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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavirus-maxime-mbanda-un-3e-ligne-sur-la-ligne-de-front_sto7708492/story.shtml
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/20/coronavirus-la-californie-placee-en-confinement_6033754_3244.html
Coronavirus : « des millions » de vies sont en jeu si le monde n’est pas solidaire, avertit l’ONU
L’inquiétude concerne les pays les plus pauvres, où le confinement sera impossible, comme dans les immenses bidonvilles asiatiques.
Chaque jour, de nouvelles mesures sont prises à travers le monde pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19, qui a déjà contaminé plus de 240 000 personnes sur la planète et en a tué au moins 9 827. Désormais, plus d’un demi-milliard de personnes dans le monde sont appelées par leurs autorités à rester confinées chez elles.
Les inquiétudes de l’ONU
« Des millions » de vies sont en jeu si le monde n’est pas solidaire, notamment vis-à-vis des pays les moins riches, a averti jeudi le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres.
L’inquiétude concerne les pays les plus pauvres, où le confinement sera impossible, comme dans les immenses bidonvilles asiatiques. En outre, 3 milliards de personnes n’ont même pas les armes les plus basiques contre le virus – l’eau courante et le savon –, s’alarment des experts de l’ONU.
L’Italie, toujours plus touchée chaque jour
L’Italie est devenue jeudi, devant la Chine, le pays le plus endeuillé au monde par le Covid-19. Une semaine après le début du confinement généralisé de sa population, le pays dénombre 3 405 décès, et le pic de la pandémie ne semble pas atteint. Ces dernières quarante-huit heures, la péninsule a enregistré un nombre de morts quotidiens dépassant celui enregistré au plus fort de la maladie dans la ville de Wuhan, berceau chinois de l’épidémie. Les chiffres de jeudi faisaient ainsi état de 427 morts supplémentaires dans les dernières vingt-quatre heures.
Le gouvernement italien envisage de nouvelles mesures restrictives qui pourraient être adoptées rapidement. Les gouverneurs des régions du nord, les plus riches d’Italie et les plus touchées par l’épidémie avec environ 3 000 morts, réclament encore davantage des fermetures d’activités et le déploiement de l’armée pour faire appliquer ces mesures.
La Chine, où 3 245 personnes ont succombé, n’a fait état jeudi d’aucune nouvelle contamination d’origine locale, une première depuis le début de l’épidémie en décembre dans ce pays. Mais 34 cas « importés » ont été dénombrés.
En dehors de Chine, 7 foyers principaux de Covid-19
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L’Espagne ferme ses hôtels, plus de 1 000 morts
L’Europe, qui a dépassé jeudi 100 000 cas recensés, est le continent le plus affecté. L’Espagne, deuxième pays européen le plus touché après l’Italie, déplore vendredi 1 002 morts et le nombre de cas détectés avoisine 20 000, selon les statistiques officielles. « Les jours les plus durs arrivent (…). Nous allons continuer à voir une augmentation des cas », a prévenu le ministre de la santé, Salvador Illa.
Le pays, deuxième destination touristique au niveau mondial, a ordonné la fermeture de tous les hôtels du territoire à compter de jeudi et pour sept jours ouvrables, afin d’endiguer la progression de l’épidémie. Seuls resteront ouverts les établissements de séjour longue durée, à condition qu’ils aient les infrastructures nécessaires pour que leurs occupants puissent y respecter le confinement quasi total imposé actuellement dans le pays.
La Californie, premier Etat américain confiné
Aux Etats-Unis, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a lui-même demandé jeudi soir aux 40 millions d’habitants de rester chez eux. Une annonce spectaculaire à l’échelle d’un Etat grand comme un pays. « Il est temps pour nous tous, en tant qu’individus et communauté, de reconnaître que nous devons faire davantage » pour stopper la propagation du Covid-19, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Selon le gouverneur, cette directive – l’une des mesures les plus strictes annoncées aux Etats-Unis depuis le début de la crise sanitaire – doit permettre de faire mentir certaines prévisions, selon lesquelles plus de 25 millions de Californiens (56 % de la population de l’Etat) pourraient contracter le nouveau coronavirus dans les huit semaines à venir.
Plusieurs villes californiennes, dont Los Angeles et San Francisco, avaient déjà annoncé des mesures à leur échelle. A l’est du pays, L’Etat du New Jersey, voisin de New York, avait été le premier à annoncer lundi un couvre-feu.
Les Etats-Unis, qui ont franchi le cap des 10 000 cas sur l’ensemble du territoire, ont exhorté les Américains à ne plus voyager à l’étranger et suspendu, vendredi, la délivrance des visas ordinaires dans le monde.
Aucune partie du monde épargnée
Plus aucune partie du monde n’est épargnée : le coronavirus a fait un premier mort en Afrique subsaharienne au Burkina Faso, en Russie, au Pérou et des premiers cas aux Fidji, au Niger et en Haïti.
Lire aussi Au Burkina Faso, une appli pour déceler les symptômes du coronavirus
L’Iran, troisième pays le plus touché en nombre de morts, avec 1 433 victimes vendredi, envisage des mesures plus strictes pour limiter les contaminations. En attendant, près de 10 000 détenus vont être graciés, afin de diminuer la pression dans les prisons.
La Jordanie va imposer à partir de samedi matin et jusqu’à nouvel ordre un couvre-feu pour contenir la propagation du nouveau coronavirus. Cette décision avait été prise à la suite du « non-respect par des citoyens des directives » leur demandant de ne sortir de chez eux qu’en cas d’extrême urgence.
D’après l’Unesco, les établissements de près de la moitié des élèves et étudiants dans le monde sont fermés. Les écoliers du Royaume-Uni les rejoindront vendredi.
Le Brésil a fermé jeudi pour quinze jours toutes ses frontières terrestres, sauf avec l’Uruguay, et a interdit l’entrée sur son territoire aux ressortissants venus d’Europe, d’Australie et de plusieurs pays asiatiques. La ville de Rio de Janeiro va fermer ses célèbres plages et restaurants.
L’Argentine, qui compte 128 cas de coronavirus et trois morts, a décrété jeudi le confinement « préventif et obligatoire » de la population à compter de vendredi et jusqu’au 31 mars. L’Argentine est le deuxième pays d’Amérique latine, après le Venezuela, à décider de mesures aussi drastiques, similaires à celles prises en Chine et dans plusieurs pays européens, dont l’Italie, l’Espagne et la France.
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Coronavirus : « des millions » de vies sont en jeu si le monde n’est pas solidaire, avertit l’ONU
L’inquiétude concerne les pays les plus pauvres, où le confinement sera impossible, comme dans les immenses bidonvilles asiatiques.
Chaque jour, de nouvelles mesures sont prises à travers le monde pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19, qui a déjà contaminé plus de 240 000 personnes sur la planète et en a tué au moins 9 827. Désormais, plus d’un demi-milliard de personnes dans le monde sont appelées par leurs autorités à rester confinées chez elles.
Les inquiétudes de l’ONU
« Des millions » de vies sont en jeu si le monde n’est pas solidaire, notamment vis-à-vis des pays les moins riches, a averti jeudi le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres.
L’inquiétude concerne les pays les plus pauvres, où le confinement sera impossible, comme dans les immenses bidonvilles asiatiques. En outre, 3 milliards de personnes n’ont même pas les armes les plus basiques contre le virus – l’eau courante et le savon –, s’alarment des experts de l’ONU.
L’Italie, toujours plus touchée chaque jour
L’Italie est devenue jeudi, devant la Chine, le pays le plus endeuillé au monde par le Covid-19. Une semaine après le début du confinement généralisé de sa population, le pays dénombre 3 405 décès, et le pic de la pandémie ne semble pas atteint. Ces dernières quarante-huit heures, la péninsule a enregistré un nombre de morts quotidiens dépassant celui enregistré au plus fort de la maladie dans la ville de Wuhan, berceau chinois de l’épidémie. Les chiffres de jeudi faisaient ainsi état de 427 morts supplémentaires dans les dernières vingt-quatre heures.
Le gouvernement italien envisage de nouvelles mesures restrictives qui pourraient être adoptées rapidement. Les gouverneurs des régions du nord, les plus riches d’Italie et les plus touchées par l’épidémie avec environ 3 000 morts, réclament encore davantage des fermetures d’activités et le déploiement de l’armée pour faire appliquer ces mesures.
La Chine, où 3 245 personnes ont succombé, n’a fait état jeudi d’aucune nouvelle contamination d’origine locale, une première depuis le début de l’épidémie en décembre dans ce pays. Mais 34 cas « importés » ont été dénombrés.
En dehors de Chine, 7 foyers principaux de Covid-19
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L’Espagne ferme ses hôtels, plus de 1 000 morts
L’Europe, qui a dépassé jeudi 100 000 cas recensés, est le continent le plus affecté. L’Espagne, deuxième pays européen le plus touché après l’Italie, déplore vendredi 1 002 morts et le nombre de cas détectés avoisine 20 000, selon les statistiques officielles. « Les jours les plus durs arrivent (…). Nous allons continuer à voir une augmentation des cas », a prévenu le ministre de la santé, Salvador Illa.
Le pays, deuxième destination touristique au niveau mondial, a ordonné la fermeture de tous les hôtels du territoire à compter de jeudi et pour sept jours ouvrables, afin d’endiguer la progression de l’épidémie. Seuls resteront ouverts les établissements de séjour longue durée, à condition qu’ils aient les infrastructures nécessaires pour que leurs occupants puissent y respecter le confinement quasi total imposé actuellement dans le pays.
La Californie, premier Etat américain confiné
Aux Etats-Unis, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a lui-même demandé jeudi soir aux 40 millions d’habitants de rester chez eux. Une annonce spectaculaire à l’échelle d’un Etat grand comme un pays. « Il est temps pour nous tous, en tant qu’individus et communauté, de reconnaître que nous devons faire davantage » pour stopper la propagation du Covid-19, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Selon le gouverneur, cette directive – l’une des mesures les plus strictes annoncées aux Etats-Unis depuis le début de la crise sanitaire – doit permettre de faire mentir certaines prévisions, selon lesquelles plus de 25 millions de Californiens (56 % de la population de l’Etat) pourraient contracter le nouveau coronavirus dans les huit semaines à venir.
Plusieurs villes californiennes, dont Los Angeles et San Francisco, avaient déjà annoncé des mesures à leur échelle. A l’est du pays, L’Etat du New Jersey, voisin de New York, avait été le premier à annoncer lundi un couvre-feu.
Les Etats-Unis, qui ont franchi le cap des 10 000 cas sur l’ensemble du territoire, ont exhorté les Américains à ne plus voyager à l’étranger et suspendu, vendredi, la délivrance des visas ordinaires dans le monde.
Aucune partie du monde épargnée
Plus aucune partie du monde n’est épargnée : le coronavirus a fait un premier mort en Afrique subsaharienne au Burkina Faso, en Russie, au Pérou et des premiers cas aux Fidji, au Niger et en Haïti.
Lire aussi Au Burkina Faso, une appli pour déceler les symptômes du coronavirus
L’Iran, troisième pays le plus touché en nombre de morts, avec 1 433 victimes vendredi, envisage des mesures plus strictes pour limiter les contaminations. En attendant, près de 10 000 détenus vont être graciés, afin de diminuer la pression dans les prisons.
La Jordanie va imposer à partir de samedi matin et jusqu’à nouvel ordre un couvre-feu pour contenir la propagation du nouveau coronavirus. Cette décision avait été prise à la suite du « non-respect par des citoyens des directives » leur demandant de ne sortir de chez eux qu’en cas d’extrême urgence.
D’après l’Unesco, les établissements de près de la moitié des élèves et étudiants dans le monde sont fermés. Les écoliers du Royaume-Uni les rejoindront vendredi.
Le Brésil a fermé jeudi pour quinze jours toutes ses frontières terrestres, sauf avec l’Uruguay, et a interdit l’entrée sur son territoire aux ressortissants venus d’Europe, d’Australie et de plusieurs pays asiatiques. La ville de Rio de Janeiro va fermer ses célèbres plages et restaurants.
L’Argentine, qui compte 128 cas de coronavirus et trois morts, a décrété jeudi le confinement « préventif et obligatoire » de la population à compter de vendredi et jusqu’au 31 mars. L’Argentine est le deuxième pays d’Amérique latine, après le Venezuela, à décider de mesures aussi drastiques, similaires à celles prises en Chine et dans plusieurs pays européens, dont l’Italie, l’Espagne et la France.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Tient l'ONU se rend compte enfin que des millions d'homme n'ont pas de l'eau courante et de savon, le virus les a réveillé
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A Musard derrière les espoirs
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Re: Rugby et Coronavirus
Je ne lis plus aucun chiffre sur l'évolution du COVID 19 depuis longtemps: seul le nombre de décès (en valeur absolue) est une donnée pertinente et fiable.
Le taux de létalité est complètement faux puisqu'il n'est que la traduction du ratio entre nombre de cas déclarés et décès: nombre de cas déclarés est la variable la plus fausse qui soit puisqu'on ne teste qu'une infime proportion des malades.
J'espère que l'ARS ou autre seront en capacité de dénombrer le nombre de personnes infectées comme cela est le cas chaque année au sujet de la grippe saisonnière.
Il sera alors temps d'évaluer statistiquement la dangerosité de ce virus, indépendamment bien sûr de sa faculté incroyable de propagation et son degré ultra élevé de contagiosité.
C'est vraiment dur de rester de confiner mais "dura lex, sed lex".
Portez-vous bien.
Le taux de létalité est complètement faux puisqu'il n'est que la traduction du ratio entre nombre de cas déclarés et décès: nombre de cas déclarés est la variable la plus fausse qui soit puisqu'on ne teste qu'une infime proportion des malades.
J'espère que l'ARS ou autre seront en capacité de dénombrer le nombre de personnes infectées comme cela est le cas chaque année au sujet de la grippe saisonnière.
Il sera alors temps d'évaluer statistiquement la dangerosité de ce virus, indépendamment bien sûr de sa faculté incroyable de propagation et son degré ultra élevé de contagiosité.
C'est vraiment dur de rester de confiner mais "dura lex, sed lex".
Portez-vous bien.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : à l'arrière des taxis...
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Re: Rugby et Coronavirus
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Scalp- Team modo
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Localisation : Bordeaux
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Oui seul le nombre de décès en valeur absolue (si la valeur absolue est fiable ) est a priori assez fiable; tout de même les données relatives aux cas graves (réa et aux unités avec équipements respiratoires) et le nbre d'hospit sont de bons indicateurs (pour les pays européens de l'"Ouest" bien entendu) .
La nlle aquitaine vient de passer en zone rouge, on remercie qui ?
Respectez les consignes d'hygiène !!!
La nlle aquitaine vient de passer en zone rouge, on remercie qui ?
Respectez les consignes d'hygiène !!!
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.liberation.fr/france/2020/03/19/nombre-de-lits-respirateurs-la-reanimation-sous-tension_1782419
Nombre de lits, respirateurs… la réanimation sous tension
Par Luc Peillon et Franck Bouaziz
Face à l’augmentation des besoins, les services de réa pourraient être saturés. Les hôpitaux cherchent à accélérer la production de respirateurs.
Y aura-t-il assez de lits en réanimation en France pour accueillir tous les malades du Covid-19 ? Dans son point de situation jeudi, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, indiquait que sur les 4 761 personnes hospitalisées dans l’Hexagone en raison du virus, 1 122 se trouvaient dans un état grave et placées en réanimation (dont 50 % de moins de 60 ans), contre 931 la veille et 285 dimanche. Soit une multiplication par quatre en cinq jours. Les capacités hospitalières vont-elles pouvoir suivre ? Mardi, le même Jérôme Salomon assurait qu’il y avait en France 7 000 lits en réanimation, dont 2 000 encore disponibles. Au-delà des places en tant que telles, il affirmait également pouvoir compter sur «plusieurs dizaines de milliers de réanimateurs». Explication : «On a toutes sortes d’autres activités, de transport par Samu, de blocs opératoires, de salles de réveil, où vous avez aussi des respirateurs. Ils pourraient être utilisés, puisque nous avons appelé à une déprogrammation massive de [l’activité chirurgicale]. [Dès lors], on récupère des équipes d’anesthésistes, des infirmières anesthésiques, des infirmières de bloc opératoire, et des respirateurs.» Pour l’heure, la situation serait donc encore sous contrôle, selon la direction générale de la santé. Mais si le rythme d’augmentation des malades graves nécessitant une réanimation continue d’augmenter, les capacités d’accueil pourraient finir par être vite saturées.
Ces places en réa, par ailleurs, sont des chiffres nationaux. Dans certains endroits, des tensions se font déjà sentir, à commencer par la région Grand Est, particulièrement touchée par l’épidémie. Jeudi, six patients ont dû être évacués vers Marseille et Toulon. Le service de santé des armées a également livré 20 «respirateurs lourds» dans la région et un hôpital militaire est en cours d’installation à Mulhouse.
Malgré ces déplacements de patients et les efforts de l’armée, tous les malades n’ont semble-t-il pas pu bénéficier de l’ensemble des soins. «Des premiers choix entre patients, concernant l’assistance respiratoire, ont dû être faits par le personnel soignant dans la région Grand Est, autour de Mulhouse», affirme à Libération Thierry Amouroux, président du syndicat d’infirmiers SNPI-CGC. A quelques dizaines de kilomètres de Mulhouse, l’hôpital de Colmar s’approche aussi du point de rupture, malgré le passage de 30 à 50 lits en réanimation.
Délais de livraison
Est-il possible, dans ces conditions, d’accélérer la production de nouveaux respirateurs (ou ventilateurs), dont la vocation est de favoriser les échanges gazeux entre les poumons et le sang ? Chez les principaux fabricants, c’est le silence radio. Draeger ou Getinge sont trop occupés avec leurs clients pour évoquer le niveau de leur carnet de commandes et leurs délais de livraison. Seul Air liquide, acteur modeste sur ce marché, précise à Libération être passé en travail de nuit afin de satisfaire la demande. De son côté, le géant américain General Electric indique seulement dans un communiqué «renforcer ses équipes» afin de produire des respirateurs «24 heures sur 24».
Imprimante 3D
Difficile, par ailleurs, pour les hôpitaux français, de passer d’importantes commandes de ces appareils facturés entre 10 000 et 45 000 euros selon leur degré de sophistication. Et le délai de livraison chez les plus importants producteurs serait aujourd’hui de douze semaines. Le ministère de la Santé aurait entamé des discussions avec un fabricant suisse, Hamilton, dans le but d’être approvisionné dans des délais plus courts. La nature ayant horreur du vide, le manque supposé de respirateurs suscite des propositions d’un genre nouveau : un trio d’ingénieurs bretons a contacté des médecins pour leur proposer des respirateurs d’une nouvelle génération réalisés à partir d’une imprimante 3D. Ils ont poliment été redirigés vers les fabricants historiques. En revanche, le producteur chinois Mindray, absent du marché français et désireux d’y entrer, aurait fait des offres de service. A l’arrivée, résume un médecin, «le besoin en nombre de respirateurs dépendra des effets du confinement». Et donc de la capacité de la population à respecter les directives avec discipline…
Nombre de lits, respirateurs… la réanimation sous tension
Par Luc Peillon et Franck Bouaziz
Face à l’augmentation des besoins, les services de réa pourraient être saturés. Les hôpitaux cherchent à accélérer la production de respirateurs.
Y aura-t-il assez de lits en réanimation en France pour accueillir tous les malades du Covid-19 ? Dans son point de situation jeudi, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, indiquait que sur les 4 761 personnes hospitalisées dans l’Hexagone en raison du virus, 1 122 se trouvaient dans un état grave et placées en réanimation (dont 50 % de moins de 60 ans), contre 931 la veille et 285 dimanche. Soit une multiplication par quatre en cinq jours. Les capacités hospitalières vont-elles pouvoir suivre ? Mardi, le même Jérôme Salomon assurait qu’il y avait en France 7 000 lits en réanimation, dont 2 000 encore disponibles. Au-delà des places en tant que telles, il affirmait également pouvoir compter sur «plusieurs dizaines de milliers de réanimateurs». Explication : «On a toutes sortes d’autres activités, de transport par Samu, de blocs opératoires, de salles de réveil, où vous avez aussi des respirateurs. Ils pourraient être utilisés, puisque nous avons appelé à une déprogrammation massive de [l’activité chirurgicale]. [Dès lors], on récupère des équipes d’anesthésistes, des infirmières anesthésiques, des infirmières de bloc opératoire, et des respirateurs.» Pour l’heure, la situation serait donc encore sous contrôle, selon la direction générale de la santé. Mais si le rythme d’augmentation des malades graves nécessitant une réanimation continue d’augmenter, les capacités d’accueil pourraient finir par être vite saturées.
Ces places en réa, par ailleurs, sont des chiffres nationaux. Dans certains endroits, des tensions se font déjà sentir, à commencer par la région Grand Est, particulièrement touchée par l’épidémie. Jeudi, six patients ont dû être évacués vers Marseille et Toulon. Le service de santé des armées a également livré 20 «respirateurs lourds» dans la région et un hôpital militaire est en cours d’installation à Mulhouse.
Malgré ces déplacements de patients et les efforts de l’armée, tous les malades n’ont semble-t-il pas pu bénéficier de l’ensemble des soins. «Des premiers choix entre patients, concernant l’assistance respiratoire, ont dû être faits par le personnel soignant dans la région Grand Est, autour de Mulhouse», affirme à Libération Thierry Amouroux, président du syndicat d’infirmiers SNPI-CGC. A quelques dizaines de kilomètres de Mulhouse, l’hôpital de Colmar s’approche aussi du point de rupture, malgré le passage de 30 à 50 lits en réanimation.
Délais de livraison
Est-il possible, dans ces conditions, d’accélérer la production de nouveaux respirateurs (ou ventilateurs), dont la vocation est de favoriser les échanges gazeux entre les poumons et le sang ? Chez les principaux fabricants, c’est le silence radio. Draeger ou Getinge sont trop occupés avec leurs clients pour évoquer le niveau de leur carnet de commandes et leurs délais de livraison. Seul Air liquide, acteur modeste sur ce marché, précise à Libération être passé en travail de nuit afin de satisfaire la demande. De son côté, le géant américain General Electric indique seulement dans un communiqué «renforcer ses équipes» afin de produire des respirateurs «24 heures sur 24».
Imprimante 3D
Difficile, par ailleurs, pour les hôpitaux français, de passer d’importantes commandes de ces appareils facturés entre 10 000 et 45 000 euros selon leur degré de sophistication. Et le délai de livraison chez les plus importants producteurs serait aujourd’hui de douze semaines. Le ministère de la Santé aurait entamé des discussions avec un fabricant suisse, Hamilton, dans le but d’être approvisionné dans des délais plus courts. La nature ayant horreur du vide, le manque supposé de respirateurs suscite des propositions d’un genre nouveau : un trio d’ingénieurs bretons a contacté des médecins pour leur proposer des respirateurs d’une nouvelle génération réalisés à partir d’une imprimante 3D. Ils ont poliment été redirigés vers les fabricants historiques. En revanche, le producteur chinois Mindray, absent du marché français et désireux d’y entrer, aurait fait des offres de service. A l’arrivée, résume un médecin, «le besoin en nombre de respirateurs dépendra des effets du confinement». Et donc de la capacité de la population à respecter les directives avec discipline…
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
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Pour l'instant l'Ouest semble bien résister. Peut-être a t'il été un peu moins impacté par le mouvement évangéliste qui s'était réuni dans l'Est. Le rugby est bien la meilleure religion dans le Sud-Ouest Par contre, la résistance de la Bretagne pourrait donner des pistes pour de futurs traitements. J'hésite entre crêpes, cochonnailles ou bière
Pour l'instant l'Ouest semble bien résister. Peut-être a t'il été un peu moins impacté par le mouvement évangéliste qui s'était réuni dans l'Est. Le rugby est bien la meilleure religion dans le Sud-Ouest Par contre, la résistance de la Bretagne pourrait donner des pistes pour de futurs traitements. J'hésite entre crêpes, cochonnailles ou bière
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/sports/eric-de-cromieres-main-dans-la-main-avec-jacky-lorenzetti_13768332/
Eric de Cromières, main dans la main avec Jacky Lorenzetti
Jeudi, la LNR a dévoilé son plan d’action pour gérer la fin de saison, quand la crise sanitaire sera derrière nous. Trois groupes de travail ont été constitués, avec des représentants des 30 clubs professionnels, répartis après tirage au sort. Clermont et le Racing figurent dans le groupe de la gestion des dispositifs de régulation (JIFF, salary cap…), pas le plus urgent à traiter selon le président de l'ASM, Eric de Cromières.
C’est en Bretagne, où il a choisi de se confiner, que le président clermontois assure les affaires de son club et, surtout, celles liées à l’avenir du Top 14 d’ici l’(éventuelle) fin de saison. Il semblerait qu’il ait trouvé en son homologue du Racing, Jacky Lorenzetti, un allié pour faire passer quelques idées.
Dispositifs de régulation de la LNR... vous n’avez pas hérité du groupe de travail le plus important ?
« Il n’y a pas grand-chose à traiter, c’est ce qu’on s’est dit avec Jacky Lorenzetti. Le thème de notre groupe ? Est-ce que l’on maintient le nombre de JIFF à 16, sachant que certains clubs pourraient être lésés si le championnat était amputé ou même arrêté ? Est-ce qu’il faut baisser le salary cap la saison prochaine pour anticiper les difficultés financières des clubs ? Ce sont surtout des décisions qui peuvent être prises en une semaine fin juin, tout le contraire des deux autres groupes de travail (reprise des compétitions et accompagnement financier). »
Le groupe de travail (*) dans lequel vous êtes n’a pas vraiment d’intérêt alors ?
« C’est surtout, pour moi, que les décisions à prendre sont positionnées dans un autre timing que celles des deux autres groupes. Après, attention : il ne faut pas confondre groupe de travail et groupe de décision. Ce sont les 30 clubs qui vont décider à la fin. On en a parlé avec Lorenzetti, avec qui d’ailleurs on partage quasiment les mêmes solutions, ça nous empêchera pas d’envoyer aux autres groupes nos contributions ».
Ce plan de crise de la Ligue ne vous va pas donc ?
« Je ne dis pas ça. Je pense surtout que les groupes sont mal constitués. Sur les deux premiers thèmes, j’aurais intégré à la réflexion tous les clubs, mais en scindant le Top 14 et la ProD2, au lieu de les mélanger. Je ne vois pas pourquoi on va faire plancher la ProD2 sur la Coupe d’Europe, il n’y a aucun intérêt ».
Le 2e groupe, lié aux finances, est sensible également, non ?
« Il est très important. Pour moi, la plupart des clubs de ProD2 ne vont rien perdre, ou peu. Ça concerne des joueurs entre 7 et 10.000 euros, donc des salaires quasiment pris en charge par l’État. En Top 14, on va se faire rembourser 5.000 euros sur des salaires qui peuvent aller à 30, 35.000 euros, ce n’est pas la même chose ».
Quelles sont les éventuelles solutions ?
« Tout dépendra des conditions de la reprise des compétitions. Si on reprend. Est-ce que l’on jouera dans des stades limités à 5.000 spectateurs ? Est-ce que l’on rembourse nos abonnés ? Est-ce que l’on rembourse nos partenaires ? Il y a tellement de questions en suspens ».
Que pensez-vous de l’idée de Philippe Saint-André (qui s’est exprimé dans L’Équipe) de jouer des phases finales à l’ancienne, avec des 8es de finale qui concerneraient tous les clubs du Top 14, du premier (Bordeaux) au dernier (Paris) ?
« C’est n’importe quoi. A la rigueur, des quarts de finale direct pour les huit clubs classés en tête à ce jour ».
Il y a une semaine, vous déclariez que le plus important était de définir le top 6, plus que l’attribution du titre de champion. C’est toujours votre avis ?
« Bien sûr. Si on peut décerner le Brennus, on le fera évidemment. Mais le plus important est d’assurer le bon fonctionnement de la saison prochaine, donc d’établir le classement, le top 6 pour la qualification européenne ».
Êtes-vous également toujours favorable à un décalage des compétitions, s’il n’y a pas le choix, sur le mois de juillet ?
« C’est toujours d’actualité. Si l’on ne peut pas jouer d’ici la fin du mois de mai, il nous reste les trois dates de juin (13, 20, 27) pour les quarts, demies et finale. Et on on a le mois de juillet pour boucler les coupes d’Europe. Car on va tout faire pour que les compétitions européennes aillent aussi au bout ».
Propos recueillis par Christophe Buron
(*) Clubs figurant dans ce 3e groupe : Clermont, Racing, Bayonne, Brive, Perpignan, Biarritz, Angoulême, Béziers, Aurillac, UCPR (syndicat des clubs).
Eric de Cromières, main dans la main avec Jacky Lorenzetti
Jeudi, la LNR a dévoilé son plan d’action pour gérer la fin de saison, quand la crise sanitaire sera derrière nous. Trois groupes de travail ont été constitués, avec des représentants des 30 clubs professionnels, répartis après tirage au sort. Clermont et le Racing figurent dans le groupe de la gestion des dispositifs de régulation (JIFF, salary cap…), pas le plus urgent à traiter selon le président de l'ASM, Eric de Cromières.
C’est en Bretagne, où il a choisi de se confiner, que le président clermontois assure les affaires de son club et, surtout, celles liées à l’avenir du Top 14 d’ici l’(éventuelle) fin de saison. Il semblerait qu’il ait trouvé en son homologue du Racing, Jacky Lorenzetti, un allié pour faire passer quelques idées.
Dispositifs de régulation de la LNR... vous n’avez pas hérité du groupe de travail le plus important ?
« Il n’y a pas grand-chose à traiter, c’est ce qu’on s’est dit avec Jacky Lorenzetti. Le thème de notre groupe ? Est-ce que l’on maintient le nombre de JIFF à 16, sachant que certains clubs pourraient être lésés si le championnat était amputé ou même arrêté ? Est-ce qu’il faut baisser le salary cap la saison prochaine pour anticiper les difficultés financières des clubs ? Ce sont surtout des décisions qui peuvent être prises en une semaine fin juin, tout le contraire des deux autres groupes de travail (reprise des compétitions et accompagnement financier). »
Le groupe de travail (*) dans lequel vous êtes n’a pas vraiment d’intérêt alors ?
« C’est surtout, pour moi, que les décisions à prendre sont positionnées dans un autre timing que celles des deux autres groupes. Après, attention : il ne faut pas confondre groupe de travail et groupe de décision. Ce sont les 30 clubs qui vont décider à la fin. On en a parlé avec Lorenzetti, avec qui d’ailleurs on partage quasiment les mêmes solutions, ça nous empêchera pas d’envoyer aux autres groupes nos contributions ».
Ce plan de crise de la Ligue ne vous va pas donc ?
« Je ne dis pas ça. Je pense surtout que les groupes sont mal constitués. Sur les deux premiers thèmes, j’aurais intégré à la réflexion tous les clubs, mais en scindant le Top 14 et la ProD2, au lieu de les mélanger. Je ne vois pas pourquoi on va faire plancher la ProD2 sur la Coupe d’Europe, il n’y a aucun intérêt ».
Le 2e groupe, lié aux finances, est sensible également, non ?
« Il est très important. Pour moi, la plupart des clubs de ProD2 ne vont rien perdre, ou peu. Ça concerne des joueurs entre 7 et 10.000 euros, donc des salaires quasiment pris en charge par l’État. En Top 14, on va se faire rembourser 5.000 euros sur des salaires qui peuvent aller à 30, 35.000 euros, ce n’est pas la même chose ».
Quelles sont les éventuelles solutions ?
« Tout dépendra des conditions de la reprise des compétitions. Si on reprend. Est-ce que l’on jouera dans des stades limités à 5.000 spectateurs ? Est-ce que l’on rembourse nos abonnés ? Est-ce que l’on rembourse nos partenaires ? Il y a tellement de questions en suspens ».
Que pensez-vous de l’idée de Philippe Saint-André (qui s’est exprimé dans L’Équipe) de jouer des phases finales à l’ancienne, avec des 8es de finale qui concerneraient tous les clubs du Top 14, du premier (Bordeaux) au dernier (Paris) ?
« C’est n’importe quoi. A la rigueur, des quarts de finale direct pour les huit clubs classés en tête à ce jour ».
Il y a une semaine, vous déclariez que le plus important était de définir le top 6, plus que l’attribution du titre de champion. C’est toujours votre avis ?
« Bien sûr. Si on peut décerner le Brennus, on le fera évidemment. Mais le plus important est d’assurer le bon fonctionnement de la saison prochaine, donc d’établir le classement, le top 6 pour la qualification européenne ».
Êtes-vous également toujours favorable à un décalage des compétitions, s’il n’y a pas le choix, sur le mois de juillet ?
« C’est toujours d’actualité. Si l’on ne peut pas jouer d’ici la fin du mois de mai, il nous reste les trois dates de juin (13, 20, 27) pour les quarts, demies et finale. Et on on a le mois de juillet pour boucler les coupes d’Europe. Car on va tout faire pour que les compétitions européennes aillent aussi au bout ».
Propos recueillis par Christophe Buron
(*) Clubs figurant dans ce 3e groupe : Clermont, Racing, Bayonne, Brive, Perpignan, Biarritz, Angoulême, Béziers, Aurillac, UCPR (syndicat des clubs).
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Re: Rugby et Coronavirus
Je suis sidéré par l'implacable sous-industrialisation de notre pays...
Pas foutu de fabriquer des respirateurs, des masques, du gel hydroalcolique...je suis atterré !
Je ne parle pas de la fabrication des médicaments de base pour lesquels nous laissons aux autres le soin de triturer la transformation des molécules salvatrices: les labos français ne se concentrant que sur les médicaments à cash.
Pas foutu de fabriquer des respirateurs, des masques, du gel hydroalcolique...je suis atterré !
Je ne parle pas de la fabrication des médicaments de base pour lesquels nous laissons aux autres le soin de triturer la transformation des molécules salvatrices: les labos français ne se concentrant que sur les médicaments à cash.
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Re: Rugby et Coronavirus
Dr. Gregory Bouse a écrit:Je suis sidéré par l'implacable sous-industrialisation de notre pays...
Pas foutu de fabriquer des respirateurs, des masques, du gel hydroalcolique...je suis atterré !
Je ne parle pas de la fabrication des médicaments de base pour lesquels nous laissons aux autres le soin de triturer la transformation des molécules salvatrices: les labos français ne se concentrant que sur les médicaments à cash.
La prise de conscience de ces problèmes, particulièrement la fabrication de certains médicaments, sera au moins une des conséquence positive de cette crise.
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Trump, mini-Trump, Bolsonaro, c'est dans les moments difficiles, qu'on peut vraiment juger de la qualité de ses dirigeants, chapeau les artistes, du grand art
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Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus en Gironde : les quais de Bordeaux interdits d’accès
https://www.sudouest.fr/2020/03/19/coronavirus-en-gironde-les-quais-de-bordeaux-vont-etre-interdits-d-acces-7344761-2780.php
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Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus en Nouvelle-Aquitaine : 104 nouveaux cas
https://www.sudouest.fr/2020/03/20/coronavirus-en-nouvelle-aquitaine-104-nouveaux-cas-7349908-10861.php
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.liberation.fr/france/2020/03/20/confines-c-est-parti-pour-durer_1782573?xtor=EREC-26&actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7a57ET3fWtrS_F_YjKyTAraqZ9tUsqudU-&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=501696
Confinés, c’est parti pour durer
Par Alain Auffray
L’interdiction de déplacement n’étant pas suffisamment respectée, un durcissement des mesures et leur prolongement sont envisagés.
Un drone muni d’un haut-parleur surveille la baie des Anges, invitant ceux qui pourraient se croire en vacances à rentrer chez eux. En ce premier week-end de printemps, la plage de Nice est fermée au public, comme beaucoup d’autres en France. Malgré ce genre de mesures, le gouvernement constate que le confinement reste insuffisamment respecté. Trop de Français, profitant du beau temps, prennent les consignes «à la légère», a regretté Emmanuel Macron après une visite à l’Institut Pasteur, à Paris.
Dilemme
Après l’exode loin de la capitale, juste avant l’entrée en vigueur des mesures de «distanciation sociale», la maire de Paris, Anne Hidalgo, et le préfet de police Didier Lallement ont rappelé vendredi dans un communiqué commun qu’un départ en week-end ne saurait tenir lieu de dérogation. Les contrevenants se verront infliger une amende de 135 euros pour «violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile». A Paris, en plus des parcs fermés depuis lundi, tout déplacement ou rassemblement sera proscrit dans «certains secteurs» où «la fréquentation demeure beaucoup trop importante» : les voies sur berges, les pelouses de l’esplanade des Invalides et du Champ-de-Mars seront inaccessibles ce week-end.
En fin de semaine, plusieurs personnes verbalisées pour multiples sorties non justifiées ont été placées en garde à vue pour «mise en danger de la vie d’autrui» dans le Pas-de-Calais et en Seine-Saint-Denis. Vendredi midi, sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont partagé des images de foule déambulant sur des marchés alimentaires, lesquels devraient être maintenus. Une illustration du dilemme que s’efforcent de gérer les autorités : imposer un confinement sévère tout en encourageant certains secteurs, notamment celui de l’alimentation, à poursuivre leurs activités.
Dans les milieux médicaux, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour exiger une mise sous cloche à la chinoise de la population, ce qu’aucun pays européen n’a envisagé. «C’est un confinement total et absolu de l’ensemble de la population dont nous avons besoin […]. Vous devez cesser les demi-mesures et les discours équivoques», soutient le principal syndicat des internes de médecine, jugeant néfaste le maintien des transports en commun et l’autorisation de certaines sorties. Selon le président des médecins de France, Jean-Paul Hamon, lui-même contaminé, il est impossible de «demander aux Français de rester confinés chez eux tout en leur demandant d’aller travailler : les gens ne comprennent pas». S’appuyant sur l’avis des scientifiques, l’exécutif maintient qu’il est «absolument compatible et nécessaire de mêler les deux» : distanciation sociale mais activité économique. «L’Italie tourne à 90 %», a fait valoir la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher vendredi.
«Patience»
Conscient que son message de fermeté est encore loin d’avoir produit tous ses effets, le gouvernement martèle que la France n’est encore qu’au «début de la crise» et prépare les esprits à un confinement plus long que les quinze jours annoncés. «Il est assez probable que nous soyons obligés de le prolonger», a expliqué sa porte-parole, Sibeth Ndiaye. Mais la mise en place d’un couvre-feu n’est «pour l’instant pas envisagée».
Selon plusieurs spécialistes, il sera vraisemblablement nécessaire d’interdire les déplacements pendant six semaines au minimum. «Il faut de la patience. Nous sortirons du confinement quand le virus ne circulera plus», insiste le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans le Figaro. Dans la nuit de jeudi à vendredi, il a été bousculé au Sénat lors de l’examen du projet de loi d’urgence face au coronavirus. L’opposition l’a bombardé de questions sur la «catastrophique» pénurie de masques (lire pages II-V). Véran a fait valoir que la disparition des stocks résultait de décisions politiques et d’un «changement de doctrine» remontant aux années 2011 et 2013. L’unité nationale dont se réclame depuis plusieurs jours l’ensemble de la classe politique est loin d’avoir installé le consensus.
Alain Auffray
Confinés, c’est parti pour durer
Par Alain Auffray
L’interdiction de déplacement n’étant pas suffisamment respectée, un durcissement des mesures et leur prolongement sont envisagés.
Un drone muni d’un haut-parleur surveille la baie des Anges, invitant ceux qui pourraient se croire en vacances à rentrer chez eux. En ce premier week-end de printemps, la plage de Nice est fermée au public, comme beaucoup d’autres en France. Malgré ce genre de mesures, le gouvernement constate que le confinement reste insuffisamment respecté. Trop de Français, profitant du beau temps, prennent les consignes «à la légère», a regretté Emmanuel Macron après une visite à l’Institut Pasteur, à Paris.
Dilemme
Après l’exode loin de la capitale, juste avant l’entrée en vigueur des mesures de «distanciation sociale», la maire de Paris, Anne Hidalgo, et le préfet de police Didier Lallement ont rappelé vendredi dans un communiqué commun qu’un départ en week-end ne saurait tenir lieu de dérogation. Les contrevenants se verront infliger une amende de 135 euros pour «violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile». A Paris, en plus des parcs fermés depuis lundi, tout déplacement ou rassemblement sera proscrit dans «certains secteurs» où «la fréquentation demeure beaucoup trop importante» : les voies sur berges, les pelouses de l’esplanade des Invalides et du Champ-de-Mars seront inaccessibles ce week-end.
En fin de semaine, plusieurs personnes verbalisées pour multiples sorties non justifiées ont été placées en garde à vue pour «mise en danger de la vie d’autrui» dans le Pas-de-Calais et en Seine-Saint-Denis. Vendredi midi, sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont partagé des images de foule déambulant sur des marchés alimentaires, lesquels devraient être maintenus. Une illustration du dilemme que s’efforcent de gérer les autorités : imposer un confinement sévère tout en encourageant certains secteurs, notamment celui de l’alimentation, à poursuivre leurs activités.
Dans les milieux médicaux, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour exiger une mise sous cloche à la chinoise de la population, ce qu’aucun pays européen n’a envisagé. «C’est un confinement total et absolu de l’ensemble de la population dont nous avons besoin […]. Vous devez cesser les demi-mesures et les discours équivoques», soutient le principal syndicat des internes de médecine, jugeant néfaste le maintien des transports en commun et l’autorisation de certaines sorties. Selon le président des médecins de France, Jean-Paul Hamon, lui-même contaminé, il est impossible de «demander aux Français de rester confinés chez eux tout en leur demandant d’aller travailler : les gens ne comprennent pas». S’appuyant sur l’avis des scientifiques, l’exécutif maintient qu’il est «absolument compatible et nécessaire de mêler les deux» : distanciation sociale mais activité économique. «L’Italie tourne à 90 %», a fait valoir la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher vendredi.
«Patience»
Conscient que son message de fermeté est encore loin d’avoir produit tous ses effets, le gouvernement martèle que la France n’est encore qu’au «début de la crise» et prépare les esprits à un confinement plus long que les quinze jours annoncés. «Il est assez probable que nous soyons obligés de le prolonger», a expliqué sa porte-parole, Sibeth Ndiaye. Mais la mise en place d’un couvre-feu n’est «pour l’instant pas envisagée».
Selon plusieurs spécialistes, il sera vraisemblablement nécessaire d’interdire les déplacements pendant six semaines au minimum. «Il faut de la patience. Nous sortirons du confinement quand le virus ne circulera plus», insiste le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans le Figaro. Dans la nuit de jeudi à vendredi, il a été bousculé au Sénat lors de l’examen du projet de loi d’urgence face au coronavirus. L’opposition l’a bombardé de questions sur la «catastrophique» pénurie de masques (lire pages II-V). Véran a fait valoir que la disparition des stocks résultait de décisions politiques et d’un «changement de doctrine» remontant aux années 2011 et 2013. L’unité nationale dont se réclame depuis plusieurs jours l’ensemble de la classe politique est loin d’avoir installé le consensus.
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Re: Rugby et Coronavirus
Un prof de l'Institut de math de Bordeaux a pondu un modèle qui permet de prédire l'évolution du nombre de cas déclarés. Appliqués à la Chine et à la Corée du Sud ça reflète pas mal les données mesurées, et ça permet de prédire correctement les pics d'épidémie dans ces deux pays.
En l'absence de mesures supplémentaires de confinement très très dures, on parle d'entre 3000 à 6000 nouveaux cas JOURNALIERS vers mi-mai, après le pic de l'épidémie, qui devrait se situer vers mi-avril (avec entre 12 et 20000 cas journaliers).
Donc une reprise fin mai, voire mi-juin, est simplement illusoire.
Je mettrai pas les images des courbes, c'est un truc à en perdre le sommeil. Et je vous raconte pas les prédictions pour l'Allemagne, c'est juste effroyable. En pensant que Royaume-Uni, Hollande et Etats-Unis sont encore plus mal lotis.
En l'absence de mesures supplémentaires de confinement très très dures, on parle d'entre 3000 à 6000 nouveaux cas JOURNALIERS vers mi-mai, après le pic de l'épidémie, qui devrait se situer vers mi-avril (avec entre 12 et 20000 cas journaliers).
Donc une reprise fin mai, voire mi-juin, est simplement illusoire.
Je mettrai pas les images des courbes, c'est un truc à en perdre le sommeil. Et je vous raconte pas les prédictions pour l'Allemagne, c'est juste effroyable. En pensant que Royaume-Uni, Hollande et Etats-Unis sont encore plus mal lotis.
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Rugby et Coronavirus
Je partage ton avis krahk..., quand tu vois l'Italie qui est confiné depuis le 9 mars et qui aujourd’hui déplore, 627 morts en 24 heures, le plus terrible bilan journalier depuis le début de l’épidémie, il faut regarder la réalité en face.
Encore une fois, si on peut démarrer normalement la prochaine saison, en pensant aussi à la préparation, ce sera déjà bien, mais même ça, personne ne peut l'affirmer. On verra aussi, si l'UBB sera payé de sa superbe saison, ou si on se fera entuber, du style, saison blanche...
Il faut vraiment être prudent sur les prévisions, l’épidémie peut parfaitement reprendre en Chine par exemple, ou même après un confinement n’importe où, c'est très loin d'être sous contrôle, sans parler des terribles ravages probables, dans certaines régions pauvres du monde.
J’espère vraiment que je me trompe et qu'on pourra finir cette saison d'une manière ou d'une autre, cela voudrait surtout dire, qu'on a évité une catastrophe.
Encore une fois, si on peut démarrer normalement la prochaine saison, en pensant aussi à la préparation, ce sera déjà bien, mais même ça, personne ne peut l'affirmer. On verra aussi, si l'UBB sera payé de sa superbe saison, ou si on se fera entuber, du style, saison blanche...
Il faut vraiment être prudent sur les prévisions, l’épidémie peut parfaitement reprendre en Chine par exemple, ou même après un confinement n’importe où, c'est très loin d'être sous contrôle, sans parler des terribles ravages probables, dans certaines régions pauvres du monde.
J’espère vraiment que je me trompe et qu'on pourra finir cette saison d'une manière ou d'une autre, cela voudrait surtout dire, qu'on a évité une catastrophe.
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Un prof de l'Institut de math de Bordeaux a pondu un modèle qui permet de prédire l'évolution du nombre de cas déclarés. Appliqués à la Chine et à la Corée du Sud ça reflète pas mal les données mesurées, et ça permet de prédire correctement les pics d'épidémie dans ces deux pays.
En l'absence de mesures supplémentaires de confinement très très dures, on parle d'entre 3000 à 6000 nouveaux cas JOURNALIERS vers mi-mai, après le pic de l'épidémie, qui devrait se situer vers mi-avril (avec entre 12 et 20000 cas journaliers).
Donc une reprise fin mai, voire mi-juin, est simplement illusoire.
Je mettrai pas les images des courbes, c'est un truc à en perdre le sommeil. Et je vous raconte pas les prédictions pour l'Allemagne, c'est juste effroyable. En pensant que Royaume-Uni, Hollande et Etats-Unis sont encore plus mal lotis.
Les modèles dynamiques sont toujours à prendre avec des pincettes. Quand on en ignore totalement la nature, pour qu'ils aient du sens il faut qu'ils aient été réglés sur une grande variété de mesures. La propagation d'une épidémie dépend d'énormément de facteurs notamment humains, géographiques, climatiques, etc. ... tous dépendant les uns des autres et il m'étonnerait que quiconque soit capable de les prendre tous en compte, y compris nos éminents collègues du A33 Un modèle, d'ordre obligatoirement réduit correspondant à la Chine, a un peu moins de chance de fonctionner en Corée, très peu en Europe et encore beaucoup moins en Afrique. La seule chose qu'on sait modéliser, ce sont des systèmes simples ou ayant fait l'objet de beaucoup de simplifications pour pouvoir être étudiés. Exemple de problème difficile, aujourd'hui personne ne sait prédire les cours de la bourse. Alors soyons prudent avec les modèles
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/21/covid-19-les-hopitaux-de-france-face-a-la-vague-qui-arrive_6033952_3244.html
« On ne mesure pas le drame humain qui va se jouer » : les hôpitaux de France face à « la vague » qui arrive
Tandis que, dans l’Est et en Ile-de-France, les hôpitaux saturent et les personnels craquent, l’Ouest et le Sud se préparent dans l’anxiété à la déferlante de nouveaux malades touchés par le coronavirus.
Par Service Société et Service Planète
Le vertige, à la lecture de bilans en hausse exponentielle, périmés à la minute où ils sont publiés, et de ces courbes qui ne cessent de grimper, toujours plus à la verticale. Au fil des jours, la carte de France du coronavirus s’assombrit et les points rouges grossissent dans chaque région. Le Covid-19 a tué 450 personnes depuis le début de l’épidémie et entraîné le placement en réanimation de 1 297 patients, a annoncé, vendredi 20 mars, Jérôme Salomon lors de son rituel point-presse.
Le directeur général de la santé n’a pas voulu acter la prolongation du confinement, pourtant aussi inéluctable que la déferlante de cas graves qui s’annonce. « L’objectif, a affirmé Jérôme Salomon, est d’atténuer et de décaler au maximum les effets de cette vague, pour protéger les hôpitaux. » Lesquels, même quand ils ne la voient encore que de loin, se préparent tous à subir la vague en question, quand ils n’y ont pas déjà été confrontés.
Dans le Grand-Est, on ne parle déjà plus de vague : « On est dans la tourmente », alerte Jean-François Cerfon, médecin réanimateur à l’hôpital de Colmar (Haut-Rhin). Dans cette région, le virus avait fait, selon le dernier bilan publié par l’agence régionale de santé (ARS) jeudi, 93 morts en tout – et 32 sur les quarante-huit dernières heures. Quelque 300 malades se trouvaient en réanimation, principalement dans les deux départements alsaciens et en Moselle.
« A Colmar, toutes les réanimations sont saturées, explique M. Cerfon. On compte 38 lits, tous pleins. » Idem à Mulhouse : « Cela fait maintenant trois jours que nous sommes dans la quête, à tous les instants de la journée, de lits pour nos patients en situation de détresse », a constaté le docteur Marc Noizet, chef des urgences de l’hôpital, vendredi sur France Inter. Combien de temps les 30 lits supplémentaires de l’hôpital militaire, installé samedi sur le parking voisin, permettront-ils de gagner ?
« C’est une déferlante continue, dit M. Noizet. On a tous les jours entre 10 et 16, 17 patients qu’on essaie de transférer en hélicoptère en dehors de la région pour faire de la place. » Mercredi, six malades ont été transportés en avion militaire jusqu’à Toulon. A Strasbourg aussi, désormais, la situation est critique : « On arrive à saturation, explique-t-on au CHU. On nous demande de passer à 250 lits de réanimation contre 100 en temps normal. Alors on adapte des lits de soins intensifs ou de soins continus. »
La rupture n’est pas loin
Dans les hôpitaux du Haut-Rhin, c’est sauve-qui-peut, littéralement, puisqu’on ne peut plus sauver tout le monde. La perspective de devoir, comme en Italie, trier les patients en fonction de leur âge n’est plus si loin : « On n’a pas modifié nos critères, l’âge n’en est pas un en soi, précise M. Cerfon, à Colmar. Réanimer, c’est aider à traverser la rivière. Si on voit que de l’autre côté il n’y a rien, alors on ne réanime pas. Pour le moment, on n’a pas à faire de choix différents de nos critères habituels, mais dans huit ou dix jours, ce ne sera pas forcément la même chose. »
En Ile-de-France, la vague monte. La région la plus peuplée du pays est désormais la plus touchée, en nombre de cas et de décès, même si aucun hôpital n’est submergé comme ceux du Haut-Rhin : « Nous ne sommes pas à saturation, nous avons encore plusieurs jours devant nous », assurait jeudi Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS Ile-de-France, qui imagine « l’arrivée en phase critique vers le 1er avril ».
Au 20 mars, 109 personnes étaient mortes du virus dans la région, et 502 se trouvaient en réanimation – 100 de plus en vingt-quatre heures. La jauge maximale en réanimation en Ile-de-France est de 1 200 lits, indique-t-on à l’ARS, où l’on martèle le message : « Il est vital de respecter le confinement, car si on arrive à 1 215, cela signifie quinze personnes sans respirateur. »
Les paquebots de l’AP-HP ont encore des ressources, mais pour certains petits établissements privés franciliens, la rupture n’est pas loin. A l’hôpital Saint-Camille de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), où une première unité de huit lits a vite été pleine, une deuxième de vingt lits ouverte le 16 mars accueille déjà dix-huit patients, tandis qu’une troisième se tient prête depuis le 19 mars. Serge Carreira, chef du service de réanimation, s’inquiète : « Les lignes de défense tombent doucement. Pas dans une grande panique comme à Mulhouse, mais elles tombent. »
« Il n’y aura pas d’oasis »
Plus lentement mais tout aussi sûrement, la situation se dégrade dans des régions où la vague risque d’éclater avec quelques jours de retard sur le Grand-Est ou l’Ile-de-France : on dénombrait, vendredi soir, 81 morts dans les Hauts-de-France (dont 44 dans l’Oise), 50 en Auvergne-Rhône-Alpes, 28 en Bourgogne-Franche-Comté, 23 en Occitanie, 12 en Bretagne, 11 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et 7 en Corse – total important rapporté à la population de l’île. Dans ces régions, le bilan chiffré semble moins effrayant, pas les perspectives. Déjà, par endroits, les murs craquent.
« D’un jour à l’autre, on est obligé de s’adapter, et le dispositif est déjà dépassé au bout de vingt-quatre heures », témoigne un agent de l’hôpital de Creil (Oise). C’est ici qu’avait initialement été pris en charge, en février, le premier patient mort du coronavirus, un enseignant de 60 ans. Depuis, seize personnes y sont décédées.
La réanimation tourne à plein régime : les quinze lits sont occupés, alors, comme dans tous les hôpitaux du pays, on déprogramme les opérations non urgentes et on équipe de respirateurs, autant qu’on peut, les lits qui se libèrent. A Lens (Pas-de-Calais), l’hôpital n’est pas encore saturé. « Ça monte tout doucement, comme une grosse vague qui nous arrive dessus », décrit Jean Letoquard, infirmier anesthésiste, qui relaie l’inquiétude du personnel : « On est déjà en surchauffe lorsqu’on est confronté à la grippe saisonnière… »
La proximité avec l’Alsace fait craindre à la Bourgogne-Franche-Comté des lendemains difficiles. Vendredi soir, 73 lits de réanimation étaient occupés sur les 200 de la région – objectif : 300 supplémentaires. « Mais ce n’est qu’une question de jour, prévoit Pierre Pribile, directeur général de l’ARS. Il n’y aura pas d’oasis. » Le CHU de Besançon (Doubs) s’attend à être frappé de plein fouet, comme l’évoque Marc Paulin, infirmier occupé à plein temps par la gestion du Covid-19 :
« On sera saturé, la question est de savoir quand, Je m’attends à quelque chose de catastrophique. On risque de se heurter aux fins de non-recevoir des réanimateurs, et on n’aura que nos yeux pour pleurer et de la morphine pour soulager les gens qui vont mourir parfois seuls. »
Déferlante encore loin pour une moitié ouest
Le niveau de préoccupation immédiate diminue à mesure que l’on descend vers le sud. Avec ses 550 lits de réanimation, qui seront bientôt 900, pour 89 malades dans un état grave, l’Auvergne-Rhône-Alpes n’entrevoit pas encore le pire. « A ce stade, l’offre est supérieure à l’afflux de patients, indique Laurent Heyer, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, passé de deux à cinq unités de soins critiques, avec une quinzaine de lits chacune. Nous avons pu former le personnel appelé à renforcer les équipes, ce qui est crucial. On a eu la chance d’avoir un peu plus de temps que d’autres pour se préparer. »
En Corse, « le pic épidémique est attendu pour la fin de la semaine prochaine », selon Jean-Mathieu Defour, directeur général de l’hôpital de Bastia
Même (relative) sérénité à Marseille, où « nous sommes prêts », assure Dominique Rossi, médecin à l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille. « La vague a commencé de déferler ce vendredi au matin » : 105 patients atteints du virus, dont 30 en réanimation, étaient hospitalisés vendredi soir. Ils n’étaient que 20 la veille. « La région PACA dispose de 440 places de réanimation, mais nous pouvons monter jusqu’à 800, ou 1 000 avec 200 postes un peu moins performants, précise Philippe de Mester, directeur général de l’ARS. Un tel potentiel doit permettre de faire face. » On comptait 59 personnes en réanimation vendredi dans la région.
En Corse, enfin, « le pic épidémique est attendu pour la fin de la semaine prochaine », selon Jean-Mathieu Defour, directeur général de l’hôpital de Bastia, où le nombre de lits en réanimation passera de 12 à 30. Pour soulager celui d’Ajaccio, durement touché – 138 cas confirmés, 7 morts –, un porte-hélicoptères de la marine nationale évacuera dimanche une douzaine de malades graves vers la région PACA.
Si ces régions ont une semaine de retard sur les premiers foyers de la maladie, une large moitié ouest du pays voit pour l’instant la vague d’encore plus loin, et profite d’une forme de calme avant la tempête. En Alsace, les soignants ne prennent plus un jour de repos et s’échinent à trouver où en envoyer les malades ; à l’ouest, les lits vides s’alignent dans les services de réanimation, et le personnel peut encore prendre des vacances.
Une question de jours
Mais personne n’imagine passer entre les gouttes. « L’Ouest est plutôt préservé, mais la vague épidémique va traverser la France, c’est une question de jours, y compris pour les Pays de la Loire », explique Jean-Jacques Coiplet, qui dirige l’ARS. La région, qui a enregistré trois décès liés au Covid-19, comptait 25 patients en réanimation vendredi soir, pour une capacité qui sera portée à 400 lits d’ici à dimanche.
« En déprogrammant les activités non urgentes, on a vidé les deux tiers de l’établissement, raconte Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice générale du CHU d’Angers, 100 lits de réanimation. Ce qu’on espère, c’est un étalement des cas dans le temps, et donc d’avoir au quotidien des lits qui se libèrent pour de nouveaux patients. Mais on se prépare à l’hypothèse la plus pessimiste, quitte à ce qu’on ait vidé nos établissements pour rien. »
La Normandie – où l’on compte sept morts – et la Bretagne – 12 morts, 27 patients en réanimation – ne sont pas encore dans le rouge. Le Centre-Val de Loire – un décès, 10 patients en réanimation – semble loin du cauchemar alsacien, tout comme la Nouvelle-Aquitaine, où trois personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie. Dans la plus vaste région de France, 500 lits de réanimation sur 1 600 sont disponibles. Au CHU de Bordeaux, qui va accueillir des malades graves d’autres régions, on compte 200 lits (bientôt 300) pour… 12 cas. « On tourne au ralenti, on a le temps de s’entraîner avec les scaphandres, mais au moins on est prêts, explique Louise Gouyet, réanimatrice. Nos collègues de Paris nous disent que quand ça arrive, on n’a pas le temps de dire ouf. » Se préparer donc.
Samedi matin, à Brest, l’imposante salle de spectacles de l’Arena, qui contient jusqu’à 5 000 places, a ouvert ses portes, transformée en « centre de consultation dédié ». La Croix-Rouge française doit en assurer l’accueil et la gestion et une trentaine de médecins de ville volontaires officieront dans dix salles de consultation, prêtes à accueillir un afflux de patients.
« Notre obsession, c’est d’avoir suffisamment de lits de réanimation quand on en aura besoin », Gérard Cotellon, directeur général du CHU de Pointe-à-Pitre
L’outre-mer est pour l’heure moins touché que la métropole, mais la vague se profile, et le défi s’annonce périlleux compte tenu des fragilités du système sanitaire et de l’exposition aux risques que présentent les populations de ces régions en majorité insulaires. Un premier décès a été recensé en Martinique dimanche. La Guadeloupe est le premier territoire ultramarin à avoir franchi le seuil épidémique, jeudi. Huit patients sont hospitalisés au CHU de Pointe-à-Pitre.
« Notre obsession, explique Gérard Cotellon, directeur général de l’établissement, c’est d’avoir suffisamment de lits de réanimation quand on en aura besoin ». Il en compte 22 actuellement, 40 dans un mois, pour les 400 000 habitants de l’île. Cela suffira-t-il ? L’hôpital, qui a brûlé en 2018, ne permettait déjà qu’une prise en charge très dégradée, et le manque de masques dont souffre le personnel laisse craindre une catastrophe.
Terribles décisions à prendre
Partout en France, la crise du coronavirus a mis en évidence les dysfonctionnements du système hospitalier, le manque de bras et de matériel. « La sixième puissance économique mondiale n’est pas capable de prendre cette vague sereinement », constate Yves Duffait, médecin aux urgences d’Oyonnax (Ain). Marc Paulin, infirmier au CHU de Besançon, rappelle que « 17 500 lits ont été fermés depuis 2013, avec le personnel qui va avec. Il aurait été préférable de les avoir pendant cette crise ».
Partout, les soignants se préparent à prendre des décisions terribles. « On ne mesure pas le drame humain qui va se jouer dans les jours à venir, prévient Laurent Thines, neurochirurgien au CHU de Besançon. La crise va être profonde, et la confiance va se briser entre la population et le gouvernement. La population s’en souviendra. » Le personnel hospitalier aussi, à commencer par Jean Letoquart, infirmier à Lens : « Pour l’instant, on se tait, on fait les bons petits soldats, on va au charbon. Mais on présentera la facture à la fin. »
Service Société et Service Planète
« On ne mesure pas le drame humain qui va se jouer » : les hôpitaux de France face à « la vague » qui arrive
Tandis que, dans l’Est et en Ile-de-France, les hôpitaux saturent et les personnels craquent, l’Ouest et le Sud se préparent dans l’anxiété à la déferlante de nouveaux malades touchés par le coronavirus.
Par Service Société et Service Planète
Le vertige, à la lecture de bilans en hausse exponentielle, périmés à la minute où ils sont publiés, et de ces courbes qui ne cessent de grimper, toujours plus à la verticale. Au fil des jours, la carte de France du coronavirus s’assombrit et les points rouges grossissent dans chaque région. Le Covid-19 a tué 450 personnes depuis le début de l’épidémie et entraîné le placement en réanimation de 1 297 patients, a annoncé, vendredi 20 mars, Jérôme Salomon lors de son rituel point-presse.
Le directeur général de la santé n’a pas voulu acter la prolongation du confinement, pourtant aussi inéluctable que la déferlante de cas graves qui s’annonce. « L’objectif, a affirmé Jérôme Salomon, est d’atténuer et de décaler au maximum les effets de cette vague, pour protéger les hôpitaux. » Lesquels, même quand ils ne la voient encore que de loin, se préparent tous à subir la vague en question, quand ils n’y ont pas déjà été confrontés.
Dans le Grand-Est, on ne parle déjà plus de vague : « On est dans la tourmente », alerte Jean-François Cerfon, médecin réanimateur à l’hôpital de Colmar (Haut-Rhin). Dans cette région, le virus avait fait, selon le dernier bilan publié par l’agence régionale de santé (ARS) jeudi, 93 morts en tout – et 32 sur les quarante-huit dernières heures. Quelque 300 malades se trouvaient en réanimation, principalement dans les deux départements alsaciens et en Moselle.
« A Colmar, toutes les réanimations sont saturées, explique M. Cerfon. On compte 38 lits, tous pleins. » Idem à Mulhouse : « Cela fait maintenant trois jours que nous sommes dans la quête, à tous les instants de la journée, de lits pour nos patients en situation de détresse », a constaté le docteur Marc Noizet, chef des urgences de l’hôpital, vendredi sur France Inter. Combien de temps les 30 lits supplémentaires de l’hôpital militaire, installé samedi sur le parking voisin, permettront-ils de gagner ?
« C’est une déferlante continue, dit M. Noizet. On a tous les jours entre 10 et 16, 17 patients qu’on essaie de transférer en hélicoptère en dehors de la région pour faire de la place. » Mercredi, six malades ont été transportés en avion militaire jusqu’à Toulon. A Strasbourg aussi, désormais, la situation est critique : « On arrive à saturation, explique-t-on au CHU. On nous demande de passer à 250 lits de réanimation contre 100 en temps normal. Alors on adapte des lits de soins intensifs ou de soins continus. »
La rupture n’est pas loin
Dans les hôpitaux du Haut-Rhin, c’est sauve-qui-peut, littéralement, puisqu’on ne peut plus sauver tout le monde. La perspective de devoir, comme en Italie, trier les patients en fonction de leur âge n’est plus si loin : « On n’a pas modifié nos critères, l’âge n’en est pas un en soi, précise M. Cerfon, à Colmar. Réanimer, c’est aider à traverser la rivière. Si on voit que de l’autre côté il n’y a rien, alors on ne réanime pas. Pour le moment, on n’a pas à faire de choix différents de nos critères habituels, mais dans huit ou dix jours, ce ne sera pas forcément la même chose. »
En Ile-de-France, la vague monte. La région la plus peuplée du pays est désormais la plus touchée, en nombre de cas et de décès, même si aucun hôpital n’est submergé comme ceux du Haut-Rhin : « Nous ne sommes pas à saturation, nous avons encore plusieurs jours devant nous », assurait jeudi Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS Ile-de-France, qui imagine « l’arrivée en phase critique vers le 1er avril ».
Au 20 mars, 109 personnes étaient mortes du virus dans la région, et 502 se trouvaient en réanimation – 100 de plus en vingt-quatre heures. La jauge maximale en réanimation en Ile-de-France est de 1 200 lits, indique-t-on à l’ARS, où l’on martèle le message : « Il est vital de respecter le confinement, car si on arrive à 1 215, cela signifie quinze personnes sans respirateur. »
Les paquebots de l’AP-HP ont encore des ressources, mais pour certains petits établissements privés franciliens, la rupture n’est pas loin. A l’hôpital Saint-Camille de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), où une première unité de huit lits a vite été pleine, une deuxième de vingt lits ouverte le 16 mars accueille déjà dix-huit patients, tandis qu’une troisième se tient prête depuis le 19 mars. Serge Carreira, chef du service de réanimation, s’inquiète : « Les lignes de défense tombent doucement. Pas dans une grande panique comme à Mulhouse, mais elles tombent. »
« Il n’y aura pas d’oasis »
Plus lentement mais tout aussi sûrement, la situation se dégrade dans des régions où la vague risque d’éclater avec quelques jours de retard sur le Grand-Est ou l’Ile-de-France : on dénombrait, vendredi soir, 81 morts dans les Hauts-de-France (dont 44 dans l’Oise), 50 en Auvergne-Rhône-Alpes, 28 en Bourgogne-Franche-Comté, 23 en Occitanie, 12 en Bretagne, 11 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et 7 en Corse – total important rapporté à la population de l’île. Dans ces régions, le bilan chiffré semble moins effrayant, pas les perspectives. Déjà, par endroits, les murs craquent.
« D’un jour à l’autre, on est obligé de s’adapter, et le dispositif est déjà dépassé au bout de vingt-quatre heures », témoigne un agent de l’hôpital de Creil (Oise). C’est ici qu’avait initialement été pris en charge, en février, le premier patient mort du coronavirus, un enseignant de 60 ans. Depuis, seize personnes y sont décédées.
La réanimation tourne à plein régime : les quinze lits sont occupés, alors, comme dans tous les hôpitaux du pays, on déprogramme les opérations non urgentes et on équipe de respirateurs, autant qu’on peut, les lits qui se libèrent. A Lens (Pas-de-Calais), l’hôpital n’est pas encore saturé. « Ça monte tout doucement, comme une grosse vague qui nous arrive dessus », décrit Jean Letoquard, infirmier anesthésiste, qui relaie l’inquiétude du personnel : « On est déjà en surchauffe lorsqu’on est confronté à la grippe saisonnière… »
La proximité avec l’Alsace fait craindre à la Bourgogne-Franche-Comté des lendemains difficiles. Vendredi soir, 73 lits de réanimation étaient occupés sur les 200 de la région – objectif : 300 supplémentaires. « Mais ce n’est qu’une question de jour, prévoit Pierre Pribile, directeur général de l’ARS. Il n’y aura pas d’oasis. » Le CHU de Besançon (Doubs) s’attend à être frappé de plein fouet, comme l’évoque Marc Paulin, infirmier occupé à plein temps par la gestion du Covid-19 :
« On sera saturé, la question est de savoir quand, Je m’attends à quelque chose de catastrophique. On risque de se heurter aux fins de non-recevoir des réanimateurs, et on n’aura que nos yeux pour pleurer et de la morphine pour soulager les gens qui vont mourir parfois seuls. »
Déferlante encore loin pour une moitié ouest
Le niveau de préoccupation immédiate diminue à mesure que l’on descend vers le sud. Avec ses 550 lits de réanimation, qui seront bientôt 900, pour 89 malades dans un état grave, l’Auvergne-Rhône-Alpes n’entrevoit pas encore le pire. « A ce stade, l’offre est supérieure à l’afflux de patients, indique Laurent Heyer, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, passé de deux à cinq unités de soins critiques, avec une quinzaine de lits chacune. Nous avons pu former le personnel appelé à renforcer les équipes, ce qui est crucial. On a eu la chance d’avoir un peu plus de temps que d’autres pour se préparer. »
En Corse, « le pic épidémique est attendu pour la fin de la semaine prochaine », selon Jean-Mathieu Defour, directeur général de l’hôpital de Bastia
Même (relative) sérénité à Marseille, où « nous sommes prêts », assure Dominique Rossi, médecin à l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille. « La vague a commencé de déferler ce vendredi au matin » : 105 patients atteints du virus, dont 30 en réanimation, étaient hospitalisés vendredi soir. Ils n’étaient que 20 la veille. « La région PACA dispose de 440 places de réanimation, mais nous pouvons monter jusqu’à 800, ou 1 000 avec 200 postes un peu moins performants, précise Philippe de Mester, directeur général de l’ARS. Un tel potentiel doit permettre de faire face. » On comptait 59 personnes en réanimation vendredi dans la région.
En Corse, enfin, « le pic épidémique est attendu pour la fin de la semaine prochaine », selon Jean-Mathieu Defour, directeur général de l’hôpital de Bastia, où le nombre de lits en réanimation passera de 12 à 30. Pour soulager celui d’Ajaccio, durement touché – 138 cas confirmés, 7 morts –, un porte-hélicoptères de la marine nationale évacuera dimanche une douzaine de malades graves vers la région PACA.
Si ces régions ont une semaine de retard sur les premiers foyers de la maladie, une large moitié ouest du pays voit pour l’instant la vague d’encore plus loin, et profite d’une forme de calme avant la tempête. En Alsace, les soignants ne prennent plus un jour de repos et s’échinent à trouver où en envoyer les malades ; à l’ouest, les lits vides s’alignent dans les services de réanimation, et le personnel peut encore prendre des vacances.
Une question de jours
Mais personne n’imagine passer entre les gouttes. « L’Ouest est plutôt préservé, mais la vague épidémique va traverser la France, c’est une question de jours, y compris pour les Pays de la Loire », explique Jean-Jacques Coiplet, qui dirige l’ARS. La région, qui a enregistré trois décès liés au Covid-19, comptait 25 patients en réanimation vendredi soir, pour une capacité qui sera portée à 400 lits d’ici à dimanche.
« En déprogrammant les activités non urgentes, on a vidé les deux tiers de l’établissement, raconte Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice générale du CHU d’Angers, 100 lits de réanimation. Ce qu’on espère, c’est un étalement des cas dans le temps, et donc d’avoir au quotidien des lits qui se libèrent pour de nouveaux patients. Mais on se prépare à l’hypothèse la plus pessimiste, quitte à ce qu’on ait vidé nos établissements pour rien. »
La Normandie – où l’on compte sept morts – et la Bretagne – 12 morts, 27 patients en réanimation – ne sont pas encore dans le rouge. Le Centre-Val de Loire – un décès, 10 patients en réanimation – semble loin du cauchemar alsacien, tout comme la Nouvelle-Aquitaine, où trois personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie. Dans la plus vaste région de France, 500 lits de réanimation sur 1 600 sont disponibles. Au CHU de Bordeaux, qui va accueillir des malades graves d’autres régions, on compte 200 lits (bientôt 300) pour… 12 cas. « On tourne au ralenti, on a le temps de s’entraîner avec les scaphandres, mais au moins on est prêts, explique Louise Gouyet, réanimatrice. Nos collègues de Paris nous disent que quand ça arrive, on n’a pas le temps de dire ouf. » Se préparer donc.
Samedi matin, à Brest, l’imposante salle de spectacles de l’Arena, qui contient jusqu’à 5 000 places, a ouvert ses portes, transformée en « centre de consultation dédié ». La Croix-Rouge française doit en assurer l’accueil et la gestion et une trentaine de médecins de ville volontaires officieront dans dix salles de consultation, prêtes à accueillir un afflux de patients.
« Notre obsession, c’est d’avoir suffisamment de lits de réanimation quand on en aura besoin », Gérard Cotellon, directeur général du CHU de Pointe-à-Pitre
L’outre-mer est pour l’heure moins touché que la métropole, mais la vague se profile, et le défi s’annonce périlleux compte tenu des fragilités du système sanitaire et de l’exposition aux risques que présentent les populations de ces régions en majorité insulaires. Un premier décès a été recensé en Martinique dimanche. La Guadeloupe est le premier territoire ultramarin à avoir franchi le seuil épidémique, jeudi. Huit patients sont hospitalisés au CHU de Pointe-à-Pitre.
« Notre obsession, explique Gérard Cotellon, directeur général de l’établissement, c’est d’avoir suffisamment de lits de réanimation quand on en aura besoin ». Il en compte 22 actuellement, 40 dans un mois, pour les 400 000 habitants de l’île. Cela suffira-t-il ? L’hôpital, qui a brûlé en 2018, ne permettait déjà qu’une prise en charge très dégradée, et le manque de masques dont souffre le personnel laisse craindre une catastrophe.
Terribles décisions à prendre
Partout en France, la crise du coronavirus a mis en évidence les dysfonctionnements du système hospitalier, le manque de bras et de matériel. « La sixième puissance économique mondiale n’est pas capable de prendre cette vague sereinement », constate Yves Duffait, médecin aux urgences d’Oyonnax (Ain). Marc Paulin, infirmier au CHU de Besançon, rappelle que « 17 500 lits ont été fermés depuis 2013, avec le personnel qui va avec. Il aurait été préférable de les avoir pendant cette crise ».
Partout, les soignants se préparent à prendre des décisions terribles. « On ne mesure pas le drame humain qui va se jouer dans les jours à venir, prévient Laurent Thines, neurochirurgien au CHU de Besançon. La crise va être profonde, et la confiance va se briser entre la population et le gouvernement. La population s’en souviendra. » Le personnel hospitalier aussi, à commencer par Jean Letoquart, infirmier à Lens : « Pour l’instant, on se tait, on fait les bons petits soldats, on va au charbon. Mais on présentera la facture à la fin. »
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