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2015-2016, 5ème saison en Top14
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Force483 a écrit:
Donc voilà deux équipes qui vont entrer sur le terrain avec le trou du cul calibre grain de riz.
Élégant et raffiné, comme j'aime.
Celle-là je me la garde sous le coude au cas où. C'est pas déposé ?
hurluberlu- Team modo
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Date d'inscription : 26/08/2012
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
T'inquiète, Jambon-beurre, j'ai pas déposé... Mais au vu du début de la seconde mi-temps, l'image était pertinente, isnt'it ?
Force483- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 15/06/2015
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Je ne savais pas trop où mettre cà. En tout cas l'article est très intéressant. Et très alarmant...
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/pourquoi-le-top-14-est-il-dur-a-apprecier_sto5560879/story.shtml
Pourquoi le Top 14 est-il dur à apprécier ?
Critiqué pour sa lenteur, son manque de rigueur technique ou pour ses matches de l’angoisse, où rien ne se passe à moins d’une faute de l’adversaire, le Top 14 est pourtant annoncé comme "le meilleur championnat du monde". Un drôle de paradoxe. Alors le Top 14, survendu ou incompris ?
Comme il serait confortable de ne pas regarder ailleurs et de marteler encore et toujours ô combien le championnat de France est magnifique. Mais les voix s’élèvent régulièrement pour critiquer le contenu d’une compétition domestique pas toujours inoubliable. Précisons d'emblée que cet article est écrit sans prétention et sans volonté de démolir le championnat hexagonal. Mais nous tentons bien de comprendre comment la compétition la plus coûteuse de la planète ovale, n’est pas la plus spectaculaire.
Le mode de fonctionnement du Top 14, principal frein
Oublions les rares amoureux des mêlées et des chandelles quelques instants. Pour avoir du spectacle, il faut avoir du jeu. Une lapalissade qui n’est pas une évidence à l’esprit des protagonistes du championnat. Peut-être parce que le rugby est devenu, en France, un sport dans lequel le résultat l’emporte largement sur le contenu. La faute à un système de montée-descente comme celui du Top 14 (ligue dite "ouverte") qui conduit à plusieurs effets néfastes. Première conséquence : la victoire totale et absolue de la politique à court terme. Aucun projet ne peut réellement se construire au-delà de quelques mois. Parce que la projection des différents staffs ne peut pas dépasser cette limite. La faute à l'impérieuse nécessité de survivre à la saison en cours. Un mode de fonctionnement que le Super Rugby a décidé d'écarter. Un championnat fermé, et pour ne citer que lui, qui permet à des formations comme les Highlanders, les Chiefs, ou dans un passé légèrement plus lointain, les Reds de continuer à exister et grandir malgré des gros passages à vide.
Ces trois équipes ont eu du temps pour former des joueurs majeurs dans la conquête d’un titre (ou de plusieurs), sans trembler ni mourir. Pêle-mêle ? Aaron Cruden, Quade Cooper, Will Genia, Aaron Smith, Lima Sopoaga, Malakai Fekitoa, Charlie Ngatai. Meilleur exemple aux Chiefs où Brodie Retallick, meilleur joueur du monde 2014, est titulaire avec sa franchise depuis l’âge de … 19 ans. Un exemple qui illustre un problème sous-jacent : celui de la formation. Le Top 14 ne donne que de trop rares opportunités aux Espoirs de jouer (environ 5% de jeunes de moins de 23 ans titulaires par journée). Triste image de la formation française à l’agonie, et du rugby tricolore, où les jeunes joueurs cherchent tout simplement leur place.
Deuxième chose, l’obligation de résultat - pour au moins garantir sa survie - n’est pas une obligation de moyen. Gagner une dizaine de matches 3-0 suffirait, en théorie, à se maintenir. Une politique du pire qui se conjugue mal avec les approches habituelles des autres pays. Exemple avec Colin Slade, surpris par l’obligation de se battre pour sa survie et l’obsession du maintien à son arrivée à Pau.
Conséquence logique : quand on joue pour ne pas perdre, le contenu des matches passe largement après son issue. La fin justifie les moyens. Peu importe s’il faut gagner "moche", il faut gagner tout court. Les lendemains radieux n’existeront probablement jamais, mais se maintenir, c’est se donner une chance d’y croire. Triste approche du rugby ? Peut-être. Mais pragmatique. A ce titre, pourquoi prendre des risques ? Pourquoi ne pas réduire les opportunités adverses plutôt que parier sur sa capacité à en créer pour soi-même. Le Top 14 est devenu, avec le temps, le championnat où avoir la balle est un danger, vouloir le faire vivre du suicide. Le raisonnement est simple : le jeu appelle la faute, et la faute expose aux sanctions
Le triomphe de l’intensité sur le rythme
C'est justement cette volonté de pousser l'autre à l'erreur qui va transformer les habitudes, modifier l'approche et l'analyse que l'on peut faire du rugby. Là où le déséquilibre pourrait (devrait ?) naître de la vitesse, c’est aujourd’hui la puissance qui s’affiche comme la clef de voûte des systèmes offensifs ou défensifs. Gagner des duels, d'accord. Mais pour quoi faire ?
Une réflexion limitative, la faute, peut-être aux lacunes techniques pointées du doigt par Philippe Saint-André en 2014 : "Il faut arrêter de rêver (…), on voit qu'il y a des déficits techniques et physiques et cela, il faut que tout le monde en prenne conscience". (lire ici) Ce déficit technique, réel ou imaginaire, va conduire les staffs, les joueurs et le public à accepter l’idée que c’est de ce bras de fer purement physique que découlera la victoire. Conséquence ? Nous avons le championnat le plus lent du monde… Le Top 14, superbe œuvre monolithique, aux packs monstrueux et toujours plus lourds, et où les plus grandes stars du monde viennent s'éclater dans des matches toujours plus heurtés. Terrible impression de gâchis quand Nonu, Giteau, Carter ou Conrad Smith débarquent en France pour jouer au chamboule-tout. Les chiffres sont insuffisants pour démontrer et justifier ce sentiment naissant en regardant un match. Un sentiment qui finit par devenir une conviction en observant ce qui existe ailleurs, et qui est confirmée par le style des équipes qui triomphent en championnat.
La force de l'exemple
"L’attaque fait gagner des matchs, la défense fait gagner des titres". L’adage, emprunté à la NBA, colle à la perfection au rugby hexagonal. Si le jeu au large n’est pas forcément une recherche ou une priorité, cela s’explique aussi par deux choses distinctes. D'abord, la force de l’exemple : qu'il s'agisse de Castres, Toulon, le Stade français ou de Toulouse, les 5 derniers champions de France, ont tous en commun une chose. Ils disposaient de la meilleure mêlée du championnat au moment de leur titre.
La mêlée... un exercice qui prend une importance capitale, non pas parce qu’il est une rampe de lancement idéale, mais parce qu’il est une source de points directe. La faute à un deuxième souci du championnat de France : l’arbitrage. Je vous vois déjà, les doigts s’affolant sur vos claviers, invoquant l’incompétence généralisée et la malhonnêteté des arbitres. Ça n’est pas du tout l’objet. Mais force est de constater que la pratique de l’arbitrage et les consignes données ont conduit le Top 14 à ne plus être qu’une usine à sanctions. Le jeu n’est plus qu’un prétexte : pousser en mêlée pour une pénalité, plaquer-gratter pour une pénalité, refuser l’avantage pour une pénalité… Cette attitude devient la norme, et le succès valide tout. Gagner "moche", mais gagner quand même. Peu importe le flacon pourvu que l'on connaisse l'ivresse du succès.
Le discours ambiant et intégré
Dernière explication, le discours ambiant. Celui qui conforte, qui justifie la médiocrité ou l'insuffisance. Qui excuse presque le manque d’ambition, de rythme, d’intention. Et qui finirait presque par convaincre tout le monde. Tout serait la faute d’un calendrier démentiel, du manque de rythme en début de saison, du manque de fraîcheur en fin d’exercice. Les joueurs jouent trop ou pas assez, l’arbitre est incompétent, l’eau trop humide, le vent trop coquin. Bref : le mauvais sort pèserait plus que les mauvais choix. Une justification relativement rare dans le Super Rugby, référence définitive en matière d'intention de jeu.
Un discours qui se matérialise aussi autrement. Le Top 14 ne connaîtrait que des forteresses imprenables et des citadelles impossibles à conquérir ? Peut-être. Mais c’est surtout le manque chronique d’ambitions dans les déplacements qui va créer ce championnat de schizophrènes, où l’équipe injouable à domicile ira perdre sans gloire et sans bonus chez un mal classé. Plus agaçant encore : les leaders qui se déplaceront avec les Espoirs chez leurs dauphins, histoire de ne pas perdre avec leurs "équipe-type". Une frilosité qui ajoute à l’impression de fadeur plus générale, les chocs se résumant souvent à des passes d’armes entre joueurs en mal de temps de jeu. Des non-matches qui apportent inlassablement de l’eau au moulin des détracteurs de la formule actuelle du championnat. Et cette question incontournable : 26 matches, pour quoi faire ?
Conclusion
Finalement, le plus grave n’est pas le décalage entre le discours officiel ("le meilleur championnat du monde") et la réalité des faits. Mais bel et celui qui existe entre les joueurs formidables qui composent cette compétition et le manque global de rythme, d’ambition et de spectacle. Les rares matches disputés le sont souvent la peur au ventre. Difficile d’en vouloir à Oyonnax, Pau, La Rochelle, Brive ou Grenoble de vouloir exister à tout prix. Mais il est plus gênant de voir les gros bras du Top 14 se contenter - trop souvent- de victoire a minima. Le championnat est dur, le niveau dense et les duels épuisants, certes. Mais cette tendance à la lenteur et la guerre de tranchées, récompensée à l’échelle continentale, est aujourd’hui un frein sur le plan international. Une politique qui participe allègrement au déclin de l’équipe nationale. Le paradoxe de la France, un pays de rugby, terre d'accueil, et qui n’existera peut-être bientôt plus qu’à travers ses clubs.
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/pourquoi-le-top-14-est-il-dur-a-apprecier_sto5560879/story.shtml
Pourquoi le Top 14 est-il dur à apprécier ?
Critiqué pour sa lenteur, son manque de rigueur technique ou pour ses matches de l’angoisse, où rien ne se passe à moins d’une faute de l’adversaire, le Top 14 est pourtant annoncé comme "le meilleur championnat du monde". Un drôle de paradoxe. Alors le Top 14, survendu ou incompris ?
Comme il serait confortable de ne pas regarder ailleurs et de marteler encore et toujours ô combien le championnat de France est magnifique. Mais les voix s’élèvent régulièrement pour critiquer le contenu d’une compétition domestique pas toujours inoubliable. Précisons d'emblée que cet article est écrit sans prétention et sans volonté de démolir le championnat hexagonal. Mais nous tentons bien de comprendre comment la compétition la plus coûteuse de la planète ovale, n’est pas la plus spectaculaire.
Le mode de fonctionnement du Top 14, principal frein
Oublions les rares amoureux des mêlées et des chandelles quelques instants. Pour avoir du spectacle, il faut avoir du jeu. Une lapalissade qui n’est pas une évidence à l’esprit des protagonistes du championnat. Peut-être parce que le rugby est devenu, en France, un sport dans lequel le résultat l’emporte largement sur le contenu. La faute à un système de montée-descente comme celui du Top 14 (ligue dite "ouverte") qui conduit à plusieurs effets néfastes. Première conséquence : la victoire totale et absolue de la politique à court terme. Aucun projet ne peut réellement se construire au-delà de quelques mois. Parce que la projection des différents staffs ne peut pas dépasser cette limite. La faute à l'impérieuse nécessité de survivre à la saison en cours. Un mode de fonctionnement que le Super Rugby a décidé d'écarter. Un championnat fermé, et pour ne citer que lui, qui permet à des formations comme les Highlanders, les Chiefs, ou dans un passé légèrement plus lointain, les Reds de continuer à exister et grandir malgré des gros passages à vide.
Ces trois équipes ont eu du temps pour former des joueurs majeurs dans la conquête d’un titre (ou de plusieurs), sans trembler ni mourir. Pêle-mêle ? Aaron Cruden, Quade Cooper, Will Genia, Aaron Smith, Lima Sopoaga, Malakai Fekitoa, Charlie Ngatai. Meilleur exemple aux Chiefs où Brodie Retallick, meilleur joueur du monde 2014, est titulaire avec sa franchise depuis l’âge de … 19 ans. Un exemple qui illustre un problème sous-jacent : celui de la formation. Le Top 14 ne donne que de trop rares opportunités aux Espoirs de jouer (environ 5% de jeunes de moins de 23 ans titulaires par journée). Triste image de la formation française à l’agonie, et du rugby tricolore, où les jeunes joueurs cherchent tout simplement leur place.
Deuxième chose, l’obligation de résultat - pour au moins garantir sa survie - n’est pas une obligation de moyen. Gagner une dizaine de matches 3-0 suffirait, en théorie, à se maintenir. Une politique du pire qui se conjugue mal avec les approches habituelles des autres pays. Exemple avec Colin Slade, surpris par l’obligation de se battre pour sa survie et l’obsession du maintien à son arrivée à Pau.
Conséquence logique : quand on joue pour ne pas perdre, le contenu des matches passe largement après son issue. La fin justifie les moyens. Peu importe s’il faut gagner "moche", il faut gagner tout court. Les lendemains radieux n’existeront probablement jamais, mais se maintenir, c’est se donner une chance d’y croire. Triste approche du rugby ? Peut-être. Mais pragmatique. A ce titre, pourquoi prendre des risques ? Pourquoi ne pas réduire les opportunités adverses plutôt que parier sur sa capacité à en créer pour soi-même. Le Top 14 est devenu, avec le temps, le championnat où avoir la balle est un danger, vouloir le faire vivre du suicide. Le raisonnement est simple : le jeu appelle la faute, et la faute expose aux sanctions
Le triomphe de l’intensité sur le rythme
C'est justement cette volonté de pousser l'autre à l'erreur qui va transformer les habitudes, modifier l'approche et l'analyse que l'on peut faire du rugby. Là où le déséquilibre pourrait (devrait ?) naître de la vitesse, c’est aujourd’hui la puissance qui s’affiche comme la clef de voûte des systèmes offensifs ou défensifs. Gagner des duels, d'accord. Mais pour quoi faire ?
Une réflexion limitative, la faute, peut-être aux lacunes techniques pointées du doigt par Philippe Saint-André en 2014 : "Il faut arrêter de rêver (…), on voit qu'il y a des déficits techniques et physiques et cela, il faut que tout le monde en prenne conscience". (lire ici) Ce déficit technique, réel ou imaginaire, va conduire les staffs, les joueurs et le public à accepter l’idée que c’est de ce bras de fer purement physique que découlera la victoire. Conséquence ? Nous avons le championnat le plus lent du monde… Le Top 14, superbe œuvre monolithique, aux packs monstrueux et toujours plus lourds, et où les plus grandes stars du monde viennent s'éclater dans des matches toujours plus heurtés. Terrible impression de gâchis quand Nonu, Giteau, Carter ou Conrad Smith débarquent en France pour jouer au chamboule-tout. Les chiffres sont insuffisants pour démontrer et justifier ce sentiment naissant en regardant un match. Un sentiment qui finit par devenir une conviction en observant ce qui existe ailleurs, et qui est confirmée par le style des équipes qui triomphent en championnat.
La force de l'exemple
"L’attaque fait gagner des matchs, la défense fait gagner des titres". L’adage, emprunté à la NBA, colle à la perfection au rugby hexagonal. Si le jeu au large n’est pas forcément une recherche ou une priorité, cela s’explique aussi par deux choses distinctes. D'abord, la force de l’exemple : qu'il s'agisse de Castres, Toulon, le Stade français ou de Toulouse, les 5 derniers champions de France, ont tous en commun une chose. Ils disposaient de la meilleure mêlée du championnat au moment de leur titre.
La mêlée... un exercice qui prend une importance capitale, non pas parce qu’il est une rampe de lancement idéale, mais parce qu’il est une source de points directe. La faute à un deuxième souci du championnat de France : l’arbitrage. Je vous vois déjà, les doigts s’affolant sur vos claviers, invoquant l’incompétence généralisée et la malhonnêteté des arbitres. Ça n’est pas du tout l’objet. Mais force est de constater que la pratique de l’arbitrage et les consignes données ont conduit le Top 14 à ne plus être qu’une usine à sanctions. Le jeu n’est plus qu’un prétexte : pousser en mêlée pour une pénalité, plaquer-gratter pour une pénalité, refuser l’avantage pour une pénalité… Cette attitude devient la norme, et le succès valide tout. Gagner "moche", mais gagner quand même. Peu importe le flacon pourvu que l'on connaisse l'ivresse du succès.
Le discours ambiant et intégré
Dernière explication, le discours ambiant. Celui qui conforte, qui justifie la médiocrité ou l'insuffisance. Qui excuse presque le manque d’ambition, de rythme, d’intention. Et qui finirait presque par convaincre tout le monde. Tout serait la faute d’un calendrier démentiel, du manque de rythme en début de saison, du manque de fraîcheur en fin d’exercice. Les joueurs jouent trop ou pas assez, l’arbitre est incompétent, l’eau trop humide, le vent trop coquin. Bref : le mauvais sort pèserait plus que les mauvais choix. Une justification relativement rare dans le Super Rugby, référence définitive en matière d'intention de jeu.
Un discours qui se matérialise aussi autrement. Le Top 14 ne connaîtrait que des forteresses imprenables et des citadelles impossibles à conquérir ? Peut-être. Mais c’est surtout le manque chronique d’ambitions dans les déplacements qui va créer ce championnat de schizophrènes, où l’équipe injouable à domicile ira perdre sans gloire et sans bonus chez un mal classé. Plus agaçant encore : les leaders qui se déplaceront avec les Espoirs chez leurs dauphins, histoire de ne pas perdre avec leurs "équipe-type". Une frilosité qui ajoute à l’impression de fadeur plus générale, les chocs se résumant souvent à des passes d’armes entre joueurs en mal de temps de jeu. Des non-matches qui apportent inlassablement de l’eau au moulin des détracteurs de la formule actuelle du championnat. Et cette question incontournable : 26 matches, pour quoi faire ?
Conclusion
Finalement, le plus grave n’est pas le décalage entre le discours officiel ("le meilleur championnat du monde") et la réalité des faits. Mais bel et celui qui existe entre les joueurs formidables qui composent cette compétition et le manque global de rythme, d’ambition et de spectacle. Les rares matches disputés le sont souvent la peur au ventre. Difficile d’en vouloir à Oyonnax, Pau, La Rochelle, Brive ou Grenoble de vouloir exister à tout prix. Mais il est plus gênant de voir les gros bras du Top 14 se contenter - trop souvent- de victoire a minima. Le championnat est dur, le niveau dense et les duels épuisants, certes. Mais cette tendance à la lenteur et la guerre de tranchées, récompensée à l’échelle continentale, est aujourd’hui un frein sur le plan international. Une politique qui participe allègrement au déclin de l’équipe nationale. Le paradoxe de la France, un pays de rugby, terre d'accueil, et qui n’existera peut-être bientôt plus qu’à travers ses clubs.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Merci Switch,
Ça fait du bien d'avoir (enfin) un article sur la presse officielle qui ne se contente pas de suivre le mouvement.
à mettre en lien évidemment avec l'ensemble de notre société (la dictature du court terme, etc.).
Ça fait du bien d'avoir (enfin) un article sur la presse officielle qui ne se contente pas de suivre le mouvement.
à mettre en lien évidemment avec l'ensemble de notre société (la dictature du court terme, etc.).
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 3044
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Dans RugbyRama ;
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-montpellier-nicolas-mas-annonce-sa-retraite-j-ai-besoin-de-tout-couper_sto5560950/story.shtml
"Je ne m'y retrouve plus"
Le pilier dit ne plus se reconnaître dans le rugby actuel: "Physiquement, le niveau est de plus en plus dur, les gabarits sont énormes, la mêlée a moins d'importance qu'avant, je ne m'y retrouve plus". "Aujourd'hui, c'est de la force pure, il y a moins d'intimidation, de défi. Dommage. Je parle comme un vieux mais j'ai adoré ce face-à-face où personne ne veut plier". Nicolas Mas
Du coups, je me sent moi seul.
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-montpellier-nicolas-mas-annonce-sa-retraite-j-ai-besoin-de-tout-couper_sto5560950/story.shtml
"Je ne m'y retrouve plus"
Le pilier dit ne plus se reconnaître dans le rugby actuel: "Physiquement, le niveau est de plus en plus dur, les gabarits sont énormes, la mêlée a moins d'importance qu'avant, je ne m'y retrouve plus". "Aujourd'hui, c'est de la force pure, il y a moins d'intimidation, de défi. Dommage. Je parle comme un vieux mais j'ai adoré ce face-à-face où personne ne veut plier". Nicolas Mas
Du coups, je me sent moi seul.
Gahet- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 798
Localisation : Gazinet
Date d'inscription : 23/07/2015
Humeur : Hasta la victoria siempre
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Gahet a écrit:Dans RugbyRama ;
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-montpellier-nicolas-mas-annonce-sa-retraite-j-ai-besoin-de-tout-couper_sto5560950/story.shtml
"Je ne m'y retrouve plus"
Le pilier dit ne plus se reconnaître dans le rugby actuel: "Physiquement, le niveau est de plus en plus dur, les gabarits sont énormes, la mêlée a moins d'importance qu'avant, je ne m'y retrouve plus". "Aujourd'hui, c'est de la force pure, il y a moins d'intimidation, de défi. Dommage. Je parle comme un vieux mais j'ai adoré ce face-à-face où personne ne veut plier". Nicolas Mas
Du coups, je me sent moi seul.
"moi seul" ou "moins seul"...?
Si c'est vraiment "moi seul"... je peux lancer une pétition pour un soutien inconditionnel et plein d'amour pour toi....
Pat- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 10405
Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Pat a écrit:Gahet a écrit:Dans RugbyRama ;
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-montpellier-nicolas-mas-annonce-sa-retraite-j-ai-besoin-de-tout-couper_sto5560950/story.shtml
"Je ne m'y retrouve plus"
Le pilier dit ne plus se reconnaître dans le rugby actuel: "Physiquement, le niveau est de plus en plus dur, les gabarits sont énormes, la mêlée a moins d'importance qu'avant, je ne m'y retrouve plus". "Aujourd'hui, c'est de la force pure, il y a moins d'intimidation, de défi. Dommage. Je parle comme un vieux mais j'ai adoré ce face-à-face où personne ne veut plier". Nicolas Mas
Du coups, je me sent moi seul.
"moi seul" ou "moins seul"...?
Si c'est vraiment "moi seul"... je peux lancer une pétition pour un soutien inconditionnel et plein d'amour pour toi....
Je Prends Volontiers le plein d'amour et l'échange contre un N
Et je vais faire attention pour le prono
Gahet- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Gazinet
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Humeur : Hasta la victoria siempre
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Je suis d'accord avec l'analyse qui est faite sur le Top 14. Mais une réflexion me vient. Même si nous devions en arriver à un Top 12, sans "risque" de descendre (le clubs de Pro D2 apprécieront), il y aura toujours un impératif; gagner pour être champion !
Le rugby "spectacle" style "Harlem Globe Trotters" non, je n'y crois pas. Ce qui élève le jeu, c'est la compétition ! Etre dans les 6 premiers du Top 14, éviter la descente, toute la motivation du jeu et des joueurs est là. Même chose pour la Pro D2. Alors évidemment, le côté "spectacle" passe au second plan.
Moi, je trouve qu'il y a non-concordance au niveau des championnats européens et que c'est là qu'il devrait y avoir matière à réflexion. Je pense que seuls les deux premiers de notre championnat devraient être engagés, dans une champions cup courte !
Le rugby "spectacle" style "Harlem Globe Trotters" non, je n'y crois pas. Ce qui élève le jeu, c'est la compétition ! Etre dans les 6 premiers du Top 14, éviter la descente, toute la motivation du jeu et des joueurs est là. Même chose pour la Pro D2. Alors évidemment, le côté "spectacle" passe au second plan.
Moi, je trouve qu'il y a non-concordance au niveau des championnats européens et que c'est là qu'il devrait y avoir matière à réflexion. Je pense que seuls les deux premiers de notre championnat devraient être engagés, dans une champions cup courte !
Force483- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Avignon
Date d'inscription : 15/06/2015
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Je pense qu'en France, on fait un contresens terrible qui est d'opposer le résultat et le spectacle. Dans l'esprit des présidents, entraîneurs, et même de beaucoup de supporters, on joue soit pour le résultat, soit pour le spectacle. Et on sous-entend que si l'on privilégie le spectacle, ce sera au détriment du résultat. Le spectacle serait juste "la cerise sur le gâteau".
Or le spectacle, ce n'est pas se faire des passes entre les jambes, c'est tout simplement pratiquer un rugby offensif. Un rugby qui gagne. Car à l'heure actuelle, au haut niveau, un style de jeu qui privilégie l'attaque, c'est un style qui gagne.
D'ailleurs pour moi, dire que l'UBB aura de meilleurs résultats en réduisant la voilure est une erreur. Je suis convaincu qu'avec un jeu restrictif les premières saisons en Top 14, on serait redescendus aussi vite qu'on est montés. Pas le pack pour. De même aujourd'hui, ce n'est pas en défiant Toulon ou Montpellier sur les fondamentaux qu'on va rivaliser.
Sans oublier que même quand deux équipes jouent "pragmatique", il y a quand même un perdant. Et ce qu'on ne veut pas voir, c'est que lorsque une équipe offensive rencontre une équipe pragmatique, c'est de plus en plus l'équipe offensive qui gagne.
Après, c'est sûr que pour ça il vaut mieux un arbitrage à l'anglo-saxone.
Or le spectacle, ce n'est pas se faire des passes entre les jambes, c'est tout simplement pratiquer un rugby offensif. Un rugby qui gagne. Car à l'heure actuelle, au haut niveau, un style de jeu qui privilégie l'attaque, c'est un style qui gagne.
D'ailleurs pour moi, dire que l'UBB aura de meilleurs résultats en réduisant la voilure est une erreur. Je suis convaincu qu'avec un jeu restrictif les premières saisons en Top 14, on serait redescendus aussi vite qu'on est montés. Pas le pack pour. De même aujourd'hui, ce n'est pas en défiant Toulon ou Montpellier sur les fondamentaux qu'on va rivaliser.
Sans oublier que même quand deux équipes jouent "pragmatique", il y a quand même un perdant. Et ce qu'on ne veut pas voir, c'est que lorsque une équipe offensive rencontre une équipe pragmatique, c'est de plus en plus l'équipe offensive qui gagne.
Après, c'est sûr que pour ça il vaut mieux un arbitrage à l'anglo-saxone.
Solegrad- J'aime l'Union passionnément
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Suffit de regarder la dernière coupe du monde (et les parcours de la NA bien sûr, mais aussi de l'Argentine, l'Ecosse, l'Australie, toutes (re)devenues joueuses) ou la H Cup de cette année, avec des clubs anglais en position de force malgré un jeu offensif (Exeter, Wasps, Saracens, Leicester...).
On assiste à un tournant. Exit l'époque du jeu bourrin des Springboks titrés en 2007, ou des anglais de 2003. Ces deux équipes tendent d'ailleurs depuis quelques temps à rendre leur jeu plus offensif, avec des avants coureurs (Vunipola, De Jager, Etzebeth, Itoje...) et des arrières plus dynamiques (Nowel, Watson, Le Roux, Joseph, Kriel...). Finis les gros gabarits bourrins et bulldozers à tous les postes.
L'avenir c'est le rugby de mouvement, le rugby dynamique et le jeu. C'est en fait ce que font les Blacks depuis des années. Ils étaient juste en avance sur leur temps. Au lieu de travailler à sculpter les gamins dès 14 ou 15 ans, à avoir des bébés de 120kg à 16 ans, et à travailler le plaquage, on devrait plutôt travailler la passe, l'évitement, le replacement, le soutien, la course.
C'est ce que disait dans un documentaire Kieran Read : "chez nous, un gamin de 14 ans arrivant à l'école de rugby n'est pas ancré direct à un poste. On a d'abord un tronc commun. Comme cà, même un jeune qui deviendra pilier ou 2ème ligne saura passer après contact, raffûter ou fixer un défenseur".
Tout cà pour dire que de plus en plus la solution va être le jeu. D'ailleurs le test en cours (au Pays de Galles, je crois) qui consiste à passer l'essai de 5 à 6 pts et la pénalité de 3 à 2 pts confirme cette volonté de l'IRB de promouvoir un rugby d'attaque. Espérons que ces changements arrivent vite, notamment dans les mentalités.
On assiste à un tournant. Exit l'époque du jeu bourrin des Springboks titrés en 2007, ou des anglais de 2003. Ces deux équipes tendent d'ailleurs depuis quelques temps à rendre leur jeu plus offensif, avec des avants coureurs (Vunipola, De Jager, Etzebeth, Itoje...) et des arrières plus dynamiques (Nowel, Watson, Le Roux, Joseph, Kriel...). Finis les gros gabarits bourrins et bulldozers à tous les postes.
L'avenir c'est le rugby de mouvement, le rugby dynamique et le jeu. C'est en fait ce que font les Blacks depuis des années. Ils étaient juste en avance sur leur temps. Au lieu de travailler à sculpter les gamins dès 14 ou 15 ans, à avoir des bébés de 120kg à 16 ans, et à travailler le plaquage, on devrait plutôt travailler la passe, l'évitement, le replacement, le soutien, la course.
C'est ce que disait dans un documentaire Kieran Read : "chez nous, un gamin de 14 ans arrivant à l'école de rugby n'est pas ancré direct à un poste. On a d'abord un tronc commun. Comme cà, même un jeune qui deviendra pilier ou 2ème ligne saura passer après contact, raffûter ou fixer un défenseur".
Tout cà pour dire que de plus en plus la solution va être le jeu. D'ailleurs le test en cours (au Pays de Galles, je crois) qui consiste à passer l'essai de 5 à 6 pts et la pénalité de 3 à 2 pts confirme cette volonté de l'IRB de promouvoir un rugby d'attaque. Espérons que ces changements arrivent vite, notamment dans les mentalités.
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Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Les iles britanniques ont une ligue fermée et malgré leur petits moyens nous embêtent bien en matchs internationaux et en CE.
Les anglais ont une ligue quasi fermée (1 seule descente parmi 12) et, sans la crainte de la descente, ont pu développer un jeu vif qui maintenant nous surclasse et mettre leurs meilleurs joueurs au service de l'équipe nationale.
Chez nous, même les grosses équipes jouent avec le couteau sous la gorge afin de rester dans le peloton de tête pour assurer leur survie financière ou satisfaire l'égo de leur propriétaire. Parfois il y a des jeunes fous qui jouent malgré le danger ... mais comme l'Union, ils finissent par comprendre qu'il est plus pragmatique pour l'instant d'envoyer un peu moins.
Espérons que la descente pour le dernier du Top 14 et le barrage pour l'avant dernier réduira un peu la pression. Faudrait aussi que les arbitres s'adaptent par exemple en regardant un peu plus les hors jeu et moins la mêlée.
Les anglais ont une ligue quasi fermée (1 seule descente parmi 12) et, sans la crainte de la descente, ont pu développer un jeu vif qui maintenant nous surclasse et mettre leurs meilleurs joueurs au service de l'équipe nationale.
Chez nous, même les grosses équipes jouent avec le couteau sous la gorge afin de rester dans le peloton de tête pour assurer leur survie financière ou satisfaire l'égo de leur propriétaire. Parfois il y a des jeunes fous qui jouent malgré le danger ... mais comme l'Union, ils finissent par comprendre qu'il est plus pragmatique pour l'instant d'envoyer un peu moins.
Espérons que la descente pour le dernier du Top 14 et le barrage pour l'avant dernier réduira un peu la pression. Faudrait aussi que les arbitres s'adaptent par exemple en regardant un peu plus les hors jeu et moins la mêlée.
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Il est évident qu'avec un arbitre qui siffle toutes les deux minutes, on ne peut pas avoir du spectacle ! Mais je spectacle vient aussi du travail des "gros". Savoir épuiser la mêlée d'en face, sortir des ballons exploitables, prendre les ballons en touches et aussi, jouer dans le camp adverse autant que faire se peut, c'est du rugby que j'appelle "offensif", même s'il n'y a pas le spectacle !
Lorsque les deux équipes jouent leur survie en Top 14, ou le maintient dans les "6", on ne peut pas espérer du show-biz. On se cramponne en défense et on attend les opportunités pour avancer...
Lorsque les deux équipes jouent leur survie en Top 14, ou le maintient dans les "6", on ne peut pas espérer du show-biz. On se cramponne en défense et on attend les opportunités pour avancer...
Force483- J'aime l'Union à la folie
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Plutôt que d'aller arracher la victoire avec les dents, courage et abnégation comme on nous l'a appris sur le pré.Force483 a écrit:
Lorsque les deux équipes jouent leur survie en Top 14, ou le maintient dans les "6", on ne peut pas espérer du show-biz. On se cramponne en défense et on attend les opportunités pour avancer...
Gahet- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Hasta la victoria siempre
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Ah si on pouvait t'entendre… Ce que je répète depuis… au moins…Solegrad a écrit:Je pense qu'en France, on fait un contresens terrible qui est d'opposer le résultat et le spectacle. Dans l'esprit des présidents, entraîneurs, et même de beaucoup de supporters, on joue soit pour le résultat, soit pour le spectacle. Et on sous-entend que si l'on privilégie le spectacle, ce sera au détriment du résultat. Le spectacle serait juste "la cerise sur le gâteau".
Or le spectacle, ce n'est pas se faire des passes entre les jambes, c'est tout simplement pratiquer un rugby offensif. Un rugby qui gagne. Car à l'heure actuelle, au haut niveau, un style de jeu qui privilégie l'attaque, c'est un style qui gagne.
D'ailleurs pour moi, dire que l'UBB aura de meilleurs résultats en réduisant la voilure est une erreur. Je suis convaincu qu'avec un jeu restrictif les premières saisons en Top 14, on serait redescendus aussi vite qu'on est montés. Pas le pack pour. De même aujourd'hui, ce n'est pas en défiant Toulon ou Montpellier sur les fondamentaux qu'on va rivaliser.
Sans oublier que même quand deux équipes jouent "pragmatique", il y a quand même un perdant. Et ce qu'on ne veut pas voir, c'est que lorsque une équipe offensive rencontre une équipe pragmatique, c'est de plus en plus l'équipe offensive qui gagne.
Après, c'est sûr que pour ça il vaut mieux un arbitrage à l'anglo-saxone.
Et je rajouterais, que de mes lointaines années de joueur je garde en mémoire que j'ai toujours plus pris un coup au moral quand les mecs en face courraient partout en se faisant des passes que quand ils fonçaient tout droit… (alors que j'avais un gabarit plutôt du genre paillauguesque…). Même si bien évidemment le rugby et les gabarits ont changé, mais quand même…
Bien évidemment tout cela n'est absolument pas contradictoire avec un jeu d'avants robuste, huilé, etc. (et d'ailleurs quand on voit nos talons envoyer un lancer millimétré pour un saut parfaitement coordonné de nos sauteurs, un groupé parfaitement amené, etc. c'est réjouissant aussi).
biscouette- Centre de presse
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Esperons que Montpellier soit fatigué par une finale gagnante et que Toulon non qualifié pour les demi finales directement fassent tourner en vue des barrages (contre nous ).
calamar33- Team modo
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Bonjour
Petite question: si Montpellier gagne le challenge est ce que le 7 eme du top 14 est qualifié directement pour la coupe d Europe.
Quel est le règlement?
Merci bcp
Petite question: si Montpellier gagne le challenge est ce que le 7 eme du top 14 est qualifié directement pour la coupe d Europe.
Quel est le règlement?
Merci bcp
egtr33- J'aime l'Union passionnément
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
C'est ce qui se dit !egtr33 a écrit:Bonjour
Petite question: si Montpellier gagne le challenge est ce que le 7 eme du top 14 est qualifié directement pour la coupe d Europe.
Quel est le règlement?
Merci bcp
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Gagnants ou perdants, les joueurs du MHR sortiront d'un match très dur où ils pourront laisser quelques plumes. Je pense donc que nous aurons un avantage sur eux: plus de fraicheur physique !
Force483- J'aime l'Union à la folie
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
C'est probablement à mettre dans un topic + généraliste sur l'évolution du rugby. Mais je laisse les organisateurs organiser et tout bien ranger pour qu'on s' y retrouve.
Interview intéressante de V Campo.
Article abonnés Publié le 03/06/2016 par Propos recueillis par Denys Kappès-Grangé
Section Paloise : « Je ne sais pas si j’en aurais fait mon métier »
L’usure, physique et mentale, pousse Vincent Campo à raccrocher les crampons. Le talonneur porte un regard désabusé sur le rugby
« Sud Ouest » Vous avez décidé de mettre un terme à votre carrière. Pourquoi ?
Vincent Campo Pour pleins de raisons. D'abord, je suis papa depuis l'été dernier : ça fait changer. Avant, j'étais un peu fou, un peu con, je pense avoir gagné en maturité (sourire). Ensuite, il y a l'aspect physique et mental. Cette année a été très compliquée avec une blessure au pied droit (Ndlr, une fracture de fatigue suivie d'une inflammation) qui a duré et qui dure encore. Mentalement, j'ai peut-être lâché… Ça fait un petit moment que je mûris cette décision : depuis un an, je sais que ce sera ma dernière saison. J'aurais voulu la finir de la plus belle des manières, mais je n'ai pas de regrets. Ma carrière est ce qu'elle est, je suis très fier de ce que j'ai fait. Il était temps pour moi d'arrêter.
Vous n'avez que 31 ans. N'est-ce pas tôt pour arrêter ?
Ça fait tout de même 12 ans que j'ai débuté et j'évolue à un poste exposé. À Auch (2005-11), j'ai beaucoup joué même si quand on est jeune on encaisse mieux ; à Grenoble (2011-14), je pense que j'ai poussé mon corps dans ses derniers retranchements ; à la Section, je commençais à être vraiment fatigué, même si les victoires l'an dernier ont fait que c'était plus facile. Cette année, j'ai senti que j'arrivais au bout d'un cycle physique. Et pour le rugby aussi. Le rugby pro, avec les entraînements tous les jours, c'est usant mentalement. Et il y a aussi certaines valeurs qui ont changé. Le rugby d'il y à 10 ans, ce n'est pas le même. Certains ont su s'adapter - Damien (Traille), Jean (Bouilhou), ils ont connu plusieurs rugbys - mais il n'est pas forcément fait pour moi.
C'est-à-dire ?
J'étais fait pour un rugby basé sur l'affectif. Même entre nous, c'est différent désormais. J'ai débuté à Auch : c'est là où j'ai gagné le moins d'argent, mais paradoxalement ce sont mes plus belles années. On jouait pour l'amitié. Maintenant, on a des contrats, tout est axé sur la performance. Je m'y retrouve de moins en moins.
Ne pourriez-vous pas renouer avec cela aux échelons inférieurs ?
Je suis en train de voir avec Nay (Honneur) pour tenir un rôle d'encadrant en première. Pas pour prendre une licence, parce que j'ai une formation agricole qui va me prendre pas mal de temps. Mais j'ai effectivement pensé à retrouver ce rugby amateur où les mecs boivent une bière à la fin. Pour enlever aussi cette pression du résultat qui est pesante tous les week-ends.
Ce sentiment a-t-il été très prégnant cette année ?
Même si j'ai été blessé, le Top 14 a été une super année. Mais dans les vestiaires, alors que je pense être un leader, à mon échelle, de part mon poste, quand tu as quatre ou cinq mecs avec les écouteurs… (Il marque une pause). Je ne critique pas, ils ont une autre philosophie que moi. Elle m'a sans doute pris trop d'énergie, mais j'aime qu'on se serre, qu'on se dise nos quatre vérités. Le rugby, c'est encore ça ! Même les Blacks doivent s'insulter ! Les Sud-Africains, quand ils jouent au Cap, ils doivent se mettre des coups de tronche, non ? Enfin ça, on le faisait à Auch, mais on a arrêté nous aussi (sourire).
Le rugby est votre passion. Imaginiez-vous qu'une telle « panne » pourrait survenir ?
La fin des histoires d'amour est toujours un peu compliquée. Mais le rugby à l'heure actuelle, je ne sais pas si j'en aurais fait mon métier. Je pensais finir comme Jean ou Damien. Ou comme Matthew Clarkin (capitaine de l'UBB) : c'est magnifique. Le mec, il marque un dernier essai, il le transforme, c'est fini ! Moi, ça finit un peu en eau de boudin. Mais je ne suis pas trop blessé alors que j'ai un copain, Alexandre Barozzi, qui a fini tétraplégique sur une mêlée effondrée (Ndlr, joueur à Lannemezan)… Encore une fois, j'ai envie de faire autre chose.
Vous parliez de votre fatigue physique. N'est-elle pas liée à votre lassitude mentale ?
Peut-être… Le physique, c'est tout de même ce qui a été l'élément déterminant. Je sentais mon corps fatigué. Je n'avais plus envie de lever le dimanche et d'avoir mal : j'ai mal aux chevilles, aux épaules, j'ai les disques (lombaires) cassés, et je dois avoir une belle protusion aux cervicales. On me dit que je suis jeune. D'accord, mais je n'ai peut-être pas le corps pour enchaîner 15 ans au haut niveau.
Le jeu a-t-il encore évolué ces dernières saisons ?
En l'espace de deux-trois ans, oui. Notamment avec ces Îliens costauds et rapides. Je ne sais pas jusqu'où ça va aller, mais j'espère qu'il n'y aura pas un gros accident. Quand je vois les caramels qu'ils se mettent, pfff… Plus sur les rucks, où les mecs arrivent la tête en bas, que sur les mêlées d'ailleurs.
Vous avez fait carrière avec un gabarit commun et beaucoup de mental. Estimez-vous que ce n'est plus possible ?
J'espère que non. Mais un mec d'1,80 m pour 100 kg au poste de talonneur à haut niveau, il y en aura de moins en moins. Malheureusement. Le mental conserve tout de même une part primordiale dans la réussite. C'est pour ça que j'en veux un peu aux coachs qui veulent toujours des grands, des costauds. Il devrait y avoir la place pour tous.
Interview intéressante de V Campo.
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Section Paloise : « Je ne sais pas si j’en aurais fait mon métier »
L’usure, physique et mentale, pousse Vincent Campo à raccrocher les crampons. Le talonneur porte un regard désabusé sur le rugby
« Sud Ouest » Vous avez décidé de mettre un terme à votre carrière. Pourquoi ?
Vincent Campo Pour pleins de raisons. D'abord, je suis papa depuis l'été dernier : ça fait changer. Avant, j'étais un peu fou, un peu con, je pense avoir gagné en maturité (sourire). Ensuite, il y a l'aspect physique et mental. Cette année a été très compliquée avec une blessure au pied droit (Ndlr, une fracture de fatigue suivie d'une inflammation) qui a duré et qui dure encore. Mentalement, j'ai peut-être lâché… Ça fait un petit moment que je mûris cette décision : depuis un an, je sais que ce sera ma dernière saison. J'aurais voulu la finir de la plus belle des manières, mais je n'ai pas de regrets. Ma carrière est ce qu'elle est, je suis très fier de ce que j'ai fait. Il était temps pour moi d'arrêter.
Vous n'avez que 31 ans. N'est-ce pas tôt pour arrêter ?
Ça fait tout de même 12 ans que j'ai débuté et j'évolue à un poste exposé. À Auch (2005-11), j'ai beaucoup joué même si quand on est jeune on encaisse mieux ; à Grenoble (2011-14), je pense que j'ai poussé mon corps dans ses derniers retranchements ; à la Section, je commençais à être vraiment fatigué, même si les victoires l'an dernier ont fait que c'était plus facile. Cette année, j'ai senti que j'arrivais au bout d'un cycle physique. Et pour le rugby aussi. Le rugby pro, avec les entraînements tous les jours, c'est usant mentalement. Et il y a aussi certaines valeurs qui ont changé. Le rugby d'il y à 10 ans, ce n'est pas le même. Certains ont su s'adapter - Damien (Traille), Jean (Bouilhou), ils ont connu plusieurs rugbys - mais il n'est pas forcément fait pour moi.
C'est-à-dire ?
J'étais fait pour un rugby basé sur l'affectif. Même entre nous, c'est différent désormais. J'ai débuté à Auch : c'est là où j'ai gagné le moins d'argent, mais paradoxalement ce sont mes plus belles années. On jouait pour l'amitié. Maintenant, on a des contrats, tout est axé sur la performance. Je m'y retrouve de moins en moins.
Ne pourriez-vous pas renouer avec cela aux échelons inférieurs ?
Je suis en train de voir avec Nay (Honneur) pour tenir un rôle d'encadrant en première. Pas pour prendre une licence, parce que j'ai une formation agricole qui va me prendre pas mal de temps. Mais j'ai effectivement pensé à retrouver ce rugby amateur où les mecs boivent une bière à la fin. Pour enlever aussi cette pression du résultat qui est pesante tous les week-ends.
Ce sentiment a-t-il été très prégnant cette année ?
Même si j'ai été blessé, le Top 14 a été une super année. Mais dans les vestiaires, alors que je pense être un leader, à mon échelle, de part mon poste, quand tu as quatre ou cinq mecs avec les écouteurs… (Il marque une pause). Je ne critique pas, ils ont une autre philosophie que moi. Elle m'a sans doute pris trop d'énergie, mais j'aime qu'on se serre, qu'on se dise nos quatre vérités. Le rugby, c'est encore ça ! Même les Blacks doivent s'insulter ! Les Sud-Africains, quand ils jouent au Cap, ils doivent se mettre des coups de tronche, non ? Enfin ça, on le faisait à Auch, mais on a arrêté nous aussi (sourire).
Le rugby est votre passion. Imaginiez-vous qu'une telle « panne » pourrait survenir ?
La fin des histoires d'amour est toujours un peu compliquée. Mais le rugby à l'heure actuelle, je ne sais pas si j'en aurais fait mon métier. Je pensais finir comme Jean ou Damien. Ou comme Matthew Clarkin (capitaine de l'UBB) : c'est magnifique. Le mec, il marque un dernier essai, il le transforme, c'est fini ! Moi, ça finit un peu en eau de boudin. Mais je ne suis pas trop blessé alors que j'ai un copain, Alexandre Barozzi, qui a fini tétraplégique sur une mêlée effondrée (Ndlr, joueur à Lannemezan)… Encore une fois, j'ai envie de faire autre chose.
Vous parliez de votre fatigue physique. N'est-elle pas liée à votre lassitude mentale ?
Peut-être… Le physique, c'est tout de même ce qui a été l'élément déterminant. Je sentais mon corps fatigué. Je n'avais plus envie de lever le dimanche et d'avoir mal : j'ai mal aux chevilles, aux épaules, j'ai les disques (lombaires) cassés, et je dois avoir une belle protusion aux cervicales. On me dit que je suis jeune. D'accord, mais je n'ai peut-être pas le corps pour enchaîner 15 ans au haut niveau.
Le jeu a-t-il encore évolué ces dernières saisons ?
En l'espace de deux-trois ans, oui. Notamment avec ces Îliens costauds et rapides. Je ne sais pas jusqu'où ça va aller, mais j'espère qu'il n'y aura pas un gros accident. Quand je vois les caramels qu'ils se mettent, pfff… Plus sur les rucks, où les mecs arrivent la tête en bas, que sur les mêlées d'ailleurs.
Vous avez fait carrière avec un gabarit commun et beaucoup de mental. Estimez-vous que ce n'est plus possible ?
J'espère que non. Mais un mec d'1,80 m pour 100 kg au poste de talonneur à haut niveau, il y en aura de moins en moins. Malheureusement. Le mental conserve tout de même une part primordiale dans la réussite. C'est pour ça que j'en veux un peu aux coachs qui veulent toujours des grands, des costauds. Il devrait y avoir la place pour tous.
le radis- Team modo
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Merci Radis pour ce partage assez édifiant !
calamar33- Team modo
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Voila un discours que j'aime bien et qui devrait donner à réflèchir aux mecs en tribunes qui en demandent de plus en plus.
ça va finir comme les jeux du cirque, risque de pas finir bien vieux tout ces mecs.
Certains disent que le jeu actuel est déraisonnable, qu'il faut retravailler les évitements,la passe, le jeu au pied et puis surtout supprimer tout ces déblayages qui sont autant d'appel au crime, démolir, casser.
La violence comme dans la vie est partout et prend le pas sur le jeu, qui lui n'est plus la fin en soi mais le prétexte.
Tu est sage de t'arrêter garçon tes enfants ont besoin d'un père.
ça va finir comme les jeux du cirque, risque de pas finir bien vieux tout ces mecs.
Certains disent que le jeu actuel est déraisonnable, qu'il faut retravailler les évitements,la passe, le jeu au pied et puis surtout supprimer tout ces déblayages qui sont autant d'appel au crime, démolir, casser.
La violence comme dans la vie est partout et prend le pas sur le jeu, qui lui n'est plus la fin en soi mais le prétexte.
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Deception
Personnellement, je suis très déçu par notre saison, si LM avait fait les bon choix nous serions dans les 4.
La plus grosse erreur a été le limogeage ridicule d' Etcheto, qui a eu pour conséquence un jeu offensif classique à mourir, et plus grave une détérioration de l'ambiance générale avec bcp de départ...
Autrefois les gars qui partaient le faisaient car le club ne les gardait pas, là ils sont pléthore à quitter le navire... Kepu... Désir de PB et FL de partir avant la fin de leur contract, une première à l'ubb.
Pour moi cette saison et un grand gâchis... En gros j'ai les boules...
La plus grosse erreur a été le limogeage ridicule d' Etcheto, qui a eu pour conséquence un jeu offensif classique à mourir, et plus grave une détérioration de l'ambiance générale avec bcp de départ...
Autrefois les gars qui partaient le faisaient car le club ne les gardait pas, là ils sont pléthore à quitter le navire... Kepu... Désir de PB et FL de partir avant la fin de leur contract, une première à l'ubb.
Pour moi cette saison et un grand gâchis... En gros j'ai les boules...
Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: 2015-2016, 5ème saison en Top14
Edifiant, effectivement !
Tout a fait d'accord avec lui, le rugby évolue mais vraiment pas comme je l'aime et en plus il devient dangereux.
Le professionnalisme n'a pas que du bon et ce à tous les niveaux, présidence, entraîneurs, joueurs.
Je trouve, que le TOP14 devient triste, que l'équipe de France est triste...
Et pour faire machine arrière... p'tain c'est pas gagné, je me demande même si c'est possible...
HELP....!!!!
Tiens, un truc qui m'a amusé............... en fait non !
"quand tu as quatre ou cinq mecs avec les écouteurs… (Il marque une pause)"
ça fait aussi partie de l'évolution...
Tout a fait d'accord avec lui, le rugby évolue mais vraiment pas comme je l'aime et en plus il devient dangereux.
Le professionnalisme n'a pas que du bon et ce à tous les niveaux, présidence, entraîneurs, joueurs.
Je trouve, que le TOP14 devient triste, que l'équipe de France est triste...
Et pour faire machine arrière... p'tain c'est pas gagné, je me demande même si c'est possible...
HELP....!!!!
Tiens, un truc qui m'a amusé............... en fait non !
"quand tu as quatre ou cinq mecs avec les écouteurs… (Il marque une pause)"
ça fait aussi partie de l'évolution...
Pat- Unioniste de la première heure
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Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
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