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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
flavio33 a écrit:133 morts en 24h ça commence a faire non?
7jours oui tu as peut etre raison. Entre 2 et 14jours de période d incubation donc doit y avoir pleins de personnes infectés qui ne le savent pas.... bref on n 'y est
Autant je le prenais tranquillement il y a une semaine, autant ça me fait cogiter maintenant. Surtout avec un père de 77 ans avec des problèmes cardiaques et respiratoires...
Sinon oui, si tu prends les dates de franchissement des seuils de 100 et 1000 contaminés, on est 7 jours derrière l'Italie. Donc vraiment pas loin derrière. Par contre (heureusement) on est pas à leur niveau de mortalité. En même temps il y a vraiment beaucoup beaucoup de personnes âgées en Italie.
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Re: Rugby et Coronavirus
Faisant parti des Seniors avec quelques soucis de santé je me sent concerné mais ne m'affole pas, toutefois il est certain que les rassemblements constituent un facteur de risque non négligeable du développement de ce virus.De la à tout bloquer il y a un pas mais beaucoup de manifestations ne sont pas indispensables,courir un risque pour soi même, bon,faire courir un risque à d'autres est pour moi impensable et le sacro saint principe de liberté très à la mode aujourd'hui me les brise.L'intêrèt commun est pour moi la 1er règle de la vie en société à respecter.
L'économie , la culture et le sport elle s'en remettront.
Où en est réellement le virus dans le monde, nous vivons en Europe dans des pays pour la plupart bien structurés, la santé y est géré.Sur d'autres continents il est clair que très souvent les gens meurent,jeunes ou vieux et on ne sait pas de quoi,les conditions d'hygiène sont déplorables,etc...
L'économie , la culture et le sport elle s'en remettront.
Où en est réellement le virus dans le monde, nous vivons en Europe dans des pays pour la plupart bien structurés, la santé y est géré.Sur d'autres continents il est clair que très souvent les gens meurent,jeunes ou vieux et on ne sait pas de quoi,les conditions d'hygiène sont déplorables,etc...
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-06-mars-2020
Je vous conseille d’écouter ce podcast sur le Coronavirus.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.liberation.fr/france/2020/03/08/coronavirus-bordeaux-tient-tete-en-faisant-la-fete_1780991
Coronavirus : Bordeaux tient tête en faisant la fête
Par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux — 8 mars 2020 à 19:56
Le traditionnel Carnaval des deux rives et la manifestation pour les droits des femmes ont bien eu lieu dimanche en Gironde où, pour l'heure, seules quatre personnes ont été hospitalisées.
Comme une bulle hors du temps. Alors que la France se prépare à passer à la phase 3 de l’épidémie de coronavirus, la métropole bordelaise, jusqu’à présent relativement épargnée, a choisi de ne pas chambouler son programme des festivités du week-end. Dimanche, des milliers de personnes sont descendues dans les rues avec leurs masques… pour célébrer le traditionnel Carnaval des deux rives. Au même moment, un autre important cortège défilait pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une marée humaine qui contraste fortement avec les mesures de confinement prises dans d’autres départements comme l’Oise ou le Haut-Rhin où des «clusters» (foyers de contamination) ont été identifiés. En Gironde, jusqu’à aujourd’hui, seules quatre personnes ont été hospitalisées depuis janvier. Et l’une est sortie guérie.
Bordeaux, le 08 mars 2020. Malgre l epidemie de Coronavirus qui est arrivee en France depuis environs deux semaines, plusieurs evenements rassemblant plusieurs centaines de personnes n ont pas ete annule comme le carnaval de Bordeaux ainsi que la manifestation pour les droits des femmes. Sur la photo, des participants du carnaval de Bordeaux. Photo, Thibaud Moritz pour Libération.Photo Thibaud Moritz pour Libération
«On ne va pas s’arrêter de vivre»
Marie, 41 ans, est venue participer au carnaval avec ses deux enfants en bas âge et sa belle-mère de 68 ans : «Cette journée, ça fait longtemps qu’on la prépare alors on ne voulait pas tomber dans la psychose. Il suffit d’avoir un peu de bon sens, de se laver les mains régulièrement de ne pas faire la bise… Mais tant qu’on ne nous oblige pas à rester confinés, on ne va pas s’arrêter de vivre», assure la Bordelaise. Dans la foule, il faut d’ailleurs chercher longtemps pour trouver quelques masques chirurgicaux. Portés le plus souvent par précaution, ils restent à la marge. «Ce matin, j’étais au marché, et c’était la même chose : pas l’ombre d’une protection. J’ai vu des personnes aussi qui tractaient pour les municipales. Tous ont serré des mains», raconte Maëlle, 34 ans, qui précise : «J’ai quand même croisé des gens avec des lingettes. Ils s’en servent pour tenir les barres dans le tramway et les bus.» Lundi, la rentrée des classes devrait aussi se passer comme prévu. Pas de fermeture à l’ordre du jour en Gironde. Et aucun des 3 800 agents de la ville n’a fait valoir son droit de retrait. Tous les établissements ont néanmoins été réapprovisionnés en savon liquide et affichettes pour rappeler les bons gestes.
Bordeaux, le 08 mars 2020. Malgre l epidemie de Coronavirus qui est arrivee en France depuis environs deux semaines, plusieurs evenements rassemblant plusieurs centaines de personnes n ont pas ete annule comme le carnaval de Bordeaux ainsi que la manifestation pour les droits des femmes. Sur la photo, des femmes participant a la manifestation pour les droits des femmes sont integrees dans le cortège du carnaval de Bordeaux. Photo, Thibaud Moritz pour Libération.Marche pour les droits des femmes, dimanche à Bordeaux. Photo Thibaud Moritz pour Libération
Mais si les Bordelais ne semblent pas s’inquiéter outre mesure, le virus s’invite malgré tout dans toutes les conversations. Des entreprises privées ont par exemple commencé à anticiper. «On m’a dit qu’il n’était pas exclu que je fasse du télétravail dès la semaine prochaine pour limiter les déplacements et réduire le risque de contamination», explique Pierre, 42 ans, employé dans une compagnie d’assurances. Le coronavirus est aussi source d’inquiétude dans le secteur de l’hôtellerie. Samuel, 29 ans, confie par exemple que dans l’hôtel où il travaille, un établissement réputé dans la métropole bordelaise, «c’est le calme plat» : «On n’enregistre quasiment plus aucune réservation depuis quelques jours.» Victor, 31 ans, abonde : «On en discute que de ça pendant nos pauses. Après les gilets jaunes, le coronavirus va nous achever», s’inquiète le trentenaire employé dans une célèbre chaîne d’hôtel.
«Ça rend un peu parano, tout ça»
D’autres encore n’hésitent pas à profiter du climat anxiogène suscité par le coronavirus pour en tirer profit. Ces derniers jours, des gendarmes basés à une trentaine de kilomètres de Bordeaux ont émis une mise en garde sur leur page Facebook : des escrocs se font passer pour de faux désinfecteurs municipaux et en profitent pour cambrioler le domicile de leurs victimes. «C’est vrai que ça rend un peu parano tout ça», commente Paula, 45 ans. Mère au foyer, elle explique «faire sa vie comme d’habitude», avec ce bémol : «Je devais aller voir ma famille à Paris la semaine prochaine, j’ai repoussé mon voyage. Juste en attendant que tout se calme. Car si à Bordeaux, tout va bien pour l’instant, ailleurs, on dirait que ce maudit virus prend tout le monde de court.»
Coronavirus : Bordeaux tient tête en faisant la fête
Par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux — 8 mars 2020 à 19:56
Le traditionnel Carnaval des deux rives et la manifestation pour les droits des femmes ont bien eu lieu dimanche en Gironde où, pour l'heure, seules quatre personnes ont été hospitalisées.
Comme une bulle hors du temps. Alors que la France se prépare à passer à la phase 3 de l’épidémie de coronavirus, la métropole bordelaise, jusqu’à présent relativement épargnée, a choisi de ne pas chambouler son programme des festivités du week-end. Dimanche, des milliers de personnes sont descendues dans les rues avec leurs masques… pour célébrer le traditionnel Carnaval des deux rives. Au même moment, un autre important cortège défilait pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une marée humaine qui contraste fortement avec les mesures de confinement prises dans d’autres départements comme l’Oise ou le Haut-Rhin où des «clusters» (foyers de contamination) ont été identifiés. En Gironde, jusqu’à aujourd’hui, seules quatre personnes ont été hospitalisées depuis janvier. Et l’une est sortie guérie.
Bordeaux, le 08 mars 2020. Malgre l epidemie de Coronavirus qui est arrivee en France depuis environs deux semaines, plusieurs evenements rassemblant plusieurs centaines de personnes n ont pas ete annule comme le carnaval de Bordeaux ainsi que la manifestation pour les droits des femmes. Sur la photo, des participants du carnaval de Bordeaux. Photo, Thibaud Moritz pour Libération.Photo Thibaud Moritz pour Libération
«On ne va pas s’arrêter de vivre»
Marie, 41 ans, est venue participer au carnaval avec ses deux enfants en bas âge et sa belle-mère de 68 ans : «Cette journée, ça fait longtemps qu’on la prépare alors on ne voulait pas tomber dans la psychose. Il suffit d’avoir un peu de bon sens, de se laver les mains régulièrement de ne pas faire la bise… Mais tant qu’on ne nous oblige pas à rester confinés, on ne va pas s’arrêter de vivre», assure la Bordelaise. Dans la foule, il faut d’ailleurs chercher longtemps pour trouver quelques masques chirurgicaux. Portés le plus souvent par précaution, ils restent à la marge. «Ce matin, j’étais au marché, et c’était la même chose : pas l’ombre d’une protection. J’ai vu des personnes aussi qui tractaient pour les municipales. Tous ont serré des mains», raconte Maëlle, 34 ans, qui précise : «J’ai quand même croisé des gens avec des lingettes. Ils s’en servent pour tenir les barres dans le tramway et les bus.» Lundi, la rentrée des classes devrait aussi se passer comme prévu. Pas de fermeture à l’ordre du jour en Gironde. Et aucun des 3 800 agents de la ville n’a fait valoir son droit de retrait. Tous les établissements ont néanmoins été réapprovisionnés en savon liquide et affichettes pour rappeler les bons gestes.
Bordeaux, le 08 mars 2020. Malgre l epidemie de Coronavirus qui est arrivee en France depuis environs deux semaines, plusieurs evenements rassemblant plusieurs centaines de personnes n ont pas ete annule comme le carnaval de Bordeaux ainsi que la manifestation pour les droits des femmes. Sur la photo, des femmes participant a la manifestation pour les droits des femmes sont integrees dans le cortège du carnaval de Bordeaux. Photo, Thibaud Moritz pour Libération.Marche pour les droits des femmes, dimanche à Bordeaux. Photo Thibaud Moritz pour Libération
Mais si les Bordelais ne semblent pas s’inquiéter outre mesure, le virus s’invite malgré tout dans toutes les conversations. Des entreprises privées ont par exemple commencé à anticiper. «On m’a dit qu’il n’était pas exclu que je fasse du télétravail dès la semaine prochaine pour limiter les déplacements et réduire le risque de contamination», explique Pierre, 42 ans, employé dans une compagnie d’assurances. Le coronavirus est aussi source d’inquiétude dans le secteur de l’hôtellerie. Samuel, 29 ans, confie par exemple que dans l’hôtel où il travaille, un établissement réputé dans la métropole bordelaise, «c’est le calme plat» : «On n’enregistre quasiment plus aucune réservation depuis quelques jours.» Victor, 31 ans, abonde : «On en discute que de ça pendant nos pauses. Après les gilets jaunes, le coronavirus va nous achever», s’inquiète le trentenaire employé dans une célèbre chaîne d’hôtel.
«Ça rend un peu parano, tout ça»
D’autres encore n’hésitent pas à profiter du climat anxiogène suscité par le coronavirus pour en tirer profit. Ces derniers jours, des gendarmes basés à une trentaine de kilomètres de Bordeaux ont émis une mise en garde sur leur page Facebook : des escrocs se font passer pour de faux désinfecteurs municipaux et en profitent pour cambrioler le domicile de leurs victimes. «C’est vrai que ça rend un peu parano tout ça», commente Paula, 45 ans. Mère au foyer, elle explique «faire sa vie comme d’habitude», avec ce bémol : «Je devais aller voir ma famille à Paris la semaine prochaine, j’ai repoussé mon voyage. Juste en attendant que tout se calme. Car si à Bordeaux, tout va bien pour l’instant, ailleurs, on dirait que ce maudit virus prend tout le monde de court.»
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.liberation.fr/planete/2020/03/08/dans-mon-hopital-il-y-a-environ-un-ou-deux-deces-par-jour_1781020
Coronavirus en Lombardie : «Dans mon hôpital, il y a environ un ou deux décès par jour»
Par Eric Jozsef, correspondant à Rome — 8 mars 2020 à 21:21
Un médecin affirme que dans son établissement, en Lombardie, les malades du Covid-19 de plus de 70 ans ne sont plus envoyés en soins intensifs, faute de moyens. Selon lui, le nombre de morts potentiel est «très largement sous-estimé».
Médecin dans un hôpital de Brescia, à proximité de Milan en Lombardie, Giorgio (1) est en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Presque toute la structure sanitaire où il travaille a été réquisitionnée pour accueillir les malades. Il décrit une situation «terrible dont les personnes à l’extérieur ne se rendent pas compte».
Quand le coronavirus a-t-il fait son apparition à Brescia ?
Nous avons compris qu’il y avait quelque chose d’étrange vers la mi-février [une semaine avant que Codogno, le premier foyer de l’épidémie à 80 km de Brescia, ne soit déclaré "zone rouge", ndlr]. Des malades sont arrivés avec des symptômes qui ne correspondaient pas à une grippe normale. Depuis des semaines, nous y étions un peu préparés car le directeur de l’hôpital suivait au jour le jour l’évolution de la maladie en Chine et nous en informait. Au début, les cas les plus graves, nous les avons envoyés comme d’habitude dans d’autres structures plus équipées que notre établissement, avec des services de thérapies intensives. Puis en quelques jours, le nombre de malades du Covid-19 a explosé. Ceux-ci ont d’abord occupé un quart des lits, puis la moitié et désormais presque la totalité. Il n’y a que le service de néphrologie qui est épargné et qui accueille tous les autres types de malades.
Vous n’accueillez désormais que les cas les plus graves ?
Quand une personne avec seulement de la fièvre se présente à l’hôpital, en général on la renvoie chez elle, en lui conseillant de prendre de la Tachipirina [du paracétamol] et de surveiller son état. S’il empire, et que le patient commence à avoir des difficultés respiratoires, généralement vers le sixième jour, nous lui faisons passer une radio et un examen sanguin ; très souvent, les malades ont les mêmes caractéristiques, globules blancs et plaquettes très bas. On leur applique alors un tampon pour savoir s’il est positif au virus. En fonction des résultats, on hospitalise les cas les plus graves. Les personnes entrent à l’hôpital sur leurs deux jambes mais ensuite, en quelques heures, généralement tout va très vite.
Que se passe-t-il si la situation se détériore ?
Dans un premier temps, nous gardons les personnes sous oxygène, sans devoir les intuber. On leur administre des soins, un remède antimalaria et des médicaments utilisés généralement contre le sida. Au bout de quatre ou cinq jours, la fièvre doit baisser et alors ils vont peu à peu vers la guérison. Ce sont le plus souvent des jeunes et des femmes. Quand la situation empire, nous les envoyons dans d’autres structures intensives. Mais désormais, nous n’envoyons que les plus jeunes. Les anesthésistes nous demandent en effet de ne plus leur adresser les patients âgés qu’ils vont devoir brancher inutilement à un ventilateur pendant quinze ou vingt jours. Au début, c’était les plus de 80 ans. Maintenant, vu la détérioration et la gravité de la situation, ce sont les plus de 70 ans et les personnes qui ont d’autres pathologies. Au bout du compte, nous gardons ceux pour qui il n’y a plus rien à faire et qui vont mourir.
Le nombre de malades est tel que les médecins sont obligés de faire des choix entre les malades ?
Oui, il y a un débat au sein du corps médical. Les anesthésistes plaident pour une approche pragmatique, sauver ceux qui ont le plus de chances de l’être. Ce à quoi s’oppose l’ordre des médecins. Mais en pratique, les directeurs des hôpitaux qui disposent de structures de thérapie intensive refusent de prendre nos malades les plus âgés. Dans mon établissement, il y a environ un ou deux décès par jour, ce qui veut dire qu’en proportion, sur l’ensemble de l’Italie, le nombre de morts est très largement sous-estimé. L’Italie est un pays âgé, nous risquons d’avoir beaucoup de victimes. Le système sanitaire ne pourra s’en sortir que si l’on fait des choix en soignant uniquement les personnes qui ont une chance de s’en sortir. Il n’est pas exclu que la Lombardie et le nord de l’Emilie-Romagne aient atteint le pic des malades, mais le problème se reproduira dans d’autres régions d’Italie et dans les autres pays.
Le personnel médical est-il aussi touché ?
Au début, quand sont arrivés les deux-trois premiers malades, nous n’avons pas compris la gravité de la situation. Nous les avons accueillis sans masques. Depuis, nous en portons, avec des gants et des blouses de protection et je vis isolé de ma famille. Dans mon service, nous sommes onze médecins, deux d’entre nous ont la fièvre. J’ai fait le test mardi, je n’ai pas encore la réponse. Sans doute serons-nous tous positifs. Mais si nous n’avons pas de symptômes et vu l’urgence médicale, nous devrons continuer à travailler.
(1) Nom d’emprunt.
Coronavirus en Lombardie : «Dans mon hôpital, il y a environ un ou deux décès par jour»
Par Eric Jozsef, correspondant à Rome — 8 mars 2020 à 21:21
Un médecin affirme que dans son établissement, en Lombardie, les malades du Covid-19 de plus de 70 ans ne sont plus envoyés en soins intensifs, faute de moyens. Selon lui, le nombre de morts potentiel est «très largement sous-estimé».
Médecin dans un hôpital de Brescia, à proximité de Milan en Lombardie, Giorgio (1) est en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Presque toute la structure sanitaire où il travaille a été réquisitionnée pour accueillir les malades. Il décrit une situation «terrible dont les personnes à l’extérieur ne se rendent pas compte».
Quand le coronavirus a-t-il fait son apparition à Brescia ?
Nous avons compris qu’il y avait quelque chose d’étrange vers la mi-février [une semaine avant que Codogno, le premier foyer de l’épidémie à 80 km de Brescia, ne soit déclaré "zone rouge", ndlr]. Des malades sont arrivés avec des symptômes qui ne correspondaient pas à une grippe normale. Depuis des semaines, nous y étions un peu préparés car le directeur de l’hôpital suivait au jour le jour l’évolution de la maladie en Chine et nous en informait. Au début, les cas les plus graves, nous les avons envoyés comme d’habitude dans d’autres structures plus équipées que notre établissement, avec des services de thérapies intensives. Puis en quelques jours, le nombre de malades du Covid-19 a explosé. Ceux-ci ont d’abord occupé un quart des lits, puis la moitié et désormais presque la totalité. Il n’y a que le service de néphrologie qui est épargné et qui accueille tous les autres types de malades.
Vous n’accueillez désormais que les cas les plus graves ?
Quand une personne avec seulement de la fièvre se présente à l’hôpital, en général on la renvoie chez elle, en lui conseillant de prendre de la Tachipirina [du paracétamol] et de surveiller son état. S’il empire, et que le patient commence à avoir des difficultés respiratoires, généralement vers le sixième jour, nous lui faisons passer une radio et un examen sanguin ; très souvent, les malades ont les mêmes caractéristiques, globules blancs et plaquettes très bas. On leur applique alors un tampon pour savoir s’il est positif au virus. En fonction des résultats, on hospitalise les cas les plus graves. Les personnes entrent à l’hôpital sur leurs deux jambes mais ensuite, en quelques heures, généralement tout va très vite.
Que se passe-t-il si la situation se détériore ?
Dans un premier temps, nous gardons les personnes sous oxygène, sans devoir les intuber. On leur administre des soins, un remède antimalaria et des médicaments utilisés généralement contre le sida. Au bout de quatre ou cinq jours, la fièvre doit baisser et alors ils vont peu à peu vers la guérison. Ce sont le plus souvent des jeunes et des femmes. Quand la situation empire, nous les envoyons dans d’autres structures intensives. Mais désormais, nous n’envoyons que les plus jeunes. Les anesthésistes nous demandent en effet de ne plus leur adresser les patients âgés qu’ils vont devoir brancher inutilement à un ventilateur pendant quinze ou vingt jours. Au début, c’était les plus de 80 ans. Maintenant, vu la détérioration et la gravité de la situation, ce sont les plus de 70 ans et les personnes qui ont d’autres pathologies. Au bout du compte, nous gardons ceux pour qui il n’y a plus rien à faire et qui vont mourir.
Le nombre de malades est tel que les médecins sont obligés de faire des choix entre les malades ?
Oui, il y a un débat au sein du corps médical. Les anesthésistes plaident pour une approche pragmatique, sauver ceux qui ont le plus de chances de l’être. Ce à quoi s’oppose l’ordre des médecins. Mais en pratique, les directeurs des hôpitaux qui disposent de structures de thérapie intensive refusent de prendre nos malades les plus âgés. Dans mon établissement, il y a environ un ou deux décès par jour, ce qui veut dire qu’en proportion, sur l’ensemble de l’Italie, le nombre de morts est très largement sous-estimé. L’Italie est un pays âgé, nous risquons d’avoir beaucoup de victimes. Le système sanitaire ne pourra s’en sortir que si l’on fait des choix en soignant uniquement les personnes qui ont une chance de s’en sortir. Il n’est pas exclu que la Lombardie et le nord de l’Emilie-Romagne aient atteint le pic des malades, mais le problème se reproduira dans d’autres régions d’Italie et dans les autres pays.
Le personnel médical est-il aussi touché ?
Au début, quand sont arrivés les deux-trois premiers malades, nous n’avons pas compris la gravité de la situation. Nous les avons accueillis sans masques. Depuis, nous en portons, avec des gants et des blouses de protection et je vis isolé de ma famille. Dans mon service, nous sommes onze médecins, deux d’entre nous ont la fièvre. J’ai fait le test mardi, je n’ai pas encore la réponse. Sans doute serons-nous tous positifs. Mais si nous n’avons pas de symptômes et vu l’urgence médicale, nous devrons continuer à travailler.
(1) Nom d’emprunt.
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Re: Rugby et Coronavirus
Là ça glace le sang. S'ils en sont déjà à sacrifier les malades de plus de 70 ans...
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Rugby et Coronavirus
Nous vivions déjà avec 4 Coronavurus. En voilà un 5ème... avant probablement d'autres. Malgré la mondialisation bien avancée, nous ne sommes pas encore résistants à tous les virus existants, d'autant plus qu'on va les chercher dans de plus en plus de milieux, animaux ou géographiques. Peut être pourrait on commencer à faire montre d' un peu de prudence et moins jouer aux apprentis sorciers.
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Re: Rugby et Coronavirus
Le thème ici c'est "Rugby et Coronavirus" ou Coronavirus tout court ?
Parce que sinon on n' a pas fini
Parce que sinon on n' a pas fini
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:flavio33 a écrit:133 morts en 24h ça commence a faire non?
7jours oui tu as peut etre raison. Entre 2 et 14jours de période d incubation donc doit y avoir pleins de personnes infectés qui ne le savent pas.... bref on n 'y est
Autant je le prenais tranquillement il y a une semaine, autant ça me fait cogiter maintenant. Surtout avec un père de 77 ans avec des problèmes cardiaques et respiratoires...
Sinon oui, si tu prends les dates de franchissement des seuils de 100 et 1000 contaminés, on est 7 jours derrière l'Italie. Donc vraiment pas loin derrière. Par contre (heureusement) on est pas à leur niveau de mortalité. En même temps il y a vraiment beaucoup beaucoup de personnes âgées en Italie.
Oui krahk, moi aussi, mais il faut se faire une raison, les matchs avec public sont un vrai facteur aggravant de la propagation du virus, les suspendre ou les faire à huis clos, me parait être juste du bon sens...
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:Le thème ici c'est "Rugby et Coronavirus" ou Coronavirus tout court ?
Parce que sinon on n' a pas fini
On va dire qu'au "stade" ou en en est, on risque d'en parler pas mal...
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Re: Rugby et Coronavirus
Chacun est évidemment libre de fréquenter ou non ces rassemblements en fonction du risque qu'il encoure avec cette maladie mais ce qui me gonfle c'est ces décisions à l'emporte pièce des politiques qui se croient obliger de gesticuler pour montrer "qu'ils sont au travail"
De rassemblements de plus de 5000 personnes on passe à 1000 ; qu'est ce que cela signifie ? 200, 500, 900 personnes c'est OK mais 1000 c'est dangereux ?
Si c'est le cas et que la crise est aussi grave alors autant le dire et mettre le pays sous cloche pendant un temps déterminé pour fixer le virus le traiter et faire un point.
Là on prend des demies mesures qui apparemment ne régleront rien avant d'en arriver à des dispositions sans doute plus drastiques.
N'est ce pas simplement reculer pour mieux sauter ?
Evidemment manquer un match de rugby n'est pas le bout du monde (même si je vais y laisser des plumes financièrement...de quoi arroser l'ensemble du forum durant quelques 3eme mi temps ) mais cela va changer quoi au fond ?
L'impression que cela me donne est que derrière les grands discours, les mises en scènes médiatiques, les politiques ne maitrisent rien ...et c'est ça qui est flippant
PS : un petit exemple. Mes voisins décollent pour Venise aujourd'hui donc apparemment aucune restriction de voyager dans cette région italienne en quarantaine Le vol est maintenu comme si de rien n'était c'est du grand n'importe quoi !!!
De rassemblements de plus de 5000 personnes on passe à 1000 ; qu'est ce que cela signifie ? 200, 500, 900 personnes c'est OK mais 1000 c'est dangereux ?
Si c'est le cas et que la crise est aussi grave alors autant le dire et mettre le pays sous cloche pendant un temps déterminé pour fixer le virus le traiter et faire un point.
Là on prend des demies mesures qui apparemment ne régleront rien avant d'en arriver à des dispositions sans doute plus drastiques.
N'est ce pas simplement reculer pour mieux sauter ?
Evidemment manquer un match de rugby n'est pas le bout du monde (même si je vais y laisser des plumes financièrement...de quoi arroser l'ensemble du forum durant quelques 3eme mi temps ) mais cela va changer quoi au fond ?
L'impression que cela me donne est que derrière les grands discours, les mises en scènes médiatiques, les politiques ne maitrisent rien ...et c'est ça qui est flippant
PS : un petit exemple. Mes voisins décollent pour Venise aujourd'hui donc apparemment aucune restriction de voyager dans cette région italienne en quarantaine Le vol est maintenu comme si de rien n'était c'est du grand n'importe quoi !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:Chacun est évidemment libre de fréquenter ou non ces rassemblements en fonction du risque qu'il encoure avec cette maladie
On doit penser aux autres, si on est jeune et en parfaite santé on peut aussi le refiler autour de soi, à ses parents, grands-parents, amis, voisins...
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:Chacun est évidemment libre de fréquenter ou non ces rassemblements en fonction du risque qu'il encoure avec cette maladie mais ce qui me gonfle c'est ces décisions à l'emporte pièce des politiques qui se croient obliger de gesticuler pour montrer "qu'ils sont au travail"
De rassemblements de plus de 5000 personnes on passe à 1000 ; qu'est ce que cela signifie ? 200, 500, 900 personnes c'est OK mais 1000 c'est dangereux ?
Si c'est le cas et que la crise est aussi grave alors autant le dire et mettre le pays sous cloche pendant un temps déterminé pour fixer le virus le traiter et faire un point.
Là on prend des demies mesures qui apparemment ne régleront rien avant d'en arriver à des dispositions sans doute plus drastiques.
N'est ce pas simplement reculer pour mieux sauter ?
Evidemment manquer un match de rugby n'est pas le bout du monde (même si je vais y laisser des plumes financièrement...de quoi arroser l'ensemble du forum durant quelques 3eme mi temps ) mais cela va changer quoi au fond ?
L'impression que cela me donne est que derrière les grands discours, les mises en scènes médiatiques, les politiques ne maitrisent rien ...et c'est ça qui est flippant
PS : un petit exemple. Mes voisins décollent pour Venise aujourd'hui donc apparemment aucune restriction de voyager dans cette région italienne en quarantaine Le vol est maintenu comme si de rien n'était c'est du grand n'importe quoi !!!
La prise de mesures restrictives graduelles est censée empêcher la panique... Pas vraiment réussi. Et à côté on a ces choses absurdes comme le maintien de vol vers des zones qui sont maintenant en quarantaine stricte. Absurde...
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/09/coronavirus-et-si-l-on-en-faisait-autant-contre-la-grippe_6032342_3232.html
Coronavirus : et si l’on en faisait autant contre la grippe ?
Editorial du « Monde ». Imaginez un virus contre lequel existeraient des médicaments, des barrières efficaces et un vaccin, et qui pourtant ferait en moyenne 10 000 morts par an en France. La collectivité nationale accepterait-elle pareil scandale ? Au vu de la mobilisation générale contre le SARS-CoV-2, qui a déjà infecté 1 126 personnes en France et en a tué 19, selon, le bilan effectué le 8 mars, on pourrait penser que non. Or ce virus et ce scandale existent. Ce sont ceux de la grippe saisonnière et de ses morts oubliés.
Cette maladie-là a engendré une surmortalité d’environ 8 100 décès lors de la saison 2018-2019, 13 000 l’année précédente et 14 000 en 2016-2017, selon Santé Publique France. Certes, des campagnes de vaccination sont organisées chaque hiver. La vaccination des personnes majeures par les pharmaciens volontaires a même été généralisée cette année à tout le territoire.
Une nation rétive à la vaccination
Mais les messages de santé publique ne semblent pas avoir l’efficacité escomptée : seuls 50 % des plus de 65 ans sont vaccinés (pourcentage en baisse) et 30 % des plus jeunes. Même au sein du corps médical, une forme de défiance s’exprime : 35 % des personnels de santé (deux tiers des médecins mais à peine plus d’un tiers des infirmiers) étaient vaccinés en 2018-2019, alors qu’ils peuvent se trouver au contact de malades fragiles. La question de l’obligation vaccinale pour cette frange de la population, toujours repoussée, reste sensible.
La France est au premier rang des nations rétives à la vaccination. Un Français sur trois pense que les vaccins ne sont pas sûrs et un sur cinq pas efficaces, selon l’ONG britannique Wellcome Trust. Cette défiance n’est pas totalement irrationnelle, même si elle est alimentée par des mouvements antivaccins aux motivations plus que troubles.
Les vaccins antigrippaux n’offrent qu’une protection partielle, en raison des mutations des souches virales. Un usage maladroit de l’arme vaccinale par les pouvoirs publics (hépatite B, H1N1) a pu nourrir la méfiance, de même que des scandales sanitaires impliquant l’industrie pharmaceutique. Mais l’élargissement, début 2018, de 3 à 11 du nombre des vaccins obligatoires dans la petite enfance semble porter ses fruits, et l’épidémie de rougeole a rappelé les mérites de cette protection immunitaire.
Dimension citoyenne
Le tableau général est celui d’une large ignorance des bénéfices pour autrui de la vaccination. Ainsi, le système immunitaire affaibli des personnes âgées ne leur permet de profiter que très partiellement de la protection offerte par l’injection. Les vacciner n’est donc qu’une partie de la solution. La circulation du virus est plus efficacement stoppée parmi les plus jeunes, qui sont aussi les plus aptes à résister sans vaccin.
Il faut rappeler la dimension citoyenne de la vaccination : ce n’est pas uniquement pour soi que l’on surmonte la crainte de la seringue, mais pour les plus vulnérables – nourrissons, personnes immunodéprimées et âgées. Or ces dernières sont souvent invisibles dans notre société : affaiblies, elles meurent dans l’anonymat, fauchées par un virus grippal opportuniste. En 2019, 84 % des morts de la grippe avaient plus de 75 ans. Une forme de fatalisme et de désinvolture semble entourer ces fins de vie.
A ceux qui dénoncent un emballement excessif face au coronavirus en relativisant son impact par rapport à celui de la grippe si familière, proposons une question : combien de décès de la grippe seraient-ils évités chaque année si nous adoptions collectivement, et individuellement, ne serait-ce qu’une partie des comportements de précaution qu’a ressuscités l’arrivée du Covid-19 ?
Coronavirus : et si l’on en faisait autant contre la grippe ?
Editorial du « Monde ». Imaginez un virus contre lequel existeraient des médicaments, des barrières efficaces et un vaccin, et qui pourtant ferait en moyenne 10 000 morts par an en France. La collectivité nationale accepterait-elle pareil scandale ? Au vu de la mobilisation générale contre le SARS-CoV-2, qui a déjà infecté 1 126 personnes en France et en a tué 19, selon, le bilan effectué le 8 mars, on pourrait penser que non. Or ce virus et ce scandale existent. Ce sont ceux de la grippe saisonnière et de ses morts oubliés.
Cette maladie-là a engendré une surmortalité d’environ 8 100 décès lors de la saison 2018-2019, 13 000 l’année précédente et 14 000 en 2016-2017, selon Santé Publique France. Certes, des campagnes de vaccination sont organisées chaque hiver. La vaccination des personnes majeures par les pharmaciens volontaires a même été généralisée cette année à tout le territoire.
Une nation rétive à la vaccination
Mais les messages de santé publique ne semblent pas avoir l’efficacité escomptée : seuls 50 % des plus de 65 ans sont vaccinés (pourcentage en baisse) et 30 % des plus jeunes. Même au sein du corps médical, une forme de défiance s’exprime : 35 % des personnels de santé (deux tiers des médecins mais à peine plus d’un tiers des infirmiers) étaient vaccinés en 2018-2019, alors qu’ils peuvent se trouver au contact de malades fragiles. La question de l’obligation vaccinale pour cette frange de la population, toujours repoussée, reste sensible.
La France est au premier rang des nations rétives à la vaccination. Un Français sur trois pense que les vaccins ne sont pas sûrs et un sur cinq pas efficaces, selon l’ONG britannique Wellcome Trust. Cette défiance n’est pas totalement irrationnelle, même si elle est alimentée par des mouvements antivaccins aux motivations plus que troubles.
Les vaccins antigrippaux n’offrent qu’une protection partielle, en raison des mutations des souches virales. Un usage maladroit de l’arme vaccinale par les pouvoirs publics (hépatite B, H1N1) a pu nourrir la méfiance, de même que des scandales sanitaires impliquant l’industrie pharmaceutique. Mais l’élargissement, début 2018, de 3 à 11 du nombre des vaccins obligatoires dans la petite enfance semble porter ses fruits, et l’épidémie de rougeole a rappelé les mérites de cette protection immunitaire.
Dimension citoyenne
Le tableau général est celui d’une large ignorance des bénéfices pour autrui de la vaccination. Ainsi, le système immunitaire affaibli des personnes âgées ne leur permet de profiter que très partiellement de la protection offerte par l’injection. Les vacciner n’est donc qu’une partie de la solution. La circulation du virus est plus efficacement stoppée parmi les plus jeunes, qui sont aussi les plus aptes à résister sans vaccin.
Il faut rappeler la dimension citoyenne de la vaccination : ce n’est pas uniquement pour soi que l’on surmonte la crainte de la seringue, mais pour les plus vulnérables – nourrissons, personnes immunodéprimées et âgées. Or ces dernières sont souvent invisibles dans notre société : affaiblies, elles meurent dans l’anonymat, fauchées par un virus grippal opportuniste. En 2019, 84 % des morts de la grippe avaient plus de 75 ans. Une forme de fatalisme et de désinvolture semble entourer ces fins de vie.
A ceux qui dénoncent un emballement excessif face au coronavirus en relativisant son impact par rapport à celui de la grippe si familière, proposons une question : combien de décès de la grippe seraient-ils évités chaque année si nous adoptions collectivement, et individuellement, ne serait-ce qu’une partie des comportements de précaution qu’a ressuscités l’arrivée du Covid-19 ?
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.liberation.fr/planete/2020/03/08/quarantaine-en-italie-le-nord-a-rude-epreuve_1781022
Quarantaine : en Italie, le Nord à rude épreuve
Par Eric Jozsef
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A Castiglione d’Adda, dans la province de Lodi (Lombardie), le 27 février. Photo Piero Cruciatti. Sipa USA
Le pays a dénombré 133 morts supplémentaires en vingt-quatre heures, portant le bilan à 366 décès. Les autorités ont décrété le confinement de plus de 15 millions de personnes, dont les habitants de Milan, Venise et Rimini.
Quinze jours seulement après l’apparition du premier cas de Covid-19 en Italie, plus de 15 millions de personnes ont été placées au moins jusqu’au 3 avril en quarantaine. Dimanche, à 2 heures du matin, le Premier ministre Giuseppe Conte a en effet décrété à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire une sorte d’état de guerre sanitaire pour tenter d’endiguer l’épidémie. Alors que le nouveau coronavirus, qui a déjà provoqué la mort de 366 personnes et a frappé près de 7 400 personnes, continue de progresser (26 % de cas en plus au cours des dernières vingt-quatre heures et 133 décès supplémentaires) et que le système sanitaire est au bord de l’explosion, le gouvernement a décidé de prendre cette mesure sans précédent en Europe : toute la Lombardie, le poumon économique et financier de la péninsule ainsi que quatorze provinces dont Venise, Parme, Modène et Rimini ont été mises à l’isolement.
Huis clos
«Il y aura l’obligation pour toutes les personnes physiques d’éviter tout déplacement que ce soit pour entrer ou pour sortir du territoire mais aussi à l’intérieur même du territoire, a précisé Giuseppe Conte. On ne pourra donc se déplacer que pour des exigences professionnelles certifiées, pour des situations de nécessité ou pour des motifs sanitaires. Il y aura d’autres mesures très rigoureuses. Nous ne pouvons plus nous permettre dans ces zones le moindre rassemblement de personnes.»
Tous les événements religieux, culturels ou sportifs sont suspendus ou devront se dérouler à huis clos. Les écoles, les théâtres, les cinémas, les musées, les piscines et même les stations de ski ont l’obligation d’être fermés, les centres commerciaux seront clos durant le week-end et les restaurants devront respecter des restrictions. Les gérants devront notamment s’assurer que leurs clients sont placés à au moins 1 mètre de distance, sous peine de sanctions et de fermeture de l’établissement. «C’est une sensation très désagréable ; il n’y a personne dans les rues», constatait dimanche Pierluigi Borgognoni, un avocat résidant à Bedizzole, ville lombarde d’environ 10 000 habitants à côté de Brescia. Depuis deux semaines et l’émergence du coronavirus en Italie, toutes ses audiences au tribunal ont été annulées et le nouveau dispositif va bloquer au moins jusqu’au début du mois prochain presque toute l’activité judiciaire. «En fait, les mesures sont encore assez floues. Il est notamment interdit de circuler sauf en cas de situations d’urgence, pour des raisons de santé ou d’impératifs professionnels dûment vérifiés. Est-ce que se rendre au travail pour un salarié est considéré comme un impératif professionnel ?»
Dimanche à Milan, on s’interrogeait aussi sur l’application des mesures. Comme à Codogno et dans les onze premières villes mises en quarantaine et qui sont, ironie du sort, sorties dimanche de la zone rouge pour retomber sous la coupe des nouvelles restrictions. Des centaines de policiers et de soldats devraient être dépêchés au Nord pour assurer des barrages et des contrôles. Des patrouilles des forces de l’ordre seront par ailleurs organisées pour vérifier si les personnes en déplacement ont des justificatifs.
«De la folie pure»
Les aéroports ne seront toutefois pas fermés et dimanche, les trains circulaient régulièrement. Samedi soir, avant même l’annonce officielle de la quarantaine par Giuseppe Conte et après une fuite du document gouvernemental dans la presse, des milliers de personnes se sont précipitées sur les routes et aux guichets de la gare centrale de Milan pour fuir la Lombardie. «C’est de la folie pure, s’est insurgé le très respecté virologue Roberto Burioni. On a laissé sortir le brouillon d’un décret très sévère qui provoque la panique chez les gens, lesquels essaient de s’échapper de l’hypothétique zone rouge en emportant avec eux la contagion ; au bout du compte, le seul effet est d’aider le virus à se diffuser.» Alors que le gouvernement a pris cette mesure exceptionnelle notamment pour éviter que le Covid-19 ne se répande dans le sud du pays, où le système sanitaire est plus fragile, l’annonce de la quarantaine a aussi provoqué un choc dans le Mezzogiorno. Le président (démocrate) de la région des Pouilles, Michele Emiliano, a, dans la nuit, signé une ordonnance pour mettre à l’isolement toute personne qui arriverait de la Lombardie et des provinces concernées : «Je vous parle comme si vous étiez mes enfants […] : arrêtez-vous et faites marche arrière. […] N’apportez pas dans votre région des Pouilles l’épidémie lombarde, de Vénétie et d’Emilie-Romagne.» Mais dans les zones concernées aussi, le décret gouvernemental provoque de vives réactions des autorités locales. Le président (Ligue) de la région de Vénétie, Luca Zaia, a exigé que les trois provinces de Padoue, Venise et Trieste soient exclues de la mesure estimant que «les foyers épidémiques ne concernent pas de manière diffuse la population générale» et que la quarantaine est par conséquent «excessive». «C’est une folie de nous enfermer ! a dénoncé le maire (Forza Italia) de la ville piémontaise d’Asti, Maurizio Rasero, c’est un désastre auquel nous ne nous attendions pas.»
Freiner la contagion
Pour tous les territoires inclus dans la liste du gouvernement, la quarantaine est une catastrophe économique. A elles seules, la Lombardie et la Vénétie représentent 30 % du PIB et 40 % des exportations italiennes. Le gouvernement a déjà débloqué en urgence 7,5 milliards d’euros pour soutenir les familles (alors que toutes les écoles du pays sont fermées au moins jusqu’au 15 mars) et les entreprises. Une somme qui devrait se traduire par une hausse du déficit budgétaire de 0,3 %. Mais chaque jour, l’exécutif doit prendre des nouvelles dispositions. Samedi, soit quelques heures avant le choix de placer toute une partie du nord à l’isolement, Giuseppe Conte avait par exemple annoncé le recrutement de 20 000 personnes dont 5 000 médecins pour renforcer le système sanitaire. L’Italie est ainsi engagée dans une course contre la montre pour freiner la contagion. Et cela alors que la classe politique est également touchée. Le président du Parti démocrate et président de la région du Latium, Nicola Zingaretti, a annoncé samedi qu’il était lui aussi contaminé, de même que le président (droite) de la région du Piémont. En décrétant l’isolement de la moitié des zones septentrionales du pays, le gouvernement de Giuseppe Conte a aussi voulu lancer un message très fort à l’opinion publique pour lui enjoindre de ne pas sous-estimer la gravité du coronavirus.
Eric Jozsef correspondant à Rome
Quarantaine : en Italie, le Nord à rude épreuve
Par Eric Jozsef
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A Castiglione d’Adda, dans la province de Lodi (Lombardie), le 27 février. Photo Piero Cruciatti. Sipa USA
Le pays a dénombré 133 morts supplémentaires en vingt-quatre heures, portant le bilan à 366 décès. Les autorités ont décrété le confinement de plus de 15 millions de personnes, dont les habitants de Milan, Venise et Rimini.
Quinze jours seulement après l’apparition du premier cas de Covid-19 en Italie, plus de 15 millions de personnes ont été placées au moins jusqu’au 3 avril en quarantaine. Dimanche, à 2 heures du matin, le Premier ministre Giuseppe Conte a en effet décrété à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire une sorte d’état de guerre sanitaire pour tenter d’endiguer l’épidémie. Alors que le nouveau coronavirus, qui a déjà provoqué la mort de 366 personnes et a frappé près de 7 400 personnes, continue de progresser (26 % de cas en plus au cours des dernières vingt-quatre heures et 133 décès supplémentaires) et que le système sanitaire est au bord de l’explosion, le gouvernement a décidé de prendre cette mesure sans précédent en Europe : toute la Lombardie, le poumon économique et financier de la péninsule ainsi que quatorze provinces dont Venise, Parme, Modène et Rimini ont été mises à l’isolement.
Huis clos
«Il y aura l’obligation pour toutes les personnes physiques d’éviter tout déplacement que ce soit pour entrer ou pour sortir du territoire mais aussi à l’intérieur même du territoire, a précisé Giuseppe Conte. On ne pourra donc se déplacer que pour des exigences professionnelles certifiées, pour des situations de nécessité ou pour des motifs sanitaires. Il y aura d’autres mesures très rigoureuses. Nous ne pouvons plus nous permettre dans ces zones le moindre rassemblement de personnes.»
Tous les événements religieux, culturels ou sportifs sont suspendus ou devront se dérouler à huis clos. Les écoles, les théâtres, les cinémas, les musées, les piscines et même les stations de ski ont l’obligation d’être fermés, les centres commerciaux seront clos durant le week-end et les restaurants devront respecter des restrictions. Les gérants devront notamment s’assurer que leurs clients sont placés à au moins 1 mètre de distance, sous peine de sanctions et de fermeture de l’établissement. «C’est une sensation très désagréable ; il n’y a personne dans les rues», constatait dimanche Pierluigi Borgognoni, un avocat résidant à Bedizzole, ville lombarde d’environ 10 000 habitants à côté de Brescia. Depuis deux semaines et l’émergence du coronavirus en Italie, toutes ses audiences au tribunal ont été annulées et le nouveau dispositif va bloquer au moins jusqu’au début du mois prochain presque toute l’activité judiciaire. «En fait, les mesures sont encore assez floues. Il est notamment interdit de circuler sauf en cas de situations d’urgence, pour des raisons de santé ou d’impératifs professionnels dûment vérifiés. Est-ce que se rendre au travail pour un salarié est considéré comme un impératif professionnel ?»
Dimanche à Milan, on s’interrogeait aussi sur l’application des mesures. Comme à Codogno et dans les onze premières villes mises en quarantaine et qui sont, ironie du sort, sorties dimanche de la zone rouge pour retomber sous la coupe des nouvelles restrictions. Des centaines de policiers et de soldats devraient être dépêchés au Nord pour assurer des barrages et des contrôles. Des patrouilles des forces de l’ordre seront par ailleurs organisées pour vérifier si les personnes en déplacement ont des justificatifs.
«De la folie pure»
Les aéroports ne seront toutefois pas fermés et dimanche, les trains circulaient régulièrement. Samedi soir, avant même l’annonce officielle de la quarantaine par Giuseppe Conte et après une fuite du document gouvernemental dans la presse, des milliers de personnes se sont précipitées sur les routes et aux guichets de la gare centrale de Milan pour fuir la Lombardie. «C’est de la folie pure, s’est insurgé le très respecté virologue Roberto Burioni. On a laissé sortir le brouillon d’un décret très sévère qui provoque la panique chez les gens, lesquels essaient de s’échapper de l’hypothétique zone rouge en emportant avec eux la contagion ; au bout du compte, le seul effet est d’aider le virus à se diffuser.» Alors que le gouvernement a pris cette mesure exceptionnelle notamment pour éviter que le Covid-19 ne se répande dans le sud du pays, où le système sanitaire est plus fragile, l’annonce de la quarantaine a aussi provoqué un choc dans le Mezzogiorno. Le président (démocrate) de la région des Pouilles, Michele Emiliano, a, dans la nuit, signé une ordonnance pour mettre à l’isolement toute personne qui arriverait de la Lombardie et des provinces concernées : «Je vous parle comme si vous étiez mes enfants […] : arrêtez-vous et faites marche arrière. […] N’apportez pas dans votre région des Pouilles l’épidémie lombarde, de Vénétie et d’Emilie-Romagne.» Mais dans les zones concernées aussi, le décret gouvernemental provoque de vives réactions des autorités locales. Le président (Ligue) de la région de Vénétie, Luca Zaia, a exigé que les trois provinces de Padoue, Venise et Trieste soient exclues de la mesure estimant que «les foyers épidémiques ne concernent pas de manière diffuse la population générale» et que la quarantaine est par conséquent «excessive». «C’est une folie de nous enfermer ! a dénoncé le maire (Forza Italia) de la ville piémontaise d’Asti, Maurizio Rasero, c’est un désastre auquel nous ne nous attendions pas.»
Freiner la contagion
Pour tous les territoires inclus dans la liste du gouvernement, la quarantaine est une catastrophe économique. A elles seules, la Lombardie et la Vénétie représentent 30 % du PIB et 40 % des exportations italiennes. Le gouvernement a déjà débloqué en urgence 7,5 milliards d’euros pour soutenir les familles (alors que toutes les écoles du pays sont fermées au moins jusqu’au 15 mars) et les entreprises. Une somme qui devrait se traduire par une hausse du déficit budgétaire de 0,3 %. Mais chaque jour, l’exécutif doit prendre des nouvelles dispositions. Samedi, soit quelques heures avant le choix de placer toute une partie du nord à l’isolement, Giuseppe Conte avait par exemple annoncé le recrutement de 20 000 personnes dont 5 000 médecins pour renforcer le système sanitaire. L’Italie est ainsi engagée dans une course contre la montre pour freiner la contagion. Et cela alors que la classe politique est également touchée. Le président du Parti démocrate et président de la région du Latium, Nicola Zingaretti, a annoncé samedi qu’il était lui aussi contaminé, de même que le président (droite) de la région du Piémont. En décrétant l’isolement de la moitié des zones septentrionales du pays, le gouvernement de Giuseppe Conte a aussi voulu lancer un message très fort à l’opinion publique pour lui enjoindre de ne pas sous-estimer la gravité du coronavirus.
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Re: Rugby et Coronavirus
Selon Rugbyrama on se dirigerait vers un huis clos pour tout les matchs jusqu’à mi avril et ce pour tout les clubs. France Irlande reporté au 31 octobre..... On s’arrête de vivre..... c’est bien triste de pas pouvoir aller supporter notre équipe pendant cette si belle saison
Loulou- J'aime l'Union un peu
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Re: Rugby et Coronavirus
Le petit bordelobéglais a écrit:Selon Rugbyrama on se dirigerait vers un huis clos pour tout les matchs jusqu’à mi avril et ce pour tout les clubs. France Irlande reporté au 31 octobre..... On s’arrête de vivre..... c’est bien triste de pas pouvoir aller supporter notre équipe pendant cette si belle saison
Entièrement d'accord, c'est quand même extrêmement rageant de ne pas pouvoir assister au 1er 1/4 de finale européen de notre club... Même pour les joueurs, ça doit être un sacré coup au moral de ne pas pouvoir être supporter dans son propre stade J'avais pris également ma place pour une 1ère à Deflandre avec la superbe saison que nous sort notre équipe, je suis plus que dégouté de ne pas pouvoir y assister mais il y a des priorités et le sport n'en est pas une, la santé avant tout.
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Re: Rugby et Coronavirus
Auré33 a écrit: mais il y a des priorités et le sport n'en est pas une, la santé avant tout.
Pourtant ne dit-on pas que "le sport c'est la santé" ?
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Re: Rugby et Coronavirus
Le petit bordelobéglais a écrit:Selon Rugbyrama on se dirigerait vers un huis clos pour tout les matchs jusqu’à mi avril et ce pour tout les clubs. France Irlande reporté au 31 octobre..... On s’arrête de vivre..... c’est bien triste de pas pouvoir aller supporter notre équipe pendant cette si belle saison
Imposer le huis clos comme "doctrine" n'est-ce pas mettre les clubs en danger financièrement ?
A moins que les diffuseurs ne compensent puisqu'il pourront compter sur une audience augmentée de qques dizaines de milliers de téléspectateurs (ceux qui ne seront pas dans les stades) ...mais là j'ai un doute
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:Le petit bordelobéglais a écrit:Selon Rugbyrama on se dirigerait vers un huis clos pour tout les matchs jusqu’à mi avril et ce pour tout les clubs. France Irlande reporté au 31 octobre..... On s’arrête de vivre..... c’est bien triste de pas pouvoir aller supporter notre équipe pendant cette si belle saison
Imposer le huis clos comme "doctrine" n'est-ce pas mettre les clubs en danger financièrement ?
A moins que les diffuseurs ne compensent puisqu'il pourront compter sur une audience augmentée de qques dizaines de milliers de téléspectateurs (ceux qui ne seront pas dans les stades) ...mais là j'ai un doute
J'ai bien plus peur, si l'épisode dure, qu'on bascule sur une bonne crise économique, possiblement aggravé d'une crise financière et là, de toute façon, tout le monde sera touché...
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/coronavirus-top-14-le-president-de-l-ubb-craint-des-repercussions-financieres-absolument-dramatiques-1583765472
Coronavirus - Top 14 : le président de l'UBB craint "des répercussions financières absolument dramatiques"
Suite aux annonces faites ce lundi par la ministre des sports qui font planer la menace de matches à huis clos, Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, annonce à France Bleu Gironde qu'il s'y pliera mais que l'économie des clubs va en souffrir. Interview.
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Des sièges vides à Chaban-Delmas, une image à laquelle il va peut-être falloir s'habituer. Radio France - Justine Hamon
France Bleu Gironde : Que pensez-vous des annonces de la ministre des sports ?
Laurent Marti : Moi je vais faire une proposition à la Ligue. C’est qu’on doit se comporter en gens raisonnables et le mieux c’est d’arrêter le championnat maintenant et que le premier soit sacré champion de France (ndlr : l'UBB est leader après 17 journées) mais je ne suis pas sûr que ce soit accepté… Plus sérieusement, ça dépasse le cadre sportif. Aujourd’hui mon sentiment c’est que si j’écoute tous les médecins, ce n’est pas un virus particulièrement dangereux qui fera certainement moins de morts quand on fera les comptes à la fin de l’année que la grippe classique. Et que donc pour 99% de la population ces mesures sont exagérées. En revanche, on est au XXIème siècle et on se doit de protéger les 1% qui sont en danger, les personnes âgées ou les personnes affaiblies. Alors, est-ce que c’est la bonne mesure de priver tout le monde et de protéger les 99% ou est-ce qu’il ne faudrait pas réfléchir à comment isoler les personnes les plus fragiles et comment on les met sous protection ? Ça c’est du ressort du gouvernement.
On sort d’un déficit important la saison dernière et si on joue à huis clos, ce déficit atteindra une somme qu’on n’a jamais connue et ça va poser de gros problèmes.
Sportivement, quelles sont les conséquences de ces mesures ?
A la Ligue, on a déjà eu des réunions et la décision prise a été de suivre les mesures qui nous seront imposées bien évidemment mais que dans tous les cas de figure, il faut finir les compétitions. Donc il y a deux conséquences. La première est émotionnelle. Le sport, c’est le partage des émotions et s’il n’y a plus de public, ce ne sont plus les mêmes matches. Ça, à la limite, on peut vivre avec dans un temps court. Et puis il va y avoir des répercussions financières absolument dramatiques qui font qu’il y a des pertes abyssales qui vont se creuser dans l’économie des clubs.
Entre 700 et 900 000 euros de manque à gagner a minima
Concrètement, quelles répercussions pour votre club ?
Pour l’UBB, nous savons que quel que soit le résultat que nous aurons en fin de saison sur le plan sportif, on aura encore un déficit. On sort d’un déficit important la saison dernière et si on joue à huis clos, ce déficit atteindra une somme qu’on n’a jamais connue et ça va poser de gros problèmes.
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Le président de l'Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti. Radio France - Justine Hamon
Jusqu’au 15 avril, deux matches de l’UBB à Chaban-Delmas seraient concernés…
Celui du dimanche soir (ndlr : le 29 mars) à 21h contre Montpellier ne générera pas un manque à gagner hyper important, on peut le chiffrer à 2 ou 300 000 euros quand même. Pour le quart de finale de coupe d’Europe (ndlr : contre Edimbourg le 4 avril), là on avait planifié autour de 500 000 peut-être 600 000 euros si on remplit le stade puisque ce match n’est pas dans les offres vendues à l’année. Donc tout le monde repaie sa place et chaque partenaire repaie son panneau ou sa loge. Ça allait nous aider à réduire le déficit. Vous faites le calcul et vous voyez, rien qu’en deux matches, ce qu’on pourrait perdre.
Vous avez une réunion téléphonique ce mardi. Qu’allez-vous vous dire entre présidents de clubs ?
Je pense qu’on va nous annoncer demain qu’il faut jouer à huis clos. Je ne vois pas ce qu’on peut faire d’autre. Il y a quand même un message de la ministre qui a l’air relativement clair. On n’aura pas le choix.
Coronavirus - Top 14 : le président de l'UBB craint "des répercussions financières absolument dramatiques"
Suite aux annonces faites ce lundi par la ministre des sports qui font planer la menace de matches à huis clos, Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, annonce à France Bleu Gironde qu'il s'y pliera mais que l'économie des clubs va en souffrir. Interview.
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Des sièges vides à Chaban-Delmas, une image à laquelle il va peut-être falloir s'habituer. Radio France - Justine Hamon
France Bleu Gironde : Que pensez-vous des annonces de la ministre des sports ?
Laurent Marti : Moi je vais faire une proposition à la Ligue. C’est qu’on doit se comporter en gens raisonnables et le mieux c’est d’arrêter le championnat maintenant et que le premier soit sacré champion de France (ndlr : l'UBB est leader après 17 journées) mais je ne suis pas sûr que ce soit accepté… Plus sérieusement, ça dépasse le cadre sportif. Aujourd’hui mon sentiment c’est que si j’écoute tous les médecins, ce n’est pas un virus particulièrement dangereux qui fera certainement moins de morts quand on fera les comptes à la fin de l’année que la grippe classique. Et que donc pour 99% de la population ces mesures sont exagérées. En revanche, on est au XXIème siècle et on se doit de protéger les 1% qui sont en danger, les personnes âgées ou les personnes affaiblies. Alors, est-ce que c’est la bonne mesure de priver tout le monde et de protéger les 99% ou est-ce qu’il ne faudrait pas réfléchir à comment isoler les personnes les plus fragiles et comment on les met sous protection ? Ça c’est du ressort du gouvernement.
On sort d’un déficit important la saison dernière et si on joue à huis clos, ce déficit atteindra une somme qu’on n’a jamais connue et ça va poser de gros problèmes.
Sportivement, quelles sont les conséquences de ces mesures ?
A la Ligue, on a déjà eu des réunions et la décision prise a été de suivre les mesures qui nous seront imposées bien évidemment mais que dans tous les cas de figure, il faut finir les compétitions. Donc il y a deux conséquences. La première est émotionnelle. Le sport, c’est le partage des émotions et s’il n’y a plus de public, ce ne sont plus les mêmes matches. Ça, à la limite, on peut vivre avec dans un temps court. Et puis il va y avoir des répercussions financières absolument dramatiques qui font qu’il y a des pertes abyssales qui vont se creuser dans l’économie des clubs.
Entre 700 et 900 000 euros de manque à gagner a minima
Concrètement, quelles répercussions pour votre club ?
Pour l’UBB, nous savons que quel que soit le résultat que nous aurons en fin de saison sur le plan sportif, on aura encore un déficit. On sort d’un déficit important la saison dernière et si on joue à huis clos, ce déficit atteindra une somme qu’on n’a jamais connue et ça va poser de gros problèmes.
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Le président de l'Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti. Radio France - Justine Hamon
Jusqu’au 15 avril, deux matches de l’UBB à Chaban-Delmas seraient concernés…
Celui du dimanche soir (ndlr : le 29 mars) à 21h contre Montpellier ne générera pas un manque à gagner hyper important, on peut le chiffrer à 2 ou 300 000 euros quand même. Pour le quart de finale de coupe d’Europe (ndlr : contre Edimbourg le 4 avril), là on avait planifié autour de 500 000 peut-être 600 000 euros si on remplit le stade puisque ce match n’est pas dans les offres vendues à l’année. Donc tout le monde repaie sa place et chaque partenaire repaie son panneau ou sa loge. Ça allait nous aider à réduire le déficit. Vous faites le calcul et vous voyez, rien qu’en deux matches, ce qu’on pourrait perdre.
Vous avez une réunion téléphonique ce mardi. Qu’allez-vous vous dire entre présidents de clubs ?
Je pense qu’on va nous annoncer demain qu’il faut jouer à huis clos. Je ne vois pas ce qu’on peut faire d’autre. Il y a quand même un message de la ministre qui a l’air relativement clair. On n’aura pas le choix.
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Evidemment la réaction de Marti était prévisible et il ne sera pas le seul....
Un geste à faire : que tous ceux qui ont acheté leurs places pour le 1/4 contre Edimbourg ne demandent pas le remboursement
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
franchement, j'en ai plein le c.l de ce coronavirus et de la psychose entretenu par tous les médias. Ca me rappelle l'épisode d'il y a une dizaine d'années sur l'épisode de la grippe h1n1 et les millions d'euro qu'elle a couté à la communauté avec l'achat de vaccin arrivé trop tard et qui n'a servi à rien.
interdire les manifestations sportives ou cuturelles ou autres si plus de 1000 personnes me fait doucement rire, alors quitte à interdire on supprime tous les transports en communs ; metro, trains, cars plus l'entrée dans tous les supermarchés, usines, bureaux, la rue ste catherine bref tout et aussi l'interdiction de sortir de chez nous jusqu'à la fin de "l'épidémie".
bref je trouve toutes ces mesures disproportionnés, débiles et risibles si elle ne mettait pas notre économie dans la mouise.
je fais partie de ces personnes qui ont des défenses immunitaires trés en dessous de la moyenne et cela depuis prés de 30 ans, et je n'ai pas eu plus de 2 grippes pendant cette période sachant que je ne me fais pas vacciner contre celle-çi. La seule chose que je fais quand quelqu'un de ma famille l'a ou toute autre maladie infectieuse, eh bien je lui fais pas la bise et évite tout contact. Aprés, si je dois l'attraper eh bien je l'attraperais, je n'en fais pas une fixation.
j'en ai un peu marre que l'on prenne les décisions à ma place pour ne pas se faire accuser de ne rien faire. Je suis assez grande pour prendre les décisions qu'il faut quand il faut. J'en ai marre que l'on décide pour moi ce que je dois manger, boire ou fumer ou comment, quand ou avec qui je dois dormir ou etre. Le risque zéro n'existe pas et n'existera jamais et l'on doit arréter de nous infantiliser sous prétexte de nous prémunir de tous les risques.
Je signale quand meme qu'il y a eu l'année dernière, 8000 morts de la grippe en france et il y a moins de 3000 morts du coronavirus à ce jour dans le monde et est ce que les gens ont peur de la grippe... non.
Ensuite, venir nous dire qu'il faut se laver les mains le plus souvent posssible, franchement quelle nouveauté sachant que les solutions alcooliques ne doit empécher personne de se laver les mains avec du savon..
bref, si moi j'ai envie d'aller voir jouer mon équipe eh bien quittes à passer une heure à me laver les mains avant et me munir d'un masque, eh bien j'ai le droit de choisir d'y aller ou pas
interdire les manifestations sportives ou cuturelles ou autres si plus de 1000 personnes me fait doucement rire, alors quitte à interdire on supprime tous les transports en communs ; metro, trains, cars plus l'entrée dans tous les supermarchés, usines, bureaux, la rue ste catherine bref tout et aussi l'interdiction de sortir de chez nous jusqu'à la fin de "l'épidémie".
bref je trouve toutes ces mesures disproportionnés, débiles et risibles si elle ne mettait pas notre économie dans la mouise.
je fais partie de ces personnes qui ont des défenses immunitaires trés en dessous de la moyenne et cela depuis prés de 30 ans, et je n'ai pas eu plus de 2 grippes pendant cette période sachant que je ne me fais pas vacciner contre celle-çi. La seule chose que je fais quand quelqu'un de ma famille l'a ou toute autre maladie infectieuse, eh bien je lui fais pas la bise et évite tout contact. Aprés, si je dois l'attraper eh bien je l'attraperais, je n'en fais pas une fixation.
j'en ai un peu marre que l'on prenne les décisions à ma place pour ne pas se faire accuser de ne rien faire. Je suis assez grande pour prendre les décisions qu'il faut quand il faut. J'en ai marre que l'on décide pour moi ce que je dois manger, boire ou fumer ou comment, quand ou avec qui je dois dormir ou etre. Le risque zéro n'existe pas et n'existera jamais et l'on doit arréter de nous infantiliser sous prétexte de nous prémunir de tous les risques.
Je signale quand meme qu'il y a eu l'année dernière, 8000 morts de la grippe en france et il y a moins de 3000 morts du coronavirus à ce jour dans le monde et est ce que les gens ont peur de la grippe... non.
Ensuite, venir nous dire qu'il faut se laver les mains le plus souvent posssible, franchement quelle nouveauté sachant que les solutions alcooliques ne doit empécher personne de se laver les mains avec du savon..
bref, si moi j'ai envie d'aller voir jouer mon équipe eh bien quittes à passer une heure à me laver les mains avant et me munir d'un masque, eh bien j'ai le droit de choisir d'y aller ou pas
marchal- Centre de presse
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Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Rugby et Coronavirus
marchal a écrit:franchement, j'en ai plein le c.l de ce coronavirus et de la psychose entretenu par tous les médias. Ca me rappelle l'épisode d'il y a une dizaine d'années sur l'épisode de la grippe h1n1 et les millions d'euro qu'elle a couté à la communauté avec l'achat de vaccin arrivé trop tard et qui n'a servi à rien.
interdire les manifestations sportives ou cuturelles ou autres si plus de 1000 personnes me fait doucement rire, alors quitte à interdire on supprime tous les transports en communs ; metro, trains, cars plus l'entrée dans tous les supermarchés, usines, bureaux, la rue ste catherine bref tout et aussi l'interdiction de sortir de chez nous jusqu'à la fin de "l'épidémie".
bref je trouve toutes ces mesures disproportionnés, débiles et risibles si elle ne mettait pas notre économie dans la mouise.
je fais partie de ces personnes qui ont des défenses immunitaires trés en dessous de la moyenne et cela depuis prés de 30 ans, et je n'ai pas eu plus de 2 grippes pendant cette période sachant que je ne me fais pas vacciner contre celle-çi. La seule chose que je fais quand quelqu'un de ma famille l'a ou toute autre maladie infectieuse, eh bien je lui fais pas la bise et évite tout contact. Aprés, si je dois l'attraper eh bien je l'attraperais, je n'en fais pas une fixation.
j'en ai un peu marre que l'on prenne les décisions à ma place pour ne pas se faire accuser de ne rien faire. Je suis assez grande pour prendre les décisions qu'il faut quand il faut. J'en ai marre que l'on décide pour moi ce que je dois manger, boire ou fumer ou comment, quand ou avec qui je dois dormir ou etre. Le risque zéro n'existe pas et n'existera jamais et l'on doit arréter de nous infantiliser sous prétexte de nous prémunir de tous les risques.
Je signale quand meme qu'il y a eu l'année dernière, 8000 morts de la grippe en france et il y a moins de 3000 morts du coronavirus à ce jour dans le monde et est ce que les gens ont peur de la grippe... non.
Ensuite, venir nous dire qu'il faut se laver les mains le plus souvent posssible, franchement quelle nouveauté sachant que les solutions alcooliques ne doit empécher personne de se laver les mains avec du savon..
bref, si moi j'ai envie d'aller voir jouer mon équipe eh bien quittes à passer une heure à me laver les mains avant et me munir d'un masque, eh bien j'ai le droit de choisir d'y aller ou pas
Marchal, bravo ! c'est le bon sens qui parle !
Je souscris complètement à ta vision des choses.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
Dr. Gregory Bouse a écrit:marchal a écrit:franchement, j'en ai plein le c.l de ce coronavirus et de la psychose entretenu par tous les médias. Ca me rappelle l'épisode d'il y a une dizaine d'années sur l'épisode de la grippe h1n1 et les millions d'euro qu'elle a couté à la communauté avec l'achat de vaccin arrivé trop tard et qui n'a servi à rien.
interdire les manifestations sportives ou cuturelles ou autres si plus de 1000 personnes me fait doucement rire, alors quitte à interdire on supprime tous les transports en communs ; metro, trains, cars plus l'entrée dans tous les supermarchés, usines, bureaux, la rue ste catherine bref tout et aussi l'interdiction de sortir de chez nous jusqu'à la fin de "l'épidémie".
bref je trouve toutes ces mesures disproportionnés, débiles et risibles si elle ne mettait pas notre économie dans la mouise.
je fais partie de ces personnes qui ont des défenses immunitaires trés en dessous de la moyenne et cela depuis prés de 30 ans, et je n'ai pas eu plus de 2 grippes pendant cette période sachant que je ne me fais pas vacciner contre celle-çi. La seule chose que je fais quand quelqu'un de ma famille l'a ou toute autre maladie infectieuse, eh bien je lui fais pas la bise et évite tout contact. Aprés, si je dois l'attraper eh bien je l'attraperais, je n'en fais pas une fixation.
j'en ai un peu marre que l'on prenne les décisions à ma place pour ne pas se faire accuser de ne rien faire. Je suis assez grande pour prendre les décisions qu'il faut quand il faut. J'en ai marre que l'on décide pour moi ce que je dois manger, boire ou fumer ou comment, quand ou avec qui je dois dormir ou etre. Le risque zéro n'existe pas et n'existera jamais et l'on doit arréter de nous infantiliser sous prétexte de nous prémunir de tous les risques.
Je signale quand meme qu'il y a eu l'année dernière, 8000 morts de la grippe en france et il y a moins de 3000 morts du coronavirus à ce jour dans le monde et est ce que les gens ont peur de la grippe... non.
Ensuite, venir nous dire qu'il faut se laver les mains le plus souvent posssible, franchement quelle nouveauté sachant que les solutions alcooliques ne doit empécher personne de se laver les mains avec du savon..
bref, si moi j'ai envie d'aller voir jouer mon équipe eh bien quittes à passer une heure à me laver les mains avant et me munir d'un masque, eh bien j'ai le droit de choisir d'y aller ou pas
Marchal, bravo ! c'est le bon sens qui parle !
Je souscris complètement à ta vision des choses.
Ah oui mais c'est facile quand on porte un masque 24h/24
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Rugby et Coronavirus
patrick a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:marchal a écrit:franchement, j'en ai plein le c.l de ce coronavirus et de la psychose entretenu par tous les médias. Ca me rappelle l'épisode d'il y a une dizaine d'années sur l'épisode de la grippe h1n1 et les millions d'euro qu'elle a couté à la communauté avec l'achat de vaccin arrivé trop tard et qui n'a servi à rien.
interdire les manifestations sportives ou cuturelles ou autres si plus de 1000 personnes me fait doucement rire, alors quitte à interdire on supprime tous les transports en communs ; metro, trains, cars plus l'entrée dans tous les supermarchés, usines, bureaux, la rue ste catherine bref tout et aussi l'interdiction de sortir de chez nous jusqu'à la fin de "l'épidémie".
bref je trouve toutes ces mesures disproportionnés, débiles et risibles si elle ne mettait pas notre économie dans la mouise.
je fais partie de ces personnes qui ont des défenses immunitaires trés en dessous de la moyenne et cela depuis prés de 30 ans, et je n'ai pas eu plus de 2 grippes pendant cette période sachant que je ne me fais pas vacciner contre celle-çi. La seule chose que je fais quand quelqu'un de ma famille l'a ou toute autre maladie infectieuse, eh bien je lui fais pas la bise et évite tout contact. Aprés, si je dois l'attraper eh bien je l'attraperais, je n'en fais pas une fixation.
j'en ai un peu marre que l'on prenne les décisions à ma place pour ne pas se faire accuser de ne rien faire. Je suis assez grande pour prendre les décisions qu'il faut quand il faut. J'en ai marre que l'on décide pour moi ce que je dois manger, boire ou fumer ou comment, quand ou avec qui je dois dormir ou etre. Le risque zéro n'existe pas et n'existera jamais et l'on doit arréter de nous infantiliser sous prétexte de nous prémunir de tous les risques.
Je signale quand meme qu'il y a eu l'année dernière, 8000 morts de la grippe en france et il y a moins de 3000 morts du coronavirus à ce jour dans le monde et est ce que les gens ont peur de la grippe... non.
Ensuite, venir nous dire qu'il faut se laver les mains le plus souvent posssible, franchement quelle nouveauté sachant que les solutions alcooliques ne doit empécher personne de se laver les mains avec du savon..
bref, si moi j'ai envie d'aller voir jouer mon équipe eh bien quittes à passer une heure à me laver les mains avant et me munir d'un masque, eh bien j'ai le droit de choisir d'y aller ou pas
Marchal, bravo ! c'est le bon sens qui parle !
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Ah oui mais c'est facile quand on porte un masque 24h/24
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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