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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavirus/2020/protocole-sanitiaire-vers-moins-de-tests_sto7876334/story.shtml
Protocole sanitiaire : vers moins de tests
Le protocole sanitaire mise en place par la Ligue devrait rapidement évoluer vers un peu plus de souplesse, avec un peu moins de tests à passer.
La Ligue nationale a entendu les premiers retours des clubs après la reprise des championnats le week-end dernier et il semble que l’on se dirige vers un assouplissement du protocole mis en place par la LNR. En effet, il avait été décidé en amont du coup d’envoi de la saison que les joueurs et les personnes de l’encadrement d’une équipe devant entrer dans la zone de match sanctuarisée devaient passer un test trois jours avant la rencontre. En cas de résultat positif, les clubs sont tenus de les faire remonter à la Ligue. A partir de trois cas de contamination au sein d'un même groupe (encadrement compris), le match est reporté. S'il n'y a qu'un ou deux cas, alors les personnes concernées doivent être isolées en quatorzaine. Le reste du groupe sera testé deux jours avant la rencontre puis la veille du match. Si de nouvelles infections étaient détectées lors de ces nouveaux tests, portant au moins à trois le nombre de cas dans un même club, alors la commission d'expertise Covid-19 devait reporter la rencontre.
Il semble que la LNR ait décidé d’alléger cette partie du processus. Un seul test sera effectué par les équipes à trois jours du match et si moins de trois cas positifs sont détectés, le match sera maintenu et les équipes n’auront plus besoin d’effectuer de nouveaux tests à deux et à un jour du match. Les cas positifs détectés trois jours avant le match seront bien sûr écartés du groupe pour ne pas contaminer les autres membres.
La LNR cherche t-elle vraiment à s'éviter de nouveaux reports en s'évitant trop de cas positifs, c'est à dire en contrôlant moins ?
Protocole sanitiaire : vers moins de tests
Le protocole sanitaire mise en place par la Ligue devrait rapidement évoluer vers un peu plus de souplesse, avec un peu moins de tests à passer.
La Ligue nationale a entendu les premiers retours des clubs après la reprise des championnats le week-end dernier et il semble que l’on se dirige vers un assouplissement du protocole mis en place par la LNR. En effet, il avait été décidé en amont du coup d’envoi de la saison que les joueurs et les personnes de l’encadrement d’une équipe devant entrer dans la zone de match sanctuarisée devaient passer un test trois jours avant la rencontre. En cas de résultat positif, les clubs sont tenus de les faire remonter à la Ligue. A partir de trois cas de contamination au sein d'un même groupe (encadrement compris), le match est reporté. S'il n'y a qu'un ou deux cas, alors les personnes concernées doivent être isolées en quatorzaine. Le reste du groupe sera testé deux jours avant la rencontre puis la veille du match. Si de nouvelles infections étaient détectées lors de ces nouveaux tests, portant au moins à trois le nombre de cas dans un même club, alors la commission d'expertise Covid-19 devait reporter la rencontre.
Il semble que la LNR ait décidé d’alléger cette partie du processus. Un seul test sera effectué par les équipes à trois jours du match et si moins de trois cas positifs sont détectés, le match sera maintenu et les équipes n’auront plus besoin d’effectuer de nouveaux tests à deux et à un jour du match. Les cas positifs détectés trois jours avant le match seront bien sûr écartés du groupe pour ne pas contaminer les autres membres.
La LNR cherche t-elle vraiment à s'éviter de nouveaux reports en s'évitant trop de cas positifs, c'est à dire en contrôlant moins ?
Switch- Centre de presse
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Re: Rugby et Coronavirus
Switch a écrit:https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavirus/2020/protocole-sanitiaire-vers-moins-de-tests_sto7876334/story.shtml
Protocole sanitiaire : vers moins de tests
Le protocole sanitaire mise en place par la Ligue devrait rapidement évoluer vers un peu plus de souplesse, avec un peu moins de tests à passer.
La Ligue nationale a entendu les premiers retours des clubs après la reprise des championnats le week-end dernier et il semble que l’on se dirige vers un assouplissement du protocole mis en place par la LNR. En effet, il avait été décidé en amont du coup d’envoi de la saison que les joueurs et les personnes de l’encadrement d’une équipe devant entrer dans la zone de match sanctuarisée devaient passer un test trois jours avant la rencontre. En cas de résultat positif, les clubs sont tenus de les faire remonter à la Ligue. A partir de trois cas de contamination au sein d'un même groupe (encadrement compris), le match est reporté. S'il n'y a qu'un ou deux cas, alors les personnes concernées doivent être isolées en quatorzaine. Le reste du groupe sera testé deux jours avant la rencontre puis la veille du match. Si de nouvelles infections étaient détectées lors de ces nouveaux tests, portant au moins à trois le nombre de cas dans un même club, alors la commission d'expertise Covid-19 devait reporter la rencontre.
Il semble que la LNR ait décidé d’alléger cette partie du processus. Un seul test sera effectué par les équipes à trois jours du match et si moins de trois cas positifs sont détectés, le match sera maintenu et les équipes n’auront plus besoin d’effectuer de nouveaux tests à deux et à un jour du match. Les cas positifs détectés trois jours avant le match seront bien sûr écartés du groupe pour ne pas contaminer les autres membres.
La LNR cherche t-elle vraiment à s'éviter de nouveaux reports en s'évitant trop de cas positifs, c'est à dire en contrôlant moins ?
Note bas de page
* Néanmoins si un club faisant valoir l'impérieuse nécessité de protection de la santé et de l'intégrité physique de ses joueurs émettait une demande de report hors protocole, celle-ci pourrait être favorablement étudiée quand bien même il ne l'aurait pas lui même formulée explicitement . L'étude d'une telle requête s'analyserait à l'éclairage de la généreuse contribution active, voire passive, dudit club au budget de la Ligue
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Rugby et Coronavirus
Merci Sudiste d'avoir mis en avant cet alinéa rajouté mesquinement, telle une clause de non application d'une assurance décès sur un contrat Cetelem ....
Pour en revenir au protocole, certes moins tester (seulement à J-3) va au début générer moins de cas positifs, mais risque de laisser des joueurs contaminés au contact des autres. Très vite dans les semaines suivantes, les tests à J-3 vont virer au carnage
Depuis quand tester moins est une solution ? C'est à la fois un non sens médical, mais on va vite voir que c'est aussi un non sens sportif.
Il faut continuer à tester autant, mais il faut simplement assouplir le nombre de joueurs devant être positifs pour reporter un match. La meilleure solution étant celle de l'UEFA. Tant qu'il y a X joueurs valides, on joue. En mettant un quota sur les premières lignes, puisque le poste est spécifique (on l’appellera la clause Stade Français)
Pour en revenir au protocole, certes moins tester (seulement à J-3) va au début générer moins de cas positifs, mais risque de laisser des joueurs contaminés au contact des autres. Très vite dans les semaines suivantes, les tests à J-3 vont virer au carnage
Depuis quand tester moins est une solution ? C'est à la fois un non sens médical, mais on va vite voir que c'est aussi un non sens sportif.
Il faut continuer à tester autant, mais il faut simplement assouplir le nombre de joueurs devant être positifs pour reporter un match. La meilleure solution étant celle de l'UEFA. Tant qu'il y a X joueurs valides, on joue. En mettant un quota sur les premières lignes, puisque le poste est spécifique (on l’appellera la clause Stade Français)
zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/09/astrazeneca-fait-une-pause-dans-son-test-de-vaccin-contre-le-covid-19_6051467_3244.html
Coronavirus : le laboratoire britannique AstraZeneca fait une pause dans son test de vaccin
Décidée après la mauvaise réaction d’un patient, la pause affecte l’un des projets occidentaux parmi les plus avancés. Des essais mondiaux avaient été lancés dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Par Arnaud Leparmentier
Donald Trump rêve d’un vaccin contre le Covid-19 qui lui sauverait la mise avant l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Le chemin s’annonce délicat : le laboratoire britannique AstraZeneca a annoncé, mardi 8 septembre, dans la soirée, la suspension de l’essai clinique de phase 3 sur son vaccin, développé conjointement avec l’université d’Oxford, en raison de la réaction négative d’un des patients au Royaume-Uni.
« Nous avons déclenché une pause dans la vaccination dans le cadre de notre processus pour permettre l’examen des données de sécurité », a déclaré au Financial Times un porte-parole d’AstraZeneca. « Il s’agit d’un contrôle de routine qui doit se produire chaque fois qu’il existe une affection potentiellement inexpliquée dans l’un des essais, afin de garantir le maintien de l’intégrité de nos essais. » Les données seront revues par un comité indépendant. La pause affecte un test lancé auprès de 30 000 personnes aux Etats-Unis, fin août, avec des financements fédéraux.
L’annonce, qui a provoqué une chute de l’action AstraZeneca dans les échanges officieux après la clôture de Wall Street, intervient alors que les patrons de neuf groupes pharmaceutiques, dont AstraZeneca, avaient mis en garde Donald Trump, sans le citer, contre une autorisation précipitée d’un vaccin. Dans leur communiqué, ils avaient réaffirmé leur « engagement à développer et à tester des vaccins potentiels contre le Covid-19 avec des normes éthiques élevées et de principes scientifiques solides ». Les laboratoires précisent notamment qu’ils ne demanderont « une autorisation d’utilisation d’urgence d’un vaccin qu’après avoir démontré son innocuité et son efficacité via une étude clinique de phase 3 ».
Course contre la montre politique
En cause, la course contre la montre politique qui s’est substituée à la course contre la montre médicale. « Nous allons avoir le vaccin très rapidement, peut-être avant une certaine date. Vous savez de quelle date je veux parler », a déclaré M. Trump, lundi 7 septembre, tandis que ses équipes de campagne, citées par le New York Times estiment qu’un vaccin avant l’élection serait le « Saint Graal ». Parmi les neufs signataires (AstraZeneca, BioNTech, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Merck, Moderna, Novavax, Pfizer et Sanofi), trois étaient en phase 3 d’essais clinique (Moderna, Pfizer, en association avec BioNTech, et AstraZeneca). Si le patron de Pfizer a estimé qu’il pourrait avoir des résultats dès octobre, Moderna a évoqué la fin de l’année, tandis que l’annonce du contretemps par AstraZeneca montre que rien n’est acquis.
Les autorités fédérales ont baptisé le plan pour avoir un vaccin « opération à la vitesse de l’éclair », mais son chef scientifique, Moncef Slaoui, a déclaré, la semaine dernière, que les chances d’obtenir un vaccin d’ici à la fin octobre étaient « très, très basses ». Depuis le début de la pandémie, 189 000 sont mortes du Covid-19 aux Etats-Unis.
La semaine dernière, les autorités fédérales des Centers for Disease Control ont invité les gouverneurs et autorités sanitaires des cinquante Etats fédérés à se préparer à une possible distribution du vaccin dès cet automne, aux personnels médicaux, stratégiques et aux personnes à risque (plus de 65 ans, population indienne, notamment) : les produits sont nommés « vaccin A » et « vaccin B », mais il s’agit, selon la presse américaine, des vaccins développés par Pfizer-BioNTech et Moderna.
Défiance de la population
L’affaire mérite en effet préparation, ces vaccins potentiels devant être conservés à très basse température (moins 20 degrés Celsius, moins 70 pour Pfizer-BioNTech). Le gouvernement s’est engagé à mettre à disposition 300 millions de doses d’ici à janvier 2021, ce qui implique de commander d’avance des injections dont on ne connaît pas l’efficacité. Cette stratégie a sa logique : mieux vaut prendre le risque financier de perdre les doses si les essais ne sont pas concluants, que celui d’un retard à la fabrication, coûteux humainement et financièrement, en cas d’issue favorable. Mais elle peut susciter la défiance.
Les laboratoires pharmaceutiques s’inquiètent cependant de la politisation de la science, qui pourrait conduire à une mise sur le marché d’un vaccin ne répondant pas aux normes habituelles de la Food and Drug Administration (FDA) et accentuer la défiance de la population américaine. Celle-ci était habituellement réduite à des mouvements antivaccins puissants – les Etats-Unis ont été frappés eux aussi par la résurgence mondiale de rougeole en 2019 –, mais elle est aujourd’hui plus large, en raison des craintes de manipulations politiques. Selon le New Yorker, entre un tiers et la moitié des Américains pourraient refuser le vaccin contre le Covid-19. Le ministère de la santé compte lancer une campagne publicitaire en faveur de la vaccination d’ici à novembre, avec le soutien de célébrités américaines.
La FDA a annoncé qu’elle n’autoriserait pas un vaccin qui n’aurait pas une efficacité supérieure à 50 %, comparé à un placebo. Mais l’attitude du président Trump a affecté sa crédibilité. Ce dernier a défendu bec et ongles la prétendue efficacité de l’hydroxychloroquine, autorisée en urgence par la FDA fin mars, avant que celle-ci ne soit révoquée mi-juin. La FDA a aussi autorisé l’usage du plasma récolté auprès de patients ayant développé des anticorps contre le Covid-19, mais cette décision a été critiquée, en l’absence d’étude avec un groupe placebo.
Coronavirus : le laboratoire britannique AstraZeneca fait une pause dans son test de vaccin
Décidée après la mauvaise réaction d’un patient, la pause affecte l’un des projets occidentaux parmi les plus avancés. Des essais mondiaux avaient été lancés dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Par Arnaud Leparmentier
Donald Trump rêve d’un vaccin contre le Covid-19 qui lui sauverait la mise avant l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Le chemin s’annonce délicat : le laboratoire britannique AstraZeneca a annoncé, mardi 8 septembre, dans la soirée, la suspension de l’essai clinique de phase 3 sur son vaccin, développé conjointement avec l’université d’Oxford, en raison de la réaction négative d’un des patients au Royaume-Uni.
« Nous avons déclenché une pause dans la vaccination dans le cadre de notre processus pour permettre l’examen des données de sécurité », a déclaré au Financial Times un porte-parole d’AstraZeneca. « Il s’agit d’un contrôle de routine qui doit se produire chaque fois qu’il existe une affection potentiellement inexpliquée dans l’un des essais, afin de garantir le maintien de l’intégrité de nos essais. » Les données seront revues par un comité indépendant. La pause affecte un test lancé auprès de 30 000 personnes aux Etats-Unis, fin août, avec des financements fédéraux.
L’annonce, qui a provoqué une chute de l’action AstraZeneca dans les échanges officieux après la clôture de Wall Street, intervient alors que les patrons de neuf groupes pharmaceutiques, dont AstraZeneca, avaient mis en garde Donald Trump, sans le citer, contre une autorisation précipitée d’un vaccin. Dans leur communiqué, ils avaient réaffirmé leur « engagement à développer et à tester des vaccins potentiels contre le Covid-19 avec des normes éthiques élevées et de principes scientifiques solides ». Les laboratoires précisent notamment qu’ils ne demanderont « une autorisation d’utilisation d’urgence d’un vaccin qu’après avoir démontré son innocuité et son efficacité via une étude clinique de phase 3 ».
Course contre la montre politique
En cause, la course contre la montre politique qui s’est substituée à la course contre la montre médicale. « Nous allons avoir le vaccin très rapidement, peut-être avant une certaine date. Vous savez de quelle date je veux parler », a déclaré M. Trump, lundi 7 septembre, tandis que ses équipes de campagne, citées par le New York Times estiment qu’un vaccin avant l’élection serait le « Saint Graal ». Parmi les neufs signataires (AstraZeneca, BioNTech, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Merck, Moderna, Novavax, Pfizer et Sanofi), trois étaient en phase 3 d’essais clinique (Moderna, Pfizer, en association avec BioNTech, et AstraZeneca). Si le patron de Pfizer a estimé qu’il pourrait avoir des résultats dès octobre, Moderna a évoqué la fin de l’année, tandis que l’annonce du contretemps par AstraZeneca montre que rien n’est acquis.
Les autorités fédérales ont baptisé le plan pour avoir un vaccin « opération à la vitesse de l’éclair », mais son chef scientifique, Moncef Slaoui, a déclaré, la semaine dernière, que les chances d’obtenir un vaccin d’ici à la fin octobre étaient « très, très basses ». Depuis le début de la pandémie, 189 000 sont mortes du Covid-19 aux Etats-Unis.
La semaine dernière, les autorités fédérales des Centers for Disease Control ont invité les gouverneurs et autorités sanitaires des cinquante Etats fédérés à se préparer à une possible distribution du vaccin dès cet automne, aux personnels médicaux, stratégiques et aux personnes à risque (plus de 65 ans, population indienne, notamment) : les produits sont nommés « vaccin A » et « vaccin B », mais il s’agit, selon la presse américaine, des vaccins développés par Pfizer-BioNTech et Moderna.
Défiance de la population
L’affaire mérite en effet préparation, ces vaccins potentiels devant être conservés à très basse température (moins 20 degrés Celsius, moins 70 pour Pfizer-BioNTech). Le gouvernement s’est engagé à mettre à disposition 300 millions de doses d’ici à janvier 2021, ce qui implique de commander d’avance des injections dont on ne connaît pas l’efficacité. Cette stratégie a sa logique : mieux vaut prendre le risque financier de perdre les doses si les essais ne sont pas concluants, que celui d’un retard à la fabrication, coûteux humainement et financièrement, en cas d’issue favorable. Mais elle peut susciter la défiance.
Les laboratoires pharmaceutiques s’inquiètent cependant de la politisation de la science, qui pourrait conduire à une mise sur le marché d’un vaccin ne répondant pas aux normes habituelles de la Food and Drug Administration (FDA) et accentuer la défiance de la population américaine. Celle-ci était habituellement réduite à des mouvements antivaccins puissants – les Etats-Unis ont été frappés eux aussi par la résurgence mondiale de rougeole en 2019 –, mais elle est aujourd’hui plus large, en raison des craintes de manipulations politiques. Selon le New Yorker, entre un tiers et la moitié des Américains pourraient refuser le vaccin contre le Covid-19. Le ministère de la santé compte lancer une campagne publicitaire en faveur de la vaccination d’ici à novembre, avec le soutien de célébrités américaines.
La FDA a annoncé qu’elle n’autoriserait pas un vaccin qui n’aurait pas une efficacité supérieure à 50 %, comparé à un placebo. Mais l’attitude du président Trump a affecté sa crédibilité. Ce dernier a défendu bec et ongles la prétendue efficacité de l’hydroxychloroquine, autorisée en urgence par la FDA fin mars, avant que celle-ci ne soit révoquée mi-juin. La FDA a aussi autorisé l’usage du plasma récolté auprès de patients ayant développé des anticorps contre le Covid-19, mais cette décision a été critiquée, en l’absence d’étude avec un groupe placebo.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/09/coronvirus-le-gouvernement-va-devoir-prendre-des-decisions-difficiles-selon-le-conseil-scientifique-7824733-10861.php
Nous ne sommes pas prêts de retrouver une jauge supérieure à 5000 si déjà nous arrivons à la conserver
Je suis particulièrement remonté par tous ces gens qui n'en n'ont strictement rien à foutre des recommandations (et à notre maire d'être incapable de faire respecter ses propres mesures...il n'y a qu'à voir sur les quais) mais qui à la première occasion se précipitent pour faire un test .... on peut d'ailleurs douter que malgré un résultat positif ce type d'énergumènes changent quoi que ce soit à leur comportement.
Le tout est irresponsable, égoïste pour ne pas dire égocentrique et de plus couteux pour la société. Je suis écœuré
Nous ne sommes pas prêts de retrouver une jauge supérieure à 5000 si déjà nous arrivons à la conserver
Je suis particulièrement remonté par tous ces gens qui n'en n'ont strictement rien à foutre des recommandations (et à notre maire d'être incapable de faire respecter ses propres mesures...il n'y a qu'à voir sur les quais) mais qui à la première occasion se précipitent pour faire un test .... on peut d'ailleurs douter que malgré un résultat positif ce type d'énergumènes changent quoi que ce soit à leur comportement.
Le tout est irresponsable, égoïste pour ne pas dire égocentrique et de plus couteux pour la société. Je suis écœuré
Dernière édition par sudiste le Mer 9 Sep 2020 - 14:32, édité 1 fois
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:https://www.sudouest.fr/2020/09/09/coronvirus-le-gouvernement-va-devoir-prendre-des-decisions-difficiles-selon-le-conseil-scientifique-7824733-10861.php
Nous ne sommes pas prêts de retrouver une jauge supérieure à 5000 si déjà nous arrivons à la conserver
Je suis particulièrement remonté par tous ces gens qui n'en n'en strictement rien à foutre des recommandations (et à notre maire d'être incapable de faire respecter ses propres mesures...il n'y a qu'à voir sur les quais) mais qui à la première occasion se précipitent pour faire un test .... on peut d'ailleurs douter que malgré un résultat positif ce type d'énergumènes changent quoi que ce soit à leur comportement.
Le tout est irresponsable, égoïste pour ne pas dire égocentrique et de plus couteux pour la société. Je suis écœuré
En Gironde, la situation est "jugée sérieuse" également selon Fabienne Buccio, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Avec un taux d'incidence de 154 (soit le double de la moyenne nationale) nous sommes les pires élèves métropolitains après les Bouches du Rhône.
Je vois mal comment nous pourrions éviter la sanction ...mais un fois encore ce sera une sanction collective par la désinvolture de quelques uns qui va coûter très cher.
Qu'attendent donc les pouvoirs publics pour sanctionner individuellement le non respect des règles qu'ils édictent eux mêmes ?
A force d'utiliser régulièrement à tort le mot "répression" (qui serait l'opposé du mot prévention ) en lieu et place du mot "sanction" on se tire une balle dans le pied. Car non l'Etat français (et ses représentants municipaux) n'est pas répressif par contre un pouvoir de sanction légitime lui est consenti par la constitution. A force de se refuser à l'utiliser ce même Etat de décrédibilise et s'affaiblit lui même.
Et que l'on arrête de me parler de "responsabilisation individuelle" et de "civisme" qui, chez le "gaulois réfractaire" n'ont jamais vraiment existées et en tout cas aujourd'hui moins que jamais !!!
Je vois mal comment nous pourrions éviter la sanction ...mais un fois encore ce sera une sanction collective par la désinvolture de quelques uns qui va coûter très cher.
Qu'attendent donc les pouvoirs publics pour sanctionner individuellement le non respect des règles qu'ils édictent eux mêmes ?
A force d'utiliser régulièrement à tort le mot "répression" (qui serait l'opposé du mot prévention ) en lieu et place du mot "sanction" on se tire une balle dans le pied. Car non l'Etat français (et ses représentants municipaux) n'est pas répressif par contre un pouvoir de sanction légitime lui est consenti par la constitution. A force de se refuser à l'utiliser ce même Etat de décrédibilise et s'affaiblit lui même.
Et que l'on arrête de me parler de "responsabilisation individuelle" et de "civisme" qui, chez le "gaulois réfractaire" n'ont jamais vraiment existées et en tout cas aujourd'hui moins que jamais !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Rugby et Coronavirus
Je retiens particulièrement une phrase du président du conseil scientifique (donc pas un perdreau) : "Dans certaines régions, on pourrait envisager de passer à des "mesures contraignantes" pour la période d’isolement des malades et cas contacts, a estimé le Pr Delfraissy, même si ce n’est pas la voie privilégiée pour l’instant par le Conseil scientifique. En revanche, "les mesures de type fermeture des bars" ou interdiction "des grandes manifestations, ce n’est pas ça qui résoudra le problème", a-t-il jugé."
Au lieu de vouloir gérer tout le monde, on devrait donc se focaliser sur les plus "fragiles", quitte à lâcher du lest pour les autres. Comme l'a dit Marti, et cela vaut bien au-delà du sport, on ne va pas vivre des années comme cela, avec des mesures contraignantes imposées à l'ensemble de la population, et rognant sur les activités des gens.
De là à dire qu'il faudra finir par accepter de relâcher la pression, de laisser faire les gens, de laisser le virus se diffuser au risque de voir augmenter le nombre de malades, de morts mais aussi l'immunité collective ? La question est plus que difficile mais elle se posera un peu plus chaque jour, je le crains
Au lieu de vouloir gérer tout le monde, on devrait donc se focaliser sur les plus "fragiles", quitte à lâcher du lest pour les autres. Comme l'a dit Marti, et cela vaut bien au-delà du sport, on ne va pas vivre des années comme cela, avec des mesures contraignantes imposées à l'ensemble de la population, et rognant sur les activités des gens.
De là à dire qu'il faudra finir par accepter de relâcher la pression, de laisser faire les gens, de laisser le virus se diffuser au risque de voir augmenter le nombre de malades, de morts mais aussi l'immunité collective ? La question est plus que difficile mais elle se posera un peu plus chaque jour, je le crains
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: Rugby et Coronavirus
Switch, n'oublie pas que l'on peut être réinfecté par le virus :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/28/covid-19-les-cas-de-reinfection-etaient-anticipes-par-les-virologues_6050150_3244.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Rugby et Coronavirus
https://rue89bordeaux.com/2020/09/covid-19-la-deuxieme-vague-prete-a-submerger-la-gironde/
Covid-19 : la deuxième vague prête à submerger la Gironde
Les autorités publiques et sanitaires s’alarment de la hausse exponentielle de l’épidémie dans la région, en particulier en Gironde, et par le doublement en une semaine des hospitalisations au CHU de Bordeaux. En attendant de nouvelles mesures restrictives, dont des zones de port du masque obligatoire autour des stades, elles appellent solennellement les citoyens, et en particulier les jeunes très touchés par l’épidémie, à respecter les gestes barrières.
Par Simon Barthélémy
« Nous sommes dans une situation sérieuse, pas dramatique, mais on a franchi un nouveau seuil », selon Fabienne Buccio, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine.
« La pente de la courbe de nouveaux cas est exponentielle, s’alarme Hélène Junqua, directrice de l’ARS (Agence régionale de santé) et on ne sait pas où elle va s’arrêter » dans la région, où le taux d’incidence (nombre de cas positifs pour 100000 habitants) est passé de 10,9 début juillet à 65,6 actuellement, le plus élevé après l’Île-de-France, et même à 150 en Gironde et 272 à Bordeaux.
Aussi, les autorités ont de concert voulu alerter la population à travers une conférence de presse commune, ce mercredi au centre hospitalier de Bordeaux, dont le directeur Yann Bubien évoque une situation « préoccupante » :
« Tous les signaux sont au rouge, nous avons donc besoin de réactiver la cellule de crise, au ralenti pendant l’été, et rouvrir des lits », affirme son directeur.
27 néo-aquitains en réanimation
En une semaine, le nombre de personnes Covid-19 positives hospitalisées à Pellegrin a en effet doublé, soit 68 patients. 21 d’entre eux sont actuellement en réanimation (27 dans toute la région), « quasiment toutes en insuffisance respiratoire sévère », et essentiellement des personnes âgées, indique Didier Gruson, déplorant déjà un décès parmi les malades admis ces derniers jours dans son service de réanimation médicale.
« Si nous sommes en tension, nous n’avons besoin de rien pour l’instant en terme de matériel, et on peut travailler sereinement pour l’instant », poursuit ce dernier. Mais il fait passer ce message : « Ce n’est pas parce que je suis jeune et que je risque moins d’avoir des symptômes graves que je ne dois pas me protéger. Je dois le faire pour protéger les autres, c’est un devoir de citoyen responsable et solidaire. »
C’est aussi le message martelé par Denis Malvy. Le chef du pôle maladie infectieuse du CHU s’inquiète du « relâchement des jeunes de 20-40 ans », qui a « fait basculer la région vers une zone de circulation active » du virus.
« Ce groupe ne va pas rester en lieu clos et faire que la circulation virale reste cantonnée aux 18-40 ans. Comme on est en train de le voir dans l’ensemble des métropoles française ou en Floride, elle finit par gagner les personnes vulnérables, les précaires, et nos aînés. Un taux d’incidence de 470 cas pour 100 000 habitants (chez les jeunes, contre 150 en Gironde et 272 pour 100 000 à Bordeaux, NDLR), ce n’est pas possible. On ne peut pas laisser ce réservoir se constituer. »
« Bulle monstrueuse »
Contre cette « bulle monstrueuse », l’infectiologue appelle à « travailler sur la communication, être plus vigilants et intrusifs notamment sur certains espaces de convivialité qui ne respectent pas les règles sanitaires ». La préfète signale justement avoir ordonné la fermeture administrative de cinq établissements bordelais, dont un bar sur les quais, et promet davantage de sévérité envers les contrevenants.
Si Fabienne Buccio reconnait avoir envisager cette piste, elle écarte en revanche pour l’instant l’obligation pour tous les cafés, bars et restaurants de fermer leur portes plus tôt, comme cela a été un temps imposé par son collègue des Bouches-du-Rhône, avant de devoir « revenir sur son arrêté ». Plutôt que de sanctionner tout un secteur ayant besoin de travailler, et où « 90% des gens sont sérieux », elle veut « sortir du jeu ceux qui font du tort à la profession et mettent des vies en danger ».
« Nous sommes en contact avec l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) qui est dans la même optique, ajoute Pierre Hurmic, maire de Bordeaux. Nos contrôles seront de plus en plus renforcés car le laxisme peut entrainer des clusters urbains. Il revient à ces établissements de faire la police dans leurs salles et terrasses. »
Pierre Hurmic précise également avoir écrit à toutes les associations étudiants quant au respect des gestes barrières dans les soirées, « pour les alerter officiellement et de façon un peu dramatique sur les conséquences de ce type de réunion ».
Au stade prospectif
Sans aller là non plus jusqu’à des interdictions, Hélène Junqua souligne en effet que des mesures trop drastiques peuvent entraîner le déplacement des regroupements festifs vers des lieux privés « qui échapperaient à toute surveillance ». Or une bonne partie des clusters (85 au total dans la région, dont 44 en Gironde) se forment souvent lors d’évènements privés ou familiaux.
La préfecture pointe également le développement de l’épidémie dans le milieu sportif. Elle va d’ailleurs prendre prochainement un arrêté pour imposer le port du masque dans un périmètre autour des stades de Bordeaux, afin de prévenir la propagation du virus entre supporters de foot et de rugby, d’âges souvent différents.
A côté du renforcement des mesures de contrôle, Pierre Hurmic a annoncé que la Ville allait développer le volet préventif. Un guide sanitaire a été distribué à tous les agents – incités à télétravailler deux à trois jours par semaine pour ceux qui le peuvent – et aux prestataires de la mairie. Des masques inclusifs seront proposés aux agents travaillant auprès d’enfants et de personnes malentendantes.
La mairie créera par ailleurs un « conseil de résilience sanitaire », réunissant « chercheurs, cliniciens, acteurs du monde hospitalier pour mener une réflexion prospective et faire des propositions pour guider la décision politique ».
Préparer la vague
Celle-ci pourrait-elle aller dans le sens d’un reconfinement territorialisé ? Non, assure la préfecture. Denis Malvy invite lui « l’ensemble de la société à s’emparer des mesures barrières afin de préserver les activités économiques, sociales, scolaires… qui nous sont vitales ».
« Il ne faut pas restreindre notre vie sociale mais s’approprier ces particularités liées à l’épidémie. Par exemple, si je veux fêter mon anniversaire, inviter 10 ou 15 personnes plutôt que 30, ou repousser la fête à un moment plus approprié. »
C’est pour l’infectiologue l’ « enjeu des six semaines de la rentrée ». Ensuite, avec la chute des températures et le retour des maladies saisonnières comme la grippe, viendra « l’apparition hautement probable de la deuxième vague », estime-t-il. En fait, une « première vague pour la région », relativement épargnée jusqu’à présent, note Fabienne Buccio.
« Il faut nous y préparer et arriver à cette période de façon à ce que le plateau soit le plus bas possible, estime Denis Malvy. Nous avons désormais des tests, des masques, nous avons appris des patients et savons mieux les soigner – les corticoïdes sauvent des vies et diminuent les risques de passage en réanimation. Nous sommes en train de tester des vaccins. Je ne suis pas optimiste mais je suis plein d’espoir et de confiance dans notre système et l’esprit de solidarité des Français. »
Covid-19 : la deuxième vague prête à submerger la Gironde
Les autorités publiques et sanitaires s’alarment de la hausse exponentielle de l’épidémie dans la région, en particulier en Gironde, et par le doublement en une semaine des hospitalisations au CHU de Bordeaux. En attendant de nouvelles mesures restrictives, dont des zones de port du masque obligatoire autour des stades, elles appellent solennellement les citoyens, et en particulier les jeunes très touchés par l’épidémie, à respecter les gestes barrières.
Par Simon Barthélémy
« Nous sommes dans une situation sérieuse, pas dramatique, mais on a franchi un nouveau seuil », selon Fabienne Buccio, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine.
« La pente de la courbe de nouveaux cas est exponentielle, s’alarme Hélène Junqua, directrice de l’ARS (Agence régionale de santé) et on ne sait pas où elle va s’arrêter » dans la région, où le taux d’incidence (nombre de cas positifs pour 100000 habitants) est passé de 10,9 début juillet à 65,6 actuellement, le plus élevé après l’Île-de-France, et même à 150 en Gironde et 272 à Bordeaux.
Aussi, les autorités ont de concert voulu alerter la population à travers une conférence de presse commune, ce mercredi au centre hospitalier de Bordeaux, dont le directeur Yann Bubien évoque une situation « préoccupante » :
« Tous les signaux sont au rouge, nous avons donc besoin de réactiver la cellule de crise, au ralenti pendant l’été, et rouvrir des lits », affirme son directeur.
27 néo-aquitains en réanimation
En une semaine, le nombre de personnes Covid-19 positives hospitalisées à Pellegrin a en effet doublé, soit 68 patients. 21 d’entre eux sont actuellement en réanimation (27 dans toute la région), « quasiment toutes en insuffisance respiratoire sévère », et essentiellement des personnes âgées, indique Didier Gruson, déplorant déjà un décès parmi les malades admis ces derniers jours dans son service de réanimation médicale.
« Si nous sommes en tension, nous n’avons besoin de rien pour l’instant en terme de matériel, et on peut travailler sereinement pour l’instant », poursuit ce dernier. Mais il fait passer ce message : « Ce n’est pas parce que je suis jeune et que je risque moins d’avoir des symptômes graves que je ne dois pas me protéger. Je dois le faire pour protéger les autres, c’est un devoir de citoyen responsable et solidaire. »
C’est aussi le message martelé par Denis Malvy. Le chef du pôle maladie infectieuse du CHU s’inquiète du « relâchement des jeunes de 20-40 ans », qui a « fait basculer la région vers une zone de circulation active » du virus.
« Ce groupe ne va pas rester en lieu clos et faire que la circulation virale reste cantonnée aux 18-40 ans. Comme on est en train de le voir dans l’ensemble des métropoles française ou en Floride, elle finit par gagner les personnes vulnérables, les précaires, et nos aînés. Un taux d’incidence de 470 cas pour 100 000 habitants (chez les jeunes, contre 150 en Gironde et 272 pour 100 000 à Bordeaux, NDLR), ce n’est pas possible. On ne peut pas laisser ce réservoir se constituer. »
« Bulle monstrueuse »
Contre cette « bulle monstrueuse », l’infectiologue appelle à « travailler sur la communication, être plus vigilants et intrusifs notamment sur certains espaces de convivialité qui ne respectent pas les règles sanitaires ». La préfète signale justement avoir ordonné la fermeture administrative de cinq établissements bordelais, dont un bar sur les quais, et promet davantage de sévérité envers les contrevenants.
Si Fabienne Buccio reconnait avoir envisager cette piste, elle écarte en revanche pour l’instant l’obligation pour tous les cafés, bars et restaurants de fermer leur portes plus tôt, comme cela a été un temps imposé par son collègue des Bouches-du-Rhône, avant de devoir « revenir sur son arrêté ». Plutôt que de sanctionner tout un secteur ayant besoin de travailler, et où « 90% des gens sont sérieux », elle veut « sortir du jeu ceux qui font du tort à la profession et mettent des vies en danger ».
« Nous sommes en contact avec l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) qui est dans la même optique, ajoute Pierre Hurmic, maire de Bordeaux. Nos contrôles seront de plus en plus renforcés car le laxisme peut entrainer des clusters urbains. Il revient à ces établissements de faire la police dans leurs salles et terrasses. »
Pierre Hurmic précise également avoir écrit à toutes les associations étudiants quant au respect des gestes barrières dans les soirées, « pour les alerter officiellement et de façon un peu dramatique sur les conséquences de ce type de réunion ».
Au stade prospectif
Sans aller là non plus jusqu’à des interdictions, Hélène Junqua souligne en effet que des mesures trop drastiques peuvent entraîner le déplacement des regroupements festifs vers des lieux privés « qui échapperaient à toute surveillance ». Or une bonne partie des clusters (85 au total dans la région, dont 44 en Gironde) se forment souvent lors d’évènements privés ou familiaux.
La préfecture pointe également le développement de l’épidémie dans le milieu sportif. Elle va d’ailleurs prendre prochainement un arrêté pour imposer le port du masque dans un périmètre autour des stades de Bordeaux, afin de prévenir la propagation du virus entre supporters de foot et de rugby, d’âges souvent différents.
A côté du renforcement des mesures de contrôle, Pierre Hurmic a annoncé que la Ville allait développer le volet préventif. Un guide sanitaire a été distribué à tous les agents – incités à télétravailler deux à trois jours par semaine pour ceux qui le peuvent – et aux prestataires de la mairie. Des masques inclusifs seront proposés aux agents travaillant auprès d’enfants et de personnes malentendantes.
La mairie créera par ailleurs un « conseil de résilience sanitaire », réunissant « chercheurs, cliniciens, acteurs du monde hospitalier pour mener une réflexion prospective et faire des propositions pour guider la décision politique ».
Préparer la vague
Celle-ci pourrait-elle aller dans le sens d’un reconfinement territorialisé ? Non, assure la préfecture. Denis Malvy invite lui « l’ensemble de la société à s’emparer des mesures barrières afin de préserver les activités économiques, sociales, scolaires… qui nous sont vitales ».
« Il ne faut pas restreindre notre vie sociale mais s’approprier ces particularités liées à l’épidémie. Par exemple, si je veux fêter mon anniversaire, inviter 10 ou 15 personnes plutôt que 30, ou repousser la fête à un moment plus approprié. »
C’est pour l’infectiologue l’ « enjeu des six semaines de la rentrée ». Ensuite, avec la chute des températures et le retour des maladies saisonnières comme la grippe, viendra « l’apparition hautement probable de la deuxième vague », estime-t-il. En fait, une « première vague pour la région », relativement épargnée jusqu’à présent, note Fabienne Buccio.
« Il faut nous y préparer et arriver à cette période de façon à ce que le plateau soit le plus bas possible, estime Denis Malvy. Nous avons désormais des tests, des masques, nous avons appris des patients et savons mieux les soigner – les corticoïdes sauvent des vies et diminuent les risques de passage en réanimation. Nous sommes en train de tester des vaccins. Je ne suis pas optimiste mais je suis plein d’espoir et de confiance dans notre système et l’esprit de solidarité des Français. »
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/10/covid-19-85-clusters-en-nouvelle-aquitaine-le-point-sur-la-situation-par-departement-7828275-10861.php
Covid-19 : 85 clusters en Nouvelle-Aquitaine, le taux d’incidence par département
Par SudOuest.fr
La Nouvelle-Aquitaine devient la deuxième région de France la plus touchée. En Gironde et particulièrement à Bordeaux, le taux d’incidence grimpe de manière exponentielle.
Deuxième région la plus touchée de France, 85 clusters en cours dont plus de la moitié en Gironde où la situation est jugée très sérieuse : les signaux sont préoccupants en Nouvelle-Aquitaine.
Dans la région, le taux d’incidence s’établit au 8 septembre à 65 pour 100 000 habitants. Huit Ehpad de Nouvelle-Aquitaine sont actuellement touchés par des foyers de Covid-19, selon la préfecture.
Niveau de vulnérabilité
Le niveau de vulnérabilité est déterminé par Santé Publique France "à partir de l’ensemble des indicateurs produits et des signalements reçus, incluant les investigations de clusters". Il "traduit à la fois la circulation virale et l’impact sur la santé de la population du département".
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La Gironde, 3e département le plus touché
"En Gironde, département classé en vulnérabilité élevée, le taux d’incidence est en forte accélération et s’établit à 154 pour 100 000 habitants et plus précisément à 272 pour 100 000 habitants à Bordeaux", indique un communiqué de la préfecture s’appuyant sur les données du 8 septembre. C’est encore plus impressionnant chez les 20–40 ans, où ce taux de circulation de virus a grimpé en quelques jours jusqu’à 470 / 100 000 habitants.
Preuve que l’augmentation est exponentielle, le taux d’incidence a été multiplié par 10 en quinze jours. La Gironde est devenue le 3e plus touché de France. Seuls les Bouches-du-Rhône et la Guadeloupe affichaient jeudi un taux d’incidence plus élevé.
À ce jour, 68 personnes sont hospitalisées pour Covid au CHU de Bordeaux, "un chiffre qui a doublé en une semaine", a indiqué mercredi le directeur de l’hôpital Yann Bubien. Selon l’ARS, 21 sont en réanimation (27 pour la région). "La situation n’est pas alarmante mais préoccupante", en tout cas "suffisamment sérieuse pour que nous ayions décidé de réactiver notre cellule de crise", a annoncé le directeur du CHU.
Dans les Pyrénées-Atlantiques
Les Pyrénées-Atlantiques ont atteint le seuil d’alerte, avec un taux d’incidence du Covid-19 de 51,1 pour 100 000 habitants selon les données publiées sur Geodes. Le département reste classé en vulnérabilité modéré.
Dans les Landes
Le département des Landes affichait mercredi un taux d’incidence de 36,4 pour 100 000 habitants et reste sous le seuil d’alerte.
En Charente-Maritime
La Charente-Maritime fait partie des départements de Nouvelle-Aquitaine où le virus circule le moins, mais a franchi le seuil de vigilance. Au 6 septembre, le taux d’incidence à 13 pour 100 000 habitants.
Le département reste en vulnérabilité limitée.
En Charente
La Charente reste aussi bien en déça du seuil d’alerte, avec un taux d’incidence stable ces derniers jours autour de 23 pour 100 000 habitants. Le département est toujours classé en vulnérabilité limitée.
En Dordogne
Le département de la Dordogne est classé en vulnérabilité modérée. Au 6 septembre, il s’établit à 28,2 pour 100 000 habitants.
Dans le Lot-et-Garonne
Dans le Lot-et-Garonne, le taux d’incidence – croissant – s’approche du seuil d’alerte. Il a grimpé de 12 points en 4 jours et était au 6 septembre de 45,1.
Quelles mesures envisagées ?
Les autorités régionales ont annoncé que des dispositifs allaient être réactivés pour protéger les plus âgés : mise en place de sas à l’entrée des EHPAD, les visites seront autorisées mais cadrées, et mobilisation des acteurs de l’aide à domicile par l’ARS en lien avec les départements afin de rappeler les messages de prévention.
En ce qui concerne les bars et restaurants, les contrôles vont être renforcés pour s’assurer du respect du protocole sanitaire, indique la préfecture de région.
Au niveau national, des annonces sont attendues vendredi au terme du conseil de défense consacré au Covid-19. Emmanuel Macron évoque des décisions qui permettront de "donner de la visibilité sur les prochaines semaines". Alors que "le virus circule beaucoup", "le conseil scientifique est dans son rôle, qui est technique", et il revient aux dirigeants, "démocratiquement élus", de "prendre des décisions" en "essayant d’être le plus transparents et le plus clairs possible", a déclaré lors d’un déplacement en Corse le chef de l’Etat, interrogé sur les propos du président de ce conseil, Jean-François Delfraissy, pour qui le gouvernement va devoir "prendre des décisions difficiles".
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Covid-19 : 85 clusters en Nouvelle-Aquitaine, le taux d’incidence par département
Par SudOuest.fr
La Nouvelle-Aquitaine devient la deuxième région de France la plus touchée. En Gironde et particulièrement à Bordeaux, le taux d’incidence grimpe de manière exponentielle.
Deuxième région la plus touchée de France, 85 clusters en cours dont plus de la moitié en Gironde où la situation est jugée très sérieuse : les signaux sont préoccupants en Nouvelle-Aquitaine.
Dans la région, le taux d’incidence s’établit au 8 septembre à 65 pour 100 000 habitants. Huit Ehpad de Nouvelle-Aquitaine sont actuellement touchés par des foyers de Covid-19, selon la préfecture.
Niveau de vulnérabilité
Le niveau de vulnérabilité est déterminé par Santé Publique France "à partir de l’ensemble des indicateurs produits et des signalements reçus, incluant les investigations de clusters". Il "traduit à la fois la circulation virale et l’impact sur la santé de la population du département".
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La Gironde, 3e département le plus touché
"En Gironde, département classé en vulnérabilité élevée, le taux d’incidence est en forte accélération et s’établit à 154 pour 100 000 habitants et plus précisément à 272 pour 100 000 habitants à Bordeaux", indique un communiqué de la préfecture s’appuyant sur les données du 8 septembre. C’est encore plus impressionnant chez les 20–40 ans, où ce taux de circulation de virus a grimpé en quelques jours jusqu’à 470 / 100 000 habitants.
Preuve que l’augmentation est exponentielle, le taux d’incidence a été multiplié par 10 en quinze jours. La Gironde est devenue le 3e plus touché de France. Seuls les Bouches-du-Rhône et la Guadeloupe affichaient jeudi un taux d’incidence plus élevé.
À ce jour, 68 personnes sont hospitalisées pour Covid au CHU de Bordeaux, "un chiffre qui a doublé en une semaine", a indiqué mercredi le directeur de l’hôpital Yann Bubien. Selon l’ARS, 21 sont en réanimation (27 pour la région). "La situation n’est pas alarmante mais préoccupante", en tout cas "suffisamment sérieuse pour que nous ayions décidé de réactiver notre cellule de crise", a annoncé le directeur du CHU.
Dans les Pyrénées-Atlantiques
Les Pyrénées-Atlantiques ont atteint le seuil d’alerte, avec un taux d’incidence du Covid-19 de 51,1 pour 100 000 habitants selon les données publiées sur Geodes. Le département reste classé en vulnérabilité modéré.
Dans les Landes
Le département des Landes affichait mercredi un taux d’incidence de 36,4 pour 100 000 habitants et reste sous le seuil d’alerte.
En Charente-Maritime
La Charente-Maritime fait partie des départements de Nouvelle-Aquitaine où le virus circule le moins, mais a franchi le seuil de vigilance. Au 6 septembre, le taux d’incidence à 13 pour 100 000 habitants.
Le département reste en vulnérabilité limitée.
En Charente
La Charente reste aussi bien en déça du seuil d’alerte, avec un taux d’incidence stable ces derniers jours autour de 23 pour 100 000 habitants. Le département est toujours classé en vulnérabilité limitée.
En Dordogne
Le département de la Dordogne est classé en vulnérabilité modérée. Au 6 septembre, il s’établit à 28,2 pour 100 000 habitants.
Dans le Lot-et-Garonne
Dans le Lot-et-Garonne, le taux d’incidence – croissant – s’approche du seuil d’alerte. Il a grimpé de 12 points en 4 jours et était au 6 septembre de 45,1.
Quelles mesures envisagées ?
Les autorités régionales ont annoncé que des dispositifs allaient être réactivés pour protéger les plus âgés : mise en place de sas à l’entrée des EHPAD, les visites seront autorisées mais cadrées, et mobilisation des acteurs de l’aide à domicile par l’ARS en lien avec les départements afin de rappeler les messages de prévention.
En ce qui concerne les bars et restaurants, les contrôles vont être renforcés pour s’assurer du respect du protocole sanitaire, indique la préfecture de région.
Au niveau national, des annonces sont attendues vendredi au terme du conseil de défense consacré au Covid-19. Emmanuel Macron évoque des décisions qui permettront de "donner de la visibilité sur les prochaines semaines". Alors que "le virus circule beaucoup", "le conseil scientifique est dans son rôle, qui est technique", et il revient aux dirigeants, "démocratiquement élus", de "prendre des décisions" en "essayant d’être le plus transparents et le plus clairs possible", a déclaré lors d’un déplacement en Corse le chef de l’Etat, interrogé sur les propos du président de ce conseil, Jean-François Delfraissy, pour qui le gouvernement va devoir "prendre des décisions difficiles".
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Re: Rugby et Coronavirus
"Pierre Hurmic a annoncé que la Ville allait développer le volet préventif."
C'est déprimant d'en être encore là plus de 6 mois après l'alerte générale. Quand comprendrons-nous que la prévention ne vaut rien si elle n'est pas un moment donné suivi de sanctions ?
C'est déprimant d'en être encore là plus de 6 mois après l'alerte générale. Quand comprendrons-nous que la prévention ne vaut rien si elle n'est pas un moment donné suivi de sanctions ?
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
J'avoue ne pas bien saisir la phrase suivante prononcée par L Marti dans l'interview ci-dessus :
“D’après le nouveau protocole, on ne teste les joueurs plus que 3 jours avant le match. Ca a été fait. On a moins de trois cas de Covid, donc on peut jouer contre Brive samedi "
Cela sous entendrait que nous avons des cas COVID ?
“D’après le nouveau protocole, on ne teste les joueurs plus que 3 jours avant le match. Ca a été fait. On a moins de trois cas de Covid, donc on peut jouer contre Brive samedi "
Cela sous entendrait que nous avons des cas COVID ?
le radis- Team modo
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Localisation : talence
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
"Les partenaires représentent 70% des recettes au stade", soit nous autres 22000 de moyenne représentont 30%...
C'est énorme, le prix des loges doivent se negocier une petite fortune.
Quelqu'un a une idée des prix et du service des loges ou place vip comme il dit ?
C'est énorme, le prix des loges doivent se negocier une petite fortune.
Quelqu'un a une idée des prix et du service des loges ou place vip comme il dit ?
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Au sud
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/11/rugby-les-joueurs-montois-sont-finalement-negatifs-au-covid-c-est-un-peu-ridicule-7833028-773.php
Rugby. Les joueurs montois sont finalement négatifs au Covid : "C’est un peu ridicule"
Par Kevin Leroy
Les résultats des "contre-tests" sont tombés ce vendredi matin. Le match à Perpignan, samedi soir, a donc été annulé pour rien
Le début de saison du Stade Montois ressemblait déjà à un grand bazar. Ce n’était en réalité qu’un début, puisque les joueurs testés positifs au Covid mercredi matin sont finalement négatifs, selon les résultats des nouveaux tests réalisés jeudi après-midi par le club stadiste, qui aurait donc pu jouer son match de la deuxième journée de Pro D2 ce samedi soir à Perpignan.
Problème : la Ligue nationale de rugby, au vu des premiers résultats, avait choisi jeudi soir d’appliquer strictement son protocole médical et de reporter la rencontre à une date ultérieure.
"C’est un peu ridicule, mais on n’y peut rien", glisse le manager Patrick Milhet, qui se doutait de cette issue, sachant que le laboratoire chargé des analyses avait lui-même alerté le club pour lui faire part de ses doutes sur la fiabilité des résultats.
Cette séquence interroge en effet sur la rigidité du protocole de la LNR, que le manager montois souhaiterait voir allégé.
"Il ne faut pas être bête, sinon le rugby se tire une balle dans le pied. Je pense qu’il faudrait plutôt dire que si on est capable de mettre 23 joueurs sur une feuille de match, en respectant les postes spécifiques bien entendu, on joue."
En attendant, le club montois est doublement puni, puisque le protocole lui impose normalement de s’entraîner par petits groupes (ce sera le cas ce vendredi), jusqu’à mercredi prochain inclus. Alors donc qu’il n’a pas de cas de Covid dans son effectif. " Je vais demander à la LNR à ce que l’on puisse repasser rapidement en collectif", explique Patrick Milhet.
Le manager montois espère également que le match contre Vannes soit maintenu à jeudi prochain, alors qu’une stricte application du protocole devrait entraîner un report au vendredi.
Rugby. Les joueurs montois sont finalement négatifs au Covid : "C’est un peu ridicule"
Par Kevin Leroy
Les résultats des "contre-tests" sont tombés ce vendredi matin. Le match à Perpignan, samedi soir, a donc été annulé pour rien
Le début de saison du Stade Montois ressemblait déjà à un grand bazar. Ce n’était en réalité qu’un début, puisque les joueurs testés positifs au Covid mercredi matin sont finalement négatifs, selon les résultats des nouveaux tests réalisés jeudi après-midi par le club stadiste, qui aurait donc pu jouer son match de la deuxième journée de Pro D2 ce samedi soir à Perpignan.
Problème : la Ligue nationale de rugby, au vu des premiers résultats, avait choisi jeudi soir d’appliquer strictement son protocole médical et de reporter la rencontre à une date ultérieure.
"C’est un peu ridicule, mais on n’y peut rien", glisse le manager Patrick Milhet, qui se doutait de cette issue, sachant que le laboratoire chargé des analyses avait lui-même alerté le club pour lui faire part de ses doutes sur la fiabilité des résultats.
Cette séquence interroge en effet sur la rigidité du protocole de la LNR, que le manager montois souhaiterait voir allégé.
"Il ne faut pas être bête, sinon le rugby se tire une balle dans le pied. Je pense qu’il faudrait plutôt dire que si on est capable de mettre 23 joueurs sur une feuille de match, en respectant les postes spécifiques bien entendu, on joue."
En attendant, le club montois est doublement puni, puisque le protocole lui impose normalement de s’entraîner par petits groupes (ce sera le cas ce vendredi), jusqu’à mercredi prochain inclus. Alors donc qu’il n’a pas de cas de Covid dans son effectif. " Je vais demander à la LNR à ce que l’on puisse repasser rapidement en collectif", explique Patrick Milhet.
Le manager montois espère également que le match contre Vannes soit maintenu à jeudi prochain, alors qu’une stricte application du protocole devrait entraîner un report au vendredi.
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Il y a eu le cas de l'analyste vidéo, il me semble que ça compte.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
Je crois que c'est 65% de 70%.
le radis- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/ubb-un-cas-de-covid-la-semaine-derniere-7848748-773.php
UBB : un cas de Covid la semaine dernière
Les tests de dépistage, effectués avant la rencontre face à Brive, ont fait apparaître un cas dans le vestiaire bordelais la semaine dernière
Les tests de dépistage au Covid-19 effectués en amont de la réception de Brive, samedi (25–20), ont révélé un cas de Covid-19 dans le vestiaire de l’UBB la semaine dernière. Un unique cas, recensé jeudi dernier, qui n’a donc pas empêché l’équipe de Christophe Urios de disputer son premier match de Top 14.
C’est le manager bordelais qui l’a révélé ce mardi alors que, dans l’optique du quart de finale de Challenge Cup face à Edimbourg samedi à Chaban-Delmas, il dressait un état de santé de son effectif : "Kane Douglas qui a été économisé cet après-midi parce qu’il s’est fait mal au dos sur un lift. Beka Gorgadze a le nez qui coule."
L’expression avait déjà été utilisée par Christophe Urios pour expliquer la mise à l’écart préventive de ce même joueur il y a 15 jours : "Il avait le nez qui coulait, mais il n’était pas Covid. Là, il a le nez qui coule un peu plus fort. C’est un Covid." Une nouvelle batterie de tests doit avoir lieu ce mardi soir : "On aura les résultats demain matin", poursuit Christophe Urios : "J’espère que ça va bien aller."
Pour mémoire, le protocole sanitaire de l’EPCR est moins contraignant que celui du Top 14 : en substance, il stipule qu’une équipe peut jouer tant qu’elle a suffisamment de joueurs négatifs à disposition… Le match face à Edimbourg n’est donc pas menacé en l’état.
UBB : un cas de Covid la semaine dernière
Les tests de dépistage, effectués avant la rencontre face à Brive, ont fait apparaître un cas dans le vestiaire bordelais la semaine dernière
Les tests de dépistage au Covid-19 effectués en amont de la réception de Brive, samedi (25–20), ont révélé un cas de Covid-19 dans le vestiaire de l’UBB la semaine dernière. Un unique cas, recensé jeudi dernier, qui n’a donc pas empêché l’équipe de Christophe Urios de disputer son premier match de Top 14.
C’est le manager bordelais qui l’a révélé ce mardi alors que, dans l’optique du quart de finale de Challenge Cup face à Edimbourg samedi à Chaban-Delmas, il dressait un état de santé de son effectif : "Kane Douglas qui a été économisé cet après-midi parce qu’il s’est fait mal au dos sur un lift. Beka Gorgadze a le nez qui coule."
L’expression avait déjà été utilisée par Christophe Urios pour expliquer la mise à l’écart préventive de ce même joueur il y a 15 jours : "Il avait le nez qui coulait, mais il n’était pas Covid. Là, il a le nez qui coule un peu plus fort. C’est un Covid." Une nouvelle batterie de tests doit avoir lieu ce mardi soir : "On aura les résultats demain matin", poursuit Christophe Urios : "J’espère que ça va bien aller."
Pour mémoire, le protocole sanitaire de l’EPCR est moins contraignant que celui du Top 14 : en substance, il stipule qu’une équipe peut jouer tant qu’elle a suffisamment de joueurs négatifs à disposition… Le match face à Edimbourg n’est donc pas menacé en l’état.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.midilibre.fr/2020/09/14/rugby-face-au-covid-le-president-de-la-ligue-paul-goze-planche-sur-un-plan-b-9068670.php
Rugby : face au Covid, le président de la Ligue, Paul Goze, planche sur un plan B
Le président de la Ligue nationale de rugby (LNR) annonce plancher sur des mesures administratives en cas de reports en cascade des matches de Top 14 et Pro D2. Si la crise sanitaire s’aggrave…
Sur le terrain comme en coulisses, le rugby se révèle - malgré lui - en intermittent du spectacle. Entre degrés de forme aléatoires des effectifs et le report des matches en Top 14 et Pro D2 pour cause de Covid-19, le milieu pro navigue à vue, épée de Damoclès au-dessus de la tête. Conscient des risques de dégradation de la crise sanitaire, le président de la Ligue (LNR), Paul Goze, annonce disposer d’un plan B en cas de nécessité.
Les reports de matches se multiplient à l’entame des championnats. Êtes-vous inquiet ?
On est extrêmement contents de reprendre la compétition parce que le rugby nous manquait. D’un autre côté, on est préoccupés par les cas de Covid déclarés. Concernant le calendrier, nous ferons le point dans un mois (4e journée). S’il s’avérait qu’il y a trop de matches reportés, on sera amenés à prendre des mesures qui régleraient le sort des matches de manière administrative. Nous travaillons sur plusieurs hypothèses.
Le rugby est dépendant à plus de 60 % de la billetterie et des hospitalités
Les Anglais ne font pas dans la dentelle : ils sanctionnent d’un match perdu tout forfait dû au Covid…
Les Anglais font ce qu’ils veulent… Notre but est qu’il y ait un champion de France en fin de saison. Si les championnats étaient arrêtés par les pouvoirs publics durant un "certain temps", il existe plusieurs scénarios allant du forfait au match nul entre les deux équipes ou un système de péréquation par rapport aux résultats déjà obtenus. Le forfait n’est pas souhaitable car il sanctionne des clubs touchés par la fatalité. À moins d’une faute patente jugée par la commission de discipline… En revanche, je vous annonce qu’il n’y aura pas de rugby d’été. C’est la seule solution qui ne se fera pas.
Le football a renversé le problème en déclarant une jauge de joueurs valides (20) pour pouvoir jouer. En Top 14 et Pro D2, trois joueurs positifs conduisent à l’annulation du match…
Je précise que le foot a proposé ce protocole mais qu’il n’a pas encore reçu d’accord. Ils se sont inspirés de ce qu’a fait l’UEFA durant la Ligue des champions. On devrait connaître la doctrine définitive dans les prochains jours. Bien évidemment, si la doctrine du foot est acceptée par les pouvoirs publics, le rugby essaiera d’adapter sa formule.
Combien de temps les clubs tiendront-ils financièrement avec une jauge fixée à 5 000 spectateurs ?
On le dit depuis le mois d’avril : avec une jauge partielle ou un huis clos, les clubs ne passeront pas la fin de l’année si une aide massive n’est pas apportée par l’État. On a été reçus à Matignon pour évoquer le sujet. Sur les deux premiers mois (septembre et octobre), le chiffrage de l’aide s’élève à 35 M€ pour les 30 clubs pros. On a aussi fait des simulations si jamais la jauge était réduite jusqu’à la fin de l’année 2020.
Le rugby pro est-il menacé dans son existence même ?
On est plus sensibles à la crise car notre économie est très axée "jour de match". Le foot a des droits télé plus importants, alors que nous, on est dépendants à plus de 60 % de la billetterie et des hospitalités. C’est plus pénalisant mais je reste optimiste.
Comment un sport mastodonte peut-il perdurer au sein d’une économie structurellement déficitaire ?
Je précise que cinq clubs dégagent au contraire des bénéfices. Le rugby est à perte car des actionnaires veulent bien investir beaucoup d’argent. Une perte est réelle quand on ne souhaite pas qu’elle arrive. Or, 90 % des déficits en fin d’exercice sont des déficits prévisionnels que les actionnaires sont disposés à couvrir (sic).
RECUEILLI PAR VINCENT COUTURE
Rugby : face au Covid, le président de la Ligue, Paul Goze, planche sur un plan B
Le président de la Ligue nationale de rugby (LNR) annonce plancher sur des mesures administratives en cas de reports en cascade des matches de Top 14 et Pro D2. Si la crise sanitaire s’aggrave…
Sur le terrain comme en coulisses, le rugby se révèle - malgré lui - en intermittent du spectacle. Entre degrés de forme aléatoires des effectifs et le report des matches en Top 14 et Pro D2 pour cause de Covid-19, le milieu pro navigue à vue, épée de Damoclès au-dessus de la tête. Conscient des risques de dégradation de la crise sanitaire, le président de la Ligue (LNR), Paul Goze, annonce disposer d’un plan B en cas de nécessité.
Les reports de matches se multiplient à l’entame des championnats. Êtes-vous inquiet ?
On est extrêmement contents de reprendre la compétition parce que le rugby nous manquait. D’un autre côté, on est préoccupés par les cas de Covid déclarés. Concernant le calendrier, nous ferons le point dans un mois (4e journée). S’il s’avérait qu’il y a trop de matches reportés, on sera amenés à prendre des mesures qui régleraient le sort des matches de manière administrative. Nous travaillons sur plusieurs hypothèses.
Le rugby est dépendant à plus de 60 % de la billetterie et des hospitalités
Les Anglais ne font pas dans la dentelle : ils sanctionnent d’un match perdu tout forfait dû au Covid…
Les Anglais font ce qu’ils veulent… Notre but est qu’il y ait un champion de France en fin de saison. Si les championnats étaient arrêtés par les pouvoirs publics durant un "certain temps", il existe plusieurs scénarios allant du forfait au match nul entre les deux équipes ou un système de péréquation par rapport aux résultats déjà obtenus. Le forfait n’est pas souhaitable car il sanctionne des clubs touchés par la fatalité. À moins d’une faute patente jugée par la commission de discipline… En revanche, je vous annonce qu’il n’y aura pas de rugby d’été. C’est la seule solution qui ne se fera pas.
Le football a renversé le problème en déclarant une jauge de joueurs valides (20) pour pouvoir jouer. En Top 14 et Pro D2, trois joueurs positifs conduisent à l’annulation du match…
Je précise que le foot a proposé ce protocole mais qu’il n’a pas encore reçu d’accord. Ils se sont inspirés de ce qu’a fait l’UEFA durant la Ligue des champions. On devrait connaître la doctrine définitive dans les prochains jours. Bien évidemment, si la doctrine du foot est acceptée par les pouvoirs publics, le rugby essaiera d’adapter sa formule.
Combien de temps les clubs tiendront-ils financièrement avec une jauge fixée à 5 000 spectateurs ?
On le dit depuis le mois d’avril : avec une jauge partielle ou un huis clos, les clubs ne passeront pas la fin de l’année si une aide massive n’est pas apportée par l’État. On a été reçus à Matignon pour évoquer le sujet. Sur les deux premiers mois (septembre et octobre), le chiffrage de l’aide s’élève à 35 M€ pour les 30 clubs pros. On a aussi fait des simulations si jamais la jauge était réduite jusqu’à la fin de l’année 2020.
Le rugby pro est-il menacé dans son existence même ?
On est plus sensibles à la crise car notre économie est très axée "jour de match". Le foot a des droits télé plus importants, alors que nous, on est dépendants à plus de 60 % de la billetterie et des hospitalités. C’est plus pénalisant mais je reste optimiste.
Comment un sport mastodonte peut-il perdurer au sein d’une économie structurellement déficitaire ?
Je précise que cinq clubs dégagent au contraire des bénéfices. Le rugby est à perte car des actionnaires veulent bien investir beaucoup d’argent. Une perte est réelle quand on ne souhaite pas qu’elle arrive. Or, 90 % des déficits en fin d’exercice sont des déficits prévisionnels que les actionnaires sont disposés à couvrir (sic).
RECUEILLI PAR VINCENT COUTURE
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/coronavirus-en-france-le-taux-d-incidence-moyen-commence-a-baisser-7849165-10861.php
Elle est foret le préfète !!! Ou tout simplement dans la précipitation ce qui me me fout encore plus les boules...
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
Paul Goze et la LNR continuent de s'enfoncer jusqu'au cou.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-nous-ne-voulons-plus-etre-gouvernes-par-la-peur-la-tribune-de-chercheurs-et-de-medecins-10-09-2020-8382387.php
«Covid-19: nous ne voulons plus être gouvernés par la peur» : la tribune de chercheurs et de médecins
Dans une tribune pour le Parisien, 35 chercheurs, universitaires et médecins, dont Jean-François Toussaint et Laurent Mucchielli, critiquent la communication du gouvernement sur la crise du Covid, qu’ils jugent trop anxiogène.
Dans cette tribune collective, 35 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la politique et la communication gouvernementales. Selon eux, elles relèvent davantage d'un affichage d'une « posture protectrice » que d'une stratégie sanitaire précise.
« Nous, scientifiques et universitaires de toutes disciplines, et professionnels de santé, exerçant notre libre arbitre et notre liberté d'expression, disons que nous ne voulons plus être gouvernés par et dans la peur. La société française est actuellement en tension, beaucoup de citoyens s'affolent ou au contraire se moquent des consignes, et nombre de décideurs paniquent. Il est urgent de changer de cap.
Nous ne sommes pas en guerre mais confrontés à une épidémie qui a causé 30 décès le 9 septembre, contre 1438 le 14 avril. La situation n'est donc plus du tout la même qu'il y a 5 mois. Par ailleurs, si la guerre peut parfois justifier un état d'urgence et des restrictions exceptionnelles de l'Etat de droit et des libertés publiques qui fondent la démocratie et la République, ce n'est pas le cas d'une épidémie. Aujourd'hui comme hier, cette crise doit nous unir et nous responsabiliser, pas nous diviser ni nous soumettre.
C'est pourquoi nous appelons les autorités politiques et sanitaires françaises à cesser d'insuffler la peur à travers une communication anxiogène qui exagère systématiquement les dangers sans en expliquer les causes et les mécanismes. Il ne faut pas confondre la responsabilisation éclairée avec la culpabilisation moralisatrice, ni l'éducation citoyenne avec l'infantilisation. Nous appelons également l'ensemble des journalistes à ne plus relayer sans distance une communication qui est devenue contre-productive : la majorité de nos concitoyens ne fait plus confiance aux discours officiels, les complotismes en tous genres foisonnent sur les réseaux sociaux et les extrémismes en profitent.
Le confinement général, mesure inédite dans notre histoire, a eu des conséquences individuelles, économiques et sociales parfois terribles qui sont loin de s'être encore toutes manifestées et d'avoir été toutes évaluées. Laisser planer la menace de son renouvellement n'est pas responsable.
Il faut évidemment protéger les plus faibles. Mais de même que l'imposition du port du masque dans la rue, y compris dans les régions où le virus ne circule pas, l'efficacité du confinement n'est pas démontrée scientifiquement. Ces mesures générales et uniformes, imposées sous surveillance policière, relèvent davantage d'une volonté d'afficher une posture protectrice que d'une stratégie sanitaire précise. D'où leur grande volatilité depuis six mois. Beaucoup d'autres pays agissent avec plus de cohérence. Une coordination européenne serait nécessaire.
Nous appelons également le gouvernement à ne pas instrumentaliser la science. La science a pour condition sine qua non la transparence, le pluralisme, le débat contradictoire, la connaissance précise des données et l'absence de conflits d'intérêts. Le Conseil scientifique du Covid-19 ne respectant pas l'ensemble de ces critères, il devrait être refondé ou supprimé.
Nous rappelons par ailleurs que les premiers à soigner les malades sont les médecins généralistes. Les écarter de la lutte contre le Covid, en ne leur fournissant ni tests ni masques et en suspendant leur liberté de prescrire les médicaments autorisés de leur choix a constitué une erreur qui ne doit pas se reproduire. L'ensemble des soignants doit au contraire être mobilisé, équipé et solidarisé afin d'améliorer nos capacités de réaction et non les restreindre.
Enfin, les impératifs de protection contre la contagion ne doivent pas conduire à trahir l'éthique médicale et les principes humanistes fondamentaux. Isoler les malades et protéger les personnes à risque ne veut pas dire les priver de tous droits et de toute vie sociale. Trop de personnes âgées sont décédées et se dégradent encore actuellement dans un abandon motivé par des motifs sanitaires non justifiés. Trop de familles souffrent de ne pouvoir leur apporter l'affection indispensable à leur bonheur et à leur santé.
Il est urgent de nous remettre à penser ensemble pour définir démocratiquement nos stratégies sanitaires, redonner de la confiance à nos concitoyens et de l'avenir à notre jeunesse. »
Les premiers signataires
Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris ; Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS ; Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l’Université de Bordeaux ; Gilles Bœuf, professeur de biologie à Paris-Sorbonne Université ; Pierre-Henri Gouyon, professeur de biologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean Roudier, professeur de rhumatologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Louis Fouché, médecin, anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital de la Conception ; Olivier de Soyres, médecin, réanimateur à la clinique des Cèdres ; Christophe Lançon, professeur de psychiatrie à l’Université d’Aix-Marseille ; Laurent Toubiana, épidémiologiste à l’Inserm ; Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS ; Anne Atlan, généticienne des populations et sociologue, directrice de recherche au CNRS ; Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm ; Marc-André Selosse, professeur de microbiologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean-Louis Thillier, médecin, immunopathologiste ; Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS ; Alexandra Menant, biologiste, chercheuse au CNRS ; André Comte-Sponville, philosophe ; François Gastaud, chirurgien orthopédiste à Strasbourg ; Éric Desmons, professeur de droit public à l’Université Sorbonne Paris Nord ; Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne Franche-Comté ; Charalambos Apostolidis, professeur de droit public à l'Université de Bourgogne-Franche-Comté ; Nicolas Sembel, professeur de sociologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Dominique Crozat, professeur de géographie à l’Université de Montpellier ; Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ; Thomas Hippler, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Caen-Normandie ; Nicolas Leblond, maître de conférences en droit à l’Université Polytechnique Hauts-de-France ; Dominique Labbé, politiste, enseignant émérite à l’Université de Grenoble-Alpes ; Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS ; Mathias Delori, politiste, chercheur au CNRS ; Jacques Tassin, écologue, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) ; Sylvie Gourlet-Fleury, écologue, chercheuse au Cirad ; Emmanuelle Sultan, docteur en océanographie physique, ingénieure de recherche au Muséum national d’histoire naturelle ; Christophe Leroy, biologiste, docteur en biologie moléculaire et cellulaire ; Bernard Dugué, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
«Covid-19: nous ne voulons plus être gouvernés par la peur» : la tribune de chercheurs et de médecins
Dans une tribune pour le Parisien, 35 chercheurs, universitaires et médecins, dont Jean-François Toussaint et Laurent Mucchielli, critiquent la communication du gouvernement sur la crise du Covid, qu’ils jugent trop anxiogène.
Dans cette tribune collective, 35 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la politique et la communication gouvernementales. Selon eux, elles relèvent davantage d'un affichage d'une « posture protectrice » que d'une stratégie sanitaire précise.
« Nous, scientifiques et universitaires de toutes disciplines, et professionnels de santé, exerçant notre libre arbitre et notre liberté d'expression, disons que nous ne voulons plus être gouvernés par et dans la peur. La société française est actuellement en tension, beaucoup de citoyens s'affolent ou au contraire se moquent des consignes, et nombre de décideurs paniquent. Il est urgent de changer de cap.
Nous ne sommes pas en guerre mais confrontés à une épidémie qui a causé 30 décès le 9 septembre, contre 1438 le 14 avril. La situation n'est donc plus du tout la même qu'il y a 5 mois. Par ailleurs, si la guerre peut parfois justifier un état d'urgence et des restrictions exceptionnelles de l'Etat de droit et des libertés publiques qui fondent la démocratie et la République, ce n'est pas le cas d'une épidémie. Aujourd'hui comme hier, cette crise doit nous unir et nous responsabiliser, pas nous diviser ni nous soumettre.
C'est pourquoi nous appelons les autorités politiques et sanitaires françaises à cesser d'insuffler la peur à travers une communication anxiogène qui exagère systématiquement les dangers sans en expliquer les causes et les mécanismes. Il ne faut pas confondre la responsabilisation éclairée avec la culpabilisation moralisatrice, ni l'éducation citoyenne avec l'infantilisation. Nous appelons également l'ensemble des journalistes à ne plus relayer sans distance une communication qui est devenue contre-productive : la majorité de nos concitoyens ne fait plus confiance aux discours officiels, les complotismes en tous genres foisonnent sur les réseaux sociaux et les extrémismes en profitent.
Le confinement général, mesure inédite dans notre histoire, a eu des conséquences individuelles, économiques et sociales parfois terribles qui sont loin de s'être encore toutes manifestées et d'avoir été toutes évaluées. Laisser planer la menace de son renouvellement n'est pas responsable.
Il faut évidemment protéger les plus faibles. Mais de même que l'imposition du port du masque dans la rue, y compris dans les régions où le virus ne circule pas, l'efficacité du confinement n'est pas démontrée scientifiquement. Ces mesures générales et uniformes, imposées sous surveillance policière, relèvent davantage d'une volonté d'afficher une posture protectrice que d'une stratégie sanitaire précise. D'où leur grande volatilité depuis six mois. Beaucoup d'autres pays agissent avec plus de cohérence. Une coordination européenne serait nécessaire.
Nous appelons également le gouvernement à ne pas instrumentaliser la science. La science a pour condition sine qua non la transparence, le pluralisme, le débat contradictoire, la connaissance précise des données et l'absence de conflits d'intérêts. Le Conseil scientifique du Covid-19 ne respectant pas l'ensemble de ces critères, il devrait être refondé ou supprimé.
Nous rappelons par ailleurs que les premiers à soigner les malades sont les médecins généralistes. Les écarter de la lutte contre le Covid, en ne leur fournissant ni tests ni masques et en suspendant leur liberté de prescrire les médicaments autorisés de leur choix a constitué une erreur qui ne doit pas se reproduire. L'ensemble des soignants doit au contraire être mobilisé, équipé et solidarisé afin d'améliorer nos capacités de réaction et non les restreindre.
Enfin, les impératifs de protection contre la contagion ne doivent pas conduire à trahir l'éthique médicale et les principes humanistes fondamentaux. Isoler les malades et protéger les personnes à risque ne veut pas dire les priver de tous droits et de toute vie sociale. Trop de personnes âgées sont décédées et se dégradent encore actuellement dans un abandon motivé par des motifs sanitaires non justifiés. Trop de familles souffrent de ne pouvoir leur apporter l'affection indispensable à leur bonheur et à leur santé.
Il est urgent de nous remettre à penser ensemble pour définir démocratiquement nos stratégies sanitaires, redonner de la confiance à nos concitoyens et de l'avenir à notre jeunesse. »
Les premiers signataires
Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris ; Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS ; Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l’Université de Bordeaux ; Gilles Bœuf, professeur de biologie à Paris-Sorbonne Université ; Pierre-Henri Gouyon, professeur de biologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean Roudier, professeur de rhumatologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Louis Fouché, médecin, anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital de la Conception ; Olivier de Soyres, médecin, réanimateur à la clinique des Cèdres ; Christophe Lançon, professeur de psychiatrie à l’Université d’Aix-Marseille ; Laurent Toubiana, épidémiologiste à l’Inserm ; Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS ; Anne Atlan, généticienne des populations et sociologue, directrice de recherche au CNRS ; Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm ; Marc-André Selosse, professeur de microbiologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean-Louis Thillier, médecin, immunopathologiste ; Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS ; Alexandra Menant, biologiste, chercheuse au CNRS ; André Comte-Sponville, philosophe ; François Gastaud, chirurgien orthopédiste à Strasbourg ; Éric Desmons, professeur de droit public à l’Université Sorbonne Paris Nord ; Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne Franche-Comté ; Charalambos Apostolidis, professeur de droit public à l'Université de Bourgogne-Franche-Comté ; Nicolas Sembel, professeur de sociologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Dominique Crozat, professeur de géographie à l’Université de Montpellier ; Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ; Thomas Hippler, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Caen-Normandie ; Nicolas Leblond, maître de conférences en droit à l’Université Polytechnique Hauts-de-France ; Dominique Labbé, politiste, enseignant émérite à l’Université de Grenoble-Alpes ; Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS ; Mathias Delori, politiste, chercheur au CNRS ; Jacques Tassin, écologue, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) ; Sylvie Gourlet-Fleury, écologue, chercheuse au Cirad ; Emmanuelle Sultan, docteur en océanographie physique, ingénieure de recherche au Muséum national d’histoire naturelle ; Christophe Leroy, biologiste, docteur en biologie moléculaire et cellulaire ; Bernard Dugué, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lerugbynistere.fr/news/covid19-professeur-jean-francois-toussaint-il-faut-arreter-de-tester-les-sportifs-1609201323.php
COVID- 19 - Selon ce médecin chercheur, ''il faut arrêter de tester les sportifs''
Lancien Anthony
Le directeur de l’IRMES (Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport) remet en cause la communication du gouvernement qui nuit, selon lui, au monde du sport.
Ils sont 35 médecins à avoir pris position dans une tribune du Parisien, pour critiquer la communication trop anxiogène du gouvernement. Parmi eux, le professeur Toussaint qui juge que l’on paralyse le monde du sport pour rien : "L'augmentation du nombre de cas positifs observée chaque jour, inclut un grand nombre de faux positifs et de personnes non contagieuses, qui présentent des fragments de virus. Chez les athlètes, le constat est le même : les cas positifs ont la même probabilité d'être des faux positifs", affirme le médecin Parisien.
Une déclaration qui fera sûrement échos aux supporters catalans et montois privés de leur match du week-end après un énorme imbroglio autour des tests. En effet, 4 joueurs de l’effectif landais avaient d’abord été testé positifs, le jour de la rencontre. La LNR avait donc pris (logiquement) la décision d’annuler le match. Mais la seconde batterie de tests effectuée le lendemain, avait finalement révélé que les joueurs étaient négatifs à ce contre-test... et que la rencontre aurait pu avoir lieu !
Pour lui, il n’est pas logique que l'on soumette les sportifs à des protocoles aussi stricts alors qu'ils sont la population la moins à risque. "Oui, il y a beaucoup de cas positifs depuis la reprise, on en entend presque tous les jours, mais c’est parce qu’on teste énormément les sportifs. Depuis mars, toutes les fédérations, tous les "Pôle France", ont multiplié les tests, et aucun sportif n'a de symptôme grave, la plupart sont asymptomatiques", avoue-t-il. Selon le docteur, le monde du sport "doit prendre conscience qu’il faut remettre en question certaines recommandations", car "il y a des petits clubs de rugby, qui sont en train de mourir ".
Et les risques cardiaques ?
Sur la question, les avis auraient particulièrement changé. Alors qu’en avril, Guillaume Sarre, médecin du FC Grenoble annonçait, par exemple, sur EDJTV, qu’un décès sur un terrain de rugby "ne serait pas de la science-fiction". Le Professeur Toussaint lui n’est plus de cet avis : "C'est vrai, nous avons été très prudents au début, justement car nous ne savions pas grand chose de ce virus. A l'INSEP par exemple, tous les sportifs ont fait une batterie de tests et ont eu un suivi systématique en cas de test positif. Depuis, nous avons fait le bilan : il n’y a pas eu le moindre impact myocardique. On avait imaginé le contraire, par précaution, mais la réalité a prouvé que les sportifs n'étaient pas plus à surveiller que les autres, au contraire".
Cette prise de parole fera-t-elle changer les protocoles déjà en place ? Très peu de chance, mais elle aura au moins eu le mérite d'être entendue.
COVID- 19 - Selon ce médecin chercheur, ''il faut arrêter de tester les sportifs''
Lancien Anthony
Le directeur de l’IRMES (Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport) remet en cause la communication du gouvernement qui nuit, selon lui, au monde du sport.
Ils sont 35 médecins à avoir pris position dans une tribune du Parisien, pour critiquer la communication trop anxiogène du gouvernement. Parmi eux, le professeur Toussaint qui juge que l’on paralyse le monde du sport pour rien : "L'augmentation du nombre de cas positifs observée chaque jour, inclut un grand nombre de faux positifs et de personnes non contagieuses, qui présentent des fragments de virus. Chez les athlètes, le constat est le même : les cas positifs ont la même probabilité d'être des faux positifs", affirme le médecin Parisien.
Une déclaration qui fera sûrement échos aux supporters catalans et montois privés de leur match du week-end après un énorme imbroglio autour des tests. En effet, 4 joueurs de l’effectif landais avaient d’abord été testé positifs, le jour de la rencontre. La LNR avait donc pris (logiquement) la décision d’annuler le match. Mais la seconde batterie de tests effectuée le lendemain, avait finalement révélé que les joueurs étaient négatifs à ce contre-test... et que la rencontre aurait pu avoir lieu !
Pour lui, il n’est pas logique que l'on soumette les sportifs à des protocoles aussi stricts alors qu'ils sont la population la moins à risque. "Oui, il y a beaucoup de cas positifs depuis la reprise, on en entend presque tous les jours, mais c’est parce qu’on teste énormément les sportifs. Depuis mars, toutes les fédérations, tous les "Pôle France", ont multiplié les tests, et aucun sportif n'a de symptôme grave, la plupart sont asymptomatiques", avoue-t-il. Selon le docteur, le monde du sport "doit prendre conscience qu’il faut remettre en question certaines recommandations", car "il y a des petits clubs de rugby, qui sont en train de mourir ".
Et les risques cardiaques ?
Sur la question, les avis auraient particulièrement changé. Alors qu’en avril, Guillaume Sarre, médecin du FC Grenoble annonçait, par exemple, sur EDJTV, qu’un décès sur un terrain de rugby "ne serait pas de la science-fiction". Le Professeur Toussaint lui n’est plus de cet avis : "C'est vrai, nous avons été très prudents au début, justement car nous ne savions pas grand chose de ce virus. A l'INSEP par exemple, tous les sportifs ont fait une batterie de tests et ont eu un suivi systématique en cas de test positif. Depuis, nous avons fait le bilan : il n’y a pas eu le moindre impact myocardique. On avait imaginé le contraire, par précaution, mais la réalité a prouvé que les sportifs n'étaient pas plus à surveiller que les autres, au contraire".
Cette prise de parole fera-t-elle changer les protocoles déjà en place ? Très peu de chance, mais elle aura au moins eu le mérite d'être entendue.
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Nooon, aurait-on été trop prudent ? Voilà qui n'est pas du tout français
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/covid19-professeur-jean-francois-toussaint-il-faut-arreter-de-tester-les-sportifs-1609201323.php
COVID- 19 - Selon ce médecin chercheur, ''il faut arrêter de tester les sportifs''
Lancien Anthony
Le directeur de l’IRMES (Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport) remet en cause la communication du gouvernement qui nuit, selon lui, au monde du sport.
Ils sont 35 médecins à avoir pris position dans une tribune du Parisien, pour critiquer la communication trop anxiogène du gouvernement. Parmi eux, le professeur Toussaint qui juge que l’on paralyse le monde du sport pour rien : "L'augmentation du nombre de cas positifs observée chaque jour, inclut un grand nombre de faux positifs et de personnes non contagieuses, qui présentent des fragments de virus. Chez les athlètes, le constat est le même : les cas positifs ont la même probabilité d'être des faux positifs", affirme le médecin Parisien.
Une déclaration qui fera sûrement échos aux supporters catalans et montois privés de leur match du week-end après un énorme imbroglio autour des tests. En effet, 4 joueurs de l’effectif landais avaient d’abord été testé positifs, le jour de la rencontre. La LNR avait donc pris (logiquement) la décision d’annuler le match. Mais la seconde batterie de tests effectuée le lendemain, avait finalement révélé que les joueurs étaient négatifs à ce contre-test... et que la rencontre aurait pu avoir lieu !
Pour lui, il n’est pas logique que l'on soumette les sportifs à des protocoles aussi stricts alors qu'ils sont la population la moins à risque. "Oui, il y a beaucoup de cas positifs depuis la reprise, on en entend presque tous les jours, mais c’est parce qu’on teste énormément les sportifs. Depuis mars, toutes les fédérations, tous les "Pôle France", ont multiplié les tests, et aucun sportif n'a de symptôme grave, la plupart sont asymptomatiques", avoue-t-il. Selon le docteur, le monde du sport "doit prendre conscience qu’il faut remettre en question certaines recommandations", car "il y a des petits clubs de rugby, qui sont en train de mourir ".
Et les risques cardiaques ?
Sur la question, les avis auraient particulièrement changé. Alors qu’en avril, Guillaume Sarre, médecin du FC Grenoble annonçait, par exemple, sur EDJTV, qu’un décès sur un terrain de rugby "ne serait pas de la science-fiction". Le Professeur Toussaint lui n’est plus de cet avis : "C'est vrai, nous avons été très prudents au début, justement car nous ne savions pas grand chose de ce virus. A l'INSEP par exemple, tous les sportifs ont fait une batterie de tests et ont eu un suivi systématique en cas de test positif. Depuis, nous avons fait le bilan : il n’y a pas eu le moindre impact myocardique. On avait imaginé le contraire, par précaution, mais la réalité a prouvé que les sportifs n'étaient pas plus à surveiller que les autres, au contraire".
Cette prise de parole fera-t-elle changer les protocoles déjà en place ? Très peu de chance, mais elle aura au moins eu le mérite d'être entendue.
Sont pas sérieux ces médecins !!!! Qu'ils demandent donc à Wild et Lombard de leur expliquer que tous les joueurs de la première ligne du club étaient encore à l'article de la mort des semaines après avoir été testés positifs. Et même si c'étaient des "faux positifs" les atteintes psychologiques que leur ont été infligées les rendaient inaptes à la pratique du rugby.
Seule la certitude de pouvoir échapper à une branlée à domicile pour la reprise du championnat les a remis sur pieds instantanément, quasi miraculeusement
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
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