européenne, vous êtes tout de même allé la chercher, sur le terrain de Gloucester où pas grand monde ne vous donnait gagnant !
Vous auriez vu notre semaine d’entraînement, cela aurait été pire ! Même nous, vu ce qu’on donnait sur le terrain, nous ne nous imaginions pas gagner… La défaite à Toulouse nous avait assommés. Du lundi au jeudi, il n’y avait aucune envie à l’entraînement. Mais dès que nous sommes montés dans l’avion, il y a ce sentiment de revanche qui nous a pris. Nous avions la chance de laver cette déception.
Que vous n’avez pas laissée passer…
La dernière séquence en dit long sur notre solidarité. Elle dure plus de trois minutes et c’est la première fois que je vivais cela sur un terrain de rugby. À chaque ruck, les « gros » hurlaient qu’ils ne voulaient pas lâcher, se jetaient comme des fous. Jusqu’à récupérer cette pénalité qui nous offre une dernière munition.
Comment vivez-vous le drop de la victoire ?
Déjà je vois que nous avons l’avantage. Ensuite, nous avançons et un coéquipier passe à vide entre le neuf et moi. Cela me donne du confort, donc je me lance. C’est une délivrance. La saison dernière, nous avons perdu beaucoup de matchs de peu de points. Enfin, ça tournait pour nous ! C’était aussi super de terminer sur une telle joie. D’habitude, vous ne connaissez cela que lorsque vous êtes champion. Ce match de barrage nous a permis de connaître un peu cela et de partir en vacances l’esprit léger. Si nous avions terminé sur le match à Toulouse, l’été aurait été long…
La composition de la poule européenne (Clermont, Exeter, Swansea), assez homogène dans le favori clermontois, ne donne-t-elle pas un supplément d’ambitions ?
Cela apparaît effectivement assez serré, à l’image de ce que nous avions avec Castres à l’époque. Mais en Coupe d’Europe, il n’y a aucun cadeau et peu de droit à l’erreur. L’engouement de Chaban-Delmas, qui sera notre stade officiellement, devra nous aider.
Pourquoi une telle différence de comportement de l’équipe entre Chaban-Delmas et les autres stades ?
C’est notre antre. Il y a un effet particulier. L’engouement qui existe autour de l’UBB, à Bordeaux, me rappelle celui qu’il y avait à Toulouse dans les années quatre-vingt-dix. Les Sept Deniers étaient toujours pleins et il se dégageait de ce stade beaucoup de plaisir. Je retrouve cela à Chaban. Cela siffle très peu, les gens viennent se faire plaisir. Ça nous porte.
Avec la Champions Cup, l’UBB confirme que sa croissance n’est pas finie…
C’est une association positive des forces. Nous, joueur, nous ne sommes pas seulement là pour faire notre métier. Nous appartenons à un projet ambitieux et qui nous pousse. J’avais signé à Bordeaux pour cela, alors que le club était encore loin d’être maintenu. Mais le projet était plaisant. Il y a ce sentiment que le groupe et le club avancent.
Personnellement, pour finir, vous avez intégré à plusieurs reprises le groupe France ces deux dernières années. Finalement, le Mondial n’est pas au bout. Une déception ?
Du fait de mon inexpérience internationale, je m’y attendais… (il réfléchit) Disons que je sais qu’il faut que je me tienne prêt, au cas où…
Votre plus grand défenseur en Bleu, Vincent Etcheto, a quitté l’UBB cet été. Comment avez-vous vécu ce licenciement ?
Le président a fait choix qu’il estime bon pour le club. Vincent a déjà rebondi, Émile (N’Tamack) est arrivé. C’est juste la vie d’un club professionnel, il ne faut pas s’en étonner. À nous de continuer sur notre lancée. C’est tout.
Intéressant.
Bernard : « La priorité, c’est le championnat »
Léo Faure 12 aoû 2015
À quelques jours de la reprise officielle, l’ouvreur Bordelais se confie sur la saison à venir et plus particulièrement l’arrivée de la Champions Cup sur les bords de la Gironde.
Que change l’arrivée de la grande Coupe d’Europe à Bordeaux ?
Je ne sais pas trop encore. Cette année est particulière. Avec la Coupe du monde, j’ai du mal à anticiper. Il y a d’abord un bloc de quatre matchs mais surtout, après une pause d’un mois, dix-sept week-ends où il faudra enchaîner les rencontres. Ces quatre premiers matchs vont être très importants pour décider de la gestion de la suite de la saison.
C’est-à-dire ?
Il ne faut pas se mentir : en France, sur six ou sept équipes qualifiées en Champions Cup, il n’y en a généralement que trois qui la jouent à fond. Et encore… Pour les autres, c’est plus compliqué et il y a une raison à cela. Il faut être en capacité d’enchaîner, ce qui est loin d’être évident. Il ne faut pas se tromper : la priorité, c’est le championnat. Ce Top 14, depuis plusieurs saisons, était déjà assez dur pour nous sans qu’on y ajoute la Coupe d’Europe. Cela ne manquait pas de suspens ! Cette année, avec la Coupe du monde en plus, il faudra surveiller les états de forme de chacun avant de se projeter sur la coupe d’Europe.
Il y a cette sensation que le jeu pratiqué en Champions Cup peut convenir à l’UBB…
Oui parce qu’il est beaucoup plus propre. Les sorties sont moins retardées, il y a plus de rythme et cela peut nous convenir. Mais je le répète : la priorité, c’est le championnat. Perpignan a montré, il n’y a pas si longtemps, que la Coupe d’Europe pouvait aussi coûter très cher.
Cette présence européenne, vous êtes tout de même allé la chercher, sur le terrain de Gloucester où pas grand monde ne vous donnait gagnant !
Vous auriez vu notre semaine d’entraînement, cela aurait été pire ! Même nous, vu ce qu’on donnait sur le terrain, nous ne nous imaginions pas gagner… La défaite à Toulouse nous avait assommés. Du lundi au jeudi, il n’y avait aucune envie à l’entraînement. Mais dès que nous sommes montés dans l’avion, il y a ce sentiment de revanche qui nous a pris. Nous avions la chance de laver cette déception.
Que vous n’avez pas laissée passer…
La dernière séquence en dit long sur notre solidarité. Elle dure plus de trois minutes et c’est la première fois que je vivais cela sur un terrain de rugby. À chaque ruck, les « gros » hurlaient qu’ils ne voulaient pas lâcher, se jetaient comme des fous. Jusqu’à récupérer cette pénalité qui nous offre une dernière munition.
Comment vivez-vous le drop de la victoire ?
Déjà je vois que nous avons l’avantage. Ensuite, nous avançons et un coéquipier passe à vide entre le neuf et moi. Cela me donne du confort, donc je me lance. C’est une délivrance. La saison dernière, nous avons perdu beaucoup de matchs de peu de points. Enfin, ça tournait pour nous ! C’était aussi super de terminer sur une telle joie. D’habitude, vous ne connaissez cela que lorsque vous êtes champion. Ce match de barrage nous a permis de connaître un peu cela et de partir en vacances l’esprit léger. Si nous avions terminé sur le match à Toulouse, l’été aurait été long…
La composition de la poule européenne (Clermont, Exeter, Swansea), assez homogène dans le favori clermontois, ne donne-t-elle pas un supplément d’ambitions ?
Cela apparaît effectivement assez serré, à l’image de ce que nous avions avec Castres à l’époque. Mais en Coupe d’Europe, il n’y a aucun cadeau et peu de droit à l’erreur. L’engouement de Chaban-Delmas, qui sera notre stade officiellement, devra nous aider.
Pourquoi une telle différence de comportement de l’équipe entre Chaban-Delmas et les autres stades ?
C’est notre antre. Il y a un effet particulier. L’engouement qui existe autour de l’UBB, à Bordeaux, me rappelle celui qu’il y avait à Toulouse dans les années quatre-vingt-dix. Les Sept Deniers étaient toujours pleins et il se dégageait de ce stade beaucoup de plaisir. Je retrouve cela à Chaban. Cela siffle très peu, les gens viennent se faire plaisir. Ça nous porte.
Avec la Champions Cup, l’UBB confirme que sa croissance n’est pas finie…
C’est une association positive des forces. Nous, joueur, nous ne sommes pas seulement là pour faire notre métier. Nous appartenons à un projet ambitieux et qui nous pousse. J’avais signé à Bordeaux pour cela, alors que le club était encore loin d’être maintenu. Mais le projet était plaisant. Il y a ce sentiment que le groupe et le club avancent.
Personnellement, pour finir, vous avez intégré à plusieurs reprises le groupe France ces deux dernières années. Finalement, le Mondial n’est pas au bout. Une déception ?
Du fait de mon inexpérience internationale, je m’y attendais… (il réfléchit) Disons que je sais qu’il faut que je me tienne prêt, au cas où…
Votre plus grand défenseur en Bleu, Vincent Etcheto, a quitté l’UBB cet été. Comment avez-vous vécu ce licenciement ?
Le président a fait choix qu’il estime bon pour le club. Vincent a déjà rebondi, Émile (N’Tamack) est arrivé. C’est juste la vie d’un club professionnel, il ne faut pas s’en étonner. À nous de continuer sur notre lancée. C’est tout.
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
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SO :
Ils ont les clés en main
Certains sont attendus en leaders, d’autres devront s’affirmer ou ont des envies de revanche : tour d‘horizon de l’effectif 2015-2016 de l’UBB.
nicolas le gardien
Trente-sept pros dont huit recrues, auxquels on peut ajouter quelques espoirs qui devraient pointer leur nez (Marco Tauleigne, Lucas Blanc, Xerom Civil, Ronan Chambord, Cyril Cazeaux, Gauthier Doubrère ou Jean-Blaise Lespinasse) : l'effectif 2015-2016 de l'Union Bordeaux-Bègles n'a pas été révolutionné cet été. Il apparaît toutefois densifié en qualité, avec un recrutement qui doit le tirer vers le haut. En attendant l'arrivée des « stars » (lire ci-contre), les « anciens » seront au premier long. Tour d'horizon, non exhaustif.
1 Ils sont attendus au tournant
Leur saison dernière a été bonne. Il est toutefois resté le sentiment qu'ils peuvent encore monter le curseur : les ouvreurs Pierre Bernard et Lionel Beauxis seront regardés sur leur capacité à mener l'équipe vers le Top 6 et une plus grande maîtrise. Pour le premier, remarquable et décisif durant l'automne puis au printemps, il s'agira d'éviter le coup de pompe qui a lui a peut-être coûté la Coupe du monde ; le second, buteur le plus adroit d'un exercice précédent de Top 14 terminé par son échec à Toulouse, devra encore plus peser pour inverser la hiérarchie lorsqu'il reviendra de blessure.
En l'absence de Sekope Kepu jusqu'en janvier, Patrick Toetu et Francisco Gomez-Kodela, parmi les nombreux joueurs en fin de contrat (lire ci-dessus), ont réussi des matchs de préparation prometteurs et devront tenir le pack après une année en dents de scie.
Pour d'autres, l'objectif sera de confirmer le statut de cadre : Louis-Benoît Madaule, devenu co-capitaine à la fin d'une saison pleine, et Julien Rey, dont l'importance a sauté aux yeux à son retour de blessure, peuvent rêver de destin international post-Coupe du monde ; Metuisela Talebula et Sofiane Guitoune, quand ils reviendront de sélection, chercheront la régularité d'un Blair Connor ; Berend Botha, côté puissance, et Jandre Marais, dans l'activité, ont été des moteurs qui ne devront pas s'enrayer devant la concurrence revenue en deuxième ligne.
Pour Peter Saili, après six mois d'adaptation dans une troisième ligne chargée, il faudra rééditer dans la durée ses dernières apparitions de 2014-2015.
2 Ils doivent s'affirmer
Mis en concurrence avec Heini Adams, Baptiste Serin et Yann Lesgourgues n'ont pas réussi à doubler le Sud-Africain, précieux et indispensable lors du redressement de fin de saison dernière.
Le défi se représente pour les deux « neuf », alors qu'ils pourraient recevoir seuls les clés dès la saison prochaine.
Avec eux, la nouvelle génération aura l'objectif cette saison de passer du statut d'espoir à celui de cadre de la « nouvelle ère » de l'UBB. Sous la houlette du toujours en place et très précieux Jean-Baptiste Poux, les piliers droits Jefferson Poirot, très utilisé mais encore irrégulier, et Sébastien Taofifenua, très convaincant avant de se blesser, devront poursuivre leur progression pour faire face à la concurrence à venir de Steven Kitshoff. D'un an leur cadet (22 ans le 30 août), Marco Tauleigne n'a pas leur vécu en Top 14. Ses apparitions, lorsqu'il a eu sa chance en fin de saison dernière, ont crevé l'écran dans un registre de puissance qui manquait à l'UBB. S'affirmer sur la durée est maintenant un autre défi.
3 Ils seront revanchards
Pour beaucoup, il s'agira de repartir de l'avant après des blessures qui ont gâché leur vie (et leur saison dernière).
Au premier rang, l'arrière Darly Domvo dont le retour est prévu en octobre, plus de dix mois après sa rupture des ligaments du genou : avec cinq petits matchs en Top 14, le jeune homme (23 ans) n'a pas pu confirmer son excellent exercice 2014-2015.
Auteur d'un retour remarqué en mai après une année noire, le deuxième ligne Adam Jaulhac, doyen de présence au club avec Hugh Chalmers, pourrait vite redevenir aussi précieux que les cinq ans précédents.
à un degré moindre, Félix Le Bourhis, qui a dû jouer plusieurs mois sur une jambe ; Romain Lonca, rattrapé par ses adducteurs alors qu'il commençait à s'affirmer ; Julien Le Dévédec, qui a vu son temps de jeu diminuer après des débuts imposants et a manqué la fin de saison pour se faire opérer d'un ménisque ; et Sébastien Taofifenua, voudront revenir sur le devant d'une scène qui peut les rappeler à l'horizon international.
Ole Avei à la Coupe du monde, le talonneur Clément Maynadier, moins utilisé que la saison précédente (12 matchs contre 23), a l'occasion de rappeler son poids dans le combat et les fondamentaux du poste. Charles Brousse peut, lui, profiter du changement d'entraîneur et du début de saison pour enchaîner des matchs.
ça va frotter en 3e ligne
La troisième ligne est depuis de nombreuses saisons un maillon fort de l'UBB. Beaucoup de recrues confirmées (Leroy Houston, Sisa Koyamaibole, Taiasina Tuifua, Bertrand Guiry…) s'y sont cassées leur temps de jeu sur les hommes en place. Mais jamais le secteur n'a été aussi fourni que cette année et peu d'effectifs de Top 14 ne présentent autant de densité.
Quatre numéros 8 (Marco Tauleigne, Matthew Clarkin, Loann Goujon, Peter Saili) dont trois pouvant évoluer aussi sur un côté et trois flankers (Louis-Benoît Madaule, Hugh Chalmers, Luke Braid) peuvent prétendre à une place de titulaire. Deux sont les capitaines de l'UBB (Clarkin, Madaule) et un autre (Braid) l'a été chez les Auckland Blues.
« L'accent a été mis à ce niveau-là pour pouvoir bénéficier d'une palette élargie selon les adversaires », dit Raphaël Ibanez.
Le manager et son staff espèrent surtout pouvoir s'appuyer sur des profils nouveaux. Si Peter Saili, en un peu plus costaud et moins aérien, s'est révélé assez proche de Matthew Clarkin dans sa qualité technique et sa faculté à jouer dans l'avancée, la révélation Marco Tauleigne et l'international Loann Goujon devront amener cette puissance naturelle à l'impact qui a parfois fait défaut.
Luke Braid se rapproche plus, lui, du gratteur « type (l'Australie) George Smith ». « Il peut nous apporter son expérience, son sens du placement et son activité dans les zones de rucks. Il a le gabarit pour, est très précis. » Les places vont être chères.
N. L. G.
L'Union Bordeaux-Bègles veut s’habituer aux sommets
Nicolas le gardien
Européenne, l’UBB vise désormais à s’ancrer dans le haut du tableau, phases finales en tête. Entre ambition et prudence, le président Laurent Marti espère voir bâtir cette saison « les fondations d’une nouvelle ère ».
Ca va démarrer samedi. Le Top 14 ? Bien sûr. Mais aussi la « nouvelle ère » vers laquelle Laurent Marti et l'Union Bordeaux-Bègles ont basculé depuis le 31 mai et la qualification en Champions Cup. Après quatre saisons de progression régulière pour s'inscrire solidement dans l'élite, le club girondin aspire à s'installer durablement dans le haut du classement à court terme.
« J'avais parlé de saison de transition avant la précédente. Cette fois, je dirais que c'est une saison pour poser les fondements de ce vers quoi on tend. À partir de là, on verra comment encore accélérer » avance le président, qui avait lancé l'évolution dès l'automne avec le recrutement de stars internationales (Adam Ashley-Cooper et Sekope Kepu), de joueurs phare du Super 15 (Luke Braid, Steven Kisthoff) et de jolis coups en Top 14 (Loann Goujon, Jean-Marcellin Buttin).
1 Maintenir l'engouement
Sur le même sujet : La Rochelle - UBB : un match « à balles réelles » pour Régis Sonnes
Un premier match a bien avancé : équilibrer un budget qui devrait au final approcher les 21 millions d'euros, « du fait de l'augmentation de la masse salariale administrative (15 personnes désormais) et sportive, et des frais de fonctionnement dus au transfert au stade Chaban-Delmas » explique Laurent Marti.
Avec 20 % d'augmentation d'abonnés (1) et 30 % de partenariat supplémentaires assurés, l'objectif estival est atteint. La victoire n'est toutefois pas acquise, et dépendra notamment de la billetterie (30 % du budget), « particulièrement lors des trois matchs délocalisés au Nouveau Stade. »
Le manager Raphaël Ibanez a lui aussi mis en premier postulat de « maintenir l'élan avec le public », le plus fourni du continent (23 7 66 de moyenne), qui a aidé l'UBB à élargir son cercle de partenaires - actionnaires jusqu'à Hong-Kong et qui est un argument de poids pour son développement (centre d'entraînement, évolution du stade Chaban-Delmas).
« L'engouement ne se dément pas, au contraire, souligne Laurent Marti. Il faut continuer à être ambitieux dans notre jeu, à donner du plaisir. Mais si on s'arrête à ça, les gens vont se lasser et se dire : cette équipe est sympa mais termine toujours à la 8e ou 9e place. Il faut arrêter de perdre des matchs bêtement dans les dernières minutes. » Et poursuivre la dynamique : l'UBB n'est toujours « que » 9e budget de Top 14.
2 Poser le nouveau socle sportif
Ils sont encore 7 joueurs de l'effectif à avoir connu la montée en Top 14 en 2009. Mais le renouvellement du groupe s'est mis en marche la saison dernière. La transmission du leadership devrait se poursuivre progressivement cette saison avec l'arrivée durant l'automne de poids lourds du rugby mondial installés et de valeurs montantes.
« J'ai envie de voir les nouvelles recrues nous prouver qu'elles peuvent apporter un plus ; j'espère voir, sans renier notre jeu, de vrais progrès sur les rucks, la défense, la conservation » lance Laurent Marti.
La constitution du socle concerne aussi le staff. Appelé pour remplacer Vincent Etcheto en charge des trois-quarts, Emille Ntamack s'est engagé pour trois ans. Les prochains mois diront s'il sera toujours entouré au-delà de juin par Raphaël Ibanez, Régis Sonnes et Joe Worsley, en fin de contrats. « On n'en a pas encore discuté, répond le président bordelais. Tout viendra en son temps. Mais je ne suis pas dans un état d'esprit où je me dis : je vais devoir changer. C'est plutôt le contraire. »
3 Le Top 6 en « rêve absolu »
Ni Laurent Marti, ni Raphaël Ibanez n'ont pris le risque de conditionner la réussite de la saison à une participation obligatoire aux phases finales. « À part quatre ou cinq grosses écuries, il n'y a pas un club qui peut se prononcer » lance le premier, méfiant à l'orée des sept doublons avec la Coupe du monde. « Il y aura deux saisons : celle qui va se dérouler jusqu'en janvier et l'autre. Plus que jamais, des équipes vont connaître des à-coup. Il faudra être patient : ni s'enflammer si on démarre bien, ni s'affoler dans le cas contraire. »
Pour l'UBB, le Top 6, si proche en mai, reste toutefois l'aiguillon. « Le rêve absolu, reprend Laurent Marti. Mais on peut aussi être satisfait en terminant 8e, si Montpellier et son énorme effectif sont à leur niveau, si Castres reprend sa place. La frustration, la saison dernière, n'a pas été de terminer 7e mais de voir Oyonnax, avec moins de moyens et de talent dans le groupe, terminer devant. Une saison réussie, ce sera d'avoir tiré la quintescence de notre effectif et analyser sa juste place par rapport à la concurrence. »
(1) Plus de 8 000 contre 1 100 à la saison et 5 000 pass Chaban la saison dernière.
On sent que l'Union prend un virage. Espérons qu'on reste sur la bonne route
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http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/clarkin-bordeaux-doit-enfin-se-qualifier-765345
SO :
Ils ont les clés en main
Certains sont attendus en leaders, d’autres devront s’affirmer ou ont des envies de revanche : tour d‘horizon de l’effectif 2015-2016 de l’UBB.
nicolas le gardien
Trente-sept pros dont huit recrues, auxquels on peut ajouter quelques espoirs qui devraient pointer leur nez (Marco Tauleigne, Lucas Blanc, Xerom Civil, Ronan Chambord, Cyril Cazeaux, Gauthier Doubrère ou Jean-Blaise Lespinasse) : l'effectif 2015-2016 de l'Union Bordeaux-Bègles n'a pas été révolutionné cet été. Il apparaît toutefois densifié en qualité, avec un recrutement qui doit le tirer vers le haut. En attendant l'arrivée des « stars » (lire ci-contre), les « anciens » seront au premier long. Tour d'horizon, non exhaustif.
1 Ils sont attendus au tournant
Leur saison dernière a été bonne. Il est toutefois resté le sentiment qu'ils peuvent encore monter le curseur : les ouvreurs Pierre Bernard et Lionel Beauxis seront regardés sur leur capacité à mener l'équipe vers le Top 6 et une plus grande maîtrise. Pour le premier, remarquable et décisif durant l'automne puis au printemps, il s'agira d'éviter le coup de pompe qui a lui a peut-être coûté la Coupe du monde ; le second, buteur le plus adroit d'un exercice précédent de Top 14 terminé par son échec à Toulouse, devra encore plus peser pour inverser la hiérarchie lorsqu'il reviendra de blessure.
En l'absence de Sekope Kepu jusqu'en janvier, Patrick Toetu et Francisco Gomez-Kodela, parmi les nombreux joueurs en fin de contrat (lire ci-dessus), ont réussi des matchs de préparation prometteurs et devront tenir le pack après une année en dents de scie.
Pour d'autres, l'objectif sera de confirmer le statut de cadre : Louis-Benoît Madaule, devenu co-capitaine à la fin d'une saison pleine, et Julien Rey, dont l'importance a sauté aux yeux à son retour de blessure, peuvent rêver de destin international post-Coupe du monde ; Metuisela Talebula et Sofiane Guitoune, quand ils reviendront de sélection, chercheront la régularité d'un Blair Connor ; Berend Botha, côté puissance, et Jandre Marais, dans l'activité, ont été des moteurs qui ne devront pas s'enrayer devant la concurrence revenue en deuxième ligne.
Pour Peter Saili, après six mois d'adaptation dans une troisième ligne chargée, il faudra rééditer dans la durée ses dernières apparitions de 2014-2015.
2 Ils doivent s'affirmer
Mis en concurrence avec Heini Adams, Baptiste Serin et Yann Lesgourgues n'ont pas réussi à doubler le Sud-Africain, précieux et indispensable lors du redressement de fin de saison dernière.
Le défi se représente pour les deux « neuf », alors qu'ils pourraient recevoir seuls les clés dès la saison prochaine.
Avec eux, la nouvelle génération aura l'objectif cette saison de passer du statut d'espoir à celui de cadre de la « nouvelle ère » de l'UBB. Sous la houlette du toujours en place et très précieux Jean-Baptiste Poux, les piliers droits Jefferson Poirot, très utilisé mais encore irrégulier, et Sébastien Taofifenua, très convaincant avant de se blesser, devront poursuivre leur progression pour faire face à la concurrence à venir de Steven Kitshoff. D'un an leur cadet (22 ans le 30 août), Marco Tauleigne n'a pas leur vécu en Top 14. Ses apparitions, lorsqu'il a eu sa chance en fin de saison dernière, ont crevé l'écran dans un registre de puissance qui manquait à l'UBB. S'affirmer sur la durée est maintenant un autre défi.
3 Ils seront revanchards
Pour beaucoup, il s'agira de repartir de l'avant après des blessures qui ont gâché leur vie (et leur saison dernière).
Au premier rang, l'arrière Darly Domvo dont le retour est prévu en octobre, plus de dix mois après sa rupture des ligaments du genou : avec cinq petits matchs en Top 14, le jeune homme (23 ans) n'a pas pu confirmer son excellent exercice 2014-2015.
Auteur d'un retour remarqué en mai après une année noire, le deuxième ligne Adam Jaulhac, doyen de présence au club avec Hugh Chalmers, pourrait vite redevenir aussi précieux que les cinq ans précédents.
à un degré moindre, Félix Le Bourhis, qui a dû jouer plusieurs mois sur une jambe ; Romain Lonca, rattrapé par ses adducteurs alors qu'il commençait à s'affirmer ; Julien Le Dévédec, qui a vu son temps de jeu diminuer après des débuts imposants et a manqué la fin de saison pour se faire opérer d'un ménisque ; et Sébastien Taofifenua, voudront revenir sur le devant d'une scène qui peut les rappeler à l'horizon international.
Ole Avei à la Coupe du monde, le talonneur Clément Maynadier, moins utilisé que la saison précédente (12 matchs contre 23), a l'occasion de rappeler son poids dans le combat et les fondamentaux du poste. Charles Brousse peut, lui, profiter du changement d'entraîneur et du début de saison pour enchaîner des matchs.
ça va frotter en 3e ligne
La troisième ligne est depuis de nombreuses saisons un maillon fort de l'UBB. Beaucoup de recrues confirmées (Leroy Houston, Sisa Koyamaibole, Taiasina Tuifua, Bertrand Guiry…) s'y sont cassées leur temps de jeu sur les hommes en place. Mais jamais le secteur n'a été aussi fourni que cette année et peu d'effectifs de Top 14 ne présentent autant de densité.
Quatre numéros 8 (Marco Tauleigne, Matthew Clarkin, Loann Goujon, Peter Saili) dont trois pouvant évoluer aussi sur un côté et trois flankers (Louis-Benoît Madaule, Hugh Chalmers, Luke Braid) peuvent prétendre à une place de titulaire. Deux sont les capitaines de l'UBB (Clarkin, Madaule) et un autre (Braid) l'a été chez les Auckland Blues.
« L'accent a été mis à ce niveau-là pour pouvoir bénéficier d'une palette élargie selon les adversaires », dit Raphaël Ibanez.
Le manager et son staff espèrent surtout pouvoir s'appuyer sur des profils nouveaux. Si Peter Saili, en un peu plus costaud et moins aérien, s'est révélé assez proche de Matthew Clarkin dans sa qualité technique et sa faculté à jouer dans l'avancée, la révélation Marco Tauleigne et l'international Loann Goujon devront amener cette puissance naturelle à l'impact qui a parfois fait défaut.
Luke Braid se rapproche plus, lui, du gratteur « type (l'Australie) George Smith ». « Il peut nous apporter son expérience, son sens du placement et son activité dans les zones de rucks. Il a le gabarit pour, est très précis. » Les places vont être chères.
N. L. G.
L'Union Bordeaux-Bègles veut s’habituer aux sommets
Nicolas le gardien
Européenne, l’UBB vise désormais à s’ancrer dans le haut du tableau, phases finales en tête. Entre ambition et prudence, le président Laurent Marti espère voir bâtir cette saison « les fondations d’une nouvelle ère ».
Ca va démarrer samedi. Le Top 14 ? Bien sûr. Mais aussi la « nouvelle ère » vers laquelle Laurent Marti et l'Union Bordeaux-Bègles ont basculé depuis le 31 mai et la qualification en Champions Cup. Après quatre saisons de progression régulière pour s'inscrire solidement dans l'élite, le club girondin aspire à s'installer durablement dans le haut du classement à court terme.
« J'avais parlé de saison de transition avant la précédente. Cette fois, je dirais que c'est une saison pour poser les fondements de ce vers quoi on tend. À partir de là, on verra comment encore accélérer » avance le président, qui avait lancé l'évolution dès l'automne avec le recrutement de stars internationales (Adam Ashley-Cooper et Sekope Kepu), de joueurs phare du Super 15 (Luke Braid, Steven Kisthoff) et de jolis coups en Top 14 (Loann Goujon, Jean-Marcellin Buttin).
1 Maintenir l'engouement
Sur le même sujet : La Rochelle - UBB : un match « à balles réelles » pour Régis Sonnes
Un premier match a bien avancé : équilibrer un budget qui devrait au final approcher les 21 millions d'euros, « du fait de l'augmentation de la masse salariale administrative (15 personnes désormais) et sportive, et des frais de fonctionnement dus au transfert au stade Chaban-Delmas » explique Laurent Marti.
Avec 20 % d'augmentation d'abonnés (1) et 30 % de partenariat supplémentaires assurés, l'objectif estival est atteint. La victoire n'est toutefois pas acquise, et dépendra notamment de la billetterie (30 % du budget), « particulièrement lors des trois matchs délocalisés au Nouveau Stade. »
Le manager Raphaël Ibanez a lui aussi mis en premier postulat de « maintenir l'élan avec le public », le plus fourni du continent (23 7 66 de moyenne), qui a aidé l'UBB à élargir son cercle de partenaires - actionnaires jusqu'à Hong-Kong et qui est un argument de poids pour son développement (centre d'entraînement, évolution du stade Chaban-Delmas).
« L'engouement ne se dément pas, au contraire, souligne Laurent Marti. Il faut continuer à être ambitieux dans notre jeu, à donner du plaisir. Mais si on s'arrête à ça, les gens vont se lasser et se dire : cette équipe est sympa mais termine toujours à la 8e ou 9e place. Il faut arrêter de perdre des matchs bêtement dans les dernières minutes. » Et poursuivre la dynamique : l'UBB n'est toujours « que » 9e budget de Top 14.
2 Poser le nouveau socle sportif
Ils sont encore 7 joueurs de l'effectif à avoir connu la montée en Top 14 en 2009. Mais le renouvellement du groupe s'est mis en marche la saison dernière. La transmission du leadership devrait se poursuivre progressivement cette saison avec l'arrivée durant l'automne de poids lourds du rugby mondial installés et de valeurs montantes.
« J'ai envie de voir les nouvelles recrues nous prouver qu'elles peuvent apporter un plus ; j'espère voir, sans renier notre jeu, de vrais progrès sur les rucks, la défense, la conservation » lance Laurent Marti.
La constitution du socle concerne aussi le staff. Appelé pour remplacer Vincent Etcheto en charge des trois-quarts, Emille Ntamack s'est engagé pour trois ans. Les prochains mois diront s'il sera toujours entouré au-delà de juin par Raphaël Ibanez, Régis Sonnes et Joe Worsley, en fin de contrats. « On n'en a pas encore discuté, répond le président bordelais. Tout viendra en son temps. Mais je ne suis pas dans un état d'esprit où je me dis : je vais devoir changer. C'est plutôt le contraire. »
3 Le Top 6 en « rêve absolu »
Ni Laurent Marti, ni Raphaël Ibanez n'ont pris le risque de conditionner la réussite de la saison à une participation obligatoire aux phases finales. « À part quatre ou cinq grosses écuries, il n'y a pas un club qui peut se prononcer » lance le premier, méfiant à l'orée des sept doublons avec la Coupe du monde. « Il y aura deux saisons : celle qui va se dérouler jusqu'en janvier et l'autre. Plus que jamais, des équipes vont connaître des à-coup. Il faudra être patient : ni s'enflammer si on démarre bien, ni s'affoler dans le cas contraire. »
Pour l'UBB, le Top 6, si proche en mai, reste toutefois l'aiguillon. « Le rêve absolu, reprend Laurent Marti. Mais on peut aussi être satisfait en terminant 8e, si Montpellier et son énorme effectif sont à leur niveau, si Castres reprend sa place. La frustration, la saison dernière, n'a pas été de terminer 7e mais de voir Oyonnax, avec moins de moyens et de talent dans le groupe, terminer devant. Une saison réussie, ce sera d'avoir tiré la quintescence de notre effectif et analyser sa juste place par rapport à la concurrence. »
(1) Plus de 8 000 contre 1 100 à la saison et 5 000 pass Chaban la saison dernière.
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Allez UBB
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Cette saison sera charnière pour notre équipe si les recrues post-coupe du monde arrivent à s'acclimater à l'équipe et assimiler les plans de jeux je pense que l'ubb peut s'accrocher au top 6 en tout cas j'ai hâte que cette nouvelle saison commence avec un stade chaban delmas en fusion !
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Humeur : Tant que l'ubb gagne tout va bien :)
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
SO :
Union Bordeaux-Bègles : Maintenant, la maîtrise
nicolas le gardien
Conserver ses velléités offensives en réduisant le déchet, mieux gérer les temps faibles : l’UBB a lancé un chantier et une évolution dont elle mesurera les premiers résultats demain.
De l'avis de tous, la préparation a été « courte et intense. » Sur le travail physique, avant le rappel prévu lors de la « trêve » de mi-septembre, comme pour le chantier rugbystique : depuis le 6 juillet, et surtout depuis le stage de Saint-Lary il y a un mois, l'Union Bordeaux-Bègles a lancé son « évolution » imaginée sur le bilan de 2014-2015 et renforcée par la mise à l'écart de Vincent Etcheto, fil conducteur durant six ans.
Pas de panique. Il ne s'agit pas d'une « révolution » répètent staff et acteurs, mais de « petits changements » à but unique : ajouter de la maîtrise aux velléités de produire. « Ce n'est pas un jeu pensé par les joueurs mais qu'on veut développer avec eux, souligne Émile Ntamack, nouvel entraîneur des arrières, venu apporter sa patte au cahier des charges. Ça a cassé leurs habitudes mais on a senti qu'ils n'étaient pas réfractaires, ils sont allés de l'avant et ils se le sont approprié petit à petit. » Détail avant le premier grand test, demain.
"L'indicateur Coupe du Monde"
Plus d’intransigeance dans les rucks et le jeu illicite ; plus de rapidité de décision sur les mêlées : les nouvelles directives arbitrales vont « dans le bon sens » pour Raphaël Ibanez, espérant toutefois que le dernier point « n’enlèvera pas lapossibilité de domination collective. »
Sur le même sujet : Union Bordeaux-Bègles : ils ont les clés en mains
Et l’ancien talonneur d’ajouter : « la Coupe du Monde est toujours l’indicateur sur la réflexion stratégique du jeu et influe sur le Top 14. Pour l’instant, on a vu lors des matchs de préparation une volonté d’un rugby plus offensif, positif, avec un arbitrage plus sévère dans les zones de rucks, sur les hors-jeu. Si on se réfère à cela, on aura un Top 14 dans lequel les joueurs vont pouvoir s’exprimer. » Et a priori favorable à l’UBB et sa philosophie.
Le mouvement général
Les trois dernières saisons, l'UBB a rééquilibré son jeu avec un pack densifié et une palette offensive élargie. Cet été, le staff a gardé le système de blocs et a décidé de retravailler leur composition et circulation « afin de gaspiller moins d'énergie sur des courses inutiles, être aux bons endroits du terrain », souligne le capitaine Matthew Clarkin. Lâcher moins de ballons en route, surtout, l'un des points rouges de la saison passée (468, plus haut total du Top 14).
« Cela fait partie de l'ADN de notre jeu : tenter cette passe qu'on ne tenterait pas ailleurs et qui peut être un gros plus, constate le centre Félix Le Bourhis, un des « anciens ». Mais cela amène forcément du déchet et nous amène à redéfendre derrière. Le message des coachs est de mieux gérer ce risque et les zones pour le prendre ».
« On a cherché à redéfinir un groupe prioritaire de solutions pour le porteur, à les mettre en place de façon plus probante, qualitative, explique Émile Ntamack. On a cherché à simplifier, à donner une lecture plus fluide avec des angles de courses différents. »
Mais l'objectif reste le même : « trouver des espaces pour que les joueurs puissent accélérer, mettre de la vitesse », insiste le manager Raphaël Ibanez.
La gestion des temps faibles
Loué depuis son arrivée, l'apport de Joe Worsley sur la défense ne se traduit que par petits pas en chiffres : 578 points encaissés la saison dernière, contre 573 et 584 les précédentes. L'analyse n'a pas soulevé de soucis d'organisation générale mais plutôt une débauche d'énergie offensive payée cash en retour et une gestion des temps faibles défaillante. « Les grandes équipes arrivent à être en contrôle même lorsqu'elles sont dans leur camp, lorsqu'elles n'ont pas le ballon, souligne le troisième ligne Hugh Chalmers. C'est encore ce qui nous manque. »
La réflexion a été portée cet été sur les recettes pour moins s'exposer avec un travail sur les réceptions de renvoi et surtout des sorties de terrains revues. « Ce qui veut dire ne pas se séparer du ballon, mais savoir le garder ou mettre du jeu au pied de pression » souligne Félix Le Bourhis.
L'accent a aussi été mis sur les placages, « le travail sur l'homme, dit Raphaël Ibanez. On peut y être plus dans l'avancée : ce n'est pas seulement de l'agressivité mais aussi de la technicité. »
Les rucks et les « skills »
C'est un fil rouge qui date du printemps, mais le staff a renforcé sa quête d'efficacité sur les rucks, où l'arbitrage promet d'être plus sévère (lire ci-contre) : via la réflexion sur le mouvement général, « en l'associant au travail physique. Cela demande de la réactivité, de l'explosivité. » « Pour pratiquer notre rugby, on ne peut pas se permettre d'être léger sur ses zones » assène Raphaël Ibanez.
La part des « skills » - technique individuelle - au quotidien a aussi augmenté avec l'apport de Bruce Reihana et Émile Ntamack, friand en la matière, et plus d'individualisation. « On le voit dans l'Hémisphère Sud : désormais, tout le monde doit être capable d'aller dans les rucks, comme chacun doit pouvoir être premier receveur, souligne Hugh Chalmers. C'est de la répétition et de la confiance. »
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http://www.sudouest.fr/2015/08/21/le-top-14-reprend-quelles-ambitions-pour-les-clubs-de-la-region-2102817-4570.php
Union Bordeaux-Bègles : Maintenant, la maîtrise
nicolas le gardien
Conserver ses velléités offensives en réduisant le déchet, mieux gérer les temps faibles : l’UBB a lancé un chantier et une évolution dont elle mesurera les premiers résultats demain.
De l'avis de tous, la préparation a été « courte et intense. » Sur le travail physique, avant le rappel prévu lors de la « trêve » de mi-septembre, comme pour le chantier rugbystique : depuis le 6 juillet, et surtout depuis le stage de Saint-Lary il y a un mois, l'Union Bordeaux-Bègles a lancé son « évolution » imaginée sur le bilan de 2014-2015 et renforcée par la mise à l'écart de Vincent Etcheto, fil conducteur durant six ans.
Pas de panique. Il ne s'agit pas d'une « révolution » répètent staff et acteurs, mais de « petits changements » à but unique : ajouter de la maîtrise aux velléités de produire. « Ce n'est pas un jeu pensé par les joueurs mais qu'on veut développer avec eux, souligne Émile Ntamack, nouvel entraîneur des arrières, venu apporter sa patte au cahier des charges. Ça a cassé leurs habitudes mais on a senti qu'ils n'étaient pas réfractaires, ils sont allés de l'avant et ils se le sont approprié petit à petit. » Détail avant le premier grand test, demain.
"L'indicateur Coupe du Monde"
Plus d’intransigeance dans les rucks et le jeu illicite ; plus de rapidité de décision sur les mêlées : les nouvelles directives arbitrales vont « dans le bon sens » pour Raphaël Ibanez, espérant toutefois que le dernier point « n’enlèvera pas lapossibilité de domination collective. »
Sur le même sujet : Union Bordeaux-Bègles : ils ont les clés en mains
Et l’ancien talonneur d’ajouter : « la Coupe du Monde est toujours l’indicateur sur la réflexion stratégique du jeu et influe sur le Top 14. Pour l’instant, on a vu lors des matchs de préparation une volonté d’un rugby plus offensif, positif, avec un arbitrage plus sévère dans les zones de rucks, sur les hors-jeu. Si on se réfère à cela, on aura un Top 14 dans lequel les joueurs vont pouvoir s’exprimer. » Et a priori favorable à l’UBB et sa philosophie.
Le mouvement général
Les trois dernières saisons, l'UBB a rééquilibré son jeu avec un pack densifié et une palette offensive élargie. Cet été, le staff a gardé le système de blocs et a décidé de retravailler leur composition et circulation « afin de gaspiller moins d'énergie sur des courses inutiles, être aux bons endroits du terrain », souligne le capitaine Matthew Clarkin. Lâcher moins de ballons en route, surtout, l'un des points rouges de la saison passée (468, plus haut total du Top 14).
« Cela fait partie de l'ADN de notre jeu : tenter cette passe qu'on ne tenterait pas ailleurs et qui peut être un gros plus, constate le centre Félix Le Bourhis, un des « anciens ». Mais cela amène forcément du déchet et nous amène à redéfendre derrière. Le message des coachs est de mieux gérer ce risque et les zones pour le prendre ».
« On a cherché à redéfinir un groupe prioritaire de solutions pour le porteur, à les mettre en place de façon plus probante, qualitative, explique Émile Ntamack. On a cherché à simplifier, à donner une lecture plus fluide avec des angles de courses différents. »
Mais l'objectif reste le même : « trouver des espaces pour que les joueurs puissent accélérer, mettre de la vitesse », insiste le manager Raphaël Ibanez.
La gestion des temps faibles
Loué depuis son arrivée, l'apport de Joe Worsley sur la défense ne se traduit que par petits pas en chiffres : 578 points encaissés la saison dernière, contre 573 et 584 les précédentes. L'analyse n'a pas soulevé de soucis d'organisation générale mais plutôt une débauche d'énergie offensive payée cash en retour et une gestion des temps faibles défaillante. « Les grandes équipes arrivent à être en contrôle même lorsqu'elles sont dans leur camp, lorsqu'elles n'ont pas le ballon, souligne le troisième ligne Hugh Chalmers. C'est encore ce qui nous manque. »
La réflexion a été portée cet été sur les recettes pour moins s'exposer avec un travail sur les réceptions de renvoi et surtout des sorties de terrains revues. « Ce qui veut dire ne pas se séparer du ballon, mais savoir le garder ou mettre du jeu au pied de pression » souligne Félix Le Bourhis.
L'accent a aussi été mis sur les placages, « le travail sur l'homme, dit Raphaël Ibanez. On peut y être plus dans l'avancée : ce n'est pas seulement de l'agressivité mais aussi de la technicité. »
Les rucks et les « skills »
C'est un fil rouge qui date du printemps, mais le staff a renforcé sa quête d'efficacité sur les rucks, où l'arbitrage promet d'être plus sévère (lire ci-contre) : via la réflexion sur le mouvement général, « en l'associant au travail physique. Cela demande de la réactivité, de l'explosivité. » « Pour pratiquer notre rugby, on ne peut pas se permettre d'être léger sur ses zones » assène Raphaël Ibanez.
La part des « skills » - technique individuelle - au quotidien a aussi augmenté avec l'apport de Bruce Reihana et Émile Ntamack, friand en la matière, et plus d'individualisation. « On le voit dans l'Hémisphère Sud : désormais, tout le monde doit être capable d'aller dans les rucks, comme chacun doit pouvoir être premier receveur, souligne Hugh Chalmers. C'est de la répétition et de la confiance. »
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
SO :
Faut-il (déjà) s’inquiéter pour l'UBB ?
nicolas le gardien
Battue (22-24) dimanche contre Montpellier, l’UBB a cinq jours pour se remettre d’aplomb avant d’aller chez le leader. Au-delà, son début de saison la met dans le dur.
Une poignée d'heures après le revers contre Montpellier (22-24), staff et joueurs de l'Union Bordeaux-Bègles se sont retrouvés hier matin au stade Moga. Au programme : récupération pour les titulaires, musculation et cardio pour les remplaçants, puis séance vidéo commune. Les Girondins ont cinq jours pour se remettre d'aplomb et faire face samedi au leader clermontois. Travailler le fond plutôt que de tomber dans la dépression : c'est le message passé à chaud, dimanche, par les acteurs. Seul un exploit pourrait toutefois sauver un premier bloc de matchs jusqu'ici négatif, avec un revers à domicile - trois au total la saison dernière -, une claque à Oyonnax. L'UBB, même diminuée, espérait franchir l'écueil. La voilà déjà avec un handicap. Faut-il s'inquiéter ?
Les raisons de s'inquiéter
Un calendrier périlleux. « On ne va pas aller faire une impasse à Clermont » pointait le centre Jean-Baptiste Dubié. L'UBB n'en a pas le loisir. Au vu des dynamiques et de ses moyens du moment, le premier postulat sera toutefois de se rassurer sur son jeu. Car au retour de la trêve Coupe du Monde le 17 octobre, elle n'aura pas le temps de traîner : elle se déplacera à nouveau, à Agen, avant de recevoir Toulouse, La Rochelle puis d'aller à Brive. Soit un leader et surtout trois candidats au maintien à écarter avant le début de la Champions Cup et une série face aux « ténors ». Le terrain perdu ne se rattrape pas toujours.
Des maux récurrents. Raphaël Ibanez l'a glissé lui-même au détour d'une question. « La concrétisation, ce n'est pas un problème nouveau. » Les manques de gestion à l'extérieur, le déficit individuel de puissance, les ballons lâchés au contact ou sur des imprécisions techniques, les rucks visés par les adversaires, non plus. Autant de problèmes ciblés cet été et travaillés mais qui ont resurgi empêchant d'enchaîner offensivement comme souhaité. Le bilan à ce niveau est même maigre (3 essais, dont un seul à plus d'une passe). Le début en demi-teinte de cadres (les troisième ligne, Botha, Le Bourhis) ajouté aux blessures de certains (Marais, Connor), comme le « bricolage » forcé derrière. Mais le chantier reste en cours.
Le manque de confiance. L'UBB n'a pas de certitudes et ça se voit, dans les gestes, les attitudes, l'entourage. L'urgence est de ne pas tomber le cercle vicieux qui a biaisé son hiver dernier. L'appel à la sérénité de Laurent Marti, la mise au point de Raphaël Ibanez - « des chandelles et du jeu à une passe, ce n'est pas ce que je souhaite » - ne sont pas anodins : c'est en faisant le dos rond qu'elle s'en est sortie, au printemps comme après 11 défaites consécutives en 2012-2013.
Les raisons de ne pas s'inquiéter
Les autres aussi. L'UBB n'est pas la seule à hoqueter. En trois journées, six équipes ont déjà perdu à domicile ; le Racing n'en est pas passé loin contre La Rochelle. Hors Clermont, Toulouse voire Grenoble, ce début de Top 14 est maussade et l'UBB, qui a besoin de liant, est habitué à bafouiller en août : en 2012, elle s'en était sortie d'un souffle et sans briller contre Toulouse (31-25) et Castres (21-20) avant de s'incliner à domicile contre… Montpellier le 4 septembre ; il y a un an, deux interceptions l'avaient sauvé face au Racing (30-21). L'envie était la même mais cette fois, les balles de match sont passées à côté. Relégable après 7 journées la saison passée, Toulouse a été demi-finaliste.
Du temps pour travailler. Les cinq semaines de coupure Coupe du Monde vont tomber à pic pour remettre l'aiguille sur l'ouvrage. Le staff avait ciblé une préparation en deux temps. Il ne faudra pas gâcher celui qui arrive : avec 16 matchs en 15 semaines ensuite, le travail de fond sera plus compliqué.
Le retour des absents. On peut le prendre dans tous les sens: dans un bras de fer comme dimanche, les Girondins souffrent de l'absence de leurs « match winners » : Connor, Talebula, Avei, Guitoune. Les trois premiers pourraient être de retour dès le 17 octobre, comme Marais, Beauxis, Taofifenua, Domvo, Lonca. De la qualité et de la quantité, avant la plus-value espérée des Kitshoff (novembre), Ashley-Cooper, Kepu (décembre) voire d'un deuxième ligne (notre édition d'hier). De quoi changer le visage du groupe.
Voilà une analyse dont on se serait bien passé après 3 journées
Personnellement j'aurais préféré : "Après 3 victoires, l'UBB est elle définitivement entrée dans la cours des grands ?"
Faut-il (déjà) s’inquiéter pour l'UBB ?
nicolas le gardien
Battue (22-24) dimanche contre Montpellier, l’UBB a cinq jours pour se remettre d’aplomb avant d’aller chez le leader. Au-delà, son début de saison la met dans le dur.
Une poignée d'heures après le revers contre Montpellier (22-24), staff et joueurs de l'Union Bordeaux-Bègles se sont retrouvés hier matin au stade Moga. Au programme : récupération pour les titulaires, musculation et cardio pour les remplaçants, puis séance vidéo commune. Les Girondins ont cinq jours pour se remettre d'aplomb et faire face samedi au leader clermontois. Travailler le fond plutôt que de tomber dans la dépression : c'est le message passé à chaud, dimanche, par les acteurs. Seul un exploit pourrait toutefois sauver un premier bloc de matchs jusqu'ici négatif, avec un revers à domicile - trois au total la saison dernière -, une claque à Oyonnax. L'UBB, même diminuée, espérait franchir l'écueil. La voilà déjà avec un handicap. Faut-il s'inquiéter ?
Les raisons de s'inquiéter
Un calendrier périlleux. « On ne va pas aller faire une impasse à Clermont » pointait le centre Jean-Baptiste Dubié. L'UBB n'en a pas le loisir. Au vu des dynamiques et de ses moyens du moment, le premier postulat sera toutefois de se rassurer sur son jeu. Car au retour de la trêve Coupe du Monde le 17 octobre, elle n'aura pas le temps de traîner : elle se déplacera à nouveau, à Agen, avant de recevoir Toulouse, La Rochelle puis d'aller à Brive. Soit un leader et surtout trois candidats au maintien à écarter avant le début de la Champions Cup et une série face aux « ténors ». Le terrain perdu ne se rattrape pas toujours.
Des maux récurrents. Raphaël Ibanez l'a glissé lui-même au détour d'une question. « La concrétisation, ce n'est pas un problème nouveau. » Les manques de gestion à l'extérieur, le déficit individuel de puissance, les ballons lâchés au contact ou sur des imprécisions techniques, les rucks visés par les adversaires, non plus. Autant de problèmes ciblés cet été et travaillés mais qui ont resurgi empêchant d'enchaîner offensivement comme souhaité. Le bilan à ce niveau est même maigre (3 essais, dont un seul à plus d'une passe). Le début en demi-teinte de cadres (les troisième ligne, Botha, Le Bourhis) ajouté aux blessures de certains (Marais, Connor), comme le « bricolage » forcé derrière. Mais le chantier reste en cours.
Le manque de confiance. L'UBB n'a pas de certitudes et ça se voit, dans les gestes, les attitudes, l'entourage. L'urgence est de ne pas tomber le cercle vicieux qui a biaisé son hiver dernier. L'appel à la sérénité de Laurent Marti, la mise au point de Raphaël Ibanez - « des chandelles et du jeu à une passe, ce n'est pas ce que je souhaite » - ne sont pas anodins : c'est en faisant le dos rond qu'elle s'en est sortie, au printemps comme après 11 défaites consécutives en 2012-2013.
Les raisons de ne pas s'inquiéter
Les autres aussi. L'UBB n'est pas la seule à hoqueter. En trois journées, six équipes ont déjà perdu à domicile ; le Racing n'en est pas passé loin contre La Rochelle. Hors Clermont, Toulouse voire Grenoble, ce début de Top 14 est maussade et l'UBB, qui a besoin de liant, est habitué à bafouiller en août : en 2012, elle s'en était sortie d'un souffle et sans briller contre Toulouse (31-25) et Castres (21-20) avant de s'incliner à domicile contre… Montpellier le 4 septembre ; il y a un an, deux interceptions l'avaient sauvé face au Racing (30-21). L'envie était la même mais cette fois, les balles de match sont passées à côté. Relégable après 7 journées la saison passée, Toulouse a été demi-finaliste.
Du temps pour travailler. Les cinq semaines de coupure Coupe du Monde vont tomber à pic pour remettre l'aiguille sur l'ouvrage. Le staff avait ciblé une préparation en deux temps. Il ne faudra pas gâcher celui qui arrive : avec 16 matchs en 15 semaines ensuite, le travail de fond sera plus compliqué.
Le retour des absents. On peut le prendre dans tous les sens: dans un bras de fer comme dimanche, les Girondins souffrent de l'absence de leurs « match winners » : Connor, Talebula, Avei, Guitoune. Les trois premiers pourraient être de retour dès le 17 octobre, comme Marais, Beauxis, Taofifenua, Domvo, Lonca. De la qualité et de la quantité, avant la plus-value espérée des Kitshoff (novembre), Ashley-Cooper, Kepu (décembre) voire d'un deuxième ligne (notre édition d'hier). De quoi changer le visage du groupe.
Voilà une analyse dont on se serait bien passé après 3 journées
Personnellement j'aurais préféré : "Après 3 victoires, l'UBB est elle définitivement entrée dans la cours des grands ?"
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
J'en retire cette phrase: après 7 journées Toulouse était relégable et a fini demi-finaliste...
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/rugby-top-14-bilan-mitige-pour-l-ubb-1442150131
7 points (-1 au classement britannique http://www.cybervulcans.net/modules/classement/classement-top14-britannique.php ), il nous manque 1 point pour un départ correct, 3 pour un bon départ et 5 pour un très bon départ. Un bon résultat à Agen nous sortirait une bonne épine du pied
7 points (-1 au classement britannique http://www.cybervulcans.net/modules/classement/classement-top14-britannique.php ), il nous manque 1 point pour un départ correct, 3 pour un bon départ et 5 pour un très bon départ. Un bon résultat à Agen nous sortirait une bonne épine du pied
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
SO :
Union Bordeaux-Bègles - Top14 : la dernière sans « eux »
Nicolas Le Gardien
Ils ne s'entraînent pas encore, mais ce sont eux qui ont déjà agité le quotidien de l'Union Bordeaux-Bègles cette semaine : Sekope Kepu, arrivé lundi en Gironde et Adam Ashley-Cooper, qui a dû repousser son arrivée à mercredi.
Ce samedi soir, au stade Chaban-Delmas face à Pau, et probablement samedi prochain à Paris face au Stade Français, le club girondin va disputer ses deux dernières rencontres de Top 14 sans ses recrues phare australiennes. Les deux dernières journées aussi de ce « premier championnat » pour lequel le président Laurent Marti appelait début septembre, au soir d'une défaite à domicile « à ne pas s'affoler » malgré « de possibles moments difficiles ».
Trois mois plus tard, malgré les 7 petits essais inscrits et le raté à Brive, l'UBB est finalement peu ou prou dans un tableau de marche vers son ambition : lutter pour la qualification en 2016. Un succès contre la Section permettrait d'y rester avant d'ouvrir, le 27 décembre contre Grenoble, l'acte 2 si attendu de la saison. Mais en fait, les Australiens vont changer quoi ? « C'est une chance pour l'UBB d'avoir des joueurs de qualité. C'est une marque de confiance et ils vont forcément nous apporter leur expérience », dit l'entraîneur Emile Ntamack, une « plus-value pour aider l'équipe à continuer de grandir », ajoute le manager Raphaël Ibanez.
« Pas plus de pression »
Le souhait initial du Dacquois de les intégrer dans un collectif en vitesse de croisière n'est à ce jour atteint qu'en partie : l'UBB a montré des signes intéressants dans tous les secteurs, mais jamais tous ensemble. Dans le vestiaire, le mouvement médiatique fait parfois sourire. L'arrivée des deux « stars » finalistes de la Coupe du monde suscite de l'« impatience » pour certains et surtout une forte curiosité. « On a hâte de les connaître, les découvrir, résume le demi de mêlée Yann Lesgourgues. Après, sportivement, des joueurs de ce calibre vont apporter de l'expérience dont on a toujours besoin sur le terrain, à l'entraînement, avec une culture différente des skills. »
Prolongement de la médaille, les Girondins seront aussi plus attendus par l'entourage, comme part les adversaires. « Ça voudrait dire qu'on n'a plus le droit à l'erreur parce qu'on a des bons joueurs ? », répond Émile Ntamack. « Je ne l'avais pas vu comme ça. L'ambition ne va pas être plus haute ou différente, comme elle ne change pas si on a des blessés. On a déterminé un cap, il faut s'y tenir. »
« C'est dur à mesurer, avance le centre Julien Rey. Lors de nos deux premières années en Top 14, on ne nous considérait pas trop. Mais depuis, on ne cache pas qu'on a des ambitions à la hausse. Ce qui nous importe, c'est de faire parler de nous par les résultats. »
Si une nouvelle partie de la saison démarre, c'est surtout que le staff va désormais pouvoir bénéficier de tout son effectif.
Une ossature d'ici février ?
Après avoir géré la pénurie entre blessés et sélectionnés, il découvre (presque) l'abondance. Seul Luke Braid est à l'infirmerie jusqu'à mi-décembre. Avec les Wallabies, et sauf pépin ce week-end, ils seront 34 professionnels - plus une dizaine d'espoirs - disponibles à partir de la semaine prochaine. « Si les places deviennent chères, c'est une plus-value pour l'équipe », avance Raphaël Ibanez.
Sans équipe-type définie jusqu'ici, le staff girondin devrait poursuivre le roulement, dosé, instauré chaque semaine. Mais une ossature pourrait mieux se dessiner d'ici la fin du bloc des 16 matches consécutifs en cours. « On est très content qu'ils arrivent, maintenant il faudra leur laisser le temps de s'habituer à l'UBB, de prendre leurs marques, reprend Émile Ntamack. Après, en tant que coachs, on fera les choix et on les assumera même si c'est parfois un sacerdoce. Il y aura forcément des déçus, mais à nous aussi d'être vigilants à la bonne harmonie du groupe, que personne ne soit démobilisé. On veut garder tout le monde sous pression ».
Union Bordeaux-Bègles - Top14 : la dernière sans « eux »
Nicolas Le Gardien
Ils ne s'entraînent pas encore, mais ce sont eux qui ont déjà agité le quotidien de l'Union Bordeaux-Bègles cette semaine : Sekope Kepu, arrivé lundi en Gironde et Adam Ashley-Cooper, qui a dû repousser son arrivée à mercredi.
Ce samedi soir, au stade Chaban-Delmas face à Pau, et probablement samedi prochain à Paris face au Stade Français, le club girondin va disputer ses deux dernières rencontres de Top 14 sans ses recrues phare australiennes. Les deux dernières journées aussi de ce « premier championnat » pour lequel le président Laurent Marti appelait début septembre, au soir d'une défaite à domicile « à ne pas s'affoler » malgré « de possibles moments difficiles ».
Trois mois plus tard, malgré les 7 petits essais inscrits et le raté à Brive, l'UBB est finalement peu ou prou dans un tableau de marche vers son ambition : lutter pour la qualification en 2016. Un succès contre la Section permettrait d'y rester avant d'ouvrir, le 27 décembre contre Grenoble, l'acte 2 si attendu de la saison. Mais en fait, les Australiens vont changer quoi ? « C'est une chance pour l'UBB d'avoir des joueurs de qualité. C'est une marque de confiance et ils vont forcément nous apporter leur expérience », dit l'entraîneur Emile Ntamack, une « plus-value pour aider l'équipe à continuer de grandir », ajoute le manager Raphaël Ibanez.
« Pas plus de pression »
Le souhait initial du Dacquois de les intégrer dans un collectif en vitesse de croisière n'est à ce jour atteint qu'en partie : l'UBB a montré des signes intéressants dans tous les secteurs, mais jamais tous ensemble. Dans le vestiaire, le mouvement médiatique fait parfois sourire. L'arrivée des deux « stars » finalistes de la Coupe du monde suscite de l'« impatience » pour certains et surtout une forte curiosité. « On a hâte de les connaître, les découvrir, résume le demi de mêlée Yann Lesgourgues. Après, sportivement, des joueurs de ce calibre vont apporter de l'expérience dont on a toujours besoin sur le terrain, à l'entraînement, avec une culture différente des skills. »
Prolongement de la médaille, les Girondins seront aussi plus attendus par l'entourage, comme part les adversaires. « Ça voudrait dire qu'on n'a plus le droit à l'erreur parce qu'on a des bons joueurs ? », répond Émile Ntamack. « Je ne l'avais pas vu comme ça. L'ambition ne va pas être plus haute ou différente, comme elle ne change pas si on a des blessés. On a déterminé un cap, il faut s'y tenir. »
« C'est dur à mesurer, avance le centre Julien Rey. Lors de nos deux premières années en Top 14, on ne nous considérait pas trop. Mais depuis, on ne cache pas qu'on a des ambitions à la hausse. Ce qui nous importe, c'est de faire parler de nous par les résultats. »
Si une nouvelle partie de la saison démarre, c'est surtout que le staff va désormais pouvoir bénéficier de tout son effectif.
Une ossature d'ici février ?
Après avoir géré la pénurie entre blessés et sélectionnés, il découvre (presque) l'abondance. Seul Luke Braid est à l'infirmerie jusqu'à mi-décembre. Avec les Wallabies, et sauf pépin ce week-end, ils seront 34 professionnels - plus une dizaine d'espoirs - disponibles à partir de la semaine prochaine. « Si les places deviennent chères, c'est une plus-value pour l'équipe », avance Raphaël Ibanez.
Sans équipe-type définie jusqu'ici, le staff girondin devrait poursuivre le roulement, dosé, instauré chaque semaine. Mais une ossature pourrait mieux se dessiner d'ici la fin du bloc des 16 matches consécutifs en cours. « On est très content qu'ils arrivent, maintenant il faudra leur laisser le temps de s'habituer à l'UBB, de prendre leurs marques, reprend Émile Ntamack. Après, en tant que coachs, on fera les choix et on les assumera même si c'est parfois un sacerdoce. Il y aura forcément des déçus, mais à nous aussi d'être vigilants à la bonne harmonie du groupe, que personne ne soit démobilisé. On veut garder tout le monde sous pression ».
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
SO :
Rugby - Union Bordeaux Bègles : "Une première victoire"
nicolas le gardien
Rugby - Union Bordeaux Bègles : "Une première victoire"
Laurent Marti, ici avec la star australienne Adam Ashley-Cooper. ©
« Sud Ouest. » Vous disiez cet été qu'à cause de la Coupe du monde, il y aurait un championnat avant Noël et un autre après. Avez-vous l'impression de débuter une nouvelle saison demain ?
Laurent Marti. Pour tout dire, je ne pensais pas que l'on serait si bien classé à cette date-ci. J'étais conscient qu'il y avait beaucoup d'absents, qu'ils mettraient du temps à revenir, que nous avions de nouveaux systèmes de jeu à digérer. J'avais tablé que nous serions dans la deuxième moitié du tableau. C'est la très bonne surprise, d'autant plus avec un début en Champions Cup qui ressemble à quelque chose (une défaite à Exeter et une victoire contre les Ospreys, NDLR). Les mecs ont su atteindre plus vite que prévu l'état d'esprit que l'on cherchait à obtenir dans ce club : devenir compétiteurs.
Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Leur comportement depuis le match à Clermont (26-26, le 12 septembre). Il a été confirmé par les victoires contre Toulouse (12-10) et La Rochelle (21-16), lors de la première mi-temps à Brive (16-3) où, sans faire un gros match, on a résisté pour la première fois là-bas. Ce sentiment monte un peu plus chaque semaine, les joueurs se tirent vers le haut. C'est une première belle victoire.
Vos objectifs initiaux, prudents, sont-ils du coup revus à la hausse ?
La victoire au Stade Français a changé la donne. C'est un succès sur un concurrent direct, à l'extérieur. Pour autant, je pense que les six « gros » (1) ont encore une marge de manœuvre sur nous. Montpellier est derrière, mais nous a battus chez nous. Il faut encore attendre. Le match contre Grenoble est très important pour valider ce début de saison. Ensuite, si on continue à avoir de bons résultats, la venue de Toulon (2) peut être un déclic dans notre saison et ouvrir des perspectives.
Comment analysez-vous l'évolution du jeu de votre équipe ?
Les systèmes ont été simplifiés, sont plus pragmatiques, demandent beaucoup d'adaptation aux joueurs. On a pris le contre-pied de ce qu'on faisait au tout début de notre histoire : multiplier les temps de jeu avec de longues séquences qui pouvaient parfois être inefficaces. On marque autant d'essais sur les turnovers, l'initiative car on a une équipe bâtie pour cela, mais on arrive aussi à marquer de façon plus directe.
Qu'est-ce qui peut enrayer la machine qui semble lancée ?
Être battu par meilleur, ces effectifs qui paraissent plus complets sur le papier. Ce que je ne veux plus revivre, c'est le cauchemar de la saison dernière, où on a un boulevard devant nous et on laisse passer tant d'occasions. On doit garder notre esprit atypique, offensif. Je m'en porte garant. Mais je ne veux plus qu'on soit la petite équipe qui joue bien et perd à la fin. Je veux des joueurs qui mettent leurs tripes sur le terrain avec un seul objectif : la gagne à tout prix.
Cette volonté peut-elle changer l'état d'esprit du groupe ?
Absolument pas. On peut vouloir gagner et rester sympa, bien s'entendre. Si demain je sens dans ce club des gens uniquement carriéristes, intéressés juste par leur compte en banque, avec des tensions de partout, je laisserai la place.
Avec les départs d'Heini Adams, Matthew Clarkin, cette saison est-elle une transition de génération ?
Sans doute, oui. Il y a un côté triste et pas forcément rassurant car il y a des gardiens du temple dans cette génération. Mais je crois que potentiellement, dans la nouvelle, il y a des héritiers animés du même esprit, fort mentalement.
Pour la première fois, dans la construction du groupe de la saison prochaine, trois potentiels titulaires (Sofiane Guitoune, Julien Le Devedec, Francisco Gomez Kodela) ont choisi de partir. Comment le vivez-vous ?
Concernant les joueurs en fin de contrat, nous avions des dossiers prioritaires et nous les avons tous signés. Après, des choix sont faits par les joueurs, par nous. Julien a fait celui de l'affect (Brive, NDLR), Francisco avait une meilleure offre financière (Lyon) et pour Sofiane (Toulouse), on n'a pas fait de contre-offre. Il y a toujours un peu de renouvellement dans un groupe et ce n'est pas plus mal pour tout le monde. Ce qui compte, c'est qu'ils jouent et qu'on termine bien tous ensemble.
Côté recrues, vous êtes moins avancé que d'habitude à la même époque (seul Julien Audy a signé, jeudi). Cela vous préoccupe-t-il ?
C'est toujours une période où je dors très mal (sourire). On commence à avoir un budget (près de 21 millions d'euros, NDLR) qui nous permet certaines choses, mais on joue le top 6 sans les moyens des clubs du top 6. C'est un travail fastidieux, à étudier les joueurs libres, ceux qui ne nous ont pas été proposés, à rester aux aguets de ceux sous contrat qui sont susceptibles d'être libérés. C'est une partie d'échecs, et nous préparons progressivement nos coups. Je n'ai aucun doute : on aura une équipe plus forte la saison prochaine.
Et concernant l'entraîneur des avants (pour remplacer Régis Sonnes, partant, NDLR) ?
On a aujourd'hui une dizaine de noms sur la table. On se donne le temps.
(1) Clermont, Toulon, Toulouse, Racing, Stade Français, Montpellier.
(2) Le 14 février, après les trois dernières journées de Champions Cup et des déplacements au Racing et Castres en Top 14.
Rugby - Union Bordeaux Bègles : "Une première victoire"
nicolas le gardien
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Laurent Marti, ici avec la star australienne Adam Ashley-Cooper. ©
« Sud Ouest. » Vous disiez cet été qu'à cause de la Coupe du monde, il y aurait un championnat avant Noël et un autre après. Avez-vous l'impression de débuter une nouvelle saison demain ?
Laurent Marti. Pour tout dire, je ne pensais pas que l'on serait si bien classé à cette date-ci. J'étais conscient qu'il y avait beaucoup d'absents, qu'ils mettraient du temps à revenir, que nous avions de nouveaux systèmes de jeu à digérer. J'avais tablé que nous serions dans la deuxième moitié du tableau. C'est la très bonne surprise, d'autant plus avec un début en Champions Cup qui ressemble à quelque chose (une défaite à Exeter et une victoire contre les Ospreys, NDLR). Les mecs ont su atteindre plus vite que prévu l'état d'esprit que l'on cherchait à obtenir dans ce club : devenir compétiteurs.
Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Leur comportement depuis le match à Clermont (26-26, le 12 septembre). Il a été confirmé par les victoires contre Toulouse (12-10) et La Rochelle (21-16), lors de la première mi-temps à Brive (16-3) où, sans faire un gros match, on a résisté pour la première fois là-bas. Ce sentiment monte un peu plus chaque semaine, les joueurs se tirent vers le haut. C'est une première belle victoire.
Vos objectifs initiaux, prudents, sont-ils du coup revus à la hausse ?
La victoire au Stade Français a changé la donne. C'est un succès sur un concurrent direct, à l'extérieur. Pour autant, je pense que les six « gros » (1) ont encore une marge de manœuvre sur nous. Montpellier est derrière, mais nous a battus chez nous. Il faut encore attendre. Le match contre Grenoble est très important pour valider ce début de saison. Ensuite, si on continue à avoir de bons résultats, la venue de Toulon (2) peut être un déclic dans notre saison et ouvrir des perspectives.
Comment analysez-vous l'évolution du jeu de votre équipe ?
Les systèmes ont été simplifiés, sont plus pragmatiques, demandent beaucoup d'adaptation aux joueurs. On a pris le contre-pied de ce qu'on faisait au tout début de notre histoire : multiplier les temps de jeu avec de longues séquences qui pouvaient parfois être inefficaces. On marque autant d'essais sur les turnovers, l'initiative car on a une équipe bâtie pour cela, mais on arrive aussi à marquer de façon plus directe.
Qu'est-ce qui peut enrayer la machine qui semble lancée ?
Être battu par meilleur, ces effectifs qui paraissent plus complets sur le papier. Ce que je ne veux plus revivre, c'est le cauchemar de la saison dernière, où on a un boulevard devant nous et on laisse passer tant d'occasions. On doit garder notre esprit atypique, offensif. Je m'en porte garant. Mais je ne veux plus qu'on soit la petite équipe qui joue bien et perd à la fin. Je veux des joueurs qui mettent leurs tripes sur le terrain avec un seul objectif : la gagne à tout prix.
Cette volonté peut-elle changer l'état d'esprit du groupe ?
Absolument pas. On peut vouloir gagner et rester sympa, bien s'entendre. Si demain je sens dans ce club des gens uniquement carriéristes, intéressés juste par leur compte en banque, avec des tensions de partout, je laisserai la place.
Avec les départs d'Heini Adams, Matthew Clarkin, cette saison est-elle une transition de génération ?
Sans doute, oui. Il y a un côté triste et pas forcément rassurant car il y a des gardiens du temple dans cette génération. Mais je crois que potentiellement, dans la nouvelle, il y a des héritiers animés du même esprit, fort mentalement.
Pour la première fois, dans la construction du groupe de la saison prochaine, trois potentiels titulaires (Sofiane Guitoune, Julien Le Devedec, Francisco Gomez Kodela) ont choisi de partir. Comment le vivez-vous ?
Concernant les joueurs en fin de contrat, nous avions des dossiers prioritaires et nous les avons tous signés. Après, des choix sont faits par les joueurs, par nous. Julien a fait celui de l'affect (Brive, NDLR), Francisco avait une meilleure offre financière (Lyon) et pour Sofiane (Toulouse), on n'a pas fait de contre-offre. Il y a toujours un peu de renouvellement dans un groupe et ce n'est pas plus mal pour tout le monde. Ce qui compte, c'est qu'ils jouent et qu'on termine bien tous ensemble.
Côté recrues, vous êtes moins avancé que d'habitude à la même époque (seul Julien Audy a signé, jeudi). Cela vous préoccupe-t-il ?
C'est toujours une période où je dors très mal (sourire). On commence à avoir un budget (près de 21 millions d'euros, NDLR) qui nous permet certaines choses, mais on joue le top 6 sans les moyens des clubs du top 6. C'est un travail fastidieux, à étudier les joueurs libres, ceux qui ne nous ont pas été proposés, à rester aux aguets de ceux sous contrat qui sont susceptibles d'être libérés. C'est une partie d'échecs, et nous préparons progressivement nos coups. Je n'ai aucun doute : on aura une équipe plus forte la saison prochaine.
Et concernant l'entraîneur des avants (pour remplacer Régis Sonnes, partant, NDLR) ?
On a aujourd'hui une dizaine de noms sur la table. On se donne le temps.
(1) Clermont, Toulon, Toulouse, Racing, Stade Français, Montpellier.
(2) Le 14 février, après les trois dernières journées de Champions Cup et des déplacements au Racing et Castres en Top 14.
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
SO :
Union Bordeaux-Bègles : Un bloc d’enseignements
nicolas le gardien
Il faudra attendre le week-end prochain, et la mise à jour de la treizième journée en retard de ses concurrents, pour en tirer toutes les leçons au classement. Mais le bloc de cinq matchs de l'Union Bordeaux-Bègles, achevé vendredi à Toulouse (13-13), aura répondu aux attentes : 4 victoires, 1 nul, 19 points pour passer la barre des 18 journées avec 8 unités de plus que l'an passé et 10 qu'il y a deux ans. « Ces points nous donnent un petit peu d'air », disait l'entraîneur des trois-quarts Émile Ntamack. La victoire bonifiée des principaux poursuivants (Castres et Montpellier) ce week-end a rappelé qu'ils n'étaient pas de trop.
Marais, l'inoxydable
S'il y en a bien pour qui le repos jusqu'à jeudi va faire du bien, c'est lui : le deuxième ligne Jandre Marais a été le seul à débuter les cinq rencontres de puis Toulon, ne ratant que 19 minutes contre Agen et 5 (sur saignement) à Toulouse. Un enchaînement dû aux circonstances (indisponibilités de Jaulhac et Botha) mais aussi au rendement du Sud-Africain. Vendredi, il a terminé par une performance XXL (18 placages, aucun manqué, un franchissement, 17 mètres gagnés).
Une ossature se dégage
Si le staff n'a pas stoppé son turnover (32 joueurs utilisés), celui-ci s'est réduit et une colonne vertébrale s'est dégagée : avec en deuxième ligne Jandre Marais, donc, mais aussi Julien Le Dévédec, le seul à avoir disputé tous les matchs de Top 14 cette saison ; avec en troisième ligne Louis-Benoît Madaule, pièce angulaire de la touche et leader de jeu et de vestiaire mais aussi, fait nouveau, une charnière.
Seul joueur titulaire lors des six résultats positifs à l'extérieur inclus, Baptiste Serin s'installe à la mêlée. Pierre Bernard, lui, a su faire oublier, par son poids dans le jeu, son ratio défensif défavorable face à Simon Hickey, pour confisquer le maillot numéro 10 durant quatre matchs consécutifs, une première cette saison. On peut y ajouter l'indéboulonnable Blair Connor et Julien Rey en premier centre.
Quatre matchs à gagner
Avec 5 défaites en 18 journées, l'UBB est l'équipe qui a le moins perdu derrière le Racing (3), mais devant Toulon (7). « On a envie d'avoir une équipe capable de passer partout, d'attaque de la même façon à domicile qu'à l'extérieur. On essaie de faire en sorte que les joueurs détestent la défaite », dit l'entraîneur des trois-quarts Émile Ntamack. Le revers de la médaille ? Elle reste aussi l'équipe à avoir pris le moins de bonus des huit premiers, tendance qui s'est confirmée durant le bloc (1, contre Oyonnax) et la laisse dans le viseur de Castres (7e), aujourd'hui le plus dangereux rival. Pour l'UBB, il faudra gagner 4 de ses 8 derniers matchs pour être assuré de disputer les phases finales.
C'est où Barcelone ?
Union Bordeaux-Bègles : Un bloc d’enseignements
nicolas le gardien
Il faudra attendre le week-end prochain, et la mise à jour de la treizième journée en retard de ses concurrents, pour en tirer toutes les leçons au classement. Mais le bloc de cinq matchs de l'Union Bordeaux-Bègles, achevé vendredi à Toulouse (13-13), aura répondu aux attentes : 4 victoires, 1 nul, 19 points pour passer la barre des 18 journées avec 8 unités de plus que l'an passé et 10 qu'il y a deux ans. « Ces points nous donnent un petit peu d'air », disait l'entraîneur des trois-quarts Émile Ntamack. La victoire bonifiée des principaux poursuivants (Castres et Montpellier) ce week-end a rappelé qu'ils n'étaient pas de trop.
Marais, l'inoxydable
S'il y en a bien pour qui le repos jusqu'à jeudi va faire du bien, c'est lui : le deuxième ligne Jandre Marais a été le seul à débuter les cinq rencontres de puis Toulon, ne ratant que 19 minutes contre Agen et 5 (sur saignement) à Toulouse. Un enchaînement dû aux circonstances (indisponibilités de Jaulhac et Botha) mais aussi au rendement du Sud-Africain. Vendredi, il a terminé par une performance XXL (18 placages, aucun manqué, un franchissement, 17 mètres gagnés).
Une ossature se dégage
Si le staff n'a pas stoppé son turnover (32 joueurs utilisés), celui-ci s'est réduit et une colonne vertébrale s'est dégagée : avec en deuxième ligne Jandre Marais, donc, mais aussi Julien Le Dévédec, le seul à avoir disputé tous les matchs de Top 14 cette saison ; avec en troisième ligne Louis-Benoît Madaule, pièce angulaire de la touche et leader de jeu et de vestiaire mais aussi, fait nouveau, une charnière.
Seul joueur titulaire lors des six résultats positifs à l'extérieur inclus, Baptiste Serin s'installe à la mêlée. Pierre Bernard, lui, a su faire oublier, par son poids dans le jeu, son ratio défensif défavorable face à Simon Hickey, pour confisquer le maillot numéro 10 durant quatre matchs consécutifs, une première cette saison. On peut y ajouter l'indéboulonnable Blair Connor et Julien Rey en premier centre.
Quatre matchs à gagner
Avec 5 défaites en 18 journées, l'UBB est l'équipe qui a le moins perdu derrière le Racing (3), mais devant Toulon (7). « On a envie d'avoir une équipe capable de passer partout, d'attaque de la même façon à domicile qu'à l'extérieur. On essaie de faire en sorte que les joueurs détestent la défaite », dit l'entraîneur des trois-quarts Émile Ntamack. Le revers de la médaille ? Elle reste aussi l'équipe à avoir pris le moins de bonus des huit premiers, tendance qui s'est confirmée durant le bloc (1, contre Oyonnax) et la laisse dans le viseur de Castres (7e), aujourd'hui le plus dangereux rival. Pour l'UBB, il faudra gagner 4 de ses 8 derniers matchs pour être assuré de disputer les phases finales.
C'est où Barcelone ?
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
SO :
Laurent Marti : "Si on ne finit pas dans les 6, on n’aura pas d’excuse"
Arnaud David
Sud Ouest. Depuis samedi, avez-vous regardé le programme des six dernières journées ?
Laurent Marti. Je l'avais regardé avant notre match contre Clermont. J'étais en alerte. Je savais qu'à la moindre défaite à domicile, notre position deviendrait plus fragile. Au vu de son calendrier, Castres pouvait être potentiellement devant nous. Mais je pense qu'il y aura des surprises d'ici la fin de saison. Comme l'an passé, cela se jouera jusqu'à la dernière journée. Il faut continuer à y croire.
Après ces deux défaites à domicile, gardez-vous un fond d'optimisme ?
Je suis réaliste. Être réaliste, c'est dire qu'il y a une progression manifeste de notre équipe cette saison. C'est ce qui rend ces deux défaites encore plus douloureuses. On a refait les erreurs bêtes de l'an passé. On s'est mis dans une situation compliquée. On doit tous se remettre en question.
Voyez-vous un dénominateur commun entre ces deux défaites ?
Oui.Le fait d'avoir donné des points facilement à l'adversaire. Face à Clermont, la défaite est frustrante mais elle ne nous incombe pas à 100 %. Il y a eu aussi l'arbitrage discutable de la mêlée en fin de match. Contre le Racing, on a été dominé. Leur troisième ligne a été royale. Rémi Tales les a très bien fait jouer. Leur victoire est méritée même s'ils n'ont pas marqué sur leurs temps forts mais sur des fautes de notre part.
Vous partagez régulièrement le quotidien de cette équipe. Avez-vous senti cette semaine qu'elle était fragilisée ?
Non. J'ai senti des garçons déterminés, concentrés, conscients qu'il ne fallait pas se louper. On savait que le Racing après ses défaites contre Montpellier et Toulon, commençait à être agacé. Même s'ils avaient préservé quelques joueurs, ils avaient aligné une très belle équipe.
Raphaël Ibanez a beaucoup fait tourner son effectif. Pour cette rencontre cruciale, n'aurait-il pas été préférable de garder la charnière Baptiste Serin - Pierre Bernard ?
Yann Lesgourgues a fait de bonnes prestations cette saison. Lionel Beauxis a fait d'excellents matches l'an passé. Pierre Bernard venait de faire cinq matches consécutivement. Je comprends que le staff ait fait ce choix. Le Racing aussi avait une équipe remaniée.
Les ambitions affichées et l'attente forte que suscite le club ne génèrent-elles pas une forme de pression négative ?
Mais tout le monde est à la même enseigne. Ceux qui jouent le maintien aussi sont sous pression. Ce Top 14 est terrible et ne récompense pas l'esprit offensif. Mais il faut dissocier deux choses. Nous nous sommes fixé un objectif suprême très difficile qui est de devenir champion de France. Mais je n'ai jamais dit qu'il fallait y arriver dans les trois ans. Mais on a le droit d'être ambitieux et d'espérer être dans les six premiers même si l'on sait que cela est compliqué.
Ne pas y parvenir cette saison, serait un échec ?
Oui. Lorsqu'on regarde les budgets, il y a six clubs qui disposent de moyens supérieurs aux autres. Pour pouvoir être dans les six, il faut qu'un de ces clubs connaisse un accident. C'est le cas, cette saison avec le Stade Français. Nous n'aurons aucune excuse à ne pas finir premier de « notre » championnat. Ce n'est pas mettre la pression que d'avoir cette ambition. Quelles excuses pourrons-nous présenter si nous finissons derrière Castres, La Rochelle ou Grenoble qui ont des moyens équivalents aux nôtres ? Ce sera la faute à toute notre organisation. Cela voudra dire qu'il y a des choses qu'on ne fait pas assez bien.
Le Stade Toulousain est à la même hauteur que l'UBB, pensez-vous qu'il puisse rater les barrages ?
Non. Toulouse sera dans les six.
Des équipes qui vous suivent, quelle est celle qui vous parait la plus dangereuse ?
Castres est très bien placé. On traîne aussi la lourde défaite concédée à Oyonnax. Aujourd'hui, tout le monde va y gagner. Je pense que pour être sûr de se qualifier, il faudra quatre victoires sur six matches. Cela veut dire s'imposer à domicile et gagner deux fois à l'extérieur. C'est un très gros challenge. Mais il faut se nourrir aussi de ce type de défi. On va commencer par aller à La Rochelle. Ce ne sera pas le plus facile. On connaît l'ambiance. Il n'y aura pas de surprise. Mais tout va très vite dans ce championnat. En janvier, on disait que Clermont était en crise. Ils viennent d'aligner sept victoires. L'UBB aussi doit rebondir.
Je peux dire une connerie ?
On a parfois regretté l'absence de RyB pigiste de France2 lors des journées du Tournoi des 6 nations. Compte tenu des résultats alors obtenus, ne pourrait on pas rapidement organiser un tournoi des 6 nations (voire 8 ) de printemps ?
Laurent Marti : "Si on ne finit pas dans les 6, on n’aura pas d’excuse"
Arnaud David
Sud Ouest. Depuis samedi, avez-vous regardé le programme des six dernières journées ?
Laurent Marti. Je l'avais regardé avant notre match contre Clermont. J'étais en alerte. Je savais qu'à la moindre défaite à domicile, notre position deviendrait plus fragile. Au vu de son calendrier, Castres pouvait être potentiellement devant nous. Mais je pense qu'il y aura des surprises d'ici la fin de saison. Comme l'an passé, cela se jouera jusqu'à la dernière journée. Il faut continuer à y croire.
Après ces deux défaites à domicile, gardez-vous un fond d'optimisme ?
Je suis réaliste. Être réaliste, c'est dire qu'il y a une progression manifeste de notre équipe cette saison. C'est ce qui rend ces deux défaites encore plus douloureuses. On a refait les erreurs bêtes de l'an passé. On s'est mis dans une situation compliquée. On doit tous se remettre en question.
Voyez-vous un dénominateur commun entre ces deux défaites ?
Oui.Le fait d'avoir donné des points facilement à l'adversaire. Face à Clermont, la défaite est frustrante mais elle ne nous incombe pas à 100 %. Il y a eu aussi l'arbitrage discutable de la mêlée en fin de match. Contre le Racing, on a été dominé. Leur troisième ligne a été royale. Rémi Tales les a très bien fait jouer. Leur victoire est méritée même s'ils n'ont pas marqué sur leurs temps forts mais sur des fautes de notre part.
Vous partagez régulièrement le quotidien de cette équipe. Avez-vous senti cette semaine qu'elle était fragilisée ?
Non. J'ai senti des garçons déterminés, concentrés, conscients qu'il ne fallait pas se louper. On savait que le Racing après ses défaites contre Montpellier et Toulon, commençait à être agacé. Même s'ils avaient préservé quelques joueurs, ils avaient aligné une très belle équipe.
Raphaël Ibanez a beaucoup fait tourner son effectif. Pour cette rencontre cruciale, n'aurait-il pas été préférable de garder la charnière Baptiste Serin - Pierre Bernard ?
Yann Lesgourgues a fait de bonnes prestations cette saison. Lionel Beauxis a fait d'excellents matches l'an passé. Pierre Bernard venait de faire cinq matches consécutivement. Je comprends que le staff ait fait ce choix. Le Racing aussi avait une équipe remaniée.
Les ambitions affichées et l'attente forte que suscite le club ne génèrent-elles pas une forme de pression négative ?
Mais tout le monde est à la même enseigne. Ceux qui jouent le maintien aussi sont sous pression. Ce Top 14 est terrible et ne récompense pas l'esprit offensif. Mais il faut dissocier deux choses. Nous nous sommes fixé un objectif suprême très difficile qui est de devenir champion de France. Mais je n'ai jamais dit qu'il fallait y arriver dans les trois ans. Mais on a le droit d'être ambitieux et d'espérer être dans les six premiers même si l'on sait que cela est compliqué.
Ne pas y parvenir cette saison, serait un échec ?
Oui. Lorsqu'on regarde les budgets, il y a six clubs qui disposent de moyens supérieurs aux autres. Pour pouvoir être dans les six, il faut qu'un de ces clubs connaisse un accident. C'est le cas, cette saison avec le Stade Français. Nous n'aurons aucune excuse à ne pas finir premier de « notre » championnat. Ce n'est pas mettre la pression que d'avoir cette ambition. Quelles excuses pourrons-nous présenter si nous finissons derrière Castres, La Rochelle ou Grenoble qui ont des moyens équivalents aux nôtres ? Ce sera la faute à toute notre organisation. Cela voudra dire qu'il y a des choses qu'on ne fait pas assez bien.
Le Stade Toulousain est à la même hauteur que l'UBB, pensez-vous qu'il puisse rater les barrages ?
Non. Toulouse sera dans les six.
Des équipes qui vous suivent, quelle est celle qui vous parait la plus dangereuse ?
Castres est très bien placé. On traîne aussi la lourde défaite concédée à Oyonnax. Aujourd'hui, tout le monde va y gagner. Je pense que pour être sûr de se qualifier, il faudra quatre victoires sur six matches. Cela veut dire s'imposer à domicile et gagner deux fois à l'extérieur. C'est un très gros challenge. Mais il faut se nourrir aussi de ce type de défi. On va commencer par aller à La Rochelle. Ce ne sera pas le plus facile. On connaît l'ambiance. Il n'y aura pas de surprise. Mais tout va très vite dans ce championnat. En janvier, on disait que Clermont était en crise. Ils viennent d'aligner sept victoires. L'UBB aussi doit rebondir.
Je peux dire une connerie ?
On a parfois regretté l'absence de RyB pigiste de France2 lors des journées du Tournoi des 6 nations. Compte tenu des résultats alors obtenus, ne pourrait on pas rapidement organiser un tournoi des 6 nations (voire 8 ) de printemps ?
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Je me faisais la même réflexion depuis samedi soir
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Vous n'êtes pas sérieux.
le radis- Team modo
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Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Il est vrai que le pire résultat au niveau comptable est bien celui à Oyonnax. Ce résultat est clairement le boulet de notre saison.
Jules33- J'aime l'Union à la folie
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
De toute façon ça fait partie de nos habitudes, la branlée pour le premier match à l extèrieur... malheureusement cette année notre premier match à l extèrieur c etait à Oyonnax
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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