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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Covid, polémiques et phases finales
La menace du Covid-19 n’a pas fini de planer sur le Top 14 et la Pro D2. Le danger de voir la polémique parasiter la fin de saison aussi.
La flambée de cas positifs au mois d’avril (90 cas au lieu de 22 en mars et 16 en février) qui a provoqué le report des neuf matches lors des deux dernières journées, a conduit la Ligue à durcir son protocole sanitaire. Mais elle a immédiatement déclenché une réaction d’urticaire au sein des clubs. Ainsi que l’a révélé L’Equipe ce vendredi, les médecins se sont même fendus d’une missive de protestation commune.
« Reporter la responsabilité sur les clubs »
C’est peu de dire que les règles éditées par la commission médicale de la LNR ont été fraîchement accueillies. Plus que les trois tests PCR hebdomadaires, ce sont toutes les mesures supposées baliser le quotidien des joueurs et de l’encadrement, qui ont été jugées « lourdes » « irréalistes », « loufoques » par certains entraîneurs. Le fait par exemple que toutes les activités « indoor » comme la musculation, les collations, les douches et les bains aient été proscrites. On pourrait ajouter l’adjectif « coûteux » à la liste des critiques. Le dossier envoyé aux clubs préconise ainsi aux équipes de voyager avec deux bus, aux joueurs d’être logés en chambre individuelle, etc.
« On a l’impression qu’à travers ce protocole, la Ligue cherche surtout à se protéger et à reporter la responsabilité sur les clubs en cas de problème en fin de saison », confie un manager de Top 14.
Des phases finales baroques
Lundi, la LNR va en effet officialiser l’organisation des phases finales. Faute de dates de repli dans le calendrier, elle devrait adopter un dispositif qui sera sans doute abondamment commenté.
Jusqu’à 48 heures du coup d’envoi, si une équipe qualifiée est empêchée de participer en raison de cas de Covid, les principes suivants seront appliqués :
Dans le cas des barrages, cette équipe sera remplacée par l’équipe non qualifiée la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
Dans le cas des demi-finales : elle sera remplacée par l’équipe perdante en barrages la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
Dans le cas de la finale, par l’équipe perdante en demi-finale la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
En résumé « the show must go on ». On comprend qu’il soit capital que la compétition aille à son terme et qu’après un millésime 2019-2020 sans titre, il faille un champion au Top 14 et à la Pro D2.
Mais en lisant les lignes qui précèdent, il est aussi facile d’entrevoir de sacrés difficultés et des cas de figure baroques.
D’abord, ce dispositif va imposer aux clubs non qualifiés de maintenir leurs joueurs mobilisés plusieurs jours après leur élimination… Des fois que le Covid-19 leur offre une seconde chance. On n’ose imaginer le scénario d’une équipe sacrée par défaut le 25 juin, après avoir été repêchée.
Si ce cadre est respecté à la lettre, on ignore aussi comment Fabien Galthié va s’y prendre pour constituer son groupe pour partir en Australie. Le premier contingent des Bleus est censé partir aussitôt après les demi-finales.
Mais si l’on est de nature optimiste, on peut s’accrocher au fait qu’un seul club a été éliminé par le Covid-19 cette saison : Toulon avant son huitième de finale de Champions Cup au Leinster. Et que dans les prochaines semaines, les équipes auront, pour la plupart, réussi à se faire vacciner.
Arnaud David
a.david@sudouest.fr
C'est tout simplement du grand n'importe quoi au simple plan sportif ....donc une équipe éliminée en barrage ou demie pourrait être sacrée championne de France. A quoi bon avoir fait toute cette phase qualificative alors ?
Dernière édition par sudiste le Dim 9 Mai 2021 - 15:45, édité 1 fois
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15943
Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:Scalp a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Covid, polémiques et phases finales
La menace du Covid-19 n’a pas fini de planer sur le Top 14 et la Pro D2. Le danger de voir la polémique parasiter la fin de saison aussi.
La flambée de cas positifs au mois d’avril (90 cas au lieu de 22 en mars et 16 en février) qui a provoqué le report des neuf matches lors des deux dernières journées, a conduit la Ligue à durcir son protocole sanitaire. Mais elle a immédiatement déclenché une réaction d’urticaire au sein des clubs. Ainsi que l’a révélé L’Equipe ce vendredi, les médecins se sont même fendus d’une missive de protestation commune.
« Reporter la responsabilité sur les clubs »
C’est peu de dire que les règles éditées par la commission médicale de la LNR ont été fraîchement accueillies. Plus que les trois tests PCR hebdomadaires, ce sont toutes les mesures supposées baliser le quotidien des joueurs et de l’encadrement, qui ont été jugées « lourdes » « irréalistes », « loufoques » par certains entraîneurs. Le fait par exemple que toutes les activités « indoor » comme la musculation, les collations, les douches et les bains aient été proscrites. On pourrait ajouter l’adjectif « coûteux » à la liste des critiques. Le dossier envoyé aux clubs préconise ainsi aux équipes de voyager avec deux bus, aux joueurs d’être logés en chambre individuelle, etc.
« On a l’impression qu’à travers ce protocole, la Ligue cherche surtout à se protéger et à reporter la responsabilité sur les clubs en cas de problème en fin de saison », confie un manager de Top 14.
Des phases finales baroques
Lundi, la LNR va en effet officialiser l’organisation des phases finales. Faute de dates de repli dans le calendrier, elle devrait adopter un dispositif qui sera sans doute abondamment commenté.
Jusqu’à 48 heures du coup d’envoi, si une équipe qualifiée est empêchée de participer en raison de cas de Covid, les principes suivants seront appliqués :
Dans le cas des barrages, cette équipe sera remplacée par l’équipe non qualifiée la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
Dans le cas des demi-finales : elle sera remplacée par l’équipe perdante en barrages la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
Dans le cas de la finale, par l’équipe perdante en demi-finale la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
En résumé « the show must go on ». On comprend qu’il soit capital que la compétition aille à son terme et qu’après un millésime 2019-2020 sans titre, il faille un champion au Top 14 et à la Pro D2.
Mais en lisant les lignes qui précèdent, il est aussi facile d’entrevoir de sacrés difficultés et des cas de figure baroques.
D’abord, ce dispositif va imposer aux clubs non qualifiés de maintenir leurs joueurs mobilisés plusieurs jours après leur élimination… Des fois que le Covid-19 leur offre une seconde chance. On n’ose imaginer le scénario d’une équipe sacrée par défaut le 25 juin, après avoir été repêchée.
Si ce cadre est respecté à la lettre, on ignore aussi comment Fabien Galthié va s’y prendre pour constituer son groupe pour partir en Australie. Le premier contingent des Bleus est censé partir aussitôt après les demi-finales.
Mais si l’on est de nature optimiste, on peut s’accrocher au fait qu’un seul club a été éliminé par le Covid-19 cette saison : Toulon avant son huitième de finale de Champions Cup au Leinster. Et que dans les prochaines semaines, les équipes auront, pour la plupart, réussi à se faire vacciner.
Arnaud David
a.david@sudouest.fr
C'est tout simplement du grand n'importe quoi au simple niveau sportif ....donc une équipe éliminée en barrage ou demie pourrait être sacrée championne de France. A quoi bon avoir fait tout cette phase qualificative alors ?
Effectivement, espérons que la saison prochaine soit sous le signe du retour à la normale
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/05/10/a-bordeaux-l-impatience-des-retrouvailles-pour-les-salles-de-spectacle_6079677_3246.html
A Bordeaux, l’impatience « des retrouvailles » pour les salles de spectacle
A quelques jours de la réouverture, le 19 mai, les responsables de la scène culturelle de la ville ont hâte de retrouver le public tout en restant soucieux pour les mois à venir.
Par Sandrine Blanchard(Bordeaux, envoyée spéciale)
Le Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (TnBA) a rouvert avant l’heure. Jeudi 6 et vendredi 7 mai, la première édition du Focus Festival, imaginée avant la pandémie et la fermeture des lieux culturels, s’est tenue. Malgré tout. Comme une sorte d’avant-première pour patienter jusqu’à la date tant attendue de la réouverture au public, mercredi 19 mai. Seule différence par rapport au projet initial : les portes de ce centre dramatique national (CDN) n’ont été ouvertes qu’aux professionnels. Des dizaines de programmateurs et directeurs de salles ont pu assister à des lectures, performances, esquisses de spectacles présentées par des artistes « compagnons » du TnBA, comme Baptiste Amann, ou issus de l’école supérieure du théâtre, tels que le collectif Les rejetons de la reine.
« Nous avons hésité à maintenir ce rendez-vous, mais il y a eu une émulation dans l’équipe, nous avons tant besoin de ces retrouvailles ! », se réjouit la directrice du CDN, Catherine Marnas. Comme en écho à ce renouveau du spectacle vivant, le comédien Jérémy Barbier d’Hiver, en ouverture de son projet Mine de rien, fait dire à son personnage : « C’est bon de se voir, de se regarder, ça fait exister. »
A Bordeaux, que ce soit dans les institutions publiques ou les établissements privés, les théâtres clament : « On est prêts ! » Prêts à renouer avec le public, à appliquer de nouveau les gestes barrières, à tourner cette page douloureuse d’une culture à l’arrêt. Mais tous ne rouvriront pas le 19 mai. Soit parce que la jauge imposée à 35 %, doublée d’un couvre-feu à 21 heures, n’est économiquement pas tenable et peu attirante quant à l’ambiance dans les salles, soit parce qu’il a fallu adapter la programmation aux conditions sanitaires et faire des compromis financiers.
Heureux mais soucieux
Si le TnBA reprendra, dès le 19 mai, le déroulé de sa programmation avec Un ennemi du peuple, de Jean-François Sivadier, et Exécuteur 14, d’Antoine Basler, il ne pourra pas, en revanche, accueillir As Comadres, d’Ariane Mnouchkine, les comédiennes brésiliennes n’ayant pas le droit de voyager. L’Opéra de Bordeaux débutera, quant à lui, le 30 mai avec Carmen, l’essentiel en version concert. Côté théâtres privés, beaucoup préfèrent attendre la jauge à 65 % et le couvre-feu à 23 heures le 9 juin : la salle du Femina accueillera, le 22 juin, le nouveau spectacle de l’humoriste Pierre-Emmanuel Barré, et les théâtres Victoire, Molière et Trianon reprendront leurs comédies et autres pièces de boulevard la semaine du jeudi 10.
« Pour fêter notre retour nous avons opté pour une formule qu’on pourrait appeler “facile, simple et pas chère” », résume Olivier Lombardie, administrateur général de l’Opéra de Bordeaux. Soit, pour 8 euros, un best of de Carmen en une heure, par l’Orchestre national de Bordeaux dans le bel auditorium. « Pour des raisons budgétaires mais également techniques, il était trop tard pour maintenir la production initiale de Carmen en version scénique au Grand-Théâtre avec 120 personnes sur le plateau, explique Olivier Lombardie. Il y a encore quinze jours, je pensais qu’on annulerait jusqu’à septembre. »
Olivier Lombardie administrateur général de l’Opéra de Bordeaux : « Pour fêter notre retour, nous avons opté pour une formule qu’on pourrait appeler « facile, simple et pas chère »
A quelques jours de la reprise, les responsables de la scène culturelle bordelaise naviguent entre plusieurs sentiments : heureux de rouvrir leurs portes mais sonnés par l’année qu’ils viennent de passer et soucieux face à l’avenir. Les souvenirs de cette période totalement inédite affluent. « On a fait un travail de Pénélope, certains spectacles ont été reportés quatre fois », témoigne Catherine Marnas, dont la saison 2020-2021 s’est résumée à dix-neuf représentations au lieu des cent quatre-vingts prévues. Tous gardent en mémoire le « coup de massue » du 15 décembre 2020, lorsque le premier ministre, Jean Castex, annonça la levée du deuxième confinement mais le maintien de la fermeture des lieux accueillant du public.
« On l’a appris en regardant la télévision, il y avait une grande colère, une incompréhension alors que nous avions déjà une jauge réduite et une application stricte des gestes barrières », se souvient la directrice du TnBA. « Une chape de plomb s’abattait. On fermait le service public de la culture sans que cela ne suscite beaucoup de réactions. On s’est mis à s’interroger sur notre place, notre fonction dans la société », rapporte Olivier Lombardie. « On avait mal à l’âme. O.K., il fallait limiter les flux, mais pourquoi ce tout ou rien, tous les commerces ouverts, tous les lieux culturels fermés ? On avait la sensation d’être mis sous l’escalier comme un enfant puni », regrette Xavier Viton, ancien artiste lyrique devenu codirecteur de trois théâtres privés en centre-ville (le Victoire, le Molière, le Trianon), cumulant quelque 600 places. Mais, ajoute-t-il, « grâce aux aides, nos lieux sont restés debout ».
Que leurs structures soient ou non subventionnées, les directeurs de lieux bordelais interrogés reconnaissent que les mesures de soutien (chômage partiel, fonds d’urgence, fonds de solidarité…) ont permis de surmonter la crise. « En mars 2020, nous avons créé l’Association des théâtres privés en régions pour faire entendre notre voix et cela a porté ses fruits pour obtenir des compensations », constate Xavier Viton, dont les lieux fonctionnent en autoproduction et font appel essentiellement à des artistes de la région. Au Théâtre Fémina, qui dépend du groupe Fimalac, la salle de 1 000 places est louée à des productions dans le cadre de tournées. « L’absence de visibilité a poussé tourneurs et producteurs à reporter leurs dates à la rentrée », explique la directrice, Malika Josse. Sur les quarante-cinq spectacles prévus en avril-mai-juin au Fémina, seuls trois ont été maintenus.
« Maintenir l’excellence »
« Combien de personnes dois-je embaucher pour septembre ? », s’interroge désormais la directrice, dont le lieu fonctionne, habituellement, avec dix intermittents techniciens et des dizaines d’étudiants pour des jobs d’ouvreurs. « Pendant la crise, mon responsable de billetterie est devenu menuisier et mon régisseur chauffeur-livreur », confie-t-elle. Au CDN et à l’Opéra, le travail a continué avec les équipes permanentes. Répétitions, accueil de compagnies en résidence, multiplication des interventions en milieu scolaire, captations. « En décembre, La Sylphide a été jouée dix-sept fois sans public. Il était fondamental de maintenir l’excellence des danseurs, musiciens et choristes de la maison », insiste Olivier Lombardie. Cette période a aussi été celle de la réflexion : quelle organisation pour l’après-crise, quels choix de programmation ?
« J’ai envie d’être optimiste, on ne pourra jamais se passer du spectacle vivant mais il faut se réinterroger sur la façon dont on produit les spectacles, et multiplier les initiatives pour aller chercher les publics non acquis », défend l’administrateur général de l’Opéra. La saison 2021-2022 s’annonce « plus riche » à cause des nombreux reports de spectacles mais aussi « plus compliquée » à établir budgétairement. Prudent, le TnBA ne sortira qu’en septembre la plaquette de sa nouvelle saison. « Sur les reports, nous donnerons la priorité aux compagnies indépendantes, très impactées par la crise, et maintiendrons des créations », indique Catherine Marnas. En attendant, le CDN a fait le choix de réduire sa pause estivale : il sera ouvert jusqu’à fin juillet, proposera des spectacles en plein air pour tout public et reprendra dès le 24 août.
Xavier Viton, directeur de théâtres privés : « Il va falloir aller chercher les spectateurs, les convaincre de faire à nouveau ce qui était jusqu’à présent interdit »
Mais la crainte majeure est celle de l’attitude du public. Sera-t-il au rendez-vous de la réouverture ou frileux ? D’autant que mai-juin est, traditionnellement, la moins bonne période pour la fréquentation du spectacle vivant. « Il va falloir aller chercher les spectateurs, les convaincre de faire à nouveau ce qui était jusqu’à présent interdit », résume Xavier Viton. « Et à la rentrée, quels seront les protocoles, y aura-t-il encore de la distanciation ? », s’interroge Malika Josse, pour qui les mises en vente des dix-sept spectacles prévus en septembre tournent au casse-tête.
En attendant, « l’humeur a changé depuis quelques jours, on sent une dynamique, une envie de montrer, de transmettre, de rompre avec la privation sociale qu’on a vécue », perçoit Dimitri Boutleux, le nouvel adjoint écologiste à la mairie de Bordeaux, chargé de la culture. Elu en pleine pandémie, cet urbaniste-paysagiste reconnaît avoir été, depuis un an, « en formation accélérée : les circonstances nous ont fait entrer dans le dur des dossiers et pas dans les petits-fours et les représentations extérieures ». Egalement président de la régie de l’Opéra de Bordeaux, deuxième employeur culturel en France avec ses quelque 400 salariés, l’adjoint dit vouloir faire de cette institution « un pôle de ressources et de synergie ». Le 19 mai, il ne sera pas au spectacle mais passera sa journée dans les musées bordelais.
« Une ombre plane »
Bon nombre de responsables l’assurent : la crise aurait favorisé le dialogue entre les structures et les élus, et entre secteur public et secteur privé. « La direction régionale des affaires culturelles nous a conviés à sa prochaine visioconférence avec les opérateurs culturels, C’est la première fois ! », se réjouit Xavier Viton.
Les artistes eux, n’ont qu’une hâte : jouer. Mais, ressent Simon Delgrange, membre du collectif Les rejetons de la reine et ancien élève de l’école supérieure de théâtre de Bordeaux, « une ombre plane ». « Beaucoup ont continué à créer, la grande question est celle de l’embouteillage. Y aura-t-il des projets sacrifiés ? » Un poignard dans la poche, le projet très prometteur présenté par le collectif au Focus Festival du TnBA est prévu pour la saison… 2022-2023. Créer, produire et diffuser un spectacle reste un processus « de longue haleine », constate le jeune comédien. Et le temps perdu est difficilement rattrapable.
A Bordeaux, l’impatience « des retrouvailles » pour les salles de spectacle
A quelques jours de la réouverture, le 19 mai, les responsables de la scène culturelle de la ville ont hâte de retrouver le public tout en restant soucieux pour les mois à venir.
Par Sandrine Blanchard(Bordeaux, envoyée spéciale)
Le Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (TnBA) a rouvert avant l’heure. Jeudi 6 et vendredi 7 mai, la première édition du Focus Festival, imaginée avant la pandémie et la fermeture des lieux culturels, s’est tenue. Malgré tout. Comme une sorte d’avant-première pour patienter jusqu’à la date tant attendue de la réouverture au public, mercredi 19 mai. Seule différence par rapport au projet initial : les portes de ce centre dramatique national (CDN) n’ont été ouvertes qu’aux professionnels. Des dizaines de programmateurs et directeurs de salles ont pu assister à des lectures, performances, esquisses de spectacles présentées par des artistes « compagnons » du TnBA, comme Baptiste Amann, ou issus de l’école supérieure du théâtre, tels que le collectif Les rejetons de la reine.
« Nous avons hésité à maintenir ce rendez-vous, mais il y a eu une émulation dans l’équipe, nous avons tant besoin de ces retrouvailles ! », se réjouit la directrice du CDN, Catherine Marnas. Comme en écho à ce renouveau du spectacle vivant, le comédien Jérémy Barbier d’Hiver, en ouverture de son projet Mine de rien, fait dire à son personnage : « C’est bon de se voir, de se regarder, ça fait exister. »
A Bordeaux, que ce soit dans les institutions publiques ou les établissements privés, les théâtres clament : « On est prêts ! » Prêts à renouer avec le public, à appliquer de nouveau les gestes barrières, à tourner cette page douloureuse d’une culture à l’arrêt. Mais tous ne rouvriront pas le 19 mai. Soit parce que la jauge imposée à 35 %, doublée d’un couvre-feu à 21 heures, n’est économiquement pas tenable et peu attirante quant à l’ambiance dans les salles, soit parce qu’il a fallu adapter la programmation aux conditions sanitaires et faire des compromis financiers.
Heureux mais soucieux
Si le TnBA reprendra, dès le 19 mai, le déroulé de sa programmation avec Un ennemi du peuple, de Jean-François Sivadier, et Exécuteur 14, d’Antoine Basler, il ne pourra pas, en revanche, accueillir As Comadres, d’Ariane Mnouchkine, les comédiennes brésiliennes n’ayant pas le droit de voyager. L’Opéra de Bordeaux débutera, quant à lui, le 30 mai avec Carmen, l’essentiel en version concert. Côté théâtres privés, beaucoup préfèrent attendre la jauge à 65 % et le couvre-feu à 23 heures le 9 juin : la salle du Femina accueillera, le 22 juin, le nouveau spectacle de l’humoriste Pierre-Emmanuel Barré, et les théâtres Victoire, Molière et Trianon reprendront leurs comédies et autres pièces de boulevard la semaine du jeudi 10.
« Pour fêter notre retour nous avons opté pour une formule qu’on pourrait appeler “facile, simple et pas chère” », résume Olivier Lombardie, administrateur général de l’Opéra de Bordeaux. Soit, pour 8 euros, un best of de Carmen en une heure, par l’Orchestre national de Bordeaux dans le bel auditorium. « Pour des raisons budgétaires mais également techniques, il était trop tard pour maintenir la production initiale de Carmen en version scénique au Grand-Théâtre avec 120 personnes sur le plateau, explique Olivier Lombardie. Il y a encore quinze jours, je pensais qu’on annulerait jusqu’à septembre. »
Olivier Lombardie administrateur général de l’Opéra de Bordeaux : « Pour fêter notre retour, nous avons opté pour une formule qu’on pourrait appeler « facile, simple et pas chère »
A quelques jours de la reprise, les responsables de la scène culturelle bordelaise naviguent entre plusieurs sentiments : heureux de rouvrir leurs portes mais sonnés par l’année qu’ils viennent de passer et soucieux face à l’avenir. Les souvenirs de cette période totalement inédite affluent. « On a fait un travail de Pénélope, certains spectacles ont été reportés quatre fois », témoigne Catherine Marnas, dont la saison 2020-2021 s’est résumée à dix-neuf représentations au lieu des cent quatre-vingts prévues. Tous gardent en mémoire le « coup de massue » du 15 décembre 2020, lorsque le premier ministre, Jean Castex, annonça la levée du deuxième confinement mais le maintien de la fermeture des lieux accueillant du public.
« On l’a appris en regardant la télévision, il y avait une grande colère, une incompréhension alors que nous avions déjà une jauge réduite et une application stricte des gestes barrières », se souvient la directrice du TnBA. « Une chape de plomb s’abattait. On fermait le service public de la culture sans que cela ne suscite beaucoup de réactions. On s’est mis à s’interroger sur notre place, notre fonction dans la société », rapporte Olivier Lombardie. « On avait mal à l’âme. O.K., il fallait limiter les flux, mais pourquoi ce tout ou rien, tous les commerces ouverts, tous les lieux culturels fermés ? On avait la sensation d’être mis sous l’escalier comme un enfant puni », regrette Xavier Viton, ancien artiste lyrique devenu codirecteur de trois théâtres privés en centre-ville (le Victoire, le Molière, le Trianon), cumulant quelque 600 places. Mais, ajoute-t-il, « grâce aux aides, nos lieux sont restés debout ».
Que leurs structures soient ou non subventionnées, les directeurs de lieux bordelais interrogés reconnaissent que les mesures de soutien (chômage partiel, fonds d’urgence, fonds de solidarité…) ont permis de surmonter la crise. « En mars 2020, nous avons créé l’Association des théâtres privés en régions pour faire entendre notre voix et cela a porté ses fruits pour obtenir des compensations », constate Xavier Viton, dont les lieux fonctionnent en autoproduction et font appel essentiellement à des artistes de la région. Au Théâtre Fémina, qui dépend du groupe Fimalac, la salle de 1 000 places est louée à des productions dans le cadre de tournées. « L’absence de visibilité a poussé tourneurs et producteurs à reporter leurs dates à la rentrée », explique la directrice, Malika Josse. Sur les quarante-cinq spectacles prévus en avril-mai-juin au Fémina, seuls trois ont été maintenus.
« Maintenir l’excellence »
« Combien de personnes dois-je embaucher pour septembre ? », s’interroge désormais la directrice, dont le lieu fonctionne, habituellement, avec dix intermittents techniciens et des dizaines d’étudiants pour des jobs d’ouvreurs. « Pendant la crise, mon responsable de billetterie est devenu menuisier et mon régisseur chauffeur-livreur », confie-t-elle. Au CDN et à l’Opéra, le travail a continué avec les équipes permanentes. Répétitions, accueil de compagnies en résidence, multiplication des interventions en milieu scolaire, captations. « En décembre, La Sylphide a été jouée dix-sept fois sans public. Il était fondamental de maintenir l’excellence des danseurs, musiciens et choristes de la maison », insiste Olivier Lombardie. Cette période a aussi été celle de la réflexion : quelle organisation pour l’après-crise, quels choix de programmation ?
« J’ai envie d’être optimiste, on ne pourra jamais se passer du spectacle vivant mais il faut se réinterroger sur la façon dont on produit les spectacles, et multiplier les initiatives pour aller chercher les publics non acquis », défend l’administrateur général de l’Opéra. La saison 2021-2022 s’annonce « plus riche » à cause des nombreux reports de spectacles mais aussi « plus compliquée » à établir budgétairement. Prudent, le TnBA ne sortira qu’en septembre la plaquette de sa nouvelle saison. « Sur les reports, nous donnerons la priorité aux compagnies indépendantes, très impactées par la crise, et maintiendrons des créations », indique Catherine Marnas. En attendant, le CDN a fait le choix de réduire sa pause estivale : il sera ouvert jusqu’à fin juillet, proposera des spectacles en plein air pour tout public et reprendra dès le 24 août.
Xavier Viton, directeur de théâtres privés : « Il va falloir aller chercher les spectateurs, les convaincre de faire à nouveau ce qui était jusqu’à présent interdit »
Mais la crainte majeure est celle de l’attitude du public. Sera-t-il au rendez-vous de la réouverture ou frileux ? D’autant que mai-juin est, traditionnellement, la moins bonne période pour la fréquentation du spectacle vivant. « Il va falloir aller chercher les spectateurs, les convaincre de faire à nouveau ce qui était jusqu’à présent interdit », résume Xavier Viton. « Et à la rentrée, quels seront les protocoles, y aura-t-il encore de la distanciation ? », s’interroge Malika Josse, pour qui les mises en vente des dix-sept spectacles prévus en septembre tournent au casse-tête.
En attendant, « l’humeur a changé depuis quelques jours, on sent une dynamique, une envie de montrer, de transmettre, de rompre avec la privation sociale qu’on a vécue », perçoit Dimitri Boutleux, le nouvel adjoint écologiste à la mairie de Bordeaux, chargé de la culture. Elu en pleine pandémie, cet urbaniste-paysagiste reconnaît avoir été, depuis un an, « en formation accélérée : les circonstances nous ont fait entrer dans le dur des dossiers et pas dans les petits-fours et les représentations extérieures ». Egalement président de la régie de l’Opéra de Bordeaux, deuxième employeur culturel en France avec ses quelque 400 salariés, l’adjoint dit vouloir faire de cette institution « un pôle de ressources et de synergie ». Le 19 mai, il ne sera pas au spectacle mais passera sa journée dans les musées bordelais.
« Une ombre plane »
Bon nombre de responsables l’assurent : la crise aurait favorisé le dialogue entre les structures et les élus, et entre secteur public et secteur privé. « La direction régionale des affaires culturelles nous a conviés à sa prochaine visioconférence avec les opérateurs culturels, C’est la première fois ! », se réjouit Xavier Viton.
Les artistes eux, n’ont qu’une hâte : jouer. Mais, ressent Simon Delgrange, membre du collectif Les rejetons de la reine et ancien élève de l’école supérieure de théâtre de Bordeaux, « une ombre plane ». « Beaucoup ont continué à créer, la grande question est celle de l’embouteillage. Y aura-t-il des projets sacrifiés ? » Un poignard dans la poche, le projet très prometteur présenté par le collectif au Focus Festival du TnBA est prévu pour la saison… 2022-2023. Créer, produire et diffuser un spectacle reste un processus « de longue haleine », constate le jeune comédien. Et le temps perdu est difficilement rattrapable.
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Re: Rugby et Coronavirus
Euro, Tour de France, pass sanitaire : les précisions de Jean Castex sur le déconfinement du sport
https://www.ladepeche.fr/2021/05/10/euro-tour-de-france-pass-sanitaire-les-precisions-de-jean-castex-sur-le-deconfinement-du-sport-9537492.php
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 dans le monde : la vaccination étendue aux adolescents américains
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/10/covid-19-dans-le-monde-le-vaccin-de-johnson-amp-johnson-pour-tous-les-adultes-en-allemagne-la-grece-rouvre-ses-ecoles_6079746_3244.html
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Re: Rugby et Coronavirus
Le sport face au coronavirus en direct: 10.000 supporters autorisés dans les stades en Premier League
https://rmcsport.bfmtv.com/societe/le-sport-face-au-coronavirus-en-direct-les-infos-du-11-mai-2021_LN-202105110055.html
https://rmcsport.bfmtv.com/societe/le-sport-face-au-coronavirus-en-direct-les-infos-du-11-mai-2021_LN-202105110055.html
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:Scalp a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Covid, polémiques et phases finales
La menace du Covid-19 n’a pas fini de planer sur le Top 14 et la Pro D2. Le danger de voir la polémique parasiter la fin de saison aussi.
La flambée de cas positifs au mois d’avril (90 cas au lieu de 22 en mars et 16 en février) qui a provoqué le report des neuf matches lors des deux dernières journées, a conduit la Ligue à durcir son protocole sanitaire. Mais elle a immédiatement déclenché une réaction d’urticaire au sein des clubs. Ainsi que l’a révélé L’Equipe ce vendredi, les médecins se sont même fendus d’une missive de protestation commune.
« Reporter la responsabilité sur les clubs »
C’est peu de dire que les règles éditées par la commission médicale de la LNR ont été fraîchement accueillies. Plus que les trois tests PCR hebdomadaires, ce sont toutes les mesures supposées baliser le quotidien des joueurs et de l’encadrement, qui ont été jugées « lourdes » « irréalistes », « loufoques » par certains entraîneurs. Le fait par exemple que toutes les activités « indoor » comme la musculation, les collations, les douches et les bains aient été proscrites. On pourrait ajouter l’adjectif « coûteux » à la liste des critiques. Le dossier envoyé aux clubs préconise ainsi aux équipes de voyager avec deux bus, aux joueurs d’être logés en chambre individuelle, etc.
« On a l’impression qu’à travers ce protocole, la Ligue cherche surtout à se protéger et à reporter la responsabilité sur les clubs en cas de problème en fin de saison », confie un manager de Top 14.
Des phases finales baroques
Lundi, la LNR va en effet officialiser l’organisation des phases finales. Faute de dates de repli dans le calendrier, elle devrait adopter un dispositif qui sera sans doute abondamment commenté.
Jusqu’à 48 heures du coup d’envoi, si une équipe qualifiée est empêchée de participer en raison de cas de Covid, les principes suivants seront appliqués :
Dans le cas des barrages, cette équipe sera remplacée par l’équipe non qualifiée la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
Dans le cas des demi-finales : elle sera remplacée par l’équipe perdante en barrages la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
Dans le cas de la finale, par l’équipe perdante en demi-finale la mieux classée à l’issue de la saison régulière.
En résumé « the show must go on ». On comprend qu’il soit capital que la compétition aille à son terme et qu’après un millésime 2019-2020 sans titre, il faille un champion au Top 14 et à la Pro D2.
Mais en lisant les lignes qui précèdent, il est aussi facile d’entrevoir de sacrés difficultés et des cas de figure baroques.
D’abord, ce dispositif va imposer aux clubs non qualifiés de maintenir leurs joueurs mobilisés plusieurs jours après leur élimination… Des fois que le Covid-19 leur offre une seconde chance. On n’ose imaginer le scénario d’une équipe sacrée par défaut le 25 juin, après avoir été repêchée.
Si ce cadre est respecté à la lettre, on ignore aussi comment Fabien Galthié va s’y prendre pour constituer son groupe pour partir en Australie. Le premier contingent des Bleus est censé partir aussitôt après les demi-finales.
Mais si l’on est de nature optimiste, on peut s’accrocher au fait qu’un seul club a été éliminé par le Covid-19 cette saison : Toulon avant son huitième de finale de Champions Cup au Leinster. Et que dans les prochaines semaines, les équipes auront, pour la plupart, réussi à se faire vacciner.
Arnaud David
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C'est tout simplement du grand n'importe quoi au simple plan sportif ....donc une équipe éliminée en barrage ou demie pourrait être sacrée championne de France. A quoi bon avoir fait toute cette phase qualificative alors ?
surtout que si cas covid dans chaque demi finale, aucune de ses equipes ne pourraient eventuellement pas jouer la finale...
esperons qu'avec 3 tests hebdomadaires on isole les cas positifs rapidement mais bon faudrait surtout vacciner tout le monde, enfin ceux qui ne l'ont pas encore fait parce qu'ils respectaient les consignes gouvernementales.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : contre les variants, la riposte s’organise dans le monde
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/11/covid-19-dans-le-monde-la-riposte-aux-variants-s-organise_6079808_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/11/covid-19-dans-le-monde-la-riposte-aux-variants-s-organise_6079808_3244.html
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Re: Rugby et Coronavirus
La Ligue aurait concocté une attribution de points dans le cas où des matchs ne pourraient avoir lieu à cause du Covid, moyenne des points marqués antérieur à domicile pour le receveur et pareil des points marqués à l'extérieur pour le reçu.
Cette saison on ne veut pas tout simplement stopper le championnat et oui le ST même la danse.
Dommage pour la dernière saison pour l'UBB, comme on dit à Bégles "les baisés comptez vous".
Cette saison on ne veut pas tout simplement stopper le championnat et oui le ST même la danse.
Dommage pour la dernière saison pour l'UBB, comme on dit à Bégles "les baisés comptez vous".
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
léopold a écrit:La Ligue aurait concocté une attribution de points dans le cas où des matchs ne pourraient avoir lieu à cause du Covid, moyenne des points marqués antérieur à domicile pour le receveur et pareil des points marqués à l'extérieur pour le reçu.
Cette saison on ne veut pas tout simplement stopper le championnat et oui le ST même la danse.
Dommage pour la dernière saison pour l'UBB, comme on dit à Bégles "les baisés comptez vous".
Je te confirme qu'on ne le dit pas qu'à Bègles ! l'expression est largement arrivée aussi sur les bords de l'Eyre.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
Pour info , L'ASM viens de faire vacciner son effectif... j'aimerais que nous en fassions de même, je suis prets à laisser ma deuxième dose prévue pour la semaine prochaine, rien ne saurait stopper notre course à la qualif,
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
le fait d'être vacciné ne rendra pas le test pcr négatif si vous choppez le covid, j'aimerais me tromper....densnewzealand a écrit:Pour info , L'ASM viens de faire vacciner son effectif... j'aimerais que nous en fassions de même, je suis prets à laisser ma deuxième dose prévue pour la semaine prochaine, rien ne saurait stopper notre course à la qualif,
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flavio33- Orga
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Re: Rugby et Coronavirus
flavio33 a écrit:le fait d'être vacciné ne rendra pas le test pcr négatif si vous choppez le covid, j'aimerais me tromper....densnewzealand a écrit:Pour info , L'ASM viens de faire vacciner son effectif... j'aimerais que nous en fassions de même, je suis prets à laisser ma deuxième dose prévue pour la semaine prochaine, rien ne saurait stopper notre course à la qualif,
Tu te trompes absolument pas, le vaccin protège des formes grave du virus.
Mam's- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
Les vaccins, c'est maintenant démontré, protègent de la forme grave, mais surtout réduisent énormément la charge virale, ce qui fait que (contrairement aux affabulations des NoVax) la vaccination réduit drastiquement la contagion. Le test PCR peut être donc positif, mais à des niveaux de charge virale faibles, suffisamment faibles pour ne pas présenter de risque de contagion.
A noter que l'efficacité vis-à-vis du variant indien semble être confirmée pour les vaccins à ARNm
A noter que l'efficacité vis-à-vis du variant indien semble être confirmée pour les vaccins à ARNm
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 dans le monde : l’OMS constate une baisse des nouveaux cas depuis trois semaines
https://news.un.org/fr/story/2021/02/1088222
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : l'Angleterre a enregistré zéro décès lundi
https://www.franceinter.fr/monde/covid-19-l-angleterre-a-enregistre-zero-deces-lundi
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Re: Rugby et Coronavirus
La CNIL favorable à un passe sanitaire temporaire, si des garanties supplémentaires sont apportées
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/05/13/la-cnil-favorable-a-un-passe-sanitaire-temporaire-si-des-garanties-supplementaires-sont-apportees_6080087_4408996.html
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/05/13/la-cnil-favorable-a-un-passe-sanitaire-temporaire-si-des-garanties-supplementaires-sont-apportees_6080087_4408996.html
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Re: Rugby et Coronavirus
J'ai du mal à penser qu'on puisse assister à des spectacles ou des concerts en salle ou extérieur et que les stades moyennant une réduction de fréquentation objective et l'accès réservé aux personnes justifiant vaccination ou PCR négatif ne soit pas possible.
On est témoin de soirée privée de 30 à 40 personnes dans des domiciles urbains, les participants faisant la nouba jusqu'à 7h pour se disperser.
On est témoin de soirée privée de 30 à 40 personnes dans des domiciles urbains, les participants faisant la nouba jusqu'à 7h pour se disperser.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/sante/covid-19-en-nouvelle-aquitaine-la-decrue-de-l-epidemie-est-incontestable-2651965.php
Covid-19 : « En Nouvelle-Aquitaine, la décrue de l’épidémie est incontestable »
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En Gironde, le taux d’incidence est de 112 sur 100 000 habitants Crédit photo : LAURENT THEILLET / SUD OUEST
Par Isabelle Castéra
Selon l’Agence régionale de santé, l’épidémie de covid recule notablement en Nouvelle-Aquitaine. La prudence reste de mise, car le virus circule toujours sur un plateau haut
Le taux d’incidence en Nouvelle-Aquitaine était, mardi soir de 103 pour 100 000 habitants. Le département de la Gironde compte un taux d’incidence de 112 sur 100 000 habitants et, le département où le taux est le plus élevé dans la région, est la Haute-Vienne, avec 150 pour 100 000 habitants. Le taux de positivité actuel tourne autour de 3,7 % pour toute la Nouvelle-Aquitaine. Malgré des chiffres optimistes, l’Agence régionale de santé préconise de la tempérance, encore et encore.
« La situation aujourd’hui montre une décrue incontestable, estime le professeur Patrick Dehail, médecin conseil du directeur-général de l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine. Si on veut que la décrue se poursuivre, car le virus circule encore sur un plateau haut, il faut maintenir tous les gestes barrières. Et se mobiliser pour accélérer la vaccination. L’enjeu ? Que le plateau se stabilise le plus bas possible lorsque nous allons déconfiner progressivement. »
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L’énigme des variants
La circulation du virus n’a pas cessé, même si elle baisse c’est vrai, mais les variants désormais, sèment le trouble dans la gestion de la pandémie mondiale. « Dans notre région, le variant dominant à plus de 83 % est toujours le variant anglais, les variants sud-africains et brésiliens sont à égalité, à environ 3,5 %, un chiffre qui ne bouge pas beaucoup, en revanche, les variants indiens sont présents à plus de 1 %. Et ceux-là nous posent problème. En effet, aujourd’hui, nous les connaissons moins, nous ne savons pas quelle est leur résistance à la vaccination, et nous craignons qu’ils soient plus contagieux plus longtemps. »
Actuellement, 8 personnes ont été diagnostiquées comme étant porteuses du variant indien en Nouvelle-Aquitaine, pour une petite vingtaine en France. Notre région est à ce jour, celle qui compte le plus de ce type de covid muté par le variant indien. Pas de quoi paniquer, sinon conserver une vigilance appropriée. « Nous sommes sûrs qu’il n’y a pas eu d’échappement, aucun cluster n’est signalé à partir du variant indien, ni aucune flambée, certifie le professeur Dehail. Tout l’entourage, tous les contacts des personnes contaminées dont les tests ont bénéficié d’un séquençage confirmant le variant indien, ont été minutieusement tracées, testées. Ce type de virus semble contenu. »
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Selon lui, l’immunité collective sera très longue à atteindre. « Pas pour cet été, ça c’est sûr » ajoute-t-il. « Ce déconfinement organisé par étapes est aujourd’hui le plus judicieux, car tout le monde doit conserver un rythme de protection, un maintien des gestes barrières pour ne pas partir en vrille. Et il va falloir accompagner ce déconfinement, ne rien lâcher. Le besoin qu’ont les gens de sortir, de rencontrer du monde, d’aller sur les terrasses, dans les magasins, dans les cinémas, les musées et les salles de spectacle est légitime, mais va falloir contenir et gérer ce temps. »
Un optimiste mesuré côté autorités sanitaires donc, en attendant les vrais premiers beaux jours, fenêtres ouvertes qui pourraient encore faire baisser la circulation virale.
Covid-19 : « En Nouvelle-Aquitaine, la décrue de l’épidémie est incontestable »
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En Gironde, le taux d’incidence est de 112 sur 100 000 habitants Crédit photo : LAURENT THEILLET / SUD OUEST
Par Isabelle Castéra
Selon l’Agence régionale de santé, l’épidémie de covid recule notablement en Nouvelle-Aquitaine. La prudence reste de mise, car le virus circule toujours sur un plateau haut
Le taux d’incidence en Nouvelle-Aquitaine était, mardi soir de 103 pour 100 000 habitants. Le département de la Gironde compte un taux d’incidence de 112 sur 100 000 habitants et, le département où le taux est le plus élevé dans la région, est la Haute-Vienne, avec 150 pour 100 000 habitants. Le taux de positivité actuel tourne autour de 3,7 % pour toute la Nouvelle-Aquitaine. Malgré des chiffres optimistes, l’Agence régionale de santé préconise de la tempérance, encore et encore.
« La situation aujourd’hui montre une décrue incontestable, estime le professeur Patrick Dehail, médecin conseil du directeur-général de l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine. Si on veut que la décrue se poursuivre, car le virus circule encore sur un plateau haut, il faut maintenir tous les gestes barrières. Et se mobiliser pour accélérer la vaccination. L’enjeu ? Que le plateau se stabilise le plus bas possible lorsque nous allons déconfiner progressivement. »
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L’énigme des variants
La circulation du virus n’a pas cessé, même si elle baisse c’est vrai, mais les variants désormais, sèment le trouble dans la gestion de la pandémie mondiale. « Dans notre région, le variant dominant à plus de 83 % est toujours le variant anglais, les variants sud-africains et brésiliens sont à égalité, à environ 3,5 %, un chiffre qui ne bouge pas beaucoup, en revanche, les variants indiens sont présents à plus de 1 %. Et ceux-là nous posent problème. En effet, aujourd’hui, nous les connaissons moins, nous ne savons pas quelle est leur résistance à la vaccination, et nous craignons qu’ils soient plus contagieux plus longtemps. »
Actuellement, 8 personnes ont été diagnostiquées comme étant porteuses du variant indien en Nouvelle-Aquitaine, pour une petite vingtaine en France. Notre région est à ce jour, celle qui compte le plus de ce type de covid muté par le variant indien. Pas de quoi paniquer, sinon conserver une vigilance appropriée. « Nous sommes sûrs qu’il n’y a pas eu d’échappement, aucun cluster n’est signalé à partir du variant indien, ni aucune flambée, certifie le professeur Dehail. Tout l’entourage, tous les contacts des personnes contaminées dont les tests ont bénéficié d’un séquençage confirmant le variant indien, ont été minutieusement tracées, testées. Ce type de virus semble contenu. »
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Selon lui, l’immunité collective sera très longue à atteindre. « Pas pour cet été, ça c’est sûr » ajoute-t-il. « Ce déconfinement organisé par étapes est aujourd’hui le plus judicieux, car tout le monde doit conserver un rythme de protection, un maintien des gestes barrières pour ne pas partir en vrille. Et il va falloir accompagner ce déconfinement, ne rien lâcher. Le besoin qu’ont les gens de sortir, de rencontrer du monde, d’aller sur les terrasses, dans les magasins, dans les cinémas, les musées et les salles de spectacle est légitime, mais va falloir contenir et gérer ce temps. »
Un optimiste mesuré côté autorités sanitaires donc, en attendant les vrais premiers beaux jours, fenêtres ouvertes qui pourraient encore faire baisser la circulation virale.
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Re: Rugby et Coronavirus
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Origines du Covid-19 : l’hypothèse d’un accident à l’Institut de virologie de Wuhan relancée après la divulgation de travaux inédits
Une vingtaine de scientifiques publient, dans la revue « Science », une lettre appelant à considérer sérieusement l’hypothèse d’un accident de laboratoire comme source de la pandémie.
Par Stéphane Foucart
L’hypothèse d’un accident de laboratoire comme origine possible de la pandémie de Covid-19 n’est ni majoritaire ni la plus probable, mais elle n’est pas une théorie complotiste : dans une correspondance publiée jeudi 13 mai par la revue Science, une vingtaine de scientifiques de haut niveau appellent à examiner cette possibilité au même titre que celle du « débordement zoonotique » naturel. Ce bref article ne pouvait mieux tomber. Quelques heures avant sa publication, trois travaux universitaires (une thèse de doctorat et deux mémoires de master) menés ces dernières années à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) étaient divulgués sur Twitter, par le compte d’un scientifique anonyme, coutumier des révélations fracassantes.
Rédigés en chinois, les trois mémoires, respectivement soutenus en 2014, 2017 et 2019, n’ont jusqu’à présent jamais été rendus publics ; ils contiennent des informations d’importance. Selon des spécialistes consultés par Le Monde, ils remettent en cause certaines données tenues pour acquises par la communauté scientifique internationale sur le nombre et la nature des coronavirus conservés par le WIV, sur les expériences conduites sur ces virus et même sur l’intégrité des séquences génétiques virales publiées ces derniers mois par l’institution de recherche de Wuhan.
Virus rebaptisé
« Nous savions que les chercheurs du WIV ne rendent pas publiques l’ensemble des données dont ils disposent, dit la biologiste moléculaire Virginie Courtier, chercheuse (CNRS) à l’Institut Jacques-Monod. On est cette fois un cran au-delà : plusieurs de leurs déclarations précédentes semblent contredites dans ces mémoires. »
L’un des enseignements majeurs de ces travaux porte sur le virus baptisé RaTG13, le coronavirus le plus proche du SARS-CoV-2 connu à ce jour – mais trop distant pour être son progéniteur, c’est-à-dire son plus proche ancêtre.
La séquence génétique complète de ce virus – homologue à 96,2 % du SARS-CoV-2 – avait été publiée le 3 février 2020 dans la revue Nature par les chercheurs du WIV. Mais quelques semaines plus tard, une microbiologiste italienne signalait, sur un forum de virologie, qu’un petit morceau du génome de RaTG13 avait déjà été publié par les chercheurs de Wuhan en 2016. Et que le virus en question ne s’appelait alors pas RaTG13, mais Ra4991. En juillet 2020, dans un entretien à la revue Science, la virologue Shi Zhengli, patronne du laboratoire de haute sécurité du WIV avait confirmé qu’il s’agissait du même virus, simplement rebaptisé RaTG13 en 2020.
Or, selon le virologue Etienne Decroly (CNRS), chercheur au laboratoire Architecture et fonctions des macromolécules biologiques, les données de la thèse suggèrent que la séquence de RaTG13 publiée en 2020 n’est pas rigoureusement identique à la séquence de Ra4991, contrairement aux assertions du WIV. « Dans le mémoire soutenu en 2019, différentes régions du génome de plusieurs coronavirus de chauve-souris, dont Ra4991, ont été comparées avec les régions correspondantes du SARS-CoV-1 humain », explique le chercheur.
L’analyse de la thèse suggère que les différences majeures sont localisées sur la partie du génome correspondant au spicule (ou « Spike »), la protéine qui permet au virus de pénétrer dans les cellules de son hôte. « Cela représente une variation de 1 % à 1,5 % sur ce segment du génome, ce qui est significatif et correspond à entre 10 et 15 mutations, sur un domaine jouant un rôle-clé pour l’infectivité du virus », précise le chercheur. Pourquoi de telles différences entre des séquences censées être identiques ? La direction du WIV n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
Des données brutes « insuffisantes pour reconstituer ce génome »
La question est d’autant plus brûlante que l’intégrité de la séquence du plus proche cousin du SARS-CoV-2 est au cœur de nombreuses interrogations depuis sa publication. « Les chercheurs du WIV disent qu’ils ne disposent plus de l’échantillon biologique correspondant, il n’est donc plus possible de reproduire le travail de séquençage, explique Virginie Courtier. En outre, la communauté scientifique réclame depuis longtemps des chercheurs du WIV qu’ils expliquent comment ils ont obtenu la séquence complète de RaTG13 car les données brutes publiées par le WIV sont insuffisantes pour reconstituer ce génome. »
Si RaTG13 taraude tant la communauté scientifique, c’est aussi à cause du lieu où il a été prélevé en 2013 : une mine désaffectée à Mojiang, dans la province du Yunnan. Une mine fréquentée par des colonies de chauves-souris où six ouvriers ont contracté, au printemps 2012, une pneumopathie aux symptômes évocateurs du SRAS ou du Covid-19. Trois y avaient succombé. Avaient-ils été infectés par un coronavirus de chauve-souris ? Combien d’autres coronavirus de type SARS ont-ils été découverts dans la fameuse mine de Mojiang ? Y avait-il parmi eux un virus plus proche encore du SARS-CoV-2 que le fameux RaTG13 ?
En novembre 2020, pressés de questions, les chercheurs du WIV précisent dans Nature avoir récolté, dans la mine de Mojiang, outre RaTG13, huit autres coronavirus de type SARS qui demeurent à ce jour non publiés. Les trois mémoires montrent qu’au moins un autre coronavirus, dont l’existence n’a pas été divulguée, est conservé au WIV.
Ce n’est pas tout. Dans la précision demandée par Nature, les chercheurs du WIV assurent avoir reçu et analysé 13 échantillons sanguins de quatre des ouvriers tombés malades en 2012 dans la mine de Mojiang, sans avoir pu y déceler le moindre signe d’une infection par un coronavirus – la version soutenue aujourd’hui par le WIV (et reprise dans le rapport conjoint OMS-Chine rendu fin mars) est que ces hommes auraient été victimes d’un champignon pathogène. Mais, là encore, les travaux divulgués suggèrent autre chose. Selon l’un des trois mémoires, celui de 2014, ce ne sont pas 13 mais 30 échantillons que le WIV aurait reçus et analysés.
Des trois mémoires, la thèse de doctorat de 2017 présente le travail le plus pointu ; il met à profit des techniques de construction de virus chimériques, sorte de « copier-coller », explique en substance M. Decroly. L’un des objectifs des chercheurs chinois était de tester l’infectivité de différents coronavirus sur plusieurs types de cellules d’humains ou d’animaux, en fonction du spicule greffé sur un même squelette viral.
« Afin d’estimer la menace potentielle pour l’homme des coronavirus de chauve-souris de type SARS, nous avons sélectionné 12 gènes S [c’est-à-dire codant pour des spicules] et provenant de différentes souches de coronavirus, et les avons insérés dans le cadre du génome de WIV1 [un autre coronavirus], explique l’auteur du mémoire. Nous avons réussi à récupérer quatre d’entre eux, désignés comme souches Rs4231, Rs4874, Rs7327 et RsSHC014. » Or, dit M. Decroly, l’étude publiée en 2017 dans la revue PLoS Pathogens, et détaillant ces travaux, ne les a pas présentés dans leur intégralité.
Accentuer la pression sur les autorités chinoises
La divulgation de ces trois mémoires devrait accentuer la pression sur les autorités chinoises. « Il est grand temps que le WIV ouvre ses bases de données à l’ensemble de la communauté scientifique », estime Etienne Decroly. Dans leur lettre publiée le 13 mai par Science, la vingtaine de chercheurs américains ne disent pas autre chose. « Les agences de santé publique comme les laboratoires de recherche doivent ouvrir leurs archives au public, estiment le microbiologiste David Relman (université Stanford), le virologue Jesse Bloom (université de Washington) et leurs seize coauteurs. Des enquêteurs doivent pouvoir documenter la véracité et la provenance des données à partir desquelles les analyses sont effectuées et les conclusions tirées. »
« L’objectif de cette lettre est de fournir un soutien scientifique aux personnes ayant le pouvoir de lancer une enquête internationale, décrypte la biologiste moléculaire Alina Chan (Broad institute, MIT), coautrice de l’article. Ils pourront s’y référer pour dire que des scientifiques de haut niveau, dans toute une série de domaines pertinents, pensent qu’une enquête rigoureuse sur l’hypothèse de l’accident de laboratoire est nécessaire. »
Travaux « risqués »
La présence, parmi les signataires, du microbiologiste Ralph Baric (université de Caroline du Nord à Chapel Hill) est à cet égard notable. Non seulement M. Baric compte parmi les spécialistes les plus réputés au monde des coronavirus et des mécanismes de franchissement des barrières d’espèces, mais il a déjà étroitement collaboré avec le WIV. En 2015, il avait copublié avec les chercheurs de Wuhan, dans Nature Medicine, une étude qui avait défrayé la chronique : les auteurs étaient parvenus à construire, sur la base d’un coronavirus de chauve-souris, un virus chimérique hautement pathogène pour l’homme. Ces travaux avaient fait débat, la revue Nature ayant relayé la controverse, les qualifiant de « risqués ».
« Ralph Baric a personnellement effectué ce type de recherche, et il reconnaît que cela pourrait provenir d’un laboratoire et qu’une telle hypothèse doit être examinée, précise Alina Chan. Nous ne pouvons pas trouver un autre scientifique ayant une expertise plus directe, à moins que nous ne parvenions à faire signer la lettre par Shi Zhengli elle-même. » De plus en plus de personnalités plaident pour une telle enquête. A la surprise générale, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait déclaré fin mars qu’une telle investigation était nécessaire. Les travaux de la mission commune des experts chinois et internationaux, copilotés par l’OMS, n’avaient pas pu examiner à fond cette possibilité, avait-il plaidé. Quelques heures après la déclaration du patron de l’OMS, quatorze gouvernements, dont celui des Etats-Unis, formulaient les mêmes critiques.
Stéphane Foucart
Origines du Covid-19 : l’hypothèse d’un accident à l’Institut de virologie de Wuhan relancée après la divulgation de travaux inédits
Une vingtaine de scientifiques publient, dans la revue « Science », une lettre appelant à considérer sérieusement l’hypothèse d’un accident de laboratoire comme source de la pandémie.
Par Stéphane Foucart
L’hypothèse d’un accident de laboratoire comme origine possible de la pandémie de Covid-19 n’est ni majoritaire ni la plus probable, mais elle n’est pas une théorie complotiste : dans une correspondance publiée jeudi 13 mai par la revue Science, une vingtaine de scientifiques de haut niveau appellent à examiner cette possibilité au même titre que celle du « débordement zoonotique » naturel. Ce bref article ne pouvait mieux tomber. Quelques heures avant sa publication, trois travaux universitaires (une thèse de doctorat et deux mémoires de master) menés ces dernières années à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) étaient divulgués sur Twitter, par le compte d’un scientifique anonyme, coutumier des révélations fracassantes.
Rédigés en chinois, les trois mémoires, respectivement soutenus en 2014, 2017 et 2019, n’ont jusqu’à présent jamais été rendus publics ; ils contiennent des informations d’importance. Selon des spécialistes consultés par Le Monde, ils remettent en cause certaines données tenues pour acquises par la communauté scientifique internationale sur le nombre et la nature des coronavirus conservés par le WIV, sur les expériences conduites sur ces virus et même sur l’intégrité des séquences génétiques virales publiées ces derniers mois par l’institution de recherche de Wuhan.
Virus rebaptisé
« Nous savions que les chercheurs du WIV ne rendent pas publiques l’ensemble des données dont ils disposent, dit la biologiste moléculaire Virginie Courtier, chercheuse (CNRS) à l’Institut Jacques-Monod. On est cette fois un cran au-delà : plusieurs de leurs déclarations précédentes semblent contredites dans ces mémoires. »
L’un des enseignements majeurs de ces travaux porte sur le virus baptisé RaTG13, le coronavirus le plus proche du SARS-CoV-2 connu à ce jour – mais trop distant pour être son progéniteur, c’est-à-dire son plus proche ancêtre.
La séquence génétique complète de ce virus – homologue à 96,2 % du SARS-CoV-2 – avait été publiée le 3 février 2020 dans la revue Nature par les chercheurs du WIV. Mais quelques semaines plus tard, une microbiologiste italienne signalait, sur un forum de virologie, qu’un petit morceau du génome de RaTG13 avait déjà été publié par les chercheurs de Wuhan en 2016. Et que le virus en question ne s’appelait alors pas RaTG13, mais Ra4991. En juillet 2020, dans un entretien à la revue Science, la virologue Shi Zhengli, patronne du laboratoire de haute sécurité du WIV avait confirmé qu’il s’agissait du même virus, simplement rebaptisé RaTG13 en 2020.
Or, selon le virologue Etienne Decroly (CNRS), chercheur au laboratoire Architecture et fonctions des macromolécules biologiques, les données de la thèse suggèrent que la séquence de RaTG13 publiée en 2020 n’est pas rigoureusement identique à la séquence de Ra4991, contrairement aux assertions du WIV. « Dans le mémoire soutenu en 2019, différentes régions du génome de plusieurs coronavirus de chauve-souris, dont Ra4991, ont été comparées avec les régions correspondantes du SARS-CoV-1 humain », explique le chercheur.
L’analyse de la thèse suggère que les différences majeures sont localisées sur la partie du génome correspondant au spicule (ou « Spike »), la protéine qui permet au virus de pénétrer dans les cellules de son hôte. « Cela représente une variation de 1 % à 1,5 % sur ce segment du génome, ce qui est significatif et correspond à entre 10 et 15 mutations, sur un domaine jouant un rôle-clé pour l’infectivité du virus », précise le chercheur. Pourquoi de telles différences entre des séquences censées être identiques ? La direction du WIV n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
Des données brutes « insuffisantes pour reconstituer ce génome »
La question est d’autant plus brûlante que l’intégrité de la séquence du plus proche cousin du SARS-CoV-2 est au cœur de nombreuses interrogations depuis sa publication. « Les chercheurs du WIV disent qu’ils ne disposent plus de l’échantillon biologique correspondant, il n’est donc plus possible de reproduire le travail de séquençage, explique Virginie Courtier. En outre, la communauté scientifique réclame depuis longtemps des chercheurs du WIV qu’ils expliquent comment ils ont obtenu la séquence complète de RaTG13 car les données brutes publiées par le WIV sont insuffisantes pour reconstituer ce génome. »
Si RaTG13 taraude tant la communauté scientifique, c’est aussi à cause du lieu où il a été prélevé en 2013 : une mine désaffectée à Mojiang, dans la province du Yunnan. Une mine fréquentée par des colonies de chauves-souris où six ouvriers ont contracté, au printemps 2012, une pneumopathie aux symptômes évocateurs du SRAS ou du Covid-19. Trois y avaient succombé. Avaient-ils été infectés par un coronavirus de chauve-souris ? Combien d’autres coronavirus de type SARS ont-ils été découverts dans la fameuse mine de Mojiang ? Y avait-il parmi eux un virus plus proche encore du SARS-CoV-2 que le fameux RaTG13 ?
En novembre 2020, pressés de questions, les chercheurs du WIV précisent dans Nature avoir récolté, dans la mine de Mojiang, outre RaTG13, huit autres coronavirus de type SARS qui demeurent à ce jour non publiés. Les trois mémoires montrent qu’au moins un autre coronavirus, dont l’existence n’a pas été divulguée, est conservé au WIV.
Ce n’est pas tout. Dans la précision demandée par Nature, les chercheurs du WIV assurent avoir reçu et analysé 13 échantillons sanguins de quatre des ouvriers tombés malades en 2012 dans la mine de Mojiang, sans avoir pu y déceler le moindre signe d’une infection par un coronavirus – la version soutenue aujourd’hui par le WIV (et reprise dans le rapport conjoint OMS-Chine rendu fin mars) est que ces hommes auraient été victimes d’un champignon pathogène. Mais, là encore, les travaux divulgués suggèrent autre chose. Selon l’un des trois mémoires, celui de 2014, ce ne sont pas 13 mais 30 échantillons que le WIV aurait reçus et analysés.
Des trois mémoires, la thèse de doctorat de 2017 présente le travail le plus pointu ; il met à profit des techniques de construction de virus chimériques, sorte de « copier-coller », explique en substance M. Decroly. L’un des objectifs des chercheurs chinois était de tester l’infectivité de différents coronavirus sur plusieurs types de cellules d’humains ou d’animaux, en fonction du spicule greffé sur un même squelette viral.
« Afin d’estimer la menace potentielle pour l’homme des coronavirus de chauve-souris de type SARS, nous avons sélectionné 12 gènes S [c’est-à-dire codant pour des spicules] et provenant de différentes souches de coronavirus, et les avons insérés dans le cadre du génome de WIV1 [un autre coronavirus], explique l’auteur du mémoire. Nous avons réussi à récupérer quatre d’entre eux, désignés comme souches Rs4231, Rs4874, Rs7327 et RsSHC014. » Or, dit M. Decroly, l’étude publiée en 2017 dans la revue PLoS Pathogens, et détaillant ces travaux, ne les a pas présentés dans leur intégralité.
Accentuer la pression sur les autorités chinoises
La divulgation de ces trois mémoires devrait accentuer la pression sur les autorités chinoises. « Il est grand temps que le WIV ouvre ses bases de données à l’ensemble de la communauté scientifique », estime Etienne Decroly. Dans leur lettre publiée le 13 mai par Science, la vingtaine de chercheurs américains ne disent pas autre chose. « Les agences de santé publique comme les laboratoires de recherche doivent ouvrir leurs archives au public, estiment le microbiologiste David Relman (université Stanford), le virologue Jesse Bloom (université de Washington) et leurs seize coauteurs. Des enquêteurs doivent pouvoir documenter la véracité et la provenance des données à partir desquelles les analyses sont effectuées et les conclusions tirées. »
« L’objectif de cette lettre est de fournir un soutien scientifique aux personnes ayant le pouvoir de lancer une enquête internationale, décrypte la biologiste moléculaire Alina Chan (Broad institute, MIT), coautrice de l’article. Ils pourront s’y référer pour dire que des scientifiques de haut niveau, dans toute une série de domaines pertinents, pensent qu’une enquête rigoureuse sur l’hypothèse de l’accident de laboratoire est nécessaire. »
Travaux « risqués »
La présence, parmi les signataires, du microbiologiste Ralph Baric (université de Caroline du Nord à Chapel Hill) est à cet égard notable. Non seulement M. Baric compte parmi les spécialistes les plus réputés au monde des coronavirus et des mécanismes de franchissement des barrières d’espèces, mais il a déjà étroitement collaboré avec le WIV. En 2015, il avait copublié avec les chercheurs de Wuhan, dans Nature Medicine, une étude qui avait défrayé la chronique : les auteurs étaient parvenus à construire, sur la base d’un coronavirus de chauve-souris, un virus chimérique hautement pathogène pour l’homme. Ces travaux avaient fait débat, la revue Nature ayant relayé la controverse, les qualifiant de « risqués ».
« Ralph Baric a personnellement effectué ce type de recherche, et il reconnaît que cela pourrait provenir d’un laboratoire et qu’une telle hypothèse doit être examinée, précise Alina Chan. Nous ne pouvons pas trouver un autre scientifique ayant une expertise plus directe, à moins que nous ne parvenions à faire signer la lettre par Shi Zhengli elle-même. » De plus en plus de personnalités plaident pour une telle enquête. A la surprise générale, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait déclaré fin mars qu’une telle investigation était nécessaire. Les travaux de la mission commune des experts chinois et internationaux, copilotés par l’OMS, n’avaient pas pu examiner à fond cette possibilité, avait-il plaidé. Quelques heures après la déclaration du patron de l’OMS, quatorze gouvernements, dont celui des Etats-Unis, formulaient les mêmes critiques.
Stéphane Foucart
Dernière édition par Scalp le Ven 14 Mai 2021 - 11:46, édité 1 fois
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.courrierinternational.com/article/reportage-dans-les-coulisses-de-la-fabrication-du-vaccin-de-biontech
Reportage.Dans les coulisses de la fabrication du vaccin de BioNtech
Financial Times - Londres
En quelques mois, l’usine de Marbourg, en Allemagne, s’est métamorphosée. C’est dans cette petite installation que devraient être produits en 2021 un quart des doses du vaccin à ARN messager mis au point contre le Covid-19 par le laboratoire allemand BioNTech et son partenaire Pfizer.
La fabrication de l’un des vaccins les plus innovants au monde démarre dans une petite pièce vide, à l’exception d’une paillasse, de portoirs pour flacons et d’un bioréacteur. Pourtant, dans deux jours, les 50 litres de matériel génétique fabriqués ici suffiront pour produire 8 millions de doses de vaccins contre le coronavirus.
Il y a encore six mois, les 300 employés de cette usine de Marbourg, en Allemagne, n’avaient jamais travaillé avec de l’acide ribonucléique messager (ARNm). Ils développaient des anticorps contre le cancer pour la société suisse Novartis. Depuis, BioNTech a racheté l’usine pour accélérer la production de ces vaccins dont le monde espère qu’ils mettront fin à la pandémie.
Toute l’équipe est désormais formée à la production du BNT162b, le premier vaccin à ARN messager homologué par les autorités sanitaires, qui est fabriqué en partenariat avec le groupe pharmaceutique américain Pfizer.
“C’est une première pour nous tous, s’enthousiasme Valeska Schilling, directrice de la production chez BioNTech. C’était vraiment motivant : nous sommes à la pointe de l’innovation scientifique.”
Comme dans un film de science-fiction
Si l’usine doit aller vite pour produire l’ARN messager, ses techniciens doivent procéder lentement – ils ne doivent pas perturber l’air filtré et purifié qui souffle du plafond. Avec leurs combinaisons bleues et leurs bottes blanches antistatiques, ils ressemblent à des astronautes. Sans contexte, on pourrait croire qu’ils participent au tournage d’un film de science-fiction et non à l’exploration des frontières de la nanomédecine.
Pourtant, cette fois, le processus est une mise en scène : BioNTech fait visiter ses installations aux journalistes, et la salle de fabrication de l’ARNm n’est donc pas complètement stérile. Les liquides contenus dans les flacons ne sont que de l’eau – les matériaux du vaccin le plus recherché du monde coûtent trop cher pour être gaspillés.
Manfred Brunen, responsable science et technologie pour la fabrication à l’usine, explique que les flacons qui contiennent les vrais modèles d’ADN et d’enzymes utilisées pour fabriquer l’ARNm ne sont pas bien différents. “On voit à peine un petit trouble. C’est tout, affirme-t-il. Rien de bien excitant.” Contrairement à l’aspect scientifique du processus et à son échelle.
L’installation de Marbourg est très modeste : avec ses 1 800 mètres carrés, elle ressemble à un petit immeuble d’habitation. Pourtant, l’usine est censée produire environ un quart des 2,5 milliards de doses que Pfizer et BioNTech ont promis de produire cette année. À titre de comparaison, le bâtiment de l’usine de Pfizer à Kalamazoo, dans le Michigan, où le vaccin est fabriqué et mis en bouteilles, fait plus de 90 000 mètres carrés.
Une production miniaturisée
La taille de l’usine de Marburg reflète à quel point la production des médicaments à base d’ARNm ne nécessite pas de grandes installations. La plupart des vaccins conventionnels sont fabriqués en cultivant un virus affaibli soit dans des œufs de poule, c’est-à-dire que des centaines ou des milliers d’œufs stérilisés doivent être stockés, soit dans des cultures cellulaires, à l’intérieur de grandes cuves métalliques qui ressemblent à celles d’une brasserie.
De nombreuses recherches ont été menées pour miniaturiser la production des vaccins, explique Anne Moore, chercheuse en biochimie à l’université de Cork, spécialisée dans la conception de ce type de produits. Mais pour les vaccins utilisant des cultures cellulaires, ce qui est le cas des vaccins d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson, les méthodes conventionnelles sont nécessaires.
Lorsque BioNTech est arrivé à Marbourg, le personnel a remisé les cuves en acier de 2 500 litres utilisées auparavant pour les cultures cellulaires – si hautes qu’il faut des escaliers pour en atteindre le sommet.
Les vaccins à base d’ARN reproduisent le code génétique d’un agent pathogène, dans ce cas la protéine spike du coronavirus. Les cellules de l’organisme [qui reçoit ce type de vaccin] apprennent alors à produire des antigènes contre lui. Comme il s’agit d’une technique moléculaire, les substances peuvent être fabriquées à une échelle beaucoup plus petite. “Cela ne signifie pas que les vaccins à ARNm peuvent résoudre toutes les maladies, mais cela fonctionne pour le coronavirus”, insiste Anne Moore.
À Marburg, le vaccin est produit en quatre étapes. Tout commence dans l’une des deux petites salles où les techniciens versent les flacons d’ADN et d’enzymes dans les bioréacteurs. Cela nécessite une paillasse spéciale, équipée d’un système de filtrage d’air perfectionné afin d’en garantir la stérilité.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Claire Olivès
“Il faut entre huit et neuf heures rien que pour tout transférer dans ce bioréacteur, explique Manfred Brunen. Certaines étapes doivent être réalisées à un moment très précis – comme démarrer une réaction, puis l’arrêter.”
“Cest là que la magie opère”
En regardant le bioréacteur, il est difficile de comprendre la complexité du processus. Il ressemble à un tambour en acier alimenté par des tubes et des pompes, et garni d’un sac en plastique géant. Ces sacs spécialisés sont très demandés par les fabricants de vaccins, aussi chacun d’entre eux doit-il être contrôlé pour y repérer les fuites ou les détériorations.
Ensuite, la substance du bioréacteur est versée dans des tambours qui filtrent les restes de la “soupe” d’enzymes et d’ADN, pour ne laisser que l’ARNm.
L’ARNm purifié est ensuite envoyé dans quatre pièces différentes, chacune équipée des mêmes récipients en acier et de pompes. Les pompes “ressemblent à des boîtes à chaussures, explique Valeska Schilling, qui ajoute : C’est là que la magie opère.”
Pour pouvoir pénétrer dans les cellules du corps sans être détruit, l’ARN messager doit être véhiculé dans des gouttelettes de graisse appelées nanoparticules lipidiques, d’un diamètre de 0,1 micron seulement. Les pompes assurent l’encapsulation de l’ARN par les lipides.
Il faut jusqu’à treize jours pour fabriquer un lot de vaccins. Ce sont les tests qui prennent le plus de temps : chaque lot nécessite plusieurs semaines d’analyse et de contrôle de qualité. Cette étape est également ce qui occupe la majeure partie de l’espace de l’établissement – les laboratoires n’occupent à eux seuls qu’un étage et demi.
Encore plus vite ?
Une fois approuvés, les lots sont expédiés dans des camions réfrigérés vers des installations partenaires en Europe pour l’étape de “remplissage et finition”. Le vaccin est à nouveau contrôlé, puis mis en flacons.
En temps normal, la mise en place d’une nouvelle usine prendrait environ un an. Grâce au personnel de Marbourg et aux autorités allemandes, l’installation a été approuvée en quelques semaines. Les autorités de réglementation ont surveillé chaque étape – elles étaient également impatientes de découvrir et comprendre cette technologie, explique Valeska Schilling.
La directrice de la production est étonnée de la rapidité avec laquelle son équipe s’est adaptée. Mais le processus n’est pas encore assez rapide pour sa famille et ses amis : “Tout le monde me demande : ‘Alors ? Pourquoi c’est si long ?’”
Erika Solomon
Reportage.Dans les coulisses de la fabrication du vaccin de BioNtech
Financial Times - Londres
En quelques mois, l’usine de Marbourg, en Allemagne, s’est métamorphosée. C’est dans cette petite installation que devraient être produits en 2021 un quart des doses du vaccin à ARN messager mis au point contre le Covid-19 par le laboratoire allemand BioNTech et son partenaire Pfizer.
La fabrication de l’un des vaccins les plus innovants au monde démarre dans une petite pièce vide, à l’exception d’une paillasse, de portoirs pour flacons et d’un bioréacteur. Pourtant, dans deux jours, les 50 litres de matériel génétique fabriqués ici suffiront pour produire 8 millions de doses de vaccins contre le coronavirus.
Il y a encore six mois, les 300 employés de cette usine de Marbourg, en Allemagne, n’avaient jamais travaillé avec de l’acide ribonucléique messager (ARNm). Ils développaient des anticorps contre le cancer pour la société suisse Novartis. Depuis, BioNTech a racheté l’usine pour accélérer la production de ces vaccins dont le monde espère qu’ils mettront fin à la pandémie.
Toute l’équipe est désormais formée à la production du BNT162b, le premier vaccin à ARN messager homologué par les autorités sanitaires, qui est fabriqué en partenariat avec le groupe pharmaceutique américain Pfizer.
“C’est une première pour nous tous, s’enthousiasme Valeska Schilling, directrice de la production chez BioNTech. C’était vraiment motivant : nous sommes à la pointe de l’innovation scientifique.”
Comme dans un film de science-fiction
Si l’usine doit aller vite pour produire l’ARN messager, ses techniciens doivent procéder lentement – ils ne doivent pas perturber l’air filtré et purifié qui souffle du plafond. Avec leurs combinaisons bleues et leurs bottes blanches antistatiques, ils ressemblent à des astronautes. Sans contexte, on pourrait croire qu’ils participent au tournage d’un film de science-fiction et non à l’exploration des frontières de la nanomédecine.
Pourtant, cette fois, le processus est une mise en scène : BioNTech fait visiter ses installations aux journalistes, et la salle de fabrication de l’ARNm n’est donc pas complètement stérile. Les liquides contenus dans les flacons ne sont que de l’eau – les matériaux du vaccin le plus recherché du monde coûtent trop cher pour être gaspillés.
Manfred Brunen, responsable science et technologie pour la fabrication à l’usine, explique que les flacons qui contiennent les vrais modèles d’ADN et d’enzymes utilisées pour fabriquer l’ARNm ne sont pas bien différents. “On voit à peine un petit trouble. C’est tout, affirme-t-il. Rien de bien excitant.” Contrairement à l’aspect scientifique du processus et à son échelle.
L’installation de Marbourg est très modeste : avec ses 1 800 mètres carrés, elle ressemble à un petit immeuble d’habitation. Pourtant, l’usine est censée produire environ un quart des 2,5 milliards de doses que Pfizer et BioNTech ont promis de produire cette année. À titre de comparaison, le bâtiment de l’usine de Pfizer à Kalamazoo, dans le Michigan, où le vaccin est fabriqué et mis en bouteilles, fait plus de 90 000 mètres carrés.
Une production miniaturisée
La taille de l’usine de Marburg reflète à quel point la production des médicaments à base d’ARNm ne nécessite pas de grandes installations. La plupart des vaccins conventionnels sont fabriqués en cultivant un virus affaibli soit dans des œufs de poule, c’est-à-dire que des centaines ou des milliers d’œufs stérilisés doivent être stockés, soit dans des cultures cellulaires, à l’intérieur de grandes cuves métalliques qui ressemblent à celles d’une brasserie.
De nombreuses recherches ont été menées pour miniaturiser la production des vaccins, explique Anne Moore, chercheuse en biochimie à l’université de Cork, spécialisée dans la conception de ce type de produits. Mais pour les vaccins utilisant des cultures cellulaires, ce qui est le cas des vaccins d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson, les méthodes conventionnelles sont nécessaires.
Lorsque BioNTech est arrivé à Marbourg, le personnel a remisé les cuves en acier de 2 500 litres utilisées auparavant pour les cultures cellulaires – si hautes qu’il faut des escaliers pour en atteindre le sommet.
Les vaccins à base d’ARN reproduisent le code génétique d’un agent pathogène, dans ce cas la protéine spike du coronavirus. Les cellules de l’organisme [qui reçoit ce type de vaccin] apprennent alors à produire des antigènes contre lui. Comme il s’agit d’une technique moléculaire, les substances peuvent être fabriquées à une échelle beaucoup plus petite. “Cela ne signifie pas que les vaccins à ARNm peuvent résoudre toutes les maladies, mais cela fonctionne pour le coronavirus”, insiste Anne Moore.
À Marburg, le vaccin est produit en quatre étapes. Tout commence dans l’une des deux petites salles où les techniciens versent les flacons d’ADN et d’enzymes dans les bioréacteurs. Cela nécessite une paillasse spéciale, équipée d’un système de filtrage d’air perfectionné afin d’en garantir la stérilité.
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Claire Olivès
“Il faut entre huit et neuf heures rien que pour tout transférer dans ce bioréacteur, explique Manfred Brunen. Certaines étapes doivent être réalisées à un moment très précis – comme démarrer une réaction, puis l’arrêter.”
“Cest là que la magie opère”
En regardant le bioréacteur, il est difficile de comprendre la complexité du processus. Il ressemble à un tambour en acier alimenté par des tubes et des pompes, et garni d’un sac en plastique géant. Ces sacs spécialisés sont très demandés par les fabricants de vaccins, aussi chacun d’entre eux doit-il être contrôlé pour y repérer les fuites ou les détériorations.
Ensuite, la substance du bioréacteur est versée dans des tambours qui filtrent les restes de la “soupe” d’enzymes et d’ADN, pour ne laisser que l’ARNm.
L’ARNm purifié est ensuite envoyé dans quatre pièces différentes, chacune équipée des mêmes récipients en acier et de pompes. Les pompes “ressemblent à des boîtes à chaussures, explique Valeska Schilling, qui ajoute : C’est là que la magie opère.”
Pour pouvoir pénétrer dans les cellules du corps sans être détruit, l’ARN messager doit être véhiculé dans des gouttelettes de graisse appelées nanoparticules lipidiques, d’un diamètre de 0,1 micron seulement. Les pompes assurent l’encapsulation de l’ARN par les lipides.
Il faut jusqu’à treize jours pour fabriquer un lot de vaccins. Ce sont les tests qui prennent le plus de temps : chaque lot nécessite plusieurs semaines d’analyse et de contrôle de qualité. Cette étape est également ce qui occupe la majeure partie de l’espace de l’établissement – les laboratoires n’occupent à eux seuls qu’un étage et demi.
Encore plus vite ?
Une fois approuvés, les lots sont expédiés dans des camions réfrigérés vers des installations partenaires en Europe pour l’étape de “remplissage et finition”. Le vaccin est à nouveau contrôlé, puis mis en flacons.
En temps normal, la mise en place d’une nouvelle usine prendrait environ un an. Grâce au personnel de Marbourg et aux autorités allemandes, l’installation a été approuvée en quelques semaines. Les autorités de réglementation ont surveillé chaque étape – elles étaient également impatientes de découvrir et comprendre cette technologie, explique Valeska Schilling.
La directrice de la production est étonnée de la rapidité avec laquelle son équipe s’est adaptée. Mais le processus n’est pas encore assez rapide pour sa famille et ses amis : “Tout le monde me demande : ‘Alors ? Pourquoi c’est si long ?’”
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Re: Rugby et Coronavirus
Merci Scalp pour la qualité des articles postés émanant bien sûr des meilleurs journaux (en terme d'investigation, de traitement factuel de l'information et la qualité de l'écriture) comme LE MONDE et COURRIER INTERNATIONAL
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
Avec plaisir DocDr. Gregory Bouse a écrit:Merci Scalp pour la qualité des articles postés émanant bien sûr des meilleurs journaux (en terme d'investigation, de traitement factuel de l'information et la qualité de l'écriture) comme LE MONDE et COURRIER INTERNATIONAL
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Re: Rugby et Coronavirus
Top 14 : les clubs veulent avancer à 19 h la dernière journée pour accueillir des spectateurs
https://www.sudouest.fr/sport/top-14-les-clubs-veulent-avancer-a-19-heures-la-derniere-journee-pour-accueillir-des-spectateurs-2666993.php
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
à ceci près qu'il y aurait de quoi faire des procès ou licencier des journalistes en ce qui concerne Le Monde…Dr. Gregory Bouse a écrit:Merci Scalp pour la qualité des articles postés émanant bien sûr des meilleurs journaux (en terme d'investigation, de traitement factuel de l'information et la qualité de l'écriture) comme LE MONDE et COURRIER INTERNATIONAL
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Re: Rugby et Coronavirus
biscouette a écrit:à ceci près qu'il y aurait de quoi faire des procès ou licencier des journalistes en ce qui concerne Le Monde…Dr. Gregory Bouse a écrit:Merci Scalp pour la qualité des articles postés émanant bien sûr des meilleurs journaux (en terme d'investigation, de traitement factuel de l'information et la qualité de l'écriture) comme LE MONDE et COURRIER INTERNATIONAL
Avant de licencier des journalistes du Monde, je me ferai un plaisir déjà de virer la plupart des rédacs' chef des journaux d'information, toutes chaînes confondues et les journalistes-animateurs-amateurs sévissant sur toutes les chaînes d' info en continu.
Après alors et seulement après, on s'intéressera aux journalistes du Monde: je crains aussi que quelques experts médicaux, pas avares d'exposition médiatique, ont un peu raconté tout et son contraire durant cette longue pandémie.
Le jour où les infectiologues seront d'accord avec les épidémiologistes et, que ceux-ci seront eux-mêmes d'accord avec les virologues et, que ces derniers s'accordent avec les immunologistes... il sera temps de faire les procès de ces journalistes, pourtant sérieux, qui ont tant de mal à recouper toutes les informations tellement contradictoires de ces merveilleux scientifiques...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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