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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Euh, vous me la refaites? Je comprends pas pourquoi quoi que ce soit avec les vaccins ait un lien avec les tests... ou vous voulez dire qu'ils attendent que suffisamment de vaccins soient disponibles pour l'ensemble de la population?
krahknardz- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Euh, vous me la refaites? Je comprends pas pourquoi quoi que ce soit avec les vaccins ait un lien avec les tests... ou vous voulez dire qu'ils attendent que suffisamment de vaccins soient disponibles pour l'ensemble de la population?
D’abord si tu les fait payant trop rapidement, tu vas tuer le dépistage, ensuite on laisse passer l’été comme limite acceptable pour que les gens se fassent vacciner, ensuite on va rentrer dans les mesures plus « incitatives », dont les tests payants…
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Il n'est pas anormal que les tests soient payants une fois que tout le monde aura eu accès à une vaccination complète ... et compte tenu du délais allant jusqu'à 2 mois pour le rappel, Octobre étant dans 2 mois et 1/2, tout est assez logique. En tout cas, ceux qui n'ont pas entamé le processus ont intérêt à s'y mettre rapidement s'il veulent vivre un bel Automne au Stade Chaban ... ou au Parc Human
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:krahknardz a écrit:Euh, vous me la refaites? Je comprends pas pourquoi quoi que ce soit avec les vaccins ait un lien avec les tests... ou vous voulez dire qu'ils attendent que suffisamment de vaccins soient disponibles pour l'ensemble de la population?
D’abord si tu les fait payant trop rapidement, tu vas tuer le dépistage, ensuite on laisse passer l’été comme limite acceptable pour que les gens se fassent vacciner, ensuite on va rentrer dans les mesures plus « incitatives », dont les tests payants…
Oui tout à fait d'accord, mais la limite d'octobre me semble bien tardive... j'aurais vu plutôt mi-septembre,. La progression du Delta elle risque de ne pas attendre octobre.
krahknardz- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
patrick a écrit:Il n'est pas anormal que les tests soient payants une fois que tout le monde aura eu accès à une vaccination complète ... et compte tenu du délais allant jusqu'à 2 mois pour le rappel, Octobre étant dans 2 mois et 1/2, tout est assez logique. En tout cas, ceux qui n'ont pas entamé le processus ont intérêt à s'y mettre rapidement s'il veulent vivre un bel Automne au Stade Chaban ... ou au Parc Human
Effectivement, parce que la direction qu’on prend de toute façon, c’est le pass vaccinal…
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Scalp a écrit:krahknardz a écrit:Euh, vous me la refaites? Je comprends pas pourquoi quoi que ce soit avec les vaccins ait un lien avec les tests... ou vous voulez dire qu'ils attendent que suffisamment de vaccins soient disponibles pour l'ensemble de la population?
D’abord si tu les fait payant trop rapidement, tu vas tuer le dépistage, ensuite on laisse passer l’été comme limite acceptable pour que les gens se fassent vacciner, ensuite on va rentrer dans les mesures plus « incitatives », dont les tests payants…
Oui tout à fait d'accord, mais la limite d'octobre me semble bien tardive... j'aurais vu plutôt mi-septembre,. La progression du Delta elle risque de ne pas attendre octobre.
Déjà que ce sera assez coercitif, ou en tout cas que ça le sera de plus en plus, le gouvernement n’a pas voulu être trop raide sur les délais…
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
C'est comme je le disais, au mois d'octobre, potentiellement, tous les français de + de 12 ans auront eu accès à une dose de vaccin (ce qui n'est pas le cas actuellement et ce même si le potentiel des citoyens n'est que très imparfaitement réalisé). A partir de là, il est logique que les tests, pour le confort personnel de chacun pour l'essentiel, passent en payant.
Je reste tjrs sur ma position quant au pass sanitaire qui se traduira de fait en pass vaccinal. A mon sens, on emprunte un chemin bien obscur éloigné de nos principes fondateurs.
Je reste tjrs sur ma position quant au pass sanitaire qui se traduira de fait en pass vaccinal. A mon sens, on emprunte un chemin bien obscur éloigné de nos principes fondateurs.
le radis- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Boh, on devrait oublier le pass sanitaire ou vaccinal et simplement ajouter le vaccin anti-COVID aux 11 autres vaccins obligatoires. Ça résoudrait tous les problèmes.
C'est quand même scandaleux qu'on fasse toutes ces contorsions mentales quand en Afrique ils ont de quoi vacciner à peine 1% de la population.... juste écœurant
C'est quand même scandaleux qu'on fasse toutes ces contorsions mentales quand en Afrique ils ont de quoi vacciner à peine 1% de la population.... juste écœurant
krahknardz- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Boh, on devrait oublier le pass sanitaire ou vaccinal et simplement ajouter le vaccin anti-COVID aux 11 autres vaccins obligatoires. Ça résoudrait tous les problèmes.
C'est quand même scandaleux qu'on fasse toutes ces contorsions mentales quand en Afrique ils ont de quoi vacciner à peine 1% de la population.... juste écœurant
On est en train d’accepter le fait que dans les pays pauvres, une large part de l’immunité sera acquise par la contamination, laissant au passage le virus largement circuler, en augmentant les chances d’apparition d’un variant problématique. Attitude égoïste qui risque fort de se retourner contre nous…
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Euh, vous me la refaites? Je comprends pas pourquoi quoi que ce soit avec les vaccins ait un lien avec les tests... ou vous voulez dire qu'ils attendent que suffisamment de vaccins soient disponibles pour l'ensemble de la population?
Beaucoup de test PCR sont des test de "confort" qui pourrait être évité en étant vacciné et ils demandent à se faire vacciner avec une date limite de septembre (qui assez risible en soit car je ne pense pas qu'on puisse faire le reste de la population en soit en un peu moins de 3 mois, je suis pas un spécialiste mais ça me semble "short"), comme je l'ai fait pour allé voir le match de barrage à domicile, je n'ai jamais été cas contact ou quoique ce soit... mais fallait un test PCR négatif, test qui n'aurait pas eu lieu d'être si j'avais été vacciné à ce moment là.
Tout le monde y a accès désormais, moi-même qui ait bientôt 30 ans et qui ne fait pas du tout parti du personnel soignant je peux avoir accès au vaccin, la SNCF s'y met aussi d'ailleurs avec ses propres centres médicaux dont ils se servent pour la médecine du travail.
Dans 3 mois, ceux qui n'auront pas voulu se faire vacciner paieront les test PCR, ce serait un peu dégueulasse de dire que ce sera pour le prochain mois, je m'y suis mis pris pas mal à l'avance et pourtant ma 2éme dose c'est pour le 26 juillet, en gros j'aurai déjà été très limite bien avant l'annonce de Macron, comme tu dis c'est pour laisser le temps à la populace de s'organiser.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Age : 33
Re: Rugby et Coronavirus
Oui, il faudrait surtout que la population arrête de se gargariser avec le fait que le virus ne faucherait que les vioques, et que les jeunes sont protégés et n'en ont rien à cirer.
En Israël, la moitié des hospitalisés en réa ont moins de DIX-NEUF ans.
Il est estimé maintenant que de 1 sur 20 à 1 sur 10 JEUNES qui chopent le COVID font des formes longues, pouvant les handicaper fortement, et il y a le soupçon que ça puisse être à très très longue durée. Oui ils n'en meurent pas. Mais si c'est pour se retrouver handicapés pour des années...
Faut arrêter les conneries, on a la chance extraordinaire d'avoir des vaccins qui permettent de protéger tous, jeunes et vieux, il faut absolument imposer la vaccination un point c'est tout.
En Israël, la moitié des hospitalisés en réa ont moins de DIX-NEUF ans.
Il est estimé maintenant que de 1 sur 20 à 1 sur 10 JEUNES qui chopent le COVID font des formes longues, pouvant les handicaper fortement, et il y a le soupçon que ça puisse être à très très longue durée. Oui ils n'en meurent pas. Mais si c'est pour se retrouver handicapés pour des années...
Faut arrêter les conneries, on a la chance extraordinaire d'avoir des vaccins qui permettent de protéger tous, jeunes et vieux, il faut absolument imposer la vaccination un point c'est tout.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Rugby et Coronavirus
Big'Ben a écrit:Dans 3 mois, ceux qui n'auront pas voulu se faire vacciner paieront les test PCR, ce serait un peu dégueulasse de dire que ce sera pour le prochain mois, je m'y suis mis pris pas mal à l'avance et pourtant ma 2éme dose c'est pour le 26 juillet, en gros j'aurai déjà été très limite bien avant l'annonce de Macron, comme tu dis c'est pour laisser le temps à la populace de s'organiser.
Non je ne disais pas de le mettre de suite. C'est juste qu'octobre je trouve ça trop lointain. En particulier je ne comprends pas pourquoi ça n'est pas calé avec la date limite de l'obligation vaccinale pour les soignants (le 15 septembre), voire à début septembre avec le retour des vacances, la reprise de l'école et des universités.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/gironde/lacanau/covid-19-a-lacanau-les-commercants-entre-inquietude-et-colere-4132156.php
Covid-19 : à Lacanau, les commerçants entre inquiétude et colère
Par Julien Lestage - j.lestage@sudouest.fr
Alors que plusieurs foyers de Covid ont été détectés dans la station balnéaire girondine, un centre de dépistage a été installé. Le tissu économique craint de nouvelles mesures restrictives
« L’angoisse est visible. Et ils ont peur de perdre leur boulot. » En quelques mots, Jules Henderson, représentant de la Protection civile et responsable du centre de dépistage du Covid-19, qui a été installé lundi à Lacanau-océan, traduit ce qui se passe dans la tête de nombreux saisonniers. Cela après l’annonce de plusieurs foyers de Covid ayant été détectés dans cette station balnéaire girondine et la fermeture de l’hôtel Vitalparc.
Justement, à l’entrée de ce poste avancé, dont la mise en place s’est faite du jour au lendemain par l’Agence régionale de santé et la commune pour tenter d’enrayer l’épidémie, un cuisinier explique comment il s’est retrouvé en situation de cas contact. « On a deux serveurs qui sont sortis dans des bars. Quelques jours après, l’un d’entre eux avait des symptômes. Le médecin leur a fait faire l’examen. Le résultat s’est avéré positif. »
« Des fêtes un peu partout »
Dans les boutiques de la station, la colère ne manque pas de se faire entendre chez certains professionnels. « C’est n’importe quoi ! Il y a des fêtes un peu partout. Dans un camping, il y a même eu une grosse soirée avec la venue d’un DJ. Ce n’est pas étonnant que l’on soit dans cette situation. Le problème, c’est que l’on risque tous d’en payer les pots cassés. Il y a trop de relâchement. »
“ Un coup d’arrêt en début de saison serait catastrophique ”
À l’hôtel-restaurant de la Côte d’Argent, situé sur le front de mer, Anthony Chaumeron, le patron, se dit particulièrement inquiet. « Après les longs mois de confinement que notre secteur d’activité vient de subir, un coup d’arrêt en début de saison serait catastrophique. Tous les jours, nous sensibilisons notre personnel aux gestes barrières, à la nécessité de se faire vacciner. Nous leur disons de faire très attention lorsqu’ils finissent de travailler et qu’ils décident de sortir. Un test positif et c’est toute l’entreprise qui serait impactée avec les conséquences que l’on devine. »
« Toutes les versions sur le vaccin »
Le patron de la Côte d’Argent fait aussi observer que les premiers jours de ce mois de juillet n’ont pas grand-chose à voir avec ce qui s’est passé l’été dernier à la même période. « Il y a moins de monde. En plus, la météo est mauvaise. Nous avons tout notre personnel sur place. Dans le cas de nouvelles mesures pour cause de Covid-19, ce serait compliqué à gérer économiquement. »
Sophie Seval, la présidente de l’Association pour le développement économique canaulais (Adec), martèle encore « que l’inquiétude est économique ». La commerçante craint l’arrivée de ces nouvelles restrictions et la mise en place d’un pass sanitaire qui serait, selon elle, « inapplicable dans l’été ».
Dans le centre de dépistage, les secouristes entendent un peu toutes les versions sur la question du vaccin. « Chez les jeunes que nous voyons, la principale motivation pour aller se faire vacciner tient surtout au fait qu’ils veulent pouvoir continuer à voyager ou ne pas perdre leur job », constate Jules Henderson.
« Ce sera leur problème »
Laurent Peyrondet, maire de Lacanau, se veut ferme. « Nous avons fait un effort important au niveau de la vaccination sur notre commune avec la mise en place d’un centre dans lequel beaucoup de gens se mobilisent depuis le mois de février. En ce qui concerne les gestes barrières, les mesures de protection, je vois des établissements respectueux des protocoles, d’autres plus du tout. Ceux qui ne jouent pas le jeu finiront fermés. Ce sera leur problème. »
Le maire annonce qu’une ligne de vaccination pourrait être installée à l’océan, en plus du centre qui est ouvert à Lacanau-ville. Toujours selon l’édile, dans la journée de lundi, une soixantaine de personnes ont été reçues au centre de dépistage. Et six tests sont revenus positifs.
Croisés dans les rues de la station, de vacanciers venus de Belgique, avec leurs deux enfants, expliquent être vaccinés. « Depuis, il est vrai que nous faisons moins attention. On se sent un peu plus libres. Avant, nous avions toujours notre flacon de gel hydroalcoolique sur nous. Maintenant, on ne le prend plus. »
Covid-19 : à Lacanau, les commerçants entre inquiétude et colère
Par Julien Lestage - j.lestage@sudouest.fr
Alors que plusieurs foyers de Covid ont été détectés dans la station balnéaire girondine, un centre de dépistage a été installé. Le tissu économique craint de nouvelles mesures restrictives
« L’angoisse est visible. Et ils ont peur de perdre leur boulot. » En quelques mots, Jules Henderson, représentant de la Protection civile et responsable du centre de dépistage du Covid-19, qui a été installé lundi à Lacanau-océan, traduit ce qui se passe dans la tête de nombreux saisonniers. Cela après l’annonce de plusieurs foyers de Covid ayant été détectés dans cette station balnéaire girondine et la fermeture de l’hôtel Vitalparc.
Justement, à l’entrée de ce poste avancé, dont la mise en place s’est faite du jour au lendemain par l’Agence régionale de santé et la commune pour tenter d’enrayer l’épidémie, un cuisinier explique comment il s’est retrouvé en situation de cas contact. « On a deux serveurs qui sont sortis dans des bars. Quelques jours après, l’un d’entre eux avait des symptômes. Le médecin leur a fait faire l’examen. Le résultat s’est avéré positif. »
« Des fêtes un peu partout »
Dans les boutiques de la station, la colère ne manque pas de se faire entendre chez certains professionnels. « C’est n’importe quoi ! Il y a des fêtes un peu partout. Dans un camping, il y a même eu une grosse soirée avec la venue d’un DJ. Ce n’est pas étonnant que l’on soit dans cette situation. Le problème, c’est que l’on risque tous d’en payer les pots cassés. Il y a trop de relâchement. »
“ Un coup d’arrêt en début de saison serait catastrophique ”
À l’hôtel-restaurant de la Côte d’Argent, situé sur le front de mer, Anthony Chaumeron, le patron, se dit particulièrement inquiet. « Après les longs mois de confinement que notre secteur d’activité vient de subir, un coup d’arrêt en début de saison serait catastrophique. Tous les jours, nous sensibilisons notre personnel aux gestes barrières, à la nécessité de se faire vacciner. Nous leur disons de faire très attention lorsqu’ils finissent de travailler et qu’ils décident de sortir. Un test positif et c’est toute l’entreprise qui serait impactée avec les conséquences que l’on devine. »
« Toutes les versions sur le vaccin »
Le patron de la Côte d’Argent fait aussi observer que les premiers jours de ce mois de juillet n’ont pas grand-chose à voir avec ce qui s’est passé l’été dernier à la même période. « Il y a moins de monde. En plus, la météo est mauvaise. Nous avons tout notre personnel sur place. Dans le cas de nouvelles mesures pour cause de Covid-19, ce serait compliqué à gérer économiquement. »
Sophie Seval, la présidente de l’Association pour le développement économique canaulais (Adec), martèle encore « que l’inquiétude est économique ». La commerçante craint l’arrivée de ces nouvelles restrictions et la mise en place d’un pass sanitaire qui serait, selon elle, « inapplicable dans l’été ».
Dans le centre de dépistage, les secouristes entendent un peu toutes les versions sur la question du vaccin. « Chez les jeunes que nous voyons, la principale motivation pour aller se faire vacciner tient surtout au fait qu’ils veulent pouvoir continuer à voyager ou ne pas perdre leur job », constate Jules Henderson.
« Ce sera leur problème »
Laurent Peyrondet, maire de Lacanau, se veut ferme. « Nous avons fait un effort important au niveau de la vaccination sur notre commune avec la mise en place d’un centre dans lequel beaucoup de gens se mobilisent depuis le mois de février. En ce qui concerne les gestes barrières, les mesures de protection, je vois des établissements respectueux des protocoles, d’autres plus du tout. Ceux qui ne jouent pas le jeu finiront fermés. Ce sera leur problème. »
Le maire annonce qu’une ligne de vaccination pourrait être installée à l’océan, en plus du centre qui est ouvert à Lacanau-ville. Toujours selon l’édile, dans la journée de lundi, une soixantaine de personnes ont été reçues au centre de dépistage. Et six tests sont revenus positifs.
Croisés dans les rues de la station, de vacanciers venus de Belgique, avec leurs deux enfants, expliquent être vaccinés. « Depuis, il est vrai que nous faisons moins attention. On se sent un peu plus libres. Avant, nous avions toujours notre flacon de gel hydroalcoolique sur nous. Maintenant, on ne le prend plus. »
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/13/covid-19-l-obligation-du-passe-sanitaire-un-casse-tete-pour-les-entreprises_6088080_3234.html
Covid-19 : l’obligation du passe sanitaire, un casse-tête pour les entreprises
Le passe sanitaire sera étendu pour les plus de 12 ans dès le 21 juillet aux « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes. Puis, début août, aux cafés, restaurants, centres commerciaux, mais aussi lors des longs trajets en avion, en train ou en car.
Par Cécile Prudhomme, Laurence Girard, Clément Guillou et Eric Béziat
« Aujourd’hui, je me suis senti concerné par deux annonces, une pour la semaine prochaine, une pour après. » Barthélemy Jeanroch, le directeur du centre commercial B’EST, en Moselle, et de B’Fun Park, l’espace de loisirs indoor attenant, préfère garder le sourire après les déclarations d’Emmanuel Macron, lundi 12 juillet. Le chef de l’Etat a indiqué que le passe sanitaire serait étendu pour les plus de 12 ans dès le 21 juillet aux « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes. Puis, début août, après promulgation d’un texte de loi, aux cafés, restaurants, centres commerciaux, mais aussi lors des longs trajets en avion, train et car. « Seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu’ils soient clients, usagers ou salariés », a-t-il détaillé.
Immédiatement, M. Jeanroch a tenté de vérifier « par une boucle WhatsApp avec [son] personnel si tout le monde était vacciné. C’est quand même une donnée qui ne regarde pas l’employeur ». Mais le nouveau dispositif pose de nombreuses questions sur sa mise en œuvre. « Si un salarié refuse, qu’est-ce que j’en fais ? On ne peut pas le licencier. Je ne peux pas le laisser à la maison et ne pas le payer », s’interroge-t-il. « Doit-on le mettre en arrêt maladie ? Qui paie ? », renchérit Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce.
Les centres commerciaux comme B’EST, qui accueille jusqu’à 30 000 personnes par jour, vont devoir exercer les contrôles. « On ne sait pas faire, lance M. Jeanroch. On n’est pas habilités à lire les QR codes, les gens vont nous montrer un code et on va les laisser passer. » Et tout cela a un prix. « Ça va nous coûter une fortune. Un agent à chacune des quatre portes d’entrée pendant douze heures sur six jours… »
« Ce n’est pas à nous de faire la police »
Les grandes surfaces alimentaires sont encore moins sereines. « On ne peut pas interdire aux gens de faire leurs courses ou d’aller dans une pharmacie. Ce sont des besoins essentiels, souligne Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution. Et parmi nos salariés, il y a beaucoup de jeunes. Le temps qu’ils se vaccinent, il leur faudra faire un test PCR tous les trois jours ? Ce sera compliqué à gérer. » « Attendons que la loi soit votée », conclut Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux.
Pas de réelle surprise du côté des bars et restaurants ouverts depuis le 19 mai, où le passe sanitaire était déjà envisagé. « Même si nous nous y attendions, cette nouvelle contrainte n’est guère réjouissante », réagit Roland Héguy, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, avant d’ajouter : « Nous avons deux priorités, éviter la propagation du virus et rester ouverts. » Mais comment appliquer cette obligation ? Aujourd’hui, ils doivent avoir un QR code sur leur devanture et un cahier de rappels. Ce protocole est boudé par les clients et les serveurs ne sont guère empressés à le faire appliquer. « Nous sommes là pour vendre de l’accueil, de la convivialité, ce n’est pas à nous de faire la police », estime M. Héguy.
L’impact sur l’économie touristique devrait être limité. Les enquêtes mettent en évidence le poids des caractéristiques socio-économiques dans le refus de la vaccination : les revenus les plus faibles y sont les plus réticents. Ce sont aussi ceux qui partent le moins en vacances, en particulier dans l’hébergement marchand.
Ceux qui ont le plus à perdre sont les gérants de zoo ou de parc d’attractions, qui s’étaient vivement battus au printemps pour que le passe sanitaire ne soit pas obligatoire. La clientèle des parcs d’attractions est jeune, donc peu vaccinée, et le Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels estimait alors que cette obligation réduirait de 70 % la fréquentation.
La gestion de ces règles s’annonce particulièrement délicate dans les campings, les clubs de vacances ou les hôtels, dont les hôtes n’auront pas besoin d’être vaccinés… mais devront présenter un passe sanitaire pour entrer dans l’espace de restauration.
« Des règles simples, il était temps »
Malgré cette incertitude, plusieurs acteurs se montrent satisfaits. « Cela permet de préserver notre prochaine saison hivernale, dont l’enjeu est extrêmement important », estime Lionel Flasseur, directeur du comité régional du tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour Karim Soleilhavoup, à la tête du réseau d’hôteliers-restaurateurs indépendants Logis Hôtels, « le passe sanitaire va devenir tellement indispensable que l’ensemble des clients, progressivement, viendront à la vaccination ».
Pas davantage d’inquiétude pour Jean-François Rial, patron du tour-opérateur Voyageurs du monde : « De la clarté, des règles simples, il était temps. Si vous voulez voyager, on se vaccine. Sinon, tant pis, on reste en France. »
Du côté des transports longue distance – TGV, trains intercités, autocars –, c’est la surprise. « Qui contrôlera le passe sanitaire des voyageurs et, plus délicat encore, celui des agents présents à bord ? Et puis, qu’est-ce qu’on appelle un long trajet ? », remarque Florent Monteilhet, secrétaire général adjoint de l’UNSA-Ferroviaire. La SNCF a indiqué qu’elle « informer[ait] les voyageurs du périmètre des trains concernés et des modalités de contrôle dès qu’ils seront arrêtés par le gouvernement ».
Chez FlixBus, numéro un français du transport par autocar, la mesure est accueillie positivement. « Tout ce qui est destiné à sortir de cette épidémie est une bonne chose, note Yvan Lefranc-Morin, directeur France & Benelux. Mais il y a encore du flou. Les chauffeurs de nos entreprises partenaires – qui sont déjà pour beaucoup vaccinés – auront-ils l’habilitation pour procéder à des contrôles ? Nous avons vite besoin d’éclaircissements. »
Covid-19 : l’obligation du passe sanitaire, un casse-tête pour les entreprises
Le passe sanitaire sera étendu pour les plus de 12 ans dès le 21 juillet aux « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes. Puis, début août, aux cafés, restaurants, centres commerciaux, mais aussi lors des longs trajets en avion, en train ou en car.
Par Cécile Prudhomme, Laurence Girard, Clément Guillou et Eric Béziat
« Aujourd’hui, je me suis senti concerné par deux annonces, une pour la semaine prochaine, une pour après. » Barthélemy Jeanroch, le directeur du centre commercial B’EST, en Moselle, et de B’Fun Park, l’espace de loisirs indoor attenant, préfère garder le sourire après les déclarations d’Emmanuel Macron, lundi 12 juillet. Le chef de l’Etat a indiqué que le passe sanitaire serait étendu pour les plus de 12 ans dès le 21 juillet aux « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes. Puis, début août, après promulgation d’un texte de loi, aux cafés, restaurants, centres commerciaux, mais aussi lors des longs trajets en avion, train et car. « Seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu’ils soient clients, usagers ou salariés », a-t-il détaillé.
Immédiatement, M. Jeanroch a tenté de vérifier « par une boucle WhatsApp avec [son] personnel si tout le monde était vacciné. C’est quand même une donnée qui ne regarde pas l’employeur ». Mais le nouveau dispositif pose de nombreuses questions sur sa mise en œuvre. « Si un salarié refuse, qu’est-ce que j’en fais ? On ne peut pas le licencier. Je ne peux pas le laisser à la maison et ne pas le payer », s’interroge-t-il. « Doit-on le mettre en arrêt maladie ? Qui paie ? », renchérit Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce.
Les centres commerciaux comme B’EST, qui accueille jusqu’à 30 000 personnes par jour, vont devoir exercer les contrôles. « On ne sait pas faire, lance M. Jeanroch. On n’est pas habilités à lire les QR codes, les gens vont nous montrer un code et on va les laisser passer. » Et tout cela a un prix. « Ça va nous coûter une fortune. Un agent à chacune des quatre portes d’entrée pendant douze heures sur six jours… »
« Ce n’est pas à nous de faire la police »
Les grandes surfaces alimentaires sont encore moins sereines. « On ne peut pas interdire aux gens de faire leurs courses ou d’aller dans une pharmacie. Ce sont des besoins essentiels, souligne Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution. Et parmi nos salariés, il y a beaucoup de jeunes. Le temps qu’ils se vaccinent, il leur faudra faire un test PCR tous les trois jours ? Ce sera compliqué à gérer. » « Attendons que la loi soit votée », conclut Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux.
Pas de réelle surprise du côté des bars et restaurants ouverts depuis le 19 mai, où le passe sanitaire était déjà envisagé. « Même si nous nous y attendions, cette nouvelle contrainte n’est guère réjouissante », réagit Roland Héguy, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, avant d’ajouter : « Nous avons deux priorités, éviter la propagation du virus et rester ouverts. » Mais comment appliquer cette obligation ? Aujourd’hui, ils doivent avoir un QR code sur leur devanture et un cahier de rappels. Ce protocole est boudé par les clients et les serveurs ne sont guère empressés à le faire appliquer. « Nous sommes là pour vendre de l’accueil, de la convivialité, ce n’est pas à nous de faire la police », estime M. Héguy.
L’impact sur l’économie touristique devrait être limité. Les enquêtes mettent en évidence le poids des caractéristiques socio-économiques dans le refus de la vaccination : les revenus les plus faibles y sont les plus réticents. Ce sont aussi ceux qui partent le moins en vacances, en particulier dans l’hébergement marchand.
Ceux qui ont le plus à perdre sont les gérants de zoo ou de parc d’attractions, qui s’étaient vivement battus au printemps pour que le passe sanitaire ne soit pas obligatoire. La clientèle des parcs d’attractions est jeune, donc peu vaccinée, et le Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels estimait alors que cette obligation réduirait de 70 % la fréquentation.
La gestion de ces règles s’annonce particulièrement délicate dans les campings, les clubs de vacances ou les hôtels, dont les hôtes n’auront pas besoin d’être vaccinés… mais devront présenter un passe sanitaire pour entrer dans l’espace de restauration.
« Des règles simples, il était temps »
Malgré cette incertitude, plusieurs acteurs se montrent satisfaits. « Cela permet de préserver notre prochaine saison hivernale, dont l’enjeu est extrêmement important », estime Lionel Flasseur, directeur du comité régional du tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour Karim Soleilhavoup, à la tête du réseau d’hôteliers-restaurateurs indépendants Logis Hôtels, « le passe sanitaire va devenir tellement indispensable que l’ensemble des clients, progressivement, viendront à la vaccination ».
Pas davantage d’inquiétude pour Jean-François Rial, patron du tour-opérateur Voyageurs du monde : « De la clarté, des règles simples, il était temps. Si vous voulez voyager, on se vaccine. Sinon, tant pis, on reste en France. »
Du côté des transports longue distance – TGV, trains intercités, autocars –, c’est la surprise. « Qui contrôlera le passe sanitaire des voyageurs et, plus délicat encore, celui des agents présents à bord ? Et puis, qu’est-ce qu’on appelle un long trajet ? », remarque Florent Monteilhet, secrétaire général adjoint de l’UNSA-Ferroviaire. La SNCF a indiqué qu’elle « informer[ait] les voyageurs du périmètre des trains concernés et des modalités de contrôle dès qu’ils seront arrêtés par le gouvernement ».
Chez FlixBus, numéro un français du transport par autocar, la mesure est accueillie positivement. « Tout ce qui est destiné à sortir de cette épidémie est une bonne chose, note Yvan Lefranc-Morin, directeur France & Benelux. Mais il y a encore du flou. Les chauffeurs de nos entreprises partenaires – qui sont déjà pour beaucoup vaccinés – auront-ils l’habilitation pour procéder à des contrôles ? Nous avons vite besoin d’éclaircissements. »
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Re: Rugby et Coronavirus
L’allocution d’Emmanuel Macron résumée : passe sanitaire étendu, tests PCR payants, obligation vaccinale pour les soignants…
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/12/allocution-d-emmanuel-macron-passe-sanitaire-etendu-tests-pcr-payants-obligation-vaccinale-pour-les-soignants-le-resume_6088062_823448.html
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/12/allocution-d-emmanuel-macron-passe-sanitaire-etendu-tests-pcr-payants-obligation-vaccinale-pour-les-soignants-le-resume_6088062_823448.html
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/sante/article/2021/07/13/covid-19-l-obligation-vaccinale-imposee-aux-professionnels-de-sante-ne-manque-pas-de-faire-reagir_6088083_1651302.html
Covid-19 : l’obligation vaccinale imposée aux professionnels de santé ne manque pas de faire réagir
Les soignants qui ne seront pas vaccinés au 15 septembre ne pourront plus travailler et ne seront plus payés, a précisé, lundi soir, le ministre de la santé, Olivier Véran.
Par Camille Stromboni, Delphine Roucaute et Béatrice Jérôme
Une première étape, avant d’aller plus loin. « Nous devons aller vers la vaccination de tous les Français, car c’est le seul chemin vers le retour à la vie normale », a défendu le président de la République, dessinant une « nouvelle course de vitesse » engagée contre le virus. Mais « dans un premier temps », ce sont les personnels des établissements de santé qui sont concernés par la principale mesure coercitive annoncée par Emmanuel Macron, le 12 juillet, sur le terrain de la vaccination contre le Covid-19.
« Pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles y compris à domicile, la vaccination sera rendue obligatoire », a détaillé le président. L’ensemble de ces professionnels « au contact des personnes fragiles » auront deux mois pour se mettre en règle. Cette injonction concerne les médecins et les infirmières libéraux ainsi que les pompiers. « A partir du 15 septembre, des contrôles seront opérés et des sanctions seront prises », a-t-il prévenu, évoquant un projet de loi à venir avec une convocation du Parlement en session extraordinaire le 21 juillet.
Cette obligation, plus large qu’attendue, devrait être saluée par une grande partie de la communauté médicale, qui s’était prononcée en sa faveur. Dans un texte signé à l’issue d’une rencontre avec le ministre de la santé, Olivier Véran, le 7 juillet, une quinzaine d’ordres des professions de santé, notamment médecins et infirmiers, fédérations d’établissements sanitaires et médico-sociaux, se sont exprimés pour le « vote d’une loi dans les plus brefs délais si cela s’avère nécessaire ».
« C’est une délivrance »
« Nous défendons l’obligation depuis le début de la campagne pour les soignants comme pour tous ceux qui prennent en charge des personnes dites fragiles », rappelle Frédéric Valletoux, à la tête de la Fédération hospitalière de France. Le responsable prône d’étendre cette obligation à toutes les professions en lien avec un large public comme les enseignants, les restaurateurs… « Cela permettrait que cette obligation soit mieux acceptée, et d’éviter un effet stigmatisant », dit-il.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Italie, l’obligation vaccinale des personnels soignants ne fait pas débat
Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), l’obligation vaccinale suscite un « soulagement ». « C’est une délivrance, confie Marie Prat, infirmière coordinatrice à l’Ehpad Les Cèdres, à Malataverne (Haute-Loire). C’est l’espoir d’un retour à une vie normale pour nos aînés. A partir de trois résidents contaminés, nous sommes tenus de fermer l’Ehpad aux personnes extérieures. Et un soignant contaminé est un salarié absent alors que nous avons déjà un manque cruel de personnels. »
Marie Prat redoute toutefois « la guerre au boulot dans les prochains jours. Les soignants qui ont résisté à la vaccination risquent de se retourner d’abord contre la direction. Mais je trouve cela très bien quand même », dit-elle. Florence Braud, aide-soignante dans un Ehpad du Morbihan, estime que rendre le vaccin obligatoire va aussi permettre « qu’on arrête de montrer du doigt les soignants. Ceux qui étaient contre vont pouvoir y aller sans se dédire ».
« Méprisant, stigmatisant et dégradant »
Dans les rangs des soignants, les positions ne sont pas pour autant unanimes. Et le ton sévère du ministre de la santé, Olivier Véran, intervenu dans la foulée de l’intervention présidentielle, ne devrait pas aider à arrondir les angles. « A partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé », a déclaré M. Véran sur LCI, précisant que la population visée représentait 1,5 million de personnes. Les employeurs « seront habilités à effectuer des contrôles comme ça existe déjà dans le droit commun pour d’autres maladies, notamment l’hépatite B ».
« On est tous d’accord sur l’objectif d’atteindre 90 % de la population vaccinée le plus vite possible, soutient Christophe Prudhomme, de la CGT Santé. Mais l’urgence n’est pas l’obligation vaccinale pour les soignants, il faut aller chercher tous ceux qui ne sont pas encore vaccinés en passant par la conviction et, surtout, en facilitant les conditions de vaccination. » Pour le responsable syndical, le discours en direction des soignants est avant tout « méprisant, stigmatisant et dégradant ».
« La vaccination est un impératif moral et déontologique pour nous, juge Thierry Amouroux, infirmier porte-parole du SNPI-CFE-CGC, également opposé à l’obligation. Mais la communication du gouvernement est particulièrement choquante. On jette en pâture les soignants, qui passent du statut de héros à celui de parias, on sert de bouc émissaire, alors que l’on ne dispose même pas de données fiables sur la question. »
« Donner confiance au reste de la population »
Selon les dernières données de Santé publique France, en date du 17 juin, réalisées à partir d’un échantillon d’établissements de santé, la couverture vaccinale des professionnels y exerçant s’élevait à 64 % pour la première dose. Avec un grand décalage selon les métiers : 72,2 % des médecins avaient reçu une première injection, contre 58,7 % des infirmiers et 50 % des aides-soignants. Dans les Ehpad, les chiffres réactualisés au 8 juillet étaient de 61,1 % de personnels vaccinés d’une première dose.
L’efficacité de cette mesure face à la quatrième vague ne manque pas aussi de faire réagir. « Il ne s’agit pas d’un levier déterminant en termes de couverture vaccinale », prévient l’épidémiologiste Mircea Sofonea. Si on prend l’estimation actuelle d’une couverture vaccinale totale de cette population de soignants, le levier de l’obligation vaccinale représenterait seulement environ 1 % de la population française. « Le gouvernement capitalise sur un éventuel effet de traction, juge-t-il. Il s’agirait de donner confiance au reste de la population en obligeant les soignants, les plus compétents sur la santé, à se vacciner. »
Reste à savoir comment cette obligation va être mise en œuvre. Chez les opposants comme chez les défenseurs de l’obligation vaccinale, rares sont ceux qui se disent favorables à de véritables mises à pied ou exclusions, à l’heure où l’hôpital manque cruellement de soignants. « Cela ne peut pas passer par des sanctions ou des amendes, mais par l’accompagnement, prône Guillaume Gontard, président de la Fédération nationale des associations d’aides-soignants. On ne va pas dire à un aide-soignant qui est là depuis vingt ans de partir s’il refuse de se faire vacciner… on a besoin de tout le monde. »
« Le gouvernement ne défend une politique vaccinale que sous l’angle de la culpabilisation, déplore Alexis Spire, chercheur au CNRS, qui travaille sur la vaccination à l’hôpital. Si les soignants ne vont pas fuir en masse pour ne pas se faire vacciner, un grand nombre de personnels ont déjà envie de quitter l’hôpital pour de nombreuses raisons, principalement le sous-effectif, sur lequel le gouvernement n’apporte aucune réponse… L’obligation sera peut-être une raison de plus qui s’ajoute à la liste. »
Covid-19 : l’obligation vaccinale imposée aux professionnels de santé ne manque pas de faire réagir
Les soignants qui ne seront pas vaccinés au 15 septembre ne pourront plus travailler et ne seront plus payés, a précisé, lundi soir, le ministre de la santé, Olivier Véran.
Par Camille Stromboni, Delphine Roucaute et Béatrice Jérôme
Une première étape, avant d’aller plus loin. « Nous devons aller vers la vaccination de tous les Français, car c’est le seul chemin vers le retour à la vie normale », a défendu le président de la République, dessinant une « nouvelle course de vitesse » engagée contre le virus. Mais « dans un premier temps », ce sont les personnels des établissements de santé qui sont concernés par la principale mesure coercitive annoncée par Emmanuel Macron, le 12 juillet, sur le terrain de la vaccination contre le Covid-19.
« Pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles y compris à domicile, la vaccination sera rendue obligatoire », a détaillé le président. L’ensemble de ces professionnels « au contact des personnes fragiles » auront deux mois pour se mettre en règle. Cette injonction concerne les médecins et les infirmières libéraux ainsi que les pompiers. « A partir du 15 septembre, des contrôles seront opérés et des sanctions seront prises », a-t-il prévenu, évoquant un projet de loi à venir avec une convocation du Parlement en session extraordinaire le 21 juillet.
Cette obligation, plus large qu’attendue, devrait être saluée par une grande partie de la communauté médicale, qui s’était prononcée en sa faveur. Dans un texte signé à l’issue d’une rencontre avec le ministre de la santé, Olivier Véran, le 7 juillet, une quinzaine d’ordres des professions de santé, notamment médecins et infirmiers, fédérations d’établissements sanitaires et médico-sociaux, se sont exprimés pour le « vote d’une loi dans les plus brefs délais si cela s’avère nécessaire ».
« C’est une délivrance »
« Nous défendons l’obligation depuis le début de la campagne pour les soignants comme pour tous ceux qui prennent en charge des personnes dites fragiles », rappelle Frédéric Valletoux, à la tête de la Fédération hospitalière de France. Le responsable prône d’étendre cette obligation à toutes les professions en lien avec un large public comme les enseignants, les restaurateurs… « Cela permettrait que cette obligation soit mieux acceptée, et d’éviter un effet stigmatisant », dit-il.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Italie, l’obligation vaccinale des personnels soignants ne fait pas débat
Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), l’obligation vaccinale suscite un « soulagement ». « C’est une délivrance, confie Marie Prat, infirmière coordinatrice à l’Ehpad Les Cèdres, à Malataverne (Haute-Loire). C’est l’espoir d’un retour à une vie normale pour nos aînés. A partir de trois résidents contaminés, nous sommes tenus de fermer l’Ehpad aux personnes extérieures. Et un soignant contaminé est un salarié absent alors que nous avons déjà un manque cruel de personnels. »
Marie Prat redoute toutefois « la guerre au boulot dans les prochains jours. Les soignants qui ont résisté à la vaccination risquent de se retourner d’abord contre la direction. Mais je trouve cela très bien quand même », dit-elle. Florence Braud, aide-soignante dans un Ehpad du Morbihan, estime que rendre le vaccin obligatoire va aussi permettre « qu’on arrête de montrer du doigt les soignants. Ceux qui étaient contre vont pouvoir y aller sans se dédire ».
« Méprisant, stigmatisant et dégradant »
Dans les rangs des soignants, les positions ne sont pas pour autant unanimes. Et le ton sévère du ministre de la santé, Olivier Véran, intervenu dans la foulée de l’intervention présidentielle, ne devrait pas aider à arrondir les angles. « A partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé », a déclaré M. Véran sur LCI, précisant que la population visée représentait 1,5 million de personnes. Les employeurs « seront habilités à effectuer des contrôles comme ça existe déjà dans le droit commun pour d’autres maladies, notamment l’hépatite B ».
« On est tous d’accord sur l’objectif d’atteindre 90 % de la population vaccinée le plus vite possible, soutient Christophe Prudhomme, de la CGT Santé. Mais l’urgence n’est pas l’obligation vaccinale pour les soignants, il faut aller chercher tous ceux qui ne sont pas encore vaccinés en passant par la conviction et, surtout, en facilitant les conditions de vaccination. » Pour le responsable syndical, le discours en direction des soignants est avant tout « méprisant, stigmatisant et dégradant ».
« La vaccination est un impératif moral et déontologique pour nous, juge Thierry Amouroux, infirmier porte-parole du SNPI-CFE-CGC, également opposé à l’obligation. Mais la communication du gouvernement est particulièrement choquante. On jette en pâture les soignants, qui passent du statut de héros à celui de parias, on sert de bouc émissaire, alors que l’on ne dispose même pas de données fiables sur la question. »
« Donner confiance au reste de la population »
Selon les dernières données de Santé publique France, en date du 17 juin, réalisées à partir d’un échantillon d’établissements de santé, la couverture vaccinale des professionnels y exerçant s’élevait à 64 % pour la première dose. Avec un grand décalage selon les métiers : 72,2 % des médecins avaient reçu une première injection, contre 58,7 % des infirmiers et 50 % des aides-soignants. Dans les Ehpad, les chiffres réactualisés au 8 juillet étaient de 61,1 % de personnels vaccinés d’une première dose.
L’efficacité de cette mesure face à la quatrième vague ne manque pas aussi de faire réagir. « Il ne s’agit pas d’un levier déterminant en termes de couverture vaccinale », prévient l’épidémiologiste Mircea Sofonea. Si on prend l’estimation actuelle d’une couverture vaccinale totale de cette population de soignants, le levier de l’obligation vaccinale représenterait seulement environ 1 % de la population française. « Le gouvernement capitalise sur un éventuel effet de traction, juge-t-il. Il s’agirait de donner confiance au reste de la population en obligeant les soignants, les plus compétents sur la santé, à se vacciner. »
Reste à savoir comment cette obligation va être mise en œuvre. Chez les opposants comme chez les défenseurs de l’obligation vaccinale, rares sont ceux qui se disent favorables à de véritables mises à pied ou exclusions, à l’heure où l’hôpital manque cruellement de soignants. « Cela ne peut pas passer par des sanctions ou des amendes, mais par l’accompagnement, prône Guillaume Gontard, président de la Fédération nationale des associations d’aides-soignants. On ne va pas dire à un aide-soignant qui est là depuis vingt ans de partir s’il refuse de se faire vacciner… on a besoin de tout le monde. »
« Le gouvernement ne défend une politique vaccinale que sous l’angle de la culpabilisation, déplore Alexis Spire, chercheur au CNRS, qui travaille sur la vaccination à l’hôpital. Si les soignants ne vont pas fuir en masse pour ne pas se faire vacciner, un grand nombre de personnels ont déjà envie de quitter l’hôpital pour de nombreuses raisons, principalement le sous-effectif, sur lequel le gouvernement n’apporte aucune réponse… L’obligation sera peut-être une raison de plus qui s’ajoute à la liste. »
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Re: Rugby et Coronavirus
Après les annonces de Macron, 926 000 prises de rendez-vous vaccination sur le site Doctolib
https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/apres-les-annonces-de-macron-des-centaines-de-milliers-de-candidats-a-la-vaccination-4136127.php
https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/apres-les-annonces-de-macron-des-centaines-de-milliers-de-candidats-a-la-vaccination-4136127.php
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:Après les annonces de Macron, 926 000 prises de rendez-vous vaccination sur le site Doctolib
https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/apres-les-annonces-de-macron-des-centaines-de-milliers-de-candidats-a-la-vaccination-4136127.php
Demandez aux gens de se vacciner pour protéger la vie des autres, et ils ne bougent pas un doigt. Menacez-les de sanctions ou de les priver de quelque chose, et là c'est la ruée.... C'est triste quand même.
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Re: Rugby et Coronavirus
on peut quand meme se poser la question de la pertinence de vacciner à partir de 12 ans..
apres tout, la tranche d'age qui sature les hopitaux et paralyse notre economie via les confinements de Macron n'est pas celle des ados et jeunes adultes.
Par contre pour vacciner les plus agés, je veux dire TOUS, c'est plus compliqué, car il y en a bcp qui refusent categoriquement. rien que dans mon entourage proche, mon pere ne le veut pas (pourtant atteint d'une saloperie de maladie neuro-degenerative) et ma grand mere non plus (elle n'y croit pas à ce covid!). Je suis persuadé que c'est la meme chose dans TOUTES les familles.
C'est peut etre eux qui faudrait imposer la vaccination en priorité
Ma femme etait contre mais finalement va se faire vacciner contrainte (elle a sa 2ieme injection ce soir) à cause du pass sanitaire parce que on a aucun retour sur les vaccins dans le temps et leur effets secondaires. Ben oui...mais a t-on une meilleure option que le vaccin? oui y a un risque au depart, comme c'etait le cas pour tous les autres vaccins.
apres tout, la tranche d'age qui sature les hopitaux et paralyse notre economie via les confinements de Macron n'est pas celle des ados et jeunes adultes.
Par contre pour vacciner les plus agés, je veux dire TOUS, c'est plus compliqué, car il y en a bcp qui refusent categoriquement. rien que dans mon entourage proche, mon pere ne le veut pas (pourtant atteint d'une saloperie de maladie neuro-degenerative) et ma grand mere non plus (elle n'y croit pas à ce covid!). Je suis persuadé que c'est la meme chose dans TOUTES les familles.
C'est peut etre eux qui faudrait imposer la vaccination en priorité
Ma femme etait contre mais finalement va se faire vacciner contrainte (elle a sa 2ieme injection ce soir) à cause du pass sanitaire parce que on a aucun retour sur les vaccins dans le temps et leur effets secondaires. Ben oui...mais a t-on une meilleure option que le vaccin? oui y a un risque au depart, comme c'etait le cas pour tous les autres vaccins.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Big'Ben a écrit:Dans 3 mois, ceux qui n'auront pas voulu se faire vacciner paieront les test PCR, ce serait un peu dégueulasse de dire que ce sera pour le prochain mois, je m'y suis mis pris pas mal à l'avance et pourtant ma 2éme dose c'est pour le 26 juillet, en gros j'aurai déjà été très limite bien avant l'annonce de Macron, comme tu dis c'est pour laisser le temps à la populace de s'organiser.
Non je ne disais pas de le mettre de suite. C'est juste qu'octobre je trouve ça trop lointain. En particulier je ne comprends pas pourquoi ça n'est pas calé avec la date limite de l'obligation vaccinale pour les soignants (le 15 septembre), voire à début septembre avec le retour des vacances, la reprise de l'école et des universités.
Macron s'est peut-être basé sur ces chiffres là : https://covidtracker.fr/vaccintracker/
Vacciner tout le monde pour avant Septembre est techniquement pas possible (15 jours de plus serait trop juste également) de mon point de vue à l'heure actuelle. Il faudrait 2 et demi fois plus d'injection journalière, c'est énorme. Déjà, on risque d'atteindre un taux de vaccinés très élevé à avant la fin de l'été, c'est une bonne chose. Une fois que tout ça sera passé on pourra reprendre une activité normale avec pleins de grèves et de mouvements sociaux pour protester contre les retraites
Après je spécule sûrement mais c'est la seule explication que je vois, il a coupé la poire en deux.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
grospaquet31 a écrit:on peut quand meme se poser la question de la pertinence de vacciner à partir de 12 ans..
apres tout, la tranche d'age qui sature les hopitaux et paralyse notre economie via les confinements de Macron n'est pas celle des ados et jeunes adultes.
Regarde mon message plus haut: la moitié des hospitalisés en réa en Israel ont moins de 19 ans. Jusqu'à 10% des jeunes font des formes longues du COVID qui peuvent être très handicapantes. Le discours du juste vacciner vieux et personnes sensibles a vécu.
La question de vacciner TOUTE la population ne se pose même plus dans ces conditions.
krahknardz- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-xv-de-france-s-impose-en-australie-pour-la-premiere-fois-depuis-31-ans/1270171
Covid-19 : face à l’extension de l’obligation du passe sanitaire, les oppositions sont partagées
L’élargissement du système de passe sanitaire à des actes de la vie courante est jugé liberticide par une partie des responsables politiques, quand d’autres soutiennent le choix fait par Emmanuel Macron.
Par Sarah Belouezzane et Julie Carriat
Il y a ceux qui l’appuient, ceux qui la regrettent, mais la pression mise lundi 12 juillet par Emmanuel Macron sur l’ensemble des Français pour se faire vacciner, avec l’extension du passe sanitaire, oblige les oppositions à se prononcer. Au sein de mêmes familles politiques, certains saluent la mesure, d’autres déplorent une atteinte aux libertés individuelles.
Ainsi, à droite, les réactions sont mitigées. Certains, comme Jean Rottner, président Les Républicains (LR) de la région Grand-Est et médecin urgentiste de formation, se félicitent de l’extension du passe. « Vaccination et passe sanitaire obligatoires, fin des PCR de confort, a tweeté M. Rottner lundi soir, finalement avantage aux vaccinés. Face à cette 4e vague, nous n’avons pas le choix ! » Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et président des élus LR au palais du Luxembourg, se dit lui aussi « favorable » à cette décision, même s’il est critique sur le reste du discours présidentiel, dans lequel il voit « un terrible aveu d’échec qu’aucune manœuvre ne parviendra à masquer ». Pour Damien Abad, la cause est entendue : « Il faut appuyer sur le bouton vaccination pour éviter tout reconfinement. Il faut encourager la vaccination spontanée partout et à tout moment », confie au Monde le président du groupe LR à l’Assemblée nationale.
D’autres à droite s’inquiètent cependant des restrictions infligées aux libertés individuelles. « Se rend-on bien compte de ce que cela signifie en matière de libertés publiques ? Mais dans quelle société M. Macron fait-il basculer la France ? », s’interroge Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône et porte-parole de LR. Julien Aubert, député LR du Vaucluse, regrette de son côté l’instauration d’une « vaccination obligatoire qui ne dit pas son nom et [revient] à créer deux catégories de citoyens ».
La gauche divisée
A l’extrême droite, Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle, dénonce un « recul grave des libertés individuelles », avant de déplorer la « brutalité » de l’obligation visant les soignants. « Ils étaient applaudis à 20 heures, considérés comme des héros du quotidien, toujours là malgré des salaires faibles et des conditions difficiles. Ils sont maintenant culpabilisés, menacés de ne plus être payés, dans une brutalité indécente. Quelle ingratitude ! », estime la présidente du RN.
Au sein de sa famille politique, sa voix est loin d’éteindre les divergences. Ainsi, le maire de Béziers, Robert Ménard, proche du RN, s’interroge : « Je comprends que le passe sanitaire puisse choquer. Mais veut-on retrouver oui ou non une vie normale ? » L’ancien bras droit de Mme Le Pen, Florian Philippot, qui manifeste tous les samedis contre la « dictature sanitaire » et la « coronafolie », s’estime pour sa part conforté dans son analyse. « Qu’il n’y ait plus un sot pour me dire que nous ne sommes pas en dictature. On y est, et elle est violente, très violente », affirme-t-il, avant d’appeler à un « défilé national de résistance » samedi 17 juillet, à Paris.
A gauche, les critiques se concentrent d’abord sur les annonces économiques du chef de l’Etat, à commencer par la reprise de la réforme des retraites dès que la situation épidémique le permettra. Les annonces sanitaires, en revanche, divisent. Dans les rangs du Parti socialiste, certains se rallient à la nécessité de renforcer la vaccination face à la montée des variants. « Face au variant très contagieux et au risque de confinement, je souscris à l’extension du passe sanitaire », déclare ainsi la présidente du groupe socialiste à l’Assemblée, Valérie Rabault. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a quelques réserves mais soutiendra la mesure. « On a besoin aussi d’un discours et d’une pédagogie pour être plus efficace dans l’action. Je crains que si on vient chercher un sujet de polémique ou de confrontation des Français entre eux on perde de l’énergie et de l’efficacité mais bien sûr j’accompagnerai ces décisions », a-t-elle déclaré mardi sur France Inter.
Condamnation de LFI
Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à la présidentielle, tempère : « Le taux de mortalité en France et l’état de notre système de santé n’autorisent aucun satisfecit ! Faisons de la vaccination une grande cause nationale et mondiale. » Il y a une semaine, le groupe communiste à l’Assemblée s’était prononcé pour un nouvel élan pédagogique dans la campagne vaccinale, avant toute obligation. S’il dit « oui au vaccin », le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, Julien Bayou, estime, sollicité par Le Monde, que « la carte des vaccinations recoupe la pauvreté, la fracture numérique, l’accès aux services publics et il ne s’agit donc pas que de personnes qui ne veulent pas ».
A gauche, il n’y a guère qu’au sein de La France insoumise (LFI) que le passe sanitaire provoque une franche condamnation. La députée Mathilde Panot critique ainsi « l’autoritarisme » de la mesure : « Pas de vaccin : pas de café, de train ou de restaurant. » L’eurodéputé Manuel Bompard juge quant à lui qu’« en imposant à marche forcée la vaccination obligatoire et en présentant un agenda d’une violence sociale inouïe, Macron a démontré ce soir toute la brutalité du néolibéralisme autoritaire ».
Covid-19 : face à l’extension de l’obligation du passe sanitaire, les oppositions sont partagées
L’élargissement du système de passe sanitaire à des actes de la vie courante est jugé liberticide par une partie des responsables politiques, quand d’autres soutiennent le choix fait par Emmanuel Macron.
Par Sarah Belouezzane et Julie Carriat
Il y a ceux qui l’appuient, ceux qui la regrettent, mais la pression mise lundi 12 juillet par Emmanuel Macron sur l’ensemble des Français pour se faire vacciner, avec l’extension du passe sanitaire, oblige les oppositions à se prononcer. Au sein de mêmes familles politiques, certains saluent la mesure, d’autres déplorent une atteinte aux libertés individuelles.
Ainsi, à droite, les réactions sont mitigées. Certains, comme Jean Rottner, président Les Républicains (LR) de la région Grand-Est et médecin urgentiste de formation, se félicitent de l’extension du passe. « Vaccination et passe sanitaire obligatoires, fin des PCR de confort, a tweeté M. Rottner lundi soir, finalement avantage aux vaccinés. Face à cette 4e vague, nous n’avons pas le choix ! » Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et président des élus LR au palais du Luxembourg, se dit lui aussi « favorable » à cette décision, même s’il est critique sur le reste du discours présidentiel, dans lequel il voit « un terrible aveu d’échec qu’aucune manœuvre ne parviendra à masquer ». Pour Damien Abad, la cause est entendue : « Il faut appuyer sur le bouton vaccination pour éviter tout reconfinement. Il faut encourager la vaccination spontanée partout et à tout moment », confie au Monde le président du groupe LR à l’Assemblée nationale.
D’autres à droite s’inquiètent cependant des restrictions infligées aux libertés individuelles. « Se rend-on bien compte de ce que cela signifie en matière de libertés publiques ? Mais dans quelle société M. Macron fait-il basculer la France ? », s’interroge Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône et porte-parole de LR. Julien Aubert, député LR du Vaucluse, regrette de son côté l’instauration d’une « vaccination obligatoire qui ne dit pas son nom et [revient] à créer deux catégories de citoyens ».
La gauche divisée
A l’extrême droite, Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle, dénonce un « recul grave des libertés individuelles », avant de déplorer la « brutalité » de l’obligation visant les soignants. « Ils étaient applaudis à 20 heures, considérés comme des héros du quotidien, toujours là malgré des salaires faibles et des conditions difficiles. Ils sont maintenant culpabilisés, menacés de ne plus être payés, dans une brutalité indécente. Quelle ingratitude ! », estime la présidente du RN.
Au sein de sa famille politique, sa voix est loin d’éteindre les divergences. Ainsi, le maire de Béziers, Robert Ménard, proche du RN, s’interroge : « Je comprends que le passe sanitaire puisse choquer. Mais veut-on retrouver oui ou non une vie normale ? » L’ancien bras droit de Mme Le Pen, Florian Philippot, qui manifeste tous les samedis contre la « dictature sanitaire » et la « coronafolie », s’estime pour sa part conforté dans son analyse. « Qu’il n’y ait plus un sot pour me dire que nous ne sommes pas en dictature. On y est, et elle est violente, très violente », affirme-t-il, avant d’appeler à un « défilé national de résistance » samedi 17 juillet, à Paris.
A gauche, les critiques se concentrent d’abord sur les annonces économiques du chef de l’Etat, à commencer par la reprise de la réforme des retraites dès que la situation épidémique le permettra. Les annonces sanitaires, en revanche, divisent. Dans les rangs du Parti socialiste, certains se rallient à la nécessité de renforcer la vaccination face à la montée des variants. « Face au variant très contagieux et au risque de confinement, je souscris à l’extension du passe sanitaire », déclare ainsi la présidente du groupe socialiste à l’Assemblée, Valérie Rabault. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a quelques réserves mais soutiendra la mesure. « On a besoin aussi d’un discours et d’une pédagogie pour être plus efficace dans l’action. Je crains que si on vient chercher un sujet de polémique ou de confrontation des Français entre eux on perde de l’énergie et de l’efficacité mais bien sûr j’accompagnerai ces décisions », a-t-elle déclaré mardi sur France Inter.
Condamnation de LFI
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A gauche, il n’y a guère qu’au sein de La France insoumise (LFI) que le passe sanitaire provoque une franche condamnation. La députée Mathilde Panot critique ainsi « l’autoritarisme » de la mesure : « Pas de vaccin : pas de café, de train ou de restaurant. » L’eurodéputé Manuel Bompard juge quant à lui qu’« en imposant à marche forcée la vaccination obligatoire et en présentant un agenda d’une violence sociale inouïe, Macron a démontré ce soir toute la brutalité du néolibéralisme autoritaire ».
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L'État abandonne des jauges du public dans les stades, mais imposera le pass sanitaire
https://www.lefigaro.fr/sports/autres-sports/l-etat-abandonne-des-jauges-du-public-dans-les-stades-mais-imposera-le-pass-sanitaire-20210713
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Re: Rugby et Coronavirus
Je sais pas,Scalp, si c'est le bon topic.
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le radis a écrit:Je sais pas,Scalp, si c'est le bon topic.
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