Le XV de France (partie 3)

Scalp a écrit:S-O au sujet de Jaja : Sa pénaltouche non trouvée à un moment crucial pèse dans son bilan. - Ils confondent avec Dulin je crois...

Absolument. Pénalité pour la France le long de la ligne de touche côté droit, donc Jaja passe à Dulin pour qu'il tape loin avec son pied gauche, et la touche (qui aurait été superbe) est volleyée par un Anglais dans le terrain. Dulin ne la rate même pas, elle est juste un poil gourmande et trop proche de la ligne de touche, ce qui permet la défense du blanc.

krahknardz a écrit:

MrScots a écrit:

"Sur les 60 premières minutes, le match est clairement à l'avantage de la France" ?? On a vu le même match ? Hormis l'essai surprise de Dupont, l'Angleterre roulait sur la France pendant les 20 premières minutes, et ont baissé en régime de la 20ème jusqu'à la 40ème, moment du match où la France était phénoménale. Entre la 40ème et la 60ème, c'est du 60% Angleterre - 40% France ; entre la 60ème et la 80ème, c'est du 80% Angleterre - 20% France.

Oui pendant 20 min en première mi-temps on a été complètement dominé.
Sur la 2ieme mi-temps globalement aussi. On a perdu le controle du ballon..d’ailleurs je trouve quon s’en separe trop. On manquait de condition physique de toute facon.

Voilà on est d'accord. Je ne sais pas d'où il sort ses 60 premières minutes où le match est "clairement à l'avantage de la France" ; peut-être le fait de réagir à chaud. [/quote]

Euh, non on n'a pas vu le même match. Les anglais ont réagi à l'essai de Dupont et ont avancé jusqu'à leur essai OK. Ensuite? Les Anglais se sont cassés les dents sur la défense française et ont eu extrêmement peu de situations vraiment dangereuses, et au contraire la France aurait dû/pu marquer au moins 2 fois! La deuxième mi-temps? Jusqu'à leur coaching, on les sentait en manque de solutions pour franchir. Non désolé, on n'a pas vu le même match, vous racontez une équipe d'Angleterre dominatrice qui était plutôt démunie de solution pendant bien 40 minutes.[/quote]

Revois le match en replay, tu en as bien besoin pour le coup. Aujourd'hui, l'Angleterre était globalement meilleure que la France, c'est tout. Ils ont occupé le terrain pendant 70% du temps, ils ont tenu les Français dans leur camp. La France était constamment sur le reculoir, sur la défensive.

La fameuse domination française selon krahknardz   :

MrScots a écrit:
Revois le match en replay, tu en as bien besoin pour le coup. Aujourd'hui, l'Angleterre était globalement meilleure que la France, c'est tout. Ils ont occupé le terrain pendant 70% du temps, ils ont tenu les Français dans leur camp. La France était constamment sur le reculoir, sur la défensive.

Ah oui, une équipe qui a le ballon, qui attaque et qui recule sur ses actions en raison de la défense, c'est vraiment une équipe qui roule sur son adversaire et qui gagne aisément. Le match je l'ai vu, et ça ne changera pas mon impression de le revoir, c'est que globalement l'Angleterre n'a pas été meilleure que la France, ils ont juste eu un coaching plus intelligent ce qui leur a fait remporter les 20 dernières minutes, ce qui explique les statistiques globales en leur. Mais entre la 20ème et la 60ème, ils donnaient juste l'impression de se casser les dents sur le mur français (si les mêmes stats sont dispo par tranche de jeu, je parie qu'elles iront dans ce sens). Si c'est ça être meilleur, ils ont du chemin à faire...4
De plus les occasions claires d'essai sur la même période ont été pour quels joueurs? Pas ceux avec une rose sur la poitrine...

MrScots a écrit:La fameuse domination française selon krahknardz   :

Qui a parlé de domination? Toi, pas moi. Et si les anglais ont "dominé", comment se fait-il qu'ils gagnent avec un essai tout sauf clair à la 76ème minute? C'est ça la définition d'une équipe qui "domine"? Ben alors on n'a pas la même définition du mot.

krahknardz a écrit:

MrScots a écrit:La fameuse domination française selon krahknardz   :

Qui a parlé de domination? Toi, pas moi. Et si les anglais ont "dominé", comment se fait-il qu'ils gagnent avec un essai tout sauf clair à la 76ème minute? C'est ça la définition d'une équipe qui "domine"? Ben alors on n'a pas la même définition du mot.

Oui oui c’est ça. Les hommes mentent, pas les chiffres. Je t’ai dit de regarder le replay du match, j’imagine que ça n’a pas été fait. Après, aller dormir est une bonne solution.

Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu l'Angleterre jouer aussi bien, je les vois bien allez taper les irlandais chez eux, c'était fluide. Côté edf j'ai trouvé jaja très performant il va faire tourner la tête des coachs pour la compo contre le pays de galle le "numéro 1" ou l'homme en forme.

Par contre comme beaucoup j'ai trouvé le coaching mauvais je pense que galthie comme beaucoup de coach se fit trop aux stats GPS, en effet des joueurs dans le rouge peuvent avoir un impact mental sur l'adversaire, quand je vois tao et baille qui dominent physiquement les anglais qui sortent c'est un mauvais signal. On voit aussi une des limites du jeux de dépossession quand l'équipe en face arrive à te garder chez toi sous pression, c'est inévitable de prendre des points et de perdre ( même si ça joue à rien) alors que lorsque on a tenu le ballon on les a mis en difficulté, d'ailleurs ce n'est pas normal qu'on ne voit pas plus wakatawa. Ca me rappel le dernier tournoi on ne produit pas assez avec le matos qu'on a

sudiste a écrit:En tout cas très étonné pour ne pas dire impressionné par la prestation de Fickou ...et ce autant en attaque qu'en défense

En attaque?

Pour moi il doit glisser a l’aile ou c’est trop open bar défensivement.

Moefana apporterait plus a mon avis

sudiste a écrit:Celui avec lequel j'ai du mal c'est Cretin....je ne vois pas bien ce qu'on lui trouve.

Un Jelonch t'aurait collé des caramels bienvenus au moment où les rosbeefs reprenaient du poil de la bête ....incompréhensible de le laisser sur le banc

Comme je le disais, Cretin est propre. Apres rien d’extraordinaire. Enfin a mon avis.

Scalp a écrit:S-O au sujet de Jaja : Sa pénaltouche non trouvée à un moment crucial pèse dans son bilan. - Ils confondent avec Dulin je crois...

Moi aussi j’ai cru que c’etait Matthieu. Mais si tu es sur que cest Dulin..c dommage quand meme mais on recupere le ballon il le semble sur une touche moins loin certes

nadoloubb a écrit:Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu l'Angleterre jouer aussi bien, je les vois bien allez taper les irlandais chez eux, c'était fluide. Côté  edf j'ai trouvé  jaja très performant il va faire tourner la tête des coachs pour la compo contre le pays de galle le "numéro 1" ou l'homme en forme.

Par contre comme beaucoup j'ai trouvé  le coaching mauvais je pense que galthie comme beaucoup de coach se fit trop aux stats GPS, en effet des joueurs dans le rouge peuvent avoir un impact mental sur l'adversaire, quand je vois tao et baille qui dominent physiquement les anglais qui sortent c'est un mauvais signal.  On voit aussi une des limites du jeux de dépossession quand l'équipe en face arrive à te garder chez toi sous pression, c'est inévitable de prendre des points et de perdre ( même si ça joue à rien) alors que lorsque on a tenu le ballon on les a mis en difficulté, d'ailleurs ce n'est pas normal qu'on ne voit pas plus wakatawa.  Ca me rappel le dernier tournoi on ne produit pas assez avec le matos qu'on a

Jaja sera titulaire.
Mais je ne comprends pas le coaching qui arrive trop tard d’une part et incomplet. Se passer de 3 joueurs alors que bcp tiraient la langue c’est n’importe quoi.
Vakatawa etait cuit, on aurait du le remplacer par NTK. Beaucoup de joueurs ont eu recemment le covid, d’autres revenaient d’une longueu absence (ntk, vakatawa).
Le coaching et le manque de condition physique pour certains joueurs ont pesé lourd sur les 20 dernieres minutes. Certains ont manqué de lucidité comme Dupont qui ne protege pas assez ses sorties de camp ou Dulin qui tente un drop de 50m en coin...trop court ou une action en fin de première mi-temps ou il tape a suivre alors quil a Matthieu et Penaud a son exterieur.
Bref, ca reviendra en retrouvant le rythme.

Après notre essai en début de partie, les anglais pose leur main sur le match, il faut un bon sauvetage de Matthieu pour les empêcher de scorer. On revient un peu en occupation,mais en face ça défend bien, quelques maladresses, en avant etc nous empêchent de scorer, de très belles choses 2ième essai, de moins bonnes,plaquages râtés et puis une fin de match avec l'essai de la gagne mérité.
Curieux la sortie de Tao,de Baille.
Dupont malgré son jonglage réussi sur le premier essai n'apporte plus grand chose au fil des minutes, Dulin moins bon globalement
n'a pas pesé sur le match,moyennant quoi j'ai bien peur que Galtier nous mette la charnière Toulousaine en place et Matthieu à l'arrière où son jeu long aux pieds, ses qualités de relance pourrait faire merveille.
Je n'ai pas trouvé Wakatawa et Ollivon à la hauteur de leur réputation respective.
Les anglais ont fait de l'anglais, propre, efficace, leur meilleur match depuis longtemps, malheureusement pour nous.

léopold a écrit:Après notre essai en début de partie, les anglais pose leur main sur le match, il faut un bon sauvetage de Matthieu pour les empêcher de scorer. On revient un peu en occupation,mais en face ça défend bien, quelques maladresses, en avant etc nous empêchent de scorer, de très belles choses 2ième essai, de moins bonnes,plaquages râtés et puis une fin de match avec l'essai de la gagne mérité.
Curieux la sortie de Tao,de Baille.
Dupont malgré son jonglage réussi sur le premier essai n'apporte plus grand chose au fil des minutes, Dulin moins bon globalement
n'a pas pesé sur le match,moyennant quoi j'ai bien peur que Galtier nous mette la charnière Toulousaine en place et Matthieu à l'arrière où son jeu long aux pieds, ses qualités de relance pourrait faire merveille.
Je n'ai pas trouvé Wakatawa et Ollivon à la hauteur de leur réputation respective.
Les anglais ont fait de l'anglais, propre, efficace, leur meilleur match depuis longtemps, malheureusement pour nous.

Wakatawa n'a jamais été servi donc difficile de briller

MrScots a écrit:

krahknardz a écrit:

MrScots a écrit:La fameuse domination française selon krahknardz   :

Qui a parlé de domination? Toi, pas moi. Et si les anglais ont "dominé", comment se fait-il qu'ils gagnent avec un essai tout sauf clair à la 76ème minute? C'est ça la définition d'une équipe qui "domine"? Ben alors on n'a pas la même définition du mot.

Oui oui c’est ça. Les hommes mentent, pas les chiffres. Je t’ai dit de regarder le replay du match, j’imagine que ça n’a pas été fait. Après, aller dormir est une bonne solution.

Non mais sans blague, c'est quoi ce ton péremptoire, on dirait un prof qui parle à son élève, tu es toujours comme ça quand on n'est pas d'accord avec ton point de vue ?, du genre, allez va te coucher, tu n'as rien compris.

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:S-O au sujet de Jaja : Sa pénaltouche non trouvée à un moment crucial pèse dans son bilan. - Ils confondent avec Dulin je crois...

Moi aussi j’ai cru que c’etait Matthieu. Mais si tu es sur que cest Dulin..c dommage quand meme mais on recupere le ballon il le semble sur une touche moins loin certes

Oui, c'est lui, krahk l'a confirmé dans un post plus bas

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-xv-de-france-battu-sur-le-fil-par-l-angleterre-analyse-d-une-defaite-rageante/1232374

Le XV de France battu sur le fil par l'Angleterre : analyse d'une défaite rageante

Emballants en première période, les Bleus ont laissé échapper la victoire dans les ultimes minutes, samedi, à Twickenham. Leur rêve de Grand Chelem s'envole, mais tout reste possible dans le Tournoi.

Renaud Bourel

Si, comme pour le Petit Robert, l'éditeur republie chaque année le Dictionnaire absurde du Covid du bon docteur Simon, l'auteur pourra assurément mentionner ce revers face à l'Angleterre pour définir au plus juste le mot « regret ». Il n'y avait pourtant pas plus bel écrin que Twickenham, cimetière de si nombreuses frustrations, pour définitivement boulonner le statut d'un quinze de France dont on sent que son destin ne peut pas rester celui d'un outsider aux fulgurances romantiques. Il y a dans la cruauté du résultat de samedi soir tout le passif subsistant entre les deux nations. Ces innombrables confrontations où les Bleus ont brillé mais où les Blancs ont gagné. Il y aura surtout le remords éternel que cette équipe n'ait pu préparer son match dans des conditions normales et de voir, finalement, s'envoler un rêve si concret de Grand Chelem. Mais que voulez-vous, « le risque zéro n'existe pas ». Surtout quand on ne se donne pas tous les moyens de l'éviter...

Car sur une échelle de la peur, qui irait du chaton qui fait les gros yeux à l'intrusion d'un variant malveillant à Marcoussis, cette Angleterre-là ressemblait plus à un félin d'appartement qu'on fait ronronner sur ses genoux en guise de chaufferette. D'ailleurs, fort des prestations des deux formations en présence depuis plus d'un an, la crainte était d'abord d'assister à une soporifique partie de : « J'me dépossède, tu t'dépossèdes, le premier de nous deux qui gardera la balle prendra une belle tarte », avec un avantage France pour celui qui filerait la baffe.

C'était mésestimer le pragmatisme des deux stratèges qui président aux destinées des rivaux ancestraux. Les Français cherchaient des espaces, à imposer leur vitesse sur les ballons de récupération, y compris depuis leur propre camp, ce qui est inédit, quand les Anglais avaient entrepris, de manière moins insolite, de tenir le ballon pour démolir leur adversaire, convaincus que son mois passé au garage lui promettait une lente mais inévitable asphyxie.



Le coup était incertain, mais la stratégie limpide. Et si la deuxième période britannique fut parfois prévisible et fastidieuse, les hommes d'Eddie Jones eurent l'immense intelligence de la patience.

Il existe dans cette équipe de France une faculté remarquable à décider de son désir commun à l'unisson

De leur côté, les Bleus se mettaient, petit à petit, à nager la brasse coulée. Malgré un avantage acquis lors d'un premier acte de haut vol, ils se maintenaient au-dessus de la ligne de flottaison grâce à des sursauts individuels, la qualité de leur organisation dans les rucks et le pied de Jalibert (4/4). Ils avaient déjà subi des séquences longues en première période : une à 17 temps de jeu s'était terminée sans conséquence dans leur en-but (6e), la suivante, à 10 temps, était cette fois conclue par Watson (10e). À chaque fois, pourtant, les Français avaient rebondi sur une inspiration, un soutien, une double accélération. Jusqu'aux ultimes minutes de la rencontre, où se joua un remake tragique de la finale de la Coupe d'automne des nations, en décembre. Derrière une pénaltouche, le maul anglais roulait sur la défense française avant qu'une fugace série de pick-and-go ne propulse Itoje, ballon en main, vers le succès.

Cruel, vous avez dit cruel ? Attendez la suite, quand vous apprendrez que c'est Antoine Dupont, super-héros de toutes les campagnes jusqu'alors, qui cafouilla la toute dernière munition du match ! Dans le genre ironie bien pourrie... Mais peut-on vraiment en vouloir à un joueur positif au Covid trois semaines plus tôt et qui n'avait plus joué depuis le 14 février, d'avoir eu un faux contact quatre secondes avant la sirène d'un match contre les Anglais ? Ou doit-on regarder en direction du banc, là où les « finisseurs », synonyme managérial grotesque de remplaçants, finissaient justement de s'échauffer, mais pour la douche, avec en tête Baptiste Serin ?



Mais c'est ainsi... Il faudra vivre avec le poids de cette défaite en espérant que les responsabilités ne soient pas, cette fois, abandonnées aux poignées de porte, histoire de basculer très vite vers la possible victoire dans le Tournoi (voir ci-dessous). La chance de Galthié, c'est que ce groupe pourra le faire sans aucun doute, pourvu que ce genre de mésaventures ne se reproduisent pas trop souvent. Il existe dans cette équipe de France une faculté remarquable à décider de son désir commun à l'unisson. Il suffit de la mettre dans les bonnes conditions, comme ce fut toujours le cas jusqu'à ce dernier mois.

Et si vous voulez une illustration parfaite de ce qui nous laisse penser à cela, revoyez la merveille de combinaison sur touche qui conduisit à l'essai de Penaud (32e). Il y avait, outre la maestria de sa réalisation, un génie tactique et une détermination sans faille pour virer en tête à la mi-temps (13-17). Ou encore, l'entame du match qui permettait d'entrer dans la partie avec un confortable avantage (0-7) sans avoir transpiré. Sincèrement tout allait pour le mieux, et si Jalibert avait été un peu plus agile derrière un petit par-dessus de son demi de mêlée (29e), l'histoire aurait peut-être été soldée dès la pause.

Le Tournoi n'est pas perdu

Si la défaite de samedi à Twickenham met évidemment fin aux rêves de Grand Chelem des Bleus, elle ne sonne pas le glas des ambitions tricolores dans ce ­Tournoi. Comme le soulignait Charles ­Ollivon, le point de bonus défensif glané face aux Anglais revêt une importance ­capitale. « On a pris un point et je pense qu'il va être important, disait le capitaine des Bleus. On est encore dans le coup pour ­gagner le Tournoi. On a fait nos trois matches à l'extérieur, il nous reste deux matches à ­domicile. On a dix points, il faut aller chercher un maximum de points pour gagner. »

Concrètement, avec deux victoires bonifiées face au pays de Galles (20 mars) et l'Écosse (la date du report n'a toujours pas été officialisée), les Bleus termineraient le Tournoi avec 20 points et seraient assurés de l'emporter pour la première fois depuis 2010, à condition toutefois de ne pas laisser de bonus défensif aux Gallois.

Avec neuf points (une victoire simple et une victoire bonifiée), ils seraient à égalité de points avec le pays de Galles - sans ­bonus défensif décroché par le quinze du Poireau là encore -, et tout se jouerait alors à la différence de points. Pour le moment, celle-ci est favorable aux hommes de Wayne Pivac (+ 63 contre + 39), ce qui ­signifie que les Bleus ne devront pas oublier de scorer.

« Encore une fois, on a notre destin en main, martèle Ollivon, ce qui n'était pas le cas ­l'année dernière où on devait battre l'Irlande au dernier match de je ne sais plus combien de points (31) [...] L'objectif, il est simple, c'est de remporter les deux derniers matches. » Il ne suffira peut-être pas.

nadoloubb a écrit:

léopold a écrit:Après notre essai en début de partie, les anglais pose leur main sur le match, il faut un bon sauvetage de Matthieu pour les empêcher de scorer. On revient un peu en occupation,mais en face ça défend bien, quelques maladresses, en avant etc nous empêchent de scorer, de très belles choses 2ième essai, de moins bonnes,plaquages râtés et puis une fin de match avec l'essai de la gagne mérité.
Curieux la sortie de Tao,de Baille.
Dupont malgré son jonglage réussi sur le premier essai n'apporte plus grand chose au fil des minutes, Dulin moins bon globalement
n'a pas pesé sur le match,moyennant quoi j'ai bien peur que Galtier nous mette la charnière Toulousaine en place et Matthieu à l'arrière où son jeu long aux pieds, ses qualités de relance pourrait faire merveille.
Je n'ai pas trouvé Wakatawa et Ollivon à la hauteur de leur réputation respective.
Les anglais ont fait de l'anglais, propre, efficace, leur meilleur match depuis longtemps, malheureusement pour nous.

Wakatawa n'a jamais été servi donc difficile de briller

On peut aussi dire que Vakatawa n’a pas ete bon. Ca arrive et cest meme normal quand on revient de 2 mois sans jouer. Ollivon c’est depuis le debut de l’annee que c’est tres moyen

Finalement Matthieu rate une touche qu'il n'a pas tapé,est très maladroit sur l'essai qu'il ne marque pas sur un coup de pied merveilleux mais un peu long de la merveille toulousaine, il rate aussi une transversale au pied qui permettra aux blanc de se relancer.
Aurait il fait quelques choses de bien???
Pour moins que ça on a coupé des têtes

Laporte est un comique
"ces défaites qui font grandir",c'est bob de se faire cocufier, c'est dans l'air du temps où on arrive à positiver n'importe quoi.
Il est clair que là nous avons perdu de peu le tournoi, prendre 2 fois 5 points contre Galles et Ecosse, faut pas réver.

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-xv-de-france-battu-sur-le-fil-par-l-angleterre-analyse-d-une-defaite-rageante/1232374

Le XV de France battu sur le fil par l'Angleterre : analyse d'une défaite rageante

Emballants en première période, les Bleus ont laissé échapper la victoire dans les ultimes minutes, samedi, à Twickenham. Leur rêve de Grand Chelem s'envole, mais tout reste possible dans le Tournoi.

Renaud Bourel

Si, comme pour le Petit Robert, l'éditeur republie chaque année le Dictionnaire absurde du Covid du bon docteur Simon, l'auteur pourra assurément mentionner ce revers face à l'Angleterre pour définir au plus juste le mot « regret ». Il n'y avait pourtant pas plus bel écrin que Twickenham, cimetière de si nombreuses frustrations, pour définitivement boulonner le statut d'un quinze de France dont on sent que son destin ne peut pas rester celui d'un outsider aux fulgurances romantiques. Il y a dans la cruauté du résultat de samedi soir tout le passif subsistant entre les deux nations. Ces innombrables confrontations où les Bleus ont brillé mais où les Blancs ont gagné. Il y aura surtout le remords éternel que cette équipe n'ait pu préparer son match dans des conditions normales et de voir, finalement, s'envoler un rêve si concret de Grand Chelem. Mais que voulez-vous, « le risque zéro n'existe pas ». Surtout quand on ne se donne pas tous les moyens de l'éviter...

Car sur une échelle de la peur, qui irait du chaton qui fait les gros yeux à l'intrusion d'un variant malveillant à Marcoussis, cette Angleterre-là ressemblait plus à un félin d'appartement qu'on fait ronronner sur ses genoux en guise de chaufferette. D'ailleurs, fort des prestations des deux formations en présence depuis plus d'un an, la crainte était d'abord d'assister à une soporifique partie de : « J'me dépossède, tu t'dépossèdes, le premier de nous deux qui gardera la balle prendra une belle tarte », avec un avantage France pour celui qui filerait la baffe.

C'était mésestimer le pragmatisme des deux stratèges qui président aux destinées des rivaux ancestraux. Les Français cherchaient des espaces, à imposer leur vitesse sur les ballons de récupération, y compris depuis leur propre camp, ce qui est inédit, quand les Anglais avaient entrepris, de manière moins insolite, de tenir le ballon pour démolir leur adversaire, convaincus que son mois passé au garage lui promettait une lente mais inévitable asphyxie.



Le coup était incertain, mais la stratégie limpide. Et si la deuxième période britannique fut parfois prévisible et fastidieuse, les hommes d'Eddie Jones eurent l'immense intelligence de la patience.

Il existe dans cette équipe de France une faculté remarquable à décider de son désir commun à l'unisson

De leur côté, les Bleus se mettaient, petit à petit, à nager la brasse coulée. Malgré un avantage acquis lors d'un premier acte de haut vol, ils se maintenaient au-dessus de la ligne de flottaison grâce à des sursauts individuels, la qualité de leur organisation dans les rucks et le pied de Jalibert (4/4). Ils avaient déjà subi des séquences longues en première période : une à 17 temps de jeu s'était terminée sans conséquence dans leur en-but (6e), la suivante, à 10 temps, était cette fois conclue par Watson (10e). À chaque fois, pourtant, les Français avaient rebondi sur une inspiration, un soutien, une double accélération. Jusqu'aux ultimes minutes de la rencontre, où se joua un remake tragique de la finale de la Coupe d'automne des nations, en décembre. Derrière une pénaltouche, le maul anglais roulait sur la défense française avant qu'une fugace série de pick-and-go ne propulse Itoje, ballon en main, vers le succès.

Cruel, vous avez dit cruel ? Attendez la suite, quand vous apprendrez que c'est Antoine Dupont, super-héros de toutes les campagnes jusqu'alors, qui cafouilla la toute dernière munition du match ! Dans le genre ironie bien pourrie... Mais peut-on vraiment en vouloir à un joueur positif au Covid trois semaines plus tôt et qui n'avait plus joué depuis le 14 février, d'avoir eu un faux contact quatre secondes avant la sirène d'un match contre les Anglais ? Ou doit-on regarder en direction du banc, là où les « finisseurs », synonyme managérial grotesque de remplaçants, finissaient justement de s'échauffer, mais pour la douche, avec en tête Baptiste Serin ?



Mais c'est ainsi... Il faudra vivre avec le poids de cette défaite en espérant que les responsabilités ne soient pas, cette fois, abandonnées aux poignées de porte, histoire de basculer très vite vers la possible victoire dans le Tournoi (voir ci-dessous). La chance de Galthié, c'est que ce groupe pourra le faire sans aucun doute, pourvu que ce genre de mésaventures ne se reproduisent pas trop souvent. Il existe dans cette équipe de France une faculté remarquable à décider de son désir commun à l'unisson. Il suffit de la mettre dans les bonnes conditions, comme ce fut toujours le cas jusqu'à ce dernier mois.

Et si vous voulez une illustration parfaite de ce qui nous laisse penser à cela, revoyez la merveille de combinaison sur touche qui conduisit à l'essai de Penaud (32e). Il y avait, outre la maestria de sa réalisation, un génie tactique et une détermination sans faille pour virer en tête à la mi-temps (13-17). Ou encore, l'entame du match qui permettait d'entrer dans la partie avec un confortable avantage (0-7) sans avoir transpiré. Sincèrement tout allait pour le mieux, et si Jalibert avait été un peu plus agile derrière un petit par-dessus de son demi de mêlée (29e), l'histoire aurait peut-être été soldée dès la pause.

Le Tournoi n'est pas perdu

Si la défaite de samedi à Twickenham met évidemment fin aux rêves de Grand Chelem des Bleus, elle ne sonne pas le glas des ambitions tricolores dans ce ­Tournoi. Comme le soulignait Charles ­Ollivon, le point de bonus défensif glané face aux Anglais revêt une importance ­capitale. « On a pris un point et je pense qu'il va être important, disait le capitaine des Bleus. On est encore dans le coup pour ­gagner le Tournoi. On a fait nos trois matches à l'extérieur, il nous reste deux matches à ­domicile. On a dix points, il faut aller chercher un maximum de points pour gagner. »

Concrètement, avec deux victoires bonifiées face au pays de Galles (20 mars) et l'Écosse (la date du report n'a toujours pas été officialisée), les Bleus termineraient le Tournoi avec 20 points et seraient assurés de l'emporter pour la première fois depuis 2010, à condition toutefois de ne pas laisser de bonus défensif aux Gallois.

Avec neuf points (une victoire simple et une victoire bonifiée), ils seraient à égalité de points avec le pays de Galles - sans ­bonus défensif décroché par le quinze du Poireau là encore -, et tout se jouerait alors à la différence de points. Pour le moment, celle-ci est favorable aux hommes de Wayne Pivac (+ 63 contre + 39), ce qui ­signifie que les Bleus ne devront pas oublier de scorer.

« Encore une fois, on a notre destin en main, martèle Ollivon, ce qui n'était pas le cas ­l'année dernière où on devait battre l'Irlande au dernier match de je ne sais plus combien de points (31) [...] L'objectif, il est simple, c'est de remporter les deux derniers matches. » Il ne suffira peut-être pas.

Ce journal de merde ne met en valeur que les scories de Matthieu.
Pour le demi dieu Dupont, il lui trouve toujours des excuses.

léopold a écrit:Finalement Matthieu rate une touche qu'il n'a pas tapé,est très maladroit sur l'essai qu'il ne marque pas sur un coup de pied merveilleux mais un peu long de la merveille toulousaine, il rate aussi une transversale au pied qui permettra aux blanc de se relancer.
Aurait il fait quelques choses de bien???
Pour moins que ça on a coupé des têtes

Si tu peux m’eclairer sur cette fameuse transversale?

grospaquet31 a écrit:

nadoloubb a écrit:

léopold a écrit:Après notre essai en début de partie, les anglais pose leur main sur le match, il faut un bon sauvetage de Matthieu pour les empêcher de scorer. On revient un peu en occupation,mais en face ça défend bien, quelques maladresses, en avant etc nous empêchent de scorer, de très belles choses 2ième essai, de moins bonnes,plaquages râtés et puis une fin de match avec l'essai de la gagne mérité.
Curieux la sortie de Tao,de Baille.
Dupont malgré son jonglage réussi sur le premier essai n'apporte plus grand chose au fil des minutes, Dulin moins bon globalement
n'a pas pesé sur le match,moyennant quoi j'ai bien peur que Galtier nous mette la charnière Toulousaine en place et Matthieu à l'arrière où son jeu long aux pieds, ses qualités de relance pourrait faire merveille.
Je n'ai pas trouvé Wakatawa et Ollivon à la hauteur de leur réputation respective.
Les anglais ont fait de l'anglais, propre, efficace, leur meilleur match depuis longtemps, malheureusement pour nous.

Wakatawa n'a jamais été servi donc difficile de briller

On peut aussi dire que Vakatawa n’a pas ete bon. Ca arrive et cest meme normal quand on revient de 2 mois sans jouer. Ollivon c’est depuis le debut de l’annee que c’est tres moyen

Sauf qu'en edf c'est récurent, pour moi wakatawa ne touche pas assez de ballon.

grospaquet31 a écrit:

léopold a écrit:Finalement Matthieu rate une touche qu'il n'a pas tapé,est très maladroit sur l'essai qu'il ne marque pas sur un coup de pied merveilleux mais un peu long de la merveille toulousaine, il rate aussi une transversale au pied qui permettra aux blanc de se relancer.
Aurait il fait quelques choses de bien???
Pour moins que ça on a coupé des têtes

Si tu peux m’eclairer sur cette fameuse transversale?

En début de match on s'est un peu emballé à tout jouer vite dans nos 22et jaja tente une traversale que penaud récupère presque.

grospaquet31 a écrit:Ce journal de merde ne met en valeur que les scories de Matthieu.
Pour le demi dieu Dupont, il lui trouve toujours des excuses.

C'est vraiment lourd, c'est surtout un superbe geste défensif Anglais.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-on-a-encore-une-chance-de-gagner-le-tournoi-estime-jalibert-1621454.php

XV de France : « On a encore une chance de gagner le Tournoi », estime Jalibert

Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr

Matthieu Jalibert, ouvreur frustré du XV de France, espère rebondir immédiatement face aux Gallois samedi prochain à Paris

Matthieu Jalibert commence à être rompu “aux charmes” de Twickenham. L’ouvreur de l’UBB et des Bleus était de l’amère défaite en décembre dernier en finale de la Coupe des Nations. Pour sa sixième titularisation consécutive, il a goûté à nouveau à cette saveur hier.

Vous étiez encore en tête à cinq minutes de la fin du match. Comment expliquez-vous le scénario ?

On fait une belle entame, une belle première mi-temps. Mais dans la deuxième, on a un peu perdu le fil du match. On a fait pas mal d’erreurs. Que ce soit sur nos lancements ou sur de l’indiscipline. Je pense qu’on aurait aussi pu mieux gérer nos sorties de terrain : on s’est fait contrer deux ou trois fois. Ce sont des petits détails qui ne pardonnent pas à ce niveau. Et c’est frustrant, parce qu’on avait la sensation de pouvoir faire quelque chose de grand à Twickenham.

Estimez-vous que l’essai de Maro Itoje est litigieux ?

Je vous avoue que sur la vidéo, je n’arrivais pas forcément à voir... Mais il y a des arbitres vidéo, s’ils ont accordé l’essai, c’est qu’il devait y être (Ndlr, air dubitatif). Voilà, l’arbitre a toujours raison...

Avez-vous souffert du rythme ?

Non. c’est vrai que certains joueurs n’avaient pas joué depuis quelques temps, mais on a su répondre présent physiquement. On a fait une grosse semaine avec beaucoup d’intensité. On est allé chercher des standards qu’on n’atteint pas toutes les semaines à l’entraînement ! On était prêt à venir faire un gros match ici. On échoue malheureusement, mais on apprend.

L’équipe a pris beaucoup d’initiatives, même loin de la ligne adverse. Était-ce le plan ?

Jouer les touches rapidement, c’était plutôt à l’instant et au fil du match. Mais on a voulu tenir le ballon. C’est ce qu’on avait travaillé. On savait qu’à partir de 40 secondes de possession, les Anglais sont en difficulté sur les extérieurs. On avait tout intérêt à essayer d’aller chercher les couloirs : on l’a plutôt bien fait. On a trouvé de l’avancée pas mal de fois.

Pouvez-vous raconter la construction de l’essai en première main inscrit par Damian Penaud ?

C’est une combinaison qu’on avait travaillé. On savait qu’à proximité des lignes, on aurait des possibilités de jouer ainsi. On l’a bien exécuté. C’est toujours plaisant de marquer sur des choses qu’on travaille durant la semaine.

A l’inverse, vous n’avez pas réussi à aplatir un ballon dans l’en-but en première période. Que s’est-il passé ?

C’est quelque chose qu’on a aussi travaillé à l’entraînement : un petit jeu au pied du neuf derrière la défense. On les a surpris. Malheureusement, je n’ai pas eu le rebond pour moi. Et j’ai trop attendu. Quand je récupère le ballon, Slade me tape avec son genou. C’est une opportunité gâchée, mais on a su rebondir après.

Quel regard portez-vous sur votre propre prestation ?

Elle n’est pas parfaite, il y a toujours des choses à régler. Je suis venu avec l’idée de rester sur la continuité de ce que j’ai fait durant la coupe d’automne et le début du Tournoi : jouer mon jeu, être propre, faire jouer l’équipe. Et essayer d’apporter une petite “touche” au moment voulu. Je suis venu libéré, je n’ai pas forcément pensé à la concurrence. Nous sommes deux numéros 10 (Ndlr, avec Romain Ntamack) : celui qui a la chance de jouer doit être le meilleur possible pour l’équipe de France. C’est ce que j’essaie de retenir.

Le Pays de Galles va venir pour le Grand Chelem à Paris la semaine prochaine. A quoi vous attendez-vous ?

On sait qu’ils sont en confiance. On a joué plusieurs fois les Gallois, ils sont solides, puissants. Ils ont de l’expérience commune. On s’attend à un grand match, mais c’est une belle opportunité pour nous de rebondir après cette défaite. Ces matchs là nous font grandir, on a encore la chance de pouvoir gagner le Tournoi. C’est plaisant de pouvoir se rattraper la semaine prochaine.