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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/covid19-professeur-jean-francois-toussaint-il-faut-arreter-de-tester-les-sportifs-1609201323.php
COVID- 19 - Selon ce médecin chercheur, ''il faut arrêter de tester les sportifs''
Lancien Anthony
Le directeur de l’IRMES (Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport) remet en cause la communication du gouvernement qui nuit, selon lui, au monde du sport.
Ils sont 35 médecins à avoir pris position dans une tribune du Parisien, pour critiquer la communication trop anxiogène du gouvernement. Parmi eux, le professeur Toussaint qui juge que l’on paralyse le monde du sport pour rien : "L'augmentation du nombre de cas positifs observée chaque jour, inclut un grand nombre de faux positifs et de personnes non contagieuses, qui présentent des fragments de virus. Chez les athlètes, le constat est le même : les cas positifs ont la même probabilité d'être des faux positifs", affirme le médecin Parisien.
Une déclaration qui fera sûrement échos aux supporters catalans et montois privés de leur match du week-end après un énorme imbroglio autour des tests. En effet, 4 joueurs de l’effectif landais avaient d’abord été testé positifs, le jour de la rencontre. La LNR avait donc pris (logiquement) la décision d’annuler le match. Mais la seconde batterie de tests effectuée le lendemain, avait finalement révélé que les joueurs étaient négatifs à ce contre-test... et que la rencontre aurait pu avoir lieu !
Pour lui, il n’est pas logique que l'on soumette les sportifs à des protocoles aussi stricts alors qu'ils sont la population la moins à risque. "Oui, il y a beaucoup de cas positifs depuis la reprise, on en entend presque tous les jours, mais c’est parce qu’on teste énormément les sportifs. Depuis mars, toutes les fédérations, tous les "Pôle France", ont multiplié les tests, et aucun sportif n'a de symptôme grave, la plupart sont asymptomatiques", avoue-t-il. Selon le docteur, le monde du sport "doit prendre conscience qu’il faut remettre en question certaines recommandations", car "il y a des petits clubs de rugby, qui sont en train de mourir ".
Et les risques cardiaques ?
Sur la question, les avis auraient particulièrement changé. Alors qu’en avril, Guillaume Sarre, médecin du FC Grenoble annonçait, par exemple, sur EDJTV, qu’un décès sur un terrain de rugby "ne serait pas de la science-fiction". Le Professeur Toussaint lui n’est plus de cet avis : "C'est vrai, nous avons été très prudents au début, justement car nous ne savions pas grand chose de ce virus. A l'INSEP par exemple, tous les sportifs ont fait une batterie de tests et ont eu un suivi systématique en cas de test positif. Depuis, nous avons fait le bilan : il n’y a pas eu le moindre impact myocardique. On avait imaginé le contraire, par précaution, mais la réalité a prouvé que les sportifs n'étaient pas plus à surveiller que les autres, au contraire".
Cette prise de parole fera-t-elle changer les protocoles déjà en place ? Très peu de chance, mais elle aura au moins eu le mérite d'être entendue.
Sont pas sérieux ces médecins !!!! Qu'ils demandent donc à Wild et Lombard de leur expliquer que tous les joueurs de la première ligne du club étaient encore à l'article de la mort des semaines après avoir été testés positifs. Et même si c'étaient des "faux positifs" les atteintes psychologiques que leur ont été infligées les rendaient inaptes à la pratique du rugby.
Seule la certitude de pouvoir échapper à une branlée à domicile pour la reprise du championnat les a remis sur pieds instantanément, quasi miraculeusement
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15943
Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Rugby et Coronavirus
https://reveil.courrierinternational.com/#/edition/1987355/article/1987367
À Bordeaux, l’hôpital se prépare au marathon de la seconde vague
CNN (Atlanta)
Dans la capitale girondine, le CHU se prépare à une période longue et difficile. Face à l’augmentation des cas de contamination, les hôpitaux français se concentrent sur une priorité : garder la seconde vague sous contrôle, rapporte CNN.
La gestion de la première vague ressemblait à un sprint, la seconde sera un marathon.
C’est ainsi que le docteur Olivier Joannes-Boyau, responsable de l’unité de réanimation du CHU de Bordeaux, résume la recrudescence de cas de Covid-19 en France. La fin du confinement et les mois d’été ont été l’occasion pour la majorité des jeunes de retrouver une vie sociale plus intense, ce qui a engendré une hausse des hospitalisations dans les grandes villes comme Paris, Bordeaux et Marseille. Les hôpitaux français se préparent désormais à une longue et difficile période de travail.
La dernière fois que le CHU a été confronté à une hausse des cas de Covid-19, toutes les autres interventions prévues avaient été reportées afin de gérer la crise. Cette fois, l’établissement essaie de préserver ses autres services. Tout comme dans le reste du pays, le CHU s’adapte à un virus qui a l’air de vouloir s’installer dans la durée. Les équipes hospitalières sont mieux préparées, et le CHU de Bordeaux peut désormais compter sur les stéroïdes pour réduire les symptômes du Covid-19 et de meilleurs respirateurs, ce qui permet de réduire le taux d’intubation.
Jongler avec de plus en plus de patients
Mais jongler avec de plus en plus de patients atteints du Covid-19, en plus des autres patients, risque d’être compliqué, reconnaît la docteure Catherine Fleureau, directrice de l’hôpital. “Cela va être encore plus difficile que la dernière fois, parce que cette seconde vague va, à mon avis, enfler progressivement et durer très longtemps.”
En début d’année, la première vague de Covid-19 a atteint un pic rapidement mais a pu être enrayée grâce à un confinement très strict. Plus de 31 000 personnes sont mortes du Covid-19 en France, sur un total de 433 000 cas selon l’université Johns Hopkins.
Le nombre de cas de Covid-19 repart à la hausse. Un record sans précédent a été battu le week-end du 12 septembre, avec plus de 10 000 nouveaux cas en une seule journée. Le nombre de clusters augmente régulièrement, et, plus inquiétant encore, le nombre de patients en réanimation a augmenté de 25 % la semaine dernière.
Certes, ce chiffre est encore dix fois plus bas qu’au printemps, mais c’est une tendance préoccupante, et il s’agira de voir à quelle vitesse les chiffres repartent à la hausse.
Bordeaux et Marseille ont durci leurs mesures
Le gouvernement français veut à tout prix éviter un reconfinement, qui serait une catastrophe pour l’économie, et il a donc chargé les autorités locales de la responsabilité de réduire la propagation du virus.
Bordeaux et Marseille ont donc durci leurs mesures contre le Covid-19 : les deux villes ont imposé le port du masque dans une grande partie de l’espace public, limité la taille des rassemblements en public et durci les sanctions. Davantage de vérifications ont été mises en place pour s’assurer que ces mesures sont bien respectées.
À Bordeaux, le plan annoncé par les élus locaux comprend l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans les parcs, sur les quais et les plages de la Garonne. Dans les cafés et les restaurants, les clients ne peuvent plus manger ni boire au comptoir.
Dans les deux villes, les élus ont réduit la jauge des grands événements de 5 000 à 1 000 spectateurs, ce qui a conduit à l’annulation de certaines rencontres sportives.
Depuis la rentrée, 81 écoles et 2 100 classes ont été fermées pour cause de Covid-19. Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a également déclaré mercredi que 1 200 contaminations supplémentaires avaient été enregistrées chez les élèves par rapport à la semaine précédente.
Garder la vague sous contrôle
Le succès de ces mesures dictera le nombre de patients qu’auront à traiter des médecins comme Joannes-Boyau. “Notre plus gros problème sera de garder la vague sous contrôle, parce que si elle enfle trop, nous allons avoir un grand nombre de patients avec le Covid-19 dans nos hôpitaux, et nous ne pourrons pas les soigner.”
Il est trop tôt pour savoir si les mesures prises localement permettront de maintenir la vague dans des proportions raisonnables, mais son unité de réanimation est déjà presque au bord de la saturation, avec 25 des 35 lits disponibles qui étaient occupés mercredi. Deux jours auparavant, la direction des hôpitaux publics de Bordeaux avait informé qu’il restait seulement 4 lits libres en réanimation.
Comme le rappelle Joannes-Boyau, il faut environ trois semaines pour mesurer toute évolution sanitaire dans la population. La ville s’apprête à découvrir si elle dispose de l’endurance nécessaire pour tenir ce marathon.
À Bordeaux, l’hôpital se prépare au marathon de la seconde vague
CNN (Atlanta)
Dans la capitale girondine, le CHU se prépare à une période longue et difficile. Face à l’augmentation des cas de contamination, les hôpitaux français se concentrent sur une priorité : garder la seconde vague sous contrôle, rapporte CNN.
La gestion de la première vague ressemblait à un sprint, la seconde sera un marathon.
C’est ainsi que le docteur Olivier Joannes-Boyau, responsable de l’unité de réanimation du CHU de Bordeaux, résume la recrudescence de cas de Covid-19 en France. La fin du confinement et les mois d’été ont été l’occasion pour la majorité des jeunes de retrouver une vie sociale plus intense, ce qui a engendré une hausse des hospitalisations dans les grandes villes comme Paris, Bordeaux et Marseille. Les hôpitaux français se préparent désormais à une longue et difficile période de travail.
La dernière fois que le CHU a été confronté à une hausse des cas de Covid-19, toutes les autres interventions prévues avaient été reportées afin de gérer la crise. Cette fois, l’établissement essaie de préserver ses autres services. Tout comme dans le reste du pays, le CHU s’adapte à un virus qui a l’air de vouloir s’installer dans la durée. Les équipes hospitalières sont mieux préparées, et le CHU de Bordeaux peut désormais compter sur les stéroïdes pour réduire les symptômes du Covid-19 et de meilleurs respirateurs, ce qui permet de réduire le taux d’intubation.
Jongler avec de plus en plus de patients
Mais jongler avec de plus en plus de patients atteints du Covid-19, en plus des autres patients, risque d’être compliqué, reconnaît la docteure Catherine Fleureau, directrice de l’hôpital. “Cela va être encore plus difficile que la dernière fois, parce que cette seconde vague va, à mon avis, enfler progressivement et durer très longtemps.”
En début d’année, la première vague de Covid-19 a atteint un pic rapidement mais a pu être enrayée grâce à un confinement très strict. Plus de 31 000 personnes sont mortes du Covid-19 en France, sur un total de 433 000 cas selon l’université Johns Hopkins.
Le nombre de cas de Covid-19 repart à la hausse. Un record sans précédent a été battu le week-end du 12 septembre, avec plus de 10 000 nouveaux cas en une seule journée. Le nombre de clusters augmente régulièrement, et, plus inquiétant encore, le nombre de patients en réanimation a augmenté de 25 % la semaine dernière.
Certes, ce chiffre est encore dix fois plus bas qu’au printemps, mais c’est une tendance préoccupante, et il s’agira de voir à quelle vitesse les chiffres repartent à la hausse.
Bordeaux et Marseille ont durci leurs mesures
Le gouvernement français veut à tout prix éviter un reconfinement, qui serait une catastrophe pour l’économie, et il a donc chargé les autorités locales de la responsabilité de réduire la propagation du virus.
Bordeaux et Marseille ont donc durci leurs mesures contre le Covid-19 : les deux villes ont imposé le port du masque dans une grande partie de l’espace public, limité la taille des rassemblements en public et durci les sanctions. Davantage de vérifications ont été mises en place pour s’assurer que ces mesures sont bien respectées.
À Bordeaux, le plan annoncé par les élus locaux comprend l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans les parcs, sur les quais et les plages de la Garonne. Dans les cafés et les restaurants, les clients ne peuvent plus manger ni boire au comptoir.
Dans les deux villes, les élus ont réduit la jauge des grands événements de 5 000 à 1 000 spectateurs, ce qui a conduit à l’annulation de certaines rencontres sportives.
Depuis la rentrée, 81 écoles et 2 100 classes ont été fermées pour cause de Covid-19. Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a également déclaré mercredi que 1 200 contaminations supplémentaires avaient été enregistrées chez les élèves par rapport à la semaine précédente.
Garder la vague sous contrôle
Le succès de ces mesures dictera le nombre de patients qu’auront à traiter des médecins comme Joannes-Boyau. “Notre plus gros problème sera de garder la vague sous contrôle, parce que si elle enfle trop, nous allons avoir un grand nombre de patients avec le Covid-19 dans nos hôpitaux, et nous ne pourrons pas les soigner.”
Il est trop tôt pour savoir si les mesures prises localement permettront de maintenir la vague dans des proportions raisonnables, mais son unité de réanimation est déjà presque au bord de la saturation, avec 25 des 35 lits disponibles qui étaient occupés mercredi. Deux jours auparavant, la direction des hôpitaux publics de Bordeaux avait informé qu’il restait seulement 4 lits libres en réanimation.
Comme le rappelle Joannes-Boyau, il faut environ trois semaines pour mesurer toute évolution sanitaire dans la population. La ville s’apprête à découvrir si elle dispose de l’endurance nécessaire pour tenir ce marathon.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.courrierinternational.com/article/rebond-le-covid-19-ravage-lespagne-ou-le-nombre-de-morts-explose
Rebond.Le Covid-19 ravage l’Espagne, où le nombre de morts explose
El País - Madrid
Le taux de contamination ne cesse d’augmenter dans le pays le plus touché en Europe. Madrid, la capitale, où la situation semble hors de contrôle, envisagerait des mesures de confinement ciblées par quartiers.
Parmi les pays européens les plus touchés au printemps dernier, l’Espagne, une fois passé l’été, traverse un énorme “rebond” d’autant plus inquiétant qu’il semble incontrôlable.
Le ministère de la Santé vient d’annoncer un sinistre bilan : 239 morts pour la seule journée du mercredi 16 septembre, “le chiffre le plus élevé de cette seconde vague”, signale notamment le quotidien El País. Une “seconde vague” dévastatrice depuis la levée de l’état d’urgence sanitaire, le 21 juin dernier.
À cette date, les compétences en matière de Santé sont revenues – comme il se doit – aux régions, dites “communautés autonomes”. L’état d’urgence ne fut qu’une simple parenthèse, commencée le 15 mars, lors de laquelle le gouvernement a centralisé toutes les décisions en matière de santé sur l’ensemble du territoire.
Tous les chiffres sont au rouge
La reprise en main de leurs compétences en matière de santé a ainsi fait que 17 normes “anti-Covid” se sont imposées cet été – autant que le pays compte de communautés autonomes.
“Lissé” statistiquement sur une semaine, le nombre de morts a doublé depuis début septembre. Et tous les chiffres sont au rouge : l’Espagne est clairement le pays le plus touché en Europe selon les statistiques mises à jour quotidiennement par l’ECDE, l’agence européenne de prévention et de contrôle de maladies. Le taux d’incidence du Covid-19 explose.
Très loin devant la France
Cette référence calcule le nombre de nouveaux cas cumulés sur deux semaines pour 100000 habitants. Ce jeudi 17 septembre il approchait le chiffre de 282, triste record européen, suivi de très loin par la France (près de 163).
Le pire reste peut-être à venir : le taux de positivité des tests PCR – considérés comme une référence – a grimpé à 13 %. Or, ajoute El País,” l’OMS considère que ce taux doit être inférieur à 5 % pour arriver à contrôler l’épidémie”.
Vers des hôpitaux à nouveaux débordés ?
Autre mauvaise nouvelle : la région autonome la plus touchée – un tiers des nouveaux cas – n’est autre que celle de Madrid, la plus peuplée du pays, qui inclut la capitale et toute la conurbation qui tourne autour.
Dans son éditorial, El País sonne l’alarme :
Un lit d’hôpital sur cinq est déjà occupé par un malade du Covid-19, la médecine de ville est clairement débordée. Des examens et interventions liés à d’autres pathologies ont dû être suspendus pour la prise en charge des patients atteints du coronavirus.”
Le gouvernement autonome de la région de Madrid devait annoncer, vendredi 18 septembre, de nouvelles restrictions. Des confinements “partiels” – selon les quartiers les plus touchés – ne seraient pas à exclure.
Rebond.Le Covid-19 ravage l’Espagne, où le nombre de morts explose
El País - Madrid
Le taux de contamination ne cesse d’augmenter dans le pays le plus touché en Europe. Madrid, la capitale, où la situation semble hors de contrôle, envisagerait des mesures de confinement ciblées par quartiers.
Parmi les pays européens les plus touchés au printemps dernier, l’Espagne, une fois passé l’été, traverse un énorme “rebond” d’autant plus inquiétant qu’il semble incontrôlable.
Le ministère de la Santé vient d’annoncer un sinistre bilan : 239 morts pour la seule journée du mercredi 16 septembre, “le chiffre le plus élevé de cette seconde vague”, signale notamment le quotidien El País. Une “seconde vague” dévastatrice depuis la levée de l’état d’urgence sanitaire, le 21 juin dernier.
À cette date, les compétences en matière de Santé sont revenues – comme il se doit – aux régions, dites “communautés autonomes”. L’état d’urgence ne fut qu’une simple parenthèse, commencée le 15 mars, lors de laquelle le gouvernement a centralisé toutes les décisions en matière de santé sur l’ensemble du territoire.
Tous les chiffres sont au rouge
La reprise en main de leurs compétences en matière de santé a ainsi fait que 17 normes “anti-Covid” se sont imposées cet été – autant que le pays compte de communautés autonomes.
“Lissé” statistiquement sur une semaine, le nombre de morts a doublé depuis début septembre. Et tous les chiffres sont au rouge : l’Espagne est clairement le pays le plus touché en Europe selon les statistiques mises à jour quotidiennement par l’ECDE, l’agence européenne de prévention et de contrôle de maladies. Le taux d’incidence du Covid-19 explose.
Très loin devant la France
Cette référence calcule le nombre de nouveaux cas cumulés sur deux semaines pour 100000 habitants. Ce jeudi 17 septembre il approchait le chiffre de 282, triste record européen, suivi de très loin par la France (près de 163).
Le pire reste peut-être à venir : le taux de positivité des tests PCR – considérés comme une référence – a grimpé à 13 %. Or, ajoute El País,” l’OMS considère que ce taux doit être inférieur à 5 % pour arriver à contrôler l’épidémie”.
Vers des hôpitaux à nouveaux débordés ?
Autre mauvaise nouvelle : la région autonome la plus touchée – un tiers des nouveaux cas – n’est autre que celle de Madrid, la plus peuplée du pays, qui inclut la capitale et toute la conurbation qui tourne autour.
Dans son éditorial, El País sonne l’alarme :
Un lit d’hôpital sur cinq est déjà occupé par un malade du Covid-19, la médecine de ville est clairement débordée. Des examens et interventions liés à d’autres pathologies ont dû être suspendus pour la prise en charge des patients atteints du coronavirus.”
Le gouvernement autonome de la région de Madrid devait annoncer, vendredi 18 septembre, de nouvelles restrictions. Des confinements “partiels” – selon les quartiers les plus touchés – ne seraient pas à exclure.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/17/covid-19-la-premiere-vague-deferle-a-bordeaux-reportage-au-service-reanimation-du-chu-7857453-2780.php
Covid-19 : la première vague déferle à Bordeaux, reportage au service réanimation du CHU
Par Isabelle Castéra
Le service réanimation de l’hôpital Saint-André à Bordeaux est plein, ce qui signifie que le flux est tendu. Une situation inédite pour les équipes du CHU
L’homme est arrivé lundi soir aux urgences de l’hôpital Saint-André de Bordeaux. En détresse, il n’arrivait plus à respirer. Test PCR négatif. La petite soixantaine, pas de signes avant-coureurs, sinon un rhume depuis quelques jours, un premier test passé huit jours avant, certes positif, petite fièvre, et enfin un second test négatif. Suivi par son médecin, il n’inspirait pas d’inquiétude mais, lui, s’essoufflait. Puis, de plus en plus. Bref, en quelques heures, son état s’est aggravé. Embolie pulmonaire.
Mardi matin, dans sa chambre isolée, en réa, ses yeux sont ouverts, il parle, comme soulagé : « Ça va mieux, j’ai dormi enfin… » Pas de protocole invasif pour ce patient « Covid très avancé », les canules de silicone dans son nez envoient de l’air humide, tiède, riche en oxygène. Il respire grâce à l’oxygénothérapie à haut débit. Le docteur Fabrice Camou, infectiologue en réanimation dans le service qui l’a pris en charge la veille, observe son patient, serein.
« C’est ça qui a changé. Nous savons mieux prendre en charge les patients. En avril dernier, cet homme aurait été intubé, sédaté, placé sous assistance respiratoire, avec tous les risques que ça comporte. »
Corticoïdes, anticoagulants, antiviral.Tel est le triptyque thérapeutique désormais qui accompagne l’oxygénation.
Chaque lit qui se libère est aussitôt attribué
« De fait, les patients sortent plus tôt, assure Olivier Guisset, infectiologue, responsable du service. Nous avons soigné 60 patients Covid en réa, depuis le début de l’épidémie, nous ne déplorons que deux décès. » Après un début d’été calme, les patients ont retrouvé le chemin de la réa. Tous les jours, un ou deux débarquent ici. Le service affiche complet ce qui signifie que le flux est tendu. Catherine Pelladeau, cadre du service, calcule, anticipe en lien avec l’équipe médicale, chaque lit qui se libère est aussitôt attribué.
Les protocoles d’hygiène font partie du quotidien des soignants, cette mécanique parfaitement huilée n’est plus une contrainte. Lorsque le taux d’incidence Covid a commencé à grimper en Gironde, et plus particulièrement à Bordeaux, l’équipe n’a jamais douté des conséquences directes.
« On a vu réapparaître des patients de 45–50 ans entre le 15 juillet et le 15 août, ceux-là ne restaient pas longtemps. Puis, aujourd’hui, on retrouve des personnes plus âgées et, des situations plus critiques.Le profil épidémiologique se rapproche de la première vague de Paris et de Mulhouse.On n’a pas connu ça ici, même pas au printemps.C’est notre première vague et elle est bordelaise », assure Olivier Guisset.
« Des cas autochtones, des gens qui n’ont pas forcément pris de risque, qui ont pour la plupart observé les gestes barrières, mais ont été contaminés, sans savoir comment, reprend le docteur Camou. Au printemps, nous savions repérer l’origine des infections de nos patients. Aujourd’hui, non. Les cas contacts sont partout autour de nous et nous les ignorons.Le virus circule à grande échelle. »
Le manque de personnel
Au sein du service, chacun sait ce qu’il a à faire, de l’ASH (agent service hospitalier) qui assure le nettoyage et la désinfection plusieurs fois par jour, en passant par les aides-soignantes au plus près des patients, qu’ils soient éveillés, comme certains, ou placés en coma artificiel. « Personne n’entre dans une chambre sans s’adresser au patient, indique une infirmière.Même s’il est sédaté, on le respecte. » Le respect avant tout, des thérapies plus adaptées, moins invasives, mais une tension permanente.Un soignant au chevet de chaque patient.
« Le virus circule à grande échelle »
Et c’est là que le bât risque de blesser.Le nerf de la guerre, au-delà du matériel qui ne manque pas, de la technique de plus en plus fiable et de l’humanité des soignants, reste l’effectif.La pénurie de personnel se fait déjà sentir qui inquiète les chefs de services en réa. « La différence, c’est qu’au printemps la mobilisation était entièrement vouée à l’épidémie, tous les autres services avaient été réduits à leur minimum.Toutes les interventions chirurgicales, si elles n’étaient pas urgentes, avaient été décalées.Nous avons travaillé dans le confort.Les soignants se sont investis, ont beaucoup donné. Aujourd’hui, on est déjà dans l’inconfort », admet Olivier Guisset.
« Par ailleurs, ajoute Nahema Issa, infectiologue du service, certains collègues positifs sont en quarantaine, d’autres sont indisponibles parce qu’ils ont des enfants, dont les classes ont fermé… »
Ils ont les yeux rivés sur les chiffres de la circulation virale au quotidien.Retiennent leur souffle, le flux des patients s’accélère.La cellule de crise du CHU est réactivée, se réunit tous les matins, et permet à chaque service de faire un état des lieux de la veille.« Je ne voudrais pas être à la place du directeur, il va falloir prendre des décisions : l’hôpital n’a pas encore absorbé les retards en chirurgie de la première période épidémique, et si ça s’accélère, faudra-t-il envisager de mettre entre parenthèses certains actes non-urgents, pour répondre à cette vague de fin d’été ? » questionne Fabrice Camou.
Covid-19 : la première vague déferle à Bordeaux, reportage au service réanimation du CHU
Par Isabelle Castéra
Le service réanimation de l’hôpital Saint-André à Bordeaux est plein, ce qui signifie que le flux est tendu. Une situation inédite pour les équipes du CHU
L’homme est arrivé lundi soir aux urgences de l’hôpital Saint-André de Bordeaux. En détresse, il n’arrivait plus à respirer. Test PCR négatif. La petite soixantaine, pas de signes avant-coureurs, sinon un rhume depuis quelques jours, un premier test passé huit jours avant, certes positif, petite fièvre, et enfin un second test négatif. Suivi par son médecin, il n’inspirait pas d’inquiétude mais, lui, s’essoufflait. Puis, de plus en plus. Bref, en quelques heures, son état s’est aggravé. Embolie pulmonaire.
Mardi matin, dans sa chambre isolée, en réa, ses yeux sont ouverts, il parle, comme soulagé : « Ça va mieux, j’ai dormi enfin… » Pas de protocole invasif pour ce patient « Covid très avancé », les canules de silicone dans son nez envoient de l’air humide, tiède, riche en oxygène. Il respire grâce à l’oxygénothérapie à haut débit. Le docteur Fabrice Camou, infectiologue en réanimation dans le service qui l’a pris en charge la veille, observe son patient, serein.
« C’est ça qui a changé. Nous savons mieux prendre en charge les patients. En avril dernier, cet homme aurait été intubé, sédaté, placé sous assistance respiratoire, avec tous les risques que ça comporte. »
Corticoïdes, anticoagulants, antiviral.Tel est le triptyque thérapeutique désormais qui accompagne l’oxygénation.
Chaque lit qui se libère est aussitôt attribué
« De fait, les patients sortent plus tôt, assure Olivier Guisset, infectiologue, responsable du service. Nous avons soigné 60 patients Covid en réa, depuis le début de l’épidémie, nous ne déplorons que deux décès. » Après un début d’été calme, les patients ont retrouvé le chemin de la réa. Tous les jours, un ou deux débarquent ici. Le service affiche complet ce qui signifie que le flux est tendu. Catherine Pelladeau, cadre du service, calcule, anticipe en lien avec l’équipe médicale, chaque lit qui se libère est aussitôt attribué.
Les protocoles d’hygiène font partie du quotidien des soignants, cette mécanique parfaitement huilée n’est plus une contrainte. Lorsque le taux d’incidence Covid a commencé à grimper en Gironde, et plus particulièrement à Bordeaux, l’équipe n’a jamais douté des conséquences directes.
« On a vu réapparaître des patients de 45–50 ans entre le 15 juillet et le 15 août, ceux-là ne restaient pas longtemps. Puis, aujourd’hui, on retrouve des personnes plus âgées et, des situations plus critiques.Le profil épidémiologique se rapproche de la première vague de Paris et de Mulhouse.On n’a pas connu ça ici, même pas au printemps.C’est notre première vague et elle est bordelaise », assure Olivier Guisset.
« Des cas autochtones, des gens qui n’ont pas forcément pris de risque, qui ont pour la plupart observé les gestes barrières, mais ont été contaminés, sans savoir comment, reprend le docteur Camou. Au printemps, nous savions repérer l’origine des infections de nos patients. Aujourd’hui, non. Les cas contacts sont partout autour de nous et nous les ignorons.Le virus circule à grande échelle. »
Le manque de personnel
Au sein du service, chacun sait ce qu’il a à faire, de l’ASH (agent service hospitalier) qui assure le nettoyage et la désinfection plusieurs fois par jour, en passant par les aides-soignantes au plus près des patients, qu’ils soient éveillés, comme certains, ou placés en coma artificiel. « Personne n’entre dans une chambre sans s’adresser au patient, indique une infirmière.Même s’il est sédaté, on le respecte. » Le respect avant tout, des thérapies plus adaptées, moins invasives, mais une tension permanente.Un soignant au chevet de chaque patient.
« Le virus circule à grande échelle »
Et c’est là que le bât risque de blesser.Le nerf de la guerre, au-delà du matériel qui ne manque pas, de la technique de plus en plus fiable et de l’humanité des soignants, reste l’effectif.La pénurie de personnel se fait déjà sentir qui inquiète les chefs de services en réa. « La différence, c’est qu’au printemps la mobilisation était entièrement vouée à l’épidémie, tous les autres services avaient été réduits à leur minimum.Toutes les interventions chirurgicales, si elles n’étaient pas urgentes, avaient été décalées.Nous avons travaillé dans le confort.Les soignants se sont investis, ont beaucoup donné. Aujourd’hui, on est déjà dans l’inconfort », admet Olivier Guisset.
« Par ailleurs, ajoute Nahema Issa, infectiologue du service, certains collègues positifs sont en quarantaine, d’autres sont indisponibles parce qu’ils ont des enfants, dont les classes ont fermé… »
Ils ont les yeux rivés sur les chiffres de la circulation virale au quotidien.Retiennent leur souffle, le flux des patients s’accélère.La cellule de crise du CHU est réactivée, se réunit tous les matins, et permet à chaque service de faire un état des lieux de la veille.« Je ne voudrais pas être à la place du directeur, il va falloir prendre des décisions : l’hôpital n’a pas encore absorbé les retards en chirurgie de la première période épidémique, et si ça s’accélère, faudra-t-il envisager de mettre entre parenthèses certains actes non-urgents, pour répondre à cette vague de fin d’été ? » questionne Fabrice Camou.
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Re: Rugby et Coronavirus
Aujourd'hui le "taux d'incidence" de la Haute Garonne est supérieur à celui de la Gironde (et donc sans doute celui de Toulouse supérieur à celui de Bordeaux) mais là bas le préfet ne semble pas s'affoler outre mesure.
Nous sommes maudits !!!
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Re: Rugby et Coronavirus
D'un côté on nous dit que le taux de positivité commence à baisser :
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/covid-19-en-gironde-les-chiffres-de-sante-publique-france-montrent-une-legere-baisse-du-nombre-de-cas-7847535-2780.php
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/coronavirus-en-france-le-taux-d-incidence-moyen-commence-a-baisser-7849165-10861.php
D'un autre côté on nous dit que la situation s'aggrave et devient dangereux.
Qui croire ? Qui exagère ? Qui fait des raccourcis ? Ca devient n'importe quoi...
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/covid-19-en-gironde-les-chiffres-de-sante-publique-france-montrent-une-legere-baisse-du-nombre-de-cas-7847535-2780.php
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/coronavirus-en-france-le-taux-d-incidence-moyen-commence-a-baisser-7849165-10861.php
D'un autre côté on nous dit que la situation s'aggrave et devient dangereux.
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Re: Rugby et Coronavirus
Switch a écrit:D'un côté on nous dit que le taux de positivité commence à baisser :
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/covid-19-en-gironde-les-chiffres-de-sante-publique-france-montrent-une-legere-baisse-du-nombre-de-cas-7847535-2780.php
https://www.sudouest.fr/2020/09/15/coronavirus-en-france-le-taux-d-incidence-moyen-commence-a-baisser-7849165-10861.php
D'un autre côté on nous dit que la situation s'aggrave et devient dangereux.
Qui croire ? Qui exagère ? Qui fait des raccourcis ? Ca devient n'importe quoi...
On est peut-être au début de la baisse, à moins que ce ne soit le commencement d'une hausse, Ouep..., moi aussi je suis dans le flou, comme tout le monde je crois...
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/18/covid-19-durcissement-des-mesures-a-toulouse-des-samedi-notamment-dans-les-bars-7862177-10861.php
"le préfet a averti qu’il envisageait de "fermer de façon anticipée les débits de boisson" et "à abaisser la jauge de 5 000 personnes" dans les stades".
(nerveux) c'est déjà le cas !!!
"le préfet a averti qu’il envisageait de "fermer de façon anticipée les débits de boisson" et "à abaisser la jauge de 5 000 personnes" dans les stades".
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.ladepeche.fr/2020/09/18/nouvelles-restrictions-a-toulouse-ce-quil-faut-retenir-des-annonces-du-prefet-9080911.php
"Contrairement à ce qui a été annoncé dans d'autres grandes villes, la jauge maximale autorisée pour les événements reste, pour l'instant à 5 000 personnes."
Soit nous sommes tombés sur le préfète la plus obtuse de France soit le lobbying du ST est des plus efficace....sans doute les deux
"Contrairement à ce qui a été annoncé dans d'autres grandes villes, la jauge maximale autorisée pour les événements reste, pour l'instant à 5 000 personnes."
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Rugby et Coronavirus
Et voilà, le préfet du Rhône vient d'annoncer les mêmes restrictions sur Lyon et ses environs :
- rassemblements limités à 1.000 personnes
- visites limitées à 2 par semaine et par résident dans les EHPAD
- rassemblement de plus de 10 personnes fortement déconseillés (mais pas interdit, comme à Bordeaux, il me semble)
En revanche, les horaires de fermeture des bars et restaurants ne sont pas modifiés, contrairement à Bordeaux. C'est très étonnant...
Pour nos collègues du LOU, ca signifie même tarif que l'UBB. Un stade Gerland limité à 1.000 places... Fait ch***, moi qui prévoyait d'aller voir LOU-UBB dans quelques semaines
En revanche, je m'étonne qu'après les tours de vis des préfets des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes, celui du Var n'ait pour le moment pris aucune mesure alors que la zone est autant touchée que Bordeaux et Marseille, notamment dans des zones comme le golfe de St Tropez
Le RCT passe entre les gouttes, pour le moment, contrairement à ses collègues de l'OM et de l'OGCN.
- rassemblements limités à 1.000 personnes
- visites limitées à 2 par semaine et par résident dans les EHPAD
- rassemblement de plus de 10 personnes fortement déconseillés (mais pas interdit, comme à Bordeaux, il me semble)
En revanche, les horaires de fermeture des bars et restaurants ne sont pas modifiés, contrairement à Bordeaux. C'est très étonnant...
Pour nos collègues du LOU, ca signifie même tarif que l'UBB. Un stade Gerland limité à 1.000 places... Fait ch***, moi qui prévoyait d'aller voir LOU-UBB dans quelques semaines
En revanche, je m'étonne qu'après les tours de vis des préfets des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes, celui du Var n'ait pour le moment pris aucune mesure alors que la zone est autant touchée que Bordeaux et Marseille, notamment dans des zones comme le golfe de St Tropez
Le RCT passe entre les gouttes, pour le moment, contrairement à ses collègues de l'OM et de l'OGCN.
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:https://www.ladepeche.fr/2020/09/18/nouvelles-restrictions-a-toulouse-ce-quil-faut-retenir-des-annonces-du-prefet-9080911.php
"Contrairement à ce qui a été annoncé dans d'autres grandes villes, la jauge maximale autorisée pour les événements reste, pour l'instant à 5 000 personnes."
Soit nous sommes tombés sur le préfète la plus obtuse de France soit le lobbying du ST est des plus efficace....sans doute les deux
Ah bah voilà, ca vient de tomber : https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavirus/2020/covid-19-jauge-reduite-a-1000-personnes-pour-toulouse-et-colomiers_sto7899054/story.shtml
Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Préfét de Haute-Garonne a annoncé de nouvelles mesures pour endiguer la recrudescence de cas de la Covid-19 dans le département. Parmi ces mesures, la jauge de personnes présentes lors d'évènements passe alors de 5000 à 1000.
Les deux grands clubs de rugby de Haute-Garonne, le Stade Toulousain et Colomiers, vont devoir s'adapter à cette décision. La possibilité de jouer à huis clos est aussi évoquée car la jauge de 1000 n'est pas rentable pour les clubs.
Du coup, cette nouvelle jauge de 1.000 places concerne pour le moment l'UBB, le Stade Toulousain et le LOU, c'est cà ? Quid du Racing et du SF ?
Tonton Jacky va t-il préserver ses 5.000 places à l'Arena pour sa 1/2 finale européenne ?
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/22/chu-de-bordeaux-et-covid-19-la-situation-n-est-pas-alarmante-elle-est-maitrisee-assure-yann-bubien-7873965-2780.php
CHU de Bordeaux et Covid-19 : "la situation n’est pas alarmante, elle est maîtrisée" assure Yann Bubien
Par Isabelle Castéra
Yann Bubien, directeur général du CHU de Bordeaux, fait un point d’étape. Depuis le rebond de l’épidémie, l’hôpital public est mobilisé.
Le CHU de Bordeaux va assurer les analyses des prélèvements PCR des Quinconces et de l’Arena. Pas trop lourd ?
Yann Bubien : Nous sommes en discussion avec les CHU de Poitiers et de Limoges pour qu’ils nous soutiennent et participent à cette opération. Ceci pour nous permettre de ne pas accumuler de retard et de continuer à assurer nos propres dépistages et analyses dans les temps.
Quelle est la situation au CHU à ce jour ?
Lundi soir, nous avions 87 personnes hospitalisées pour Covid, dont 25 en réanimation, et quatre mineurs hospitalisés pour Covid, dont deux en réanimation. La situation n’est pas alarmante, elle est maîtrisée, surveillée au quotidien.
Pensez-vous à l’instar de Montpellier activer un plan blanc ?
On n’en est pas là du tout. Nous avons la possibilité d’accueillir jusqu’à 300 patients en réa, et il reste de la disponibilité en hospitalisation. Le plan blanc serait notre dernière cartouche, sachant qu’il nous faudrait, avant, commencer par déprogrammer des soins et des opérations. Il n’en est pas question dans l’immédiat. Lorsque nous déclenchons un plan blanc, nous ne pouvons revenir en arrière, et nous sommes au bout de nos possibilités. On est très loin de ça.
Des agents ont été infectés par le virus. Combien à ce jour ?
Depuis le mois d’août, 300 agents hospitaliers ont été testés positifs au Covid, sur un effectif global de 14 200, ce n’est pas très inquiétant. Toutes les personnes testées positives ont été renvoyées à la maison, y sont restées au moins sept jours. Parmi ces 300 personnes, la plupart ont repris le travail.
Des rumeurs mentionnent que des soignants positifs asymptomatiques auraient pu continuer à travailler. Qu’en est-il ?
C’est absolument faux. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre le moindre risque. La médecine du travail surveille et elle est très à cheval sur ce sujet. Toutes les personnes testées positives au sein du CHU, avec ou sans symptôme, sont sommées de rentrer chez elles et d’y rester au moins sept jours. C’est la règle et elle est fondamentale.
Vous avez réactivé la cellule de crise qui se réunit tous les matins. Pourquoi ?
Parce que le taux d’incidence augmentant, mécaniquement, le nombre d’hospitalisations a également progressé. Chaque matin, nous faisons un point, service par service, pour connaître la situation et adapter la réponse.
Aujourd’hui, certes la situation est tendue, nous sommes très attentifs, mais on peut dire que nous sommes dans une phase de stabilisation en réanimation, et de légère augmentation en hospitalisation. Par ailleurs, le taux de positivité étant légèrement en baisse, nous pouvons être optimistes. Il faut continuer à faire de la pédagogie autour des gestes barrières, car rien n’est gagné.
CHU de Bordeaux et Covid-19 : "la situation n’est pas alarmante, elle est maîtrisée" assure Yann Bubien
Par Isabelle Castéra
Yann Bubien, directeur général du CHU de Bordeaux, fait un point d’étape. Depuis le rebond de l’épidémie, l’hôpital public est mobilisé.
Le CHU de Bordeaux va assurer les analyses des prélèvements PCR des Quinconces et de l’Arena. Pas trop lourd ?
Yann Bubien : Nous sommes en discussion avec les CHU de Poitiers et de Limoges pour qu’ils nous soutiennent et participent à cette opération. Ceci pour nous permettre de ne pas accumuler de retard et de continuer à assurer nos propres dépistages et analyses dans les temps.
Quelle est la situation au CHU à ce jour ?
Lundi soir, nous avions 87 personnes hospitalisées pour Covid, dont 25 en réanimation, et quatre mineurs hospitalisés pour Covid, dont deux en réanimation. La situation n’est pas alarmante, elle est maîtrisée, surveillée au quotidien.
Pensez-vous à l’instar de Montpellier activer un plan blanc ?
On n’en est pas là du tout. Nous avons la possibilité d’accueillir jusqu’à 300 patients en réa, et il reste de la disponibilité en hospitalisation. Le plan blanc serait notre dernière cartouche, sachant qu’il nous faudrait, avant, commencer par déprogrammer des soins et des opérations. Il n’en est pas question dans l’immédiat. Lorsque nous déclenchons un plan blanc, nous ne pouvons revenir en arrière, et nous sommes au bout de nos possibilités. On est très loin de ça.
Des agents ont été infectés par le virus. Combien à ce jour ?
Depuis le mois d’août, 300 agents hospitaliers ont été testés positifs au Covid, sur un effectif global de 14 200, ce n’est pas très inquiétant. Toutes les personnes testées positives ont été renvoyées à la maison, y sont restées au moins sept jours. Parmi ces 300 personnes, la plupart ont repris le travail.
Des rumeurs mentionnent que des soignants positifs asymptomatiques auraient pu continuer à travailler. Qu’en est-il ?
C’est absolument faux. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre le moindre risque. La médecine du travail surveille et elle est très à cheval sur ce sujet. Toutes les personnes testées positives au sein du CHU, avec ou sans symptôme, sont sommées de rentrer chez elles et d’y rester au moins sept jours. C’est la règle et elle est fondamentale.
Vous avez réactivé la cellule de crise qui se réunit tous les matins. Pourquoi ?
Parce que le taux d’incidence augmentant, mécaniquement, le nombre d’hospitalisations a également progressé. Chaque matin, nous faisons un point, service par service, pour connaître la situation et adapter la réponse.
Aujourd’hui, certes la situation est tendue, nous sommes très attentifs, mais on peut dire que nous sommes dans une phase de stabilisation en réanimation, et de légère augmentation en hospitalisation. Par ailleurs, le taux de positivité étant légèrement en baisse, nous pouvons être optimistes. Il faut continuer à faire de la pédagogie autour des gestes barrières, car rien n’est gagné.
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Re: Rugby et Coronavirus
C'est dingue comme les points de vue des "élites médicaux" dans leurs bureaux parisiens et ceux des "agents de terrain", au front, sont différents.
Là-haut, c'est le branle-bas de combat, l'alerte rouge, voir pour certain la catastrophe quand ce n'est pas la fin du monde, et en bas, sur le terrain, la situation est certes difficile et préoccupante, mais pas alarmante car encore sous un certain contrôle.
Plus le temps passe, et plus j'en viens à douter de nos grands pontes médicaux, pour beaucoup déconnectés de la réalité du terrain et/ou en lien avec de nombreux lobbys. Le conspirationnisme n'est pas franchement ma tasse de thé, mais là, je commence à me poser des questions
En attendant, l'UBB, le LOU et le Stade Toulousain sont à 1.000 places. Quid des clubs parisiens ? L'IdF présente les mêmes niveaux d'indicateurs (taux de positivité, taux d'incidence) que la Gironde, les BdR ou le Rhône, pourtant les stades n'ont pas encore cette menace sur la tête, Roland-Garros en tête.
Pour ceux qui le veulent, toutes les infos certifiées sont disponibles ici : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees
Voici les principaux indicateurs officiels en date du 21/09/2020 :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Etonnament, on y constate que 2 indicateurs ont une tendance encourageante. Le taux d'incidence baisse depuis une semaine, et le nombre de reproduction est en chute depuis mi-août. Seul bémol, le taux de positivité, qui commençait à baisser aux alentours du 10/09, repart à la hausse.
Je ne suis pas médecin et me garderai donc de faire des prévisions et tirer des conclusions, mais pour le moment, de ma petite fenêtre, la situation semble quand même moins "critique" qu'au printemps, ou du moins moins "critique" qu'on ne nous le martèle quotidiennement
Là-haut, c'est le branle-bas de combat, l'alerte rouge, voir pour certain la catastrophe quand ce n'est pas la fin du monde, et en bas, sur le terrain, la situation est certes difficile et préoccupante, mais pas alarmante car encore sous un certain contrôle.
Plus le temps passe, et plus j'en viens à douter de nos grands pontes médicaux, pour beaucoup déconnectés de la réalité du terrain et/ou en lien avec de nombreux lobbys. Le conspirationnisme n'est pas franchement ma tasse de thé, mais là, je commence à me poser des questions
En attendant, l'UBB, le LOU et le Stade Toulousain sont à 1.000 places. Quid des clubs parisiens ? L'IdF présente les mêmes niveaux d'indicateurs (taux de positivité, taux d'incidence) que la Gironde, les BdR ou le Rhône, pourtant les stades n'ont pas encore cette menace sur la tête, Roland-Garros en tête.
Pour ceux qui le veulent, toutes les infos certifiées sont disponibles ici : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees
Voici les principaux indicateurs officiels en date du 21/09/2020 :
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Etonnament, on y constate que 2 indicateurs ont une tendance encourageante. Le taux d'incidence baisse depuis une semaine, et le nombre de reproduction est en chute depuis mi-août. Seul bémol, le taux de positivité, qui commençait à baisser aux alentours du 10/09, repart à la hausse.
Je ne suis pas médecin et me garderai donc de faire des prévisions et tirer des conclusions, mais pour le moment, de ma petite fenêtre, la situation semble quand même moins "critique" qu'au printemps, ou du moins moins "critique" qu'on ne nous le martèle quotidiennement
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Re: Rugby et Coronavirus
Merci Switch pour cette synthèse.
La situation n'est tout de même pas évidente du tout pour nos décideurs, au delà de toute considérations politiques. Tout le monde est sur la corde raide entre le sanitaire, le social et l'économie.
Les chiffres semblent se stabiliser pour certains, ce qui est encourageant. En effet le fameux R0 qui était l'alpha et l'omega des indicateurs il y a 3 ou 4 mois, ne fait plus l'objet du moindre commentaire alors qu'il reflux largement depuis 1 mois.
Un commentaire sur le taux de positivité qui est reparti à la hausse: Je pense que c'est essentiellement dû à la nouvelle politique de tests, visant à les limiter en priorité aux gens symptomatiques ou cas contact, en éliminant ceux qui vont faire le test "pour voir" ou pour tout autre raison. La proportion de cas positifs étant très supérieure chez les symptomatiques et les cas contact que chez le "tout venant asymptomatique", il est mécaniquement logique que taux de positivité augmente.
Pour exemple, un de mes jeunes collègues, habitué notoire de soirées tardives dans certains bars, a été cas contact de l'ARS la semaine dernière. On lui a dit de faire le test samedi dernier. 1h15 d'attente pour le prélèvement et résultat (négatif) le soir même Comme quoi, avec un minimum d'organisation on peut y arriver ....
Soyons positif (moralement ) et pensons très fort à nos retrouvailles avec un stade plein pour fêter notre titre 2021
La situation n'est tout de même pas évidente du tout pour nos décideurs, au delà de toute considérations politiques. Tout le monde est sur la corde raide entre le sanitaire, le social et l'économie.
Les chiffres semblent se stabiliser pour certains, ce qui est encourageant. En effet le fameux R0 qui était l'alpha et l'omega des indicateurs il y a 3 ou 4 mois, ne fait plus l'objet du moindre commentaire alors qu'il reflux largement depuis 1 mois.
Un commentaire sur le taux de positivité qui est reparti à la hausse: Je pense que c'est essentiellement dû à la nouvelle politique de tests, visant à les limiter en priorité aux gens symptomatiques ou cas contact, en éliminant ceux qui vont faire le test "pour voir" ou pour tout autre raison. La proportion de cas positifs étant très supérieure chez les symptomatiques et les cas contact que chez le "tout venant asymptomatique", il est mécaniquement logique que taux de positivité augmente.
Pour exemple, un de mes jeunes collègues, habitué notoire de soirées tardives dans certains bars, a été cas contact de l'ARS la semaine dernière. On lui a dit de faire le test samedi dernier. 1h15 d'attente pour le prélèvement et résultat (négatif) le soir même Comme quoi, avec un minimum d'organisation on peut y arriver ....
Soyons positif (moralement ) et pensons très fort à nos retrouvailles avec un stade plein pour fêter notre titre 2021
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Re: Rugby et Coronavirus
Là-dessus je peux témoigner de mon cas personnel.
Je me suis fais tester une première fois début septembre "par curiosité" car je comptais aller chez mes beaux-parents (soixantenaires). Verdict : négatif, après 7 jours à attendre les résultats et surtout un exam en quelques secondes (le coton-tige juste frotté pendant 1s dans chaque narine).
Je suis retourné me faire tester la semaine passée (soit 15j plus tard), cette fois en étant déclaré possible cas contact par l'ARS après un WE auquel avait participé une personne reconnue après coup positive. Verdict : négatif aussi, mais les résultats n'ont mis que 24h à arriver et surtout l'examen a été un peu plus "consciencieux" (le coton-tige bien gratté pendant 5s dans chaque narine).
Hasard ou pas (comme déjà dis, je ne suis pas conspirationniste), j'ai personnellement constaté que selon le profil qui se présente, le traitement n'est pas le même. Alors qu'il avait fallu 7 jours pour avoir les résultats début septembre quand le nombre de tests quotidien était plus faible qu'aujourd'hui, il n'a fallu que 24h la semaine dernière alors que le nombre de tests quotidiens n'a fait qu'augmenter entre les deux. Sans parler du test, qui était soit "léger" pour le premier, soit "renforcé" pour le second.
De là à se demander si tout cela a une influence directe sur les chiffres et les courbes, il n'y a qu'un pas. Mais en effet, ca semble crédible de penser que le taux de positivité augmente aussi parce qu'on teste prioritairement les symptomatiques et les cas contacts, qui par définition ont (beaucoup) plus de chances d'être positifs. De la même manière que les chiffres croissants du nombre de personnes positives, qui sont martelés chaque jour dans les médias, ne font que croître mais de manière tout à fait logique puisqu'on test de plus en plus. Normal donc qu'on détecte plus de positifs en testant 100.000 personnes/jour plutôt que 10.000.
Bref, tout cela m'amène personnellement à prendre avec méfiance certains indicateurs et surtout certains discours. Je ne fais qu'une lecture brute des chiffres officiels sur le site gouvernemental, et je constate que pour l'heure, on ne se dirige pas vers l'Apocalypse Mais bon, contrairement à Serge Simon, je ne suis pas médecin, moi Je suis donc peut-être un inculte doublé d'un inconscient !
Je me suis fais tester une première fois début septembre "par curiosité" car je comptais aller chez mes beaux-parents (soixantenaires). Verdict : négatif, après 7 jours à attendre les résultats et surtout un exam en quelques secondes (le coton-tige juste frotté pendant 1s dans chaque narine).
Je suis retourné me faire tester la semaine passée (soit 15j plus tard), cette fois en étant déclaré possible cas contact par l'ARS après un WE auquel avait participé une personne reconnue après coup positive. Verdict : négatif aussi, mais les résultats n'ont mis que 24h à arriver et surtout l'examen a été un peu plus "consciencieux" (le coton-tige bien gratté pendant 5s dans chaque narine).
Hasard ou pas (comme déjà dis, je ne suis pas conspirationniste), j'ai personnellement constaté que selon le profil qui se présente, le traitement n'est pas le même. Alors qu'il avait fallu 7 jours pour avoir les résultats début septembre quand le nombre de tests quotidien était plus faible qu'aujourd'hui, il n'a fallu que 24h la semaine dernière alors que le nombre de tests quotidiens n'a fait qu'augmenter entre les deux. Sans parler du test, qui était soit "léger" pour le premier, soit "renforcé" pour le second.
De là à se demander si tout cela a une influence directe sur les chiffres et les courbes, il n'y a qu'un pas. Mais en effet, ca semble crédible de penser que le taux de positivité augmente aussi parce qu'on teste prioritairement les symptomatiques et les cas contacts, qui par définition ont (beaucoup) plus de chances d'être positifs. De la même manière que les chiffres croissants du nombre de personnes positives, qui sont martelés chaque jour dans les médias, ne font que croître mais de manière tout à fait logique puisqu'on test de plus en plus. Normal donc qu'on détecte plus de positifs en testant 100.000 personnes/jour plutôt que 10.000.
Bref, tout cela m'amène personnellement à prendre avec méfiance certains indicateurs et surtout certains discours. Je ne fais qu'une lecture brute des chiffres officiels sur le site gouvernemental, et je constate que pour l'heure, on ne se dirige pas vers l'Apocalypse Mais bon, contrairement à Serge Simon, je ne suis pas médecin, moi Je suis donc peut-être un inculte doublé d'un inconscient !
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/09/23/covid-19-en-france-plusieurs-metropoles-dont-paris-vont-passer-en-zone-super-rouge-ou-ecarlate-7878634-10861.php
RDV dans quelques minutes pour en savoir plus sur cette nouvelle échelle et les potentielles nouvelles mesures
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Re: Rugby et Coronavirus
Dernière édition par Scalp le Mer 23 Sep 2020 - 19:57, édité 1 fois
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Re: Rugby et Coronavirus
Ah!, ben voilà une nouvelle qui est bonne
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.24matins.fr/topnews/sport/covid-19-vers-une-jauge-proportionnelle-a-la-capacite-des-stades-1229457
Covid-19 : Vers une jauge proportionnelle à la capacité des stades ?
Par Clément Pédron,
Sacha Houlié, le député (LREM) de la Vienne, a vu son amendement en faveur d'une jauge proportionnelle et non absolue des stades et des salles, adopté à l'unanimité par la Commission des lois de l'Assemblée nationale. S'il ne signifie pas qu'il sera en vigueur tout de suite, il reste un signe fort pour le sport français.
La reprise progressive du sport de haut niveau s’est accompagnée de son lot d’interrogations. Dans quelles conditions ? Avec quels risques ? Pour quelle(s) avancée(s) ? Et parmi elles figuraient aussi l’accueil du public. L’article 3 du décret n°2020-860 du 10 juillet 2020 donnait cet été, une première indication : “Aucun évènement réunissant plus de 5000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République. Toutefois (…) le préfet de département peut accorder à titre exceptionnel des dérogations, après analyse des risques”. Cette dernière distinction est actuellement au cœur des réflexions. Récemment, de nombreuses décisions de préfet ont fait bondir les instances du football face au rugby. Le 21 août par exemple, l’Usap (Perpignan) a accueilli 8000 personnes en amical, devenant de ce fait, le premier club de France à obtenir cette fameuse dérogation. Dans la foulée, La Rochelle avait eu le droit, de la part de la Préfecture de Charente-Maritime, de recevoir 8000 spectateurs contre Toulon. Ce même genre de passe-droit avait été accordé à Brive ou encore Clermont respectivement face à Bayonne et Toulouse pour 9000 et 10 000 personnes. Quand le foot français de son côté, s’estimait lésé…
L’amendement validé à l’unanimité
Face à ces décisions, l’univers du foot français s’est insurgé de la différence de traitement entre les deux disciplines où seuls deux clubs sont parvenus à obtenir ladite dérogation (Bastia en National et Auxerre en Ligue 2). Mais plus que ces décisions en apparence “deux poids deux mesures” entre le football et le rugby, ce sont les précisions du décret qui posent question et qui, à première vue, peuvent largement être revues, toujours dans le respect des gestes barrières. Aujourd’hui, dans certains départements en zone rouge, cette jauge est rabaissée à 1000 spectateurs. En ce sens, Sacha Houlié, député LREM de la Vienne vient de proposer un amendement ce mercredi, visant à adapter la jauge, plus seulement en fonction de la zone d’activité du virus selon les départements mais plus en fonction du nombre de personnes que peut recevoir le lieu de l’événement rassemblant du public. Un amendement validé à l’unanimité mais qui contient une précision : l’amendement fixe le principe de la jaune proportionnelle mais les taux seront décidés par décret. L’Assemblée examinera le texte en séance publique le 1er octobre mais ce vote de commission, qui plus est à l’unanimité, constitue un symbole fort.
A L’UNANIMITÉ !
La commission des lois de l’Assemblée nationale adopte mon amendement pour que les jauges de remplissage soient proportionnelles à la capacité des stades et des salles !
Une belle avancée pour le bon sens, les supporters & les spectateurs. pic.twitter.com/Nc8Ub06ogR
— Sacha Houlié (@SachaHoulie) September 23, 2020
“Jusqu’à présent, nous avons des jauges forfaitaires, qui sont les mêmes pour tous, avance Sacha Houlié sur France Info. Quand c’est une jauge de 5000 pour tout le monde, cela peut aller ; mais quand c’est 1000 pour certains endroits du territoire, cela pose plus de difficultés, notamment lorsque ce sont des stades qui ont une capacité de plusieurs milliers de places, comme le Vélodrome (67 000 places) ou le Parc des Princes (48 000 places).” Si l’on peut comprendre l’inquiétude vis-à-vis des risques de transmission du virus et la mise en place de cette jauge absolue, il paraît pourtant que les risques sanitaires soient davantage présents avec les flux de supporters vers le stade, la billetterie ou la buvette plutôt qu’à l’intérieur de l’enceinte en elle-même. Dans le cas où les gestes barrières soient respectés scrupuleusement pendant le match…
Des spectateurs encore trop regroupés…
C’est ici que l’on remarque un décalage entre les mesures prises et son résultat réel. Dans un souci économique compréhensible (stadiers, sécurité…), une grosse partie des clubs limitent leurs places dans une seule et même tribune, favorisant de ce fait, le regroupement des supporters entre eux. Ces comportements ont déjà été observés dans beaucoup de rencontres où ils étaient même plusieurs à ne pas porter de masque. Pour les malchanceux qui n’auraient pas pu avoir de places, il existe une solution utilisée par de nombreux fans : le regroupement dans des lieux extérieurs, autour du stade ou dans des bars par exemple. Et ce, même pour des supporters dont l’équipe joue à l’extérieur. On l’a vu à plusieurs reprises, l’impossibilité d’accès au stade n’empêche pas le déplacement des fans. Alors, le choix d’une jauge relative en fonction du taux de capacité du stade, permettrait donc d’accueillir plus de monde, réparti dans toute l’enceinte du stade en appliquant les gestes barrières et notamment la distanciation physique. Cette mesure a été adoptée dans plusieurs pays d’Europe (Slovaquie, Pologne, Pays-Bas, Russie) et sera également en vigueur lors de la Supercoupe d’Europe entre le Bayern Munich et le FC Séville, ce jeudi à Budapest où la jauge autorisée est de 20 000 spectateurs. Ce match sera un test pour un retour du public dans les compétitions européennes avant éventuellement un changement de stratégie similaire en France. Celle du bon sens…
Covid-19 : Vers une jauge proportionnelle à la capacité des stades ?
Par Clément Pédron,
Sacha Houlié, le député (LREM) de la Vienne, a vu son amendement en faveur d'une jauge proportionnelle et non absolue des stades et des salles, adopté à l'unanimité par la Commission des lois de l'Assemblée nationale. S'il ne signifie pas qu'il sera en vigueur tout de suite, il reste un signe fort pour le sport français.
La reprise progressive du sport de haut niveau s’est accompagnée de son lot d’interrogations. Dans quelles conditions ? Avec quels risques ? Pour quelle(s) avancée(s) ? Et parmi elles figuraient aussi l’accueil du public. L’article 3 du décret n°2020-860 du 10 juillet 2020 donnait cet été, une première indication : “Aucun évènement réunissant plus de 5000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République. Toutefois (…) le préfet de département peut accorder à titre exceptionnel des dérogations, après analyse des risques”. Cette dernière distinction est actuellement au cœur des réflexions. Récemment, de nombreuses décisions de préfet ont fait bondir les instances du football face au rugby. Le 21 août par exemple, l’Usap (Perpignan) a accueilli 8000 personnes en amical, devenant de ce fait, le premier club de France à obtenir cette fameuse dérogation. Dans la foulée, La Rochelle avait eu le droit, de la part de la Préfecture de Charente-Maritime, de recevoir 8000 spectateurs contre Toulon. Ce même genre de passe-droit avait été accordé à Brive ou encore Clermont respectivement face à Bayonne et Toulouse pour 9000 et 10 000 personnes. Quand le foot français de son côté, s’estimait lésé…
L’amendement validé à l’unanimité
Face à ces décisions, l’univers du foot français s’est insurgé de la différence de traitement entre les deux disciplines où seuls deux clubs sont parvenus à obtenir ladite dérogation (Bastia en National et Auxerre en Ligue 2). Mais plus que ces décisions en apparence “deux poids deux mesures” entre le football et le rugby, ce sont les précisions du décret qui posent question et qui, à première vue, peuvent largement être revues, toujours dans le respect des gestes barrières. Aujourd’hui, dans certains départements en zone rouge, cette jauge est rabaissée à 1000 spectateurs. En ce sens, Sacha Houlié, député LREM de la Vienne vient de proposer un amendement ce mercredi, visant à adapter la jauge, plus seulement en fonction de la zone d’activité du virus selon les départements mais plus en fonction du nombre de personnes que peut recevoir le lieu de l’événement rassemblant du public. Un amendement validé à l’unanimité mais qui contient une précision : l’amendement fixe le principe de la jaune proportionnelle mais les taux seront décidés par décret. L’Assemblée examinera le texte en séance publique le 1er octobre mais ce vote de commission, qui plus est à l’unanimité, constitue un symbole fort.
A L’UNANIMITÉ !
La commission des lois de l’Assemblée nationale adopte mon amendement pour que les jauges de remplissage soient proportionnelles à la capacité des stades et des salles !
Une belle avancée pour le bon sens, les supporters & les spectateurs. pic.twitter.com/Nc8Ub06ogR
— Sacha Houlié (@SachaHoulie) September 23, 2020
“Jusqu’à présent, nous avons des jauges forfaitaires, qui sont les mêmes pour tous, avance Sacha Houlié sur France Info. Quand c’est une jauge de 5000 pour tout le monde, cela peut aller ; mais quand c’est 1000 pour certains endroits du territoire, cela pose plus de difficultés, notamment lorsque ce sont des stades qui ont une capacité de plusieurs milliers de places, comme le Vélodrome (67 000 places) ou le Parc des Princes (48 000 places).” Si l’on peut comprendre l’inquiétude vis-à-vis des risques de transmission du virus et la mise en place de cette jauge absolue, il paraît pourtant que les risques sanitaires soient davantage présents avec les flux de supporters vers le stade, la billetterie ou la buvette plutôt qu’à l’intérieur de l’enceinte en elle-même. Dans le cas où les gestes barrières soient respectés scrupuleusement pendant le match…
Des spectateurs encore trop regroupés…
C’est ici que l’on remarque un décalage entre les mesures prises et son résultat réel. Dans un souci économique compréhensible (stadiers, sécurité…), une grosse partie des clubs limitent leurs places dans une seule et même tribune, favorisant de ce fait, le regroupement des supporters entre eux. Ces comportements ont déjà été observés dans beaucoup de rencontres où ils étaient même plusieurs à ne pas porter de masque. Pour les malchanceux qui n’auraient pas pu avoir de places, il existe une solution utilisée par de nombreux fans : le regroupement dans des lieux extérieurs, autour du stade ou dans des bars par exemple. Et ce, même pour des supporters dont l’équipe joue à l’extérieur. On l’a vu à plusieurs reprises, l’impossibilité d’accès au stade n’empêche pas le déplacement des fans. Alors, le choix d’une jauge relative en fonction du taux de capacité du stade, permettrait donc d’accueillir plus de monde, réparti dans toute l’enceinte du stade en appliquant les gestes barrières et notamment la distanciation physique. Cette mesure a été adoptée dans plusieurs pays d’Europe (Slovaquie, Pologne, Pays-Bas, Russie) et sera également en vigueur lors de la Supercoupe d’Europe entre le Bayern Munich et le FC Séville, ce jeudi à Budapest où la jauge autorisée est de 20 000 spectateurs. Ce match sera un test pour un retour du public dans les compétitions européennes avant éventuellement un changement de stratégie similaire en France. Celle du bon sens…
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Re: Rugby et Coronavirus
HALLELUJAH !!!
Loué soit Sacha !
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.midi-olympique.fr/2020/09/24/alors-jauge-a-1-000-ou-huis-clos-9093875.php
Alors, jauge à 1 000 ou huis clos ?
L’abaissement des jauges à Bordeaux, Toulouse et Lyon posent question. Faut-il fermer ou non les stades ? Plusieurs clubs de foot ont décidé de recourir au huis clos. Le rugby prend le contre-pied.
Après Bordeaux, Toulouse et Lyon ont vu la jauge du nombre de personnes autorisées aux événements abaissée à 1 000. Un crève-cœur et un casse-tête pour les dirigeants, confrontés à cette question : jauge à 1 000 ou huis clos ? D’un point de vue économique, une si faible assistance peut en effet occasionner une moins-value. à ce sujet, l’argentier du RCT, Bernard Lemaître, parle même d’une « opération complètement déficitaire » dans Var Matin. Du côté du foot, le TFC a d’ailleurs opté, comme les Girondins, pour le huis clos : « L’ensemble de nos supporters et partenaires ne pouvant pas assister à la rencontre, il nous a semblé préférable de ne pas créer de distinction et donc de garder les portes du Stadium closes. » Cette mesure radicale n’est pour l’heure pas plébiscitée en Top 14. à l’UBB, Laurent Marti nous a confirmé son intention d’accueillir du public, même a minima. Une question de principe, avant tout. « Le huis clos, c’est la mort du club », avait-il déclaré fin août.
Lyon a tranché, Toulouse réfléchit
La jauge à 1 000 permet de maintenir un semblant de vie et de liant avec l’entourage. Yann Roubert, l’homme fort du Lou, affiche la même position et se refuse à fermer les portes. Voici pourquoi : « Il faut savoir que lorsqu’on ouvre le stade, on « doit » environ 7 000 places à nos partenaires et abonnés. Cela coûte déjà cher et il faut ajouter les frais d’organisation. Avec une jauge à 1 000, il y a donc 6 000 personnes, au minimum, à qui on doit des places. Avoir à choisir parmi les abonnés, supporters et partenaires est une situation abominable à laquelle on va tout de même se résoudre. Si cela perdurait, on essaierait de procéder à une rotation. Mais dans un premier temps, on va se rapprocher de nos trois groupes de supporters (la Meute, Lou United et les Loudgunums) pour distribuer les places, sans oublier d’en réserver une grosse centaine pour nos partenaires. C’est un vrai crève-cœur mais on préfère cette solution à un huis clos, en espérant que nos mille supporters feront chacun du bruit comme vingt. »
Du côté de Toulouse, la réflexion était encore engagée en milieu de semaine. Entre le déplacement à Exeter et la question de l’accueil des supporters, les réunions s’enchaînaient à n’en plus finir dans les bureaux du stade Ernest-Wallon. Le club devrait communiquer ces jours-ci sur le dispositif choisi pour ses prochaines réceptions, à commencer par celle du RCT.
Vincent Bissonnet avec Jérôme Prévôt, Nicolas Zanardi et Jérémy Fadat
Alors, jauge à 1 000 ou huis clos ?
L’abaissement des jauges à Bordeaux, Toulouse et Lyon posent question. Faut-il fermer ou non les stades ? Plusieurs clubs de foot ont décidé de recourir au huis clos. Le rugby prend le contre-pied.
Après Bordeaux, Toulouse et Lyon ont vu la jauge du nombre de personnes autorisées aux événements abaissée à 1 000. Un crève-cœur et un casse-tête pour les dirigeants, confrontés à cette question : jauge à 1 000 ou huis clos ? D’un point de vue économique, une si faible assistance peut en effet occasionner une moins-value. à ce sujet, l’argentier du RCT, Bernard Lemaître, parle même d’une « opération complètement déficitaire » dans Var Matin. Du côté du foot, le TFC a d’ailleurs opté, comme les Girondins, pour le huis clos : « L’ensemble de nos supporters et partenaires ne pouvant pas assister à la rencontre, il nous a semblé préférable de ne pas créer de distinction et donc de garder les portes du Stadium closes. » Cette mesure radicale n’est pour l’heure pas plébiscitée en Top 14. à l’UBB, Laurent Marti nous a confirmé son intention d’accueillir du public, même a minima. Une question de principe, avant tout. « Le huis clos, c’est la mort du club », avait-il déclaré fin août.
Lyon a tranché, Toulouse réfléchit
La jauge à 1 000 permet de maintenir un semblant de vie et de liant avec l’entourage. Yann Roubert, l’homme fort du Lou, affiche la même position et se refuse à fermer les portes. Voici pourquoi : « Il faut savoir que lorsqu’on ouvre le stade, on « doit » environ 7 000 places à nos partenaires et abonnés. Cela coûte déjà cher et il faut ajouter les frais d’organisation. Avec une jauge à 1 000, il y a donc 6 000 personnes, au minimum, à qui on doit des places. Avoir à choisir parmi les abonnés, supporters et partenaires est une situation abominable à laquelle on va tout de même se résoudre. Si cela perdurait, on essaierait de procéder à une rotation. Mais dans un premier temps, on va se rapprocher de nos trois groupes de supporters (la Meute, Lou United et les Loudgunums) pour distribuer les places, sans oublier d’en réserver une grosse centaine pour nos partenaires. C’est un vrai crève-cœur mais on préfère cette solution à un huis clos, en espérant que nos mille supporters feront chacun du bruit comme vingt. »
Du côté de Toulouse, la réflexion était encore engagée en milieu de semaine. Entre le déplacement à Exeter et la question de l’accueil des supporters, les réunions s’enchaînaient à n’en plus finir dans les bureaux du stade Ernest-Wallon. Le club devrait communiquer ces jours-ci sur le dispositif choisi pour ses prochaines réceptions, à commencer par celle du RCT.
Vincent Bissonnet avec Jérôme Prévôt, Nicolas Zanardi et Jérémy Fadat
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Re: Rugby et Coronavirus
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/stade-francais-la-jauge-a-1-000-spectateurs-est-une-catastrophe-selon-lombard-1981256.html
Stade Français: la jauge à 1.000 spectateurs est "une catastrophe" selon Lombard
Le Stade Français, qui disputera son premier match à domicile la semaine prochaine contre Bayonne, ne pourra pas accueillir plus de 1.000 personnes à Jean-Bouin. Le directeur général du club parisien Thomas Lombard livre son inquiétude pour RMC Sport.
Thomas Lombard, la jauge partielle va passer de 5.000 à 1.000 spectateurs en région parisienne. Quelle est votre réaction?
C’est une catastrophe. On essaie depuis le début de cette crise de raisonner sur des hypothèses relativement optimistes. Malheureusement, à chaque fois, c’est le pire scénario qui se produit. On a eu une épée de Damoclès sur la tête avec les 5.000 spectateurs. Aujourd’hui, on passe à 1.000 et demain, ça sera le huis clos. La complexité de la situation, et la mission de sauver des clubs, est encore plus périlleuse.
Jouer devant si peu de public aura un coût financier élevé. Vous posez-vous la question de privilégier des huis clos dans ces conditions?
Non, car le huis clos total nous obligerait à rembourser un certain nombre de prestations qui comptent dans les rentrées des jours de match des clubs. Je pense aux hospitalités, aux loges, etc… Ce sont des sources de revenus non négligeables. Mais le problème de cette jauge est quelque part moral. C’est de déterminer entre ceux qui nous rapportent le plus d’argent, mais qui sont aussi des supporters avec une certaine volatilité, et ceux qui sont les plus fidèles mais qui ne paient pas plus cher. Qui doit-on faire rentrer ? Fait-on rentrer nos associations de supporters souvent placés dans les virages ou doit-on privilégier la rentrée financière et le besoin d’aller chercher un peu d’économie dans une situation déjà bien mal engagée ? L’arbitrage est malheureusement vite fait mais c’est totalement contre l’esprit sportif. C’est extrêmement difficile de réussir à trancher.
Des aides de l’Etat sont-elles d’autant plus indispensables?
J’ai fait partie du petit groupe de présidents qui a été reçu par le directeur de cabinet du Premier Ministre. Nous avions balayé la situation. A l’époque, les jauges étaient plutôt en train de monter dans certains endroits en fonction de la couleur des régions, des départements concernés et des préfectures qui accordaient des dérogations. On voit bien que la situation est en train de se crisper terriblement. Il faudrait presque déjà envisager un deuxième rendez-vous parce le pire est en train d’arriver.
Si les discussions ont continué en coulisses, aucune mesure concrète n’a été adoptée depuis ce rendez-vous le 1er septembre...
Non, mais on a confiance dans le gouvernement et les personnes qui réfléchissent aux moyens de sauver les clubs dans leur ensemble. Cela ne concerne pas que le rugby. Mais le rugby, deuxième sport derrière le football, avec un lien social très fort ainsi qu’un ancrage régional, doit quand même être aidé, épaulé, dans l’urgence. Cela fait depuis le mois de mars que les clubs sont sous perfusion, avec quelques matchs amicaux qui ont pu être disputés ainsi que des rencontres de championnat et de Coupe d’Europe. Mais ça ne suffit pas. Ça ne peut pas suffire. On avait raisonné en imaginant un retour à la normale pour le début du championnat. Nous en sommes très loin aujourd’hui.
Stade Français: la jauge à 1.000 spectateurs est "une catastrophe" selon Lombard
Le Stade Français, qui disputera son premier match à domicile la semaine prochaine contre Bayonne, ne pourra pas accueillir plus de 1.000 personnes à Jean-Bouin. Le directeur général du club parisien Thomas Lombard livre son inquiétude pour RMC Sport.
Thomas Lombard, la jauge partielle va passer de 5.000 à 1.000 spectateurs en région parisienne. Quelle est votre réaction?
C’est une catastrophe. On essaie depuis le début de cette crise de raisonner sur des hypothèses relativement optimistes. Malheureusement, à chaque fois, c’est le pire scénario qui se produit. On a eu une épée de Damoclès sur la tête avec les 5.000 spectateurs. Aujourd’hui, on passe à 1.000 et demain, ça sera le huis clos. La complexité de la situation, et la mission de sauver des clubs, est encore plus périlleuse.
Jouer devant si peu de public aura un coût financier élevé. Vous posez-vous la question de privilégier des huis clos dans ces conditions?
Non, car le huis clos total nous obligerait à rembourser un certain nombre de prestations qui comptent dans les rentrées des jours de match des clubs. Je pense aux hospitalités, aux loges, etc… Ce sont des sources de revenus non négligeables. Mais le problème de cette jauge est quelque part moral. C’est de déterminer entre ceux qui nous rapportent le plus d’argent, mais qui sont aussi des supporters avec une certaine volatilité, et ceux qui sont les plus fidèles mais qui ne paient pas plus cher. Qui doit-on faire rentrer ? Fait-on rentrer nos associations de supporters souvent placés dans les virages ou doit-on privilégier la rentrée financière et le besoin d’aller chercher un peu d’économie dans une situation déjà bien mal engagée ? L’arbitrage est malheureusement vite fait mais c’est totalement contre l’esprit sportif. C’est extrêmement difficile de réussir à trancher.
Des aides de l’Etat sont-elles d’autant plus indispensables?
J’ai fait partie du petit groupe de présidents qui a été reçu par le directeur de cabinet du Premier Ministre. Nous avions balayé la situation. A l’époque, les jauges étaient plutôt en train de monter dans certains endroits en fonction de la couleur des régions, des départements concernés et des préfectures qui accordaient des dérogations. On voit bien que la situation est en train de se crisper terriblement. Il faudrait presque déjà envisager un deuxième rendez-vous parce le pire est en train d’arriver.
Si les discussions ont continué en coulisses, aucune mesure concrète n’a été adoptée depuis ce rendez-vous le 1er septembre...
Non, mais on a confiance dans le gouvernement et les personnes qui réfléchissent aux moyens de sauver les clubs dans leur ensemble. Cela ne concerne pas que le rugby. Mais le rugby, deuxième sport derrière le football, avec un lien social très fort ainsi qu’un ancrage régional, doit quand même être aidé, épaulé, dans l’urgence. Cela fait depuis le mois de mars que les clubs sont sous perfusion, avec quelques matchs amicaux qui ont pu être disputés ainsi que des rencontres de championnat et de Coupe d’Europe. Mais ça ne suffit pas. Ça ne peut pas suffire. On avait raisonné en imaginant un retour à la normale pour le début du championnat. Nous en sommes très loin aujourd’hui.
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/stade-francais-la-jauge-a-1-000-spectateurs-est-une-catastrophe-selon-lombard-1981256.html
Stade Français: la jauge à 1.000 spectateurs est "une catastrophe" selon Lombard
Le Stade Français, qui disputera son premier match à domicile la semaine prochaine contre Bayonne, ne pourra pas accueillir plus de 1.000 personnes à Jean-Bouin. Le directeur général du club parisien Thomas Lombard livre son inquiétude pour RMC Sport.
Thomas Lombard, la jauge partielle va passer de 5.000 à 1.000 spectateurs en région parisienne. Quelle est votre réaction?
C’est une catastrophe. On essaie depuis le début de cette crise de raisonner sur des hypothèses relativement optimistes. Malheureusement, à chaque fois, c’est le pire scénario qui se produit. On a eu une épée de Damoclès sur la tête avec les 5.000 spectateurs. Aujourd’hui, on passe à 1.000 et demain, ça sera le huis clos. La complexité de la situation, et la mission de sauver des clubs, est encore plus périlleuse.
Jouer devant si peu de public aura un coût financier élevé. Vous posez-vous la question de privilégier des huis clos dans ces conditions?
Non, car le huis clos total nous obligerait à rembourser un certain nombre de prestations qui comptent dans les rentrées des jours de match des clubs. Je pense aux hospitalités, aux loges, etc… Ce sont des sources de revenus non négligeables. Mais le problème de cette jauge est quelque part moral. C’est de déterminer entre ceux qui nous rapportent le plus d’argent, mais qui sont aussi des supporters avec une certaine volatilité, et ceux qui sont les plus fidèles mais qui ne paient pas plus cher. Qui doit-on faire rentrer ? Fait-on rentrer nos associations de supporters souvent placés dans les virages ou doit-on privilégier la rentrée financière et le besoin d’aller chercher un peu d’économie dans une situation déjà bien mal engagée ? L’arbitrage est malheureusement vite fait mais c’est totalement contre l’esprit sportif. C’est extrêmement difficile de réussir à trancher.
Des aides de l’Etat sont-elles d’autant plus indispensables?
J’ai fait partie du petit groupe de présidents qui a été reçu par le directeur de cabinet du Premier Ministre. Nous avions balayé la situation. A l’époque, les jauges étaient plutôt en train de monter dans certains endroits en fonction de la couleur des régions, des départements concernés et des préfectures qui accordaient des dérogations. On voit bien que la situation est en train de se crisper terriblement. Il faudrait presque déjà envisager un deuxième rendez-vous parce le pire est en train d’arriver.
Si les discussions ont continué en coulisses, aucune mesure concrète n’a été adoptée depuis ce rendez-vous le 1er septembre...
Non, mais on a confiance dans le gouvernement et les personnes qui réfléchissent aux moyens de sauver les clubs dans leur ensemble. Cela ne concerne pas que le rugby. Mais le rugby, deuxième sport derrière le football, avec un lien social très fort ainsi qu’un ancrage régional, doit quand même être aidé, épaulé, dans l’urgence. Cela fait depuis le mois de mars que les clubs sont sous perfusion, avec quelques matchs amicaux qui ont pu être disputés ainsi que des rencontres de championnat et de Coupe d’Europe. Mais ça ne suffit pas. Ça ne peut pas suffire. On avait raisonné en imaginant un retour à la normale pour le début du championnat. Nous en sommes très loin aujourd’hui.
Le Stade Français est-il le club le plus représentatif du problème de la réduction de la jauge des spectateurs ? En 3 matchs nous aurons perdu ce que eux peuvent estimer perdre sur la saison
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/09/25/covid-19-a-bordeaux-les-patrons-de-bars-denoncent-des-mesures-inadmissibles_6053571_3224.html
Covid-19 : à Bordeaux, les patrons de bars dénoncent des mesures « inadmissibles »
Les bars dans la capitale girondine devront fermer à 22 heures à partir de lundi 28 septembre, en application des nouvelles règles sanitaires annoncées par le gouvernement pour affronter la reprise de l’épidémie.
Par Claire Mayer
Sur la porte d’entrée du Fiacre, dans le centre-ville de Bordeaux, est placardée, en grosses lettres, une affiche « Interdiction de consommer debout ». David Bouvard détaille toutes les mesures mises en place dans son bar. « On a espacé les tables, mis du gel hydroalcoolique partout, des affichages, on surveille les clients et on leur rappelle les gestes barrières… toutes les conditions sont réunies. C’est inadmissible qu’on nous fasse maintenant fermer à 22 heures », se désole-t-il après les annonces du ministre de la santé, Olivier Véran, mercredi 23 septembre.
Bordeaux, comme dix autres métropoles françaises, a été placée en « zone d’alerte renforcée », imposant de nouvelles mesures plus restrictives pour lutter contre la propagation du Covid-19. La fermeture des bars à 22 heures en fait partie, à compter de lundi 28 septembre. Mais les contours de ces décisions devaient être précisés vendredi 25 septembre par la préfète de Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio, après une concertation avec les élus locaux.
Florence Munnia, patronne du Cheverus Café, déplore cette nouvelle situation. « On a tout fait pour respecter le protocole sanitaire, et ceux qui ne le font pas pénalisent tout le monde. On vit dans une attente permanente de ce que l’on va nous annoncer », s’attriste-t-elle. Le Cheverus Café est un restaurant à l’heure du déjeuner, et se mue en bar le soir. Impossible pour l’instant de savoir si elle devra également fermer à 22 heures. Car, si les restaurants ne sont pas concernés par le futur arrêté, les conditions sont encore floues. De nombreux bars ont une licence III, dite de « petite restauration », le client doit manger quelque chose pour pouvoir consommer de l’alcool.
« Inverser la tendance »
« On attend avec beaucoup d’impatience que la préfète s’exprime pour que les choses soient claires », explique Sandrine Jacotot, adjointe à la mairie de Bordeaux, chargée des commerces, des marchés et des animations de proximité. L’élue se désole pour les commerçants qui doivent faire face à la crise économique consécutive au confinement du printemps, doublée d’une saison estivale en demi-teinte, avec peu de touristes. Elle estime néanmoins qu’« il faut inverser la tendance », au vu du niveau de l’épidémie à Bordeaux : « On est conscient des difficultés, et qu’il est important de conserver notre vie sociale. Mais il faut absolument qu’on empêche un reconfinement. »
Une position partagée par le maire (EELV) de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui a expliqué dans un communiqué être « très conscient et inquiet des difficultés que traverse une trop large part du tissu économique local en ce moment. Je pense aux acteurs du tourisme, de la culture, du sport aux cafés, bars, restaurants et aux gestionnaires de lieux de sortie. La situation sanitaire reste préoccupante. Je vous appelle toutes et tous à la plus grande vigilance car il nous faut éviter à tout prix un nouveau confinement ».
Une situation que déplore Patrick Seguin, président de la chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux. « Je ne suis pas content car on avait réussi, avec les nouvelles mesures qui avaient été prises la semaine dernière par la préfète, à dialoguer avec les personnes concernées, les élus, on avait eu un échange. J’ai appris cette décision par voie de presse. Elle est totalement directive et prise sans aucune concertation ! », s’agace-t-il.
Le chef cuisinier Philippe Etchebest, qui dirige un restaurant dans le centre-ville de Bordeaux, est lui aussi très remonté. « On montre du doigt les restaurateurs alors que ça n’a pas lieu d’être. En quoi aller dans un bar ou un restaurant est plus dangereux que de prendre le TGV ou d’aller dans un supermarché ? On ne nous donne pas d’explications, on est dans un flou artistique. Stop, ça suffit ! », s’agace l’animateur de l’émission « Cauchemar en cuisine ».
Claire Mayer(Bordeaux, correspondance)
Covid-19 : à Bordeaux, les patrons de bars dénoncent des mesures « inadmissibles »
Les bars dans la capitale girondine devront fermer à 22 heures à partir de lundi 28 septembre, en application des nouvelles règles sanitaires annoncées par le gouvernement pour affronter la reprise de l’épidémie.
Par Claire Mayer
Sur la porte d’entrée du Fiacre, dans le centre-ville de Bordeaux, est placardée, en grosses lettres, une affiche « Interdiction de consommer debout ». David Bouvard détaille toutes les mesures mises en place dans son bar. « On a espacé les tables, mis du gel hydroalcoolique partout, des affichages, on surveille les clients et on leur rappelle les gestes barrières… toutes les conditions sont réunies. C’est inadmissible qu’on nous fasse maintenant fermer à 22 heures », se désole-t-il après les annonces du ministre de la santé, Olivier Véran, mercredi 23 septembre.
Bordeaux, comme dix autres métropoles françaises, a été placée en « zone d’alerte renforcée », imposant de nouvelles mesures plus restrictives pour lutter contre la propagation du Covid-19. La fermeture des bars à 22 heures en fait partie, à compter de lundi 28 septembre. Mais les contours de ces décisions devaient être précisés vendredi 25 septembre par la préfète de Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio, après une concertation avec les élus locaux.
Florence Munnia, patronne du Cheverus Café, déplore cette nouvelle situation. « On a tout fait pour respecter le protocole sanitaire, et ceux qui ne le font pas pénalisent tout le monde. On vit dans une attente permanente de ce que l’on va nous annoncer », s’attriste-t-elle. Le Cheverus Café est un restaurant à l’heure du déjeuner, et se mue en bar le soir. Impossible pour l’instant de savoir si elle devra également fermer à 22 heures. Car, si les restaurants ne sont pas concernés par le futur arrêté, les conditions sont encore floues. De nombreux bars ont une licence III, dite de « petite restauration », le client doit manger quelque chose pour pouvoir consommer de l’alcool.
« Inverser la tendance »
« On attend avec beaucoup d’impatience que la préfète s’exprime pour que les choses soient claires », explique Sandrine Jacotot, adjointe à la mairie de Bordeaux, chargée des commerces, des marchés et des animations de proximité. L’élue se désole pour les commerçants qui doivent faire face à la crise économique consécutive au confinement du printemps, doublée d’une saison estivale en demi-teinte, avec peu de touristes. Elle estime néanmoins qu’« il faut inverser la tendance », au vu du niveau de l’épidémie à Bordeaux : « On est conscient des difficultés, et qu’il est important de conserver notre vie sociale. Mais il faut absolument qu’on empêche un reconfinement. »
Une position partagée par le maire (EELV) de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui a expliqué dans un communiqué être « très conscient et inquiet des difficultés que traverse une trop large part du tissu économique local en ce moment. Je pense aux acteurs du tourisme, de la culture, du sport aux cafés, bars, restaurants et aux gestionnaires de lieux de sortie. La situation sanitaire reste préoccupante. Je vous appelle toutes et tous à la plus grande vigilance car il nous faut éviter à tout prix un nouveau confinement ».
Une situation que déplore Patrick Seguin, président de la chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux. « Je ne suis pas content car on avait réussi, avec les nouvelles mesures qui avaient été prises la semaine dernière par la préfète, à dialoguer avec les personnes concernées, les élus, on avait eu un échange. J’ai appris cette décision par voie de presse. Elle est totalement directive et prise sans aucune concertation ! », s’agace-t-il.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus : Roxana Maracineanu assure "réfléchir à une reconfiguration des compétitions"
https://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20/coronavirus-roxana-maracineanu-assure-reflechir-a-une-reconfiguration-des-competitions-3994749
Extrait :
https://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20/coronavirus-roxana-maracineanu-assure-reflechir-a-une-reconfiguration-des-competitions-3994749
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