Derniers sujets
» Top14 : autres matchspar densnewzealand Aujourd'hui à 19:04
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Ubbrugby Aujourd'hui à 18:48
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par igziabeher Aujourd'hui à 18:26
» Louis Bielle-Biarrey
par Scalp Aujourd'hui à 18:20
» Matthieu Jalibert
par Scalp Aujourd'hui à 18:17
» Transferts (Autres clubs)
par Dr. Gregory Bouse Aujourd'hui à 17:41
» XV de France (partie en cours)
par Dr. Gregory Bouse Aujourd'hui à 17:40
» Autres Clubs
par marchal Hier à 17:33
» Ben Tameifuna
par marchal Hier à 15:37
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Hier à 15:08
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Hier à 10:28
» Yann Lesgourgues
par marchal Jeu 21 Nov 2024 - 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Jeu 21 Nov 2024 - 13:06
» Romain Buros
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Jeu 21 Nov 2024 - 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
Rugby et Coronavirus
+28
LaRuine33
Roberto Miopalmo
jean33270
hurluberlu
kaze33
Charles_ubb
guillaume ubb
biscouette
flavio33
Yatangaki
PaytaleUBB
Big'Ben
Mam's
marchal
tire-bouchon
patrick
sudiste
densnewzealand
Martin33
krahknardz
tonysoprano
Dr. Gregory Bouse
grospaquet31
léopold
le radis
SympathyForTheDevil
Scalp
Switch
32 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
Page 26 sur 39
Page 26 sur 39 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 32 ... 39
Re: Rugby et Coronavirus
Live en cours - Covid-19 : en France, deux premiers cas de variant Omicron confirmés en métropole
https://www.lemonde.fr/planete/live/2021/12/02/covid-19-la-presence-du-variant-omicron-confirmee-en-metropole_6104423_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/live/2021/12/02/covid-19-la-presence-du-variant-omicron-confirmee-en-metropole_6104423_3244.html
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Rugby et Coronavirus
Variant Omicron : un risque d’échappement immunitaire
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/06/variant-omicron-un-risque-dechappement-immunitaire/
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/06/variant-omicron-un-risque-dechappement-immunitaire/
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : le Plan blanc « niveau 2 » est enclenché au CHU de Bordeaux
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/covid-19-le-plan-blanc-niveau-2-est-enclenche-au-chu-de-bordeaux-7277110.php
Ça risque d'énerver notre préfète
https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/covid-19-le-plan-blanc-niveau-2-est-enclenche-au-chu-de-bordeaux-7277110.php
Ça risque d'énerver notre préfète
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/09/covid-19-ile-de-france-auvergne-rhone-alpes-occitanie-les-plans-blancs-se-multiplient-dans-les-hopitaux_6105257_3244.html
Covid-19 : Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie… les plans blancs se multiplient dans les hôpitaux
Ils permettent aux établissements de se réorganiser, de rappeler des soignants sur leurs congés, ou encore d’enclencher la déprogrammation d’autres patients non urgents.
Par Camille Stromboni
Signe que la pression de la cinquième vague épidémique du Covid-19 s’accroît sur l’hôpital, c’est au tour de l’Ile-de-France de passer une étape supérieure. La directrice générale de l’agence régionale de santé (ARS), Amélie Verdier, a demandé dans la soirée de mercredi 8 décembre à l’ensemble des établissements publics et privés du territoire francilien de réactiver leurs plans blancs à compter du jeudi 9 décembre.
En pratique, il s’agit de permettre aux hôpitaux de se réorganiser, de revoir les plannings des personnels, de rappeler des soignants sur leurs congés, ou encore d’enclencher la déprogrammation d’autres patients non urgents, afin de libérer des personnels pour renforcer les capacités des services recevant l’afflux de malades du Covid-19.
Depuis le début de la semaine, les annonces se multiplient partout en France : les plans blancs ont été réactivés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Occitanie, ou encore en Bourgogne-Franche-Comté et en Pays de la Loire. « Le plan blanc sera probablement national d’ici à quelques jours », a déclaré Olivier Véran, ministre de la santé, sur France 2, jeudi 9 décembre.
Rennes, Strasbourg, Grenoble, Lille, Bordeaux… Au moins les deux tiers des 30 centres hospitaliers universitaires (CHU) ont déjà réactivé ce fonctionnement de crise, selon la conférence des présidents de commission médicale d’établissements de CHU, de même que de nombreux centres hospitaliers du territoire, à Colmar, au Mans, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)… Une accélération due à la progression de l’épidémie, avec 2 426 patients Covid-19 dans les services de soins critiques qui accueillent les malades atteints des formes les plus graves, mais aussi à la pénurie de personnels soignants dont souffrent de nombreux établissements depuis la rentrée, sans oublier la concomitance avec les autres épidémies hivernales.
« Lits fermés faute de personnels »
En Ile-de-France, la dégradation des indicateurs du Covid-19 est nette depuis la mi-novembre : 2 608 patients Covid-19 y étaient hospitalisés au 8 décembre, dont 505 en soins critiques. A l’hôpital, « la dynamique est nettement orientée à la hausse mais demeure pour le moment plus favorable qu’au cours des quatre premières vagues grâce à la couverture vaccinale (86 % des Franciliens éligibles ont un schéma de vaccination complet) », précise l’ARS.
Si le nombre de patients est encore loin de ce que la région a pu connaître depuis le début de la crise épidémique, le premier palier sur les soins critiques a été atteint, avec 30 % des lits occupés par des malades Covid-19, indique l’ARS francilienne dans un courrier aux établissements, tout en y précisant qu’il faut tenir compte « d’une moyenne de 15 % de lits fermés faute de personnels ». Il s’agit désormais « d’anticiper la montée progressive du nombre de malades Covid et de préparer au mieux avec l’ensemble des personnels l’organisation des établissements pendant la période des fêtes », selon l’ARS, qui insiste sur la nécessité de préserver les congés de fin d’année.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : la nouvelle vague épidémique met sous pression un système hospitalier déjà fragilisé
« Les chiffres n’ont rien à voir avec les vagues précédentes, mais la situation n’a rien à voir », relève Bruno Riou, directeur médical de crise à l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), qui pointe les fermetures de lits – 18 % de lits fermés à la rentrée, selon l’AP-HP – ainsi que la période de congés des soignants qui approche.
« On affronte la cinquième vague dans de très mauvaises conditions », alerte Djillali Annane, chef de service de réanimation à l’hôpital de Garches, qui fait partie de l’AP-HP. Dans le groupe francilien de 39 hôpitaux, seuls 632 lits sont « ouverts » en soins critiques sur 731, rapporte-t-il. « Mon service est plein, nous refusons entre trois et sept patients Covid et non-Covid par jour, qui doivent être orientés vers d’autres hôpitaux, témoigne le réanimateur. Chaque matin, c’est déjà la quadrature du cercle pour réussir à avoir les personnels suffisants pour ne pas fermer de lits. »
Arrêt d’une partie de l’activité programmée
Ce sont trois des quinze lits de son service qu’il devra fermer, à partir du 20 décembre, au vu des forces en présence. Outre les heures supplémentaires et l’annulation de congés, qui seront à coup sûr « très mal vécues » par des soignants rincés par deux ans de crise, souligne-t-il, seul le renfort des personnels des blocs opératoires, en premier lieu les infirmiers anesthésistes, pourra permettre de maintenir l’offre de soins, au prix d’un arrêt d’une partie de l’activité programmée.
Lire notre reportage : Article réservé à nos abonnés « Avoir quelqu’un qui va mourir et vous dit qu’il regrette… C’est dur » : à l’hôpital de Colmar, l’afflux de malades non vaccinés
« Nous allons très probablement entrer dans des phases de déprogrammation, le plan blanc est un signal pour que tout le monde, privé comme public, joue le jeu, reprend le professeur Riou. Cela va être très douloureux, les chirurgiens et les médecins ont des listes d’attente de plus en plus longues, avec des malades de plus en plus graves. »
Dans d’autres régions, les déprogrammations sont déjà enclenchées, comme dans les Pays de la Loire où l’ARS a appelé, mercredi 8 décembre, l’ensemble des établissements à arrêter « 20 % de l’activité de médecine et de chirurgie, en préservant les interventions urgentes et semi-urgentes liées à des risques de pertes de chances ».
Covid-19 : Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie… les plans blancs se multiplient dans les hôpitaux
Ils permettent aux établissements de se réorganiser, de rappeler des soignants sur leurs congés, ou encore d’enclencher la déprogrammation d’autres patients non urgents.
Par Camille Stromboni
Signe que la pression de la cinquième vague épidémique du Covid-19 s’accroît sur l’hôpital, c’est au tour de l’Ile-de-France de passer une étape supérieure. La directrice générale de l’agence régionale de santé (ARS), Amélie Verdier, a demandé dans la soirée de mercredi 8 décembre à l’ensemble des établissements publics et privés du territoire francilien de réactiver leurs plans blancs à compter du jeudi 9 décembre.
En pratique, il s’agit de permettre aux hôpitaux de se réorganiser, de revoir les plannings des personnels, de rappeler des soignants sur leurs congés, ou encore d’enclencher la déprogrammation d’autres patients non urgents, afin de libérer des personnels pour renforcer les capacités des services recevant l’afflux de malades du Covid-19.
Depuis le début de la semaine, les annonces se multiplient partout en France : les plans blancs ont été réactivés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Occitanie, ou encore en Bourgogne-Franche-Comté et en Pays de la Loire. « Le plan blanc sera probablement national d’ici à quelques jours », a déclaré Olivier Véran, ministre de la santé, sur France 2, jeudi 9 décembre.
Rennes, Strasbourg, Grenoble, Lille, Bordeaux… Au moins les deux tiers des 30 centres hospitaliers universitaires (CHU) ont déjà réactivé ce fonctionnement de crise, selon la conférence des présidents de commission médicale d’établissements de CHU, de même que de nombreux centres hospitaliers du territoire, à Colmar, au Mans, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)… Une accélération due à la progression de l’épidémie, avec 2 426 patients Covid-19 dans les services de soins critiques qui accueillent les malades atteints des formes les plus graves, mais aussi à la pénurie de personnels soignants dont souffrent de nombreux établissements depuis la rentrée, sans oublier la concomitance avec les autres épidémies hivernales.
« Lits fermés faute de personnels »
En Ile-de-France, la dégradation des indicateurs du Covid-19 est nette depuis la mi-novembre : 2 608 patients Covid-19 y étaient hospitalisés au 8 décembre, dont 505 en soins critiques. A l’hôpital, « la dynamique est nettement orientée à la hausse mais demeure pour le moment plus favorable qu’au cours des quatre premières vagues grâce à la couverture vaccinale (86 % des Franciliens éligibles ont un schéma de vaccination complet) », précise l’ARS.
Si le nombre de patients est encore loin de ce que la région a pu connaître depuis le début de la crise épidémique, le premier palier sur les soins critiques a été atteint, avec 30 % des lits occupés par des malades Covid-19, indique l’ARS francilienne dans un courrier aux établissements, tout en y précisant qu’il faut tenir compte « d’une moyenne de 15 % de lits fermés faute de personnels ». Il s’agit désormais « d’anticiper la montée progressive du nombre de malades Covid et de préparer au mieux avec l’ensemble des personnels l’organisation des établissements pendant la période des fêtes », selon l’ARS, qui insiste sur la nécessité de préserver les congés de fin d’année.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : la nouvelle vague épidémique met sous pression un système hospitalier déjà fragilisé
« Les chiffres n’ont rien à voir avec les vagues précédentes, mais la situation n’a rien à voir », relève Bruno Riou, directeur médical de crise à l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), qui pointe les fermetures de lits – 18 % de lits fermés à la rentrée, selon l’AP-HP – ainsi que la période de congés des soignants qui approche.
« On affronte la cinquième vague dans de très mauvaises conditions », alerte Djillali Annane, chef de service de réanimation à l’hôpital de Garches, qui fait partie de l’AP-HP. Dans le groupe francilien de 39 hôpitaux, seuls 632 lits sont « ouverts » en soins critiques sur 731, rapporte-t-il. « Mon service est plein, nous refusons entre trois et sept patients Covid et non-Covid par jour, qui doivent être orientés vers d’autres hôpitaux, témoigne le réanimateur. Chaque matin, c’est déjà la quadrature du cercle pour réussir à avoir les personnels suffisants pour ne pas fermer de lits. »
Arrêt d’une partie de l’activité programmée
Ce sont trois des quinze lits de son service qu’il devra fermer, à partir du 20 décembre, au vu des forces en présence. Outre les heures supplémentaires et l’annulation de congés, qui seront à coup sûr « très mal vécues » par des soignants rincés par deux ans de crise, souligne-t-il, seul le renfort des personnels des blocs opératoires, en premier lieu les infirmiers anesthésistes, pourra permettre de maintenir l’offre de soins, au prix d’un arrêt d’une partie de l’activité programmée.
Lire notre reportage : Article réservé à nos abonnés « Avoir quelqu’un qui va mourir et vous dit qu’il regrette… C’est dur » : à l’hôpital de Colmar, l’afflux de malades non vaccinés
« Nous allons très probablement entrer dans des phases de déprogrammation, le plan blanc est un signal pour que tout le monde, privé comme public, joue le jeu, reprend le professeur Riou. Cela va être très douloureux, les chirurgiens et les médecins ont des listes d’attente de plus en plus longues, avec des malades de plus en plus graves. »
Dans d’autres régions, les déprogrammations sont déjà enclenchées, comme dans les Pays de la Loire où l’ARS a appelé, mercredi 8 décembre, l’ensemble des établissements à arrêter « 20 % de l’activité de médecine et de chirurgie, en préservant les interventions urgentes et semi-urgentes liées à des risques de pertes de chances ».
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Et oui, l'absentéisme atteint des niveaux records à l'hôpital... entre 9 et 10% en moyenne actuellement !
Le recours aux heures supplémentaires ne suffit bien évidemment pas.
Nous pouvons remercier ce gouvernement (et les précédents) mais celui-ci très particulièrement d'avoir refusé jusqu'à la crise d'agir concrètement. Et le SEGUR, malgré des avancées significatives, ne permet bien malheureusement pas de remédier aux maux de la santé publique.
Le recours aux heures supplémentaires ne suffit bien évidemment pas.
Nous pouvons remercier ce gouvernement (et les précédents) mais celui-ci très particulièrement d'avoir refusé jusqu'à la crise d'agir concrètement. Et le SEGUR, malgré des avancées significatives, ne permet bien malheureusement pas de remédier aux maux de la santé publique.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13241
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/09/covid-19-le-variant-omicron-peut-contourner-les-defenses-vaccinales_6105340_3244.html
Covid-19 : le variant Omicron peut contourner les défenses vaccinales
Les premières données expérimentales, dont celles du pionnier des vaccins à ARN messager BioNTech, montrent que deux doses devraient être insuffisantes pour contrer l’infection. Les résultats sont plus encourageants avec trois doses.
Par Nathaniel Herzberg et Hervé Morin
Omicron, avec sa cinquantaine de mutations, va-t-il mettre en péril la stratégie vaccinale en cours de déploiement face à la pandémie ? Les premières études expérimentales le font craindre : plusieurs d’entre elles montrent un affaiblissement de la protection immunitaire offerte par les vaccins face à ce variant, alors que les cas de réinfections ou d’infections de personnes déjà vaccinées se multiplient.
C’est ce qui ressort notamment de données rendues publiques mercredi 8 décembre par la société BioNTech, qui a développé avec Pfizer le vaccin à ARN messager le plus répandu. Il s’agit « de données préliminaires », a prévenu Ugur Sahin, le PDG de BioNTech, qui plus est fondées sur la capacité d’un pseudovirus présentant les caractéristiques d’Omicron, mais pas du virus lui-même, à induire ou non une réponse immunitaire chez des vaccinés.
Les tests ont été conduits sur du sérum prélevé sur une vingtaine de personnes, soit trois semaines après la deuxième dose, soit un mois après le rappel. Chez les premières, « on observe une réduction majeure dans la quantité d’anticorps neutralisants » face à Omicron, comparé à la défense immunitaire érigée par le vaccin face au virus initial dit « de Wuhan » (25 fois moins) ou par rapport au variant Beta (5 fois moins). La comparaison avec le variant Delta n’a pas été présentée pour les doublement vaccinés.
En revanche, chez les personnes triplement vaccinées, la réponse en anticorps n’est que deux fois plus basse que face au SARS-CoV-2 « ancestral ». Elle est même proche de celle observée face au variant Delta, pour lequel on sait que la protection vaccinale vis-à-vis des formes graves du Covid-19 reste élevée. Ugur Sahin a aussi évoqué des données sur la réponse immunitaire cellulaire portée par les lymphocytes, estimant que ceux-ci « seront encore actifs contre Omicron ».
« Ces données montrent que la ligne de défense apportée par deux doses pourrait être compromise, a indiqué Ozlem Türeci, directrice médicale de BioNTech et épouse du PDG. Cela nous pousse à étudier plus en profondeur l’option d’un vaccin adapté à Omicron. »
Un pouvoir neutralisant diminué de 41 fois
D’autant que la protection offerte par ce rappel pourrait s’affaiblir assez rapidement. L’équipe de Sandra Ciesek, de l’hôpital universitaire de Francfort (Allemagne), a fait circuler mercredi sur Twitter des résultats là encore non publiés sur une comparaison du pouvoir neutralisant de sérums trois mois après le rappel du vaccin Pfizer-BioNTech. Il est 24,5 fois moins fort que face au Delta. Mais les vaccins de Moderna et d’AstraZeneca voyaient aussi leur efficacité compromise. « Ces données ne permettent pas de dire si vous serez ou non toujours protégé vis-à-vis d’une évolution sévère de la maladie », indique cependant la virologue, soulignant l’importance dans cette protection des lymphocytes T.
Faudra-t-il envisager une quatrième dose en 2022 ? « C’est une excellente question, et nous allons scruter les données venues du monde réel pour le savoir », répond Ugur Sahin. Pourrait-on se contenter d’un rappel avec une injection vaccinale ciblant spécifiquement Omicron ? Là aussi, il est trop tôt pour répondre, mais le patron de BioNTech souligne qu’adapté ou non à Omicron le vaccin n’atteint son plein potentiel qu’après trois doses, et déconseille d’attendre face à la menace déjà bien réelle du variant Delta.
D’autres études précisent le risque Omicron. Le 7 décembre, l’équipe d’Alex Sigal, à l’Africa Health Research Institute de Durban, a rendu public des résultats eux aussi « préliminaires », selon lesquels les deux doses du vaccin Pfizer verraient ce pouvoir neutralisant diminué de 41 fois face au nouveau variant par rapport au virus d’origine. L’échantillon est réduit, puisqu’il se base sur douze personnes. Comme à Francfort, le plasma a été mis au contact non pas de pseudovirus mais du vrai pathogène, offrant une indication plus fiable. Et « la chute est importante », a indiqué le virologue sud-africain.
Dans une conversation sur Twitter, le chercheur s’est toutefois dit « heureusement surpris » par ces résultats. D’une part, souligne t-il, « Omicron utilise toujours le récepteur ACE2 ». Autrement dit, sa porte d’entrée dans les cellules humaines est la même, ce qui va permettre de s’appuyer sur les vaccins développés jusqu’ici. « Compte tenu du profil génétique du virus et des mutations accumulées, je craignais pire. » D’autre part, ajoute-t-il, « l’échappement est incomplet ». Non seulement le pouvoir du vaccin n’est pas nul, mais il semble rester très protecteur chez les personnes préalablement contaminées.
Parmi les douze patients vaccinés étudiés par l’équipe de Durban, six avaient été infectés lors de la première vague par la souche d’origine. Face à Omicron, ils perdent une partie de leurs anticorps neutralisants, mais dans une proportion beaucoup moins forte. Pour les auteurs, cela laisse suggérer une armure immunitaire encore relativement solide pour ces personnes, mais aussi probablement pour celles ayant reçu une troisième dose.
La tentation d’une « immunité de groupe »
Ces annonces ont fait réagir de nombreux experts. Tous s’accordent à voir en Omicron une sérieuse menace et la promesse de réinfections accrues chez les personnes vaccinées. « Mais globalement, c’est moins horrible que ce que nous redoutions, indique Etienne Simon-Lorière, virologue à l’Institut Pasteur. On s’attendait à une chute, elle est là, mais ça ne tombe pas à zéro, ce qui était un risque. Avec trois doses ou deux doses et une infection préalable, le niveau reste assez élevé. Le virus va donc se transmettre, c’est sûr, mais je reste assez optimiste sur le fait qu’on évitera l’essentiel des formes sévères. »
Son collègue Bruno Canard (CNRS, Marseille) adopte la même tonalité mais s’interroge : « Il va y avoir bien davantage de personnes pour lesquelles le vaccin n’empêche pas l’infection, un phénomène déjà observé pour le Delta, mais plus important ici. Il reste à savoir si, comme pour le Delta, les formes graves seront tout de même réduites par la vaccination. » De même, on ignore encore ce que la baisse modérée constatée au laboratoire chez les infectés et vaccinés entraînera en vie réelle. « Le corollaire de tout cela, c’est que ni l’immunité naturelle ni la vaccination n’empêchent la circulation du virus, ce qui est synonyme de pression d’évolution encore présente, et donc d’apparition de nouveaux variants possibles. »
L’avenir reste donc incertain. Pour Bruno Canard, « il est fort possible que la plus forte contagiosité d’Omicron permette sa domination en circulation dans un futur proche. Il faudra voir ce que cela implique en termes de remplissage (ou non) des hôpitaux ». Si, comme certains l’envisagent, il devait s’avérer moins virulent, voire bénin, sans décès, le nouveau variant pourrait, selon lui, constituer « un vaccin naturel ».
Mais le chercheur met en garde : « Avant de s’engager dans cette voie d’acquisition d’immunité de groupe, il faudra s’assurer pleinement qu’il est effectivement bénin, pour ne pas avoir les problèmes essuyés, par exemple, par la Grande-Bretagne et sa tentative avortée d’atteinte d’immunité de groupe, qui s’est soldée par un coût humain considérable. » Autant dire que dans les prochaines semaines, le monde va, plus que jamais, surveiller Omicron, sa circulation, sa transmissibilité, sa virulence. En vie réelle, cette fois. « Les cas semblent être pour la plupart légers [dans l’Union européenne], a indiqué Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de l’Agence européenne des médicaments (EMA), jeudi 9 décembre. Mais nous devons rassembler plus de preuves pour déterminer si le spectre de gravité de la maladie causée par l’Omicron est différent de celui de tous les variants qui ont circulé jusqu’à présent »,
La machine de production Pfizer-BioNTech est en tout cas dans les starting-blocks. En janvier 2022, des doses de vaccin Omicron seront disponibles pour entamer les essais cliniques et réglementaires, et les livraisons commerciales pourraient débuter en mars – « sous réserve d’autorisation réglementaire ». Reste à savoir si la sévérité du Covid-19 induit par Omicron nécessitera de le cibler, et alors à quel rythme pousser le curseur vers une production vaccinale spécifique, pour accompagner le passage de relais entre Delta et Omicron. L’industriel se met en position pour produire 4 milliards de doses en 2022, contre 3 milliards en 2021. Loin des besoins potentiels d’une planète de 7 milliards d’individus.
Pour les personnes immunodéprimées, qui ne peuvent espérer bénéficier de la protection vaccinale quelle qu’elle soit, la situation est plus dramatique : les premières observations faites par l’équipe de Francfort confirment que les anticorps monoclonaux en cours d’évaluation face aux premiers variants ne seront d’aucun secours face à Omicron. Ses multiples mutations le rendent insensible à ces combinaisons de médicaments.
Covid-19 : le variant Omicron peut contourner les défenses vaccinales
Les premières données expérimentales, dont celles du pionnier des vaccins à ARN messager BioNTech, montrent que deux doses devraient être insuffisantes pour contrer l’infection. Les résultats sont plus encourageants avec trois doses.
Par Nathaniel Herzberg et Hervé Morin
Omicron, avec sa cinquantaine de mutations, va-t-il mettre en péril la stratégie vaccinale en cours de déploiement face à la pandémie ? Les premières études expérimentales le font craindre : plusieurs d’entre elles montrent un affaiblissement de la protection immunitaire offerte par les vaccins face à ce variant, alors que les cas de réinfections ou d’infections de personnes déjà vaccinées se multiplient.
C’est ce qui ressort notamment de données rendues publiques mercredi 8 décembre par la société BioNTech, qui a développé avec Pfizer le vaccin à ARN messager le plus répandu. Il s’agit « de données préliminaires », a prévenu Ugur Sahin, le PDG de BioNTech, qui plus est fondées sur la capacité d’un pseudovirus présentant les caractéristiques d’Omicron, mais pas du virus lui-même, à induire ou non une réponse immunitaire chez des vaccinés.
Les tests ont été conduits sur du sérum prélevé sur une vingtaine de personnes, soit trois semaines après la deuxième dose, soit un mois après le rappel. Chez les premières, « on observe une réduction majeure dans la quantité d’anticorps neutralisants » face à Omicron, comparé à la défense immunitaire érigée par le vaccin face au virus initial dit « de Wuhan » (25 fois moins) ou par rapport au variant Beta (5 fois moins). La comparaison avec le variant Delta n’a pas été présentée pour les doublement vaccinés.
En revanche, chez les personnes triplement vaccinées, la réponse en anticorps n’est que deux fois plus basse que face au SARS-CoV-2 « ancestral ». Elle est même proche de celle observée face au variant Delta, pour lequel on sait que la protection vaccinale vis-à-vis des formes graves du Covid-19 reste élevée. Ugur Sahin a aussi évoqué des données sur la réponse immunitaire cellulaire portée par les lymphocytes, estimant que ceux-ci « seront encore actifs contre Omicron ».
« Ces données montrent que la ligne de défense apportée par deux doses pourrait être compromise, a indiqué Ozlem Türeci, directrice médicale de BioNTech et épouse du PDG. Cela nous pousse à étudier plus en profondeur l’option d’un vaccin adapté à Omicron. »
Un pouvoir neutralisant diminué de 41 fois
D’autant que la protection offerte par ce rappel pourrait s’affaiblir assez rapidement. L’équipe de Sandra Ciesek, de l’hôpital universitaire de Francfort (Allemagne), a fait circuler mercredi sur Twitter des résultats là encore non publiés sur une comparaison du pouvoir neutralisant de sérums trois mois après le rappel du vaccin Pfizer-BioNTech. Il est 24,5 fois moins fort que face au Delta. Mais les vaccins de Moderna et d’AstraZeneca voyaient aussi leur efficacité compromise. « Ces données ne permettent pas de dire si vous serez ou non toujours protégé vis-à-vis d’une évolution sévère de la maladie », indique cependant la virologue, soulignant l’importance dans cette protection des lymphocytes T.
Faudra-t-il envisager une quatrième dose en 2022 ? « C’est une excellente question, et nous allons scruter les données venues du monde réel pour le savoir », répond Ugur Sahin. Pourrait-on se contenter d’un rappel avec une injection vaccinale ciblant spécifiquement Omicron ? Là aussi, il est trop tôt pour répondre, mais le patron de BioNTech souligne qu’adapté ou non à Omicron le vaccin n’atteint son plein potentiel qu’après trois doses, et déconseille d’attendre face à la menace déjà bien réelle du variant Delta.
D’autres études précisent le risque Omicron. Le 7 décembre, l’équipe d’Alex Sigal, à l’Africa Health Research Institute de Durban, a rendu public des résultats eux aussi « préliminaires », selon lesquels les deux doses du vaccin Pfizer verraient ce pouvoir neutralisant diminué de 41 fois face au nouveau variant par rapport au virus d’origine. L’échantillon est réduit, puisqu’il se base sur douze personnes. Comme à Francfort, le plasma a été mis au contact non pas de pseudovirus mais du vrai pathogène, offrant une indication plus fiable. Et « la chute est importante », a indiqué le virologue sud-africain.
Dans une conversation sur Twitter, le chercheur s’est toutefois dit « heureusement surpris » par ces résultats. D’une part, souligne t-il, « Omicron utilise toujours le récepteur ACE2 ». Autrement dit, sa porte d’entrée dans les cellules humaines est la même, ce qui va permettre de s’appuyer sur les vaccins développés jusqu’ici. « Compte tenu du profil génétique du virus et des mutations accumulées, je craignais pire. » D’autre part, ajoute-t-il, « l’échappement est incomplet ». Non seulement le pouvoir du vaccin n’est pas nul, mais il semble rester très protecteur chez les personnes préalablement contaminées.
Parmi les douze patients vaccinés étudiés par l’équipe de Durban, six avaient été infectés lors de la première vague par la souche d’origine. Face à Omicron, ils perdent une partie de leurs anticorps neutralisants, mais dans une proportion beaucoup moins forte. Pour les auteurs, cela laisse suggérer une armure immunitaire encore relativement solide pour ces personnes, mais aussi probablement pour celles ayant reçu une troisième dose.
La tentation d’une « immunité de groupe »
Ces annonces ont fait réagir de nombreux experts. Tous s’accordent à voir en Omicron une sérieuse menace et la promesse de réinfections accrues chez les personnes vaccinées. « Mais globalement, c’est moins horrible que ce que nous redoutions, indique Etienne Simon-Lorière, virologue à l’Institut Pasteur. On s’attendait à une chute, elle est là, mais ça ne tombe pas à zéro, ce qui était un risque. Avec trois doses ou deux doses et une infection préalable, le niveau reste assez élevé. Le virus va donc se transmettre, c’est sûr, mais je reste assez optimiste sur le fait qu’on évitera l’essentiel des formes sévères. »
Son collègue Bruno Canard (CNRS, Marseille) adopte la même tonalité mais s’interroge : « Il va y avoir bien davantage de personnes pour lesquelles le vaccin n’empêche pas l’infection, un phénomène déjà observé pour le Delta, mais plus important ici. Il reste à savoir si, comme pour le Delta, les formes graves seront tout de même réduites par la vaccination. » De même, on ignore encore ce que la baisse modérée constatée au laboratoire chez les infectés et vaccinés entraînera en vie réelle. « Le corollaire de tout cela, c’est que ni l’immunité naturelle ni la vaccination n’empêchent la circulation du virus, ce qui est synonyme de pression d’évolution encore présente, et donc d’apparition de nouveaux variants possibles. »
L’avenir reste donc incertain. Pour Bruno Canard, « il est fort possible que la plus forte contagiosité d’Omicron permette sa domination en circulation dans un futur proche. Il faudra voir ce que cela implique en termes de remplissage (ou non) des hôpitaux ». Si, comme certains l’envisagent, il devait s’avérer moins virulent, voire bénin, sans décès, le nouveau variant pourrait, selon lui, constituer « un vaccin naturel ».
Mais le chercheur met en garde : « Avant de s’engager dans cette voie d’acquisition d’immunité de groupe, il faudra s’assurer pleinement qu’il est effectivement bénin, pour ne pas avoir les problèmes essuyés, par exemple, par la Grande-Bretagne et sa tentative avortée d’atteinte d’immunité de groupe, qui s’est soldée par un coût humain considérable. » Autant dire que dans les prochaines semaines, le monde va, plus que jamais, surveiller Omicron, sa circulation, sa transmissibilité, sa virulence. En vie réelle, cette fois. « Les cas semblent être pour la plupart légers [dans l’Union européenne], a indiqué Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de l’Agence européenne des médicaments (EMA), jeudi 9 décembre. Mais nous devons rassembler plus de preuves pour déterminer si le spectre de gravité de la maladie causée par l’Omicron est différent de celui de tous les variants qui ont circulé jusqu’à présent »,
La machine de production Pfizer-BioNTech est en tout cas dans les starting-blocks. En janvier 2022, des doses de vaccin Omicron seront disponibles pour entamer les essais cliniques et réglementaires, et les livraisons commerciales pourraient débuter en mars – « sous réserve d’autorisation réglementaire ». Reste à savoir si la sévérité du Covid-19 induit par Omicron nécessitera de le cibler, et alors à quel rythme pousser le curseur vers une production vaccinale spécifique, pour accompagner le passage de relais entre Delta et Omicron. L’industriel se met en position pour produire 4 milliards de doses en 2022, contre 3 milliards en 2021. Loin des besoins potentiels d’une planète de 7 milliards d’individus.
Pour les personnes immunodéprimées, qui ne peuvent espérer bénéficier de la protection vaccinale quelle qu’elle soit, la situation est plus dramatique : les premières observations faites par l’équipe de Francfort confirment que les anticorps monoclonaux en cours d’évaluation face aux premiers variants ne seront d’aucun secours face à Omicron. Ses multiples mutations le rendent insensible à ces combinaisons de médicaments.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/10/peut-on-utiliser-moderna-ou-pfizer-de-maniere-indifferenciee-en-dose-de-rappel_6105424_3244.html
Peut-on utiliser Moderna ou Pfizer de manière indifférenciée en dose de rappel ?
Pour les spécialistes de la pharmacovigilance, les deux vaccins à ARN messager sont équivalents et doivent pouvoir être administrés, quel que soit le schéma de vaccination initial.
Par Delphine Roucaute
Le gouvernement annonce, la logistique doit suivre. Une semaine après avoir été informés qu’ils recevraient principalement des doses du vaccin de Moderna plutôt que de celui de Pfizer, les référents de centres de vaccination doivent encore une fois changer leur fusil d’épaule dans l’urgence et l’impréparation.
« Pour l’instant on est pris de court. Depuis quatre ou cinq jours, on essaye de s’organiser mais on ne sait pas précisément combien de doses on aura pour chaque vaccin », souffle Alain Assouline, médecin référent du centre du Cresco à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Alors qu’on lui promettait 70 % de livraisons Pfizer et 30 % de Moderna, il a finalement reçu sa livraison complète jeudi… et uniquement du Pfizer. « Je pense que même les agences régionales de santé [ARS, qui distribuent les dotations aux centres] ne le savent pas à l’avance », glisse le médecin, soulagé de ne pas devoir expliquer dès cette semaine à ses patients pourquoi ils reçoivent du Moderna alors qu’ils s’étaient inscrits pour du Pfizer. Même si le ministère de la santé s’est engagé à approvisionner ces rendez-vous manqués grâce au stock d’Etat, le professionnel se doute que certains usagers seront déçus.
Même situation au centre de vaccination de la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis), où le mix 80 % de Moderna 20 % de Pfizer s’est transformé en 100 % Pfizer. « Les gens ne comprennent plus rien. Et le problème c’est que personne ne veut de Moderna », se désole Pierre-Etienne Manuellan, le médecin référent. « Il faut une campagne nationale pour expliquer clairement que, Pfizer et Moderna, c’est la même chose, c’est comme le Dafalgan et l’Efferalgan, seul l’emballage change », assure-t-il.
« Vaccins jumeaux »
Un petit vent de panique souffle depuis que le Pfizer se fait plus rare dans les centres et les questions affluent : un rappel en Moderna est-il bien sans risque après une primovaccination en Pfizer ? Ce schéma est-il plus efficace ? Les deux vaccins sont-ils bien interchangeables ?
« Il n’est pas abusif de dire que Moderna et Pfizer sont des vaccins jumeaux. Ils reposent sur la même technologie, on dit qu’ils ont la même plate-forme vaccinale : de l’ARN messager encapsulé avec des lipides qui provoque une réponse immunitaire dirigée contre la protéine spike », tranche Dominique Deplanque, président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique. Malgré des processus d’évaluation et des stratégies de surveillance différenciés, « il était implicite qu’on permette leur substitution à un moment, on aurait d’ailleurs pu le faire plus tôt », insiste le professeur de pharmacologie médicale à la faculté de médecine de Lille.
Actuellement, les stocks de Moderna sont beaucoup plus importants que ceux de Pfizer, notamment parce que les flacons sont passés d’une contenance de dix à douze doses en primovaccination, pour laquelle une dose pleine est requise, à une estimation de vingt à vingt-quatre doses en rappel, qui se fait en demi-dose. Un compte d’apothicaire compliqué par le fait que, depuis plusieurs mois, le taux d’utilisation de Moderna est bien moindre.
Pour plusieurs raisons : Moderna était d’abord cantonné aux professionnels de ville, dont le volume de distribution est moins important que celui des centres de vaccination. Ensuite, les livraisons se sont étoffées à partir de l’été. Environ un million de doses sont attendues d’ici à la fin de décembre et 2,4 millions par semaine pour janvier, selon le ministère de la santé.
Une différence de dosage
Il existe pourtant une différence notable entre les deux produits : si une dose de Pfizer contient 30 microgrammes de vaccin, une dose pleine de Moderna en contient 100. Un surdosage relatif qui pourrait expliquer les données sur une meilleure efficacité de Moderna en primovaccination (c’est-à-dire deux doses). Publiée dans The New England Journal of Medicine le 1er décembre, une étude américaine menée auprès de plus de 400 000 vétérans montre que si l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna diminue dans le temps, le risque d’attraper le Covid-19 cinq mois après la dernière injection était plus faible chez ceux ayant reçu du Moderna. « Bien que cette étude fournisse des preuves d’une efficacité potentiellement différente des vaccins [de Pfizer et de Moderna], tout choix entre deux vaccins doit également tenir compte de leur innocuité comparative », précisent toutefois les auteurs.
Les effets indésirables des deux produits ont été notamment étudiés par le groupement d’intérêt scientifique Epi-phare, qui a démontré un risque plus élevé de myocardite et de péricardite dans les sept jours suivant une vaccination avec Moderna qu’avec Pfizer, particulièrement chez les hommes de moins de 30 ans. « La concentration du vaccin explique probablement l’augmentation du risque par rapport à Pfizer, ainsi que des éléments hormonaux chez les jeunes hommes, population dans laquelle les myocardites et les péricardites sont plus fréquentes en général », commente Odile Launay, infectiologue à l’hôpital Cochin. Pour cette raison, la Haute Autorité de santé a recommandé de réserver Moderna aux plus de 30 ans.
« Cependant, le nombre de cas attribuables aux vaccins apparaît peu fréquent au regard du nombre de doses administrées », précise le rapport d’Epi-phare. Et surtout, ces inflammations du muscle et de la membrane du cœur ont des évolutions cliniques favorables : l’essoufflement et les palpitations cardiaques disparaissent au bout de quelques jours avec un traitement anti-inflammatoire. « Aucun décès n’a été rapporté parmi les personnes hospitalisées pour une myocardite ou une péricardite suite à la vaccination », précise l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans le bilan d’un an de campagne vaccinale publié le 9 décembre. Les myocardites développées après une infection au Covid-19, elles, entraînent plus souvent des séquelles, précise Dominique Deplanque.
« Le meilleur vaccin, c’est celui qui est disponible », Dominique Deplanque, président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique
Concernant la troisième dose, les données publiées le 2 décembre dans The Lancet à partir d’une étude britannique menée sur quelque 3 500 personnes en juin montrent que, quel que soit le mélange de vaccins disponibles en France, le rappel a fait produire beaucoup plus d’anticorps au système immunitaire qu’après deux doses. Selon Milou-Daniel Drici, responsable du centre régional de pharmacovigilance au CHU de Nice, ces résultats indiquent une multiplication par quatre au quinzième jour après la dose de rappel des anticorps pour les schémas en 100 % Pfizer, mais aussi en 100 % Moderna, tout comme pour les schémas mixtes en Moderna suivi de Pfizer ou l’inverse. « Les résultats sont dans un mouchoir de poche », explique le professeur de pharmacologie clinique. « Le rappel hétérologue [avec un vaccin différent] s’avère donc une stratégie alternative intéressante, voire justifiée, notamment s’il y a des problèmes d’approvisionnement. »
Au-delà de ces données encourageantes, l’ANSM précise que sur 11 418 700 injections de Moderna depuis le début de la campagne, 15 959 cas d’effets indésirables ont été remontés, dont 82 % de cas non graves. Depuis le début des injections de rappel, « cinquante-cinq cas graves ont été rapportés, (…) mais les effets indésirables rapportés sont similaires à ceux de la primovaccination », précise l’agence. Finalement, étant donné la circulation virale actuelle, « le meilleur vaccin, c’est celui qui est disponible », conclut Dominique Deplanque.
Peut-on utiliser Moderna ou Pfizer de manière indifférenciée en dose de rappel ?
Pour les spécialistes de la pharmacovigilance, les deux vaccins à ARN messager sont équivalents et doivent pouvoir être administrés, quel que soit le schéma de vaccination initial.
Par Delphine Roucaute
Le gouvernement annonce, la logistique doit suivre. Une semaine après avoir été informés qu’ils recevraient principalement des doses du vaccin de Moderna plutôt que de celui de Pfizer, les référents de centres de vaccination doivent encore une fois changer leur fusil d’épaule dans l’urgence et l’impréparation.
« Pour l’instant on est pris de court. Depuis quatre ou cinq jours, on essaye de s’organiser mais on ne sait pas précisément combien de doses on aura pour chaque vaccin », souffle Alain Assouline, médecin référent du centre du Cresco à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Alors qu’on lui promettait 70 % de livraisons Pfizer et 30 % de Moderna, il a finalement reçu sa livraison complète jeudi… et uniquement du Pfizer. « Je pense que même les agences régionales de santé [ARS, qui distribuent les dotations aux centres] ne le savent pas à l’avance », glisse le médecin, soulagé de ne pas devoir expliquer dès cette semaine à ses patients pourquoi ils reçoivent du Moderna alors qu’ils s’étaient inscrits pour du Pfizer. Même si le ministère de la santé s’est engagé à approvisionner ces rendez-vous manqués grâce au stock d’Etat, le professionnel se doute que certains usagers seront déçus.
Même situation au centre de vaccination de la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis), où le mix 80 % de Moderna 20 % de Pfizer s’est transformé en 100 % Pfizer. « Les gens ne comprennent plus rien. Et le problème c’est que personne ne veut de Moderna », se désole Pierre-Etienne Manuellan, le médecin référent. « Il faut une campagne nationale pour expliquer clairement que, Pfizer et Moderna, c’est la même chose, c’est comme le Dafalgan et l’Efferalgan, seul l’emballage change », assure-t-il.
« Vaccins jumeaux »
Un petit vent de panique souffle depuis que le Pfizer se fait plus rare dans les centres et les questions affluent : un rappel en Moderna est-il bien sans risque après une primovaccination en Pfizer ? Ce schéma est-il plus efficace ? Les deux vaccins sont-ils bien interchangeables ?
« Il n’est pas abusif de dire que Moderna et Pfizer sont des vaccins jumeaux. Ils reposent sur la même technologie, on dit qu’ils ont la même plate-forme vaccinale : de l’ARN messager encapsulé avec des lipides qui provoque une réponse immunitaire dirigée contre la protéine spike », tranche Dominique Deplanque, président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique. Malgré des processus d’évaluation et des stratégies de surveillance différenciés, « il était implicite qu’on permette leur substitution à un moment, on aurait d’ailleurs pu le faire plus tôt », insiste le professeur de pharmacologie médicale à la faculté de médecine de Lille.
Actuellement, les stocks de Moderna sont beaucoup plus importants que ceux de Pfizer, notamment parce que les flacons sont passés d’une contenance de dix à douze doses en primovaccination, pour laquelle une dose pleine est requise, à une estimation de vingt à vingt-quatre doses en rappel, qui se fait en demi-dose. Un compte d’apothicaire compliqué par le fait que, depuis plusieurs mois, le taux d’utilisation de Moderna est bien moindre.
Pour plusieurs raisons : Moderna était d’abord cantonné aux professionnels de ville, dont le volume de distribution est moins important que celui des centres de vaccination. Ensuite, les livraisons se sont étoffées à partir de l’été. Environ un million de doses sont attendues d’ici à la fin de décembre et 2,4 millions par semaine pour janvier, selon le ministère de la santé.
Une différence de dosage
Il existe pourtant une différence notable entre les deux produits : si une dose de Pfizer contient 30 microgrammes de vaccin, une dose pleine de Moderna en contient 100. Un surdosage relatif qui pourrait expliquer les données sur une meilleure efficacité de Moderna en primovaccination (c’est-à-dire deux doses). Publiée dans The New England Journal of Medicine le 1er décembre, une étude américaine menée auprès de plus de 400 000 vétérans montre que si l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna diminue dans le temps, le risque d’attraper le Covid-19 cinq mois après la dernière injection était plus faible chez ceux ayant reçu du Moderna. « Bien que cette étude fournisse des preuves d’une efficacité potentiellement différente des vaccins [de Pfizer et de Moderna], tout choix entre deux vaccins doit également tenir compte de leur innocuité comparative », précisent toutefois les auteurs.
Les effets indésirables des deux produits ont été notamment étudiés par le groupement d’intérêt scientifique Epi-phare, qui a démontré un risque plus élevé de myocardite et de péricardite dans les sept jours suivant une vaccination avec Moderna qu’avec Pfizer, particulièrement chez les hommes de moins de 30 ans. « La concentration du vaccin explique probablement l’augmentation du risque par rapport à Pfizer, ainsi que des éléments hormonaux chez les jeunes hommes, population dans laquelle les myocardites et les péricardites sont plus fréquentes en général », commente Odile Launay, infectiologue à l’hôpital Cochin. Pour cette raison, la Haute Autorité de santé a recommandé de réserver Moderna aux plus de 30 ans.
« Cependant, le nombre de cas attribuables aux vaccins apparaît peu fréquent au regard du nombre de doses administrées », précise le rapport d’Epi-phare. Et surtout, ces inflammations du muscle et de la membrane du cœur ont des évolutions cliniques favorables : l’essoufflement et les palpitations cardiaques disparaissent au bout de quelques jours avec un traitement anti-inflammatoire. « Aucun décès n’a été rapporté parmi les personnes hospitalisées pour une myocardite ou une péricardite suite à la vaccination », précise l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans le bilan d’un an de campagne vaccinale publié le 9 décembre. Les myocardites développées après une infection au Covid-19, elles, entraînent plus souvent des séquelles, précise Dominique Deplanque.
« Le meilleur vaccin, c’est celui qui est disponible », Dominique Deplanque, président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique
Concernant la troisième dose, les données publiées le 2 décembre dans The Lancet à partir d’une étude britannique menée sur quelque 3 500 personnes en juin montrent que, quel que soit le mélange de vaccins disponibles en France, le rappel a fait produire beaucoup plus d’anticorps au système immunitaire qu’après deux doses. Selon Milou-Daniel Drici, responsable du centre régional de pharmacovigilance au CHU de Nice, ces résultats indiquent une multiplication par quatre au quinzième jour après la dose de rappel des anticorps pour les schémas en 100 % Pfizer, mais aussi en 100 % Moderna, tout comme pour les schémas mixtes en Moderna suivi de Pfizer ou l’inverse. « Les résultats sont dans un mouchoir de poche », explique le professeur de pharmacologie clinique. « Le rappel hétérologue [avec un vaccin différent] s’avère donc une stratégie alternative intéressante, voire justifiée, notamment s’il y a des problèmes d’approvisionnement. »
Au-delà de ces données encourageantes, l’ANSM précise que sur 11 418 700 injections de Moderna depuis le début de la campagne, 15 959 cas d’effets indésirables ont été remontés, dont 82 % de cas non graves. Depuis le début des injections de rappel, « cinquante-cinq cas graves ont été rapportés, (…) mais les effets indésirables rapportés sont similaires à ceux de la primovaccination », précise l’agence. Finalement, étant donné la circulation virale actuelle, « le meilleur vaccin, c’est celui qui est disponible », conclut Dominique Deplanque.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Variant Omicron : l’OMS alerte sur une « potentielle » résistance aux vaccins
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/13/variant-omicron-l-oms-alerte-sur-une-potentielle-resistance-aux-vaccins_6105870_3244.html
Omicron responsable de 40 % des infections à Londres : « Il se propage à une vitesse phénoménale, quelque chose que nous n’avons jamais vu auparavant, les infections doublent tous les deux ou trois jours », a déclaré le ministre de la santé, Sajid Javid, à Sky News.
Super, que des bonnes nouvelles, autant dire que dans un premier temps, ça va au moins perturber les coupes d'Europe et ensuite le top 14, on n'est vraiment pas au bout du tunnel
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/13/variant-omicron-l-oms-alerte-sur-une-potentielle-resistance-aux-vaccins_6105870_3244.html
Omicron responsable de 40 % des infections à Londres : « Il se propage à une vitesse phénoménale, quelque chose que nous n’avons jamais vu auparavant, les infections doublent tous les deux ou trois jours », a déclaré le ministre de la santé, Sajid Javid, à Sky News.
Super, que des bonnes nouvelles, autant dire que dans un premier temps, ça va au moins perturber les coupes d'Europe et ensuite le top 14, on n'est vraiment pas au bout du tunnel
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Pilule anti-Covid-19 : Pfizer confirme que son nouveau traitement est très efficace
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/12/14/covid-19-pfizer-confirme-que-son-nouveau-traitement-est-tres-efficace_6106017_1650684.html
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/12/14/covid-19-pfizer-confirme-que-son-nouveau-traitement-est-tres-efficace_6106017_1650684.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:Variant Omicron : l’OMS alerte sur une « potentielle » résistance aux vaccins
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/13/variant-omicron-l-oms-alerte-sur-une-potentielle-resistance-aux-vaccins_6105870_3244.html
Omicron responsable de 40 % des infections à Londres : « Il se propage à une vitesse phénoménale, quelque chose que nous n’avons jamais vu auparavant, les infections doublent tous les deux ou trois jours », a déclaré le ministre de la santé, Sajid Javid, à Sky News.
Super, que des bonnes nouvelles, autant dire que dans un premier temps, ça va au moins perturber les coupes d'Europe et ensuite le top 14, on n'est vraiment pas au bout du tunnel
Il semble ,au contraire, qu'Omicron soit une bonne nouvelle.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13241
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
le radis a écrit:Scalp a écrit:Variant Omicron : l’OMS alerte sur une « potentielle » résistance aux vaccins
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/13/variant-omicron-l-oms-alerte-sur-une-potentielle-resistance-aux-vaccins_6105870_3244.html
Omicron responsable de 40 % des infections à Londres : « Il se propage à une vitesse phénoménale, quelque chose que nous n’avons jamais vu auparavant, les infections doublent tous les deux ou trois jours », a déclaré le ministre de la santé, Sajid Javid, à Sky News.
Super, que des bonnes nouvelles, autant dire que dans un premier temps, ça va au moins perturber les coupes d'Europe et ensuite le top 14, on n'est vraiment pas au bout du tunnel
Il semble ,au contraire, qu'Omicron soit une bonne nouvelle.
S'il est peu meurtrier oui, mais même dans ce cas, je me méfie de la parano de nos dirigeants et en tout premier lieu des jauges dans les stades, on sait ce que cela voudrait dire pour l'UBB...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:Variant Omicron : l’OMS alerte sur une « potentielle » résistance aux vaccins
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/13/variant-omicron-l-oms-alerte-sur-une-potentielle-resistance-aux-vaccins_6105870_3244.html
Omicron responsable de 40 % des infections à Londres : « Il se propage à une vitesse phénoménale, quelque chose que nous n’avons jamais vu auparavant, les infections doublent tous les deux ou trois jours », a déclaré le ministre de la santé, Sajid Javid, à Sky News.
Super, que des bonnes nouvelles, autant dire que dans un premier temps, ça va au moins perturber les coupes d'Europe et ensuite le top 14, on n'est vraiment pas au bout du tunnel
Il semble ,au contraire, qu'Omicron soit une bonne nouvelle.
S'il est peu meurtrier oui, mais même dans ce cas, je me méfie de la parano de nos dirigeants et en tout premier lieu des jauges dans les stades, on sait ce que cela voudrait dire pour l'UBB...
Et formes graves.
Nos dirigeants ne sont pas simplement paranos mais surtout inconséquents.
Mais je m'arrêterai là, je ne voudrais pas heurter la sensibilité de nos auditeurs.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13241
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
le radis a écrit:Scalp a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:Variant Omicron : l’OMS alerte sur une « potentielle » résistance aux vaccins
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/13/variant-omicron-l-oms-alerte-sur-une-potentielle-resistance-aux-vaccins_6105870_3244.html
Omicron responsable de 40 % des infections à Londres : « Il se propage à une vitesse phénoménale, quelque chose que nous n’avons jamais vu auparavant, les infections doublent tous les deux ou trois jours », a déclaré le ministre de la santé, Sajid Javid, à Sky News.
Super, que des bonnes nouvelles, autant dire que dans un premier temps, ça va au moins perturber les coupes d'Europe et ensuite le top 14, on n'est vraiment pas au bout du tunnel
Il semble ,au contraire, qu'Omicron soit une bonne nouvelle.
S'il est peu meurtrier oui, mais même dans ce cas, je me méfie de la parano de nos dirigeants et en tout premier lieu des jauges dans les stades, on sait ce que cela voudrait dire pour l'UBB...
Et formes graves.
Effectivement !.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Omicron : pourquoi un variant plus contagieux mais moins mortel fera plus de victimes
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/12/14/sars-cov-2-pourquoi-un-variant-plus-contagieux-mais-moins-mortel-fera-plus-de-victimes_6106035_4355770.html
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/12/14/sars-cov-2-pourquoi-un-variant-plus-contagieux-mais-moins-mortel-fera-plus-de-victimes_6106035_4355770.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/15/covid-19-en-afrique-du-sud-le-variant-omicron-resiste-davantage-au-vaccin-mais-se-montre-moins-severe_6106081_3244.html
Covid-19 : le variant Omicron résiste davantage au vaccin mais se montrerait moins sévère
Une étude en population réelle en Afrique du Sud permet d’évaluer l’ampleur de la baisse d’efficacité des deux premières doses. Selon une autre étude, menée au Royaume-Uni, le rappel vaccinal rehausse notablement la protection.
Par Nathaniel Herzberg et Florence Rosier
Le profil du nouvel ennemi public numéro un se précise. Après le portrait-robot d’Omicron livré la semaine dernière par les laboratoires, les études en vie réelle offrent leurs premiers résultats. Ils proviennent à la fois d’Afrique du Sud, terre d’émergence du variant, et du Royaume-Uni, où le premier ministre a fait le pari du million de doses de vaccin par jour pour stopper le « raz-de-marée » Omicron.
Mardi 14 décembre, Discovery Health, le principal organisme d’assurance médicale privé sud-africain, a ainsi rendu public une étude réalisée sur 210 000 tests PCR positifs, recueillis entre le 15 novembre et le 7 décembre, parmi lesquels 78 000 sont attribués au variant Omicron. Ils confirment l’échappement important de ce nouveau variant vis-à-vis du système immunitaire, tout en lui attribuant une moindre sévérité – sauf peut-être pour les enfants.
La capacité d’Omicron à contourner les défenses immunitaires érigées par le vaccin était la première grande question. L’étude livre un résultat contrasté. La double dose de Pfizer perd une grande partie de sa capacité de protection contre l’infection au SARS-CoV-2. L’efficacité passe de 80 % contre une contamination par le variant Delta à 33 % contre une contamination par Omicron. « Une chute importante », insiste l’organisme dans un communiqué. D’où un risque très élevé d’infections chez des personnes déjà vaccinées ou infectées – et une circulation intense du virus, même dans les pays largement vaccinés.
En revanche, le schéma à deux doses du laboratoire américain conserve une efficacité de 70 % contre les hospitalisations liées à Omicron. Là encore, la baisse est significative, par comparaison aux 93 % enregistrés face à Delta. Mais pour le professeur Glenda Gray, du South African Medical Research Council, « la protection reste bonne (…), un résultat très encourageant ». L’étude précise aussi que « la protection contre l’hospitalisation reste importante à tous les âges », avec 60 % d’efficacité dans la tranche 70-79 ans.
Un risque d’hospitalisation accru chez les moins de 18 ans
Les épidémiologistes vont disposer d’une autre donnée, potentiellement précieuse, celle de la sévérité. C’est apparemment une bonne nouvelle : selon l’étude, le risque d’hospitalisation avec Omicron baisserait de 29 %, par comparaison avec les chiffres enregistrés durant la première vague. De plus, les personnes hospitalisées sont moins nombreuses à être admises en soins intensifs. Le président de Discovery Health, le docteur Ryan Noach, invite toutefois à la prudence. Selon lui, cette moindre sévérité pourrait résulter « des anticorps accumulés dans la population sud-africaine par les précédentes vagues ».
Le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a du reste mis en garde contre des conclusions hâtives. « Nous sommes inquiets que les gens considèrent Omicron comme bénin, a-t-il déclaré. A ce stade, nous devrions avoir appris que nous sous-estimons ce virus à nos risques et périls. Même si Omicron provoque une maladie moins grave, le nombre de cas pourrait une fois de plus submerger les systèmes de santé non préparés. »
D’autant qu’un autre résultat laisse planer une nouvelle menace : chez les moins de 18 ans, le risque d’hospitalisation pour complications semble, lui, accru de 20 % avec Omicron. Un résultat qui demande à être confirmé, insiste le communiqué de Discovery Health, et qui, quoi qu’il en soit, laisse toujours les enfants largement épargnés par les formes sévères.
« Deux doses sont insuffisantes »
« La moindre efficacité des vaccins sur Omicron était malheureusement attendue, commente Odile Launay, infectiologue à l’hôpital Cochin, à Paris. Deux types d’études allaient dans ce sens. » Ce sont, d’abord, les études de « séroprotection » menées in vitro : il s’agit d’évaluer les capacités de neutralisation vis-à-vis du variant Omicron des anticorps issus du sérum des personnes vaccinées. Qu’ont-elles montré ? Les anticorps issus des patients qui avaient reçu deux doses de vaccin n’assuraient plus aucune neutralisation contre Omicron. En revanche, les anticorps provenant des patients qui avaient reçu trois doses récupéraient leur pouvoir neutralisant contre Omicron.
Et surtout, avant cette étude sud-africaine, il y a eu une première étude sur l’efficacité vaccinale, mesurée dans des registres de patients au Royaume-Uni. Publiée en preprint le 9 décembre, elle montre que, contre les formes symptomatiques de Covid-19, « deux doses des vaccins Pfizer ou AstraZeneca sont insuffisantes pour conférer des niveaux de protection suffisants contre les infections et les formes bénignes de Covid-19 liées à Omicron », relèvent les auteurs. Sur la période de l’étude, cependant, le nombre de patients infectés par Omicron a été trop faible (581 patients, comparés aux 56 439 patients infectés par le variant Delta) pour qu’on puisse mesurer l’impact de la vaccination contre les formes graves liées à Omicron.
En revanche, l’étude britannique s’est intéressée à l’impact d’une troisième dose, qui n’a pu être mesuré en Afrique du Sud faute de campagne de rappel dans ce pays. Au Royaume-Uni, les personnes ayant reçu un « booster » avec le vaccin Pfizer (après deux doses de Pfizer ou d’AstraZeneca) retrouvaient une protection partielle contre les formes symptomatiques liées à ce nouveau variant – de l’ordre de 71 % à 75,5 % en moyenne. Une protection moindre, toutefois, que contre les formes symptomatiques liées au variant Delta – de l’ordre de 87 % à 94 % en moyenne. « Le rappel avec le vaccin Pfizer offre une augmentation significative de la protection contre les formes bénignes et pourrait offrir des niveaux de protection encore plus élevés contre les formes graves », soulignent les auteurs.
Une vitesse de contamination « impressionnante »
« Ces études plaident donc en faveur d’un renforcement de la campagne de rappel, relève Odile Launay. Il s’agit de contrer la cinquième vague en cours avec le variant Delta, mais aussi de se préparer à l’essor d’Omicron, qui se répand à une vitesse impressionnante. Sinon, ce sera une catastrophe. »
Pour le virologue Bruno Lina, membre du conseil scientifique et directeur du Centre national de référence des virus respiratoires à Lyon, ces travaux livrent « des données de protection encore préliminaires, sur un nombre encore limité de patients ». Pour autant, en combinant les données de séroprotection (in vitro) et d’efficacité vaccinale (dans la vraie vie), « on a une meilleure vision des choses. Ce qui est clair, c’est que cinq à six mois après la deuxième dose vaccinale, les patients sont mal protégés contre le variant Delta, et plus mal encore contre Omicron. Leurs taux d’anticorps ont tant chuté qu’ils ne protègent plus que contre 30 % des infections liées à Omicron ».
Quinze jours après le rappel, en revanche, les taux d’anticorps, devenus « stratosphériques », restaurent une protection. « C’est assez rassurant, même si Omicron échappe mieux aux anticorps neutralisants que Delta », résume Bruno Lina. Ce qui, au passage, conforte l’idée qu’il faudra peut-être adapter la composition des vaccins à ce nouveau variant.
Nathaniel Herzberg et Florence Rosier
Covid-19 : le variant Omicron résiste davantage au vaccin mais se montrerait moins sévère
Une étude en population réelle en Afrique du Sud permet d’évaluer l’ampleur de la baisse d’efficacité des deux premières doses. Selon une autre étude, menée au Royaume-Uni, le rappel vaccinal rehausse notablement la protection.
Par Nathaniel Herzberg et Florence Rosier
Le profil du nouvel ennemi public numéro un se précise. Après le portrait-robot d’Omicron livré la semaine dernière par les laboratoires, les études en vie réelle offrent leurs premiers résultats. Ils proviennent à la fois d’Afrique du Sud, terre d’émergence du variant, et du Royaume-Uni, où le premier ministre a fait le pari du million de doses de vaccin par jour pour stopper le « raz-de-marée » Omicron.
Mardi 14 décembre, Discovery Health, le principal organisme d’assurance médicale privé sud-africain, a ainsi rendu public une étude réalisée sur 210 000 tests PCR positifs, recueillis entre le 15 novembre et le 7 décembre, parmi lesquels 78 000 sont attribués au variant Omicron. Ils confirment l’échappement important de ce nouveau variant vis-à-vis du système immunitaire, tout en lui attribuant une moindre sévérité – sauf peut-être pour les enfants.
La capacité d’Omicron à contourner les défenses immunitaires érigées par le vaccin était la première grande question. L’étude livre un résultat contrasté. La double dose de Pfizer perd une grande partie de sa capacité de protection contre l’infection au SARS-CoV-2. L’efficacité passe de 80 % contre une contamination par le variant Delta à 33 % contre une contamination par Omicron. « Une chute importante », insiste l’organisme dans un communiqué. D’où un risque très élevé d’infections chez des personnes déjà vaccinées ou infectées – et une circulation intense du virus, même dans les pays largement vaccinés.
En revanche, le schéma à deux doses du laboratoire américain conserve une efficacité de 70 % contre les hospitalisations liées à Omicron. Là encore, la baisse est significative, par comparaison aux 93 % enregistrés face à Delta. Mais pour le professeur Glenda Gray, du South African Medical Research Council, « la protection reste bonne (…), un résultat très encourageant ». L’étude précise aussi que « la protection contre l’hospitalisation reste importante à tous les âges », avec 60 % d’efficacité dans la tranche 70-79 ans.
Un risque d’hospitalisation accru chez les moins de 18 ans
Les épidémiologistes vont disposer d’une autre donnée, potentiellement précieuse, celle de la sévérité. C’est apparemment une bonne nouvelle : selon l’étude, le risque d’hospitalisation avec Omicron baisserait de 29 %, par comparaison avec les chiffres enregistrés durant la première vague. De plus, les personnes hospitalisées sont moins nombreuses à être admises en soins intensifs. Le président de Discovery Health, le docteur Ryan Noach, invite toutefois à la prudence. Selon lui, cette moindre sévérité pourrait résulter « des anticorps accumulés dans la population sud-africaine par les précédentes vagues ».
Le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a du reste mis en garde contre des conclusions hâtives. « Nous sommes inquiets que les gens considèrent Omicron comme bénin, a-t-il déclaré. A ce stade, nous devrions avoir appris que nous sous-estimons ce virus à nos risques et périls. Même si Omicron provoque une maladie moins grave, le nombre de cas pourrait une fois de plus submerger les systèmes de santé non préparés. »
D’autant qu’un autre résultat laisse planer une nouvelle menace : chez les moins de 18 ans, le risque d’hospitalisation pour complications semble, lui, accru de 20 % avec Omicron. Un résultat qui demande à être confirmé, insiste le communiqué de Discovery Health, et qui, quoi qu’il en soit, laisse toujours les enfants largement épargnés par les formes sévères.
« Deux doses sont insuffisantes »
« La moindre efficacité des vaccins sur Omicron était malheureusement attendue, commente Odile Launay, infectiologue à l’hôpital Cochin, à Paris. Deux types d’études allaient dans ce sens. » Ce sont, d’abord, les études de « séroprotection » menées in vitro : il s’agit d’évaluer les capacités de neutralisation vis-à-vis du variant Omicron des anticorps issus du sérum des personnes vaccinées. Qu’ont-elles montré ? Les anticorps issus des patients qui avaient reçu deux doses de vaccin n’assuraient plus aucune neutralisation contre Omicron. En revanche, les anticorps provenant des patients qui avaient reçu trois doses récupéraient leur pouvoir neutralisant contre Omicron.
Et surtout, avant cette étude sud-africaine, il y a eu une première étude sur l’efficacité vaccinale, mesurée dans des registres de patients au Royaume-Uni. Publiée en preprint le 9 décembre, elle montre que, contre les formes symptomatiques de Covid-19, « deux doses des vaccins Pfizer ou AstraZeneca sont insuffisantes pour conférer des niveaux de protection suffisants contre les infections et les formes bénignes de Covid-19 liées à Omicron », relèvent les auteurs. Sur la période de l’étude, cependant, le nombre de patients infectés par Omicron a été trop faible (581 patients, comparés aux 56 439 patients infectés par le variant Delta) pour qu’on puisse mesurer l’impact de la vaccination contre les formes graves liées à Omicron.
En revanche, l’étude britannique s’est intéressée à l’impact d’une troisième dose, qui n’a pu être mesuré en Afrique du Sud faute de campagne de rappel dans ce pays. Au Royaume-Uni, les personnes ayant reçu un « booster » avec le vaccin Pfizer (après deux doses de Pfizer ou d’AstraZeneca) retrouvaient une protection partielle contre les formes symptomatiques liées à ce nouveau variant – de l’ordre de 71 % à 75,5 % en moyenne. Une protection moindre, toutefois, que contre les formes symptomatiques liées au variant Delta – de l’ordre de 87 % à 94 % en moyenne. « Le rappel avec le vaccin Pfizer offre une augmentation significative de la protection contre les formes bénignes et pourrait offrir des niveaux de protection encore plus élevés contre les formes graves », soulignent les auteurs.
Une vitesse de contamination « impressionnante »
« Ces études plaident donc en faveur d’un renforcement de la campagne de rappel, relève Odile Launay. Il s’agit de contrer la cinquième vague en cours avec le variant Delta, mais aussi de se préparer à l’essor d’Omicron, qui se répand à une vitesse impressionnante. Sinon, ce sera une catastrophe. »
Pour le virologue Bruno Lina, membre du conseil scientifique et directeur du Centre national de référence des virus respiratoires à Lyon, ces travaux livrent « des données de protection encore préliminaires, sur un nombre encore limité de patients ». Pour autant, en combinant les données de séroprotection (in vitro) et d’efficacité vaccinale (dans la vraie vie), « on a une meilleure vision des choses. Ce qui est clair, c’est que cinq à six mois après la deuxième dose vaccinale, les patients sont mal protégés contre le variant Delta, et plus mal encore contre Omicron. Leurs taux d’anticorps ont tant chuté qu’ils ne protègent plus que contre 30 % des infections liées à Omicron ».
Quinze jours après le rappel, en revanche, les taux d’anticorps, devenus « stratosphériques », restaurent une protection. « C’est assez rassurant, même si Omicron échappe mieux aux anticorps neutralisants que Delta », résume Bruno Lina. Ce qui, au passage, conforte l’idée qu’il faudra peut-être adapter la composition des vaccins à ce nouveau variant.
Nathaniel Herzberg et Florence Rosier
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Le variant Omicron entraîne des risques « très élevés », selon une agence sanitaire européenne qui incite à un « renforcement » des restrictions
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/15/covid-19-le-vaccin-de-johnson-amp-johnson-peut-etre-utilise-pour-le-rappel-chez-les-adultes_6106163_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/15/covid-19-le-vaccin-de-johnson-amp-johnson-peut-etre-utilise-pour-le-rappel-chez-les-adultes_6106163_3244.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.courrierinternational.com/article/omicron-le-royaume-uni-enregistre-un-record-du-nombre-de-nouveaux-cas-quotidiens
Omicron. Le Royaume-Uni enregistre un record du nombre de nouveaux cas quotidiens
Le mercredi 15 décembre, 78 610 nouveaux cas de personnes infectées par le coronavirus ont été enregistrés au Royaume-Uni. Il s’agit d’un record national depuis le début de la pandémie, et le variant Omicron en serait en grande partie responsable.
C’est un chiffre incroyablement élevé, qui dépasse nettement le précédent record. Le mercredi 15 décembre, le Royaume-Uni a enregistré 78 610 nouvelles infections au coronavirus, ce qui représente le pic quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie, bien plus haut que les 68 053 nouveaux cas qui avaient été enregistrés le 8 janvier de cette année. Un record qui a un coupable tout désigné : le variant Omicron.
“Il s’agit probablement de la menace la plus significative que nous affrontons depuis le début de la pandémie”, a déclaré à son sujet aujourd’hui, Jenny Harries, directrice générale de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, dont les paroles sont relayées par le quotidien londonien The Times.
Pour l’experte, d’ailleurs, mieux vaut se préparer tout de suite à de nouveaux records. “Les chiffres que nous verrons dans les prochains jours seront assez choquants par rapport aux taux de croissance que nous avons connus avec les précédents variants”, a-t-elle prévenu.
En réalité, ce mercredi 15 décembre, seul 4 671 cas ont été officiellement “estampillés” Omicron mais, comme nous l’explique la BBC, “pour confirmer qu’un nouveau cas est lié à ce variant, il faut une analyse génétique complète qui prend de quatre à cinq jours”. Voilà pourquoi, note le site de la chaîne de télévision, “le nombre de cas Omicron serait en réalité beaucoup plus élevé”.
Outre-Manche, ce raz-de-marée de nouvelles infections était largement prévu puisque, le dimanche 12 décembre, le Premier ministre Boris Johnson avait annoncé l’imminence d’un “tsunami de cas dus au variant”.
Bientôt des conséquences pour les hôpitaux ?
Pour la BBC aussi, les chiffres de ce mercredi 15 décembre, ne sont guère surprenants, puisque atteindre “un record de nouveaux cas quotidiens n’était qu’une question de temps”. Le média britannique développe :
Les responsables de la santé avaient clairement indiqué que nous devions nous attendre à une augmentation des cas à cause du variant Omicron, et, en effet, en quelques semaines celui-ci s’est répandu. Puisque les infections avec Omicron doublent tous les deux jours, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elles n’influencent le chiffre global des nouveaux cas, et désormais celui-ci ne va faire qu’augmenter. Ce qui n’est pas clair, c’est ce que cela va signifier pour les formes graves, puisque certaines études semblent suggérer qu’Omicron causerait une maladie moins grave. Quoi qu’il en soit, si les infections continuent d’augmenter à ce rythme, cela aura un effet certain sur les admissions à l’hôpital.”
Omicron. Le Royaume-Uni enregistre un record du nombre de nouveaux cas quotidiens
Le mercredi 15 décembre, 78 610 nouveaux cas de personnes infectées par le coronavirus ont été enregistrés au Royaume-Uni. Il s’agit d’un record national depuis le début de la pandémie, et le variant Omicron en serait en grande partie responsable.
C’est un chiffre incroyablement élevé, qui dépasse nettement le précédent record. Le mercredi 15 décembre, le Royaume-Uni a enregistré 78 610 nouvelles infections au coronavirus, ce qui représente le pic quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie, bien plus haut que les 68 053 nouveaux cas qui avaient été enregistrés le 8 janvier de cette année. Un record qui a un coupable tout désigné : le variant Omicron.
“Il s’agit probablement de la menace la plus significative que nous affrontons depuis le début de la pandémie”, a déclaré à son sujet aujourd’hui, Jenny Harries, directrice générale de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, dont les paroles sont relayées par le quotidien londonien The Times.
Pour l’experte, d’ailleurs, mieux vaut se préparer tout de suite à de nouveaux records. “Les chiffres que nous verrons dans les prochains jours seront assez choquants par rapport aux taux de croissance que nous avons connus avec les précédents variants”, a-t-elle prévenu.
En réalité, ce mercredi 15 décembre, seul 4 671 cas ont été officiellement “estampillés” Omicron mais, comme nous l’explique la BBC, “pour confirmer qu’un nouveau cas est lié à ce variant, il faut une analyse génétique complète qui prend de quatre à cinq jours”. Voilà pourquoi, note le site de la chaîne de télévision, “le nombre de cas Omicron serait en réalité beaucoup plus élevé”.
Outre-Manche, ce raz-de-marée de nouvelles infections était largement prévu puisque, le dimanche 12 décembre, le Premier ministre Boris Johnson avait annoncé l’imminence d’un “tsunami de cas dus au variant”.
Bientôt des conséquences pour les hôpitaux ?
Pour la BBC aussi, les chiffres de ce mercredi 15 décembre, ne sont guère surprenants, puisque atteindre “un record de nouveaux cas quotidiens n’était qu’une question de temps”. Le média britannique développe :
Les responsables de la santé avaient clairement indiqué que nous devions nous attendre à une augmentation des cas à cause du variant Omicron, et, en effet, en quelques semaines celui-ci s’est répandu. Puisque les infections avec Omicron doublent tous les deux jours, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elles n’influencent le chiffre global des nouveaux cas, et désormais celui-ci ne va faire qu’augmenter. Ce qui n’est pas clair, c’est ce que cela va signifier pour les formes graves, puisque certaines études semblent suggérer qu’Omicron causerait une maladie moins grave. Quoi qu’il en soit, si les infections continuent d’augmenter à ce rythme, cela aura un effet certain sur les admissions à l’hôpital.”
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : la France durcit les conditions d’entrée pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/16/covid-19-la-france-durcit-les-conditions-d-entree-pour-les-voyageurs-en-provenance-du-royaume-uni_6106265_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/16/covid-19-la-france-durcit-les-conditions-d-entree-pour-les-voyageurs-en-provenance-du-royaume-uni_6106265_3244.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/16/au-royaume-uni-la-progression-d-omicron-est-stupefiante-jamais-observee-jusqu-a-present_6106288_3244.html
Au Royaume-Uni, la progression d’Omicron est « stupéfiante, jamais observée jusqu’à présent »
Selon l’Agence de la sécurité sanitaire, les contaminations atteindraient 300 000 à 400 000 cas par jour. La France durcit les conditions d’entrée en provenance du pays.
Par Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)
« Fulgurante », « phénoménale » ou « stupéfiante » : les conseillers scientifiques du gouvernement britannique n’ont pas de mots assez forts pour qualifier la vague Omicron qui s’abat sur le Royaume-Uni. Le premier ministre, Boris Johnson, lui-même, l’a qualifiée de « raz-de-marée ». « Ce variant est la menace la plus grande à laquelle nous faisons face depuis le début de la pandémie », a prévenu Jenny Harries, la directrice générale de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, mercredi 15 décembre, devant une commission parlementaire de Westminster. Pour cette médecin, spécialiste en santé publique, la progression de ce variant du SarS-CoV-2 identifié pour la première fois en Afrique du Sud est « stupéfiante, encore jamais observée jusqu’à présent ».
Afin de limiter cette propagation en France, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé jeudi un durcissement des conditions d’accès en France en provenance du Royaume-Uni, les voyages étant « limités aux nationaux résidents français et à leurs familles », et la durée de validité des tests raccourcie.
Les chiffres donnent le tournis. Mercredi, 78 610 nouvelles infections ont été comptabilisées sur les dernières vingt-quatre heures, un record depuis le début de l’épidémie au Royaume-Uni. A Londres, qui en est de nouveau l’épicentre, presque 20 000 cas ont été enregistrés sur cette période, et Omicron a pris le pas sur le variant Delta. Selon les modélisations de l’Agence de la sécurité sanitaire, les infections à Omicron galoperaient au rythme de 200 000 personnes contaminées par jour en début de semaine, pour atteindre entre 300 000 et 400 000 cas par jour en ce milieu de semaine. A ce rythme, 4 millions de Britanniques auront été contaminés par Omicron avant Noël. « Les cas d’Omicron doublent désormais tous les 1,9 jour », a déclaré Mme Harries, et cette croissance est exponentielle partout dans le pays. « Nous allons battre pas mal de records d’ici Noël », a relevé Chris Whitty, conseiller médical en chef du gouvernement britannique, mercredi, lors d’une conférence de presse convoquée en urgence par Boris Johnson.
L’hôpital en difficulté
Faut-il céder à la panique ? Omicron est-il aussi virulent que Delta, ou n’entraîne t-il dans l’essentiel des cas, que des formes modérées de la maladie, comme les retours d’expérience d’Afrique du Sud l’ont suggéré ces derniers jours ? Il est trop tôt pour se prononcer, a prévenu M. Whitty, sachant qu’il faut entre dix et quinze jours pour que les contaminations se traduisent en hospitalisations puis en décès (165 décès ont été enregistrés sur vingt-quatre heures mercredi, et 774 personnes ont été admises à l’hôpital le 11 décembre, selon les données officielles les plus récentes). Mais M. Whitty, qui s’est imposé comme un des experts les plus respectés du pays, a mis en garde contre une « surinterprétation » des données sud-africaines. En Afrique du Sud, « le niveau d’immunité [acquis par la population] à la suite d’une vague de variant Delta plus récente et d’une population moins vaccinée, est bien plus élevé que l’immunité acquise lors de la précédente vague [ayant touché le pays], le taux d’hospitalisation plus faible [que lors de la précédente vague] n’est donc pas une surprise », a-t-il expliqué. Et de conclure qu’il est « toujours possible qu’Omicron soit moins virulent, mais il ne faudrait pas que les gens pensent qu’il n’y a rien à craindre ».
A l’hiver dernier, au pic de la deuxième vague au Royaume-Uni (liée à l’époque au variant Alpha), les hospitalisations avaient atteint un record de 3 768 admissions quotidiennes. Selon les modélisations de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, dans le meilleur des cas, la vague Omicron entraînerait des pics à environ 2 000 hospitalisations par jour. Dans le pire des scénarios, il pourrait y avoir jusqu’à 6 000 hospitalisations par jour, qui ne pourront plus du tout être absorbées par le système hospitalier national.
Un « plan B » modeste
D’autant que le NHS (l’hôpital public britannique), qui souffrait de graves pénuries de personnel avant la pandémie, est déjà à plus de 90 % de sa capacité d’accueil. Chris Hopson, représentant les patrons d’hôpitaux en Angleterre, s’est dit « très préoccupé », les patients faisant déjà face à des temps d’attente considérables dans les services d’urgence (ou pour obtenir une ambulance après avoir composé le numéro d’urgence 999).
Pour faire face, Downing Street a annoncé un « plan B » plutôt modeste : port du masque obligatoire, introduction des passeports vaccinaux et travail à la maison recommandé. Il parie presque exclusivement sur la campagne vaccinale de la troisième dose, supposée assurer une protection correcte contre les infections à Omicron (jusqu’à 75 % contre les formes sévères). « La meilleure chose que les gens puissent faire, c’est de venir prendre leur troisième dose », a insisté le premier ministre mercredi. Dimanche, il avait appelé à un « effort national » sans précédent, pour parvenir à « booster » tous les Britanniques qui ne l’étaient pas encore (environ 15 millions de personnes) d’ici fin 2021, soit à procéder à environ 1 million de vaccinations par jour.
Mardi, plus de 650 000 personnes ont reçu leur troisième dose, et les queues s’allongent partout, les Britanniques répondant massivement à l’appel. Pour gagner de précieuses minutes et vacciner encore davantage, les autorités viennent de supprimer le quart d’heure durant lequel on fait attendre les patients ayant reçu leur dose de vaccin Pfizer ou Moderna, au cas où ils feraient une réaction allergique.
L’Angleterre va t-elle échapper à de nouvelles restrictions sociales ? « Les gens doivent désormais limiter leurs interactions sociales à celles qui sont indispensables », a insisté Chris Whitty. En Ecosse, Mme Sturgeon a déjà recommandé aux Ecossais de limiter leurs retrouvailles pour les fêtes de fin d’année à trois foyers au maximum. Pour l’instant, M. Johnson parie sur le civisme de ses concitoyens. Il faut dire qu’il traverse une grave crise politique et a perdu beaucoup d’autorité au sein de son propre parti. Mardi, presque 100 députés conservateurs ont voté contre son « plan B », qui n’a été adopté à la Chambre des communes que grâce aux voix des travaillistes.
Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)
Au Royaume-Uni, la progression d’Omicron est « stupéfiante, jamais observée jusqu’à présent »
Selon l’Agence de la sécurité sanitaire, les contaminations atteindraient 300 000 à 400 000 cas par jour. La France durcit les conditions d’entrée en provenance du pays.
Par Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)
« Fulgurante », « phénoménale » ou « stupéfiante » : les conseillers scientifiques du gouvernement britannique n’ont pas de mots assez forts pour qualifier la vague Omicron qui s’abat sur le Royaume-Uni. Le premier ministre, Boris Johnson, lui-même, l’a qualifiée de « raz-de-marée ». « Ce variant est la menace la plus grande à laquelle nous faisons face depuis le début de la pandémie », a prévenu Jenny Harries, la directrice générale de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, mercredi 15 décembre, devant une commission parlementaire de Westminster. Pour cette médecin, spécialiste en santé publique, la progression de ce variant du SarS-CoV-2 identifié pour la première fois en Afrique du Sud est « stupéfiante, encore jamais observée jusqu’à présent ».
Afin de limiter cette propagation en France, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé jeudi un durcissement des conditions d’accès en France en provenance du Royaume-Uni, les voyages étant « limités aux nationaux résidents français et à leurs familles », et la durée de validité des tests raccourcie.
Les chiffres donnent le tournis. Mercredi, 78 610 nouvelles infections ont été comptabilisées sur les dernières vingt-quatre heures, un record depuis le début de l’épidémie au Royaume-Uni. A Londres, qui en est de nouveau l’épicentre, presque 20 000 cas ont été enregistrés sur cette période, et Omicron a pris le pas sur le variant Delta. Selon les modélisations de l’Agence de la sécurité sanitaire, les infections à Omicron galoperaient au rythme de 200 000 personnes contaminées par jour en début de semaine, pour atteindre entre 300 000 et 400 000 cas par jour en ce milieu de semaine. A ce rythme, 4 millions de Britanniques auront été contaminés par Omicron avant Noël. « Les cas d’Omicron doublent désormais tous les 1,9 jour », a déclaré Mme Harries, et cette croissance est exponentielle partout dans le pays. « Nous allons battre pas mal de records d’ici Noël », a relevé Chris Whitty, conseiller médical en chef du gouvernement britannique, mercredi, lors d’une conférence de presse convoquée en urgence par Boris Johnson.
L’hôpital en difficulté
Faut-il céder à la panique ? Omicron est-il aussi virulent que Delta, ou n’entraîne t-il dans l’essentiel des cas, que des formes modérées de la maladie, comme les retours d’expérience d’Afrique du Sud l’ont suggéré ces derniers jours ? Il est trop tôt pour se prononcer, a prévenu M. Whitty, sachant qu’il faut entre dix et quinze jours pour que les contaminations se traduisent en hospitalisations puis en décès (165 décès ont été enregistrés sur vingt-quatre heures mercredi, et 774 personnes ont été admises à l’hôpital le 11 décembre, selon les données officielles les plus récentes). Mais M. Whitty, qui s’est imposé comme un des experts les plus respectés du pays, a mis en garde contre une « surinterprétation » des données sud-africaines. En Afrique du Sud, « le niveau d’immunité [acquis par la population] à la suite d’une vague de variant Delta plus récente et d’une population moins vaccinée, est bien plus élevé que l’immunité acquise lors de la précédente vague [ayant touché le pays], le taux d’hospitalisation plus faible [que lors de la précédente vague] n’est donc pas une surprise », a-t-il expliqué. Et de conclure qu’il est « toujours possible qu’Omicron soit moins virulent, mais il ne faudrait pas que les gens pensent qu’il n’y a rien à craindre ».
A l’hiver dernier, au pic de la deuxième vague au Royaume-Uni (liée à l’époque au variant Alpha), les hospitalisations avaient atteint un record de 3 768 admissions quotidiennes. Selon les modélisations de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, dans le meilleur des cas, la vague Omicron entraînerait des pics à environ 2 000 hospitalisations par jour. Dans le pire des scénarios, il pourrait y avoir jusqu’à 6 000 hospitalisations par jour, qui ne pourront plus du tout être absorbées par le système hospitalier national.
Un « plan B » modeste
D’autant que le NHS (l’hôpital public britannique), qui souffrait de graves pénuries de personnel avant la pandémie, est déjà à plus de 90 % de sa capacité d’accueil. Chris Hopson, représentant les patrons d’hôpitaux en Angleterre, s’est dit « très préoccupé », les patients faisant déjà face à des temps d’attente considérables dans les services d’urgence (ou pour obtenir une ambulance après avoir composé le numéro d’urgence 999).
Pour faire face, Downing Street a annoncé un « plan B » plutôt modeste : port du masque obligatoire, introduction des passeports vaccinaux et travail à la maison recommandé. Il parie presque exclusivement sur la campagne vaccinale de la troisième dose, supposée assurer une protection correcte contre les infections à Omicron (jusqu’à 75 % contre les formes sévères). « La meilleure chose que les gens puissent faire, c’est de venir prendre leur troisième dose », a insisté le premier ministre mercredi. Dimanche, il avait appelé à un « effort national » sans précédent, pour parvenir à « booster » tous les Britanniques qui ne l’étaient pas encore (environ 15 millions de personnes) d’ici fin 2021, soit à procéder à environ 1 million de vaccinations par jour.
Mardi, plus de 650 000 personnes ont reçu leur troisième dose, et les queues s’allongent partout, les Britanniques répondant massivement à l’appel. Pour gagner de précieuses minutes et vacciner encore davantage, les autorités viennent de supprimer le quart d’heure durant lequel on fait attendre les patients ayant reçu leur dose de vaccin Pfizer ou Moderna, au cas où ils feraient une réaction allergique.
L’Angleterre va t-elle échapper à de nouvelles restrictions sociales ? « Les gens doivent désormais limiter leurs interactions sociales à celles qui sont indispensables », a insisté Chris Whitty. En Ecosse, Mme Sturgeon a déjà recommandé aux Ecossais de limiter leurs retrouvailles pour les fêtes de fin d’année à trois foyers au maximum. Pour l’instant, M. Johnson parie sur le civisme de ses concitoyens. Il faut dire qu’il traverse une grave crise politique et a perdu beaucoup d’autorité au sein de son propre parti. Mardi, presque 100 députés conservateurs ont voté contre son « plan B », qui n’a été adopté à la Chambre des communes que grâce aux voix des travaillistes.
Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/La-liste-des-matches-de-foot-et-de-rugby-annules-ou-reportes-en-raison-du-covid-19/1305841
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11380
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/18/covid-19-avec-la-creation-d-un-passe-vaccinal-le-gouvernement-met-la-pression-sur-les-non-vaccines_6106572_3244.html
Covid-19 : avec la création d’un « passe vaccinal », le gouvernement met la pression sur les non-vaccinés
Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé le dépôt d’un projet de loi en janvier 2022 pour transformer le passe sanitaire, en interdisant, de fait, l’accès à certains lieux publics aux personnes non vaccinées, même testées.
Par Camille Stromboni
Le dispositif pour contraindre les personnes non vaccinées contre le Covid-19 à se résoudre à la piqûre se durcit. Le passe sanitaire va devenir, début 2022, un « passe vaccinal », a annoncé le premier ministre, Jean Castex, vendredi 17 décembre, à l’issue d’un conseil de défense sanitaire, précisant qu’un projet de loi en ce sens serait soumis au Parlement début janvier 2022. Une concertation préalable sur ce projet législatif et sur « toute autre disposition utile pour étendre au maximum la vaccination » doit débuter la semaine prochaine.
La mesure a été prise alors que le pays est sous le coup d’une cinquième vague d’ampleur et que la menace d’une progression du variant Omicron, fortement transmissible, se précise. En instaurant un passe vaccinal, le gouvernement n’est pas allé jusqu’à l’obligation vaccinale, qu’Emmanuel Macron s’était engagé à ne pas instaurer, mais il s’en approche fortement.
Une fois le texte de loi voté, seules les personnes vaccinées pourront accéder à des lieux de loisir, de culture, ou aux restaurants. Un simple test négatif ne le permettra plus. Depuis le 29 novembre, la durée de validité de ces tests avait été ramenée de 72 à 24 heures. Depuis le 15 octobre, il avait été mis fin à la gratuité des tests pour les personnes non vaccinées.
« Cela entérine une obligation vaccinale »
« Il n’est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays et entame le quotidien d’une immense majorité de Français qui a joué le jeu depuis le début de cette crise », a défendu le premier ministre. « Nous assumons de faire peser la contrainte sur les non-vaccinés, car les services de soins critiques et de réanimation de nos hôpitaux sont remplis, pour l’essentiel, de personnes non vaccinées », a-t-il ajouté, alors que près de 3 000 patients atteints
« Le gouvernement a peur d’employer le mot, mais cela entérine une obligation vaccinale », salue Yves Buisson, membre de l’Académie de médecine, qui s’est prononcée de longue date en faveur de cette mesure. En revanche, le professeur interroge déjà le périmètre du futur passe : « Pour l’instant, son champ est insuffisant, cela doit concerner tous les lieux de regroupement, le travail, l’école, l’université…, juge-t-il. Sinon l’impact risque d’être limité au niveau épidémiologique. »
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : en Europe, la vaccination obligatoire s’impose comme l’ultime recours dans les pays qui résistent au vaccin
Selon les derniers chiffres de la direction générale de la santé en date du 12 décembre, 5,7 millions de personnes éligibles à la vaccination n’ont reçu aucune dose, quand plus de 90 % de la population éligible est vaccinée d’au moins une injection. Chez les plus de 65 ans, plus d’un million de personnes restent non vaccinées.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : avec 90 % de la population éligible ayant reçu au moins une dose, la France a-t-elle atteint son plafond vaccinal ?
« C’est un pari »
Dans les régions les moins vaccinées, on trouve au premier rang les territoires ultramarins et le Sud-Est. A l’échelle des intercommunalités, les quartiers défavorisés apparaissent également les plus en retrait dans de nombreuses métropoles, à Marseille, en Ile-de-France ou encore à Lyon. Le premier ministre a assuré que les démarches pour aller « en direction des populations qui ont pu passer à côté de la vaccination par méconnaissance ou parce qu’elles sont traditionnellement les plus éloignées du système de soins » seront amplifiées.
« On va mettre en place une sorte de confinement pour les non-vaccinés, ce qui doit permettre qu’ils transmettent moins le virus, et surtout qu’ils soient moins contaminés, et donc moins amenés à développer une forme grave et à être hospitalisés », salue Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour les personnes vaccinées qui n’ont pas encore effectué leur rappel et hésitent à le faire, « cela pourra être source d’incitation », estime le médecin. A terme, seules les personnes ayant reçu trois doses auront un passe valide.
« Aucune étude ne permet de dire que ce type de restriction va permettre réellement de toucher ces populations », juge pour sa part Gilles Pialoux, chef de service en maladies infectieuses à l’hôpital Tenon, à Paris. Depuis deux mois, les chiffres de la primo-vaccination n’évoluent plus que très peu, avec 20 000 injections par jour depuis décembre. « Je ne suis pas sûr qu’une grande partie des non-vaccinés aujourd’hui soient sensibles à la question du passe… C’est un pari », estime le médecin.
Il reste néanmoins interloqué par une absence : « Il n’y a eu aucune annonce sur la rentrée scolaire… Mais c’est dans quinze jours ! Une partie de la circulation virale s’y joue : va-t-on reporter la rentrée ? Quelle politique de dépistage va-t-on mettre en place ? Quel plan sur l’aération ? »
Evacuations sanitaires en PACA
Parmi les autres mesures annoncées vendredi soir par Jean Castex : un raccourcissement du délai pour accéder au rappel vaccinal, qui va passer, à partir du 3 janvier 2022, de cinq à quatre mois. Un calendrier plus serré qui doit permettre d’augmenter le nombre de personnes correctement protégées contre le variant Delta, et encore plus contre le variant Omicron. « La différence avec ou sans rappel est énorme, selon les données dont nous disposons à ce jour », souligne Gilles Pialoux.
Le premier ministre a également fait part de sa décision de doubler la rémunération des heures supplémentaires réalisées par les soignants à l’hôpital à compter de lundi. Alors que les congés de fin d’année démarrent, certains établissements de santé se trouvent sous forte pression. Près de 15 000 personnes étaient hospitalisées vendredi en raison du Covid-19, soit une hausse de plus de 13 % en sept jours.
En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où plus de la moitié des capacités initiales de réanimation est occupée par des patients Covid-19 depuis le 6 décembre, des évacuations sanitaires ont commencé vendredi. L’agence régionale de santé a annoncé « ne pas exclure » de passer rapidement un nouveau palier, induisant « une déprogrammation forte de l’activité en médecine et en chirurgie ».
Covid-19 : avec la création d’un « passe vaccinal », le gouvernement met la pression sur les non-vaccinés
Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé le dépôt d’un projet de loi en janvier 2022 pour transformer le passe sanitaire, en interdisant, de fait, l’accès à certains lieux publics aux personnes non vaccinées, même testées.
Par Camille Stromboni
Le dispositif pour contraindre les personnes non vaccinées contre le Covid-19 à se résoudre à la piqûre se durcit. Le passe sanitaire va devenir, début 2022, un « passe vaccinal », a annoncé le premier ministre, Jean Castex, vendredi 17 décembre, à l’issue d’un conseil de défense sanitaire, précisant qu’un projet de loi en ce sens serait soumis au Parlement début janvier 2022. Une concertation préalable sur ce projet législatif et sur « toute autre disposition utile pour étendre au maximum la vaccination » doit débuter la semaine prochaine.
La mesure a été prise alors que le pays est sous le coup d’une cinquième vague d’ampleur et que la menace d’une progression du variant Omicron, fortement transmissible, se précise. En instaurant un passe vaccinal, le gouvernement n’est pas allé jusqu’à l’obligation vaccinale, qu’Emmanuel Macron s’était engagé à ne pas instaurer, mais il s’en approche fortement.
Une fois le texte de loi voté, seules les personnes vaccinées pourront accéder à des lieux de loisir, de culture, ou aux restaurants. Un simple test négatif ne le permettra plus. Depuis le 29 novembre, la durée de validité de ces tests avait été ramenée de 72 à 24 heures. Depuis le 15 octobre, il avait été mis fin à la gratuité des tests pour les personnes non vaccinées.
« Cela entérine une obligation vaccinale »
« Il n’est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays et entame le quotidien d’une immense majorité de Français qui a joué le jeu depuis le début de cette crise », a défendu le premier ministre. « Nous assumons de faire peser la contrainte sur les non-vaccinés, car les services de soins critiques et de réanimation de nos hôpitaux sont remplis, pour l’essentiel, de personnes non vaccinées », a-t-il ajouté, alors que près de 3 000 patients atteints
« Le gouvernement a peur d’employer le mot, mais cela entérine une obligation vaccinale », salue Yves Buisson, membre de l’Académie de médecine, qui s’est prononcée de longue date en faveur de cette mesure. En revanche, le professeur interroge déjà le périmètre du futur passe : « Pour l’instant, son champ est insuffisant, cela doit concerner tous les lieux de regroupement, le travail, l’école, l’université…, juge-t-il. Sinon l’impact risque d’être limité au niveau épidémiologique. »
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : en Europe, la vaccination obligatoire s’impose comme l’ultime recours dans les pays qui résistent au vaccin
Selon les derniers chiffres de la direction générale de la santé en date du 12 décembre, 5,7 millions de personnes éligibles à la vaccination n’ont reçu aucune dose, quand plus de 90 % de la population éligible est vaccinée d’au moins une injection. Chez les plus de 65 ans, plus d’un million de personnes restent non vaccinées.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : avec 90 % de la population éligible ayant reçu au moins une dose, la France a-t-elle atteint son plafond vaccinal ?
« C’est un pari »
Dans les régions les moins vaccinées, on trouve au premier rang les territoires ultramarins et le Sud-Est. A l’échelle des intercommunalités, les quartiers défavorisés apparaissent également les plus en retrait dans de nombreuses métropoles, à Marseille, en Ile-de-France ou encore à Lyon. Le premier ministre a assuré que les démarches pour aller « en direction des populations qui ont pu passer à côté de la vaccination par méconnaissance ou parce qu’elles sont traditionnellement les plus éloignées du système de soins » seront amplifiées.
« On va mettre en place une sorte de confinement pour les non-vaccinés, ce qui doit permettre qu’ils transmettent moins le virus, et surtout qu’ils soient moins contaminés, et donc moins amenés à développer une forme grave et à être hospitalisés », salue Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour les personnes vaccinées qui n’ont pas encore effectué leur rappel et hésitent à le faire, « cela pourra être source d’incitation », estime le médecin. A terme, seules les personnes ayant reçu trois doses auront un passe valide.
« Aucune étude ne permet de dire que ce type de restriction va permettre réellement de toucher ces populations », juge pour sa part Gilles Pialoux, chef de service en maladies infectieuses à l’hôpital Tenon, à Paris. Depuis deux mois, les chiffres de la primo-vaccination n’évoluent plus que très peu, avec 20 000 injections par jour depuis décembre. « Je ne suis pas sûr qu’une grande partie des non-vaccinés aujourd’hui soient sensibles à la question du passe… C’est un pari », estime le médecin.
Il reste néanmoins interloqué par une absence : « Il n’y a eu aucune annonce sur la rentrée scolaire… Mais c’est dans quinze jours ! Une partie de la circulation virale s’y joue : va-t-on reporter la rentrée ? Quelle politique de dépistage va-t-on mettre en place ? Quel plan sur l’aération ? »
Evacuations sanitaires en PACA
Parmi les autres mesures annoncées vendredi soir par Jean Castex : un raccourcissement du délai pour accéder au rappel vaccinal, qui va passer, à partir du 3 janvier 2022, de cinq à quatre mois. Un calendrier plus serré qui doit permettre d’augmenter le nombre de personnes correctement protégées contre le variant Delta, et encore plus contre le variant Omicron. « La différence avec ou sans rappel est énorme, selon les données dont nous disposons à ce jour », souligne Gilles Pialoux.
Le premier ministre a également fait part de sa décision de doubler la rémunération des heures supplémentaires réalisées par les soignants à l’hôpital à compter de lundi. Alors que les congés de fin d’année démarrent, certains établissements de santé se trouvent sous forte pression. Près de 15 000 personnes étaient hospitalisées vendredi en raison du Covid-19, soit une hausse de plus de 13 % en sept jours.
En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où plus de la moitié des capacités initiales de réanimation est occupée par des patients Covid-19 depuis le 6 décembre, des évacuations sanitaires ont commencé vendredi. L’agence régionale de santé a annoncé « ne pas exclure » de passer rapidement un nouveau palier, induisant « une déprogrammation forte de l’activité en médecine et en chirurgie ».
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Variant Omicron : les Pays-Bas confinés depuis dimanche ; l’Allemagne réduit ses conditions d’entrée
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/18/variant-omicron-le-premier-ministre-des-pays-bas-annonce-un-confinement-a-partir-de-dimanche_6106650_3210.html
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/18/variant-omicron-le-premier-ministre-des-pays-bas-annonce-un-confinement-a-partir-de-dimanche_6106650_3210.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/20/ugur-sahin-pdg-de-biontech-meme-les-triple-vaccines-sont-susceptibles-de-transmettre-omicron_6106748_3244.html
Ugur Sahin, PDG de BioNTech : « Même les triples vaccinés sont susceptibles de transmettre le Covid-19 »
Le cofondateur du laboratoire à l’origine du vaccin à ARN messager produit avec Pfizer revient, dans un entretien au « Monde », sur les données d’efficacité des vaccins contre le Covid-19 face au nouveau variant du SARS-CoV-2.
Par Nathaniel Herzberg et Cécile Boutelet(Berlin, correspondance)
La progression du variant Omicron du coronavirus à travers le monde pose de nombreuses questions aux scientifiques. Sa transmission et sa virulence restent à déterminer précisément. Mais la plus épineuse interrogation porte sur sa capacité à échapper aux vaccins contre le Covid-19. A l’occasion d’une rencontre avec Le Monde, Ugur Sahin, le PDG de BioNTech, l’entreprise allemande à l’origine du vaccin à ARN messager produit avec Pfizer, reste confiant.
Selon lui, « les données en vie réelle de Grande-Bretagne et d’Afrique du Sud nous fournissent des informations rassurantes ». La semaine passée, Discovery Health, le premier organisme d’assurance médicale privé sud-africain, et Public Health England ont livré leurs analyses des premières contaminations par Omicron. « Les données préliminaires en provenance du Royaume-Uni pointaient une efficacité d’environ 70 % après la troisième dose et d’environ 20 % à 40 % après la deuxième dose », affirme-t-il. Une nouvelle étude de l’Imperial College London, publiée après l’entretien, fait même descendre ce dernier chiffre sous les 20 %. Ugur Sahin poursuit : « Les Sud-Africains font des observations similaires. Leurs données montrent aussi que la protection contre les formes sévères après deux doses serait de 70 %, ce qui, je pense, pourrait être un peu sous-estimé. Le taux de primmo-infection est élevé en Afrique du Sud, donc le groupe de contrôle, celui auquel on compare notre vaccin, est sans doute mieux protégé qu’une population classique. J’attends donc les prochaines données en vie réelle britanniques sur le sujet. »
Perte d’efficacité
Mais combien de temps durera cette protection relative ? Une équipe allemande a fait récemment état d’une baisse très rapide de l’efficacité, même après trois doses. Après trois mois, celle-ci retombait à 25 %. « Il y aura une perte de l’efficacité contre Omicron avec le temps, c’est très probable, mais il faut encore en mesurer la rapidité. Je ne fonderai pas de prévisions sur des données préliminaires en laboratoire mais sur des données en vie réelle, qui sont bien plus appropriées, indique Ugur Sahin. Nous devons regarder la situation d’une façon différenciée. Il est évident que nous sommes loin des 95 % d’efficacité que nous avions obtenus contre le virus initial. Toutefois, après la troisième injection, notre vaccin semble fournir une protection de 70 % ou 75 % contre tout type de maladie, ce qui reste un bon résultat pour un vaccin en général et je pense que nous serons largement au-delà pour les formes sévères. »
Le PDG de BioNTech le dit toutefois sans détour : le vaccin n’arrêtera pas la pandémie de Covid-19 à lui seul. Le variant Delta infecte des personnes vaccinées et Omicron le fera plus encore. « Nous devons être conscients que même les triples vaccinés sont susceptibles de transmettre la maladie, et qu’il va falloir les tester, surtout dans l’entourage de personnes vulnérables. Le variant Omicron devenant dominant, les mesures de protection resteront essentielles, en particulier cet hiver. Sinon nous ne serons pas en mesure de maîtriser l’expansion rapide de ce nouveau variant. »
Omicron nécessitera-t-il un nouveau vaccin ? Anthony Fauci, le conseiller de la Maison Blanche sur le Covid-19, a estimé mercredi 15 décembre que les anticorps produits par la dose de rappel des formules actuelles devraient suffire. Mais l’entreprise allemande s’est lancée dans la conception d’un vaccin spécialement adapté, utilisant la protéine spike d’Omicron et ses 32 mutations comme antigène. La technologie de l’ARN messager devrait permettre un développement rapide. « Nous restons en ligne avec notre objectif de cent jours, ce qui signifie que nous devrions être en mesure de livrer nos premiers vaccins adaptés à Omicron en mars, sous réserve de l’approbation des régulateurs », affirme Ugur Sahin.
La protéine spike, une « cible essentielle »
Certains chercheurs se sont inquiétés de l’effet de ces nouveaux vaccins en complément des précédentes injections. Ne risquent-ils pas de doper les anciennes défenses immunitaires, largement inadaptées, plutôt que d’en ériger de nouvelles, ce que les spécialistes de la grippe ont baptisé « l’empreinte immunitaire » ou le « péché immunitaire originel » ?
« Ce principe est une hypothèse non prouvée, répond l’immunologue allemand. Personnellement, je ne crois pas que cela soit un problème véritable. Le système immunitaire a une capacité d’adaptation et une plasticité élevées, et devrait être capable d’activer les deux, en renforçant les réactions immunitaires existantes tout en générant de nouveaux anticorps. Mais nous devrons évidemment en faire l’évaluation. De plus, nous avons deux lignes de défense immunitaire. La seconde ligne de protection, ce sont les cellules T qui, à elles seules, peuvent fournir une très bonne protection contre les formes graves de la maladie. Et à cet égard, nous savons que plus de 80 % des régions de la protéine spike qui sont reconnues par les cellules T restent inchangées avec Omicron et sont communes aux deux variants. »
Face à la multiplication des variants, certains estiment qu’il faut changer de cible, s’éloigner de la protéine spike, qui concentre la plus grande partie des mutations. Pour Ugur Sahin, au contraire, « c’est une cible essentielle qui ne peut pas être remplacée. Ce que nous sommes en train d’évaluer, c’est l’ajout d’autres cibles, situées ailleurs sur le virus. BioNTech poursuit actuellement des travaux de recherche fondamentale sur différents types de vaccins ».
Ugur Sahin, PDG de BioNTech : « Même les triples vaccinés sont susceptibles de transmettre le Covid-19 »
Le cofondateur du laboratoire à l’origine du vaccin à ARN messager produit avec Pfizer revient, dans un entretien au « Monde », sur les données d’efficacité des vaccins contre le Covid-19 face au nouveau variant du SARS-CoV-2.
Par Nathaniel Herzberg et Cécile Boutelet(Berlin, correspondance)
La progression du variant Omicron du coronavirus à travers le monde pose de nombreuses questions aux scientifiques. Sa transmission et sa virulence restent à déterminer précisément. Mais la plus épineuse interrogation porte sur sa capacité à échapper aux vaccins contre le Covid-19. A l’occasion d’une rencontre avec Le Monde, Ugur Sahin, le PDG de BioNTech, l’entreprise allemande à l’origine du vaccin à ARN messager produit avec Pfizer, reste confiant.
Selon lui, « les données en vie réelle de Grande-Bretagne et d’Afrique du Sud nous fournissent des informations rassurantes ». La semaine passée, Discovery Health, le premier organisme d’assurance médicale privé sud-africain, et Public Health England ont livré leurs analyses des premières contaminations par Omicron. « Les données préliminaires en provenance du Royaume-Uni pointaient une efficacité d’environ 70 % après la troisième dose et d’environ 20 % à 40 % après la deuxième dose », affirme-t-il. Une nouvelle étude de l’Imperial College London, publiée après l’entretien, fait même descendre ce dernier chiffre sous les 20 %. Ugur Sahin poursuit : « Les Sud-Africains font des observations similaires. Leurs données montrent aussi que la protection contre les formes sévères après deux doses serait de 70 %, ce qui, je pense, pourrait être un peu sous-estimé. Le taux de primmo-infection est élevé en Afrique du Sud, donc le groupe de contrôle, celui auquel on compare notre vaccin, est sans doute mieux protégé qu’une population classique. J’attends donc les prochaines données en vie réelle britanniques sur le sujet. »
Perte d’efficacité
Mais combien de temps durera cette protection relative ? Une équipe allemande a fait récemment état d’une baisse très rapide de l’efficacité, même après trois doses. Après trois mois, celle-ci retombait à 25 %. « Il y aura une perte de l’efficacité contre Omicron avec le temps, c’est très probable, mais il faut encore en mesurer la rapidité. Je ne fonderai pas de prévisions sur des données préliminaires en laboratoire mais sur des données en vie réelle, qui sont bien plus appropriées, indique Ugur Sahin. Nous devons regarder la situation d’une façon différenciée. Il est évident que nous sommes loin des 95 % d’efficacité que nous avions obtenus contre le virus initial. Toutefois, après la troisième injection, notre vaccin semble fournir une protection de 70 % ou 75 % contre tout type de maladie, ce qui reste un bon résultat pour un vaccin en général et je pense que nous serons largement au-delà pour les formes sévères. »
Le PDG de BioNTech le dit toutefois sans détour : le vaccin n’arrêtera pas la pandémie de Covid-19 à lui seul. Le variant Delta infecte des personnes vaccinées et Omicron le fera plus encore. « Nous devons être conscients que même les triples vaccinés sont susceptibles de transmettre la maladie, et qu’il va falloir les tester, surtout dans l’entourage de personnes vulnérables. Le variant Omicron devenant dominant, les mesures de protection resteront essentielles, en particulier cet hiver. Sinon nous ne serons pas en mesure de maîtriser l’expansion rapide de ce nouveau variant. »
Omicron nécessitera-t-il un nouveau vaccin ? Anthony Fauci, le conseiller de la Maison Blanche sur le Covid-19, a estimé mercredi 15 décembre que les anticorps produits par la dose de rappel des formules actuelles devraient suffire. Mais l’entreprise allemande s’est lancée dans la conception d’un vaccin spécialement adapté, utilisant la protéine spike d’Omicron et ses 32 mutations comme antigène. La technologie de l’ARN messager devrait permettre un développement rapide. « Nous restons en ligne avec notre objectif de cent jours, ce qui signifie que nous devrions être en mesure de livrer nos premiers vaccins adaptés à Omicron en mars, sous réserve de l’approbation des régulateurs », affirme Ugur Sahin.
La protéine spike, une « cible essentielle »
Certains chercheurs se sont inquiétés de l’effet de ces nouveaux vaccins en complément des précédentes injections. Ne risquent-ils pas de doper les anciennes défenses immunitaires, largement inadaptées, plutôt que d’en ériger de nouvelles, ce que les spécialistes de la grippe ont baptisé « l’empreinte immunitaire » ou le « péché immunitaire originel » ?
« Ce principe est une hypothèse non prouvée, répond l’immunologue allemand. Personnellement, je ne crois pas que cela soit un problème véritable. Le système immunitaire a une capacité d’adaptation et une plasticité élevées, et devrait être capable d’activer les deux, en renforçant les réactions immunitaires existantes tout en générant de nouveaux anticorps. Mais nous devrons évidemment en faire l’évaluation. De plus, nous avons deux lignes de défense immunitaire. La seconde ligne de protection, ce sont les cellules T qui, à elles seules, peuvent fournir une très bonne protection contre les formes graves de la maladie. Et à cet égard, nous savons que plus de 80 % des régions de la protéine spike qui sont reconnues par les cellules T restent inchangées avec Omicron et sont communes aux deux variants. »
Face à la multiplication des variants, certains estiment qu’il faut changer de cible, s’éloigner de la protéine spike, qui concentre la plus grande partie des mutations. Pour Ugur Sahin, au contraire, « c’est une cible essentielle qui ne peut pas être remplacée. Ce que nous sommes en train d’évaluer, c’est l’ajout d’autres cibles, situées ailleurs sur le virus. BioNTech poursuit actuellement des travaux de recherche fondamentale sur différents types de vaccins ».
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
A partir du 28/12, toutes les rencontres sportives en Allemagne à huis clos, Chancelier . Cà craint.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4517
Localisation : sud langonnais
Date d'inscription : 14/01/2017
Humeur : variable
Age : 61
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/bordeaux-lille-les-girondins-n-auront-pas-ete-epargnes-en-2021-7424782.php
Bordeaux – Lille : les Girondins n’auront pas été épargnés en 2021
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Le nombre de cas de Covid dans le groupe professionnel est passé à neuf ce mardi, clôturant une année sans répit. Un troisième succès consécutif, si le match se joue, serait une éclaircie particulière
L’année 2021 des Girondins doit s’achever ce mercredi au Matmut Atlantique contre Lille et, du côté du Haillan, pas grand monde ne regrettera de tourner la page de 12 mois où ils n’auront pas été épargnés, des conflits aux blessures, de la crise financière aux résultats décevants. Le dernier pépin qui était resté devant la porte a fini par y rentrer. Positifs samedi au Covid-19, Rémi Oudin et Dilane Bakwa ont été isolés, mais le mal était entré dans le vestiaire : les tests PCR de ce début de semaine ont révélé sept autres joueurs du groupe professionnel ayant contracté le virus, auxquels s’ajoutent trois membres du staff. Deux nouveaux tests positifs, ce mercredi, parmi les 21 autres inscrits à la LFP, autoriseraient le club à demander le report.
Dans ce contexte, avec une défense décimée, terminer comme ils avaient commencé, c’est-à-dire par la série de quatre matchs sans défaite et trois victoires consécutives de janvier (Metz 0-0, Lorient 2-1, Nice 0-3, Angers 2-1), ressemblerait à un rayon de soleil. A une nouvelle bouffée aussi, au bilan des Bordelais, et pas seulement parce qu’il lui permettrait d’éviter le bonnet d’âne de la L1 sur l’année 2021. Tourner à la mi-saison avec 17 ou 20 points au classement signifie entamer la deuxième moitié avec le temps de passage d’un relégable ou celui d’un maintenu, avec le pire résultat comptable depuis la remontée en 1962 ou avec celui du Bordeaux 2017-2018 de… Jocelyn Gourvennec, sur le banc d’en face ce soir. Le cru avait terminé, sous Gustavo Poyet et renforcé en janvier, 6e et européen.
« La différence est énorme » souligne l’entraîneur Vladimir Petkovic qui y voit aussi le besoin de la « positivité » d’une dynamique pour attaquer un mois de janvier qui ne sera pas reposant, non plus, avec un voyage à Brest en Coupe de France puis les réceptions de Marseille (2e) et Strasbourg (7e) entrecoupées d’un voyage à Rennes (3e).
Stade quasi plein
En attendant, après Troyes (1-2) et les Jumeaux de M’Zouazia en Coupe de France (10-0), les hommes de Vladimir Petkovic terminent le segment par le plus gros : le champion de France en titre et huitième de finaliste de Ligue des Champions. Le Matmut Atlantique est attendu quasi-plein, confirmation de la capacité du nouveau président Gérard Lopez et son équipe à créer l’événement. Comme contre Nantes (1-1) pour les 140 ans du club le 17 octobre et la venue du Paris SG le 5 novembre (2-3), les efforts de communication, l’instauration de billets à 9 euros sur tout le stade et l’invitation de 8000 joueurs et bénévoles de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine et du personnel soignant de Gironde ont réussi leur effet, pas une mince affaire un 22 décembre à 21 heures. Lors des deux précédents, le public avait joué son rôle et l’équipe avait répondu présent dans l’envie.
Il faudra y ajouter l’efficacité pour une affiche qui ne manque pas de petites histoires à côté : la première confrontation du président bordelais, retenu par ailleurs, contre d’anciens joueurs qui l’apprécient et un successeur (Olivier Létang) avec qui les piques se sont multipliés ; le retour à la tête d’une belle écurie de Jocelyn Gourvennec, célébré puis rejeté au Matmut en moins de trois mois.
Bataille tactique
L’épidémie interne interne change évidemment la donné et limitera les choix de Petkovic, dans une intéressante bataille tactique. Les Girondins ont rebondi après la claque du 1er décembre à Strasbourg (5-2) grâce à un 4-4-2 compact en phase défensive et explosif dans ses projections, non sans rappeler (toutes proportions gardées) le 4-4-2 qui a fait le Losc roi et que son nouveau coach a conservé. Il sera intéressant de voir lequel des deux prend les manœuvres en mains, même si on mettrait bien une pièce sur les Nordistes qui ont a priori plus de qualités et de vécu pour le faire. Ils ont besoin de points, aussi, pour valider leur mieux en championnat (deux victoires et quatre nuls lors des 6 dernières journées) et rester au contact d’un podium qui est à 6 points.
« Lille est une équipe avec beaucoup d’expérience et qui a réalisé beaucoup de matchs de qualité cette saison, dit Vladimir Petkovic. Elle sait jouer au foot mais aussi contrer, avec beaucoup d’individualités qui peuvent nous poser des problèmes. Il faudra être très compact, très concentré, et tirer parti de chaque opportunité pour les provoquer, les piquer offensivement. Le plus important sera la défense et l’attaque préventives. » « Bordeaux est en manque de points au classement mais est une équipe avec beaucoup d’énergie et beaucoup d’expérience, avec Costil, Koscielny, Hwang. Il faudra faire un très bon match si on veut aller chercher une victoire » répond Jocelyn Gourvennec. Alléchant malgré tout.
GROUPE
Avec quelle équipe, les Girondins pourront-ils jouer si la situation sanitaire de l’effectif reste en état ? Peu épargné depuis le début de saison par les blessures, le secteur défensif est le plus touché avec la mise à l’isolement de Stian Gregersen, Enock Kwateng, Edson Mexer mais aussi du milieu défensif Tom Lacoux. Seule nouvelle positive : Laurent Koscielny, qui a suivi le protocole commotion depuis son choc à la tête à Troyes le 12 décembre (1-2) et revu le neurologue ce mardi, est autorisé à rejouer. S’étant entretenu sans contact, il devrait débuter en défense centrale aux côtés d’Abdel-Jalil Medioub dans le 4-4-2 probablement reconduit.
Egalement apte après son problème aux ischio-jambiers, Onana devrait faire la paire au milieu avec Otavio. “Je fais en fonction de la forme, des complémentarités. Il a fait de bons entraîneemnts, se donne au maximum et je n’ai rien à dire par rapport à son investissement” répondait ce mardi l’entraîneur Vladimir Petkovic, sur le choix de préférer Lacoux au Brésilien lors des deux dernières journées de L1.
Offensivement, la question reste le remplacement sur le côté gauche de Rémi Oudin, décisif contre Lyon (2-2) le 5 décembre et à Troyes et lui aussi touché par le Covid. Décaler Hwang pour offrir une place en pointe à Niang après son quadruplé dimanche en Coupe de France ? Relancer Dilrosun poste pour poste, avec un impact défensif moins important ? Vladimir Petkovic devra attendre ce mercredi, et les nouveaux tests, pour trancher.
Bordeaux – Lille : les Girondins n’auront pas été épargnés en 2021
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Le nombre de cas de Covid dans le groupe professionnel est passé à neuf ce mardi, clôturant une année sans répit. Un troisième succès consécutif, si le match se joue, serait une éclaircie particulière
L’année 2021 des Girondins doit s’achever ce mercredi au Matmut Atlantique contre Lille et, du côté du Haillan, pas grand monde ne regrettera de tourner la page de 12 mois où ils n’auront pas été épargnés, des conflits aux blessures, de la crise financière aux résultats décevants. Le dernier pépin qui était resté devant la porte a fini par y rentrer. Positifs samedi au Covid-19, Rémi Oudin et Dilane Bakwa ont été isolés, mais le mal était entré dans le vestiaire : les tests PCR de ce début de semaine ont révélé sept autres joueurs du groupe professionnel ayant contracté le virus, auxquels s’ajoutent trois membres du staff. Deux nouveaux tests positifs, ce mercredi, parmi les 21 autres inscrits à la LFP, autoriseraient le club à demander le report.
Dans ce contexte, avec une défense décimée, terminer comme ils avaient commencé, c’est-à-dire par la série de quatre matchs sans défaite et trois victoires consécutives de janvier (Metz 0-0, Lorient 2-1, Nice 0-3, Angers 2-1), ressemblerait à un rayon de soleil. A une nouvelle bouffée aussi, au bilan des Bordelais, et pas seulement parce qu’il lui permettrait d’éviter le bonnet d’âne de la L1 sur l’année 2021. Tourner à la mi-saison avec 17 ou 20 points au classement signifie entamer la deuxième moitié avec le temps de passage d’un relégable ou celui d’un maintenu, avec le pire résultat comptable depuis la remontée en 1962 ou avec celui du Bordeaux 2017-2018 de… Jocelyn Gourvennec, sur le banc d’en face ce soir. Le cru avait terminé, sous Gustavo Poyet et renforcé en janvier, 6e et européen.
« La différence est énorme » souligne l’entraîneur Vladimir Petkovic qui y voit aussi le besoin de la « positivité » d’une dynamique pour attaquer un mois de janvier qui ne sera pas reposant, non plus, avec un voyage à Brest en Coupe de France puis les réceptions de Marseille (2e) et Strasbourg (7e) entrecoupées d’un voyage à Rennes (3e).
Stade quasi plein
En attendant, après Troyes (1-2) et les Jumeaux de M’Zouazia en Coupe de France (10-0), les hommes de Vladimir Petkovic terminent le segment par le plus gros : le champion de France en titre et huitième de finaliste de Ligue des Champions. Le Matmut Atlantique est attendu quasi-plein, confirmation de la capacité du nouveau président Gérard Lopez et son équipe à créer l’événement. Comme contre Nantes (1-1) pour les 140 ans du club le 17 octobre et la venue du Paris SG le 5 novembre (2-3), les efforts de communication, l’instauration de billets à 9 euros sur tout le stade et l’invitation de 8000 joueurs et bénévoles de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine et du personnel soignant de Gironde ont réussi leur effet, pas une mince affaire un 22 décembre à 21 heures. Lors des deux précédents, le public avait joué son rôle et l’équipe avait répondu présent dans l’envie.
Il faudra y ajouter l’efficacité pour une affiche qui ne manque pas de petites histoires à côté : la première confrontation du président bordelais, retenu par ailleurs, contre d’anciens joueurs qui l’apprécient et un successeur (Olivier Létang) avec qui les piques se sont multipliés ; le retour à la tête d’une belle écurie de Jocelyn Gourvennec, célébré puis rejeté au Matmut en moins de trois mois.
Bataille tactique
L’épidémie interne interne change évidemment la donné et limitera les choix de Petkovic, dans une intéressante bataille tactique. Les Girondins ont rebondi après la claque du 1er décembre à Strasbourg (5-2) grâce à un 4-4-2 compact en phase défensive et explosif dans ses projections, non sans rappeler (toutes proportions gardées) le 4-4-2 qui a fait le Losc roi et que son nouveau coach a conservé. Il sera intéressant de voir lequel des deux prend les manœuvres en mains, même si on mettrait bien une pièce sur les Nordistes qui ont a priori plus de qualités et de vécu pour le faire. Ils ont besoin de points, aussi, pour valider leur mieux en championnat (deux victoires et quatre nuls lors des 6 dernières journées) et rester au contact d’un podium qui est à 6 points.
« Lille est une équipe avec beaucoup d’expérience et qui a réalisé beaucoup de matchs de qualité cette saison, dit Vladimir Petkovic. Elle sait jouer au foot mais aussi contrer, avec beaucoup d’individualités qui peuvent nous poser des problèmes. Il faudra être très compact, très concentré, et tirer parti de chaque opportunité pour les provoquer, les piquer offensivement. Le plus important sera la défense et l’attaque préventives. » « Bordeaux est en manque de points au classement mais est une équipe avec beaucoup d’énergie et beaucoup d’expérience, avec Costil, Koscielny, Hwang. Il faudra faire un très bon match si on veut aller chercher une victoire » répond Jocelyn Gourvennec. Alléchant malgré tout.
GROUPE
Avec quelle équipe, les Girondins pourront-ils jouer si la situation sanitaire de l’effectif reste en état ? Peu épargné depuis le début de saison par les blessures, le secteur défensif est le plus touché avec la mise à l’isolement de Stian Gregersen, Enock Kwateng, Edson Mexer mais aussi du milieu défensif Tom Lacoux. Seule nouvelle positive : Laurent Koscielny, qui a suivi le protocole commotion depuis son choc à la tête à Troyes le 12 décembre (1-2) et revu le neurologue ce mardi, est autorisé à rejouer. S’étant entretenu sans contact, il devrait débuter en défense centrale aux côtés d’Abdel-Jalil Medioub dans le 4-4-2 probablement reconduit.
Egalement apte après son problème aux ischio-jambiers, Onana devrait faire la paire au milieu avec Otavio. “Je fais en fonction de la forme, des complémentarités. Il a fait de bons entraîneemnts, se donne au maximum et je n’ai rien à dire par rapport à son investissement” répondait ce mardi l’entraîneur Vladimir Petkovic, sur le choix de préférer Lacoux au Brésilien lors des deux dernières journées de L1.
Offensivement, la question reste le remplacement sur le côté gauche de Rémi Oudin, décisif contre Lyon (2-2) le 5 décembre et à Troyes et lui aussi touché par le Covid. Décaler Hwang pour offrir une place en pointe à Niang après son quadruplé dimanche en Coupe de France ? Relancer Dilrosun poste pour poste, avec un impact défensif moins important ? Vladimir Petkovic devra attendre ce mercredi, et les nouveaux tests, pour trancher.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49971
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 26 sur 39 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 32 ... 39
Sujets similaires
» Rugby et Coronavirus
» 14/18 et rugby
» Du rugby , encore du rugby !
» enregistrer rugby+
» 6ème journée : UBB / Biarritz
» 14/18 et rugby
» Du rugby , encore du rugby !
» enregistrer rugby+
» 6ème journée : UBB / Biarritz
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
Page 26 sur 39
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum