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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:hurluberlu a écrit:Scalp a écrit:kaze33 a écrit:Je plussoie Scalp
Cette 5eme république, avec des majorités en mode rouleau compresseur, doublé en plus de l état d urgence sanitaire, c'est le terreau pour le pire
Dans ce cas présent, que notre président annonce sa décision le 12 juillet en expliquant que ça sera voté dans la foulée sans réelle discussion à l assemblée, démontre juste que cette assemblée n'a plus aucun rôle autre que d'enregistrer les choix du roi... Avec depuis lundi, ministre et portes parole qui se succèdent pour modifier ce qui a été dit dans l'urgence par notre président car non applicable réellement dans les délais donnés. Le plus beau est l obligation du pass sanitaire pour les clients de certains ERP mais pas pour ceux qui y travaillent car ils ont pas le temps pour l'avoir
La méthode est pour moi catastrophique et me conforte dans le fait qu'on est vraiment au bout d'un système.
On est en guerre peut être mais rien empêche que l on réfléchisse 5 minutes collectivement, que l'on en débatte réellement à l assemblée nationale, qu'on se mette d'accord sur les actions à entreprendre et qu'on etablisse un planning réaliste. Seul le débat et le dialogue permettra d emporter l accord du plus grand nombre.
Car quand je vois les déclarations de certains antivax mais aussi de certains provax, j ai réellement peur.
Je suis à 100% d'accord, seul un vrai fonctionnement démocratique permettrait de prendre ce genre de décision exceptionnelle, en emportant une large adhésion. On est au bout de la 5ᵉ, franchement je le pense, mais je ne sens pas de volonté populaire et politique pour moderniser et démocratiser notre constitution, juste des constats d'échecs et des conservatismes paralysants...
"Démocratiser notre constitution" ?
Il ne t'aura probablement pas échappé que quelques formations politiques travaillent depuis plus de quinze ans (minimum) sur le projet d'une sixième république. Notamment celle où Buros sera titulaire indiscutable.
(oui c'est un raccrochage aux branches bien balourd pour recoller à l'intitulé du sujet "rugby et Coronavirus ". )
Oui notre 5ᵉ n'est pas franchement démocratique et manque cruellement de contres pouvoirs, surtout depuis le passage au quinquennat avec l'inversion du calendrier législatif et l'abandon de fait du referendum. Oui, je connais un peu la vie politique Française, il ne m'a pas échappé que certains travaillent dans le sens d'une 6ᵉ république, mais tout le monde s'en fout...
Désolé, on parle un peu de politique , mais après les décisions fortes prisent à cause de cette crise sanitaire, c'était quand même inévitable...
Ce système a précisément été choisi pour privilégier une certaine stabilité politique (contrairement par exemple à Israël ou l'Italie) avec tous les défauts afférents.
De plus certains (nombreux) ont récemment milité pour la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne...
Mais moi aussi je regrette le départ de Marco à qui je souhaite le meilleur.
Merci Marco !
hurluberlu- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
hurluberlu a écrit:Scalp a écrit:hurluberlu a écrit:Scalp a écrit:kaze33 a écrit:Je plussoie Scalp
Cette 5eme république, avec des majorités en mode rouleau compresseur, doublé en plus de l état d urgence sanitaire, c'est le terreau pour le pire
Dans ce cas présent, que notre président annonce sa décision le 12 juillet en expliquant que ça sera voté dans la foulée sans réelle discussion à l assemblée, démontre juste que cette assemblée n'a plus aucun rôle autre que d'enregistrer les choix du roi... Avec depuis lundi, ministre et portes parole qui se succèdent pour modifier ce qui a été dit dans l'urgence par notre président car non applicable réellement dans les délais donnés. Le plus beau est l obligation du pass sanitaire pour les clients de certains ERP mais pas pour ceux qui y travaillent car ils ont pas le temps pour l'avoir
La méthode est pour moi catastrophique et me conforte dans le fait qu'on est vraiment au bout d'un système.
On est en guerre peut être mais rien empêche que l on réfléchisse 5 minutes collectivement, que l'on en débatte réellement à l assemblée nationale, qu'on se mette d'accord sur les actions à entreprendre et qu'on etablisse un planning réaliste. Seul le débat et le dialogue permettra d emporter l accord du plus grand nombre.
Car quand je vois les déclarations de certains antivax mais aussi de certains provax, j ai réellement peur.
Je suis à 100% d'accord, seul un vrai fonctionnement démocratique permettrait de prendre ce genre de décision exceptionnelle, en emportant une large adhésion. On est au bout de la 5ᵉ, franchement je le pense, mais je ne sens pas de volonté populaire et politique pour moderniser et démocratiser notre constitution, juste des constats d'échecs et des conservatismes paralysants...
"Démocratiser notre constitution" ?
Il ne t'aura probablement pas échappé que quelques formations politiques travaillent depuis plus de quinze ans (minimum) sur le projet d'une sixième république. Notamment celle où Buros sera titulaire indiscutable.
(oui c'est un raccrochage aux branches bien balourd pour recoller à l'intitulé du sujet "rugby et Coronavirus ". )
Oui notre 5ᵉ n'est pas franchement démocratique et manque cruellement de contres pouvoirs, surtout depuis le passage au quinquennat avec l'inversion du calendrier législatif et l'abandon de fait du referendum. Oui, je connais un peu la vie politique Française, il ne m'a pas échappé que certains travaillent dans le sens d'une 6ᵉ république, mais tout le monde s'en fout...
Désolé, on parle un peu de politique , mais après les décisions fortes prisent à cause de cette crise sanitaire, c'était quand même inévitable...
Ce système a précisément été choisi pour privilégier une certaine stabilité politique (contrairement par exemple à Israël ou l'Italie) avec tous les défauts afférents.
De plus certains (nombreux) ont récemment milité pour la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne...
Mais moi aussi je regrette le départ de Marco à qui je souhaite le meilleur.
Merci Marco !
On pouvait effectivement le comprendre, après l'incapacité chronique de la 4ᵉ à dégager des majorités claires..., c'était un autre temps.
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Re: Rugby et Coronavirus
On peut dire ce qu'on veut, mais juste pour donner la possibilité de récupérer un stade LESCURE plein, moi je dis bravo au pass sanitaire!!
krahknardz- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:On peut dire ce qu'on veut, mais juste pour donner la possibilité de récupérer un stade LESCURE plein, moi je dis bravo au pass sanitaire!!
Je ne vois vraiment pas d'autres solutions à court terme, il faut être pragmatique et que la vie reprenne.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/16/pas-assez-de-recul-sur-les-vaccins-contre-le-covid-19-ce-que-3-5-milliards-de-doses-injectees-nous-ont-appris_6088406_4355770.html
« Pas assez de recul sur les vaccins contre le Covid-19 » ? Ce que 3,5 milliards de doses injectées nous ont appris
Les nombreuses campagnes massives de vaccination lancées à travers le monde ont, en sept mois, fourni de nombreuses informations aux scientifiques.
Par Gary Dagorn
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Des hommes attendent de recevoir une dose du vaccin contre le Covid-19, à Mascate, la capitale d’Oman, le 23 juin 2021. HAITHAM AL-SHUKAIRI / AFP
Le 8 décembre 2020, au petit matin, Margaret Keenan, une Britannique de 90 ans, est devenue la première personne à bénéficier d’un vaccin spécialement conçu contre le Covid-19 – hors essais cliniques. Depuis, de nombreux pays ont lancé leur propre campagne de vaccination afin d’enrayer la pandémie sur leur territoire et dessiner une sortie de crise.
En France, après une accélération continue jusqu’à l’été, la campagne a fortement ralenti ces dernières semaines en raison des hésitations et du scepticisme d’une partie de la population quant à l’efficacité et la sûreté des vaccins actuels – depuis les annonces d’Emmanuel Macron étendant l’usage du passe sanitaire, le rythme de la vaccination est reparti à un rythme inédit. A ces inquiétudes et interrogations, de nombreuses équipes de scientifiques ont tenté de répondre en étudiant leurs effets réels, en suivant et en étudiant notamment des cohortes de très grande taille (parfois des populations entières) qui permettent de mesurer avec une grande précision l’impact de la vaccination. Et après plus de sept mois de vaccination, les enseignements sont nombreux.
1-Que peut-on dire de l’efficacité réelle des vaccins actuels ?
2-Résistent-ils bien aux variants du SARS-CoV-2 ?
3-Combien de temps dure la protection immunitaire conférée ?
4-Qu’a-t-on appris de leurs effets secondaires avérés ou potentiels ?
5-Des effets indésirables peuvent-ils se manifester longtemps après la vaccination ?
1. Que peut-on dire de l’efficacité réelle des vaccins actuels ?
En avril 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fixé un objectif minimum de 50 % d’efficacité pour les vaccins en développement contre le Covid-19, tout en précisant qu’une efficacité de 70 % serait préférable. Après 3,54 milliards de doses injectées dans le monde, on dispose désormais de nombreuses observations qui viennent confirmer que les vaccins distribués aujourd’hui ont très nettement dépassé ces objectifs.
Le vaccin BNT162b2 conçu par Pfizer-BioNTech est globalement celui qui a les résultats les plus positifs. Dans l’étude la plus solide, publiée en mai 2021 dans The Lancet, qui a suivi une cohorte de 1,65 million de personnes en Israël, les chercheurs concluent que celui-ci est efficace à 95,3 % pour l’infection au SARS-CoV-2, à 97,2 % pour éviter les hospitalisations et à 96,7 % pour éviter les décès chez les vaccinés ayant reçu leur seconde dose depuis au moins sept jours. L’efficacité est encore supérieure lorsqu’on attend au moins quatorze jours après l’injection de la seconde dose, puisqu’elle atteint 98,1 % pour éviter les décès dus au Covid-19. L’étude a, par ailleurs, été réalisée alors que le variant B.1.1.7 (dit variant Alpha, découvert en Angleterre), plus contagieux et entraînant plus de formes graves, composait 95 % des nouveaux cas en Israël.
L’autre vaccin à ARN messager (ARNm), celui du laboratoire américain Moderna, obtient des résultats similaires au Comirnaty de Pfizer-BioNTech. L’essai clinique de phase 3 a montré environ 94,1 % d’efficacité contre les formes symptomatiques de la maladie. Une étude ultérieure menée sur une large cohorte au Qatar, composée de peu de personnes âgées et d’une majorité d’actifs, a conclu à une efficacité de 100 % contre l’infection au variant Alpha, et de 95,7 % contre les formes graves et les décès dus au Covid-19 (variant Alpha et Gamma confondus) lorsque le schéma vaccinal est complet (deux semaines après la deuxième dose). Les mêmes travaux ont abouti à une protection de 92,5 % contre les infections asymptomatiques, paramètre-clé pour bloquer la transmission interhumaine du virus. Le vaccin américain est également très efficace contre les hospitalisations, selon plusieurs travaux. Une étude observationnelle américaine disponible en prépublication depuis le 8 juillet estime son efficacité à 90 %, tandis qu’une équipe canadienne l’estime à 96 % pour les personnes ayant reçu leur seconde dose.
Le troisième vaccin à avoir été autorisé en Europe et en France, celui d’AstraZeneca (nommé ChAdOx1), a également des résultats positifs, même si moins spectaculaires que ses concurrents à ARNm. L’essai clinique de phase 3 réalisé face à la souche historique du SARS-CoV-2 indiquait une efficacité de 62,1 % pour ceux qui ont reçu deux doses standards, mais de 90 % pour les sujets dont la première dose était diminuée de moitié. Il en résulte une efficacité moyenne contre les infections d’environ 70,4 %. Des études ultérieures ont mis en évidence une efficacité supérieure de 81,5 % à prévenir les infections symptomatiques par la souche historique et de 70,4 % par le variant Alpha. Si sa capacité à empêcher l’infection par le virus et donc la transmission interhumaine est moindre que les vaccins à ARNm, le vaccin d’AstraZeneca se montre d’un niveau comparable lorsqu’il s’agit de protéger des formes graves de la maladie. Une large étude écossaise publiée début mai 2021 a estimé que le ChAdOx1 atteignait 88 % d’efficacité de réduction des hospitalisations dues au Covid-19.
Tous ces chiffres sont valables pour la population adulte. Chez les adolescents (12 à 15 ans), les chiffres sont encore meilleurs. Le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech, le seul à être autorisé pour les moins de 16 ans en France, a montré une efficacité de 100 % dans cette tranche d’âge lors des essais cliniques de phase 3 : aucun des 1 005 adolescents complètement vaccinés n’a été infecté par le Covid-19, tandis que 16 des 978 adolescents qui ont reçu un placebo ont contracté la maladie.
2. Résistent-ils bien aux variants du SARS-CoV-2 ?
C’est une question cruciale alors que le variant Delta du SARS-CoV-2, plus contagieux, devient majoritaire en France et qu’en conséquence la situation sanitaire se dégrade. Le vaccin de Pfizer-BioNTech résiste globalement bien à tous les variants qui ont émergé jusque-là : de l’Alpha (découvert en Angleterre) au Delta (en Inde), même si le vaccin germano-américain est légèrement moins performant contre ce dernier.
En mai 2021, des travaux britanniques ont estimé son efficacité à 88 % contre les infections symptomatiques au variant Delta. Le mois suivant, deux équipes ont abouti à des chiffres similaires : des chercheurs écossais ont estimé cette efficacité à 79 %, tandis qu’une équipe canadienne a trouvé environ 87 % d’efficacité.
De leur côté, les services du ministère de la santé israélien ont constaté que l’efficacité du vaccin de Pfizer-BioNTech était tombée à 64 % récemment (en ce qui concerne les infections). Attention, il convient de prendre ce chiffre avec précaution, puisque la méthodologie employée n’est pas exempte de biais, selon plusieurs chercheurs israéliens. En revanche, le vaccin est toujours aussi efficace pour réduire les hospitalisations et se maintient à 93 %, même face au variant Delta.
Le produit de l’entreprise anglo-suédoise AstraZeneca montre, lui, moins d’efficacité au variant Delta mais fournit toujours un très haut niveau de protection contre les formes graves de la maladie et donc contre les hospitalisations et les décès dus au Covid-19. Là où le vaccin Made in UK atteignait 73 % d’efficacité contre l’infection au variant Alpha, il ne fournit « que » 60 % d’efficacité contre le variant Delta, selon des travaux écossais publiés dans The Lancet à la fin du mois de juin, un chiffre cohérent avec les conclusions d’une autre équipe britannique, selon lesquelles le vaccin d’AstraZeneca est efficace à 60 % pour prévenir les infections au variant Delta.
En revanche, le vaccin anglo-suédois se maintient bien sur la prévention des hospitalisations et des décès, un paramètre-clé pour éviter d’engorger le système de santé. Une nouvelle analyse de Public Health England, publiée le 14 juin, conclut que celui-ci protège à environ 92 % contre une hospitalisation due au variant Delta.
Le variant Delta affaiblit légèrement les vaccins, qui demeurent assez efficaces
Niveau d'efficacité des trois principaux vaccins distribués en France face aux infections symptomatiques de deux variants du Sars-CoV-2 sept jours après la deuxième dose (sauf pour Moderna, faute de données).
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Il existe toutefois beaucoup moins de travaux sur le vaccin à ARNm Moderna, et notamment sur son efficacité face au variant Delta, qui n’a pas encore fait l’objet de travaux publiés dans une revue scientifique. Néanmoins, la société américaine a fait savoir, par voie de communiqué de presse, le 29 juin, que des travaux in vitro ont montré que le vaccin demeurait efficace contre quasiment tous les variants existants du coronavirus, même si le nombre réduit d’anticorps produits affaiblit légèrement la force de la réaction immunitaire (2,1 fois moins d’anticorps neutralisants mesurés contre le variant Delta). D’autres variants du SARS-CoV-2 altèrent plus l’efficacité du vaccin de Moderna, mais ces variants (Kappa, Eta) ne sont pas considérés comme dangereux par l’OMS.
Même chose pour le vaccin à dose unique fabriqué par l’entreprise américaine Johnson & Johnson. On ne dispose que de très peu de données publiques, mais le laboratoire a publié un communiqué le 1er juillet affirmant que des tests ont démontré que le vaccin demeurait efficace contre le variant Delta. Collectées sur un sous-échantillon de huit patients, les données montrent une efficacité de 85 % contre les formes graves du Covid-19. La firme n’a pas communiqué de données relatives à l’efficacité pour l’infection au coronavirus.
3. Combien de temps dure la protection immunitaire conférée ?
Il est encore un peu tôt pour savoir exactement combien de temps les personnes vaccinées seront immunisées contre le coronavirus, mais les connaissances et observations accumulées jusque-là ont apporté des nouvelles rassurantes sur cet aspect. Une étude inédite publiée le 28 juin dans Nature, menée par l’immunologiste américain Ali Ellebedy, montre que la réponse immunitaire des personnes complètement vaccinées par le Pfizer-BioNTech est même plus durable qu’envisagée en premier lieu.
Pour quantifier précisément cette réponse immunitaire, les chercheurs ne se sont pas contentés de mesurer la quantité d’anticorps circulant dans le sang, ils ont également extrait des échantillons des ganglions lymphatiques jusqu’à quinze semaines après la première dose sur quatorze personnes vaccinées. Le résultat principal de cette étude est que chez tous ces vaccinés les centres germinatifs étaient encore présents et actifs, ce qui signifie que le système immunitaire de ces personnes continuait à produire des lymphocytes B, lesquels synthétisent les anticorps et incarnent la mémoire immunitaire qui permet au corps de lutter contre le virus, même longtemps après la vaccination ou l’infection.
« Habituellement, en quatre à six semaines, on n’observe presque plus rien », indique Deepta Bhattacharya, un immunologiste interrogé par le New York Times. Ces travaux montrent aussi que l’immunité conférée par le vaccin de Pfizer-BioNTech pourra probablement résister aux futures évolutions du SARS-CoV-2. Il est difficile de savoir combien de temps la protection conférée par ce vaccin durera, mais il apparaît désormais probable aux immunologistes qu’elle puisse durer plusieurs années.
Le vaccin mRNA-1273 de Moderna confère lui aussi une protection durable, selon les observations réalisées. Un article paru dans le New England Journal of Medicine, le 10 juin, observait que les essais sérologiques pratiqués sur des personnes ayant reçu le mRNA-1273 montraient un haut niveau d’anticorps six mois après la seconde dose, ce qui est un très bon résultat, signe que cette protection est, elle aussi, durable.
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Des dizaines de personnes attendent de recevoir leur vaccin dans le centre de vaccination de Gostiny Dvor, à Moscou, le 6 juillet 2021. Sur la bannière est écrit : « Battons le Covid-19 ». TATYANA MAKEYEVA / REUTERS
4. Qu’a-t-on appris de leurs effets secondaires avérés ou potentiels ?
Les essais cliniques des vaccins actuellement disponibles ont fourni de très bons résultats en matière de sécurité, que les larges campagnes de vaccination des pays occidentaux ont pu en grande partie confirmer. Ainsi, on recense une grande majorité d’effets bénins, transitoires et attendus, tels que de la fatigue, de la fièvre, des douleurs musculaires au point d’injection, des maux de tête.
Des réactions allergiques violentes, appelées « chocs anaphylactiques », ont également été observées. Ces réactions bien connues sont rarissimes mais peuvent être dangereuses et se déclenchent dans les minutes après l’injection chez des personnes ayant un fort terrain allergique. C’est pour cette raison que les vaccinés sont gardés en observation au moins quinze minutes.
L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a, depuis le début de la campagne de vaccination, mis en place un suivi resserré des effets indésirables des vaccins grâce à la mobilisation en temps réel de tous les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) du pays. L’agence publie au moins deux fois par mois des rapports dans lesquels elle fait état des signalements reçus du public et enquête ensuite sur les « signaux » enregistrés, c’est-à-dire les signalements dont le caractère nouveau ou la fréquence sont inhabituels et nécessite une investigation. Parmi les « signaux » confirmés, on compte actuellement :
- 45 cas de myocardites rapportés depuis le début de la vaccination pour le Pfizer-BioNTech et 7 cas pour le vaccin d’AstraZeneca. La majorité des cas sont rétablis ou en passe de l’être. La fréquence dans la population vaccinée par le Pfizer-BioNTech est légèrement supérieure à celle observée dans la population générale, le rôle du vaccin est retenu mais pas encore confirmé. Il s’agit d’un effet rare d’évolution favorable ;
- plusieurs cas de réactions aiguës au site d’injection pour le vaccin de Moderna. Déjà décrites dans les essais cliniques, ces réactions locales douloureuses surviennent en moyenne huit jours après l’injection. Dans les cas les plus aigus, ces douleurs prolongées ont entraîné une perte temporaire de mobilité du bras ;
- Plusieurs cas d’hypertension artérielle ont été observés pour le vaccin de Moderna ;
- Des cas de syndromes pseudo-grippaux sont fréquemment rapportés pour le vaccin d’AstraZeneca ;
- 53 cas de troubles thromboemboliques ont été signalés pour le vaccin d’AstraZeneca depuis le début de son utilisation en France, dont 13 décès. Ces troubles restent extrêmement rares (53 occurrences sur 6,56 millions d’injections, soit 0,0008 % des doses) ;
-plusieurs cas de la maladie de Clarkson ont été signalés au niveau européen, l’Agence européenne des médicaments considère que le vaccin d’AstraZeneca ne doit pas être utilisé chez des patients ayant des antécédents connus d’hyperperméabilité capillaire.
Cela étant dit, la fréquence de ces effets indésirables est extrêmement faible et n’est pas supérieure à celles observées sur d’autres vaccins. Ces effets secondaires, quasiment tous temporaires et d’évolution favorable, sont assez loin d’égaler les bénéfices réels des vaccins et ne remettent donc pas en cause leur balance risques-bénéfices, qui est, de l’avis de la communauté scientifique compétente, très positive.
5. Des effets indésirables peuvent-ils se manifester longtemps après la vaccination ?
C’est une crainte répandue parmi les nombreuses personnes réfractaires ou hésitantes à la vaccination contre le Covid-19, qui perçoivent notamment les vaccins à ARN messager comme étant trop nouveaux pour qu’on ait de quelconques certitudes sur leur sécurité. On ne peut donc pas argumenter sur ce point avec les rapports rassurants de ces derniers mois, puisque cette crainte porte sur ce que les chercheurs ne savent pas encore.
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Outre que la technique de l’ARNm n’est pas tout à fait nouvelle, donner du contexte historique peut aider à comprendre pourquoi cette crainte n’est pas partagée par la communauté savante. Dans la longue histoire de la vaccination, aucune maladie rare n’a jamais été détectée plus de huit semaines après la vaccination. Il existe, bien sûr, des exemples de troubles rares liés à la vaccination qui ont pu être diagnostiqués plusieurs mois après l’injection d’un vaccin, mais les symptômes de ceux-ci sont toujours apparus dans les premières semaines.
Dans le cas présent des vaccins anti-Covid-19, la survenue à retardement de maladies rares est considérée comme un risque très faible pour plusieurs raisons scientifiques. La première étant que la surveillance actuelle autour de ces vaccins est si réactive et resserrée qu’elle a permis très tôt la mise en évidence de très rares troubles de la coagulation avec le vaccin d’AstraZeneca. Si les vaccins actuels, qui ont été distribués massivement, devaient induire des maladies graves rares, il est aujourd’hui jugé très improbable que les agences de pharmacovigilance puissent manquer leurs signaux.
La seconde raison relève davantage de la biologie, puisque les vaccins à ARNm ne contiennent globalement que deux ingrédients relativement simples et fragiles : une capsule de lipides contenant un brin d’ARN messager, la première étant chargée de transporter le second. Or, toutes deux disparaissent très vite sans laisser de trace lorsqu’elles rencontrent une cellule humaine. La capsule de lipide va simplement se dissoudre en libérant l’ARN dans l’intérieur de la cellule. L’ARN étant par nature une molécule instable, elle va elle-même se décomposer en quelques heures, après avoir rempli sa mission. Il n’existe donc aucun mécanisme biologique susceptible d’avoir des répercussions au-delà de ces quelques semaines.
« Les effets indésirables des vaccins surviennent dans les deux premières semaines, exceptionnellement le premier mois. Il n’y a aucune maladie clinique survenant à distance », a affirmé ainsi au Figaro Brigitte Autran, professeure émérite à Sorbonne Université et membre du comité scientifique sur les vaccins Covid-19.
« Pas assez de recul sur les vaccins contre le Covid-19 » ? Ce que 3,5 milliards de doses injectées nous ont appris
Les nombreuses campagnes massives de vaccination lancées à travers le monde ont, en sept mois, fourni de nombreuses informations aux scientifiques.
Par Gary Dagorn
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Des hommes attendent de recevoir une dose du vaccin contre le Covid-19, à Mascate, la capitale d’Oman, le 23 juin 2021. HAITHAM AL-SHUKAIRI / AFP
Le 8 décembre 2020, au petit matin, Margaret Keenan, une Britannique de 90 ans, est devenue la première personne à bénéficier d’un vaccin spécialement conçu contre le Covid-19 – hors essais cliniques. Depuis, de nombreux pays ont lancé leur propre campagne de vaccination afin d’enrayer la pandémie sur leur territoire et dessiner une sortie de crise.
En France, après une accélération continue jusqu’à l’été, la campagne a fortement ralenti ces dernières semaines en raison des hésitations et du scepticisme d’une partie de la population quant à l’efficacité et la sûreté des vaccins actuels – depuis les annonces d’Emmanuel Macron étendant l’usage du passe sanitaire, le rythme de la vaccination est reparti à un rythme inédit. A ces inquiétudes et interrogations, de nombreuses équipes de scientifiques ont tenté de répondre en étudiant leurs effets réels, en suivant et en étudiant notamment des cohortes de très grande taille (parfois des populations entières) qui permettent de mesurer avec une grande précision l’impact de la vaccination. Et après plus de sept mois de vaccination, les enseignements sont nombreux.
1-Que peut-on dire de l’efficacité réelle des vaccins actuels ?
2-Résistent-ils bien aux variants du SARS-CoV-2 ?
3-Combien de temps dure la protection immunitaire conférée ?
4-Qu’a-t-on appris de leurs effets secondaires avérés ou potentiels ?
5-Des effets indésirables peuvent-ils se manifester longtemps après la vaccination ?
1. Que peut-on dire de l’efficacité réelle des vaccins actuels ?
En avril 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fixé un objectif minimum de 50 % d’efficacité pour les vaccins en développement contre le Covid-19, tout en précisant qu’une efficacité de 70 % serait préférable. Après 3,54 milliards de doses injectées dans le monde, on dispose désormais de nombreuses observations qui viennent confirmer que les vaccins distribués aujourd’hui ont très nettement dépassé ces objectifs.
Le vaccin BNT162b2 conçu par Pfizer-BioNTech est globalement celui qui a les résultats les plus positifs. Dans l’étude la plus solide, publiée en mai 2021 dans The Lancet, qui a suivi une cohorte de 1,65 million de personnes en Israël, les chercheurs concluent que celui-ci est efficace à 95,3 % pour l’infection au SARS-CoV-2, à 97,2 % pour éviter les hospitalisations et à 96,7 % pour éviter les décès chez les vaccinés ayant reçu leur seconde dose depuis au moins sept jours. L’efficacité est encore supérieure lorsqu’on attend au moins quatorze jours après l’injection de la seconde dose, puisqu’elle atteint 98,1 % pour éviter les décès dus au Covid-19. L’étude a, par ailleurs, été réalisée alors que le variant B.1.1.7 (dit variant Alpha, découvert en Angleterre), plus contagieux et entraînant plus de formes graves, composait 95 % des nouveaux cas en Israël.
L’autre vaccin à ARN messager (ARNm), celui du laboratoire américain Moderna, obtient des résultats similaires au Comirnaty de Pfizer-BioNTech. L’essai clinique de phase 3 a montré environ 94,1 % d’efficacité contre les formes symptomatiques de la maladie. Une étude ultérieure menée sur une large cohorte au Qatar, composée de peu de personnes âgées et d’une majorité d’actifs, a conclu à une efficacité de 100 % contre l’infection au variant Alpha, et de 95,7 % contre les formes graves et les décès dus au Covid-19 (variant Alpha et Gamma confondus) lorsque le schéma vaccinal est complet (deux semaines après la deuxième dose). Les mêmes travaux ont abouti à une protection de 92,5 % contre les infections asymptomatiques, paramètre-clé pour bloquer la transmission interhumaine du virus. Le vaccin américain est également très efficace contre les hospitalisations, selon plusieurs travaux. Une étude observationnelle américaine disponible en prépublication depuis le 8 juillet estime son efficacité à 90 %, tandis qu’une équipe canadienne l’estime à 96 % pour les personnes ayant reçu leur seconde dose.
Le troisième vaccin à avoir été autorisé en Europe et en France, celui d’AstraZeneca (nommé ChAdOx1), a également des résultats positifs, même si moins spectaculaires que ses concurrents à ARNm. L’essai clinique de phase 3 réalisé face à la souche historique du SARS-CoV-2 indiquait une efficacité de 62,1 % pour ceux qui ont reçu deux doses standards, mais de 90 % pour les sujets dont la première dose était diminuée de moitié. Il en résulte une efficacité moyenne contre les infections d’environ 70,4 %. Des études ultérieures ont mis en évidence une efficacité supérieure de 81,5 % à prévenir les infections symptomatiques par la souche historique et de 70,4 % par le variant Alpha. Si sa capacité à empêcher l’infection par le virus et donc la transmission interhumaine est moindre que les vaccins à ARNm, le vaccin d’AstraZeneca se montre d’un niveau comparable lorsqu’il s’agit de protéger des formes graves de la maladie. Une large étude écossaise publiée début mai 2021 a estimé que le ChAdOx1 atteignait 88 % d’efficacité de réduction des hospitalisations dues au Covid-19.
Tous ces chiffres sont valables pour la population adulte. Chez les adolescents (12 à 15 ans), les chiffres sont encore meilleurs. Le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech, le seul à être autorisé pour les moins de 16 ans en France, a montré une efficacité de 100 % dans cette tranche d’âge lors des essais cliniques de phase 3 : aucun des 1 005 adolescents complètement vaccinés n’a été infecté par le Covid-19, tandis que 16 des 978 adolescents qui ont reçu un placebo ont contracté la maladie.
2. Résistent-ils bien aux variants du SARS-CoV-2 ?
C’est une question cruciale alors que le variant Delta du SARS-CoV-2, plus contagieux, devient majoritaire en France et qu’en conséquence la situation sanitaire se dégrade. Le vaccin de Pfizer-BioNTech résiste globalement bien à tous les variants qui ont émergé jusque-là : de l’Alpha (découvert en Angleterre) au Delta (en Inde), même si le vaccin germano-américain est légèrement moins performant contre ce dernier.
En mai 2021, des travaux britanniques ont estimé son efficacité à 88 % contre les infections symptomatiques au variant Delta. Le mois suivant, deux équipes ont abouti à des chiffres similaires : des chercheurs écossais ont estimé cette efficacité à 79 %, tandis qu’une équipe canadienne a trouvé environ 87 % d’efficacité.
De leur côté, les services du ministère de la santé israélien ont constaté que l’efficacité du vaccin de Pfizer-BioNTech était tombée à 64 % récemment (en ce qui concerne les infections). Attention, il convient de prendre ce chiffre avec précaution, puisque la méthodologie employée n’est pas exempte de biais, selon plusieurs chercheurs israéliens. En revanche, le vaccin est toujours aussi efficace pour réduire les hospitalisations et se maintient à 93 %, même face au variant Delta.
Le produit de l’entreprise anglo-suédoise AstraZeneca montre, lui, moins d’efficacité au variant Delta mais fournit toujours un très haut niveau de protection contre les formes graves de la maladie et donc contre les hospitalisations et les décès dus au Covid-19. Là où le vaccin Made in UK atteignait 73 % d’efficacité contre l’infection au variant Alpha, il ne fournit « que » 60 % d’efficacité contre le variant Delta, selon des travaux écossais publiés dans The Lancet à la fin du mois de juin, un chiffre cohérent avec les conclusions d’une autre équipe britannique, selon lesquelles le vaccin d’AstraZeneca est efficace à 60 % pour prévenir les infections au variant Delta.
En revanche, le vaccin anglo-suédois se maintient bien sur la prévention des hospitalisations et des décès, un paramètre-clé pour éviter d’engorger le système de santé. Une nouvelle analyse de Public Health England, publiée le 14 juin, conclut que celui-ci protège à environ 92 % contre une hospitalisation due au variant Delta.
Le variant Delta affaiblit légèrement les vaccins, qui demeurent assez efficaces
Niveau d'efficacité des trois principaux vaccins distribués en France face aux infections symptomatiques de deux variants du Sars-CoV-2 sept jours après la deuxième dose (sauf pour Moderna, faute de données).
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Il existe toutefois beaucoup moins de travaux sur le vaccin à ARNm Moderna, et notamment sur son efficacité face au variant Delta, qui n’a pas encore fait l’objet de travaux publiés dans une revue scientifique. Néanmoins, la société américaine a fait savoir, par voie de communiqué de presse, le 29 juin, que des travaux in vitro ont montré que le vaccin demeurait efficace contre quasiment tous les variants existants du coronavirus, même si le nombre réduit d’anticorps produits affaiblit légèrement la force de la réaction immunitaire (2,1 fois moins d’anticorps neutralisants mesurés contre le variant Delta). D’autres variants du SARS-CoV-2 altèrent plus l’efficacité du vaccin de Moderna, mais ces variants (Kappa, Eta) ne sont pas considérés comme dangereux par l’OMS.
Même chose pour le vaccin à dose unique fabriqué par l’entreprise américaine Johnson & Johnson. On ne dispose que de très peu de données publiques, mais le laboratoire a publié un communiqué le 1er juillet affirmant que des tests ont démontré que le vaccin demeurait efficace contre le variant Delta. Collectées sur un sous-échantillon de huit patients, les données montrent une efficacité de 85 % contre les formes graves du Covid-19. La firme n’a pas communiqué de données relatives à l’efficacité pour l’infection au coronavirus.
3. Combien de temps dure la protection immunitaire conférée ?
Il est encore un peu tôt pour savoir exactement combien de temps les personnes vaccinées seront immunisées contre le coronavirus, mais les connaissances et observations accumulées jusque-là ont apporté des nouvelles rassurantes sur cet aspect. Une étude inédite publiée le 28 juin dans Nature, menée par l’immunologiste américain Ali Ellebedy, montre que la réponse immunitaire des personnes complètement vaccinées par le Pfizer-BioNTech est même plus durable qu’envisagée en premier lieu.
Pour quantifier précisément cette réponse immunitaire, les chercheurs ne se sont pas contentés de mesurer la quantité d’anticorps circulant dans le sang, ils ont également extrait des échantillons des ganglions lymphatiques jusqu’à quinze semaines après la première dose sur quatorze personnes vaccinées. Le résultat principal de cette étude est que chez tous ces vaccinés les centres germinatifs étaient encore présents et actifs, ce qui signifie que le système immunitaire de ces personnes continuait à produire des lymphocytes B, lesquels synthétisent les anticorps et incarnent la mémoire immunitaire qui permet au corps de lutter contre le virus, même longtemps après la vaccination ou l’infection.
« Habituellement, en quatre à six semaines, on n’observe presque plus rien », indique Deepta Bhattacharya, un immunologiste interrogé par le New York Times. Ces travaux montrent aussi que l’immunité conférée par le vaccin de Pfizer-BioNTech pourra probablement résister aux futures évolutions du SARS-CoV-2. Il est difficile de savoir combien de temps la protection conférée par ce vaccin durera, mais il apparaît désormais probable aux immunologistes qu’elle puisse durer plusieurs années.
Le vaccin mRNA-1273 de Moderna confère lui aussi une protection durable, selon les observations réalisées. Un article paru dans le New England Journal of Medicine, le 10 juin, observait que les essais sérologiques pratiqués sur des personnes ayant reçu le mRNA-1273 montraient un haut niveau d’anticorps six mois après la seconde dose, ce qui est un très bon résultat, signe que cette protection est, elle aussi, durable.
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Des dizaines de personnes attendent de recevoir leur vaccin dans le centre de vaccination de Gostiny Dvor, à Moscou, le 6 juillet 2021. Sur la bannière est écrit : « Battons le Covid-19 ». TATYANA MAKEYEVA / REUTERS
4. Qu’a-t-on appris de leurs effets secondaires avérés ou potentiels ?
Les essais cliniques des vaccins actuellement disponibles ont fourni de très bons résultats en matière de sécurité, que les larges campagnes de vaccination des pays occidentaux ont pu en grande partie confirmer. Ainsi, on recense une grande majorité d’effets bénins, transitoires et attendus, tels que de la fatigue, de la fièvre, des douleurs musculaires au point d’injection, des maux de tête.
Des réactions allergiques violentes, appelées « chocs anaphylactiques », ont également été observées. Ces réactions bien connues sont rarissimes mais peuvent être dangereuses et se déclenchent dans les minutes après l’injection chez des personnes ayant un fort terrain allergique. C’est pour cette raison que les vaccinés sont gardés en observation au moins quinze minutes.
L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a, depuis le début de la campagne de vaccination, mis en place un suivi resserré des effets indésirables des vaccins grâce à la mobilisation en temps réel de tous les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) du pays. L’agence publie au moins deux fois par mois des rapports dans lesquels elle fait état des signalements reçus du public et enquête ensuite sur les « signaux » enregistrés, c’est-à-dire les signalements dont le caractère nouveau ou la fréquence sont inhabituels et nécessite une investigation. Parmi les « signaux » confirmés, on compte actuellement :
- 45 cas de myocardites rapportés depuis le début de la vaccination pour le Pfizer-BioNTech et 7 cas pour le vaccin d’AstraZeneca. La majorité des cas sont rétablis ou en passe de l’être. La fréquence dans la population vaccinée par le Pfizer-BioNTech est légèrement supérieure à celle observée dans la population générale, le rôle du vaccin est retenu mais pas encore confirmé. Il s’agit d’un effet rare d’évolution favorable ;
- plusieurs cas de réactions aiguës au site d’injection pour le vaccin de Moderna. Déjà décrites dans les essais cliniques, ces réactions locales douloureuses surviennent en moyenne huit jours après l’injection. Dans les cas les plus aigus, ces douleurs prolongées ont entraîné une perte temporaire de mobilité du bras ;
- Plusieurs cas d’hypertension artérielle ont été observés pour le vaccin de Moderna ;
- Des cas de syndromes pseudo-grippaux sont fréquemment rapportés pour le vaccin d’AstraZeneca ;
- 53 cas de troubles thromboemboliques ont été signalés pour le vaccin d’AstraZeneca depuis le début de son utilisation en France, dont 13 décès. Ces troubles restent extrêmement rares (53 occurrences sur 6,56 millions d’injections, soit 0,0008 % des doses) ;
-plusieurs cas de la maladie de Clarkson ont été signalés au niveau européen, l’Agence européenne des médicaments considère que le vaccin d’AstraZeneca ne doit pas être utilisé chez des patients ayant des antécédents connus d’hyperperméabilité capillaire.
Cela étant dit, la fréquence de ces effets indésirables est extrêmement faible et n’est pas supérieure à celles observées sur d’autres vaccins. Ces effets secondaires, quasiment tous temporaires et d’évolution favorable, sont assez loin d’égaler les bénéfices réels des vaccins et ne remettent donc pas en cause leur balance risques-bénéfices, qui est, de l’avis de la communauté scientifique compétente, très positive.
5. Des effets indésirables peuvent-ils se manifester longtemps après la vaccination ?
C’est une crainte répandue parmi les nombreuses personnes réfractaires ou hésitantes à la vaccination contre le Covid-19, qui perçoivent notamment les vaccins à ARN messager comme étant trop nouveaux pour qu’on ait de quelconques certitudes sur leur sécurité. On ne peut donc pas argumenter sur ce point avec les rapports rassurants de ces derniers mois, puisque cette crainte porte sur ce que les chercheurs ne savent pas encore.
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Outre que la technique de l’ARNm n’est pas tout à fait nouvelle, donner du contexte historique peut aider à comprendre pourquoi cette crainte n’est pas partagée par la communauté savante. Dans la longue histoire de la vaccination, aucune maladie rare n’a jamais été détectée plus de huit semaines après la vaccination. Il existe, bien sûr, des exemples de troubles rares liés à la vaccination qui ont pu être diagnostiqués plusieurs mois après l’injection d’un vaccin, mais les symptômes de ceux-ci sont toujours apparus dans les premières semaines.
Dans le cas présent des vaccins anti-Covid-19, la survenue à retardement de maladies rares est considérée comme un risque très faible pour plusieurs raisons scientifiques. La première étant que la surveillance actuelle autour de ces vaccins est si réactive et resserrée qu’elle a permis très tôt la mise en évidence de très rares troubles de la coagulation avec le vaccin d’AstraZeneca. Si les vaccins actuels, qui ont été distribués massivement, devaient induire des maladies graves rares, il est aujourd’hui jugé très improbable que les agences de pharmacovigilance puissent manquer leurs signaux.
La seconde raison relève davantage de la biologie, puisque les vaccins à ARNm ne contiennent globalement que deux ingrédients relativement simples et fragiles : une capsule de lipides contenant un brin d’ARN messager, la première étant chargée de transporter le second. Or, toutes deux disparaissent très vite sans laisser de trace lorsqu’elles rencontrent une cellule humaine. La capsule de lipide va simplement se dissoudre en libérant l’ARN dans l’intérieur de la cellule. L’ARN étant par nature une molécule instable, elle va elle-même se décomposer en quelques heures, après avoir rempli sa mission. Il n’existe donc aucun mécanisme biologique susceptible d’avoir des répercussions au-delà de ces quelques semaines.
« Les effets indésirables des vaccins surviennent dans les deux premières semaines, exceptionnellement le premier mois. Il n’y a aucune maladie clinique survenant à distance », a affirmé ainsi au Figaro Brigitte Autran, professeure émérite à Sorbonne Université et membre du comité scientifique sur les vaccins Covid-19.
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Re: Rugby et Coronavirus
Ces travaux montrent aussi que l’immunité conférée par le vaccin de Pfizer-BioNTech pourra probablement résister aux futures évolutions du SARS-CoV-2. Il est difficile de savoir combien de temps la protection conférée par ce vaccin durera, mais il apparaît désormais probable aux immunologistes qu’elle puisse durer plusieurs années
La meilleure nouvelle qu'on pouvait espérer, mais si ça n'est pas encore définitivement démontré, il y a de quoi être raisonnablement optimiste pour entrevoir le bout du tunnel
La meilleure nouvelle qu'on pouvait espérer, mais si ça n'est pas encore définitivement démontré, il y a de quoi être raisonnablement optimiste pour entrevoir le bout du tunnel
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2021-2022/top-14-le-pass-sanitaire-pour-des-stades-pleins_sto8420387/story.shtml
Le pass sanitaire pour des stades pleins
La ministre des Sports Roxana Maracineanu a annoncé la fin des jauges, dans les stades, à partir du mois d’août.
Les dernières annonces du Président de la République Emmanuel Macron vont forcément avoir des répercussions sur le monde du sport professionnel. En effet, le chef de l’État a annoncé lundi que le pass sanitaire deviendrait "obligatoire dans les lieux de loisirs et de culture de plus de 50 personnes dès le 21 juillet prochain".
Une mesure qui va avoir comme conséquence la fin des jauges dans les stades, comme l’a précisé la ministre des Sports Roxana Maracineanu dès le lendemain en marge de la 16e étape du Tour de France : "Dans le monde du sport, nous étions déjà sur la question du pass sanitaire dès lors qu’il y avait un événement sportif avec plus de 1 000 personnes. Ce seuil a été baissé à 50 personnes. C’est une bonne nouvelle pour le monde sportif, ça va nous permettre de continuer à organiser des événements avec des gens responsables qui vont pouvoir continuer à avoir une pratique de loisir, de plaisir, en toute sérénité."
Ouverture des billetteries sans restriction
Les clubs professionnels peuvent donc espérer jouer dans des stades pleins dès la reprise des championnats. "À partir du mois d’août, une nouvelle loi va être votée. À partir du premier entrant dans un endroit, il y aura besoin de ce pass sanitaire. C’est un moyen pour l’écosystème sportif d’inciter à la vaccination. Ça doit être le moment de passer ce message à toute la société. La vaccination, c’est l’arme la plus pertinente pour lutter contre le Covid. […] Il faudra avoir un pass sanitaire pour rentrer dans les stades. Pour avoir des stades pleins pour la Ligue 1 et tous les rassemblements sportifs, il faudra passer par cette case, à savoir se faire vacciner ou avoir un test PCR si on est dans l’incapacité de se faire vacciner."
Les clubs de Pro D2, dont le championnat reprend dès le 27 août, pourront donc ouvrir leur billetterie sans aucune restriction, alors que la vaccination a connu un nouvel élan depuis les annonces du chef de l’État. On peut aussi s’attendre à un retour massif des supporters dans les stades pour la reprise du Top 14 le week-end du 4 septembre. Une mesure qui devrait redonner le sourire aux trésoriers des clubs après une saison où la jauge de 5 000 personnes avait rapidement été abandonné au profit des huis clos.
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On entrevoit le bout du tunnel. Le Top14 reprenant début septembre, on peut espérer que d'ici là, la majorité des supporters et des gens venant habituellement au stade sera vaccinée double-dose et en possession de son pass sanitaire. Et puis en reprenant en septembre, on s'évite aussi les premiers matchs de mi/fin août dans des stades à moitié vides du fait des vacances.
Le pass sanitaire pour des stades pleins
La ministre des Sports Roxana Maracineanu a annoncé la fin des jauges, dans les stades, à partir du mois d’août.
Les dernières annonces du Président de la République Emmanuel Macron vont forcément avoir des répercussions sur le monde du sport professionnel. En effet, le chef de l’État a annoncé lundi que le pass sanitaire deviendrait "obligatoire dans les lieux de loisirs et de culture de plus de 50 personnes dès le 21 juillet prochain".
Une mesure qui va avoir comme conséquence la fin des jauges dans les stades, comme l’a précisé la ministre des Sports Roxana Maracineanu dès le lendemain en marge de la 16e étape du Tour de France : "Dans le monde du sport, nous étions déjà sur la question du pass sanitaire dès lors qu’il y avait un événement sportif avec plus de 1 000 personnes. Ce seuil a été baissé à 50 personnes. C’est une bonne nouvelle pour le monde sportif, ça va nous permettre de continuer à organiser des événements avec des gens responsables qui vont pouvoir continuer à avoir une pratique de loisir, de plaisir, en toute sérénité."
Ouverture des billetteries sans restriction
Les clubs professionnels peuvent donc espérer jouer dans des stades pleins dès la reprise des championnats. "À partir du mois d’août, une nouvelle loi va être votée. À partir du premier entrant dans un endroit, il y aura besoin de ce pass sanitaire. C’est un moyen pour l’écosystème sportif d’inciter à la vaccination. Ça doit être le moment de passer ce message à toute la société. La vaccination, c’est l’arme la plus pertinente pour lutter contre le Covid. […] Il faudra avoir un pass sanitaire pour rentrer dans les stades. Pour avoir des stades pleins pour la Ligue 1 et tous les rassemblements sportifs, il faudra passer par cette case, à savoir se faire vacciner ou avoir un test PCR si on est dans l’incapacité de se faire vacciner."
Les clubs de Pro D2, dont le championnat reprend dès le 27 août, pourront donc ouvrir leur billetterie sans aucune restriction, alors que la vaccination a connu un nouvel élan depuis les annonces du chef de l’État. On peut aussi s’attendre à un retour massif des supporters dans les stades pour la reprise du Top 14 le week-end du 4 septembre. Une mesure qui devrait redonner le sourire aux trésoriers des clubs après une saison où la jauge de 5 000 personnes avait rapidement été abandonné au profit des huis clos.
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On entrevoit le bout du tunnel. Le Top14 reprenant début septembre, on peut espérer que d'ici là, la majorité des supporters et des gens venant habituellement au stade sera vaccinée double-dose et en possession de son pass sanitaire. Et puis en reprenant en septembre, on s'évite aussi les premiers matchs de mi/fin août dans des stades à moitié vides du fait des vacances.
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Dans les Pyrénées-Orientales, le masque redevient obligatoire dans l’espace public
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/16/dans-les-pyrenees-orientales-le-masque-devient-obligatoire-dans-l-espace-public_6088467_3224.html
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/16/dans-les-pyrenees-orientales-le-masque-devient-obligatoire-dans-l-espace-public_6088467_3224.html
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Re: Rugby et Coronavirus
Il a raison... certains resto en ont déjà marre de ces restrictions, certains n'ont pas ouvert le jour J car ils perdraient de l'argent, ils feraient un service pour 3 tables, pas viable. Certaines terrasses étaient déjà débordées à certains endroits et n'embauchent pas non plus de saisonniers, trop cher, pas les moyens, pas envie non plus et se retrouvent donc sous l'eau juste pour le service, si en plus ils doivent faire la police dans les bars et restaurants... ça se passera très mal puis de toute manière que peuvent-ils faire ?
Deux solutions, soit ils laissent couler et ne vont pas bagarrer plus loin, soit ils seront d'appeler la police (qui se déplacera peut-être pas d'ailleurs soit dit en passant, imaginez une vingtaines de restaurants qui vous appelle pour vous dire que c'est le bordel etc.) et devront attendre donc l'intervention des forces de l'ordre ce qui pourrait nuire également au restaurant/bar concerné...
Soit faut un gros bras embauché par le restaurant qui sera payé directement avec l'argent de l'état ou indirectement par une baisse des charges de l'établissement. Je vois pas d'autres solutions, m'étonnerai que tout le monde accepte sans broncher.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:Dans les Pyrénées-Orientales, le masque redevient obligatoire dans l’espace public
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/16/dans-les-pyrenees-orientales-le-masque-devient-obligatoire-dans-l-espace-public_6088467_3224.html
Quelle bande de baltringues ces préfets !
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
Vu de Suisse.En France, la redoutable convergence entre “gilets jaunes” et opposants aux vaccins
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-suisse-en-france-la-redoutable-convergence-entre-gilets-jaunes-et-opposants-aux
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-suisse-en-france-la-redoutable-convergence-entre-gilets-jaunes-et-opposants-aux
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Re: Rugby et Coronavirus
Une fraude aux certificats de vaccination mise au jour par la police
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/16/une-fraude-aux-vrais-faux-certificats-de-vaccination-mise-au-jour-par-la-police_6088516_3224.html
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/16/une-fraude-aux-vrais-faux-certificats-de-vaccination-mise-au-jour-par-la-police_6088516_3224.html
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.courrierinternational.com/article/desarroi-les-etats-unis-couverts-de-honte-la-france-va-les-doubler-dans-la-course-la
Désarroi.Les États-Unis couverts de honte : la France va les doubler dans la course à la vaccination
Au départ sprinteurs de la vaccination contre le Covid-19, les États-Unis semblent désormais perdre de l’élan. Au point de peut-être finir par se faire doubler par “les Français et leurs baguettes”, ironise le Washington Post.
Ils étaient partis avec un train d’avance, mais les voilà arrêtés à quai ! Les États-Unis, qui étaient sur le podium de la course à la vaccination, sont en passe de se faire devancer par la France. “A leur grand dam”, titre le Washington Post.
Selon le quotidien américain, “les autorités gouvernementales ont presque tout essayé pour que les Américains se vaccinent contre le coronavirus : des loteries, des versements en liquide, de l’herbe, des stars de la pop”. Et pourtant, le taux de vaccination chez les adultes n’a pas encore atteint l’objectif des 70 % de premières doses escompté par le président Biden.
À ce jour, 68 % des Américains adultes ont reçu une première dose, et 59 % sont complètement vaccinés, selon les chiffres du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies. Mais à l’échelle nationale, le nombre de cas est en hausse, allant jusqu’à doubler la semaine dernière.
Course frénétique
Le journal se permet donc de proposer une autre motivation pour remporter cette course : “le patriotisme pur et simple”. À une semaine à peine du lancement des Jeux olympiques, il semblerait que le pays ait “abandonné la course aux médailles” dans cette discipline vaccinale.
Jusqu’à fin avril, les États-Unis tenaient la cadence avec les pays les plus vaccinés au monde : Israël et le Royaume-Uni. “Puis le taux de vaccination américain a commencé à ralentir et d’autres pays ont commencé à empiéter sur notre médaille de bronze en vaccination”, ironise le journal.
Tout a commencé par le Canada. Sérieusement, le pays des caribous ? Bravo à eux. L’Italie a suivi, autant dire la Floride européenne. Puis l’Allemagne, le Canada de l’Europe. Et maintenant, nous voilà relégués en sixième position.”
Mais pour le Washington Post, le pire serait que la France (qui affiche 67 % de premières doses au 16 juillet) rattrape le taux de vaccination des États-Unis ! La France, “cet allié de longue date que tous [les Américains] prétendent détester parce que les Français se croient sophistiqués”.
La jeunesse boude
Le problème, selon le Washington Post, c’est que la jeunesse américaine boude le vaccin. La principale raison est évidente : “le virus est bien plus risqué pour les personnes âgées que pour les plus jeunes”. Seuls près de la moitié des adultes de moins de 25 ans vivant aux États-Unis ont reçu au moins une première dose.
Et maintenant, “les Français et leurs baguettes” sont dans le rétroviseur américain. Pire encore, le président Macron a annoncé cette semaine que la vaccination serait obligatoire pour “boire du vin et manger du fromage” en terrasse. Un coup de maître : en moins d’une journée, un million de personnes ont pris rendez-vous pour leur première dose.
“Il ne s’agit pas seulement de battre la France”, conclut le quotidien en reprenant son sérieux :
L’objectif est de faire en sorte qu’aussi peu de personnes que possible meurent.”
Désarroi.Les États-Unis couverts de honte : la France va les doubler dans la course à la vaccination
Au départ sprinteurs de la vaccination contre le Covid-19, les États-Unis semblent désormais perdre de l’élan. Au point de peut-être finir par se faire doubler par “les Français et leurs baguettes”, ironise le Washington Post.
Ils étaient partis avec un train d’avance, mais les voilà arrêtés à quai ! Les États-Unis, qui étaient sur le podium de la course à la vaccination, sont en passe de se faire devancer par la France. “A leur grand dam”, titre le Washington Post.
Selon le quotidien américain, “les autorités gouvernementales ont presque tout essayé pour que les Américains se vaccinent contre le coronavirus : des loteries, des versements en liquide, de l’herbe, des stars de la pop”. Et pourtant, le taux de vaccination chez les adultes n’a pas encore atteint l’objectif des 70 % de premières doses escompté par le président Biden.
À ce jour, 68 % des Américains adultes ont reçu une première dose, et 59 % sont complètement vaccinés, selon les chiffres du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies. Mais à l’échelle nationale, le nombre de cas est en hausse, allant jusqu’à doubler la semaine dernière.
Course frénétique
Le journal se permet donc de proposer une autre motivation pour remporter cette course : “le patriotisme pur et simple”. À une semaine à peine du lancement des Jeux olympiques, il semblerait que le pays ait “abandonné la course aux médailles” dans cette discipline vaccinale.
Jusqu’à fin avril, les États-Unis tenaient la cadence avec les pays les plus vaccinés au monde : Israël et le Royaume-Uni. “Puis le taux de vaccination américain a commencé à ralentir et d’autres pays ont commencé à empiéter sur notre médaille de bronze en vaccination”, ironise le journal.
Tout a commencé par le Canada. Sérieusement, le pays des caribous ? Bravo à eux. L’Italie a suivi, autant dire la Floride européenne. Puis l’Allemagne, le Canada de l’Europe. Et maintenant, nous voilà relégués en sixième position.”
Mais pour le Washington Post, le pire serait que la France (qui affiche 67 % de premières doses au 16 juillet) rattrape le taux de vaccination des États-Unis ! La France, “cet allié de longue date que tous [les Américains] prétendent détester parce que les Français se croient sophistiqués”.
La jeunesse boude
Le problème, selon le Washington Post, c’est que la jeunesse américaine boude le vaccin. La principale raison est évidente : “le virus est bien plus risqué pour les personnes âgées que pour les plus jeunes”. Seuls près de la moitié des adultes de moins de 25 ans vivant aux États-Unis ont reçu au moins une première dose.
Et maintenant, “les Français et leurs baguettes” sont dans le rétroviseur américain. Pire encore, le président Macron a annoncé cette semaine que la vaccination serait obligatoire pour “boire du vin et manger du fromage” en terrasse. Un coup de maître : en moins d’une journée, un million de personnes ont pris rendez-vous pour leur première dose.
“Il ne s’agit pas seulement de battre la France”, conclut le quotidien en reprenant son sérieux :
L’objectif est de faire en sorte qu’aussi peu de personnes que possible meurent.”
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : un cluster identifié à Bordeaux après une soirée techno dans un club
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/covid-19-a-bordeaux-un-cluster-identifie-apres-une-soiree-techno-dans-un-club-4185157.php
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Re: Rugby et Coronavirus
Le gérant aura certainement été parmi ceux qui pleuraient parce qu'ils étaient fermés et blabla.... là il va se prendre une fermeture administrative de la boîte voire une fermeture définitive. Et vu les témoignages ce sera mérité. Faut être débile pour courir ce type de risques en toute connaissance de cause....
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Re: Rugby et Coronavirus
Un article intéressant (mais en italien), qui commente une étude récente parue dans un journal de la galaxie Lancet:
https://www.repubblica.it/cronaca/2021/07/17/news/quanti_postumi_lascia_il_covid_uno_studio_ne_ha_censiti_203_in_10_organi_diversi-310695163/?ref=RHTP-BH-I304495303-P2-S1-T1
Le lien direct vers l'étude: https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S2589-5370%2821%2900299-6
Le point le plus percutant: 85% des personnes suivies (18 ans et plus), qui ont été victimes d'un COVID long (au moins 28 j d'infection), présentent après un an des troubles neurologiques.
En sachant que entre 5 et 10% des personnes contractant l'infection font des formes longues, ça fait tomber le mythe d'un virus n'ayant de conséquences que sur les vieux.
Le jour où les réfractaires au vaccin, aux mesures de sécurité et autres, comprendront ça...
https://www.repubblica.it/cronaca/2021/07/17/news/quanti_postumi_lascia_il_covid_uno_studio_ne_ha_censiti_203_in_10_organi_diversi-310695163/?ref=RHTP-BH-I304495303-P2-S1-T1
Le lien direct vers l'étude: https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S2589-5370%2821%2900299-6
Le point le plus percutant: 85% des personnes suivies (18 ans et plus), qui ont été victimes d'un COVID long (au moins 28 j d'infection), présentent après un an des troubles neurologiques.
En sachant que entre 5 et 10% des personnes contractant l'infection font des formes longues, ça fait tomber le mythe d'un virus n'ayant de conséquences que sur les vieux.
Le jour où les réfractaires au vaccin, aux mesures de sécurité et autres, comprendront ça...
krahknardz- Team modo
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pass sanitaire et vaccination
bonjour
nous allons normalement pouvoir assister enfin aux matchs de notre équipe à Chaban. Mais pour cela il va falloir que l'on est un pass sanitaire (ce qui me semble normal) Mais ma question est les joueurs professionnels du club ainsi que les membres du staff ont ils été vaccinés? Ce qui évitera les risques de reports de match . Car si l'on exige le pass sanitaire pour les spectateurs j'espere que l'on fait de même pour les joueurs , staff, stadiers, placiers...
nous allons normalement pouvoir assister enfin aux matchs de notre équipe à Chaban. Mais pour cela il va falloir que l'on est un pass sanitaire (ce qui me semble normal) Mais ma question est les joueurs professionnels du club ainsi que les membres du staff ont ils été vaccinés? Ce qui évitera les risques de reports de match . Car si l'on exige le pass sanitaire pour les spectateurs j'espere que l'on fait de même pour les joueurs , staff, stadiers, placiers...
jean33270- J'aime l'Union passionnément
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Re: Rugby et Coronavirus
jean33270 a écrit:bonjour
nous allons normalement pouvoir assister enfin aux matchs de notre équipe à Chaban. Mais pour cela il va falloir que l'on est un pass sanitaire (ce qui me semble normal) Mais ma question est les joueurs professionnels du club ainsi que les membres du staff ont ils été vaccinés? Ce qui évitera les risques de reports de match . Car si l'on exige le pass sanitaire pour les spectateurs j'espere que l'on fait de même pour les joueurs , staff, stadiers, placiers...
Bonne question. Vu que le vaccin est accessible pour toute la population, il semblerait absurde que le club ne se soit pas organisé pour faire vacciner l'ensemble des personnes impliquées dès que possible.
Et je ne pense pas que les joueurs aient renâclé. Entre deux piqûres et un tampon dans le nez 3 fois par semaine, j'imagine qu'ils se seront précipités pour se faire vacciner!
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:jean33270 a écrit:bonjour
nous allons normalement pouvoir assister enfin aux matchs de notre équipe à Chaban. Mais pour cela il va falloir que l'on est un pass sanitaire (ce qui me semble normal) Mais ma question est les joueurs professionnels du club ainsi que les membres du staff ont ils été vaccinés? Ce qui évitera les risques de reports de match . Car si l'on exige le pass sanitaire pour les spectateurs j'espere que l'on fait de même pour les joueurs , staff, stadiers, placiers...
Bonne question. Vu que le vaccin est accessible pour toute la population, il semblerait absurde que le club ne se soit pas organisé pour faire vacciner l'ensemble des personnes impliquées dès que possible.
Et je ne pense pas que les joueurs aient renâclé. Entre deux piqûres et un tampon dans le nez 3 fois par semaine, j'imagine qu'ils se seront précipités pour se faire vacciner!
Il y a déjà 2-3 mois j'ai reçu ma première dose en même temps qu'un membre du Staff des espoirs ... qui avait d'ailleurs été infecté cet hiver.
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Re: Rugby et Coronavirus
Pass sanitaire : un rescapé de la rafle du Vel' d'Hiv critique l'utilisation "odieuse" de l'étoile jaune par certains manifestants
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https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/pass-sanitaire-un-rescape-de-la-rafle-du-vel-d-hiv-confie-son-indignation-apres-l-utilisation-de-l-etoile-jaune-par-certains-manifestants_4707297.html
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Re: Rugby et Coronavirus
Cluster dans un club bordelais : désormais 35 cas positifs au Covid-19 recensés
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/cluster-dans-un-club-bordelais-desormais-35-cas-positifs-au-covid-19-recenses-4197216.php
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/cluster-dans-un-club-bordelais-desormais-35-cas-positifs-au-covid-19-recenses-4197216.php
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/landes/seignosse/pass-sanitaire-dans-les-landes-nous-ne-sommes-ni-gendarmes-ni-vigiles-clament-certains-restaurateurs-4187110.php
Pass sanitaire dans les Landes : « Nous ne sommes ni gendarmes ni vigiles », clament certains restaurateurs
Par Julie L’Hostis
Le texte de loi obligeant les usagers à se munir de leur pass sanitaire pour accéder aux restaurants n’a pas encore été débattu. À Seignosse et Mimizan, certains patrons expriment déjà leur refus de devoir contrôler leurs clients
Les voix et les discours sont posés, mais déterminés. L’idée d’avoir à contrôler leurs clients, potentiellement à partir du 1er août, afin de vérifier s’ils sont bien les possesseurs du pass sanitaire, horrifie déjà certains restaurateurs landais.
Chez Monette à Seignosse, à la Cabane à pizzas de Mimizan et dans quelques bars de Cazaubon, dans le Gers, les patrons ont même d’ores et déjà dit non. « De quel droit nous contrôlerions nos clients ? Moi, je ne le ferai pas et nous sommes beaucoup de la rue du Casino, à Mimizan, à être sur la même longueur d’onde. Je préfère fermer que de m’imaginer demander aux gens s’ils sont vaccinés avant d’accéder à mon restaurant », affirme Manou, patronne de la Cabane à pizzas.
« Une atmosphère pesante »
La décision est la même pour Florence Kell, salariée de Chez Monette, à Seignosse et conjointe du patron, Éric Rouvrais. « Ici, on apporte du bonheur aux gens. On travaille en famille. Nous accueillons des habitués et des gens en vacances, et il est hors de question de contrôler quoi que ce soit à l’entrée ! Nous ne sommes ni gendarmes, ni vigiles ! Ce n’est pas un discours contre la vaccination, c’est juste que ce n’est pas notre travail. Je me suis imaginé la scène et, franchement, ce n’est pas gérable. Après, le texte n’est pas encore passé… Mais vous imaginez une famille au sein de laquelle certains membres n’ont pas le pass, on dirait oui à certains, et non à d’autres ? Je m’imagine la scène… J’espère que de nombreux autres restaurateurs partageront notre avis », espère celle qui ne perd pas son sourire, mais admet avoir de plus en plus de mal à supporter les conversations de comptoir autour du vaccin, « qui divise profondément les gens, et qui rendent l’atmosphère pesante ».
Le texte, qui comprend le fait de devoir se munir d’un pass sanitaire pour se rendre au restaurant, au bar, au café (terrasse comprise), dans les centres commerciaux, les maisons de retraite, ou encore les transports longue distance (train, avion, car), n’est en effet pas encore passé. Il fera l’objet d’un débat la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.
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Une sorte de stigmatisation
L’ensemble des patrons interviewés sont d’accord pour dire que cette gestion du contrôle est incompatible avec leur métier, que ce soit en termes logistiques ou sur le plan philosophique. « Qui suis-je pour contrôler les clients et exiger de mes employés qu’ils se fassent vacciner ? Cela relève de la sphère privée, voire du secret médical. Et la prochaine étape, ça sera quoi ? On divisera la terrasse en deux, entre les vaccinés et les non-vaccinés ? On demandera la carte d’identité à l’entrée ? », s’interroge Manou.
La notion d’une potentielle stigmatisation dérange beaucoup les deux restauratrices. « Il m’est impensable de demander ça à l’entrée, alors que tout le monde autour pourrait entendre. Ça va encore plus diviser les gens », estime Florence Kell. Manou poursuit, dans la veine de certains manifestants croisés dans les cortèges ces dernières semaines (lire ci-dessous) : « Avec ce contexte de contrôle, il m’est difficile de ne pas repenser au temps de l’étoile jaune. On peut quand même encore se parler et s’adapter à nos clients non ? La dernière fois, un couple de personnes âgées est venu. Elles n’étaient pas vaccinées, on les a mises sur une table un peu éloignée, mais sans en faire tout un cinéma », se souvient la patronne.
Après avoir respecté les nombreuses règles sanitaires mises en vigueur au fur et à mesure de l’évolution de l’épidémie, il semblerait que cette nouvelle mesure soit celle de trop pour certains professionnels landais.
Pass sanitaire dans les Landes : « Nous ne sommes ni gendarmes ni vigiles », clament certains restaurateurs
Par Julie L’Hostis
Le texte de loi obligeant les usagers à se munir de leur pass sanitaire pour accéder aux restaurants n’a pas encore été débattu. À Seignosse et Mimizan, certains patrons expriment déjà leur refus de devoir contrôler leurs clients
Les voix et les discours sont posés, mais déterminés. L’idée d’avoir à contrôler leurs clients, potentiellement à partir du 1er août, afin de vérifier s’ils sont bien les possesseurs du pass sanitaire, horrifie déjà certains restaurateurs landais.
Chez Monette à Seignosse, à la Cabane à pizzas de Mimizan et dans quelques bars de Cazaubon, dans le Gers, les patrons ont même d’ores et déjà dit non. « De quel droit nous contrôlerions nos clients ? Moi, je ne le ferai pas et nous sommes beaucoup de la rue du Casino, à Mimizan, à être sur la même longueur d’onde. Je préfère fermer que de m’imaginer demander aux gens s’ils sont vaccinés avant d’accéder à mon restaurant », affirme Manou, patronne de la Cabane à pizzas.
« Une atmosphère pesante »
La décision est la même pour Florence Kell, salariée de Chez Monette, à Seignosse et conjointe du patron, Éric Rouvrais. « Ici, on apporte du bonheur aux gens. On travaille en famille. Nous accueillons des habitués et des gens en vacances, et il est hors de question de contrôler quoi que ce soit à l’entrée ! Nous ne sommes ni gendarmes, ni vigiles ! Ce n’est pas un discours contre la vaccination, c’est juste que ce n’est pas notre travail. Je me suis imaginé la scène et, franchement, ce n’est pas gérable. Après, le texte n’est pas encore passé… Mais vous imaginez une famille au sein de laquelle certains membres n’ont pas le pass, on dirait oui à certains, et non à d’autres ? Je m’imagine la scène… J’espère que de nombreux autres restaurateurs partageront notre avis », espère celle qui ne perd pas son sourire, mais admet avoir de plus en plus de mal à supporter les conversations de comptoir autour du vaccin, « qui divise profondément les gens, et qui rendent l’atmosphère pesante ».
Le texte, qui comprend le fait de devoir se munir d’un pass sanitaire pour se rendre au restaurant, au bar, au café (terrasse comprise), dans les centres commerciaux, les maisons de retraite, ou encore les transports longue distance (train, avion, car), n’est en effet pas encore passé. Il fera l’objet d’un débat la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.
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Une sorte de stigmatisation
L’ensemble des patrons interviewés sont d’accord pour dire que cette gestion du contrôle est incompatible avec leur métier, que ce soit en termes logistiques ou sur le plan philosophique. « Qui suis-je pour contrôler les clients et exiger de mes employés qu’ils se fassent vacciner ? Cela relève de la sphère privée, voire du secret médical. Et la prochaine étape, ça sera quoi ? On divisera la terrasse en deux, entre les vaccinés et les non-vaccinés ? On demandera la carte d’identité à l’entrée ? », s’interroge Manou.
La notion d’une potentielle stigmatisation dérange beaucoup les deux restauratrices. « Il m’est impensable de demander ça à l’entrée, alors que tout le monde autour pourrait entendre. Ça va encore plus diviser les gens », estime Florence Kell. Manou poursuit, dans la veine de certains manifestants croisés dans les cortèges ces dernières semaines (lire ci-dessous) : « Avec ce contexte de contrôle, il m’est difficile de ne pas repenser au temps de l’étoile jaune. On peut quand même encore se parler et s’adapter à nos clients non ? La dernière fois, un couple de personnes âgées est venu. Elles n’étaient pas vaccinées, on les a mises sur une table un peu éloignée, mais sans en faire tout un cinéma », se souvient la patronne.
Après avoir respecté les nombreuses règles sanitaires mises en vigueur au fur et à mesure de l’évolution de l’épidémie, il semblerait que cette nouvelle mesure soit celle de trop pour certains professionnels landais.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/19/covid-19-tensions-autour-du-projet-de-loi-sanitaire_6088688_823448.html
Covid-19 : tensions autour du projet de loi sanitaire
114 000 personnes ont manifesté samedi dans toute la France contre le texte gouvernemental, présenté en conseil des ministres lundi, puis à l’Assemblée nationale mardi et au Sénat jeudi. Le tout en vue d’une adoption définitive en fin de semaine.
Par Arthur Bijotat et Matéo Larroque
C’est une véritable course contre la montre qu’entame le gouvernement. Tandis que l’épidémie de Covid-19 ne cesse de croître, avec un taux d’incidence repassé au-dessus du seuil fatidique des cinquante cas positifs pour 100 000 habitants − « en augmentation de 80 % sur une semaine, du jamais-vu depuis le début de la crise », selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans un entretien au Parisien − et 12 532 cas positifs pour la seule journée de dimanche, le projet de loi « relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire » doit être présenté, lundi 19 juillet, en conseil des ministres. Avant un passage express par le Parlement, mardi à l’Assemblée nationale et jeudi au Sénat. Le tout en vue d’une adoption définitive en fin de semaine, au bout de la session extraordinaire de juillet.
Et si l’exécutif a profité du week-end pour préciser la traduction législative du discours d’Emmanuel Macron, avec l’annonce au Journal du dimanche par le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, que seuls les centres commerciaux d’une superficie supérieure à 20 000 mètres carrés devraient être concernés par l’extension du passe sanitaire, nul doute qu’il a également gardé un œil attentif sur le contexte particulièrement tendu qui entoure le texte de loi.
D’après les chiffres du ministère de l’intérieur, 114 000 personnes ont défilé samedi dans tout le pays pour protester contre l’obligation vaccinale des personnels de santé et l’extension du passe sanitaire, dont 18 000 à Paris. Dans la capitale, des manifestants ont défilé à l’appel des « gilets jaunes » depuis le 14e arrondissement jusque devant la faculté de Jussieu, encadré par un important dispositif des forces de l’ordre. Plusieurs dizaines de personnes ont par ailleurs participé à un rassemblement non autorisé place de la République, sans mot d’ordre apparent et dans une certaine confusion. A la fin de l’après-midi, une cinquantaine de policiers présents sur place ont effectué des vérifications d’identité et procédé à l’évacuation, sans heurts notables, d’une partie de la place.
« Faire le siège des parlementaires »
Parmi ces cortèges hétéroclites figurait également celui de Florian Philippot. L’ancien numéro deux du Front national et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2022 a réuni, pour le trente-cinquième samedi d’affilée, plusieurs milliers de contestataires devant le ministère de la santé.
Tous disaient marquer leur opposition à la « dictature » et à « l’apartheid » auxquels aboutiraient, selon eux, ces nouvelles mesures sanitaires, certains n’hésitant pas à détourner l’étoile jaune avec la mention « passe sanitaire ». A leurs côtés, au milieu des pancartes « Je ne suis pas un cobaye » et des slogans « Macron assassin », plusieurs autres figures de la sphère antivax, comme le président du parti souverainiste Debout la France ! Nicolas Dupont-Aignan, le chanteur Francis Lalanne, l’ancien journaliste Richard Boutry, la « gilet jaune » Jacline Mouraud ou encore l’avocat spécialisé en droit public Fabrice Di Vizio.
En conseillant aux manifestants de « faire le siège des parlementaires » et d’« envahir leurs permanences pour dire que vous n’êtes pas d’accord », la députée (ex-La République en marche, LRM) du Bas-Rhin Martine Wonner a également provoqué un tollé dans la majorité.
Le jour même, Christophe Castaner, chef de file des macronistes au Palais-Bourbon, a écrit au président (LRM) de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, estimant qu’il « conviendrait » de « saisir le procureur de la République de Paris, afin de vérifier la véracité des propos tenus ainsi que les éventuelles suites pénales qu’il pourrait y donner ».
Le groupe parlementaire Libertés et territoires, auquel Mme Wonner appartient depuis septembre 2020, a également demandé son départ dimanche. « Les débats comme les critiques à l’encontre de la gestion de l’épidémie par l’exécutif sont légitimes mais de tels propos sont intolérables. Constatant l’échec des précédentes médiations, il apparaît que Martine Wonner ne peut plus désormais être membre du groupe Libertés et territoires », ont déclaré ses membres dans un communiqué.
« Frange capricieuse et défaitiste »
Autre signe de cette tension latente : la veille, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait donné comme instruction aux préfets de renforcer la protection des élus après qu’une quinzaine de manifestants antivaccins avaient envahi la permanence de M. Ferrand à Châteaulin (Finistère), avant d’être mis en fuite par une patrouille de gendarmerie.
Un paradoxe alors qu’une large majorité de Français approuve l’extension du passe sanitaire : de 58 % à 76 %, selon les lieux accueillant du public concernés, d’après un sondage Elabe pour BFM-TV publié mardi 13 juillet. L’exécutif compte donc s’appuyer sur cette partie de la population, parfois qualifiée de « silencieuse », face à une « ultraminorité » opposée aux nouvelles mesures et qui avance des choses « totalement délirantes », selon les dires du ministre de la santé, Olivier Véran.
Un discours repris à son compte par Gabriel Attal, qui oppose dans son entretien au Parisien une « frange capricieuse et défaitiste, très minoritaire, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité » à une France « laborieuse et volontariste, qui veut mettre le virus derrière elle et travailler ».
Dans le même temps, 300 élus, de gauche comme de droite, parmi lesquels le maire de Nice, Christian Estrosi (ex-Les Républicains), ou celui de Dijon, François Rebsamen (Parti socialiste), ont salué dans une tribune au Journal du dimanche le « courage » des décisions sanitaires et des choix économiques pris par le chef de l’Etat.
Enquête ouverte après l’incendie d’un centre de vaccination
Le centre de vaccination contre le Covid-19 de la commune d’Urrugne dans les Pyrénées-Atlantiques, département où le taux d’incidence est supérieur au seuil d’alerte, a été l’objet d’un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé dimanche 18 juillet le procureur de Bayonne, qui a ouvert une enquête. Dans la nuit de vendredi à samedi, un autre centre de vaccination avait été vandalisé à Lans-en-Vercors (Isère) et des inscriptions anti-vaccins taguées sur le bâtiment.
Covid-19 : tensions autour du projet de loi sanitaire
114 000 personnes ont manifesté samedi dans toute la France contre le texte gouvernemental, présenté en conseil des ministres lundi, puis à l’Assemblée nationale mardi et au Sénat jeudi. Le tout en vue d’une adoption définitive en fin de semaine.
Par Arthur Bijotat et Matéo Larroque
C’est une véritable course contre la montre qu’entame le gouvernement. Tandis que l’épidémie de Covid-19 ne cesse de croître, avec un taux d’incidence repassé au-dessus du seuil fatidique des cinquante cas positifs pour 100 000 habitants − « en augmentation de 80 % sur une semaine, du jamais-vu depuis le début de la crise », selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans un entretien au Parisien − et 12 532 cas positifs pour la seule journée de dimanche, le projet de loi « relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire » doit être présenté, lundi 19 juillet, en conseil des ministres. Avant un passage express par le Parlement, mardi à l’Assemblée nationale et jeudi au Sénat. Le tout en vue d’une adoption définitive en fin de semaine, au bout de la session extraordinaire de juillet.
Et si l’exécutif a profité du week-end pour préciser la traduction législative du discours d’Emmanuel Macron, avec l’annonce au Journal du dimanche par le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, que seuls les centres commerciaux d’une superficie supérieure à 20 000 mètres carrés devraient être concernés par l’extension du passe sanitaire, nul doute qu’il a également gardé un œil attentif sur le contexte particulièrement tendu qui entoure le texte de loi.
D’après les chiffres du ministère de l’intérieur, 114 000 personnes ont défilé samedi dans tout le pays pour protester contre l’obligation vaccinale des personnels de santé et l’extension du passe sanitaire, dont 18 000 à Paris. Dans la capitale, des manifestants ont défilé à l’appel des « gilets jaunes » depuis le 14e arrondissement jusque devant la faculté de Jussieu, encadré par un important dispositif des forces de l’ordre. Plusieurs dizaines de personnes ont par ailleurs participé à un rassemblement non autorisé place de la République, sans mot d’ordre apparent et dans une certaine confusion. A la fin de l’après-midi, une cinquantaine de policiers présents sur place ont effectué des vérifications d’identité et procédé à l’évacuation, sans heurts notables, d’une partie de la place.
« Faire le siège des parlementaires »
Parmi ces cortèges hétéroclites figurait également celui de Florian Philippot. L’ancien numéro deux du Front national et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2022 a réuni, pour le trente-cinquième samedi d’affilée, plusieurs milliers de contestataires devant le ministère de la santé.
Tous disaient marquer leur opposition à la « dictature » et à « l’apartheid » auxquels aboutiraient, selon eux, ces nouvelles mesures sanitaires, certains n’hésitant pas à détourner l’étoile jaune avec la mention « passe sanitaire ». A leurs côtés, au milieu des pancartes « Je ne suis pas un cobaye » et des slogans « Macron assassin », plusieurs autres figures de la sphère antivax, comme le président du parti souverainiste Debout la France ! Nicolas Dupont-Aignan, le chanteur Francis Lalanne, l’ancien journaliste Richard Boutry, la « gilet jaune » Jacline Mouraud ou encore l’avocat spécialisé en droit public Fabrice Di Vizio.
En conseillant aux manifestants de « faire le siège des parlementaires » et d’« envahir leurs permanences pour dire que vous n’êtes pas d’accord », la députée (ex-La République en marche, LRM) du Bas-Rhin Martine Wonner a également provoqué un tollé dans la majorité.
Le jour même, Christophe Castaner, chef de file des macronistes au Palais-Bourbon, a écrit au président (LRM) de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, estimant qu’il « conviendrait » de « saisir le procureur de la République de Paris, afin de vérifier la véracité des propos tenus ainsi que les éventuelles suites pénales qu’il pourrait y donner ».
Le groupe parlementaire Libertés et territoires, auquel Mme Wonner appartient depuis septembre 2020, a également demandé son départ dimanche. « Les débats comme les critiques à l’encontre de la gestion de l’épidémie par l’exécutif sont légitimes mais de tels propos sont intolérables. Constatant l’échec des précédentes médiations, il apparaît que Martine Wonner ne peut plus désormais être membre du groupe Libertés et territoires », ont déclaré ses membres dans un communiqué.
« Frange capricieuse et défaitiste »
Autre signe de cette tension latente : la veille, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait donné comme instruction aux préfets de renforcer la protection des élus après qu’une quinzaine de manifestants antivaccins avaient envahi la permanence de M. Ferrand à Châteaulin (Finistère), avant d’être mis en fuite par une patrouille de gendarmerie.
Un paradoxe alors qu’une large majorité de Français approuve l’extension du passe sanitaire : de 58 % à 76 %, selon les lieux accueillant du public concernés, d’après un sondage Elabe pour BFM-TV publié mardi 13 juillet. L’exécutif compte donc s’appuyer sur cette partie de la population, parfois qualifiée de « silencieuse », face à une « ultraminorité » opposée aux nouvelles mesures et qui avance des choses « totalement délirantes », selon les dires du ministre de la santé, Olivier Véran.
Un discours repris à son compte par Gabriel Attal, qui oppose dans son entretien au Parisien une « frange capricieuse et défaitiste, très minoritaire, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité » à une France « laborieuse et volontariste, qui veut mettre le virus derrière elle et travailler ».
Dans le même temps, 300 élus, de gauche comme de droite, parmi lesquels le maire de Nice, Christian Estrosi (ex-Les Républicains), ou celui de Dijon, François Rebsamen (Parti socialiste), ont salué dans une tribune au Journal du dimanche le « courage » des décisions sanitaires et des choix économiques pris par le chef de l’Etat.
Enquête ouverte après l’incendie d’un centre de vaccination
Le centre de vaccination contre le Covid-19 de la commune d’Urrugne dans les Pyrénées-Atlantiques, département où le taux d’incidence est supérieur au seuil d’alerte, a été l’objet d’un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé dimanche 18 juillet le procureur de Bayonne, qui a ouvert une enquête. Dans la nuit de vendredi à samedi, un autre centre de vaccination avait été vandalisé à Lans-en-Vercors (Isère) et des inscriptions anti-vaccins taguées sur le bâtiment.
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Re: Rugby et Coronavirus
Ben c' est bien vrai.
Alors aux dernières nouvelles, il semblerait selon ARS Aquitaine, que l' origine du cluster du Hangar HL (belle fiesta) serait un ou plusieurs ... employés.
Merci Patron, merci patron
Tout ce que vous faites
Ici bas pour nous
etc etc ...
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tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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