Derniers sujets
» XV de France (partie en cours)par Switch Aujourd'hui à 11:14
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par densnewzealand Aujourd'hui à 10:29
» Matthieu Jalibert
par sudiste Hier à 23:13
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Vince33 Hier à 22:11
» Autres Clubs
par marchal Hier à 17:33
» Ben Tameifuna
par marchal Hier à 15:37
» Louis Bielle-Biarrey
par marchal Hier à 15:15
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Hier à 15:08
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Hier à 10:28
» Yann Lesgourgues
par marchal Jeu 21 Nov 2024 - 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Jeu 21 Nov 2024 - 13:06
» Romain Buros
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Jeu 21 Nov 2024 - 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Mer 20 Nov 2024 - 23:44
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
+37
Fabrice Heurtevent
Gman
jordan09
GIGI64
jimL
willoush
Kerquillas
Ramon
marchal
guillaume ubb
Titou
latine
Charles_ubb
densnewzealand
Mr Scots
LaRuine33
Roberto Miopalmo
Switch
léopold
nadoloubb
DODO974
tire-bouchon
Vévé64
le radis
Dr. Gregory Bouse
sudiste
kaze33
Big'Ben
romojito33
Scalp
FrenchKick
grospaquet31
Vince33
flavio33
krahknardz
SympathyForTheDevil
patrick
41 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2020-2021
Page 15 sur 31
Page 15 sur 31 • 1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 23 ... 31
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Scalp a écrit:Champions Cup : Toulouse – UBB, « expérience » contre « enthousiasme »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/champions-cup-toulouse-ubb-experience-contre-enthousiasme-2319086.php
Analyse quand même plus pertinente et qualitative que celle de Mermoz, qui se résume elle à "bah l'UBB va en prendre 40, quoi, normal !"
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11378
Date d'inscription : 30/04/2011
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Switch a écrit:Scalp a écrit:Champions Cup : Toulouse – UBB, « expérience » contre « enthousiasme »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/champions-cup-toulouse-ubb-experience-contre-enthousiasme-2319086.php
Analyse quand même plus pertinente et qualitative que celle de Mermoz, qui se résume elle à "bah l'UBB va en prendre 40, quoi, normal !"
Ouep Mermoz n'aura pas franchement marqué le Rugby, mais il lassera quand même une trace indélébile, grâce à lui...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Champions Cup - UBB : nouveaux tests négatifs avant la demi-finale à Toulouse
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/champions-cup-ubb-nouveaux-test-negatifs-avant-la-demi-finale-a-toulouse-1619691125
Voilà une bonne nouvelle
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/champions-cup-ubb-nouveaux-test-negatifs-avant-la-demi-finale-a-toulouse-1619691125
Voilà une bonne nouvelle
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Scalp a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:Champions Cup : Toulouse – UBB, « expérience » contre « enthousiasme »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/champions-cup-toulouse-ubb-experience-contre-enthousiasme-2319086.php
Analyse quand même plus pertinente et qualitative que celle de Mermoz, qui se résume elle à "bah l'UBB va en prendre 40, quoi, normal !"
Ouep Mermoz n'aura pas franchement marqué le Rugby, mais il lassera quand même une trace indélébile, grâce à lui...
Tu sais ménager tes doubles sens...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6525
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:Champions Cup : Toulouse – UBB, « expérience » contre « enthousiasme »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/champions-cup-toulouse-ubb-experience-contre-enthousiasme-2319086.php
Analyse quand même plus pertinente et qualitative que celle de Mermoz, qui se résume elle à "bah l'UBB va en prendre 40, quoi, normal !"
Ouep Mermoz n'aura pas franchement marqué le Rugby, mais il lassera quand même une trace indélébile, grâce à lui...
Tu sais ménager tes doubles sens...
C'est un peu du sous-texte
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Scalp a écrit:Champions Cup - UBB : nouveaux tests négatifs avant la demi-finale à Toulouse
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/champions-cup-ubb-nouveaux-test-negatifs-avant-la-demi-finale-a-toulouse-1619691125
Voilà une bonne nouvelle
"Au repos ce jeudi...."... ...pourquoi pas ....mais bon au repos de quoi ?
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15941
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
sudiste a écrit:Scalp a écrit:Champions Cup - UBB : nouveaux tests négatifs avant la demi-finale à Toulouse
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/champions-cup-ubb-nouveaux-test-negatifs-avant-la-demi-finale-a-toulouse-1619691125
Voilà une bonne nouvelle
"Au repos ce jeudi...."... ...pourquoi pas ....mais bon au repos de quoi ?
Bonne question...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Il faut rester prudent, selon Ludo Loustau après l'épisode Covid on est très très fragile, coté os surtout, donc on ne bouge plus.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
léopold a écrit:Il faut rester prudent, selon Ludo Loustau après l'épisode Covid on est très très fragile, coté os surtout, donc on ne bouge plus.
Moins ils s'entrainent plus ils prennent de risques pour samedi non ?
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15941
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
sudiste a écrit:léopold a écrit:Il faut rester prudent, selon Ludo Loustau après l'épisode Covid on est très très fragile, coté os surtout, donc on ne bouge plus.
Moins ils s'entrainent plus ils prennent de risques pour samedi non ?
Ils se sont entraînés lundi, mardi et mercredi. D’habitude, c’est le lundi où ils ne s’entraînent pas. Mais là le coach a trouvé que le jeudi parmi les jours au choix pour faire un repos. Je pense que c’était la bonne solution. Puis vendredi ils préparent le match.
Et puis, généralement, les entraînements à haute intensité avant un match qui a lieu le samedi, c’est le mercredi.
Mr Scots- J'aime l'Union beaucoup
- Nombre de messages : 38
Localisation : France
Date d'inscription : 06/12/2020
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
https://www.ladepeche.fr/2021/04/29/romain-ntamack-la-coupe-deurope-a-une-saveur-particuliere-9516902.php
Romain Ntamack : "la Coupe d'Europe a une saveur particulière"
Troisième demi-finale européenne consécutive pour Romain Ntamack et les joueurs toulousains samedi à Ernest-Wallon, face à l’Union Bordeaux-Bègles.
Celui qui a la possibilité d’accéder à la finale, 25 ans après son père Emile, se livre sur son évolution depuis ses débuts professionnels. Son physique, sa maturité et sa légitimité auprès de ses coéquipiers.
Romain Ntamack revient également sur sa blessure qui lui a fait manquer le début du Tournoi avec l’équipe de France, remplacé par le Bordelais Mathieu Jalibert, qui sera son adversaire direct samedi.
Vous avez un vécu international de plus en plus fort. Est-ce que ce statut vous pousse à prendre davantage la parole dans le vestiaire ?
Oui un peu plus, c’est vrai que je me sens plus légitime par mon vécu en club et mon expérience au niveau international. Je prends plus la parole dans les vestiaires avec mes coéquipiers pour leur donner des conseils ou des consignes. Et ils sont à l’écoute, donc cela me rassure aussi sur ma légitimité.
Aviez-vous justement besoin d’être rassuré ?
Non pas trop parce que je sais qu’ils me font confiance mais c’est bien de se sentir écouté, de se sentir compris et de voir que les joueurs ont confiance.
Les observateurs disent que vous faites preuve de beaucoup de maturité à votre âge. Vous le ressentez également ?
Non je ne fais pas forcément attention à ça. J’essaie de rester comme je suis et d’apporter ce que je sais faire et ce que je pense aux autres. On pense que c’est une preuve de maturité mais je pense que c’est le poste de demi d’ouverture qui veut ça aussi. Mais je ne me sens pas plus mature qu’un autre.
Oui parce qu’à ce poste, on a très tôt des responsabilités…
Oui c’est pour cela, il faut vite faire abstraction de son âge, de l’expérience qu’on a pour rester concentré sur le jeu de son équipe.
Débriefez-vous toujours vos matchs avec votre père ?
Oui, on le fait toujours. On a pris l’habitude de faire ça quasiment systématiquement. On prend toujours le temps de débriefer des matchs sans rentrer dans les détails en discutant du match de mon ressenti, de ce que lui a pensé également. C’est un peu une routine qu’on a depuis quelques années maintenant.
Physiquement, vous semblez plus aguerri ?
Oui c’est vrai que j’ai travaillé physiquement depuis mon premier match chez les professionnels. Je me suis un peu renforcé, je n’avais que 18 ans à l’époque et je n’avais pas encore fini de grandir. C’est vrai que j’ai bien travaillé pour me remplir un peu, pour absorber les coups et c’est vrai que je me sens bien physiquement aujourd’hui.
C’est d’autant plus important à un poste où vous êtes exposé et souvent visé par des charges ?
C’est vrai que depuis quelques années, on pense que l’ouvreur est le point faible de l’équipe. J’essaie de montrer que non, de faire que ma zone reste assez hermétique.
C’est compliqué parfois mais j’essaie de ne pas montrer des faiblesses. En plus, on a un système de jeu qui fait que je plaque assez souvent. Certaines équipes cachent un peu l’ouvreur. Nous, ce n’est pas le cas et puis moi j’aime bien le contact aussi. C’est quelque chose qui me plaît.
Justement comment avez-vous vécu la blessure qui vous a privé de matchs dans le Tournoi ?
J’ai essayé de le vivre comme une opportunité de me régénérer un peu, de faire une coupure dans cette année qui a été longue. J’ai essayé de prendre le positif et de mettre le négatif de côté. Forcément, j’ai été déçu de ne pas prendre part au début du Tournoi mais encore une fois, c’était une blessure qui ne me handicapait pas sur la fin de la saison. Donc, j’ai essayé de rester positif là-dessus. D’autant que j’ai pu faire un petit bout du Tournoi et de reprendre vite avec le Stade. C’est une blessure qui est derrière moi et qui m’a permis de bien récupérer.
Quand vous avez été blessé face à Bordeaux, vous avez démontré que vous n’étiez pas fragile puisque vous êtes resté sur le terrain malgré une fracture de la mâchoire…
C’est vrai qu’on en a parlé un moment mais je souffrais. J’ai le caractère de ne pas être douillet, d’être assez dur au mal. J’ai essayé de ne pas montrer que je souffrais mais c’est vrai qu’à la fin du match, c’était assez douloureux.
Moralement, ce fut compliqué pour vous de regarder une partie du Tournoi à la télévision ?
Compliqué non mais il y avait un peu de frustration. Cela fait partie du jeu, de la vie de sportif et du rugbyman. Il fallait que j’apprenne à ce moment-là à vivre comme ça.
Je ne l’ai pas mal vécu, j’ai regardé les matchs à la télévision avec les copains. Cela me rappelait quand j’étais plus jeune quand je regardais les matchs du Tournoi avec mes parents. Donc ce n’était pas non plus un moment très difficile à vivre.
Est-ce difficile de passer de l’équipe de France au club sachant qu’en équipe de France, le jeu au pied est davantage privilégié ?
C’est vrai que l’équipe de France a un projet de jeu défini. Au Stade, on a un projet de jeu un peu différent. Mais à ce niveau-là, c’est quand même assez facile de s’adapter aux conditions de jeu. C’est vrai qu’au Stade Toulousain, on prône plus le jeu à la main et en équipe de France, il y a un jeu au pied stratégique qui est mis en place et mis assez souvent sur le devant de la scène. Assez souvent, il faut s’adapter mais c’est assez facile de passer de l’un à l’autre.
Parlons de la Coupe d’Europe. L’ensemble des joueurs a-t-il conscience d’avoir réussi deux gros trucs en s’imposant au Munster et à Clermont ?
Je dirais même trois gros trucs puisqu’on a joué un match en début de saison en Irlande, en Ulster qui est une grosse équipe européenne également. On a fait trois gros matchs européens à l’extérieur. Notamment les deux dernières prestations au Munster et à Clermont. On a pris conscience du potentiel qu’on avait cette année et du fait qu’on pouvait faire quelque chose de beau même si on n’a encore rien gagné et qu’il va falloir encore batailler samedi. Mais déjà, on a fait de belles choses en Coupe d’Europe et cela nous donne envie encore d’aller plus loin.
On a l’impression que ce groupe est une machine qui avance tout le temps…
On essaie de rester sur notre ligne de conduite sans regarder ce que font les autres à côté. On essaie de rester focalisé sur notre groupe, nos objectifs sans regarder ce qui se dit autour et sans voir ce que les autres font. On a un groupe assez facile à vivre avec beaucoup de jeunes, des plus anciens qui sont assez très à l’écoute des jeunes. C’est facile de s’intégrer dans ce groupe et d y vivre aussi. Et comme on s’entend très très bien dans la vie de tous les jours, c’est facile ensuite sur le terrain de s’envoyer pour le copain à côté. On essaie de tracer notre route sans faire de bruit et on est plutôt content de notre période européenne.
Même s’il n’y a pas de public, ça fait du bien de jouer la demi-finale à domicile ?
Cela fait du bien mais c’est assez frustrant de jouer une demie à domicile sans personne. C’est vrai que cela commence à être un peu long de jouer sans supporters. Quand on se bat pour vivre des moments comme ça à domicile et offrir ce moment à nos supporters, c’est assez compliqué. Cette année le domicile ou l’extérieur, cela ne veut absolument rien dire. On ne sera pas favori parce qu’on joue à domicile.
On a l’impression également que le club est investi d’une mission particulière en Coupe d’Europe. C’est parce qu’il a remporté la première ?
C’est vrai que la Coupe d’Europe a toujours eu une saveur particulière dans notre club. Cela a toujours été un objectif chaque année. On ne se le dit pas entre nous mais c’est vrai que les semaines de Coupe d’Europe, l’ambiance est un peu différente dans notre club. Tout le monde a envie de jouer ces matchs-là, tout le monde veut mettre le Stade Toulousain sur le devant de la scène européenne. Cela fait maintenant trois années consécutives qu’on est en demi-finale. On essaie à chaque fois de gravir une marche de plus. Cette année, on a une opportunité de plus, on va essayer de la saisir mais ce ne sera pas facile du tout.
Comment abordez-vous cette rencontre ? Dans votre bulle en ne vous souciant pas des problèmes de l’adversaire ?
On reste dans notre bulle. C’est vrai que les problèmes de l’adversaire peuvent être nos problèmes à nous aussi parce qu’on peut à tout moment être touché par le Covid. On essaie de rester dans notre bulle, de travailler de notre côté, de faire attention pour ne pas contaminer l’équipe. On verra ensuite les conditions du match mais on espère en tout cas que le match se jouera.
Forcément, on va parler d’un duel Ntamack/Jalibert. Il y a un match dans le match ?
Oui, comme le demi de mêlée, comme à l’aile, comme à tous les postes. Ce n’est pas quelque chose sur lequel je me focalise. Je me focalise sur mon jeu, sur l’équipe et rien de plus.
La clé du match sera toujours collective de toute façon ?
Oui forcément donc moi je me concentre toujours sur le collectif avant de penser à ma personne. Je suis au service du collectif.
On loue votre association avec Antoine Dupont. Comment expliquez-vous que vous ayez le même ressenti sur certaines actions ?
Parce qu’on joue le même rugby. On aime ce rugby-là fait d’initiatives, de jeu dans le désordre. Ce n’est pas pour rien qu’Antoine est venu au Stade Toulousain. C’est parce qu’il aime ce jeu-là. Je connais ce jeu depuis des années parce que j’ai toujours joué au Stade Toulousain. C’est pour cela qu’on se retrouve assez facilement sur le terrain et Antoine se régale à jouer ce rugby-là. Ensuite, c’est facile quand Antoine, mais pas que lui, plein d’autres joueurs parlent le même rugby, dès lors, on se comprend assez vite sur le terrain.
Propos recueillis par Philippe Lauga
Romain Ntamack : "la Coupe d'Europe a une saveur particulière"
Troisième demi-finale européenne consécutive pour Romain Ntamack et les joueurs toulousains samedi à Ernest-Wallon, face à l’Union Bordeaux-Bègles.
Celui qui a la possibilité d’accéder à la finale, 25 ans après son père Emile, se livre sur son évolution depuis ses débuts professionnels. Son physique, sa maturité et sa légitimité auprès de ses coéquipiers.
Romain Ntamack revient également sur sa blessure qui lui a fait manquer le début du Tournoi avec l’équipe de France, remplacé par le Bordelais Mathieu Jalibert, qui sera son adversaire direct samedi.
Vous avez un vécu international de plus en plus fort. Est-ce que ce statut vous pousse à prendre davantage la parole dans le vestiaire ?
Oui un peu plus, c’est vrai que je me sens plus légitime par mon vécu en club et mon expérience au niveau international. Je prends plus la parole dans les vestiaires avec mes coéquipiers pour leur donner des conseils ou des consignes. Et ils sont à l’écoute, donc cela me rassure aussi sur ma légitimité.
Aviez-vous justement besoin d’être rassuré ?
Non pas trop parce que je sais qu’ils me font confiance mais c’est bien de se sentir écouté, de se sentir compris et de voir que les joueurs ont confiance.
Les observateurs disent que vous faites preuve de beaucoup de maturité à votre âge. Vous le ressentez également ?
Non je ne fais pas forcément attention à ça. J’essaie de rester comme je suis et d’apporter ce que je sais faire et ce que je pense aux autres. On pense que c’est une preuve de maturité mais je pense que c’est le poste de demi d’ouverture qui veut ça aussi. Mais je ne me sens pas plus mature qu’un autre.
Oui parce qu’à ce poste, on a très tôt des responsabilités…
Oui c’est pour cela, il faut vite faire abstraction de son âge, de l’expérience qu’on a pour rester concentré sur le jeu de son équipe.
Débriefez-vous toujours vos matchs avec votre père ?
Oui, on le fait toujours. On a pris l’habitude de faire ça quasiment systématiquement. On prend toujours le temps de débriefer des matchs sans rentrer dans les détails en discutant du match de mon ressenti, de ce que lui a pensé également. C’est un peu une routine qu’on a depuis quelques années maintenant.
Physiquement, vous semblez plus aguerri ?
Oui c’est vrai que j’ai travaillé physiquement depuis mon premier match chez les professionnels. Je me suis un peu renforcé, je n’avais que 18 ans à l’époque et je n’avais pas encore fini de grandir. C’est vrai que j’ai bien travaillé pour me remplir un peu, pour absorber les coups et c’est vrai que je me sens bien physiquement aujourd’hui.
C’est d’autant plus important à un poste où vous êtes exposé et souvent visé par des charges ?
C’est vrai que depuis quelques années, on pense que l’ouvreur est le point faible de l’équipe. J’essaie de montrer que non, de faire que ma zone reste assez hermétique.
C’est compliqué parfois mais j’essaie de ne pas montrer des faiblesses. En plus, on a un système de jeu qui fait que je plaque assez souvent. Certaines équipes cachent un peu l’ouvreur. Nous, ce n’est pas le cas et puis moi j’aime bien le contact aussi. C’est quelque chose qui me plaît.
Justement comment avez-vous vécu la blessure qui vous a privé de matchs dans le Tournoi ?
J’ai essayé de le vivre comme une opportunité de me régénérer un peu, de faire une coupure dans cette année qui a été longue. J’ai essayé de prendre le positif et de mettre le négatif de côté. Forcément, j’ai été déçu de ne pas prendre part au début du Tournoi mais encore une fois, c’était une blessure qui ne me handicapait pas sur la fin de la saison. Donc, j’ai essayé de rester positif là-dessus. D’autant que j’ai pu faire un petit bout du Tournoi et de reprendre vite avec le Stade. C’est une blessure qui est derrière moi et qui m’a permis de bien récupérer.
Quand vous avez été blessé face à Bordeaux, vous avez démontré que vous n’étiez pas fragile puisque vous êtes resté sur le terrain malgré une fracture de la mâchoire…
C’est vrai qu’on en a parlé un moment mais je souffrais. J’ai le caractère de ne pas être douillet, d’être assez dur au mal. J’ai essayé de ne pas montrer que je souffrais mais c’est vrai qu’à la fin du match, c’était assez douloureux.
Moralement, ce fut compliqué pour vous de regarder une partie du Tournoi à la télévision ?
Compliqué non mais il y avait un peu de frustration. Cela fait partie du jeu, de la vie de sportif et du rugbyman. Il fallait que j’apprenne à ce moment-là à vivre comme ça.
Je ne l’ai pas mal vécu, j’ai regardé les matchs à la télévision avec les copains. Cela me rappelait quand j’étais plus jeune quand je regardais les matchs du Tournoi avec mes parents. Donc ce n’était pas non plus un moment très difficile à vivre.
Est-ce difficile de passer de l’équipe de France au club sachant qu’en équipe de France, le jeu au pied est davantage privilégié ?
C’est vrai que l’équipe de France a un projet de jeu défini. Au Stade, on a un projet de jeu un peu différent. Mais à ce niveau-là, c’est quand même assez facile de s’adapter aux conditions de jeu. C’est vrai qu’au Stade Toulousain, on prône plus le jeu à la main et en équipe de France, il y a un jeu au pied stratégique qui est mis en place et mis assez souvent sur le devant de la scène. Assez souvent, il faut s’adapter mais c’est assez facile de passer de l’un à l’autre.
Parlons de la Coupe d’Europe. L’ensemble des joueurs a-t-il conscience d’avoir réussi deux gros trucs en s’imposant au Munster et à Clermont ?
Je dirais même trois gros trucs puisqu’on a joué un match en début de saison en Irlande, en Ulster qui est une grosse équipe européenne également. On a fait trois gros matchs européens à l’extérieur. Notamment les deux dernières prestations au Munster et à Clermont. On a pris conscience du potentiel qu’on avait cette année et du fait qu’on pouvait faire quelque chose de beau même si on n’a encore rien gagné et qu’il va falloir encore batailler samedi. Mais déjà, on a fait de belles choses en Coupe d’Europe et cela nous donne envie encore d’aller plus loin.
On a l’impression que ce groupe est une machine qui avance tout le temps…
On essaie de rester sur notre ligne de conduite sans regarder ce que font les autres à côté. On essaie de rester focalisé sur notre groupe, nos objectifs sans regarder ce qui se dit autour et sans voir ce que les autres font. On a un groupe assez facile à vivre avec beaucoup de jeunes, des plus anciens qui sont assez très à l’écoute des jeunes. C’est facile de s’intégrer dans ce groupe et d y vivre aussi. Et comme on s’entend très très bien dans la vie de tous les jours, c’est facile ensuite sur le terrain de s’envoyer pour le copain à côté. On essaie de tracer notre route sans faire de bruit et on est plutôt content de notre période européenne.
Même s’il n’y a pas de public, ça fait du bien de jouer la demi-finale à domicile ?
Cela fait du bien mais c’est assez frustrant de jouer une demie à domicile sans personne. C’est vrai que cela commence à être un peu long de jouer sans supporters. Quand on se bat pour vivre des moments comme ça à domicile et offrir ce moment à nos supporters, c’est assez compliqué. Cette année le domicile ou l’extérieur, cela ne veut absolument rien dire. On ne sera pas favori parce qu’on joue à domicile.
On a l’impression également que le club est investi d’une mission particulière en Coupe d’Europe. C’est parce qu’il a remporté la première ?
C’est vrai que la Coupe d’Europe a toujours eu une saveur particulière dans notre club. Cela a toujours été un objectif chaque année. On ne se le dit pas entre nous mais c’est vrai que les semaines de Coupe d’Europe, l’ambiance est un peu différente dans notre club. Tout le monde a envie de jouer ces matchs-là, tout le monde veut mettre le Stade Toulousain sur le devant de la scène européenne. Cela fait maintenant trois années consécutives qu’on est en demi-finale. On essaie à chaque fois de gravir une marche de plus. Cette année, on a une opportunité de plus, on va essayer de la saisir mais ce ne sera pas facile du tout.
Comment abordez-vous cette rencontre ? Dans votre bulle en ne vous souciant pas des problèmes de l’adversaire ?
On reste dans notre bulle. C’est vrai que les problèmes de l’adversaire peuvent être nos problèmes à nous aussi parce qu’on peut à tout moment être touché par le Covid. On essaie de rester dans notre bulle, de travailler de notre côté, de faire attention pour ne pas contaminer l’équipe. On verra ensuite les conditions du match mais on espère en tout cas que le match se jouera.
Forcément, on va parler d’un duel Ntamack/Jalibert. Il y a un match dans le match ?
Oui, comme le demi de mêlée, comme à l’aile, comme à tous les postes. Ce n’est pas quelque chose sur lequel je me focalise. Je me focalise sur mon jeu, sur l’équipe et rien de plus.
La clé du match sera toujours collective de toute façon ?
Oui forcément donc moi je me concentre toujours sur le collectif avant de penser à ma personne. Je suis au service du collectif.
On loue votre association avec Antoine Dupont. Comment expliquez-vous que vous ayez le même ressenti sur certaines actions ?
Parce qu’on joue le même rugby. On aime ce rugby-là fait d’initiatives, de jeu dans le désordre. Ce n’est pas pour rien qu’Antoine est venu au Stade Toulousain. C’est parce qu’il aime ce jeu-là. Je connais ce jeu depuis des années parce que j’ai toujours joué au Stade Toulousain. C’est pour cela qu’on se retrouve assez facilement sur le terrain et Antoine se régale à jouer ce rugby-là. Ensuite, c’est facile quand Antoine, mais pas que lui, plein d’autres joueurs parlent le même rugby, dès lors, on se comprend assez vite sur le terrain.
Propos recueillis par Philippe Lauga
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
salut scalp peux-tu mettre cet article
https://www.ladepeche.fr/2021/04/26/coupe-deurope-stade-toulousain-bordeaux-begles-benoit-lecouls-passe-les-deux-melees-au-crible-9511553.php
https://www.ladepeche.fr/2021/04/26/coupe-deurope-stade-toulousain-bordeaux-begles-benoit-lecouls-passe-les-deux-melees-au-crible-9511553.php
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6412
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
marchal a écrit:salut scalp peux-tu mettre cet article
https://www.ladepeche.fr/2021/04/26/coupe-deurope-stade-toulousain-bordeaux-begles-benoit-lecouls-passe-les-deux-melees-au-crible-9511553.php
Ok Marchal
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
https://www.ladepeche.fr/2021/04/26/coupe-deurope-stade-toulousain-bordeaux-begles-benoit-lecouls-passe-les-deux-melees-au-crible-9511553.php
Coupe d'Europe. Stade Toulousain - Bordeaux-Bègles : Benoît Lecouls passe les deux mêlées au crible
l'essentiel L’ancien pilier international (43 ans ; 6 sél.), aujourd’hui ostéopathe à Anglet, a évolué sous le maillot "rouge et noir" avec Virgile Lacombe et Jean-Baptiste Poux, les entraîneurs des mêlées toulousaine et girondine. Il donne son éclairage sur le duel de samedi.
Retiré du monde du rugby pour se consacrer à 100 % à son métier d’ostéopathe sur la Côte basque, Benoît Lecouls garde toujours un œil avisé sur sa passion. Lorsqu’on lui a suggéré d’évoquer la demi-finale européenne entre Toulouse et Bordeaux-Bègles, où ses anciens coéquipiers de première ligne façonnent les mêlées – son domaine de prédilection ; il a été consultant à Biarritz, Blagnac et Agen –, il a ainsi immédiatement accepté.
L’occasion pour l’ancien pilier polyvalent d’ouvrir la boîte à souvenirs. Car il faut dire qu’avec le Toulousain Virgile Lacombe au talonnage et le Girondin Jean-Baptiste Poux, parfois à droite, souvent à gauche, les trois hommes ont disputé ensemble pas mal de mêlées sous le maillot stadiste, entre 2002 et 2004 puis entre 2008 et 2011.
"Je ne vois pas une équipe dominer l’autre"
"Jean-Baptiste a eu une carrière exceptionnelle avec un niveau qui lui a permis de durer, pose Lecouls au sujet de celui qui a terminé sa carrière de joueur à l’UBB avant de basculer dans le staff. Il a quand même fait trois Coupe du monde. C’était un pilier polyvalent, ce qui était plus courant qu’aujourd’hui à l’époque parce qu’il n’y avait souvent que trois piliers sur la feuille de match. D’ailleurs, lorsque nous sommes champions d’Europe en 2003, lui est à droite et moi à gauche et c’est l’inverse en 2010. C’est quelqu’un qui n’a pas l’habitude de parler pour ne rien dire, il est assez sobre et efficace."
Et d’enchaîner sur Virgile Lacombe : "Il était sérieux en mêlée, précis, fort sur les bases. J’ai toujours aimé jouer avec lui, nous avions de bons repères. Il était sans doute sous-côté, pas très à la mode peut-être. Mais la mode n’a aucune légitimité à différencier ce qui est efficace de ce qui ne l’est pas. Après, à Toulouse, il y avait une hiérarchie déjà bien établie, difficile à bousculer. Lui était N.2 derrière William Servat et je pense que c’était quelque chose qui lui convenait. C’était un très bon coéquipier, un très bon joueur de club. Il était toujours présent quand on avait besoin de lui. D’ailleurs, lors de la finale 2011 (15-10 contre Montpellier, NDLR) où William se pète très tôt (31), il fait quasiment tout le match."
Samedi à Ernest-Wallon, en supposant que tous les tests PCR de la semaine passés à chaque bout de la Garonne soient revenus négatifs, l’opposition vaudra le détour. "Ce sont les meilleures équipes des deux dernières saisons, juge-t-il. D’un côté celle qui a eu un parcours exceptionnel en 2019 et de l’autre celle qui avait démarré une saison exceptionnelle avant d’être coupée par le Covid. Les deux mêlées ont un niveau quasiment équivalent. Ce sont parmi les plus beaux packs du championnat, avec deux première ligne de très haut niveau et de grosses deuxième ligne. C’est massif, ça tape vite. Il y a peu de failles et pas beaucoup d’écart sur la mêlée pure. Je ne vois pas une équipe dominer l’autre dans ce secteur."
"La mêlée est beaucoup plus collective et précise"
Une phase de jeu qui a énormément évolué ces dernières années. Lecouls reprend : "Elle est beaucoup plus collective et précise qu’à l’époque où Jean-Baptiste et Virgile jouaient. L’impact est toujours important mais les équipes sont beaucoup plus près et doivent être capables de conserver la pression longtemps même si tout le monde joue avec la règle et rentre le plus fort possible en poussant directement."
Pour quelle utilité ? "C’est une bonne rampe de lancement pour les Toulousains, qui sont aussi capables d’insister s’ils sentent une faiblesse chez leurs adversaires. Quant aux Bordelo-Bèglais, ils alternent pas mal, entre sorties rapides et doubles poussées."
Mais il existe bien une différence entre les deux mêlées, que seuls les initiés ont pu remarquer et qui n’a actuellement pas grande incidence : "Ils n’ont pas le même système d’appuis au sol, notamment au niveau de la position des deuxième ligne au départ. Comme 80 %des équipes, Toulouse utilise un système à mon avis plus facile à mettre en place, où les deuxième ligne démarrent à genoux avant de se lever pour se retrouver avec les quatre pieds alignés. Par contre, à l’UBB, ils démarrent en fente, un genou posé, un genou en l’air."
Reste la traditionnelle interrogation autour de l’interprétation anglo-saxonne de l’épreuve de force dans ce choc franco-français. Pas franchement un problème pour Benoît Lecouls : "De ce que j’ai vu jusqu’à présent, à part Sale contre La Rochelle, et Clermont qui peut l’avoir mauvaise contre Toulouse, j’ai l’impression que les arbitres sanctionnent peu. Ils ne favorisent pas forcément une mêlée qui avance et je ne pense pas qu’ils cherchent à donner des pénalités sur la mêlée. Ou moins qu’il y a quelques années. Aujourd’hui, tout le monde veut du jeu." Dans le contexte actuel, les Girondins peut-être encore un peu plus que les Toulousains.
Matthieu Gherardi
Coupe d'Europe. Stade Toulousain - Bordeaux-Bègles : Benoît Lecouls passe les deux mêlées au crible
l'essentiel L’ancien pilier international (43 ans ; 6 sél.), aujourd’hui ostéopathe à Anglet, a évolué sous le maillot "rouge et noir" avec Virgile Lacombe et Jean-Baptiste Poux, les entraîneurs des mêlées toulousaine et girondine. Il donne son éclairage sur le duel de samedi.
Retiré du monde du rugby pour se consacrer à 100 % à son métier d’ostéopathe sur la Côte basque, Benoît Lecouls garde toujours un œil avisé sur sa passion. Lorsqu’on lui a suggéré d’évoquer la demi-finale européenne entre Toulouse et Bordeaux-Bègles, où ses anciens coéquipiers de première ligne façonnent les mêlées – son domaine de prédilection ; il a été consultant à Biarritz, Blagnac et Agen –, il a ainsi immédiatement accepté.
L’occasion pour l’ancien pilier polyvalent d’ouvrir la boîte à souvenirs. Car il faut dire qu’avec le Toulousain Virgile Lacombe au talonnage et le Girondin Jean-Baptiste Poux, parfois à droite, souvent à gauche, les trois hommes ont disputé ensemble pas mal de mêlées sous le maillot stadiste, entre 2002 et 2004 puis entre 2008 et 2011.
"Je ne vois pas une équipe dominer l’autre"
"Jean-Baptiste a eu une carrière exceptionnelle avec un niveau qui lui a permis de durer, pose Lecouls au sujet de celui qui a terminé sa carrière de joueur à l’UBB avant de basculer dans le staff. Il a quand même fait trois Coupe du monde. C’était un pilier polyvalent, ce qui était plus courant qu’aujourd’hui à l’époque parce qu’il n’y avait souvent que trois piliers sur la feuille de match. D’ailleurs, lorsque nous sommes champions d’Europe en 2003, lui est à droite et moi à gauche et c’est l’inverse en 2010. C’est quelqu’un qui n’a pas l’habitude de parler pour ne rien dire, il est assez sobre et efficace."
Et d’enchaîner sur Virgile Lacombe : "Il était sérieux en mêlée, précis, fort sur les bases. J’ai toujours aimé jouer avec lui, nous avions de bons repères. Il était sans doute sous-côté, pas très à la mode peut-être. Mais la mode n’a aucune légitimité à différencier ce qui est efficace de ce qui ne l’est pas. Après, à Toulouse, il y avait une hiérarchie déjà bien établie, difficile à bousculer. Lui était N.2 derrière William Servat et je pense que c’était quelque chose qui lui convenait. C’était un très bon coéquipier, un très bon joueur de club. Il était toujours présent quand on avait besoin de lui. D’ailleurs, lors de la finale 2011 (15-10 contre Montpellier, NDLR) où William se pète très tôt (31), il fait quasiment tout le match."
Samedi à Ernest-Wallon, en supposant que tous les tests PCR de la semaine passés à chaque bout de la Garonne soient revenus négatifs, l’opposition vaudra le détour. "Ce sont les meilleures équipes des deux dernières saisons, juge-t-il. D’un côté celle qui a eu un parcours exceptionnel en 2019 et de l’autre celle qui avait démarré une saison exceptionnelle avant d’être coupée par le Covid. Les deux mêlées ont un niveau quasiment équivalent. Ce sont parmi les plus beaux packs du championnat, avec deux première ligne de très haut niveau et de grosses deuxième ligne. C’est massif, ça tape vite. Il y a peu de failles et pas beaucoup d’écart sur la mêlée pure. Je ne vois pas une équipe dominer l’autre dans ce secteur."
"La mêlée est beaucoup plus collective et précise"
Une phase de jeu qui a énormément évolué ces dernières années. Lecouls reprend : "Elle est beaucoup plus collective et précise qu’à l’époque où Jean-Baptiste et Virgile jouaient. L’impact est toujours important mais les équipes sont beaucoup plus près et doivent être capables de conserver la pression longtemps même si tout le monde joue avec la règle et rentre le plus fort possible en poussant directement."
Pour quelle utilité ? "C’est une bonne rampe de lancement pour les Toulousains, qui sont aussi capables d’insister s’ils sentent une faiblesse chez leurs adversaires. Quant aux Bordelo-Bèglais, ils alternent pas mal, entre sorties rapides et doubles poussées."
Mais il existe bien une différence entre les deux mêlées, que seuls les initiés ont pu remarquer et qui n’a actuellement pas grande incidence : "Ils n’ont pas le même système d’appuis au sol, notamment au niveau de la position des deuxième ligne au départ. Comme 80 %des équipes, Toulouse utilise un système à mon avis plus facile à mettre en place, où les deuxième ligne démarrent à genoux avant de se lever pour se retrouver avec les quatre pieds alignés. Par contre, à l’UBB, ils démarrent en fente, un genou posé, un genou en l’air."
Reste la traditionnelle interrogation autour de l’interprétation anglo-saxonne de l’épreuve de force dans ce choc franco-français. Pas franchement un problème pour Benoît Lecouls : "De ce que j’ai vu jusqu’à présent, à part Sale contre La Rochelle, et Clermont qui peut l’avoir mauvaise contre Toulouse, j’ai l’impression que les arbitres sanctionnent peu. Ils ne favorisent pas forcément une mêlée qui avance et je ne pense pas qu’ils cherchent à donner des pénalités sur la mêlée. Ou moins qu’il y a quelques années. Aujourd’hui, tout le monde veut du jeu." Dans le contexte actuel, les Girondins peut-être encore un peu plus que les Toulousains.
Matthieu Gherardi
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Mr Scots a écrit:sudiste a écrit:léopold a écrit:Il faut rester prudent, selon Ludo Loustau après l'épisode Covid on est très très fragile, coté os surtout, donc on ne bouge plus.
Moins ils s'entrainent plus ils prennent de risques pour samedi non ?
Ils se sont entraînés lundi, mardi et mercredi. D’habitude, c’est le lundi où ils ne s’entraînent pas. Mais là le coach a trouvé que le jeudi parmi les jours au choix pour faire un repos. Je pense que c’était la bonne solution. Puis vendredi ils préparent le match.
Et puis, généralement, les entraînements à haute intensité avant un match qui a lieu le samedi, c’est le mercredi.
Effectivement, merci pour l'explication
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
CHAMPIONS CUP. Demi-finales. Que se passe-t-il en cas de contrôle positif au COVID ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/champions-cup-demi-finales-que-se-passe-t-il-en-cas-de-controle-positif-au-covid-2904211203.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/champions-cup-demi-finales-que-se-passe-t-il-en-cas-de-controle-positif-au-covid-2904211203.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-d-europe-de-rugby/champions-cup-jalibert-ntamack-ou-la-saga-de-la-guerre-des-etoiles-montantes-2311948.php
Champions Cup : Jalibert – Ntamack ou la saga de la guerre des étoiles montantes
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Dans le choc entre le Stade Toulousain et l’UBB, ce samedi (16 heures) en demi-finale de la Champions Cup à Ernest-Wallon, le match dans le match entre Romain Ntamack et Matthieu Jalibert sera scruté
C’était il y a à peine un mois. A quelques jours du quart de finale de Champions Cup remporté face au Racing, Matthieu Jalibert (22 ans, 12 sélections) avait accordé un entretien à “Sud Ouest” en bord du terrain du stade Moga à Bègles. Tout en racontant son changement de statut suite à un Tournoi durant lequel il a débuté quatre des cinq matchs avec les Bleus en l’absence de Romain Ntamack (21 ans, 20 sél.) (1), le jeune ouvreur de l’UBB avait jugé “inutilez” les discussions visant à déterminer une hiérarchie au poste de 10 en équipe de France. Compréhensible. Mais vain... Ce débat l’a rattrapé à la minute même où le tirage au sort de l’EPCR a désigné le Stade Toulousain comme adversaire de son équipe en demi-finale de cette coupe d’Europe.
Pour le club girondin, novice dans ces hautes sphères à l’inverse d’un Stade Toulousain, demi-finaliste de l’épreuve pour la troisième fois consécutive, l’enjeu de cette affiche surpasse indéniablement le duel de ces deux numéro 10. Mais il constitue un très excitant et médiatique match dans le match entre deux des plus belles étoiles montantes du rugby français.
En charge des lignes arrières du XV de France, Laurent Labit exhorte ses deux protégés à éviter les pièges d’une telle mise en scène : « Ce qu’on veut, c’est qu’ils s’appliquent à faire ce qu’on leur demande. Pas de faire un match dans le match ! C’est le meilleur moyen pour ne pas être performant. »
« Les deux sont ambitieux, déterminés, aiment avoir de l’impact sur le jeu »
Trajectoires convergentes
Difficile pourtant de ne pas céder au petit jeu des comparaisons lorsqu’on suit la trajectoire fulgurante de ces deux garçons promis au statut de références internationales. Ils ont en commun leur jeune âge et les promesses qu’ils soulèvent. Pourtant, la gestation de leur talent s’est déroulée de manière bien différente. « Le parcours de Romain a été très linéaire, son évolution a été constante », observe Sébastien Piqueronies, manager des équipes de France jeunes : « Matthieu, à l’inverse, a vécu une accélération plus tardive : tout s’est passé entre les Crabos et les Espoirs pour lui. »
On pourrait lire derrière ces parcours la manière dont ont été forgés leurs caractères. Matthieu Jalibert, joueur instinctif et capable de fulgurances, a un tempérament abrasif. Romain Ntamack, gestionnaire au talent lumineux, est d’un calme aussi froid que désarmant. Mais Sébastien Piqueronies préfère se concentrer sur leurs similitudes : « Les deux sont ambitieux, déterminés, aiment avoir de l’impact sur le jeu. »
Un dernier point que Matthieu Jalibert a totalement atteint en Gironde. Quand Romain Ntamack brille au milieu d’une constellation d’internationaux, Matthieu Jalibert est presque devenu le facteur X d’une UBB qui expérimente enfin les matchs brûlants des phases finales.
Cette dynamique collective est peut-être le levier qui permettra au Bordelais de combler un relatif manque d’expérience au plus haut niveau vis-à-vis de son concurrent. « Romain dégage une maturité assez incroyable, observe un Laurent Labit qui l’observe depuis la Coupe du monde 2019. Mais il profite d’avoir évolué dans un club qui joue les phases finales tous les ans ! Matthieu s’est lui essentiellement construit sur les matchs avec l’équipe de France depuis la Coupe des nations (Ndlr, fin 2020). Il a enchaîné durant le Tournoi, l’UBB participe désormais aussi aux phases finales : tout ça accélère sa maturation. Ce sont ces matchs qui te font gagner de l’expérience. » Ce sont eux aussi qui alimentent le débat.
(1) Suite à une fracture de la mâchoire en décembre, il n’a repris avec les Bleus qu’en cours de Tournoi : il était titulaire lors du dernier match suite à une commotion de Jalibert.
Champions Cup : Jalibert – Ntamack ou la saga de la guerre des étoiles montantes
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Dans le choc entre le Stade Toulousain et l’UBB, ce samedi (16 heures) en demi-finale de la Champions Cup à Ernest-Wallon, le match dans le match entre Romain Ntamack et Matthieu Jalibert sera scruté
C’était il y a à peine un mois. A quelques jours du quart de finale de Champions Cup remporté face au Racing, Matthieu Jalibert (22 ans, 12 sélections) avait accordé un entretien à “Sud Ouest” en bord du terrain du stade Moga à Bègles. Tout en racontant son changement de statut suite à un Tournoi durant lequel il a débuté quatre des cinq matchs avec les Bleus en l’absence de Romain Ntamack (21 ans, 20 sél.) (1), le jeune ouvreur de l’UBB avait jugé “inutilez” les discussions visant à déterminer une hiérarchie au poste de 10 en équipe de France. Compréhensible. Mais vain... Ce débat l’a rattrapé à la minute même où le tirage au sort de l’EPCR a désigné le Stade Toulousain comme adversaire de son équipe en demi-finale de cette coupe d’Europe.
Pour le club girondin, novice dans ces hautes sphères à l’inverse d’un Stade Toulousain, demi-finaliste de l’épreuve pour la troisième fois consécutive, l’enjeu de cette affiche surpasse indéniablement le duel de ces deux numéro 10. Mais il constitue un très excitant et médiatique match dans le match entre deux des plus belles étoiles montantes du rugby français.
En charge des lignes arrières du XV de France, Laurent Labit exhorte ses deux protégés à éviter les pièges d’une telle mise en scène : « Ce qu’on veut, c’est qu’ils s’appliquent à faire ce qu’on leur demande. Pas de faire un match dans le match ! C’est le meilleur moyen pour ne pas être performant. »
« Les deux sont ambitieux, déterminés, aiment avoir de l’impact sur le jeu »
Trajectoires convergentes
Difficile pourtant de ne pas céder au petit jeu des comparaisons lorsqu’on suit la trajectoire fulgurante de ces deux garçons promis au statut de références internationales. Ils ont en commun leur jeune âge et les promesses qu’ils soulèvent. Pourtant, la gestation de leur talent s’est déroulée de manière bien différente. « Le parcours de Romain a été très linéaire, son évolution a été constante », observe Sébastien Piqueronies, manager des équipes de France jeunes : « Matthieu, à l’inverse, a vécu une accélération plus tardive : tout s’est passé entre les Crabos et les Espoirs pour lui. »
On pourrait lire derrière ces parcours la manière dont ont été forgés leurs caractères. Matthieu Jalibert, joueur instinctif et capable de fulgurances, a un tempérament abrasif. Romain Ntamack, gestionnaire au talent lumineux, est d’un calme aussi froid que désarmant. Mais Sébastien Piqueronies préfère se concentrer sur leurs similitudes : « Les deux sont ambitieux, déterminés, aiment avoir de l’impact sur le jeu. »
Un dernier point que Matthieu Jalibert a totalement atteint en Gironde. Quand Romain Ntamack brille au milieu d’une constellation d’internationaux, Matthieu Jalibert est presque devenu le facteur X d’une UBB qui expérimente enfin les matchs brûlants des phases finales.
Cette dynamique collective est peut-être le levier qui permettra au Bordelais de combler un relatif manque d’expérience au plus haut niveau vis-à-vis de son concurrent. « Romain dégage une maturité assez incroyable, observe un Laurent Labit qui l’observe depuis la Coupe du monde 2019. Mais il profite d’avoir évolué dans un club qui joue les phases finales tous les ans ! Matthieu s’est lui essentiellement construit sur les matchs avec l’équipe de France depuis la Coupe des nations (Ndlr, fin 2020). Il a enchaîné durant le Tournoi, l’UBB participe désormais aussi aux phases finales : tout ça accélère sa maturation. Ce sont ces matchs qui te font gagner de l’expérience. » Ce sont eux aussi qui alimentent le débat.
(1) Suite à une fracture de la mâchoire en décembre, il n’a repris avec les Bleus qu’en cours de Tournoi : il était titulaire lors du dernier match suite à une commotion de Jalibert.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/defense-jalibert-a-comble-son-retard-2311070.php
Défense : Jalibert a comblé son retard
Lorsque Laurent Labit affirme que « Romain était meilleur défenseur sur l’homme », c’est avant tout sur le temps de conjugaison employé qu’il faut se concentrer. Car ce jugement est en passe de rejoindre la catégorie des produits périmés. « Matthieu sait que c’est un domaine où il doit s’améliorer, observe Laurent Labit, entraîneur en charge des arrières tricolores. Comme c’est un grand attaquant voulant surtout jouer, je pense qu’il voulait s’économiser défensivement pour avoir plus d’énergie pour attaquer mais il a compris qu’il devait aussi s’investir en défense. »
Agressivité
Une prise de conscience qui n’a pas été difficile à impulser estime le technicien : « C’était lié à l’agressivité et à son engagement. Quand il a le ballon, il met de l’agressivité offensive : quand il décide d’attaquer entre des avants, il l’a en lui. Il doit simplement mettre la même chose défensivement. Il a vraiment réduit cet écart. »
Romain Ntamack bénéficiait lui de son passé de premier centre. « Sur l’organisation défensive, il avait un peu d’avance », poursuit Laurent Labit : « Leurs zones étant très attaquées, les ouvreurs sont obligés de bien défendre à ce niveau-là. Les deux sont désormais de très bons défenseurs. Ils ne sont plus très loin. »
Défense : Jalibert a comblé son retard
Lorsque Laurent Labit affirme que « Romain était meilleur défenseur sur l’homme », c’est avant tout sur le temps de conjugaison employé qu’il faut se concentrer. Car ce jugement est en passe de rejoindre la catégorie des produits périmés. « Matthieu sait que c’est un domaine où il doit s’améliorer, observe Laurent Labit, entraîneur en charge des arrières tricolores. Comme c’est un grand attaquant voulant surtout jouer, je pense qu’il voulait s’économiser défensivement pour avoir plus d’énergie pour attaquer mais il a compris qu’il devait aussi s’investir en défense. »
Agressivité
Une prise de conscience qui n’a pas été difficile à impulser estime le technicien : « C’était lié à l’agressivité et à son engagement. Quand il a le ballon, il met de l’agressivité offensive : quand il décide d’attaquer entre des avants, il l’a en lui. Il doit simplement mettre la même chose défensivement. Il a vraiment réduit cet écart. »
Romain Ntamack bénéficiait lui de son passé de premier centre. « Sur l’organisation défensive, il avait un peu d’avance », poursuit Laurent Labit : « Leurs zones étant très attaquées, les ouvreurs sont obligés de bien défendre à ce niveau-là. Les deux sont désormais de très bons défenseurs. Ils ne sont plus très loin. »
Dernière édition par Scalp le Jeu 29 Avr 2021 - 14:21, édité 3 fois
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Il faudra attendre la compo probable cette nuit, ou la vraie compo vendredi pour savoir qui sera absent du fait du Covid ?
Déjà, je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine que parmi les touchés chez les avants il y a Cazeaux et Petti (en plus des Cobilas, Lamerat au poste de centre, etc)... Bref, ça serait vraiment très très dur...
Déjà, je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine que parmi les touchés chez les avants il y a Cazeaux et Petti (en plus des Cobilas, Lamerat au poste de centre, etc)... Bref, ça serait vraiment très très dur...
Mr Scots- J'aime l'Union beaucoup
- Nombre de messages : 38
Localisation : France
Date d'inscription : 06/12/2020
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/influence-leader-contre-co-leader-2310456.php
Influence : leader contre co-leader
Si Jalibert est incontournable, Ntamack partage les responsabilités
Si différence il y a, elle se niche peut-être là. Quand Matthieu Jalibert est à la fois le patron et l’une des principales armes offensives de l’UBB, Romain Ntamack navigue, lui, dans un effectif étoilé. « Matthieu est un élément essentiel de son équipe. Après être sorti de tous ses pépins physiques, il est devenu le meneur de jeu et le leader de l’UBB », estime Laurent Labit, entraîneur en charge de l’attaque des Bleus.
Ce qui est moins vrai concernant le Toulousain. « Romain fait aussi partie des joueurs leaders dans son équipe. Il est associé à Antoine Dupont, ce qui est aussi bénéfique pour lui et pour nous (Ndlr, le XV de France). Mais j’ai l’impression qu’ils se répartissent un peu plus le leadership avec Antoine. À l’UBB, c’est vraiment Matthieu qui est à la manœuvre. »
Influence : leader contre co-leader
Si Jalibert est incontournable, Ntamack partage les responsabilités
Si différence il y a, elle se niche peut-être là. Quand Matthieu Jalibert est à la fois le patron et l’une des principales armes offensives de l’UBB, Romain Ntamack navigue, lui, dans un effectif étoilé. « Matthieu est un élément essentiel de son équipe. Après être sorti de tous ses pépins physiques, il est devenu le meneur de jeu et le leader de l’UBB », estime Laurent Labit, entraîneur en charge de l’attaque des Bleus.
Ce qui est moins vrai concernant le Toulousain. « Romain fait aussi partie des joueurs leaders dans son équipe. Il est associé à Antoine Dupont, ce qui est aussi bénéfique pour lui et pour nous (Ndlr, le XV de France). Mais j’ai l’impression qu’ils se répartissent un peu plus le leadership avec Antoine. À l’UBB, c’est vraiment Matthieu qui est à la manœuvre. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/jeu-au-pied-la-panoplie-du-tres-haut-niveau-2309710.php
Jeu au pied : la panoplie du très haut niveau
Le Bordelais et le Toulousain ne privilégiaient pas cette arme. Ils ont atteint les standards internationaux
Deux joueurs occupant le poste de numéro 10 dans un XV de France ayant fait du jeu au pied l’une de ses priorités peuvent difficilement présenter des failles dans ce secteur. Laurent Labit, en charge de l’attaque du XV de France, confirme : « Ils ont tous les deux une très bonne qualité de jeu au pied et cela alors que tous les deux avaient une approche qui n’était pas évidente. Leur première idée, c’est plutôt de jouer à la main qu’au pied. Du coup, ils pouvaient se trouver dans des semi-positions et donc avoir une mauvaise qualité de jeu au pied parce qu’ils n’étaient pas en « pré-action » pour utiliser le pied. »
Anticipation
Des scories qui ont été gommées. « Ils sont beaucoup plus efficaces parce qu’ils se mettent en situation pour utiliser leur jeu au pied, que ce soit d’occupation ou de pression, apprécie Laurent Labit. Ils sont aussi capables d’identifier dans le deuxième rideau les zones qui se dégagent. On l’a vu avec Matthieu qui a beaucoup marqué avec des petits par-dessus pour lui-même. Romain l’a fait avec nous aussi contre l’Irlande ou même le Pays de Galles. Ils ont tous les deux une panoplie de jeu au pied très intéressante. »
Jeu au pied : la panoplie du très haut niveau
Le Bordelais et le Toulousain ne privilégiaient pas cette arme. Ils ont atteint les standards internationaux
Deux joueurs occupant le poste de numéro 10 dans un XV de France ayant fait du jeu au pied l’une de ses priorités peuvent difficilement présenter des failles dans ce secteur. Laurent Labit, en charge de l’attaque du XV de France, confirme : « Ils ont tous les deux une très bonne qualité de jeu au pied et cela alors que tous les deux avaient une approche qui n’était pas évidente. Leur première idée, c’est plutôt de jouer à la main qu’au pied. Du coup, ils pouvaient se trouver dans des semi-positions et donc avoir une mauvaise qualité de jeu au pied parce qu’ils n’étaient pas en « pré-action » pour utiliser le pied. »
Anticipation
Des scories qui ont été gommées. « Ils sont beaucoup plus efficaces parce qu’ils se mettent en situation pour utiliser leur jeu au pied, que ce soit d’occupation ou de pression, apprécie Laurent Labit. Ils sont aussi capables d’identifier dans le deuxième rideau les zones qui se dégagent. On l’a vu avec Matthieu qui a beaucoup marqué avec des petits par-dessus pour lui-même. Romain l’a fait avec nous aussi contre l’Irlande ou même le Pays de Galles. Ils ont tous les deux une panoplie de jeu au pied très intéressante. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Scalp a écrit:https://www.ladepeche.fr/2021/04/26/coupe-deurope-stade-toulousain-bordeaux-begles-benoit-lecouls-passe-les-deux-melees-au-crible-9511553.php
Coupe d'Europe. Stade Toulousain - Bordeaux-Bègles : Benoît Lecouls passe les deux mêlées au crible
l'essentiel L’ancien pilier international (43 ans ; 6 sél.), aujourd’hui ostéopathe à Anglet, a évolué sous le maillot "rouge et noir" avec Virgile Lacombe et Jean-Baptiste Poux, les entraîneurs des mêlées toulousaine et girondine. Il donne son éclairage sur le duel de samedi.
Retiré du monde du rugby pour se consacrer à 100 % à son métier d’ostéopathe sur la Côte basque, Benoît Lecouls garde toujours un œil avisé sur sa passion. Lorsqu’on lui a suggéré d’évoquer la demi-finale européenne entre Toulouse et Bordeaux-Bègles, où ses anciens coéquipiers de première ligne façonnent les mêlées – son domaine de prédilection ; il a été consultant à Biarritz, Blagnac et Agen –, il a ainsi immédiatement accepté.
L’occasion pour l’ancien pilier polyvalent d’ouvrir la boîte à souvenirs. Car il faut dire qu’avec le Toulousain Virgile Lacombe au talonnage et le Girondin Jean-Baptiste Poux, parfois à droite, souvent à gauche, les trois hommes ont disputé ensemble pas mal de mêlées sous le maillot stadiste, entre 2002 et 2004 puis entre 2008 et 2011.
"Je ne vois pas une équipe dominer l’autre"
"Jean-Baptiste a eu une carrière exceptionnelle avec un niveau qui lui a permis de durer, pose Lecouls au sujet de celui qui a terminé sa carrière de joueur à l’UBB avant de basculer dans le staff. Il a quand même fait trois Coupe du monde. C’était un pilier polyvalent, ce qui était plus courant qu’aujourd’hui à l’époque parce qu’il n’y avait souvent que trois piliers sur la feuille de match. D’ailleurs, lorsque nous sommes champions d’Europe en 2003, lui est à droite et moi à gauche et c’est l’inverse en 2010. C’est quelqu’un qui n’a pas l’habitude de parler pour ne rien dire, il est assez sobre et efficace."
Et d’enchaîner sur Virgile Lacombe : "Il était sérieux en mêlée, précis, fort sur les bases. J’ai toujours aimé jouer avec lui, nous avions de bons repères. Il était sans doute sous-côté, pas très à la mode peut-être. Mais la mode n’a aucune légitimité à différencier ce qui est efficace de ce qui ne l’est pas. Après, à Toulouse, il y avait une hiérarchie déjà bien établie, difficile à bousculer. Lui était N.2 derrière William Servat et je pense que c’était quelque chose qui lui convenait. C’était un très bon coéquipier, un très bon joueur de club. Il était toujours présent quand on avait besoin de lui. D’ailleurs, lors de la finale 2011 (15-10 contre Montpellier, NDLR) où William se pète très tôt (31), il fait quasiment tout le match."
Samedi à Ernest-Wallon, en supposant que tous les tests PCR de la semaine passés à chaque bout de la Garonne soient revenus négatifs, l’opposition vaudra le détour. "Ce sont les meilleures équipes des deux dernières saisons, juge-t-il. D’un côté celle qui a eu un parcours exceptionnel en 2019 et de l’autre celle qui avait démarré une saison exceptionnelle avant d’être coupée par le Covid. Les deux mêlées ont un niveau quasiment équivalent. Ce sont parmi les plus beaux packs du championnat, avec deux première ligne de très haut niveau et de grosses deuxième ligne. C’est massif, ça tape vite. Il y a peu de failles et pas beaucoup d’écart sur la mêlée pure. Je ne vois pas une équipe dominer l’autre dans ce secteur."
"La mêlée est beaucoup plus collective et précise"
Une phase de jeu qui a énormément évolué ces dernières années. Lecouls reprend : "Elle est beaucoup plus collective et précise qu’à l’époque où Jean-Baptiste et Virgile jouaient. L’impact est toujours important mais les équipes sont beaucoup plus près et doivent être capables de conserver la pression longtemps même si tout le monde joue avec la règle et rentre le plus fort possible en poussant directement."
Pour quelle utilité ? "C’est une bonne rampe de lancement pour les Toulousains, qui sont aussi capables d’insister s’ils sentent une faiblesse chez leurs adversaires. Quant aux Bordelo-Bèglais, ils alternent pas mal, entre sorties rapides et doubles poussées."
Mais il existe bien une différence entre les deux mêlées, que seuls les initiés ont pu remarquer et qui n’a actuellement pas grande incidence : "Ils n’ont pas le même système d’appuis au sol, notamment au niveau de la position des deuxième ligne au départ. Comme 80 %des équipes, Toulouse utilise un système à mon avis plus facile à mettre en place, où les deuxième ligne démarrent à genoux avant de se lever pour se retrouver avec les quatre pieds alignés. Par contre, à l’UBB, ils démarrent en fente, un genou posé, un genou en l’air."
Reste la traditionnelle interrogation autour de l’interprétation anglo-saxonne de l’épreuve de force dans ce choc franco-français. Pas franchement un problème pour Benoît Lecouls : "De ce que j’ai vu jusqu’à présent, à part Sale contre La Rochelle, et Clermont qui peut l’avoir mauvaise contre Toulouse, j’ai l’impression que les arbitres sanctionnent peu. Ils ne favorisent pas forcément une mêlée qui avance et je ne pense pas qu’ils cherchent à donner des pénalités sur la mêlée. Ou moins qu’il y a quelques années. Aujourd’hui, tout le monde veut du jeu." Dans le contexte actuel, les Girondins peut-être encore un peu plus que les Toulousains.
Matthieu Gherardi
"D’un côté celle qui a eu un parcours exceptionnel en 2019 et de l’autre celle qui avait démarré une saison exceptionnelle avant d’être coupée par le Covid"
Laquelle est laquelle ?
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15941
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/attaque-l-instinctif-jalibert-face-a-l-analytique-ntamack-2309228.php
Attaque : l’instinctif Jalibert face à l’analytique Ntamack
Les profils diffèrent entre le Bordelais, aux inspirations fulgurantes, et le Toulousain plein de sang-froid
Les cases sont toutes trouvées. À Matthieu Jalibert celle du joueur d’instinct, à Romain Ntamack celle de l’ouvreur gestionnaire. Bien sûr, une telle évidence introduit le soupçon de la caricature. Mais Laurent Labit y souscrit malgré tout. « Romain a un profil plus d’organisateur de jeu, qu’il joue en 10 ou en 12. Il essaie de faire jouer les autres, analyse l’entraîneur de l’attaque du XV de France. À l’inverse, même s’il est aussi dans l’organisation, Matthieu est un accélérateur de jeu. Il cherche les espaces, essaie de jouer sur sa vitesse. »
Vitesse contre lecture
Ces différences sont en partie le résultat de la confiance que Matthieu Jalibert accorde à sa vitesse. Pourtant, dans ce domaine aussi, les deux hommes se ressemblent. Mais quand Romain Ntamack déploie une vitesse pleine de puissance, Matthieu Jalibert atteint sa vélocité maximale sur de plus courtes distances. Ce qui lui permet notamment de prendre les intervalles.
« Il a beaucoup de vitesse donc quand les espaces s’ouvrent à lui, c’est très difficile de le contrôler. Romain a quant à lui plus une exploitation de la science du jeu, de la lecture de jeu. Il essaie de beaucoup analyser pour comprendre les situations. Il va trouver la solution par la réflexion alors que Matthieu va les chercher par ses qualités physiques. »
Attaque : l’instinctif Jalibert face à l’analytique Ntamack
Les profils diffèrent entre le Bordelais, aux inspirations fulgurantes, et le Toulousain plein de sang-froid
Les cases sont toutes trouvées. À Matthieu Jalibert celle du joueur d’instinct, à Romain Ntamack celle de l’ouvreur gestionnaire. Bien sûr, une telle évidence introduit le soupçon de la caricature. Mais Laurent Labit y souscrit malgré tout. « Romain a un profil plus d’organisateur de jeu, qu’il joue en 10 ou en 12. Il essaie de faire jouer les autres, analyse l’entraîneur de l’attaque du XV de France. À l’inverse, même s’il est aussi dans l’organisation, Matthieu est un accélérateur de jeu. Il cherche les espaces, essaie de jouer sur sa vitesse. »
Vitesse contre lecture
Ces différences sont en partie le résultat de la confiance que Matthieu Jalibert accorde à sa vitesse. Pourtant, dans ce domaine aussi, les deux hommes se ressemblent. Mais quand Romain Ntamack déploie une vitesse pleine de puissance, Matthieu Jalibert atteint sa vélocité maximale sur de plus courtes distances. Ce qui lui permet notamment de prendre les intervalles.
« Il a beaucoup de vitesse donc quand les espaces s’ouvrent à lui, c’est très difficile de le contrôler. Romain a quant à lui plus une exploitation de la science du jeu, de la lecture de jeu. Il essaie de beaucoup analyser pour comprendre les situations. Il va trouver la solution par la réflexion alors que Matthieu va les chercher par ses qualités physiques. »
Dernière édition par Scalp le Jeu 29 Avr 2021 - 14:40, édité 2 fois
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Mr Scots a écrit:sudiste a écrit:léopold a écrit:Il faut rester prudent, selon Ludo Loustau après l'épisode Covid on est très très fragile, coté os surtout, donc on ne bouge plus.
Moins ils s'entrainent plus ils prennent de risques pour samedi non ?
Ils se sont entraînés lundi, mardi et mercredi. D’habitude, c’est le lundi où ils ne s’entraînent pas. Mais là le coach a trouvé que le jeudi parmi les jours au choix pour faire un repos. Je pense que c’était la bonne solution. Puis vendredi ils préparent le match.
Et puis, généralement, les entraînements à haute intensité avant un match qui a lieu le samedi, c’est le mercredi.
Espérons juste que ce soit une journée de repos "sous bulle"
J'ose même pas imaginer un cas positif annoncé samedi matin
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15941
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
je ne pense pas l'avoir vu, merci scalp :):)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Serie-jalibert-ntamack-destins-croises-1-3-mathieu-jalibert-le-bebe-de-l-ubb/1246965
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Serie-jalibert-ntamack-destins-croises-1-3-mathieu-jalibert-le-bebe-de-l-ubb/1246965
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6412
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Coupe d'Europe - 1/2 de finale : Toulouse / UBB
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/attaque-l-instinctif-jalibert-face-a-l-analytique-ntamack-2309228.php
Attaque : l’instinctif Jalibert face à l’analytique Ntamack
Les profils diffèrent entre le Bordelais, aux inspirations fulgurantes, et le Toulousain plein de sang-froid
Les cases sont toutes trouvées. À Matthieu Jalibert celle du joueur d’instinct, à Romain Ntamack celle de l’ouvreur gestionnaire. Bien sûr, une telle évidence introduit le soupçon de la caricature. Mais Laurent Labit y souscrit malgré tout. « Romain a un profil plus d’organisateur de jeu, qu’il joue en 10 ou en 12. Il essaie de faire jouer les autres, analyse l’entraîneur de l’attaque du XV de France. À l’inverse, même s’il est aussi dans l’organisation, Matthieu est un accélérateur de jeu. Il cherche les espaces, essaie de jouer sur sa vitesse. »
Vitesse contre lecture
Ces différences sont en partie le résultat de la confiance que Matthieu Jalibert accorde à sa vitesse. Pourtant, dans ce domaine aussi, les deux hommes se ressemblent. Mais quand Romain Ntamack déploie une vitesse pleine de puissance, Matthieu Jalibert atteint sa vélocité maximale sur de plus courtes distances. Ce qui lui permet notamment de prendre les intervalles.
« Il a beaucoup de vitesse donc quand les espaces s’ouvrent à lui, c’est très difficile de le contrôler. Romain a quant à lui plus une exploitation de la science du jeu, de la lecture de jeu. Il essaie de beaucoup analyser pour comprendre les situations. Il va trouver la solution par la réflexion alors que Matthieu va les chercher par ses qualités physiques. »
Alors là, pas franchement d'accord avec cet article, Matthieu sait très bien lui aussi jouer la gestion, il sait aussi très bien organiser le jeu, la différence avec Ntamack n'est pas décisive. Matthieu à également une très bonne vision du jeu, mais son microprocesseur interne tourne plus vite, ça lui permet de prendre plus rapidement les bonnes décisions, sa vitesse de course fait le reste, comme très bien expliqué dans cet article.
Quand on dit "joueur d'instinct" pour qualifier Matthieu, c'est simplement qu'il va plus vite que Romain dans sa prise de décision/action..., plus vite cérébralement, plus vite physiquement, plus offensif tout simplement.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49959
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 15 sur 31 • 1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 23 ... 31
Sujets similaires
» Coupe d'Europe - 1/4 de finale : UBB / Racing
» 1/2 finale - UBB / Toulouse
» Coupe d'Europe - 8ème de finale : UBB / Bristol
» Finale - La Rochelle / Toulouse
» TOP 14 - 1/2 finale
» 1/2 finale - UBB / Toulouse
» Coupe d'Europe - 8ème de finale : UBB / Bristol
» Finale - La Rochelle / Toulouse
» TOP 14 - 1/2 finale
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2020-2021
Page 15 sur 31
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum