Derniers sujets
» Transferts (Autres clubs)par zizou46 Aujourd'hui à 17:28
» XV de France (partie en cours)
par Dr. Gregory Bouse Aujourd'hui à 17:28
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par Dr. Gregory Bouse Aujourd'hui à 17:16
» Top14 : autres matchs
par Bordelais exilé ds le 31 Aujourd'hui à 16:37
» Matthieu Jalibert
par Roberto Miopalmo Aujourd'hui à 15:25
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Vince33 Hier à 22:11
» Autres Clubs
par marchal Hier à 17:33
» Ben Tameifuna
par marchal Hier à 15:37
» Louis Bielle-Biarrey
par marchal Hier à 15:15
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Hier à 15:08
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Hier à 10:28
» Yann Lesgourgues
par marchal Jeu 21 Nov 2024 - 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Jeu 21 Nov 2024 - 13:06
» Romain Buros
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Jeu 21 Nov 2024 - 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
Rugby et Coronavirus
+28
Big'Ben
Mam's
Vince33
hurluberlu
jaja69
Gman
Etchetera
densnewzealand
zizou46
dombri
Charles_ubb
Scalp
willoush
biscouette
Ante33
Dr. Gregory Bouse
Loulou
patrick
FrenchKick
flavio33
nadoloubb
marchal
sudiste
Switch
léopold
krahknardz
grospaquet31
le radis
32 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
Page 29 sur 40
Page 29 sur 40 • 1 ... 16 ... 28, 29, 30 ... 34 ... 40
Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus : Roxana Maracineanu assure "réfléchir à une reconfiguration des compétitions"
https://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20/coronavirus-roxana-maracineanu-assure-reflechir-a-une-reconfiguration-des-competitions-3994749
Extrait :
https://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20/coronavirus-roxana-maracineanu-assure-reflechir-a-une-reconfiguration-des-competitions-3994749
Extrait :
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.midi-olympique.fr/2020/09/30/lorenzetti-je-naurais-jamais-imagine-un-tel-cauchemar-il-faut-sauver-les-clubs-de-rugby-9107678.php
Lorenzetti : « Je n'aurais jamais imaginé un tel cauchemar, il faut sauver les clubs de rugby »
On pourrait croire que tout est rose au Racing, finaliste de la coupe d'Europe. On se trompe. La crise de la Covid-19 frappe, comme ailleurs, et met en péril l'existence professionnelle d'un des plus vieux clubs de France...
Midi Olympique : quel impact la réduction des jauges a-t-elle sur les finances du Racing 92 ?
Jacky Lorenzetti : Il est colossal. On parle d'un manque à gagner par match de 100 000 euros. C'est une catastrophe. Et puis, à force de dire aux Français qu'on est en guerre, à force de diffuser de l'anxiété, de la crainte et de la peur, les gens ne vont ni au stade, ni au cinéma, ni au spectacle. Ils ne sortent plus. Sans indemnité, les clubs et les salles de spectacle vont mourir.
En clair ?
Si demain, on me permettait d'accueillir 10 000 personnes à Nanterre pour le prochain match face à Toulouse, je ne serais même pas sûr de pouvoir le faire... Voilà... On en est là... Les corps et les esprits ne se libéreront pas tant qu'il n'y aura pas de vaccin.
On parle, au Racing, d'une perte de 28 millions d'euros pour l'année 2020...
Si vous enlevez l'amortissement du bâtiment (l'Arena), ça fait 14 millions d'euros de pertes, en effet. C'est énorme. On a engagé une procédure en indemnisation contre l'état. On nous parle d'indemnités mais on n'a rien vu venir pour le moment, si ce n'est le chômage partiel, ce qui est déjà considérable, me direz-vous.
Lundi dernier, Paul Goze a envoyé un courrier très préoccupant aux présidents de clubs. Le président de la Ligue y parle en effet de « la disparition à court terme de certains clubs ». La menace est-elle réelle ?
L'Arena va s'en sortir. Le Racing, je ne sais pas. La situation est vraiment très préoccupante. Le secteur du sport pro, comme celui de l'aviation ou de la restauration, est confronté à d'énormes difficultés. On ne sait pas quand ni comment nous sortirons de l'impasse. Je n'aurais jamais imaginé un tel cauchemar.
Dans l'esprit des gens, les clubs soutenus par un mécène (Montpellier, le Stade français, le Racing 92, Biarritz) sont nécessairement sauvés des eaux. Qu'en pensez-vous ?
C'est beaucoup trop simpliste. Moi, j'ai un modèle économique vertueux et je ne pourrai plus, aujourd'hui, financer une entreprise qui perd de l'argent. On en est là, voilà tout. Au minimum, il faut que les pouvoirs publics nous exonèrent des charges sociales. Il faut sauver les entreprises. Il faut sauver les clubs de rugby.
On parle de combien d'emplois, chez vous ?
A l'Arena et au Racing, ce sont 1200 emplois à temps complet.
Le gouvernement est-il sensible aux arguments déployés par la Ligue et les clubs ?
Le gouvernement, il écoute, il entend ; mais il est débordé, dépassé. Les décisions sont contradictoires. Un jour, le vaccin arrive ; le lendemain, le ministre du travail nous annonce que le chômage partiel sera étendu jusqu'à juillet 2021... Pourtant, le nombre de décès en France, entre l'an passé et cette année, est quasiment identique. Ceux qui disparaissent, malheureusement, sont les plus âgés. Ils ont plus de 75 ou 80 ans. C'est factuel. Une vie, il faut se battre pour la garder mais on peut faire coïncider des principes de précaution (masques, gestes barrières...) avec une liberté économique. Les deux ne sont pas incompatibles.
Il existe néanmoins un Plan B pour sauver le Top 14. Il suffirait de se vendre à un fonds d'investissement...
Entre la peste et le choléra, on ne peut pas choisir. L'arrivée de CVC (ou Novalpina, lire ci-contre) correspond à une stratégie à long terme. Je ne le vois pas comme un pansement, comme un moyen d'avoir des liquidités à court terme.
Où en êtes-vous, dans ces négociations avec les fonds d'investissement ?
Au point zéro. On sait juste qu'il y a de l'appétence au niveau de Novalpina, qui en gros, nous propose de faire mieux que ce qu'on fait... Moi, je trouve pourtant qu'à la Ligue, on fait plutôt du bon boulot... Maintenant, si un fonds vient nous voir en nous disant : « On va créer la Coupe du monde des clubs » (c'est le souhait de CVC, N.D.L.R.), on sera réceptif parce que cette compétition, nouvelle et excitante, créera du revenu. Ca, ce serait intéressant.
Marc Duzan
Lorenzetti : « Je n'aurais jamais imaginé un tel cauchemar, il faut sauver les clubs de rugby »
On pourrait croire que tout est rose au Racing, finaliste de la coupe d'Europe. On se trompe. La crise de la Covid-19 frappe, comme ailleurs, et met en péril l'existence professionnelle d'un des plus vieux clubs de France...
Midi Olympique : quel impact la réduction des jauges a-t-elle sur les finances du Racing 92 ?
Jacky Lorenzetti : Il est colossal. On parle d'un manque à gagner par match de 100 000 euros. C'est une catastrophe. Et puis, à force de dire aux Français qu'on est en guerre, à force de diffuser de l'anxiété, de la crainte et de la peur, les gens ne vont ni au stade, ni au cinéma, ni au spectacle. Ils ne sortent plus. Sans indemnité, les clubs et les salles de spectacle vont mourir.
En clair ?
Si demain, on me permettait d'accueillir 10 000 personnes à Nanterre pour le prochain match face à Toulouse, je ne serais même pas sûr de pouvoir le faire... Voilà... On en est là... Les corps et les esprits ne se libéreront pas tant qu'il n'y aura pas de vaccin.
On parle, au Racing, d'une perte de 28 millions d'euros pour l'année 2020...
Si vous enlevez l'amortissement du bâtiment (l'Arena), ça fait 14 millions d'euros de pertes, en effet. C'est énorme. On a engagé une procédure en indemnisation contre l'état. On nous parle d'indemnités mais on n'a rien vu venir pour le moment, si ce n'est le chômage partiel, ce qui est déjà considérable, me direz-vous.
Lundi dernier, Paul Goze a envoyé un courrier très préoccupant aux présidents de clubs. Le président de la Ligue y parle en effet de « la disparition à court terme de certains clubs ». La menace est-elle réelle ?
L'Arena va s'en sortir. Le Racing, je ne sais pas. La situation est vraiment très préoccupante. Le secteur du sport pro, comme celui de l'aviation ou de la restauration, est confronté à d'énormes difficultés. On ne sait pas quand ni comment nous sortirons de l'impasse. Je n'aurais jamais imaginé un tel cauchemar.
Dans l'esprit des gens, les clubs soutenus par un mécène (Montpellier, le Stade français, le Racing 92, Biarritz) sont nécessairement sauvés des eaux. Qu'en pensez-vous ?
C'est beaucoup trop simpliste. Moi, j'ai un modèle économique vertueux et je ne pourrai plus, aujourd'hui, financer une entreprise qui perd de l'argent. On en est là, voilà tout. Au minimum, il faut que les pouvoirs publics nous exonèrent des charges sociales. Il faut sauver les entreprises. Il faut sauver les clubs de rugby.
On parle de combien d'emplois, chez vous ?
A l'Arena et au Racing, ce sont 1200 emplois à temps complet.
Le gouvernement est-il sensible aux arguments déployés par la Ligue et les clubs ?
Le gouvernement, il écoute, il entend ; mais il est débordé, dépassé. Les décisions sont contradictoires. Un jour, le vaccin arrive ; le lendemain, le ministre du travail nous annonce que le chômage partiel sera étendu jusqu'à juillet 2021... Pourtant, le nombre de décès en France, entre l'an passé et cette année, est quasiment identique. Ceux qui disparaissent, malheureusement, sont les plus âgés. Ils ont plus de 75 ou 80 ans. C'est factuel. Une vie, il faut se battre pour la garder mais on peut faire coïncider des principes de précaution (masques, gestes barrières...) avec une liberté économique. Les deux ne sont pas incompatibles.
Il existe néanmoins un Plan B pour sauver le Top 14. Il suffirait de se vendre à un fonds d'investissement...
Entre la peste et le choléra, on ne peut pas choisir. L'arrivée de CVC (ou Novalpina, lire ci-contre) correspond à une stratégie à long terme. Je ne le vois pas comme un pansement, comme un moyen d'avoir des liquidités à court terme.
Où en êtes-vous, dans ces négociations avec les fonds d'investissement ?
Au point zéro. On sait juste qu'il y a de l'appétence au niveau de Novalpina, qui en gros, nous propose de faire mieux que ce qu'on fait... Moi, je trouve pourtant qu'à la Ligue, on fait plutôt du bon boulot... Maintenant, si un fonds vient nous voir en nous disant : « On va créer la Coupe du monde des clubs » (c'est le souhait de CVC, N.D.L.R.), on sera réceptif parce que cette compétition, nouvelle et excitante, créera du revenu. Ca, ce serait intéressant.
Marc Duzan
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
CVC, Novalpina, des solutions loin d'être actées, mais qui risquent de donner à l'état des arguments pour botter en touche, en arguant que la LNR a des solutions par le marché.
On sait que lorsqu'un fond investi c'est pour faire du pognon à tout prix, on risque de vendre un peu plus notre âme, mais entre ça et mourir, autant aller en enfer un peu plus tard...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On sait que lorsqu'un fond investi c'est pour faire du pognon à tout prix, on risque de vendre un peu plus notre âme, mais entre ça et mourir, autant aller en enfer un peu plus tard...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/racing-92-un-coup-dur-selon-jacky-lorenzetti-apres-les-neuf-cas-de-covid-1984607.html
Racing 92: "Un coup dur", selon Jacky Lorenzetti après les neuf cas de Covid
Neuf cas de Covid-19 ont été détectés au Racing 92 ces dernières heures. Pour RMC Sport, le président Jacky Lorenzetti évoque cette situation délicate à moins de trois semaines de la finale de Champions Cup.
Jacky Lorenzetti, comment avez-vous accueilli les 9 cas positifs au sein de votre équipe?
Nous sommes tous solidaires de la surprise. Depuis le début des dispositions sanitaires et des contraintes, on joue le jeu à fond. On a un médecin (Sylvain Blanchard) très respectueux de tout ça, il nous oblige à faire très attention. On fait face à 9 cas. On ne va pas polémiquer sur tout ce qui a été dit. Nous sommes tous maintenant des experts en coronavirus. Faut-il libérer la vie et l’économie en acceptant les contraintes ? Pour ma part, je pense que, tout en continuant à respecter les consignes, rien pourrait nous empêcher d’écarter ceux qui sont contaminés et continuer à jouer avec les autres. Nous avons tout de même des effectifs de 50 joueurs, ce qui est considérable. On a de quoi faire face à ces infections.
Ce sont donc neuf éléments du Racing concernés…
Oui, c’est ça, y compris le staff. C’est un petit coup dur car on ne va pouvoir se préparer. Deux gros matchs nous attendent, contre La Rochelle c’est cuit, puis Toulouse. Je ne sais pas comment on pourra jouer la semaine prochaine, en tout cas sans s’entrainer, puis la Coupe d’Europe (finale contre Exeter à Bristol le 17 octobre). C’est un coup dur mais on va faire avec. On ne va pas gémir. D’autres sont plus malheureux que nous. Ce n’est pas dans notre habitude de nous plaindre. On va baisser la tête et on va continuer à travailler.
Etes-vous inquiet pour la finale de Coupe d’Europe sachant que les autorités britanniques et l’EPCR ont récemment montré qu’elles étaient très pointilleuses lors du forfait sur tapis vert de Castres?
C’est dans deux semaines et demi. Tout le monde sera sorti de ce confinement, et tout le monde sera apte sauf bien sûr une nouvelle contagion au club. C’est surtout en termes de préparation que Laurent (Travers) et son staff vont devoir faire des merveilles pour que nos joueurs ne perdent pas leur condition physique. Ça va être le gros sujet.
#TOP14 - J3
Suite à plusieurs cas positifs déclarés au sein de l'effectif du Racing 92, en application du protocole médical, et après avis de la Commission d'expertise Covid-19, le match@staderochelais / @racing92 est reporté à à une date ultérieure. pic.twitter.com/90wXwlRJeG
— TOP 14 Rugby (@top14rugby) October 1, 2020
Tout avait été fait au Racing pour éviter une telle situation…
Oui, on avait fait ce qu’il fallait mais c’est tout de même arrivé chez nous. Après la victoire contre les Saracens, nous ne sommes pas sortis faire la fête. Nous sommes restés entre nous et nous avions faire attention. Cela peut arriver à tout le monde malheureusement.
A titre personnel, votre test s’est révélé négatif…
(Sourire) Oui, j’ai fait mon test hebdomadaire et il est négatif. Pour moi, il n’y a pas de problème. Chaque joueur a fait pas loin de 30 tests ces dernières semaines, c’est inimaginable, sans compter les prises de sang et les autres examens. Ce sont des grosses contraintes mais on s’y plie.
Jean-François Paturaud
Racing 92: "Un coup dur", selon Jacky Lorenzetti après les neuf cas de Covid
Neuf cas de Covid-19 ont été détectés au Racing 92 ces dernières heures. Pour RMC Sport, le président Jacky Lorenzetti évoque cette situation délicate à moins de trois semaines de la finale de Champions Cup.
Jacky Lorenzetti, comment avez-vous accueilli les 9 cas positifs au sein de votre équipe?
Nous sommes tous solidaires de la surprise. Depuis le début des dispositions sanitaires et des contraintes, on joue le jeu à fond. On a un médecin (Sylvain Blanchard) très respectueux de tout ça, il nous oblige à faire très attention. On fait face à 9 cas. On ne va pas polémiquer sur tout ce qui a été dit. Nous sommes tous maintenant des experts en coronavirus. Faut-il libérer la vie et l’économie en acceptant les contraintes ? Pour ma part, je pense que, tout en continuant à respecter les consignes, rien pourrait nous empêcher d’écarter ceux qui sont contaminés et continuer à jouer avec les autres. Nous avons tout de même des effectifs de 50 joueurs, ce qui est considérable. On a de quoi faire face à ces infections.
Ce sont donc neuf éléments du Racing concernés…
Oui, c’est ça, y compris le staff. C’est un petit coup dur car on ne va pouvoir se préparer. Deux gros matchs nous attendent, contre La Rochelle c’est cuit, puis Toulouse. Je ne sais pas comment on pourra jouer la semaine prochaine, en tout cas sans s’entrainer, puis la Coupe d’Europe (finale contre Exeter à Bristol le 17 octobre). C’est un coup dur mais on va faire avec. On ne va pas gémir. D’autres sont plus malheureux que nous. Ce n’est pas dans notre habitude de nous plaindre. On va baisser la tête et on va continuer à travailler.
Etes-vous inquiet pour la finale de Coupe d’Europe sachant que les autorités britanniques et l’EPCR ont récemment montré qu’elles étaient très pointilleuses lors du forfait sur tapis vert de Castres?
C’est dans deux semaines et demi. Tout le monde sera sorti de ce confinement, et tout le monde sera apte sauf bien sûr une nouvelle contagion au club. C’est surtout en termes de préparation que Laurent (Travers) et son staff vont devoir faire des merveilles pour que nos joueurs ne perdent pas leur condition physique. Ça va être le gros sujet.
#TOP14 - J3
Suite à plusieurs cas positifs déclarés au sein de l'effectif du Racing 92, en application du protocole médical, et après avis de la Commission d'expertise Covid-19, le match@staderochelais / @racing92 est reporté à à une date ultérieure. pic.twitter.com/90wXwlRJeG
— TOP 14 Rugby (@top14rugby) October 1, 2020
Tout avait été fait au Racing pour éviter une telle situation…
Oui, on avait fait ce qu’il fallait mais c’est tout de même arrivé chez nous. Après la victoire contre les Saracens, nous ne sommes pas sortis faire la fête. Nous sommes restés entre nous et nous avions faire attention. Cela peut arriver à tout le monde malheureusement.
A titre personnel, votre test s’est révélé négatif…
(Sourire) Oui, j’ai fait mon test hebdomadaire et il est négatif. Pour moi, il n’y a pas de problème. Chaque joueur a fait pas loin de 30 tests ces dernières semaines, c’est inimaginable, sans compter les prises de sang et les autres examens. Ce sont des grosses contraintes mais on s’y plie.
Jean-François Paturaud
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/10/02/nous-serons-dans-une-situation-catastrophique-a-noel-7913826-710.php
Stade Rochelais : "Nous serons dans une situation catastrophique à Noël"
Par Arnaud David
Vincent Merling, président du Stade Rochelais, redoute une baisse de la jauge à 1 000 personnes : "On serait en cessation de paiement à la fin de l’année."
Vous vous prépariez à accueillir 5 000 personnes pour la venue du Racing avant le report du match. Avez-vous évalué le manque à gagner que constitue cette jauge ?
Vincent Merling. Quand on reçoit 5 000 personnes au Stade Rochelais (au lieu de 16 000, NDLR), on perd 350 000 euros par match. C’est une situation que je qualifie de très critique.
Si l’on devait accueillir 1 000 personnes seulement -ce qui pourrait nous arriver puisque c’est le cas dans d’autres clubs de la région-, ce serait une perte de 800 000 euros par match. C’est une situation qui serait intenable. Dans cette configuration, on ne tiendrait pas plus de huit matchs, c’est-à-dire jusqu’à Noël.
Dans une configuration à 5 000, on est dans une situation de survie qui nous oblige à faire des choix de sauvegarde économique. Malheureusement pour nos abonnés, on a 3 000 VIP qui représentent 50 % du budget du club qui sont prioritaires. Cela laisse de la place pour 2 000 abonnés seulement parmi ceux qui n’ont pas pu assister au match contre Toulon.
Vous avez construit au Stade Rochelais un phénomène autour du club. Craignez-vous que cette adhésion très forte des supporters s’effrite ?
On essaie par tous les moyens de créer un lien social autour de notre passion pour qu’on garde ce contact et qu’il n’y ait pas de séparation entre les abonnés et les VIP. Mais cela nous inquiète.
Quelles sont les mesures que vous attendez des pouvoirs publics ?
Ce que je redoute, c’est la baisse de la jauge à 1 000 à laquelle Bordeaux-Bègles est déjà confrontée. Sans aide immédiate de l’État, on serait en cessation de paiement à la fin de l’année. À ce moment-là, on aurait utilisé tous nos fonds propres et les 6,4 millions d’euros de prêt garanti par l’État que notre banque partenaire nous a accordé en raison de nos bons résultats passés.
Espérez-vous bénéficier à nouveau de l’exonération de charges ?
C’est une disposition nécessaire pour soulager immédiatement la trésorerie des clubs mais insuffisante pour compenser les pertes déjà enregistrées et à venir. Si rien n’est fait, nous serons dans une situation catastrophique à Noël. Et quand je dis cela, ce n’est pas seulement pour le Stade Rochelais mais pour tous les clubs.
Votre club est fragilisé alors qu’il est bâti sur une économie réelle
C’est d’ailleurs ce qui nous pénalise le plus. S’il n’y a plus de recettes de jours de match, c’est 80 % de notre chiffre d’affaires qui disparaît. On n’a plus que les charges.
Après la crise, le rugby devra repenser son modèle et, notamment, sa politique salariale ?
C’est un faux problème. Jusqu’à aujourd’hui, le Stade Rochelais assumait parfaitement ses dépenses. Nos bilans étaient positifs et nous ont permis d’investir dans le centre d’entraînement, dans notre stade pour en augmenter la capacité et améliorer la qualité de l’accueil de nos partenaires.
Stade Rochelais : "Nous serons dans une situation catastrophique à Noël"
Par Arnaud David
Vincent Merling, président du Stade Rochelais, redoute une baisse de la jauge à 1 000 personnes : "On serait en cessation de paiement à la fin de l’année."
Vous vous prépariez à accueillir 5 000 personnes pour la venue du Racing avant le report du match. Avez-vous évalué le manque à gagner que constitue cette jauge ?
Vincent Merling. Quand on reçoit 5 000 personnes au Stade Rochelais (au lieu de 16 000, NDLR), on perd 350 000 euros par match. C’est une situation que je qualifie de très critique.
Si l’on devait accueillir 1 000 personnes seulement -ce qui pourrait nous arriver puisque c’est le cas dans d’autres clubs de la région-, ce serait une perte de 800 000 euros par match. C’est une situation qui serait intenable. Dans cette configuration, on ne tiendrait pas plus de huit matchs, c’est-à-dire jusqu’à Noël.
Dans une configuration à 5 000, on est dans une situation de survie qui nous oblige à faire des choix de sauvegarde économique. Malheureusement pour nos abonnés, on a 3 000 VIP qui représentent 50 % du budget du club qui sont prioritaires. Cela laisse de la place pour 2 000 abonnés seulement parmi ceux qui n’ont pas pu assister au match contre Toulon.
Vous avez construit au Stade Rochelais un phénomène autour du club. Craignez-vous que cette adhésion très forte des supporters s’effrite ?
On essaie par tous les moyens de créer un lien social autour de notre passion pour qu’on garde ce contact et qu’il n’y ait pas de séparation entre les abonnés et les VIP. Mais cela nous inquiète.
Quelles sont les mesures que vous attendez des pouvoirs publics ?
Ce que je redoute, c’est la baisse de la jauge à 1 000 à laquelle Bordeaux-Bègles est déjà confrontée. Sans aide immédiate de l’État, on serait en cessation de paiement à la fin de l’année. À ce moment-là, on aurait utilisé tous nos fonds propres et les 6,4 millions d’euros de prêt garanti par l’État que notre banque partenaire nous a accordé en raison de nos bons résultats passés.
Espérez-vous bénéficier à nouveau de l’exonération de charges ?
C’est une disposition nécessaire pour soulager immédiatement la trésorerie des clubs mais insuffisante pour compenser les pertes déjà enregistrées et à venir. Si rien n’est fait, nous serons dans une situation catastrophique à Noël. Et quand je dis cela, ce n’est pas seulement pour le Stade Rochelais mais pour tous les clubs.
Votre club est fragilisé alors qu’il est bâti sur une économie réelle
C’est d’ailleurs ce qui nous pénalise le plus. S’il n’y a plus de recettes de jours de match, c’est 80 % de notre chiffre d’affaires qui disparaît. On n’a plus que les charges.
Après la crise, le rugby devra repenser son modèle et, notamment, sa politique salariale ?
C’est un faux problème. Jusqu’à aujourd’hui, le Stade Rochelais assumait parfaitement ses dépenses. Nos bilans étaient positifs et nous ont permis d’investir dans le centre d’entraînement, dans notre stade pour en augmenter la capacité et améliorer la qualité de l’accueil de nos partenaires.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/covid-19-des-cas-positifs-a-castres-le-match-contre-montpellier-reporte-1016477
Covid 19 : des cas positifs à Castres, le match contre Montpellier reporté
Après 9 cas au Racing 92 qui ont entraîné le report du match contre La Rochelle, c’ets une deuxième affiche de la 3e journée de Top 14 qui à son tour officiellement reportée. «Suite à plusieurs cas positifs déclarés au sein de l'effectif du Castres Olympique, en application du protocole médical Covid-19» le match entre Montpellier et Castres est officiellement reportée également. Ce match était initialement prévu dimanche à 19h.
#Officiel La rencontre prévue dimanche 04 octobre à 19H00 est reportée à une date ultérieure. Amis du @CastresRugby , ce n'est que partie remise ! #TeamMHR#TEAMSOLIDAIRE https://t.co/xJQK2SwnoU
— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) October 2, 2020
Covid 19 : des cas positifs à Castres, le match contre Montpellier reporté
Après 9 cas au Racing 92 qui ont entraîné le report du match contre La Rochelle, c’ets une deuxième affiche de la 3e journée de Top 14 qui à son tour officiellement reportée. «Suite à plusieurs cas positifs déclarés au sein de l'effectif du Castres Olympique, en application du protocole médical Covid-19» le match entre Montpellier et Castres est officiellement reportée également. Ce match était initialement prévu dimanche à 19h.
#Officiel La rencontre prévue dimanche 04 octobre à 19H00 est reportée à une date ultérieure. Amis du @CastresRugby , ce n'est que partie remise ! #TeamMHR#TEAMSOLIDAIRE https://t.co/xJQK2SwnoU
— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) October 2, 2020
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Déjà la moitié des club de top 14 impactés par un report, et nous ne somme qu'à la 3éme journée de championnat, le manque de pragmatisme et de courage de la LNR met le TOP 14 en danger
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Uefa-le-retour-du-public-dans-les-stades-valide-avec-une-jauge-limitee-a-30/1178450
L'UEFA a autorisé ce jeudi le retour du public en compétitions européennes, avec une jauge limitée à 30% dans les stades, toujours pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Après avoir déjà autorisé le retour du public à Budapest, pour la Supercoupe d'Europe qui faisait figure de test, l'UEFA a entériné ce jeudi sa décision de permettre aux spectateurs de revenir dans les stades pour les compétitions européennes. À une condition toutefois, la jauge des enceintes sera limitée à 30% de leur capacité.
Si l'UEFA a fait un premier pas vers un retour à une situation un peu plus normale et surtout vers un abandon du huis clos total décidé au printemps pour lutter contre la propagation du coronavirus, ce sont bien les gouvernements de chaque pays dans lesquels seront programmés les matches qui trancheront.
En France, par exemple, pour l'instant, seuls 1 000 spectateurs sont autorisés à assister à des événements sportifs. Le Parc des Princes, le Stade Vélodrome et le Roahzon Park ne pourront donc pas en accueillir plus pour leurs matches de Ligue des champions cette saison, tant qu'une nouvelle décision gouvernementale ne permettra pas le contraire.
Que font nos propres instances ?
L'UEFA a autorisé ce jeudi le retour du public en compétitions européennes, avec une jauge limitée à 30% dans les stades, toujours pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Après avoir déjà autorisé le retour du public à Budapest, pour la Supercoupe d'Europe qui faisait figure de test, l'UEFA a entériné ce jeudi sa décision de permettre aux spectateurs de revenir dans les stades pour les compétitions européennes. À une condition toutefois, la jauge des enceintes sera limitée à 30% de leur capacité.
Si l'UEFA a fait un premier pas vers un retour à une situation un peu plus normale et surtout vers un abandon du huis clos total décidé au printemps pour lutter contre la propagation du coronavirus, ce sont bien les gouvernements de chaque pays dans lesquels seront programmés les matches qui trancheront.
En France, par exemple, pour l'instant, seuls 1 000 spectateurs sont autorisés à assister à des événements sportifs. Le Parc des Princes, le Stade Vélodrome et le Roahzon Park ne pourront donc pas en accueillir plus pour leurs matches de Ligue des champions cette saison, tant qu'une nouvelle décision gouvernementale ne permettra pas le contraire.
Que font nos propres instances ?
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11380
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus : Philippe Saint-André, directeur du rugby du MHR, positif au Covid-19
https://www.midilibre.fr/2020/10/02/rugby-a-xv-le-directeur-du-rugby-du-mhr-philippe-saint-andre-positif-au-covid-19-pas-les-joueurs-9112766.php
https://www.midilibre.fr/2020/10/02/rugby-a-xv-le-directeur-du-rugby-du-mhr-philippe-saint-andre-positif-au-covid-19-pas-les-joueurs-9112766.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coronavirus-l-inquietude-grandit-apres-la-multiplication-des-reports-en-top-14/1178864#xtor=RSS-1
Coronavirus : l'inquiétude grandit après la multiplication des reports en Top 14
Le report de Montpellier-Castres en raison du Coronavirus, le troisième de la troisième journée de Top14 qui débute ce vendredi soir, commence à inquiéter la Ligue nationale de rugby.
Philippe Pailhories
Elles semblaient s'être évaporées, les polémiques, autour du report de la rencontre de la première journée entre le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles. La suivante s'était en effet déroulée le plus normalement du monde, et après la parenthèse de quinze jours dédiée à la Coupe d'Europe, le retour aux affaires domestiques s'annonçait palpitant avec quelques chocs au programme de cette troisième journée qui démarre ce vendredi par un Brive - Pau (20 heures). Des chocs tels que Lyon - Bordeaux-Bègles, La Rochelle - Racing 92, Toulouse - Toulon, et même Montpellier - Castres, un rendez-vous toujours particulier et acharné.
Plusieurs cas de Covid-19 rebattent malheureusement les cartes. Si le Lyon - Bordeaux-Bègles a simplement été décalé au lundi 5 octobre (20 h45), deux autres rencontres ont, elles, été reportées. D'abord La Rochelle - Racing 92 après l'annonce, jeudi, de neuf cas positifs dans les rangs franciliens, puis donc, ce vendredi matin, celle entre Montpellier et Castres.
Déjà privé son de quart de finale de Challenge européen après la découverte de quatre cas dans ses rangs, le CO a de nouveau été frappé par le virus. Les tests pratiqués jeudi matin ont, en effet, révélé trois cas positifs, ce qui a contraint la LNR à déplacer la rencontre.
Et si la question du forfait revenait ?
Une Ligue qui s'inquiète forcément de la situation, d'autant que la ProD2 a également été touchée, avec quatre rencontres reprogrammées et une cinquième déplacée. À la LNR, on concède que ce nouveau report est une très mauvaise nouvelle. Comme certains s'y attendaient, le moindre relâchement a des conséquences immédiates. Le sujet est hypersensible et les présidents, comme les dirigeants de la LNR tentent, pour l'heure, de garder la tête froide et restent prudents.
Il s'agit d'un week-end d'alerte, laisse-t-on entendre à la LNR, où on se dit prêt à réfléchir à d'autres options pour assurer la poursuite du Championnat. Adapter le protocole, modifier le règlement, pourrait se révéler nécessaire. La question du match perdu par forfait pour les clubs touchés par des cas de Covid peut-être sur la table ?
Les dates de report sont de toute façon peu nombreuses. Il y en a une le week-end des 20-22 novembre, une autre le 5-7 février (Italie-France du Tournoi des Six Nations) puis une dernière le 12-14 mars (Angleterre-France du Tournoi des Six Nations). Et à moins de jouer lors des fenêtres réservées aux phases finales de Coupe d'Europe (pour les clubs non concernés) ou même en semaine, il n'y aura guère d'autres solutions si la deuxième vague de l'épidémie continue de frapper les effectifs des clubs professionnels.
Coronavirus : l'inquiétude grandit après la multiplication des reports en Top 14
Le report de Montpellier-Castres en raison du Coronavirus, le troisième de la troisième journée de Top14 qui débute ce vendredi soir, commence à inquiéter la Ligue nationale de rugby.
Philippe Pailhories
Elles semblaient s'être évaporées, les polémiques, autour du report de la rencontre de la première journée entre le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles. La suivante s'était en effet déroulée le plus normalement du monde, et après la parenthèse de quinze jours dédiée à la Coupe d'Europe, le retour aux affaires domestiques s'annonçait palpitant avec quelques chocs au programme de cette troisième journée qui démarre ce vendredi par un Brive - Pau (20 heures). Des chocs tels que Lyon - Bordeaux-Bègles, La Rochelle - Racing 92, Toulouse - Toulon, et même Montpellier - Castres, un rendez-vous toujours particulier et acharné.
Plusieurs cas de Covid-19 rebattent malheureusement les cartes. Si le Lyon - Bordeaux-Bègles a simplement été décalé au lundi 5 octobre (20 h45), deux autres rencontres ont, elles, été reportées. D'abord La Rochelle - Racing 92 après l'annonce, jeudi, de neuf cas positifs dans les rangs franciliens, puis donc, ce vendredi matin, celle entre Montpellier et Castres.
Déjà privé son de quart de finale de Challenge européen après la découverte de quatre cas dans ses rangs, le CO a de nouveau été frappé par le virus. Les tests pratiqués jeudi matin ont, en effet, révélé trois cas positifs, ce qui a contraint la LNR à déplacer la rencontre.
Et si la question du forfait revenait ?
Une Ligue qui s'inquiète forcément de la situation, d'autant que la ProD2 a également été touchée, avec quatre rencontres reprogrammées et une cinquième déplacée. À la LNR, on concède que ce nouveau report est une très mauvaise nouvelle. Comme certains s'y attendaient, le moindre relâchement a des conséquences immédiates. Le sujet est hypersensible et les présidents, comme les dirigeants de la LNR tentent, pour l'heure, de garder la tête froide et restent prudents.
Il s'agit d'un week-end d'alerte, laisse-t-on entendre à la LNR, où on se dit prêt à réfléchir à d'autres options pour assurer la poursuite du Championnat. Adapter le protocole, modifier le règlement, pourrait se révéler nécessaire. La question du match perdu par forfait pour les clubs touchés par des cas de Covid peut-être sur la table ?
Les dates de report sont de toute façon peu nombreuses. Il y en a une le week-end des 20-22 novembre, une autre le 5-7 février (Italie-France du Tournoi des Six Nations) puis une dernière le 12-14 mars (Angleterre-France du Tournoi des Six Nations). Et à moins de jouer lors des fenêtres réservées aux phases finales de Coupe d'Europe (pour les clubs non concernés) ou même en semaine, il n'y aura guère d'autres solutions si la deuxième vague de l'épidémie continue de frapper les effectifs des clubs professionnels.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
La LNR commence à s'inquiéter de la situation et commence à réfléchir à une solution, on est rassuré... le top 14 est sauvé.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Alors je pense que si l'on annonce dans quelques semaines à un club qu'en raison de cas de Covid dans ses rangs, son match n'est plus reporté mais finalement annulé et perdu sur tapis vert, la LNR va se faire gentiment renvoyer dans ses 22.
Imaginons que lorsque le moment de jouer ce fameux SF-UBB reporté, l'UBB ait 3 cas de Covid dans ses rangs et se voit finalement dire par la LNR "ah bah désolé mais là on peut plus reporter, alors on annule le match et c'est victoire automatique pour le SF", que dira t-on ?
La LNR n'a pas eu les coui**es en septembre de partir sur un forfait systématique (contrairement aux anglais et à l'EPCR), maintenant elle assume. Car reporter les matchs de septembre ou octobre puis ensuite annuler ceux de novembre et décembre, c'est totalement injuste et dégueulasse pour les clubs qui étaient cleans en septembre/octobre.
Donc la LNR s'est mise dans cette situation de merde SEULE, elle se débrouille SEULE pour trouver une solution qui garantisse l'équité sportive. Perso, j'en ai une : on passe au forfait systématique avec effet rétroactif, et tous les matchs reportés précédemment sont transformés en forfait. Il faut le faire maintenant, tant qu'aucun match reporté n'a été joué ! Dès qu'on aura franchi la ligne rouge (c'est à dire jouer un match reporté), ce sera trop tard.
Imaginons que lorsque le moment de jouer ce fameux SF-UBB reporté, l'UBB ait 3 cas de Covid dans ses rangs et se voit finalement dire par la LNR "ah bah désolé mais là on peut plus reporter, alors on annule le match et c'est victoire automatique pour le SF", que dira t-on ?
La LNR n'a pas eu les coui**es en septembre de partir sur un forfait systématique (contrairement aux anglais et à l'EPCR), maintenant elle assume. Car reporter les matchs de septembre ou octobre puis ensuite annuler ceux de novembre et décembre, c'est totalement injuste et dégueulasse pour les clubs qui étaient cleans en septembre/octobre.
Donc la LNR s'est mise dans cette situation de merde SEULE, elle se débrouille SEULE pour trouver une solution qui garantisse l'équité sportive. Perso, j'en ai une : on passe au forfait systématique avec effet rétroactif, et tous les matchs reportés précédemment sont transformés en forfait. Il faut le faire maintenant, tant qu'aucun match reporté n'a été joué ! Dès qu'on aura franchi la ligne rouge (c'est à dire jouer un match reporté), ce sera trop tard.
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11380
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Rugby et Coronavirus
Oui je suis complétement d'accord avec toi, c'est une bonne et efficace solution.
Après, d'un point de vue plus politicien, si j’étais président de la LNR , j’assouplirais d'abord la règle des 3 joueurs et si elle n'est pas remplie, alors à ce moment là, forfait. La pilule serait plus facile à faire passer...
Après, d'un point de vue plus politicien, si j’étais président de la LNR , j’assouplirais d'abord la règle des 3 joueurs et si elle n'est pas remplie, alors à ce moment là, forfait. La pilule serait plus facile à faire passer...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Oui sauf qu'hélas, dès lors que tu auras fais jouer un seul match reporté, tu ne pourras pas faire machine arrière. Je n'imagine pas la LNR dira "bon bah ce match joué et gagné par X, en fait on l'annule, et c'est Y qui gagne car à l'origine c'est X qui était forfait"
Si un seul match reporté est joué, alors il faudra tous les jouer. Sinon, ce sera une incohérence doublée d'une injustice trop énormes pour les tolérer. Ou alors oui, il faudra dire qu'à partir du moment où un club à 23 joueurs aptes, il joue, point final. Mais la LNR aurait-elle ce qu'il faut pour le dire et le faire ?
Avec des ouin-ouin comme Paris, on peut s'attendre à tout, notamment à des recours parce qu'à "blabla j'ai 2 joueurs qui n'ont pas pu s'entraîner normalement la moitié de la semaine passée alors c'est pas du jeu !".
Si un seul match reporté est joué, alors il faudra tous les jouer. Sinon, ce sera une incohérence doublée d'une injustice trop énormes pour les tolérer. Ou alors oui, il faudra dire qu'à partir du moment où un club à 23 joueurs aptes, il joue, point final. Mais la LNR aurait-elle ce qu'il faut pour le dire et le faire ?
Avec des ouin-ouin comme Paris, on peut s'attendre à tout, notamment à des recours parce qu'à "blabla j'ai 2 joueurs qui n'ont pas pu s'entraîner normalement la moitié de la semaine passée alors c'est pas du jeu !".
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11380
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Rugby et Coronavirus
SI tu change la règle des 3 joueurs en l'assouplissant, la donne n'est plus la même, tu change la règle et tu peux dire : ok, on a assouplit la règle, mais si vous ne rentrez pas dans les clous, ce sera forfait...
La règle étant changé, elle ne peut être comparé avec la précédente, y compris d'un point de vue juridique...
De fait 3 joueurs sur 7 jours glissant, c'est assez dur. on peut donc dire ensuite, qu'avec ces règles, un report était plus adapté, mais que maintenant qu'on est plus souple, il faudra aussi être plus rigoureux et accepter la sanction du forfait...
La règle étant changé, elle ne peut être comparé avec la précédente, y compris d'un point de vue juridique...
De fait 3 joueurs sur 7 jours glissant, c'est assez dur. on peut donc dire ensuite, qu'avec ces règles, un report était plus adapté, mais que maintenant qu'on est plus souple, il faudra aussi être plus rigoureux et accepter la sanction du forfait...
Dernière édition par Scalp le Ven 2 Oct 2020 - 19:22, édité 1 fois
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
INFO ACTU RUGBY - Pas de jauge proportionnelle dans les stades avant début novembre minimum !
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-top-14-il-n-y-aura-pas-de-jauge-proportionnelle-dans-les-stades-avant-le-30-octobre-minimum_36527606.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-top-14-il-n-y-aura-pas-de-jauge-proportionnelle-dans-les-stades-avant-le-30-octobre-minimum_36527606.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/emmanuel-eschalier-la-situation-s-aggrave-le-rugby-pro-est-devant-le-mur-1016786
Emmanuel Eschalier : «La situation s’aggrave, le rugby pro est devant le mur»
Par David Reyrat
Le Directeur général de la Ligue (les trente clubs professionnels) explique au Figaro à quel point la situation économique des clubs devient alarmante. Et espère des décisions rapides des pouvoirs publics qui recevront de nouveau la LNR cette semaine.
Le Figaro. Dans quel état est le rugby professionnel français (les trente clubs de Top 14 et Pro D2) ?
Emmanuel Eschalier : La situation est compliquée, évolutive. Donc ses conséquences financières évoluent aussi. La jauge à 5.000 spectateurs plaçait les clubs dans une situation extrêmement difficile, et intenable à moyen terme, malgré la baisse des salaires des joueurs dans 13 des 14 clubs. On avait chiffré l’impact de cette jauge à 54-55 M€ de pertes jusqu’au 31 décembre. Depuis deux semaines, de plus en plus de clubs ont vu leur jauge abaisser à 1.000 spectateurs : 6 en Top 14 et 4 en Pro D2 pour l’instant, et même à huis clos pour Provence Aix. On tire donc la sonnette d’alarme car on passe d’une situation très difficile à une situation où l’économie des clubs est mise à terre.
Quel serait l’impact avec cette jauge à 1.000 spectateurs ?
On a alerté les pouvoirs publics lundi dernier en sollicitant une mesure d’extrême urgence pour accompagner les clubs. Economiquement, si cette nouvelle jauge venait à s’appliquer pour les 30 clubs professionnels, on estime cette fois les pertes à 180 M€ à fin décembre. C’est-à-dire près de 40% du chiffre d’affaires du rugby professionnel, qui est de 500 M€. On n’est donc plus dans l’inquiétude mais dans une situation très grave.
Pourquoi cette augmentation spectaculaire des pertes ?
Parce que la différence entre ces deux jauges ne tient pas simplement aux 4.000 personnes de moins. Si une jauge à 5.000 entraîne de lourdes pertes, elle permet au moins d’assurer les engagements contractuels et vitaux vis-à-vis des partenaires. Avec une jauge à 1.000, ce n’est plus possible. C’est donc toute l’économie du partenariat qui finit de s’effondrer. On est désormais devant un enjeu de survie et l’échéance se compte en mois voire même en semaines, selon la situation de chaque club. J’ajouterai que, si la jauge à 5.000 impactait moins les clubs de Pro D2, à 1.000 spectateurs, ils sont pleinement concernés à présent.
Les clubs se plaignent que 1.000 spectateurs reviennent plus cher qu’un huis clos…
Oui, parce qu’il faut également activer un dispositif d’accueil du public, dans des conditions particulières qui plus est, avec les normes sanitaires à respecter. Il y a donc des charges d’organisation à assumer. En plus, il faut déterminer quelles sont les 1.000 personnes qui peuvent assister au match. Et ce n’est pas facile car un club, c’est une communauté. Devoir choisir entre abonnés et partenaires, ainsi qu’au sein des abonnés, c’est un crève-cœur que chaque club gère comme il le peut.
«On attend maintenant la concrétisation des engagements de l’Etat par la communication des montants et des modalités d’application»
Avec la crainte que partenaires et abonnés réclament cette fois un remboursement ?
Bien sûr. Le rugby a pu se sauver au printemps grâce au soutien des pouvoirs publics (les mesures de chômage partiel entre autres, NDLR) mais aussi grâce au soutien exceptionnel des partenaires et des abonnés. Il faut craindre que cet élan de solidarité ne se reproduise pas si la situation venait à se prolonger. C’est assez compréhensible. Ils sont repartis pour une saison et s’ils ne peuvent pas accéder au stade, les clubs vont devoir procéder au remboursement.
Quel retour avez-vous des pouvoirs publics ?
On a bénéficié d’une écoute de grande qualité au début du mois de septembre quand nous avons été reçus à Matignon. A la suite de cette réunion, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un fonds de compensation de ces restrictions de jauge. On attend maintenant la concrétisation de cet engagement par la communication des montants et des modalités d’application. Mais, on insiste, il y a urgence. On ne peut attendre de connaître l’impact exact de cette crise sur les clubs, sinon ils ne seront plus là. Je rappelle aussi que l’activité partielle n’est pas une réponse pour les clubs. Contrairement à une entreprise qui peut placer une partie de son personnel en chômage partiel en fonction de l’activité, un club mobilise tout son effectif une fois la compétition lancée. C’est blanc ou noir. Cette réponse, salutaire pendant le confinement, n’est donc plus adaptée au sport professionnel.
Vous souhaitez qu’un montant soit déterminé par place perdue ?
C’est notre proposition oui. Un forfait par spectateur perdu par rapport à l’affluence historique du club, ce qui serait simple d’application et au plus près de la réalité. La mise en œuvre de ce fonds est nécessaire mais pas suffisante. Il faut en complément une mesure d’exonération des charges patronales pour le second semestre 2020. Cette mesure a un effet immédiat, direct et proportionné à la masse salariale de chaque club. On a sollicité une décision rapide.
«Les joueurs sont en CDD, un cadre juridique rigide qui ne permet pas aux clubs d’avoir les mêmes leviers qu’une entreprise classique»
Vous avez également évoqué une incitation fiscale pour préserver le partenariat.
On a formulé cette proposition au printemps : la mise en place d’une réduction d’impôts pour les entreprises qui maintiendraient leur sponsoring. Car la majorité des entreprises sont également touchées par la crise économique et doivent procéder à des arbitrages financiers. Si on veut qu’elles continuent à soutenir les clubs, il faut qu’ils y soient incités par une mesure fiscale. Mais la priorité, aujourd’hui, ce sont les mesures directes : exonération des charges et fonds de compensation des jauges.
Vous dites que vous avez été entendu par les pouvoirs publics, mais il ne se passe toujours rien…
Le gouvernement a énormément de priorités à gérer. On reste donc positif et confiant. Mais la situation s’aggrave. On est devant le mur. On espère donc obtenir des réponses rapides.
On peut également imaginer de réduire durablement les dépenses. Peut-on envisager une baisse reconduite à plus long terme des salaires des joueurs ?
Le rugby professionnel a été responsable ces derniers mois. Il ne me semble pas qu’il y ait eu des accords de baisse de salaires massive signés dans d’autres disciplines. Mais on aura une discussion avec les présidents de club ce mardi sur la façon d’envisager les charges à moyen terme. Je rappelle cependant que les joueurs sont en CDD, un cadre juridique rigide qui ne permet pas aux clubs d’avoir les mêmes leviers qu’une entreprise classique.
Jacky Lorenzetti, le président du Racing et propriétaire de Paris La Défense Arena , a engagé de son côté une procédure en indemnisation contre l’Etat…
Je ne commenterai pas ce choix. Nous sommes, quant à nous, dans un dialogue constructif et positif avec le gouvernement.
Emmanuel Eschalier : «La situation s’aggrave, le rugby pro est devant le mur»
Par David Reyrat
Le Directeur général de la Ligue (les trente clubs professionnels) explique au Figaro à quel point la situation économique des clubs devient alarmante. Et espère des décisions rapides des pouvoirs publics qui recevront de nouveau la LNR cette semaine.
Le Figaro. Dans quel état est le rugby professionnel français (les trente clubs de Top 14 et Pro D2) ?
Emmanuel Eschalier : La situation est compliquée, évolutive. Donc ses conséquences financières évoluent aussi. La jauge à 5.000 spectateurs plaçait les clubs dans une situation extrêmement difficile, et intenable à moyen terme, malgré la baisse des salaires des joueurs dans 13 des 14 clubs. On avait chiffré l’impact de cette jauge à 54-55 M€ de pertes jusqu’au 31 décembre. Depuis deux semaines, de plus en plus de clubs ont vu leur jauge abaisser à 1.000 spectateurs : 6 en Top 14 et 4 en Pro D2 pour l’instant, et même à huis clos pour Provence Aix. On tire donc la sonnette d’alarme car on passe d’une situation très difficile à une situation où l’économie des clubs est mise à terre.
Quel serait l’impact avec cette jauge à 1.000 spectateurs ?
On a alerté les pouvoirs publics lundi dernier en sollicitant une mesure d’extrême urgence pour accompagner les clubs. Economiquement, si cette nouvelle jauge venait à s’appliquer pour les 30 clubs professionnels, on estime cette fois les pertes à 180 M€ à fin décembre. C’est-à-dire près de 40% du chiffre d’affaires du rugby professionnel, qui est de 500 M€. On n’est donc plus dans l’inquiétude mais dans une situation très grave.
Pourquoi cette augmentation spectaculaire des pertes ?
Parce que la différence entre ces deux jauges ne tient pas simplement aux 4.000 personnes de moins. Si une jauge à 5.000 entraîne de lourdes pertes, elle permet au moins d’assurer les engagements contractuels et vitaux vis-à-vis des partenaires. Avec une jauge à 1.000, ce n’est plus possible. C’est donc toute l’économie du partenariat qui finit de s’effondrer. On est désormais devant un enjeu de survie et l’échéance se compte en mois voire même en semaines, selon la situation de chaque club. J’ajouterai que, si la jauge à 5.000 impactait moins les clubs de Pro D2, à 1.000 spectateurs, ils sont pleinement concernés à présent.
Les clubs se plaignent que 1.000 spectateurs reviennent plus cher qu’un huis clos…
Oui, parce qu’il faut également activer un dispositif d’accueil du public, dans des conditions particulières qui plus est, avec les normes sanitaires à respecter. Il y a donc des charges d’organisation à assumer. En plus, il faut déterminer quelles sont les 1.000 personnes qui peuvent assister au match. Et ce n’est pas facile car un club, c’est une communauté. Devoir choisir entre abonnés et partenaires, ainsi qu’au sein des abonnés, c’est un crève-cœur que chaque club gère comme il le peut.
«On attend maintenant la concrétisation des engagements de l’Etat par la communication des montants et des modalités d’application»
Avec la crainte que partenaires et abonnés réclament cette fois un remboursement ?
Bien sûr. Le rugby a pu se sauver au printemps grâce au soutien des pouvoirs publics (les mesures de chômage partiel entre autres, NDLR) mais aussi grâce au soutien exceptionnel des partenaires et des abonnés. Il faut craindre que cet élan de solidarité ne se reproduise pas si la situation venait à se prolonger. C’est assez compréhensible. Ils sont repartis pour une saison et s’ils ne peuvent pas accéder au stade, les clubs vont devoir procéder au remboursement.
Quel retour avez-vous des pouvoirs publics ?
On a bénéficié d’une écoute de grande qualité au début du mois de septembre quand nous avons été reçus à Matignon. A la suite de cette réunion, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un fonds de compensation de ces restrictions de jauge. On attend maintenant la concrétisation de cet engagement par la communication des montants et des modalités d’application. Mais, on insiste, il y a urgence. On ne peut attendre de connaître l’impact exact de cette crise sur les clubs, sinon ils ne seront plus là. Je rappelle aussi que l’activité partielle n’est pas une réponse pour les clubs. Contrairement à une entreprise qui peut placer une partie de son personnel en chômage partiel en fonction de l’activité, un club mobilise tout son effectif une fois la compétition lancée. C’est blanc ou noir. Cette réponse, salutaire pendant le confinement, n’est donc plus adaptée au sport professionnel.
Vous souhaitez qu’un montant soit déterminé par place perdue ?
C’est notre proposition oui. Un forfait par spectateur perdu par rapport à l’affluence historique du club, ce qui serait simple d’application et au plus près de la réalité. La mise en œuvre de ce fonds est nécessaire mais pas suffisante. Il faut en complément une mesure d’exonération des charges patronales pour le second semestre 2020. Cette mesure a un effet immédiat, direct et proportionné à la masse salariale de chaque club. On a sollicité une décision rapide.
«Les joueurs sont en CDD, un cadre juridique rigide qui ne permet pas aux clubs d’avoir les mêmes leviers qu’une entreprise classique»
Vous avez également évoqué une incitation fiscale pour préserver le partenariat.
On a formulé cette proposition au printemps : la mise en place d’une réduction d’impôts pour les entreprises qui maintiendraient leur sponsoring. Car la majorité des entreprises sont également touchées par la crise économique et doivent procéder à des arbitrages financiers. Si on veut qu’elles continuent à soutenir les clubs, il faut qu’ils y soient incités par une mesure fiscale. Mais la priorité, aujourd’hui, ce sont les mesures directes : exonération des charges et fonds de compensation des jauges.
Vous dites que vous avez été entendu par les pouvoirs publics, mais il ne se passe toujours rien…
Le gouvernement a énormément de priorités à gérer. On reste donc positif et confiant. Mais la situation s’aggrave. On est devant le mur. On espère donc obtenir des réponses rapides.
On peut également imaginer de réduire durablement les dépenses. Peut-on envisager une baisse reconduite à plus long terme des salaires des joueurs ?
Le rugby professionnel a été responsable ces derniers mois. Il ne me semble pas qu’il y ait eu des accords de baisse de salaires massive signés dans d’autres disciplines. Mais on aura une discussion avec les présidents de club ce mardi sur la façon d’envisager les charges à moyen terme. Je rappelle cependant que les joueurs sont en CDD, un cadre juridique rigide qui ne permet pas aux clubs d’avoir les mêmes leviers qu’une entreprise classique.
Jacky Lorenzetti, le président du Racing et propriétaire de Paris La Défense Arena , a engagé de son côté une procédure en indemnisation contre l’Etat…
Je ne commenterai pas ce choix. Nous sommes, quant à nous, dans un dialogue constructif et positif avec le gouvernement.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/10/05/la-peur-de-la-paralysie-7926673-10142.php
Top 14 : la peur de la paralysie
Par Denys Kappès-Grangé et Arnaud David
Craignant de devoir faire face à une accumulation insoluble du nombre des reports, la Ligue doit présenter des solutions aux clubs ce mardi.
L’inquiétude née de la polémique du report du match d’ouverture entre le Stade Français et l’UBB avait été apaisée par une deuxième journée sans alerte. Mais il n’a fallu attendre que la troisième journée pour la raviver, à mesure que les lumières rouges synonymes d’apparition de cas de Covid-19 se sont mises à clignoter sur la carte du Top 14 : La Rochelle – Racing 92 et Montpellier – Castres ont été reportés, le match entre Lyon et l’UBB a été décalé à lundi soir…
Prévisible dans le contexte sanitaire actuel ? Sans doute. Mais cette dynamique n’en a pas moins accéléré les travaux de la Ligue nationale de rugby qui planche sur une mise à jour du protocole régissant ses compétitions face à la pandémie : « On réfléchit à une solution qui nous permettrait de ne pas avoir à arrêter le championnat. » Le problème n’a rien de nouveau : la Ligue redoute qu’une accumulation des reports conjuguée au maigre nombre de dates de repli, n’empêche la compétition d’aller à son terme. « C’est ce qu’on dit depuis le début, confirme Bernard Pontneau. Il doit y avoir tout au plus trois dates à gratter, on n’a aucune flexibilité. »
C’est pour éviter de se retrouver dans une impasse qu’un nouveau toilettage du fameux protocole va être présenté aujourd’hui aux présidents des clubs de Top 14. Des « solutions administratives » qui doivent permettre d’aller jusqu’à la finale au Stade France en dépit des obstacles. Lesquelles ? L’option du forfait, en cas d’impossibilité de jouer en raison de cas de Covid-19, n’est en tout cas toujours pas privilégiée. « On n’imagine pas un scénario à l’anglaise », confirme-t-on du côté de la Ligue. Les présidents y restent de toute façon opposés. « On ne peut pas avoir un classement tronqué, il faut rester sur cette cohérence », abonde Bernard Pontneau : « Il vaut mieux accepter de jouer avec des équipes affaiblies plutôt que de se résoudre aux forfaits. »
Et revoilà le Top 16…
Que faire alors ? Comme l’a déjà déclaré Paul Goze, président de la LNR, le Palois estime qu’il y a des pistes à creuser autour des matchs en semaine – « avec un minimum de quatre jours de récupération » – mais pas seulement : « Il faudra peut-être augmenter le nombre de doublons durant le Tournoi des Six-Nations. » Et cela alors qu’il n’y en a pour l’heure que deux : lors d’Irlande – France et de France – Pays de Galles.
Manager de Montpellier, Philippe Saint-André avance quant à lui une hypothèse encore plus osée : « S’il devait y avoir trop de reports, si les clubs doivent être trop pénalisés en raison du nombre de matchs internationaux à disputer, alors il faudra peut-être se poser la question des montées et des descentes et, pourquoi pas, d’un Top 16. » Autant de pistes qui nécessitent l’assentiment de la FFR et qui, un temps envisagées, avaient été abandonnées en fin de saison dernière…
Top 14 : la peur de la paralysie
Par Denys Kappès-Grangé et Arnaud David
Craignant de devoir faire face à une accumulation insoluble du nombre des reports, la Ligue doit présenter des solutions aux clubs ce mardi.
L’inquiétude née de la polémique du report du match d’ouverture entre le Stade Français et l’UBB avait été apaisée par une deuxième journée sans alerte. Mais il n’a fallu attendre que la troisième journée pour la raviver, à mesure que les lumières rouges synonymes d’apparition de cas de Covid-19 se sont mises à clignoter sur la carte du Top 14 : La Rochelle – Racing 92 et Montpellier – Castres ont été reportés, le match entre Lyon et l’UBB a été décalé à lundi soir…
Prévisible dans le contexte sanitaire actuel ? Sans doute. Mais cette dynamique n’en a pas moins accéléré les travaux de la Ligue nationale de rugby qui planche sur une mise à jour du protocole régissant ses compétitions face à la pandémie : « On réfléchit à une solution qui nous permettrait de ne pas avoir à arrêter le championnat. » Le problème n’a rien de nouveau : la Ligue redoute qu’une accumulation des reports conjuguée au maigre nombre de dates de repli, n’empêche la compétition d’aller à son terme. « C’est ce qu’on dit depuis le début, confirme Bernard Pontneau. Il doit y avoir tout au plus trois dates à gratter, on n’a aucune flexibilité. »
C’est pour éviter de se retrouver dans une impasse qu’un nouveau toilettage du fameux protocole va être présenté aujourd’hui aux présidents des clubs de Top 14. Des « solutions administratives » qui doivent permettre d’aller jusqu’à la finale au Stade France en dépit des obstacles. Lesquelles ? L’option du forfait, en cas d’impossibilité de jouer en raison de cas de Covid-19, n’est en tout cas toujours pas privilégiée. « On n’imagine pas un scénario à l’anglaise », confirme-t-on du côté de la Ligue. Les présidents y restent de toute façon opposés. « On ne peut pas avoir un classement tronqué, il faut rester sur cette cohérence », abonde Bernard Pontneau : « Il vaut mieux accepter de jouer avec des équipes affaiblies plutôt que de se résoudre aux forfaits. »
Et revoilà le Top 16…
Que faire alors ? Comme l’a déjà déclaré Paul Goze, président de la LNR, le Palois estime qu’il y a des pistes à creuser autour des matchs en semaine – « avec un minimum de quatre jours de récupération » – mais pas seulement : « Il faudra peut-être augmenter le nombre de doublons durant le Tournoi des Six-Nations. » Et cela alors qu’il n’y en a pour l’heure que deux : lors d’Irlande – France et de France – Pays de Galles.
Manager de Montpellier, Philippe Saint-André avance quant à lui une hypothèse encore plus osée : « S’il devait y avoir trop de reports, si les clubs doivent être trop pénalisés en raison du nombre de matchs internationaux à disputer, alors il faudra peut-être se poser la question des montées et des descentes et, pourquoi pas, d’un Top 16. » Autant de pistes qui nécessitent l’assentiment de la FFR et qui, un temps envisagées, avaient été abandonnées en fin de saison dernière…
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-des-presidents-de-club-alertent-de-nouveau-sur-les-restrictions-de-spectateurs_sto7934418/story.shtml
Des présidents de club alertent de nouveau sur les restrictions de spectateurs
TOP 14 - Situation "intenable", contexte "étouffant" : des présidents de Top 14 tirent de nouveau la sonnette d'alarme concernant les limitations de spectateurs dans les stades sur fond de rebond de pandémie de coronavirus, qui continuent de mettre à rude épreuve la santé financière des clubs.
"On rentre (sur le terrain) et on a la même sensation qu'un jour d'entraînement. Il n'y a pas d'ambiance." Les mots sont de l'entraîneur argentin du Stade français Gonzalo Quesada qui, pour son retour vendredi au stade Jean-Bouin trois ans après, a vu son équipe évoluer face à Bayonne devant 1.000 spectateurs quand l'enceinte parisienne peut en compter jusqu'à 20.000. "C'est une situation qui est déjà intenable et qui ne peut pas durer davantage", s'alarme le directeur général du club, Thomas Lombard, en évaluant les pertes à "150.000 euros" pour cette rencontre.
A la Paris la Défense Arena, fief du club voisin, le Racing 92, qui accueillait aussi des concerts avant la crise sanitaire, les pertes ont avoisiné entre 115.000 et 120.000 euros pour la demi-finale de Coupe d'Europe remportée contre le club anglais des Saracens, le 26 septembre devant un public tout aussi clairsemé. Pour l'affiche de la 3e journée de Top 14 Toulouse-Toulon disputée dimanche, également devant 1.000 spectateurs, "on va devoir rembourser 100.000 euros de notre poche", indique le président du Stade toulousain Didier Lacroix, dans un entretien à l'AFP. Le modèle économique du champion de France 2019, qui n'est pas géré par un riche investisseur, dépend "à 75% sur son public et ses partenaires", avait déjà souligné Lacroix début septembre.
Loges et hospitalités
A Lyon, qui a reçu Bordeaux-Bègles aussi devant 1.000 spectateurs lundi, "l'impact est terrible sur nos revenus" d'après son président Yann Roubert. "C'était déjà difficile à 5.000 cela devient étouffant à 1.000", ajoute le patron du LOU, obligé d'opérer un tri auprès des spectateurs, un véritable "crève-coeur". Contre Bayonne, le Stade français a dû, pour des raisons économiques, "privilégier les détenteurs de loges" et ceux "qui dépensent de l'argent dans les hospitalités" c'est-à-dire 600 à 700 personnes, selon Lombard. Un choix "complètement contre-productif par rapport à l'esprit sportif" qui consiste à accueillir les supporters, estime-t-il.
Les 300 billets restants ont été répartis "entre les abonnés membres d'associations de supporters" et certains distribués à la Région-Ile-de-France et à la mairie de Paris, en raison d'un engagement les liant au club parisien. "Les autres abonnés, on a été obligés de les rembourser", précise le DG du Stade français. Tous ces clubs situés en zone d'alerte renforcée ou maximale sont les plus touchés par les restrictions de spectateurs. Dans des villes où le virus circule moins, à Brive ou Clermont (zone alerte) par exemple, les stades pouvaient accueillir 5.000 spectateurs lors de la dernière journée.
Alternative
Les pistes d'économie, pour compenser les baisses dans la billetterie, se raréfient d'autant que la quasi-totalité des clubs a dû négocier avec les joueurs pour baisser les salaires. Un seul club, Agen, n'a pas eu à le faire. Le plus petit budget de l'élite (14,5 millions d'euros consolidés) arrive à tirer son épingle du jeu grâce à la conjonction de salaires déjà relativement bas et du soutien de plus de 500 partenaires locaux travaillant en grande partie dans la grande distribution. Jusqu'à quand ? Aucun modèle économique ne semble pouvoir résister sans des aides si la situation ne bouge pas.
Pour Thomas Lombard, "une solution alternative" est cependant "envisageable". Il s'agirait pour un stade comme Jean-Bouin de permettre l'accueil de "4.000 à 7.000 personnes" en respectant toutes les contraintes nécessaires: distanciation sociale, port du masque obligatoire, prise de température à l'entrée... "Nous nous sommes préparés pour ça", insiste le directeur général du Stade français. "Ce ne serait pas la panacée mais ce serait un moyen d'envisager les choses de manière temporaire, avec un peu moins de casse que ce que l'on subit aujourd'hui", conclut-il.
Des présidents de club alertent de nouveau sur les restrictions de spectateurs
TOP 14 - Situation "intenable", contexte "étouffant" : des présidents de Top 14 tirent de nouveau la sonnette d'alarme concernant les limitations de spectateurs dans les stades sur fond de rebond de pandémie de coronavirus, qui continuent de mettre à rude épreuve la santé financière des clubs.
"On rentre (sur le terrain) et on a la même sensation qu'un jour d'entraînement. Il n'y a pas d'ambiance." Les mots sont de l'entraîneur argentin du Stade français Gonzalo Quesada qui, pour son retour vendredi au stade Jean-Bouin trois ans après, a vu son équipe évoluer face à Bayonne devant 1.000 spectateurs quand l'enceinte parisienne peut en compter jusqu'à 20.000. "C'est une situation qui est déjà intenable et qui ne peut pas durer davantage", s'alarme le directeur général du club, Thomas Lombard, en évaluant les pertes à "150.000 euros" pour cette rencontre.
A la Paris la Défense Arena, fief du club voisin, le Racing 92, qui accueillait aussi des concerts avant la crise sanitaire, les pertes ont avoisiné entre 115.000 et 120.000 euros pour la demi-finale de Coupe d'Europe remportée contre le club anglais des Saracens, le 26 septembre devant un public tout aussi clairsemé. Pour l'affiche de la 3e journée de Top 14 Toulouse-Toulon disputée dimanche, également devant 1.000 spectateurs, "on va devoir rembourser 100.000 euros de notre poche", indique le président du Stade toulousain Didier Lacroix, dans un entretien à l'AFP. Le modèle économique du champion de France 2019, qui n'est pas géré par un riche investisseur, dépend "à 75% sur son public et ses partenaires", avait déjà souligné Lacroix début septembre.
Loges et hospitalités
A Lyon, qui a reçu Bordeaux-Bègles aussi devant 1.000 spectateurs lundi, "l'impact est terrible sur nos revenus" d'après son président Yann Roubert. "C'était déjà difficile à 5.000 cela devient étouffant à 1.000", ajoute le patron du LOU, obligé d'opérer un tri auprès des spectateurs, un véritable "crève-coeur". Contre Bayonne, le Stade français a dû, pour des raisons économiques, "privilégier les détenteurs de loges" et ceux "qui dépensent de l'argent dans les hospitalités" c'est-à-dire 600 à 700 personnes, selon Lombard. Un choix "complètement contre-productif par rapport à l'esprit sportif" qui consiste à accueillir les supporters, estime-t-il.
Les 300 billets restants ont été répartis "entre les abonnés membres d'associations de supporters" et certains distribués à la Région-Ile-de-France et à la mairie de Paris, en raison d'un engagement les liant au club parisien. "Les autres abonnés, on a été obligés de les rembourser", précise le DG du Stade français. Tous ces clubs situés en zone d'alerte renforcée ou maximale sont les plus touchés par les restrictions de spectateurs. Dans des villes où le virus circule moins, à Brive ou Clermont (zone alerte) par exemple, les stades pouvaient accueillir 5.000 spectateurs lors de la dernière journée.
Alternative
Les pistes d'économie, pour compenser les baisses dans la billetterie, se raréfient d'autant que la quasi-totalité des clubs a dû négocier avec les joueurs pour baisser les salaires. Un seul club, Agen, n'a pas eu à le faire. Le plus petit budget de l'élite (14,5 millions d'euros consolidés) arrive à tirer son épingle du jeu grâce à la conjonction de salaires déjà relativement bas et du soutien de plus de 500 partenaires locaux travaillant en grande partie dans la grande distribution. Jusqu'à quand ? Aucun modèle économique ne semble pouvoir résister sans des aides si la situation ne bouge pas.
Pour Thomas Lombard, "une solution alternative" est cependant "envisageable". Il s'agirait pour un stade comme Jean-Bouin de permettre l'accueil de "4.000 à 7.000 personnes" en respectant toutes les contraintes nécessaires: distanciation sociale, port du masque obligatoire, prise de température à l'entrée... "Nous nous sommes préparés pour ça", insiste le directeur général du Stade français. "Ce ne serait pas la panacée mais ce serait un moyen d'envisager les choses de manière temporaire, avec un peu moins de casse que ce que l'on subit aujourd'hui", conclut-il.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-la-jauge-a-1.000-est-catastrophique-pour-toulouse_sto7934012/story.shtml
La jauge à 1.000 "est catastrophique" pour Toulouse
TOP 14 - La jauge de spectateurs, réduite à 1.000, est "catastrophique" pour le Stade toulousain, confie, dans un entretien à l'AFP, le président du club Didier Lacroix, qui estime que le maintien d'une telle jauge jusqu'à fin 2020 coûterait au club "plus de 10 millions d'euros".
Comment vous êtes-vous adaptés à cette jauge limitée à 1.000 personnes, imposée face à Toulon ce week-end ?
On a assumé et pris en compte les enjeux économiques. J'ai envoyé un message à l'ensemble des abonnés pour leur dire que je n'avais pas d'autres choix que de privilégier nos partenaires. C'est purement économique. Notre jauge régulière, c'est entre 1.500 et 2.000 partenaires avec des hospitalités, 1.000 autres partenaires en places sèches et 4.400 abonnés. Donc, dès lors que l'on est à 1.000, on ne peut plus servir aucun des quotas en entier. Servir un abonné sur quatre ne nous a pas semblé être le bon choix. On a donc fait un choix arbitraire et assumé: on va vers les partenaires, qui représentent environ 9,5 millions d'euros.
Comment les finances de votre club vont-elles pouvoir supporter tout cela ?
Pour faire simple: avec les deux matches à 5.000 (contre La Rochelle puis l'Ulster, NDLR) et une jauge à 1.000 jusqu'à fin décembre, cela revient à un manque à gagner, en terme de chiffre d'affaire sur les matches, de plus de 10 millions d'euros. C'est énorme. Sans compter que, sur les 2.500 partenaires, on ne peut donc pour le moment en contenter que 1.000. Là encore, le manque à gagner est énorme. Tout comme la billetterie puisque les 4.400 abonnés représentent 1 million d'euros (de recettes). Sur ce match de Toulon, on va devoir rembourser 100.000 euros de notre poche.
" Les préjudices sur nos finances sont exponentiels: ils sont gravissimes à 5.000, catastrophiques à 1.000 et, à huis clos, ils sont abyssaux et mortels"
Quelles solutions préconisez-vous pour atténuer le plus possible les dégâts économiques inhérents à la situation sanitaire ?
Devoir faire des choix arbitraires, comme pour ce match face à Toulon, me blesse profondément mais ce serait une grave erreur de gestion de ne pas le faire. Concernant les solutions, nous allons être vigilants sur des zones plus permissives. La question de délocalisation peut se poser, même sur Toulouse (au Stadium, 33.000 places, NDLR) si les jauges proportionnelles sont acceptées. La jauge en valeur absolue est une aberration: face à Toulon, nous aurons, par exemple, un siège sur dix-neuf qui va être utilisé. Il faut évidemment réfléchir à l'après. On peut être compréhensifs mais les incidences financières vont nous amener dans des considération vitales si on ne nous aide pas.
Avez-vous sollicité des aides de l'État pour faire face à cette situation ?
Quand les joueurs sont à l'arrêt, le chômage partiel est efficace dans la mesure où cela permet aux clubs de mettre un frein sur leur dépense majeure, qui est la masse salariale. Là, le problème, c'est que cette masse salariale tourne à plein et qu'on n'a plus de recettes. On a déjà fait appel à l'État lorsque la jauge était à 5.000. Les préjudices sur nos finances sont exponentiels: ils sont gravissimes à 5.000, catastrophiques à 1.000 et, à huis clos, ils sont abyssaux et mortels. La déclaration que l'on va faire à l'État est mécanique: ce n'est pas pour le plaisir d'être sous perfusion. On ne rêve que d'une chose, c'est de pouvoir être autonome, comme on l'a toujours été d'ailleurs car il y a toujours eu très peu d'argent public dans le rugby. Là, le préjudice est mathématique. Les charges? On sait très bien que vis-à-vis du grand public, les hauts salaires exonérés, même si le rugby n'a rien à voir avec d'autres sports, pourraient être mal perçus. Pour autant, on n'a qu'une solution tant que nous sommes sous jauges partielles, c'est de se tourner vers l'État et l'ensemble des mesures d'accompagnement.
La jauge à 1.000 "est catastrophique" pour Toulouse
TOP 14 - La jauge de spectateurs, réduite à 1.000, est "catastrophique" pour le Stade toulousain, confie, dans un entretien à l'AFP, le président du club Didier Lacroix, qui estime que le maintien d'une telle jauge jusqu'à fin 2020 coûterait au club "plus de 10 millions d'euros".
Comment vous êtes-vous adaptés à cette jauge limitée à 1.000 personnes, imposée face à Toulon ce week-end ?
On a assumé et pris en compte les enjeux économiques. J'ai envoyé un message à l'ensemble des abonnés pour leur dire que je n'avais pas d'autres choix que de privilégier nos partenaires. C'est purement économique. Notre jauge régulière, c'est entre 1.500 et 2.000 partenaires avec des hospitalités, 1.000 autres partenaires en places sèches et 4.400 abonnés. Donc, dès lors que l'on est à 1.000, on ne peut plus servir aucun des quotas en entier. Servir un abonné sur quatre ne nous a pas semblé être le bon choix. On a donc fait un choix arbitraire et assumé: on va vers les partenaires, qui représentent environ 9,5 millions d'euros.
Comment les finances de votre club vont-elles pouvoir supporter tout cela ?
Pour faire simple: avec les deux matches à 5.000 (contre La Rochelle puis l'Ulster, NDLR) et une jauge à 1.000 jusqu'à fin décembre, cela revient à un manque à gagner, en terme de chiffre d'affaire sur les matches, de plus de 10 millions d'euros. C'est énorme. Sans compter que, sur les 2.500 partenaires, on ne peut donc pour le moment en contenter que 1.000. Là encore, le manque à gagner est énorme. Tout comme la billetterie puisque les 4.400 abonnés représentent 1 million d'euros (de recettes). Sur ce match de Toulon, on va devoir rembourser 100.000 euros de notre poche.
" Les préjudices sur nos finances sont exponentiels: ils sont gravissimes à 5.000, catastrophiques à 1.000 et, à huis clos, ils sont abyssaux et mortels"
Quelles solutions préconisez-vous pour atténuer le plus possible les dégâts économiques inhérents à la situation sanitaire ?
Devoir faire des choix arbitraires, comme pour ce match face à Toulon, me blesse profondément mais ce serait une grave erreur de gestion de ne pas le faire. Concernant les solutions, nous allons être vigilants sur des zones plus permissives. La question de délocalisation peut se poser, même sur Toulouse (au Stadium, 33.000 places, NDLR) si les jauges proportionnelles sont acceptées. La jauge en valeur absolue est une aberration: face à Toulon, nous aurons, par exemple, un siège sur dix-neuf qui va être utilisé. Il faut évidemment réfléchir à l'après. On peut être compréhensifs mais les incidences financières vont nous amener dans des considération vitales si on ne nous aide pas.
Avez-vous sollicité des aides de l'État pour faire face à cette situation ?
Quand les joueurs sont à l'arrêt, le chômage partiel est efficace dans la mesure où cela permet aux clubs de mettre un frein sur leur dépense majeure, qui est la masse salariale. Là, le problème, c'est que cette masse salariale tourne à plein et qu'on n'a plus de recettes. On a déjà fait appel à l'État lorsque la jauge était à 5.000. Les préjudices sur nos finances sont exponentiels: ils sont gravissimes à 5.000, catastrophiques à 1.000 et, à huis clos, ils sont abyssaux et mortels. La déclaration que l'on va faire à l'État est mécanique: ce n'est pas pour le plaisir d'être sous perfusion. On ne rêve que d'une chose, c'est de pouvoir être autonome, comme on l'a toujours été d'ailleurs car il y a toujours eu très peu d'argent public dans le rugby. Là, le préjudice est mathématique. Les charges? On sait très bien que vis-à-vis du grand public, les hauts salaires exonérés, même si le rugby n'a rien à voir avec d'autres sports, pourraient être mal perçus. Pour autant, on n'a qu'une solution tant que nous sommes sous jauges partielles, c'est de se tourner vers l'État et l'ensemble des mesures d'accompagnement.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-des-presidents-de-club-alertent-de-nouveau-sur-les-restrictions-de-spectateurs_sto7934418/story.shtml
. Contre Bayonne, le Stade français a dû, pour des raisons économiques, "privilégier les détenteurs de loges" et ceux "qui dépensent de l'argent dans les hospitalités" c'est-à-dire 600 à 700 personnes, selon Lombard. Un choix "complètement contre-productif par rapport à l'esprit sportif" qui consiste à accueillir les supporters, estime-t-il.
Je me demande si leur prévarication tient de la stupidité ou de la vénalité.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13241
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
le radis a écrit:Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-des-presidents-de-club-alertent-de-nouveau-sur-les-restrictions-de-spectateurs_sto7934418/story.shtml
. Contre Bayonne, le Stade français a dû, pour des raisons économiques, "privilégier les détenteurs de loges" et ceux "qui dépensent de l'argent dans les hospitalités" c'est-à-dire 600 à 700 personnes, selon Lombard. Un choix "complètement contre-productif par rapport à l'esprit sportif" qui consiste à accueillir les supporters, estime-t-il.
Je me demande si leur prévarication tient de la stupidité ou de la vénalité.
Vénal oui mais stupide, pas forcément, ils n'ont pas dit qu'ils seraient tous maintenus en milieu confiné, en période de COVID il y a de la place à Jean Bouin ... en période normale aussi d'ailleurs
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Castres-onze-nouveaux-cas-positifs-au-covid-19-au-sein-de-l-effectif/1180934#xtor=RSS-1
Castres : onze nouveaux cas positifs au Covid-19 au sein de l'effectif
Le Castres Olympique a annoncé ce mercredi avoir constaté la présence de onze nouveaux cas positifs au sein de son effectif. Les entraînements ont été suspendus jusqu'à vendredi.
Jeudi dernier, trois cas positifs au Covid-19 avaient été détectés à Castres. Ce mercredi, le CO a publié un nouveau communiqué. « (Le club) a hélas été amené à constater à l'issue des tests effectués lundi la présence de onze nouveaux cas positifs au sein de son effectif et en conséquence une circulation active du virus, est-il indiqué. Le club a communiqué à la LNR l'ensemble des éléments pour analyser la situation et apprécier les suites à donner sur le plan sportif. En attendant, les entraînements ont été suspendus jusqu'à vendredi. »
« Le Castres Olympique a isolé les joueurs positifs et fait face à la situation en espérant pouvoir reprendre le cours de son activité normalement dans les meilleurs délais possible », est-il ajouté. « Malgré toutes les dispositions préventives que nous pouvons prendre en matière sanitaire et malgré tous les efforts réalisés par les laboratoires pour avoir les résultats des tests dans les meilleurs délais, certains paramètres ne sont malheureusement pas maîtrisables », regrette le médecin référent du club en charge du suivi des tests, Cédric Chadourne.
Il y a quinze jours, les Tarnais avaient été empêchés de disputer leur quart de finale de Challenge Cup sur la pelouse de Leicester. La semaine dernière, c'est leur rencontre de Top 14 contre Montpellier qui avait été reportée en raison de cas de Covid-19. Lors de la 4e journée de Championnat, le CO a un match contre Brive de programmé (ce samedi à 18h15).
Castres : onze nouveaux cas positifs au Covid-19 au sein de l'effectif
Le Castres Olympique a annoncé ce mercredi avoir constaté la présence de onze nouveaux cas positifs au sein de son effectif. Les entraînements ont été suspendus jusqu'à vendredi.
Jeudi dernier, trois cas positifs au Covid-19 avaient été détectés à Castres. Ce mercredi, le CO a publié un nouveau communiqué. « (Le club) a hélas été amené à constater à l'issue des tests effectués lundi la présence de onze nouveaux cas positifs au sein de son effectif et en conséquence une circulation active du virus, est-il indiqué. Le club a communiqué à la LNR l'ensemble des éléments pour analyser la situation et apprécier les suites à donner sur le plan sportif. En attendant, les entraînements ont été suspendus jusqu'à vendredi. »
« Le Castres Olympique a isolé les joueurs positifs et fait face à la situation en espérant pouvoir reprendre le cours de son activité normalement dans les meilleurs délais possible », est-il ajouté. « Malgré toutes les dispositions préventives que nous pouvons prendre en matière sanitaire et malgré tous les efforts réalisés par les laboratoires pour avoir les résultats des tests dans les meilleurs délais, certains paramètres ne sont malheureusement pas maîtrisables », regrette le médecin référent du club en charge du suivi des tests, Cédric Chadourne.
Il y a quinze jours, les Tarnais avaient été empêchés de disputer leur quart de finale de Challenge Cup sur la pelouse de Leicester. La semaine dernière, c'est leur rencontre de Top 14 contre Montpellier qui avait été reportée en raison de cas de Covid-19. Lors de la 4e journée de Championnat, le CO a un match contre Brive de programmé (ce samedi à 18h15).
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Top-14-castres-brive-reporte/1180976
Top 14 : Castres-Brive reporté
Plusieurs nouveaux cas de Covid-19 ayant été détectés au sein de l'effectif de Castres, la rencontre contre Brive n'aura pas lieu samedi, a indiqué la LNR ce mercredi.
Le Castres Olympique a annoncé ce mercredi midi avoir constaté la présence de onze nouveaux cas positifs au sein de son effectif. Les entraînements ont été suspendus jusqu'à vendredi. Et le match de Top 14 prévu contre Brive samedi n'aura pas lieu.
Décision jeudi concernant la date du report
« À la suite de plusieurs nouveaux cas positifs déclarés au sein de l'effectif du Castres Olympique, la rencontre Castres Olympique / CA Brive Corrèze Limousin n'aura pas lieu ce samedi 10 octobre (...) Le dossier est en cours d'instruction par La LNR, en lien avec le Castres Olympique et la commission d'expertise Covid-19, indique la Ligue dans un communiqué. Après avoir pris connaissance des éléments complémentaires au dossier, et après avis de la commission d'expertise Covid-19, le bureau de la LNR prendra une décision demain (jeudi) en fin de journée concernant la tenue de la rencontre au cours du week-end, en début de semaine, ou sur son report à une date ultérieure. »
Top 14 : Castres-Brive reporté
Plusieurs nouveaux cas de Covid-19 ayant été détectés au sein de l'effectif de Castres, la rencontre contre Brive n'aura pas lieu samedi, a indiqué la LNR ce mercredi.
Le Castres Olympique a annoncé ce mercredi midi avoir constaté la présence de onze nouveaux cas positifs au sein de son effectif. Les entraînements ont été suspendus jusqu'à vendredi. Et le match de Top 14 prévu contre Brive samedi n'aura pas lieu.
Décision jeudi concernant la date du report
« À la suite de plusieurs nouveaux cas positifs déclarés au sein de l'effectif du Castres Olympique, la rencontre Castres Olympique / CA Brive Corrèze Limousin n'aura pas lieu ce samedi 10 octobre (...) Le dossier est en cours d'instruction par La LNR, en lien avec le Castres Olympique et la commission d'expertise Covid-19, indique la Ligue dans un communiqué. Après avoir pris connaissance des éléments complémentaires au dossier, et après avis de la commission d'expertise Covid-19, le bureau de la LNR prendra une décision demain (jeudi) en fin de journée concernant la tenue de la rencontre au cours du week-end, en début de semaine, ou sur son report à une date ultérieure. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/2020/10/07/top-14-premiers-cas-de-covid-a-l-aviron-bayonnais-7935875-4575.php
Top 14 : premiers cas de Covid à l’Aviron Bayonnais
Par Laurent Zègre
Le match de la 4e journée entre Bayonne et La Rochelle, ce vendredi à 20h45, n’est pas menacé
Cela devait bien finir par arriver. L’effectif professionnel de l’Aviron Bayonnais recense ses premiers cas de Covid. Un joueur a été testé positif en début de semaine et mis à l’isolement.
Il aurait contracté le virus lors d’un événement familial, durant le week-end, ce qui limiterait les possibilités de transmission au reste du groupe, qu’il n’a pas côtoyé depuis. Les autres joueurs et le staff présentent d’ailleurs un résultat négatif aux tests effectués mardi, trois jours avant le match, comme l’impose le règlement.
Un règlement qui stipule que pour annuler une rencontre, trois cas positifs sur sept jours glissants doivent être cumulés dans un même groupe. L’Aviron n’en compte qu’un, même si un premier élément avait contracté le virus la semaine passée.
Les espoirs à l’arrêt complet
Le test du mardi 29 septembre avait révélé l’existence d’un cas, trois jours avant la victoire de vendredi à Paris face au Stade Français (19–26). Ce même joueur, testé cette semaine, est cette fois-ci négatif. Il est néanmoins en phase de reprise et ne sera pas sur la feuille de match, ce vendredi à 20 h 45.
À noter que l’équipe espoirs de l’Aviron est au repos complet pour les mêmes raisons. Plusieurs cas ont été détectés dans le groupe ces derniers jours, après un premier cas fin août, début septembre. Tous les joueurs ont été renvoyés chez eux. Les matchs des deux prochaines semaines sont annulés.
Top 14 : premiers cas de Covid à l’Aviron Bayonnais
Par Laurent Zègre
Le match de la 4e journée entre Bayonne et La Rochelle, ce vendredi à 20h45, n’est pas menacé
Cela devait bien finir par arriver. L’effectif professionnel de l’Aviron Bayonnais recense ses premiers cas de Covid. Un joueur a été testé positif en début de semaine et mis à l’isolement.
Il aurait contracté le virus lors d’un événement familial, durant le week-end, ce qui limiterait les possibilités de transmission au reste du groupe, qu’il n’a pas côtoyé depuis. Les autres joueurs et le staff présentent d’ailleurs un résultat négatif aux tests effectués mardi, trois jours avant le match, comme l’impose le règlement.
Un règlement qui stipule que pour annuler une rencontre, trois cas positifs sur sept jours glissants doivent être cumulés dans un même groupe. L’Aviron n’en compte qu’un, même si un premier élément avait contracté le virus la semaine passée.
Les espoirs à l’arrêt complet
Le test du mardi 29 septembre avait révélé l’existence d’un cas, trois jours avant la victoire de vendredi à Paris face au Stade Français (19–26). Ce même joueur, testé cette semaine, est cette fois-ci négatif. Il est néanmoins en phase de reprise et ne sera pas sur la feuille de match, ce vendredi à 20 h 45.
À noter que l’équipe espoirs de l’Aviron est au repos complet pour les mêmes raisons. Plusieurs cas ont été détectés dans le groupe ces derniers jours, après un premier cas fin août, début septembre. Tous les joueurs ont été renvoyés chez eux. Les matchs des deux prochaines semaines sont annulés.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.ladepeche.fr/2020/10/08/le-rugby-professionnel-passera-t-il-noel-9125271.php
Le rugby professionnel passera-t-il Noël ?
l'essentiel Le rugby professionnel est en danger de mort en raison de la jauge à 1 000 spectateurs qui plombe les finances des clubs. Il pourrait être sauvé par des aides de l’Etat. Un accord de principe est en cours.
Sans champion de France en 2020. Et sans clubs en 2021 ? Autrement formulé, le rugby professionnel passera-t-il Noël ? La question est volontairement provocatrice. Il y a cinq semaines, Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain, avait déjà tiré un premier signal d’alarme dans nos colonnes : "À moins de trois mois sans aides, on met la clé sous la porte."
À ce moment-là, Didier Lacroix espérait toujours jouer son quart de finale de Coupe d’Europe au Stadium. Et la jauge de spectateurs n’était pas limitée à 1 000 mais à 5 000. L’histoire n’a donc pas évolué dans le bon sens. Le Stade Toulousain a dû rapatrier son rendez-vous européen à Ernest-Wallon et le choc contre Toulon en championnat s’est déroulé devant 1 000 spectateurs. Le manque à gagner pour la Coupe d’Europe tourne autour de 1 million d’euros et pour un match de championnat à 1 000 spectateurs, il peut être évalué à 400 000 euros.
Pourquoi des chiffres si importants ? Parce que – répétons-le une nouvelle fois – un budget de club professionnel de rugby est bâti avec environ 60 % de recettes liées à la billetterie. Comprenez donc que les clubs n’ont plus actuellement ces rentrées d’argent et vont commencer à connaître des problèmes de trésorerie. Et cette perte n’est pas compensée par la baisse des salaires acceptée par les joueurs en début de saison.
D’une manière globale, Paul Goze, le président de la Ligue, avait chiffré une perte financière de 30 à 35 millions d’euros pour l’ensemble des clubs professionnels sur les six premiers matchs de la saison.
Les clubs souffrent différemment selon leurs modèles économiques. Celui du Stade Toulousain est particulièrement exposé en pleine pandémie parce qu’il repose à 75 % sur son public et ses partenaires. Au contraire, d’autres clubs qui sont gérés par de riches investisseurs ou mécènes.
De plus, tous les clubs ne sont pas à égalité selon la carte de la France en matière de Covid. Ainsi, Toulouse comme toutes les grandes métropoles est classée en zone alerte renforcée et Clermont ou Brive en zone alerte. La différence : Toulouse doit jongler avec une jauge à 1 000 spectateurs quand Clermont et Brive peuvent accueillir jusqu’à 5 000 personnes. Dans le même ordre d’idées, certains clubs de Pro D 2 ne sont pas en danger financièrement car leur moyenne de spectateurs ne dépasse pas 5 000 et qu’ils sont situés dans une zone alerte ou mieux dans une zone de circulation du virus.
Dans tous les cas de figure, les clubs sont obligés de rembourser partenaires ou abonnés. De plus, pour remplir la jauge de 1 000 spectateurs, ils sont dans l’obligation de faire des choix et génèrent ainsi de la frustration chez les partenaires et les abonnés qui commencent à se lasser de ces choix en forme de crève-cœur pour les clubs. C’est ainsi qu’il existe même parfois une forme de désamour qui s’installe alors que les clubs sont d’abord des victimes de la pandémie. Contre Toulon, le Stade Toulousain avait clairement fait le choix assumé de privilégier les partenaires qui rapportent une manne financière plus importante.
Une solution pour survivre, pourrait être les jauges proportionnelles comme l’explique Didier Lacroix : "Je continue à dire que 1 000 places dans un stade de 2000 ou 1 000 places dans un stade de 19 000, ce n’est pas la même chose." Mais la solution la plus attendue pourrait être annoncée très vite sous forme d’aides d’Etat. Un accord de principe a été trouvé hier selon Didier Lacroix. Reste à savoir si ces mesures d’accompagnement seront suffisantes.
Le rugby professionnel passera-t-il Noël ?
l'essentiel Le rugby professionnel est en danger de mort en raison de la jauge à 1 000 spectateurs qui plombe les finances des clubs. Il pourrait être sauvé par des aides de l’Etat. Un accord de principe est en cours.
Sans champion de France en 2020. Et sans clubs en 2021 ? Autrement formulé, le rugby professionnel passera-t-il Noël ? La question est volontairement provocatrice. Il y a cinq semaines, Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain, avait déjà tiré un premier signal d’alarme dans nos colonnes : "À moins de trois mois sans aides, on met la clé sous la porte."
À ce moment-là, Didier Lacroix espérait toujours jouer son quart de finale de Coupe d’Europe au Stadium. Et la jauge de spectateurs n’était pas limitée à 1 000 mais à 5 000. L’histoire n’a donc pas évolué dans le bon sens. Le Stade Toulousain a dû rapatrier son rendez-vous européen à Ernest-Wallon et le choc contre Toulon en championnat s’est déroulé devant 1 000 spectateurs. Le manque à gagner pour la Coupe d’Europe tourne autour de 1 million d’euros et pour un match de championnat à 1 000 spectateurs, il peut être évalué à 400 000 euros.
Pourquoi des chiffres si importants ? Parce que – répétons-le une nouvelle fois – un budget de club professionnel de rugby est bâti avec environ 60 % de recettes liées à la billetterie. Comprenez donc que les clubs n’ont plus actuellement ces rentrées d’argent et vont commencer à connaître des problèmes de trésorerie. Et cette perte n’est pas compensée par la baisse des salaires acceptée par les joueurs en début de saison.
D’une manière globale, Paul Goze, le président de la Ligue, avait chiffré une perte financière de 30 à 35 millions d’euros pour l’ensemble des clubs professionnels sur les six premiers matchs de la saison.
Les clubs souffrent différemment selon leurs modèles économiques. Celui du Stade Toulousain est particulièrement exposé en pleine pandémie parce qu’il repose à 75 % sur son public et ses partenaires. Au contraire, d’autres clubs qui sont gérés par de riches investisseurs ou mécènes.
De plus, tous les clubs ne sont pas à égalité selon la carte de la France en matière de Covid. Ainsi, Toulouse comme toutes les grandes métropoles est classée en zone alerte renforcée et Clermont ou Brive en zone alerte. La différence : Toulouse doit jongler avec une jauge à 1 000 spectateurs quand Clermont et Brive peuvent accueillir jusqu’à 5 000 personnes. Dans le même ordre d’idées, certains clubs de Pro D 2 ne sont pas en danger financièrement car leur moyenne de spectateurs ne dépasse pas 5 000 et qu’ils sont situés dans une zone alerte ou mieux dans une zone de circulation du virus.
Dans tous les cas de figure, les clubs sont obligés de rembourser partenaires ou abonnés. De plus, pour remplir la jauge de 1 000 spectateurs, ils sont dans l’obligation de faire des choix et génèrent ainsi de la frustration chez les partenaires et les abonnés qui commencent à se lasser de ces choix en forme de crève-cœur pour les clubs. C’est ainsi qu’il existe même parfois une forme de désamour qui s’installe alors que les clubs sont d’abord des victimes de la pandémie. Contre Toulon, le Stade Toulousain avait clairement fait le choix assumé de privilégier les partenaires qui rapportent une manne financière plus importante.
Une solution pour survivre, pourrait être les jauges proportionnelles comme l’explique Didier Lacroix : "Je continue à dire que 1 000 places dans un stade de 2000 ou 1 000 places dans un stade de 19 000, ce n’est pas la même chose." Mais la solution la plus attendue pourrait être annoncée très vite sous forme d’aides d’Etat. Un accord de principe a été trouvé hier selon Didier Lacroix. Reste à savoir si ces mesures d’accompagnement seront suffisantes.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49969
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 29 sur 40 • 1 ... 16 ... 28, 29, 30 ... 34 ... 40
Sujets similaires
» Rugby et Coronavirus
» 14/18 et rugby
» Du rugby , encore du rugby !
» enregistrer rugby+
» 6ème journée : UBB / Biarritz
» 14/18 et rugby
» Du rugby , encore du rugby !
» enregistrer rugby+
» 6ème journée : UBB / Biarritz
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
Page 29 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum