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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/bordeaux-lille-les-girondins-n-auront-pas-ete-epargnes-en-2021-7424782.php
Bordeaux – Lille : les Girondins n’auront pas été épargnés en 2021
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Le nombre de cas de Covid dans le groupe professionnel est passé à neuf ce mardi, clôturant une année sans répit. Un troisième succès consécutif, si le match se joue, serait une éclaircie particulière
L’année 2021 des Girondins doit s’achever ce mercredi au Matmut Atlantique contre Lille et, du côté du Haillan, pas grand monde ne regrettera de tourner la page de 12 mois où ils n’auront pas été épargnés, des conflits aux blessures, de la crise financière aux résultats décevants. Le dernier pépin qui était resté devant la porte a fini par y rentrer. Positifs samedi au Covid-19, Rémi Oudin et Dilane Bakwa ont été isolés, mais le mal était entré dans le vestiaire : les tests PCR de ce début de semaine ont révélé sept autres joueurs du groupe professionnel ayant contracté le virus, auxquels s’ajoutent trois membres du staff. Deux nouveaux tests positifs, ce mercredi, parmi les 21 autres inscrits à la LFP, autoriseraient le club à demander le report.
Dans ce contexte, avec une défense décimée, terminer comme ils avaient commencé, c’est-à-dire par la série de quatre matchs sans défaite et trois victoires consécutives de janvier (Metz 0-0, Lorient 2-1, Nice 0-3, Angers 2-1), ressemblerait à un rayon de soleil. A une nouvelle bouffée aussi, au bilan des Bordelais, et pas seulement parce qu’il lui permettrait d’éviter le bonnet d’âne de la L1 sur l’année 2021. Tourner à la mi-saison avec 17 ou 20 points au classement signifie entamer la deuxième moitié avec le temps de passage d’un relégable ou celui d’un maintenu, avec le pire résultat comptable depuis la remontée en 1962 ou avec celui du Bordeaux 2017-2018 de… Jocelyn Gourvennec, sur le banc d’en face ce soir. Le cru avait terminé, sous Gustavo Poyet et renforcé en janvier, 6e et européen.
« La différence est énorme » souligne l’entraîneur Vladimir Petkovic qui y voit aussi le besoin de la « positivité » d’une dynamique pour attaquer un mois de janvier qui ne sera pas reposant, non plus, avec un voyage à Brest en Coupe de France puis les réceptions de Marseille (2e) et Strasbourg (7e) entrecoupées d’un voyage à Rennes (3e).
Stade quasi plein
En attendant, après Troyes (1-2) et les Jumeaux de M’Zouazia en Coupe de France (10-0), les hommes de Vladimir Petkovic terminent le segment par le plus gros : le champion de France en titre et huitième de finaliste de Ligue des Champions. Le Matmut Atlantique est attendu quasi-plein, confirmation de la capacité du nouveau président Gérard Lopez et son équipe à créer l’événement. Comme contre Nantes (1-1) pour les 140 ans du club le 17 octobre et la venue du Paris SG le 5 novembre (2-3), les efforts de communication, l’instauration de billets à 9 euros sur tout le stade et l’invitation de 8000 joueurs et bénévoles de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine et du personnel soignant de Gironde ont réussi leur effet, pas une mince affaire un 22 décembre à 21 heures. Lors des deux précédents, le public avait joué son rôle et l’équipe avait répondu présent dans l’envie.
Il faudra y ajouter l’efficacité pour une affiche qui ne manque pas de petites histoires à côté : la première confrontation du président bordelais, retenu par ailleurs, contre d’anciens joueurs qui l’apprécient et un successeur (Olivier Létang) avec qui les piques se sont multipliés ; le retour à la tête d’une belle écurie de Jocelyn Gourvennec, célébré puis rejeté au Matmut en moins de trois mois.
Bataille tactique
L’épidémie interne interne change évidemment la donné et limitera les choix de Petkovic, dans une intéressante bataille tactique. Les Girondins ont rebondi après la claque du 1er décembre à Strasbourg (5-2) grâce à un 4-4-2 compact en phase défensive et explosif dans ses projections, non sans rappeler (toutes proportions gardées) le 4-4-2 qui a fait le Losc roi et que son nouveau coach a conservé. Il sera intéressant de voir lequel des deux prend les manœuvres en mains, même si on mettrait bien une pièce sur les Nordistes qui ont a priori plus de qualités et de vécu pour le faire. Ils ont besoin de points, aussi, pour valider leur mieux en championnat (deux victoires et quatre nuls lors des 6 dernières journées) et rester au contact d’un podium qui est à 6 points.
« Lille est une équipe avec beaucoup d’expérience et qui a réalisé beaucoup de matchs de qualité cette saison, dit Vladimir Petkovic. Elle sait jouer au foot mais aussi contrer, avec beaucoup d’individualités qui peuvent nous poser des problèmes. Il faudra être très compact, très concentré, et tirer parti de chaque opportunité pour les provoquer, les piquer offensivement. Le plus important sera la défense et l’attaque préventives. » « Bordeaux est en manque de points au classement mais est une équipe avec beaucoup d’énergie et beaucoup d’expérience, avec Costil, Koscielny, Hwang. Il faudra faire un très bon match si on veut aller chercher une victoire » répond Jocelyn Gourvennec. Alléchant malgré tout.
GROUPE
Avec quelle équipe, les Girondins pourront-ils jouer si la situation sanitaire de l’effectif reste en état ? Peu épargné depuis le début de saison par les blessures, le secteur défensif est le plus touché avec la mise à l’isolement de Stian Gregersen, Enock Kwateng, Edson Mexer mais aussi du milieu défensif Tom Lacoux. Seule nouvelle positive : Laurent Koscielny, qui a suivi le protocole commotion depuis son choc à la tête à Troyes le 12 décembre (1-2) et revu le neurologue ce mardi, est autorisé à rejouer. S’étant entretenu sans contact, il devrait débuter en défense centrale aux côtés d’Abdel-Jalil Medioub dans le 4-4-2 probablement reconduit.
Egalement apte après son problème aux ischio-jambiers, Onana devrait faire la paire au milieu avec Otavio. “Je fais en fonction de la forme, des complémentarités. Il a fait de bons entraîneemnts, se donne au maximum et je n’ai rien à dire par rapport à son investissement” répondait ce mardi l’entraîneur Vladimir Petkovic, sur le choix de préférer Lacoux au Brésilien lors des deux dernières journées de L1.
Offensivement, la question reste le remplacement sur le côté gauche de Rémi Oudin, décisif contre Lyon (2-2) le 5 décembre et à Troyes et lui aussi touché par le Covid. Décaler Hwang pour offrir une place en pointe à Niang après son quadruplé dimanche en Coupe de France ? Relancer Dilrosun poste pour poste, avec un impact défensif moins important ? Vladimir Petkovic devra attendre ce mercredi, et les nouveaux tests, pour trancher.
Bordeaux – Lille : les Girondins n’auront pas été épargnés en 2021
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Le nombre de cas de Covid dans le groupe professionnel est passé à neuf ce mardi, clôturant une année sans répit. Un troisième succès consécutif, si le match se joue, serait une éclaircie particulière
L’année 2021 des Girondins doit s’achever ce mercredi au Matmut Atlantique contre Lille et, du côté du Haillan, pas grand monde ne regrettera de tourner la page de 12 mois où ils n’auront pas été épargnés, des conflits aux blessures, de la crise financière aux résultats décevants. Le dernier pépin qui était resté devant la porte a fini par y rentrer. Positifs samedi au Covid-19, Rémi Oudin et Dilane Bakwa ont été isolés, mais le mal était entré dans le vestiaire : les tests PCR de ce début de semaine ont révélé sept autres joueurs du groupe professionnel ayant contracté le virus, auxquels s’ajoutent trois membres du staff. Deux nouveaux tests positifs, ce mercredi, parmi les 21 autres inscrits à la LFP, autoriseraient le club à demander le report.
Dans ce contexte, avec une défense décimée, terminer comme ils avaient commencé, c’est-à-dire par la série de quatre matchs sans défaite et trois victoires consécutives de janvier (Metz 0-0, Lorient 2-1, Nice 0-3, Angers 2-1), ressemblerait à un rayon de soleil. A une nouvelle bouffée aussi, au bilan des Bordelais, et pas seulement parce qu’il lui permettrait d’éviter le bonnet d’âne de la L1 sur l’année 2021. Tourner à la mi-saison avec 17 ou 20 points au classement signifie entamer la deuxième moitié avec le temps de passage d’un relégable ou celui d’un maintenu, avec le pire résultat comptable depuis la remontée en 1962 ou avec celui du Bordeaux 2017-2018 de… Jocelyn Gourvennec, sur le banc d’en face ce soir. Le cru avait terminé, sous Gustavo Poyet et renforcé en janvier, 6e et européen.
« La différence est énorme » souligne l’entraîneur Vladimir Petkovic qui y voit aussi le besoin de la « positivité » d’une dynamique pour attaquer un mois de janvier qui ne sera pas reposant, non plus, avec un voyage à Brest en Coupe de France puis les réceptions de Marseille (2e) et Strasbourg (7e) entrecoupées d’un voyage à Rennes (3e).
Stade quasi plein
En attendant, après Troyes (1-2) et les Jumeaux de M’Zouazia en Coupe de France (10-0), les hommes de Vladimir Petkovic terminent le segment par le plus gros : le champion de France en titre et huitième de finaliste de Ligue des Champions. Le Matmut Atlantique est attendu quasi-plein, confirmation de la capacité du nouveau président Gérard Lopez et son équipe à créer l’événement. Comme contre Nantes (1-1) pour les 140 ans du club le 17 octobre et la venue du Paris SG le 5 novembre (2-3), les efforts de communication, l’instauration de billets à 9 euros sur tout le stade et l’invitation de 8000 joueurs et bénévoles de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine et du personnel soignant de Gironde ont réussi leur effet, pas une mince affaire un 22 décembre à 21 heures. Lors des deux précédents, le public avait joué son rôle et l’équipe avait répondu présent dans l’envie.
Il faudra y ajouter l’efficacité pour une affiche qui ne manque pas de petites histoires à côté : la première confrontation du président bordelais, retenu par ailleurs, contre d’anciens joueurs qui l’apprécient et un successeur (Olivier Létang) avec qui les piques se sont multipliés ; le retour à la tête d’une belle écurie de Jocelyn Gourvennec, célébré puis rejeté au Matmut en moins de trois mois.
Bataille tactique
L’épidémie interne interne change évidemment la donné et limitera les choix de Petkovic, dans une intéressante bataille tactique. Les Girondins ont rebondi après la claque du 1er décembre à Strasbourg (5-2) grâce à un 4-4-2 compact en phase défensive et explosif dans ses projections, non sans rappeler (toutes proportions gardées) le 4-4-2 qui a fait le Losc roi et que son nouveau coach a conservé. Il sera intéressant de voir lequel des deux prend les manœuvres en mains, même si on mettrait bien une pièce sur les Nordistes qui ont a priori plus de qualités et de vécu pour le faire. Ils ont besoin de points, aussi, pour valider leur mieux en championnat (deux victoires et quatre nuls lors des 6 dernières journées) et rester au contact d’un podium qui est à 6 points.
« Lille est une équipe avec beaucoup d’expérience et qui a réalisé beaucoup de matchs de qualité cette saison, dit Vladimir Petkovic. Elle sait jouer au foot mais aussi contrer, avec beaucoup d’individualités qui peuvent nous poser des problèmes. Il faudra être très compact, très concentré, et tirer parti de chaque opportunité pour les provoquer, les piquer offensivement. Le plus important sera la défense et l’attaque préventives. » « Bordeaux est en manque de points au classement mais est une équipe avec beaucoup d’énergie et beaucoup d’expérience, avec Costil, Koscielny, Hwang. Il faudra faire un très bon match si on veut aller chercher une victoire » répond Jocelyn Gourvennec. Alléchant malgré tout.
GROUPE
Avec quelle équipe, les Girondins pourront-ils jouer si la situation sanitaire de l’effectif reste en état ? Peu épargné depuis le début de saison par les blessures, le secteur défensif est le plus touché avec la mise à l’isolement de Stian Gregersen, Enock Kwateng, Edson Mexer mais aussi du milieu défensif Tom Lacoux. Seule nouvelle positive : Laurent Koscielny, qui a suivi le protocole commotion depuis son choc à la tête à Troyes le 12 décembre (1-2) et revu le neurologue ce mardi, est autorisé à rejouer. S’étant entretenu sans contact, il devrait débuter en défense centrale aux côtés d’Abdel-Jalil Medioub dans le 4-4-2 probablement reconduit.
Egalement apte après son problème aux ischio-jambiers, Onana devrait faire la paire au milieu avec Otavio. “Je fais en fonction de la forme, des complémentarités. Il a fait de bons entraîneemnts, se donne au maximum et je n’ai rien à dire par rapport à son investissement” répondait ce mardi l’entraîneur Vladimir Petkovic, sur le choix de préférer Lacoux au Brésilien lors des deux dernières journées de L1.
Offensivement, la question reste le remplacement sur le côté gauche de Rémi Oudin, décisif contre Lyon (2-2) le 5 décembre et à Troyes et lui aussi touché par le Covid. Décaler Hwang pour offrir une place en pointe à Niang après son quadruplé dimanche en Coupe de France ? Relancer Dilrosun poste pour poste, avec un impact défensif moins important ? Vladimir Petkovic devra attendre ce mercredi, et les nouveaux tests, pour trancher.
Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
RUGBY. 6 Nations 2022. L'équipe de France va-t-elle affronter le Pays de Galles dans un stade vide ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-6-nations-2022-lequipe-de-france-va-t-elle-affronter-le-pays-de-galles-dans-un-stade-vide-221221635.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-6-nations-2022-lequipe-de-france-va-t-elle-affronter-le-pays-de-galles-dans-un-stade-vide-221221635.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/12/22/covid-19-l-executif-mis-sous-pression-par-le-variant-omicron_6106964_823448.html
Covid-19 : le gouvernement, mis sous pression par le variant Omicron, n’écarte plus de nouvelles restrictions
La propagation rapide du variant fait à nouveau planer la menace de mesures comme les jauges, un couvre-feu ou des fermetures. « Rien n’est exclu », dit le porte-parole du gouvernement, qui mise sur l’instauration rapide d’un passe vaccinal.
Par Claire Gatinois
L’urgence, une fois de plus. L’angoisse, toujours. A trois jours du réveillon de Noël, le dernier variant du SARS-CoV-2, Omicron, affole l’Europe et fait vaciller l’agenda du gouvernement. Pire, cette nouvelle souche du coronavirus fait à nouveau planer la menace si ce n’est d’un confinement, du moins de mesures contraignantes, comme les jauges dans les commerces, un couvre-feu ou les fermetures de bars et restaurants pour la Saint-Sylvestre ou le début du mois de janvier 2022. Une redite des heures les plus pénibles de la pandémie de Covid-19.
Mardi 21 décembre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, l’a confié sans ambages : « Rien n’est exclu. » Dans l’immédiat, l’exécutif accélère. Le texte de loi visant à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal sera présenté dès le lundi 27 décembre en conseil des ministres pour un passage en commission deux jours plus tard et un examen au Parlement le 3 janvier 2022. Ainsi, le dispositif qui rendrait obligatoire la vaccination pour toutes les personnes souhaitant se rendre dans un restaurant, un bar, un théâtre ou un cinéma entrerait en vigueur au plus tard le 15 janvier, et non plus à la fin du mois, comme le prévoyait le calendrier annoncé dimanche. En parallèle, 2 millions de créneaux de rendez-vous supplémentaires pour se faire vacciner seront ouverts d’ici à la fin de l’année. « Nous n’avons pas une seconde à perdre, si le virus accélère, nous accélérons aussi », a justifié M. Attal.
Pas d’« union sacrée »
La vitesse de propagation d’Omicron, qualifiée de « fulgurante », a convaincu l’exécutif d’augmenter la cadence. La décision a été prise lundi, à l’issue d’un entretien entre le premier ministre, Jean Castex, et le président de la République, Emmanuel Macron. De fait, si le vaccin peut être une arme face à Omicron, il faut la dégainer avant le « tsunami » que prédisent les épidémiologistes en janvier. Après avoir réuni, mardi, les présidents de groupes parlementaires, Matignon nourrissait tous les espoirs pour pouvoir agir au plus vite.
Faute d’une « union sacrée » – La France insoumise (LFI) a refusé de participer à cette consultation –, la majorité, « soudée » sur le sujet, devait avoir le soutien du Parti socialiste (PS) et du parti Les Républicains (LR) dans l’Hémicycle. « Il y a une hypocrisie du gouvernement. Il aurait mieux valu rendre la vaccination obligatoire pour mettre l’Etat face à ses responsabilités, mais on ne s’opposera pas au passe vaccinal », fait savoir Damien Abad, député de l’Ain et président du groupe LR à l’Assemblée. Quant au Sénat, son président, Gérard Larcher, a assuré M. Castex de sa coopération, laissant espérer un examen du texte dès le 6 janvier par les sénateurs.
La question, jugée plus délicate, d’un passe sanitaire qui serait exigé aux salariés pour se rendre sur leur lieu de travail ne devrait, elle, pas figurer dans le projet de loi, comme cela fut un temps envisagé. Au sein même du parti présidentiel, La République en marche (LRM), certains ont émis des réserves, redoutant, notamment, que ce passe n’envenime les relations entre patrons et employés, sans véritablement convaincre des bienfaits de la vaccination. Sa mise en œuvre, jugée complexe, a aussi échaudé une partie de l’opposition.
Il reste ce passe vaccinal. Assumé comme une « obligation vaccinale déguisée » mais jugé plus efficace par le ministre de la santé, Olivier Véran, il pourrait, couplé à la « responsabilité » des Français attendue lors des fêtes de fin d’année, éviter le recours à des mesures de freinage supplémentaires du virus comme s’y sont résolus les Pays-Bas (confinés) ou l’Irlande (sous couvre-feu). « Omicron ne part pas pour les fêtes mais on peut éviter un confinement, on a encore notre destin en main », veut croire Stanislas Guerini, secrétaire général de LRM.
Beaucoup d’incertitudes
Mais en préservant le plus longtemps possible les Français, qu’il sait usés par la pandémie, le chef de l’Etat s’expose à des critiques : celles de n’avoir pas agi assez vite et assez fort pour protéger la population et éviter la thrombose des services de réanimation hospitaliers. Voire d’avoir privilégié sa cote de popularité à quatre mois de l’élection présidentielle, à laquelle, sauf coup de théâtre, il devrait participer. « Décider de fermer les boîtes de nuit il y a quinze jours, c’est populaire peut-être ? On ne joue pas avec la vie des Français, on prend nos responsabilités », s’étrangle un conseiller.
A en croire l’exécutif, il n’y a pour l’heure aucune fatalité concernant Omicron, mais beaucoup d’incertitudes. D’ici quelques jours, entre le 25 et le 31 décembre, des données parviendront du Royaume-Uni, où la déferlante a déjà eu lieu, fournissant des indications sur la dangerosité du variant. « Tant qu’on n’a pas ces données, chacun bâtit une stratégie, soit préventive, comme aux Pays-Bas, soit plus curative, comme en France. Dans cette seconde option, il y a un risque, c’est vrai, mais qui tient aussi compte de ce que la population est prête à accepter », observe Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris et autrice de Gouverner l’imprévisible. Pandémie grippale, SRAS, crises sanitaires (Lavoisier, 2009).
Après presque deux ans d’une vie sous la menace du Covid-19, les Français semblent, de fait, de plus en plus réticents à accepter des mesures dites « à l’ancienne » pour lutter contre le virus. « Les gens sont soit résignés soit pressés d’en finir avec le Covid. Mais ils ne se projettent pas après les fêtes, ils disent : “Foutez-nous la paix pour Noël et puis après, on verra.” En tout cas, personne ne me tire la manche pour me dire : “Eh oh, on aurait dû confiner” », témoigne Alain Chrétien, maire de Vesoul (Haute-Saône) et soutien de la majorité.
Conscient que tout peut basculer très vite, le gouvernement se réserve la possibilité d’imposer de nouvelles contraintes à brève échéance. Aussi, il n’est pas exclu que, dans la semaine à venir, un nouveau conseil de défense sanitaire ait lieu pour acter de telles mesures. Le premier ministre a déjà appelé à éviter les grands rassemblements de la Saint-Sylvestre et interdit la vente d’alcool sur la voie publique. Faudra-t-il aller plus loin ? Une chose est sûre, la suggestion de Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle, de reporter la rentrée scolaire ne sera adoptée qu’en « ultime recours », a indiqué mardi M. Attal.
Covid-19 : le gouvernement, mis sous pression par le variant Omicron, n’écarte plus de nouvelles restrictions
La propagation rapide du variant fait à nouveau planer la menace de mesures comme les jauges, un couvre-feu ou des fermetures. « Rien n’est exclu », dit le porte-parole du gouvernement, qui mise sur l’instauration rapide d’un passe vaccinal.
Par Claire Gatinois
L’urgence, une fois de plus. L’angoisse, toujours. A trois jours du réveillon de Noël, le dernier variant du SARS-CoV-2, Omicron, affole l’Europe et fait vaciller l’agenda du gouvernement. Pire, cette nouvelle souche du coronavirus fait à nouveau planer la menace si ce n’est d’un confinement, du moins de mesures contraignantes, comme les jauges dans les commerces, un couvre-feu ou les fermetures de bars et restaurants pour la Saint-Sylvestre ou le début du mois de janvier 2022. Une redite des heures les plus pénibles de la pandémie de Covid-19.
Mardi 21 décembre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, l’a confié sans ambages : « Rien n’est exclu. » Dans l’immédiat, l’exécutif accélère. Le texte de loi visant à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal sera présenté dès le lundi 27 décembre en conseil des ministres pour un passage en commission deux jours plus tard et un examen au Parlement le 3 janvier 2022. Ainsi, le dispositif qui rendrait obligatoire la vaccination pour toutes les personnes souhaitant se rendre dans un restaurant, un bar, un théâtre ou un cinéma entrerait en vigueur au plus tard le 15 janvier, et non plus à la fin du mois, comme le prévoyait le calendrier annoncé dimanche. En parallèle, 2 millions de créneaux de rendez-vous supplémentaires pour se faire vacciner seront ouverts d’ici à la fin de l’année. « Nous n’avons pas une seconde à perdre, si le virus accélère, nous accélérons aussi », a justifié M. Attal.
Pas d’« union sacrée »
La vitesse de propagation d’Omicron, qualifiée de « fulgurante », a convaincu l’exécutif d’augmenter la cadence. La décision a été prise lundi, à l’issue d’un entretien entre le premier ministre, Jean Castex, et le président de la République, Emmanuel Macron. De fait, si le vaccin peut être une arme face à Omicron, il faut la dégainer avant le « tsunami » que prédisent les épidémiologistes en janvier. Après avoir réuni, mardi, les présidents de groupes parlementaires, Matignon nourrissait tous les espoirs pour pouvoir agir au plus vite.
Faute d’une « union sacrée » – La France insoumise (LFI) a refusé de participer à cette consultation –, la majorité, « soudée » sur le sujet, devait avoir le soutien du Parti socialiste (PS) et du parti Les Républicains (LR) dans l’Hémicycle. « Il y a une hypocrisie du gouvernement. Il aurait mieux valu rendre la vaccination obligatoire pour mettre l’Etat face à ses responsabilités, mais on ne s’opposera pas au passe vaccinal », fait savoir Damien Abad, député de l’Ain et président du groupe LR à l’Assemblée. Quant au Sénat, son président, Gérard Larcher, a assuré M. Castex de sa coopération, laissant espérer un examen du texte dès le 6 janvier par les sénateurs.
La question, jugée plus délicate, d’un passe sanitaire qui serait exigé aux salariés pour se rendre sur leur lieu de travail ne devrait, elle, pas figurer dans le projet de loi, comme cela fut un temps envisagé. Au sein même du parti présidentiel, La République en marche (LRM), certains ont émis des réserves, redoutant, notamment, que ce passe n’envenime les relations entre patrons et employés, sans véritablement convaincre des bienfaits de la vaccination. Sa mise en œuvre, jugée complexe, a aussi échaudé une partie de l’opposition.
Il reste ce passe vaccinal. Assumé comme une « obligation vaccinale déguisée » mais jugé plus efficace par le ministre de la santé, Olivier Véran, il pourrait, couplé à la « responsabilité » des Français attendue lors des fêtes de fin d’année, éviter le recours à des mesures de freinage supplémentaires du virus comme s’y sont résolus les Pays-Bas (confinés) ou l’Irlande (sous couvre-feu). « Omicron ne part pas pour les fêtes mais on peut éviter un confinement, on a encore notre destin en main », veut croire Stanislas Guerini, secrétaire général de LRM.
Beaucoup d’incertitudes
Mais en préservant le plus longtemps possible les Français, qu’il sait usés par la pandémie, le chef de l’Etat s’expose à des critiques : celles de n’avoir pas agi assez vite et assez fort pour protéger la population et éviter la thrombose des services de réanimation hospitaliers. Voire d’avoir privilégié sa cote de popularité à quatre mois de l’élection présidentielle, à laquelle, sauf coup de théâtre, il devrait participer. « Décider de fermer les boîtes de nuit il y a quinze jours, c’est populaire peut-être ? On ne joue pas avec la vie des Français, on prend nos responsabilités », s’étrangle un conseiller.
A en croire l’exécutif, il n’y a pour l’heure aucune fatalité concernant Omicron, mais beaucoup d’incertitudes. D’ici quelques jours, entre le 25 et le 31 décembre, des données parviendront du Royaume-Uni, où la déferlante a déjà eu lieu, fournissant des indications sur la dangerosité du variant. « Tant qu’on n’a pas ces données, chacun bâtit une stratégie, soit préventive, comme aux Pays-Bas, soit plus curative, comme en France. Dans cette seconde option, il y a un risque, c’est vrai, mais qui tient aussi compte de ce que la population est prête à accepter », observe Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris et autrice de Gouverner l’imprévisible. Pandémie grippale, SRAS, crises sanitaires (Lavoisier, 2009).
Après presque deux ans d’une vie sous la menace du Covid-19, les Français semblent, de fait, de plus en plus réticents à accepter des mesures dites « à l’ancienne » pour lutter contre le virus. « Les gens sont soit résignés soit pressés d’en finir avec le Covid. Mais ils ne se projettent pas après les fêtes, ils disent : “Foutez-nous la paix pour Noël et puis après, on verra.” En tout cas, personne ne me tire la manche pour me dire : “Eh oh, on aurait dû confiner” », témoigne Alain Chrétien, maire de Vesoul (Haute-Saône) et soutien de la majorité.
Conscient que tout peut basculer très vite, le gouvernement se réserve la possibilité d’imposer de nouvelles contraintes à brève échéance. Aussi, il n’est pas exclu que, dans la semaine à venir, un nouveau conseil de défense sanitaire ait lieu pour acter de telles mesures. Le premier ministre a déjà appelé à éviter les grands rassemblements de la Saint-Sylvestre et interdit la vente d’alcool sur la voie publique. Faudra-t-il aller plus loin ? Une chose est sûre, la suggestion de Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle, de reporter la rentrée scolaire ne sera adoptée qu’en « ultime recours », a indiqué mardi M. Attal.
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Re: Rugby et Coronavirus
Le sport face au coronavirus en direct: cluster à Bordeaux, de nouveaux cas positifs détectés
https://rmcsport.bfmtv.com/societe/le-sport-face-au-coronavirus-en-direct-les-infos-et-rumeurs-du-14-decembre-2021_LN-202112140154.html
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Re: Rugby et Coronavirus
Variant Omicron : plus de « 100 000 contaminations par jour d’ici à la fin du mois » en France, selon Olivier Véran
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/22/omicron-plus-de-100-000-contaminations-par-jour-pourraient-etre-atteintes-d-ici-a-la-fin-de-l-annee_6107021_3244.html
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : Pat Lam (manager de Bristol) s'inquiète des conséquences d'un éventuel retour au huis clos
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Covid-19-pat-lam-manager-de-bristol-s-inquiete-des-consequences-d-un-eventuel-retour-au-huis-clos/1306704
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/rugby-les-clubs-anglais-pourraient-ne-pas-se-remettre-d-un-nouveau-confinement-20211222
marchal- Centre de presse
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Re: Rugby et Coronavirus
marchal a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/rugby-les-clubs-anglais-pourraient-ne-pas-se-remettre-d-un-nouveau-confinement-20211222
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Re: Rugby et Coronavirus
https://reveil.courrierinternational.com/#/edition/2015149/article/2015168
Omicron : le nombre de contaminations en forte baisse en Afrique du Sud
Courrier international (Paris)
La baisse sensible du nombre de contaminations à l’Omicron ces derniers jours en Afrique du Sud, où le variant a été décrit pour la première fois fin novembre, suscite “une lueur d’espoir” dans la communauté scientifique, même si la prudence reste de mise.
“La déferlante de cas d’Omicron en Afrique du Sud semble s’épuiser aussi vite qu’elle avait enflé”, s’enthousiasme le Washington Post.
Le plus grand spécialiste sud-africain des maladies infectieuses, Salim Abdool Karim, a déclaré mercredi que “le pic épidémique de nouveaux cas d’Omicron avait été rapidement dépassé en Afrique du Sud” et qu’il s’attendait à ce que “tous les pays, ou presque, connaissent la même trajectoire”.
L’Afrique du Sud a été la première à voir déferler l’Omicron et “le reste du monde observe attentivement son évolution dans le pays, pour savoir à quoi s’attendre”, remarque AP.
Marta Nunes, chercheuse au département d’analyse des vaccins et des maladies infectieuses à l’Université sud-africaine de Witwatersrand, confirme à l’agence de presse que la vague de contaminations à l’Omicron a été “courte”, et assure qu’il “n’est pas rare, en épidémiologie, d’assister à une très forte augmentation, comme celle observée en novembre, suivie d’une brusque diminution”.
Décrue quotidienne
Dans la province du Gauteng, l’épicentre de la pandémie en Afrique du Sud, où se situent Johannesburg et la capitale Pretoria, on comptait encore 16 000 infections le 12 décembre, avant d’assister à une décrue quotidienne continue. Mardi 21 décembre, la province ne déplorait plus que 3 300 nouveaux cas.
Autre signe encourageant, une étude publiée mercredi par l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles – qui doit encore être évaluée par les pairs – semble confirmer des données antérieures selon lesquelles l’Omicron entraînerait moins d’hospitalisations et d’effets secondaires graves que les autres variants du coronavirus.
Lorsque le nombre de cas quotidien de Covid-19 “a fortement augmenté à partir de la mi-novembre, la gravité des symptômes et les hospitalisations n’ont pas suivi la même courbe”, souligne Africanews.
Selon l’étude, “les personnes infectées par l’Omicron en Afrique du Sud entre le 1er octobre et le 30 novembre avaient une probabilité d’être hospitalisées inférieure de 80 % à celles contaminées par un autre variant”, détaille Al-Jazeera.
Prudence
Quant à la probabilité de développer une forme grave du Covid, elle serait de 70 % inférieure pour les patients Omicron, par rapport aux personnes contaminées par le variant Delta et hospitalisées entre avril et novembre.
Des résultats en ligne avec deux autres études publiées mercredi sur de plus petits échantillons, en Écosse et en Angleterre.
Malgré ces “lueurs d’espoir”, la communauté scientifique appelle à la prudence, souligne The Guardian. “On ne sait pas exactement pourquoi les cas observés sont moins graves, et la situation en Afrique du Sud – où la population est très jeune – n’est peut-être pas transposable dans d’autres pays frappés par l’Omicron”, écrit le quotidien britannique.
Le professeur Karim rappelle également, dans le Washington Post, que “plus de 70 % des Sud-Africains ont déjà été infectés par un précédent variant, entraînant probablement une réponse immunitaire plus robuste dans une grande partie de la population”.
Omicron : le nombre de contaminations en forte baisse en Afrique du Sud
Courrier international (Paris)
La baisse sensible du nombre de contaminations à l’Omicron ces derniers jours en Afrique du Sud, où le variant a été décrit pour la première fois fin novembre, suscite “une lueur d’espoir” dans la communauté scientifique, même si la prudence reste de mise.
“La déferlante de cas d’Omicron en Afrique du Sud semble s’épuiser aussi vite qu’elle avait enflé”, s’enthousiasme le Washington Post.
Le plus grand spécialiste sud-africain des maladies infectieuses, Salim Abdool Karim, a déclaré mercredi que “le pic épidémique de nouveaux cas d’Omicron avait été rapidement dépassé en Afrique du Sud” et qu’il s’attendait à ce que “tous les pays, ou presque, connaissent la même trajectoire”.
L’Afrique du Sud a été la première à voir déferler l’Omicron et “le reste du monde observe attentivement son évolution dans le pays, pour savoir à quoi s’attendre”, remarque AP.
Marta Nunes, chercheuse au département d’analyse des vaccins et des maladies infectieuses à l’Université sud-africaine de Witwatersrand, confirme à l’agence de presse que la vague de contaminations à l’Omicron a été “courte”, et assure qu’il “n’est pas rare, en épidémiologie, d’assister à une très forte augmentation, comme celle observée en novembre, suivie d’une brusque diminution”.
Décrue quotidienne
Dans la province du Gauteng, l’épicentre de la pandémie en Afrique du Sud, où se situent Johannesburg et la capitale Pretoria, on comptait encore 16 000 infections le 12 décembre, avant d’assister à une décrue quotidienne continue. Mardi 21 décembre, la province ne déplorait plus que 3 300 nouveaux cas.
Autre signe encourageant, une étude publiée mercredi par l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles – qui doit encore être évaluée par les pairs – semble confirmer des données antérieures selon lesquelles l’Omicron entraînerait moins d’hospitalisations et d’effets secondaires graves que les autres variants du coronavirus.
Lorsque le nombre de cas quotidien de Covid-19 “a fortement augmenté à partir de la mi-novembre, la gravité des symptômes et les hospitalisations n’ont pas suivi la même courbe”, souligne Africanews.
Selon l’étude, “les personnes infectées par l’Omicron en Afrique du Sud entre le 1er octobre et le 30 novembre avaient une probabilité d’être hospitalisées inférieure de 80 % à celles contaminées par un autre variant”, détaille Al-Jazeera.
Prudence
Quant à la probabilité de développer une forme grave du Covid, elle serait de 70 % inférieure pour les patients Omicron, par rapport aux personnes contaminées par le variant Delta et hospitalisées entre avril et novembre.
Des résultats en ligne avec deux autres études publiées mercredi sur de plus petits échantillons, en Écosse et en Angleterre.
Malgré ces “lueurs d’espoir”, la communauté scientifique appelle à la prudence, souligne The Guardian. “On ne sait pas exactement pourquoi les cas observés sont moins graves, et la situation en Afrique du Sud – où la population est très jeune – n’est peut-être pas transposable dans d’autres pays frappés par l’Omicron”, écrit le quotidien britannique.
Le professeur Karim rappelle également, dans le Washington Post, que “plus de 70 % des Sud-Africains ont déjà été infectés par un précédent variant, entraînant probablement une réponse immunitaire plus robuste dans une grande partie de la population”.
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Re: Rugby et Coronavirus
Si les formes sont globalement moins grave avec le variant Omicron, o pourrait peut-être éviter le confinement au final voir même les jauges...
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Re: Rugby et Coronavirus
Big'Ben a écrit:Si les formes sont globalement moins grave avec le variant Omicron, o pourrait peut-être éviter le confinement au final voir même les jauges...
Pour l'instant ces deux aspects sont exclus par le gouvernement, mais vu qu'on a toujours navigué à vue, il ne faut présager de rien. On n'est pas encore complètement fixé sur ce variant, la donnée importante étant que notre Hôpital est à bout de souffle, a cours de personnels, ces derniers se faisant aussi infecter, il n'y a pas que les hospitalisations en réanimation qui peuvent provoquer des débordements...
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
On a ouvert le bal, acte 2 avec le Racing, ce n'est que le début, on va voir comment réagit la LNR, mais les mois de janvier/février vont être compliqués...
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : la Catalogne instaure un couvre-feu, les restrictions se multiplient en Europe
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/23/covid-19-la-catalogne-instaure-un-couvre-feu-les-restrictions-se-multiplient-en-europe_6107146_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/23/covid-19-la-catalogne-instaure-un-couvre-feu-les-restrictions-se-multiplient-en-europe_6107146_3244.html
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Re: Rugby et Coronavirus
DIRECT. Variant Omicron : le Conseil scientifique craint une "possible désorganisation de la société" en janvier
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-plus-de-100-millions-de-cas-enregistres-sur-le-continent-americain_4891145.html
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-plus-de-100-millions-de-cas-enregistres-sur-le-continent-americain_4891145.html
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/covid-19-face-au-variant-omicron-des-certitudes-des-zones-d-ombre-et-le-risque-d-une-economie-a-nouveau-desorganisee_6107190_3244.html
Covid-19 : ce qu’on sait à ce stade du variant Omicron
Très contagieux, d’une dangerosité incertaine, répondant moins aux vaccins et à la plupart des médicaments disponibles, mal suivi par les tests : le portrait-robot de ce nouveau variant commence à se préciser.
Par Florence Rosier(avec Zeliha Chaffin et Catherine Mary)
Le coronavirus, une fois encore, joue les trouble-fêtes de fin d’année. Mais il a changé de visage. Sous le masque du variant Omicron, ce nouvel avatar du SARS-CoV-2 se propage à une vitesse folle. « En Ile-de-France, il représente désormais près de la moitié des nouveaux cas d’infection », relève Florence Débarre, spécialiste de biologie évolutive au Centre national de la recherche scientifique, à Paris.
« Dans quelques jours, ce virus sera dominant en France », a indiqué, jeudi 23 décembre, Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique sur le Covid-19, qui organisait une conférence de presse dédiée à ce nouvel ennemi public numéro un. Jeudi, le nombre de contaminations a atteint les 91 608 nouveaux cas, un record. « Sa progression est extrêmement rapide, surtout parmi les 20-29 ans. En janvier, on s’attend à des centaines de milliers de nouveaux cas par jour », a souligné Arnaud Fontanet, épidémiologiste et membre du conseil scientifique.
Bien plus contagieux que son cousin Alpha, présent à l’hiver dernier, ou que le variant Delta, déjà très transmissible et responsable de la cinquième vague en Europe, Omicron conserve une part de mystère. La question la plus aiguë, à ce stade, tient à son impact sanitaire et sociétal. « C’est un variant vraiment différent. Il faut rester prudent dans les deux sens, sans rassurer ni inquiéter à l’excès », estime Florence Débarre. Il existe, de fait, un très haut degré d’incertitude lié à ce variant, a souligné le conseil scientifique.
La première incertitude a un air de déjà-vu : quel sera le nombre des hospitalisations et des maladies graves provoquées par ce variant, au cours des prochaines semaines ? La deuxième, elle, tient à « quelque chose de nouveau, a observé Jean-François Delfraissy. A partir de janvier, ce variant pourrait entraîner une possible désorganisation de la société. » La multiplication des infections, des arrêts de travail et de l’absentéisme liés au déferlement d’Omicron pourrait, en effet, « poser des problèmes dans les secteurs stratégiques de notre société : distribution alimentaire, sécurité, transports, communication et santé », a listé Olivier Guérin, également membre du conseil scientifique.
Tour d’horizon de ce que l’on sait sur cet intrus qui surgit au pire moment. Juste après le pic de la vague Delta, encore très haut. Et juste avant Noël et le Nouvel An… Les lendemains de fêtes seront-ils amers ?
Un variant extrêmement transmissible
Détecté pour la première fois en Afrique du Sud le 9 novembre – mais peut-être a-t-il émergé dans une autre région d’Afrique – Omicron a d’emblée alerté par son pouvoir de diffusion. En périphérie de Tshwane (province du Gauteng), là où il a été identifié, il est passé de moins de 1 % des tests réalisés à plus de 30 % en l’espace de trois semaines.
Puis Omicron a essaimé à travers le monde. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark d’abord, à travers toute l’Europe ensuite, son prodigieux essor sème la panique et contraint à de nouvelles restrictions. Omicron a supplanté Delta plus rapidement encore que Delta n’avait remplacé Bêta.
Pour autant, ce nouveau variant a mis du temps à émerger. « Ce n’est pas un descendant des variants Alpha, Bêta ou Gamma, explique Bruno Lina, virologue, membre du conseil scientifique. Il a probablement eu une évolution parallèle, à partir d’un virus qui circulait en juin 2020. »
Omicron a accumulé une cinquantaine de mutations, du jamais-vu pour ce virus. Sur les 32 mutations qu’il a acquises sur sa fameuse protéine spike, le « spicule » qui hérisse sa surface, plus de dix se trouvent sur la clé qui lui permet d’ouvrir la serrure des cellules humaines (à savoir, le récepteur ACE2). « Résultat, ce variant présente un potentiel de transmission accrue par les aérosols », explique Bruno Lina. En moyenne, une personne infectée par Omicron en contamine plus de dix autres.
C’est un effet attendu de l’évolution darwinienne : les variants qui émergent se propagent plus vite. « De nombreux variants apparaissent sans cesse et disparaissent tout aussi vite, rappelle Florence Débarre. Ceux qui deviennent dominants sont ceux qui ont acquis un avantage évolutif par rapport aux autres. » « Omicron se transmet deux fois plus vite que le variant Delta », souligne l’épidémiologiste Mircea Sofonea, qui a mesuré cet écart entre la mi-novembre et la mi-décembre, avec Samuel Alizon, à partir des données du laboratoire Cerba (qui réalise un tiers des tests permettant de distinguer les variants en France).
Mais, par rapport à l’irruption d’Alpha, la situation a changé : « Aujourd’hui, la majeure partie de la population est immunisée en Occident, notamment grâce à la vaccination. Du coup, la pression de sélection qui s’exerce sur le virus a changé », note Florence Débarre. Pour l’emporter, dans la compétition entre variants, Omicron a dû acquérir la capacité de réinfecter des personnes déjà infectées ou vaccinées. « Cette capacité lui confère un avantage : elle lui donne accès à un nouveau réservoir de personnes », ajoute la chercheuse.
Une grande inconnue : la dangerosité de ce nouveau variant
C’est la grande interrogation du moment : quelle est la gravité des formes cliniques de la maladie liée à Omicron ? Signe de l’intérêt extrême que suscite cette question, trois études, mercredi 22 septembre, ont été publiées sur le sujet en prépublication. Toutes ont comparé la sévérité intrinsèque du nouveau variant à celle du Delta. Verdict : à Londres, cette sévérité a baissé de 35 % ; en Ecosse, de 68 % (l’étude n’incluait qu’un très petit nombre de cas) ; et en Afrique du Sud, de 80 %. « Ces différences sont très importantes. Il faut donc interpréter ces résultats avec une grande prudence », avertit Arnaud Fontanet.
D’autant que les observations faites en Afrique du Sud sont difficilement transposables à la situation européenne : dans ce pays, la population possède une immunité naturelle élevée, car le virus a beaucoup circulé en provoquant surtout des formes bénignes (à Johannesburg, 50 % des habitants auraient été touchés lors de chaque vague passée). La population est aussi plus jeune qu’en Europe. Enfin, c’est la saison estivale, moins favorable à la circulation du virus.
« L’impact sanitaire d’Omicron sera évidemment très différent selon le niveau de baisse du nombre de formes graves qu’il occasionne », indique Arnaud Fontanet. Au final, le « juge de paix » sera ce qui se passera au Royaume-Uni la semaine prochaine. « Tous les yeux seront rivés sur Londres : c’est là que l’épidémie flambe le plus. » Elle a d’abord touché les 20-29 ans mais, depuis la deuxième semaine de décembre, a commencé à circuler chez les plus de 60 ans, plus à risque de formes sévères. C’est pourquoi l’évolution des hospitalisations, dans la capitale britannique, sera scrutée.
Un point essentiel : un variant plus contagieux mais moins mortel fera, au final, plus de victimes. « Même si Omicron provoque une maladie moins grave, le nombre de cas pourrait, une fois de plus, submerger les systèmes de santé non préparés », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, secrétaire général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Tracer Omicron en temps réel, un pari manqué
Depuis la mi-décembre, l’agence nationale Santé publique France (SPF), en charge du suivi de l’épidémie, semble peiner à jauger l’évolution de la vague Omicron. Saisissant paradoxe : ce sont les personnalités politiques elles-mêmes qui annoncent les derniers chiffres de cette flambée.
La dernière « enquête Flash », scrutant la circulation des variants, date du 6 décembre. Omicron représentait alors 2,1 % des cas séquencés. Samedi 18 décembre, le ministre de la santé, Olivier Véran, sur France Inter, annonçait une part de cas de variant Omicron à 10 % : « Ça veut dire que la semaine prochaine c’est 25 % ou 30 %, et ça veut dire que dans quinze jours il est majoritaire ». Faisons un bref calcul : le 23 décembre, 91 608 nouveaux cas ont été recensés. Si 11 %, un tiers ou la moitié d’entre eux sont dus à Omicron, cela porterait, respectivement, leur nombre à 10 076, 30 230 à 42 000 nouvelles infections liées à ce variant. Ce même jour, SPF indiquait sur son site 1 440 cas seulement de variant Omicron, sur l’ensemble du territoire, confirmés par le séquençage (la lecture complète du génome du virus)
Pourquoi une telle discordance ? « C’est ahurissant », témoigne un expert. « Il sera sans doute utile d’avoir un retour d’expériences sur ce sujet », glisse un autre. Dans les faits, il existe deux outils de suivi des variants : le séquençage, qui lit les 30 000 lettres du génome du virus – très précis, il est long et assez onéreux ; et le « criblage », qui cible une poignée de mutations du virus pour orienter vers tel ou tel variant – moins précis (plusieurs variants peuvent porter la même mutation), il est plus rapide et moins cher. « Le séquençage est trop lent pour assurer un suivi en temps réel, estime Florence Débarre. Pour suivre un variant qui se propage rapidement, le criblage est plus pertinent. »
SPF indique dans son bulletin du 23 décembre que si 11 % des tests criblés entre le 13 et le 19 décembre montraient un profil compatible avec Omicron, cette proportion atteignait 30 % en début de semaine.
Les vaccins conservent-ils leur efficacité face à Omicron ?
Ce variant inquiète aussi car il tend à échapper à nos défenses immunitaires et à la protection vaccinale. Les études de laboratoire, d’abord, ont révélé qu’Omicron est très peu sensible aux anticorps anti-SARS-CoV-2 développés après une infection naturelle ou après deux doses de vaccin. Une étude de l’Institut Pasteur, publiée le 15 décembre en preprint, montre ainsi que le sang de patients ayant eu un Covid-19, recueilli jusqu’à douze mois après les symptômes, ne neutralise quasiment plus le variant Omicron. Même chose pour le sang des personnes ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech ou AstraZeneca, cinq mois après la vaccination.
En revanche, les individus ayant reçu une troisième dose de Pfizer, un mois après injection, ont des défenses efficaces contre Omicron. « Il faut de 5 à 31 fois plus d’anticorps pour neutraliser Omicron que pour neutraliser Delta », précise Olivier Schwartz, de l’Institut Pasteur, qui a coordonné ce travail avec Emmanuel André, de l’université de Louvain (Belgique).
Reste que nos défenses immunitaires mobilisent deux grandes lignes protectrices contre l’assaillant microbien : les anticorps (les premiers à monter au front), mais aussi l’immunité cellulaire, plus lente à opérer mais plus durable. Bonne nouvelle, « l’immunité cellulaire obtenue après une infection ou après une vaccination reste efficace contre Omicron », indique Bruno Lina. Nos cellules immunitaires, en effet, reconnaissent des fragments qui n’ont pas changé sur ce variant.
Quid des études de terrain réalisées avec le rappel vaccinal ? Une première étude, en Afrique du Sud, montre qu’avec le vaccin Pfizer, deux doses conservent une efficacité de 70 % contre les formes sévères liées à Omicron – moins, donc, que l’efficacité de 93 % mesurée face à Delta. Cette protection reste importante à tous les âges, avec 60 % d’efficacité dans la tranche 70-79 ans.
Deux études britanniques, quant à elles, ont récemment pointé une efficacité qui chute après deux doses des vaccins Pfizer ou AstraZeneca : contre les infections et les formes bénignes liées à Omicron, elle n’est plus que de 20 % (voire moins) à 40 %. Mais les personnes ayant reçu une troisième dose du vaccin Pfizer (après deux doses de Pfizer ou d’AstraZeneca) retrouvaient une protection de 71 % à 75,5 % contre les formes symptomatiques liées à Omicron – par comparaison, elle est de 87 % à 94 % contre le variant Delta. Ce corpus d’études plaide donc en faveur d’une campagne de rappel renforcée.
Faudra-t-il développer une nouvelle formule vaccinale ?
Il n’est pas encore démontré, comme l’ont rappelé cette semaine l’Agence européenne des médicaments (EMA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qu’un nouveau vaccin spécifiquement adapté au variant Omicron soit nécessaire.
Malgré tout, les firmes pharmaceutiques s’affairent déjà à la mise au point de nouvelles formulations ciblant Omicron. Pfizer-BioNTech a ainsi annoncé que des essais cliniques en ce sens devraient débuter au début de l’an prochain ; en cas de besoin, cette nouvelle déclinaison du vaccin, sous réserve d’obtenir l’aval des autorités réglementaires, pourrait être prête dès le mois de mars. Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson et Novavax sont sur la même ligne, œuvrant à la fois à la conception de ces formules et à la réorganisation de leurs réseaux de production, pour pouvoir lancer au plus vite la fabrication de ces doses adaptées.
Quels sont les traitements qui restent efficaces ?
Ce n’est pas une bonne nouvelle : Omicron se dérobe à l’action de la plupart des médicaments développés contre le SARS-CoV-2 – pas à tous, heureusement. Ainsi des anticorps monoclonaux utilisés en traitement curatif ou préventif, chez les personnes à risque de développer des formes graves. « Les anticorps monoclonaux disponibles actuellement sont pour la plupart inactifs », résume Olivier Schwartz, de l’Institut Pasteur.
Son équipe a testé neuf anticorps monoclonaux ou cocktails d’anticorps déjà utilisés à l’hôpital ou en phase de développement préclinique. Verdict, six d’entre eux ont totalement perdu leur activité antivirale contre Omicron, tel le cocktail d’anticorps Ronapreve (Roche-Regeneron). Trois autres ont gardé une certaine efficacité. Par exemple, le cocktail Evusheld (AstraZeneca) est 80 fois moins efficace contre Omicron que contre Delta. Malgré tout, « il pourrait être utilisé pour protéger les personnes immunodéprimées, en traitement préventif », indique Yazdan Yazdanpanah, infectiologue et membre du conseil scientifique. C’est l’anticorps de la firme GSK qui conserve la meilleure efficacité – divisée par trois cependant. « Il devrait être disponible mi-janvier en France », ajoute l’infectiologue.
Une autre arme thérapeutique est bientôt attendue. C’est la pilule de Pfizer, le Paxlovid. Après l’Agence européenne des médicaments (AME) le 17 décembre, l’Agence américaine des médicaments (FDA) lui a donné une autorisation d’urgence le 22 décembre. Cet antiviral oral permettrait de réduire de 88 % le nombre d’hospitalisations et de décès chez les personnes à risque, s’il est pris dans les cinq jours après l’apparition des symptômes. Il resterait efficace contre Omicron, car il cible une enzyme intracellulaire (une protéase) du virus SARS-CoV-2, inhibant ainsi sa multiplication.
En Afrique du Sud, la vague Omicron redescend
Reste cette autre énigme. « En Afrique du Sud, la moyenne sur sept jours des nouveaux cas de Covid-19 a atteint un pic d’un peu plus de 22 000 cas par jour le 12 décembre. Le chiffre actuel est d’environ 19 500 par jour », faisait savoir le 22 décembre, sur Twitter, Louis Rossouw, chef de la division recherches et analyses de Gen Re, une société de réassurance.
Sur l’ensemble du pays, le « taux de reproduction » du virus, qui mesure le nombre de personnes qu’un individu contaminé peut infecter, est désormais inférieur à 1. En clair, cela signifie une décrue de l’épidémie. Pourquoi ? « C’est assez surprenant, admet Arnaud Fontanet, qui imagine un lien possible avec la période estivale. A l’été dernier, en France, nous avions pu contrôler sans trop d’efforts la quatrième vague liée à Delta. »
Rarement l’incertitude aura autant plané sur l’impact sociétal et sanitaire de cette créature microbienne qui, du haut de son diamètre mille fois plus petit que celui d’un cheveu, ébranle l’édifice des sociétés humaines.
Covid-19 : ce qu’on sait à ce stade du variant Omicron
Très contagieux, d’une dangerosité incertaine, répondant moins aux vaccins et à la plupart des médicaments disponibles, mal suivi par les tests : le portrait-robot de ce nouveau variant commence à se préciser.
Par Florence Rosier(avec Zeliha Chaffin et Catherine Mary)
Le coronavirus, une fois encore, joue les trouble-fêtes de fin d’année. Mais il a changé de visage. Sous le masque du variant Omicron, ce nouvel avatar du SARS-CoV-2 se propage à une vitesse folle. « En Ile-de-France, il représente désormais près de la moitié des nouveaux cas d’infection », relève Florence Débarre, spécialiste de biologie évolutive au Centre national de la recherche scientifique, à Paris.
« Dans quelques jours, ce virus sera dominant en France », a indiqué, jeudi 23 décembre, Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique sur le Covid-19, qui organisait une conférence de presse dédiée à ce nouvel ennemi public numéro un. Jeudi, le nombre de contaminations a atteint les 91 608 nouveaux cas, un record. « Sa progression est extrêmement rapide, surtout parmi les 20-29 ans. En janvier, on s’attend à des centaines de milliers de nouveaux cas par jour », a souligné Arnaud Fontanet, épidémiologiste et membre du conseil scientifique.
Bien plus contagieux que son cousin Alpha, présent à l’hiver dernier, ou que le variant Delta, déjà très transmissible et responsable de la cinquième vague en Europe, Omicron conserve une part de mystère. La question la plus aiguë, à ce stade, tient à son impact sanitaire et sociétal. « C’est un variant vraiment différent. Il faut rester prudent dans les deux sens, sans rassurer ni inquiéter à l’excès », estime Florence Débarre. Il existe, de fait, un très haut degré d’incertitude lié à ce variant, a souligné le conseil scientifique.
La première incertitude a un air de déjà-vu : quel sera le nombre des hospitalisations et des maladies graves provoquées par ce variant, au cours des prochaines semaines ? La deuxième, elle, tient à « quelque chose de nouveau, a observé Jean-François Delfraissy. A partir de janvier, ce variant pourrait entraîner une possible désorganisation de la société. » La multiplication des infections, des arrêts de travail et de l’absentéisme liés au déferlement d’Omicron pourrait, en effet, « poser des problèmes dans les secteurs stratégiques de notre société : distribution alimentaire, sécurité, transports, communication et santé », a listé Olivier Guérin, également membre du conseil scientifique.
Tour d’horizon de ce que l’on sait sur cet intrus qui surgit au pire moment. Juste après le pic de la vague Delta, encore très haut. Et juste avant Noël et le Nouvel An… Les lendemains de fêtes seront-ils amers ?
Un variant extrêmement transmissible
Détecté pour la première fois en Afrique du Sud le 9 novembre – mais peut-être a-t-il émergé dans une autre région d’Afrique – Omicron a d’emblée alerté par son pouvoir de diffusion. En périphérie de Tshwane (province du Gauteng), là où il a été identifié, il est passé de moins de 1 % des tests réalisés à plus de 30 % en l’espace de trois semaines.
Puis Omicron a essaimé à travers le monde. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark d’abord, à travers toute l’Europe ensuite, son prodigieux essor sème la panique et contraint à de nouvelles restrictions. Omicron a supplanté Delta plus rapidement encore que Delta n’avait remplacé Bêta.
Pour autant, ce nouveau variant a mis du temps à émerger. « Ce n’est pas un descendant des variants Alpha, Bêta ou Gamma, explique Bruno Lina, virologue, membre du conseil scientifique. Il a probablement eu une évolution parallèle, à partir d’un virus qui circulait en juin 2020. »
Omicron a accumulé une cinquantaine de mutations, du jamais-vu pour ce virus. Sur les 32 mutations qu’il a acquises sur sa fameuse protéine spike, le « spicule » qui hérisse sa surface, plus de dix se trouvent sur la clé qui lui permet d’ouvrir la serrure des cellules humaines (à savoir, le récepteur ACE2). « Résultat, ce variant présente un potentiel de transmission accrue par les aérosols », explique Bruno Lina. En moyenne, une personne infectée par Omicron en contamine plus de dix autres.
C’est un effet attendu de l’évolution darwinienne : les variants qui émergent se propagent plus vite. « De nombreux variants apparaissent sans cesse et disparaissent tout aussi vite, rappelle Florence Débarre. Ceux qui deviennent dominants sont ceux qui ont acquis un avantage évolutif par rapport aux autres. » « Omicron se transmet deux fois plus vite que le variant Delta », souligne l’épidémiologiste Mircea Sofonea, qui a mesuré cet écart entre la mi-novembre et la mi-décembre, avec Samuel Alizon, à partir des données du laboratoire Cerba (qui réalise un tiers des tests permettant de distinguer les variants en France).
Mais, par rapport à l’irruption d’Alpha, la situation a changé : « Aujourd’hui, la majeure partie de la population est immunisée en Occident, notamment grâce à la vaccination. Du coup, la pression de sélection qui s’exerce sur le virus a changé », note Florence Débarre. Pour l’emporter, dans la compétition entre variants, Omicron a dû acquérir la capacité de réinfecter des personnes déjà infectées ou vaccinées. « Cette capacité lui confère un avantage : elle lui donne accès à un nouveau réservoir de personnes », ajoute la chercheuse.
Une grande inconnue : la dangerosité de ce nouveau variant
C’est la grande interrogation du moment : quelle est la gravité des formes cliniques de la maladie liée à Omicron ? Signe de l’intérêt extrême que suscite cette question, trois études, mercredi 22 septembre, ont été publiées sur le sujet en prépublication. Toutes ont comparé la sévérité intrinsèque du nouveau variant à celle du Delta. Verdict : à Londres, cette sévérité a baissé de 35 % ; en Ecosse, de 68 % (l’étude n’incluait qu’un très petit nombre de cas) ; et en Afrique du Sud, de 80 %. « Ces différences sont très importantes. Il faut donc interpréter ces résultats avec une grande prudence », avertit Arnaud Fontanet.
D’autant que les observations faites en Afrique du Sud sont difficilement transposables à la situation européenne : dans ce pays, la population possède une immunité naturelle élevée, car le virus a beaucoup circulé en provoquant surtout des formes bénignes (à Johannesburg, 50 % des habitants auraient été touchés lors de chaque vague passée). La population est aussi plus jeune qu’en Europe. Enfin, c’est la saison estivale, moins favorable à la circulation du virus.
« L’impact sanitaire d’Omicron sera évidemment très différent selon le niveau de baisse du nombre de formes graves qu’il occasionne », indique Arnaud Fontanet. Au final, le « juge de paix » sera ce qui se passera au Royaume-Uni la semaine prochaine. « Tous les yeux seront rivés sur Londres : c’est là que l’épidémie flambe le plus. » Elle a d’abord touché les 20-29 ans mais, depuis la deuxième semaine de décembre, a commencé à circuler chez les plus de 60 ans, plus à risque de formes sévères. C’est pourquoi l’évolution des hospitalisations, dans la capitale britannique, sera scrutée.
Un point essentiel : un variant plus contagieux mais moins mortel fera, au final, plus de victimes. « Même si Omicron provoque une maladie moins grave, le nombre de cas pourrait, une fois de plus, submerger les systèmes de santé non préparés », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, secrétaire général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Tracer Omicron en temps réel, un pari manqué
Depuis la mi-décembre, l’agence nationale Santé publique France (SPF), en charge du suivi de l’épidémie, semble peiner à jauger l’évolution de la vague Omicron. Saisissant paradoxe : ce sont les personnalités politiques elles-mêmes qui annoncent les derniers chiffres de cette flambée.
La dernière « enquête Flash », scrutant la circulation des variants, date du 6 décembre. Omicron représentait alors 2,1 % des cas séquencés. Samedi 18 décembre, le ministre de la santé, Olivier Véran, sur France Inter, annonçait une part de cas de variant Omicron à 10 % : « Ça veut dire que la semaine prochaine c’est 25 % ou 30 %, et ça veut dire que dans quinze jours il est majoritaire ». Faisons un bref calcul : le 23 décembre, 91 608 nouveaux cas ont été recensés. Si 11 %, un tiers ou la moitié d’entre eux sont dus à Omicron, cela porterait, respectivement, leur nombre à 10 076, 30 230 à 42 000 nouvelles infections liées à ce variant. Ce même jour, SPF indiquait sur son site 1 440 cas seulement de variant Omicron, sur l’ensemble du territoire, confirmés par le séquençage (la lecture complète du génome du virus)
Pourquoi une telle discordance ? « C’est ahurissant », témoigne un expert. « Il sera sans doute utile d’avoir un retour d’expériences sur ce sujet », glisse un autre. Dans les faits, il existe deux outils de suivi des variants : le séquençage, qui lit les 30 000 lettres du génome du virus – très précis, il est long et assez onéreux ; et le « criblage », qui cible une poignée de mutations du virus pour orienter vers tel ou tel variant – moins précis (plusieurs variants peuvent porter la même mutation), il est plus rapide et moins cher. « Le séquençage est trop lent pour assurer un suivi en temps réel, estime Florence Débarre. Pour suivre un variant qui se propage rapidement, le criblage est plus pertinent. »
SPF indique dans son bulletin du 23 décembre que si 11 % des tests criblés entre le 13 et le 19 décembre montraient un profil compatible avec Omicron, cette proportion atteignait 30 % en début de semaine.
Les vaccins conservent-ils leur efficacité face à Omicron ?
Ce variant inquiète aussi car il tend à échapper à nos défenses immunitaires et à la protection vaccinale. Les études de laboratoire, d’abord, ont révélé qu’Omicron est très peu sensible aux anticorps anti-SARS-CoV-2 développés après une infection naturelle ou après deux doses de vaccin. Une étude de l’Institut Pasteur, publiée le 15 décembre en preprint, montre ainsi que le sang de patients ayant eu un Covid-19, recueilli jusqu’à douze mois après les symptômes, ne neutralise quasiment plus le variant Omicron. Même chose pour le sang des personnes ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech ou AstraZeneca, cinq mois après la vaccination.
En revanche, les individus ayant reçu une troisième dose de Pfizer, un mois après injection, ont des défenses efficaces contre Omicron. « Il faut de 5 à 31 fois plus d’anticorps pour neutraliser Omicron que pour neutraliser Delta », précise Olivier Schwartz, de l’Institut Pasteur, qui a coordonné ce travail avec Emmanuel André, de l’université de Louvain (Belgique).
Reste que nos défenses immunitaires mobilisent deux grandes lignes protectrices contre l’assaillant microbien : les anticorps (les premiers à monter au front), mais aussi l’immunité cellulaire, plus lente à opérer mais plus durable. Bonne nouvelle, « l’immunité cellulaire obtenue après une infection ou après une vaccination reste efficace contre Omicron », indique Bruno Lina. Nos cellules immunitaires, en effet, reconnaissent des fragments qui n’ont pas changé sur ce variant.
Quid des études de terrain réalisées avec le rappel vaccinal ? Une première étude, en Afrique du Sud, montre qu’avec le vaccin Pfizer, deux doses conservent une efficacité de 70 % contre les formes sévères liées à Omicron – moins, donc, que l’efficacité de 93 % mesurée face à Delta. Cette protection reste importante à tous les âges, avec 60 % d’efficacité dans la tranche 70-79 ans.
Deux études britanniques, quant à elles, ont récemment pointé une efficacité qui chute après deux doses des vaccins Pfizer ou AstraZeneca : contre les infections et les formes bénignes liées à Omicron, elle n’est plus que de 20 % (voire moins) à 40 %. Mais les personnes ayant reçu une troisième dose du vaccin Pfizer (après deux doses de Pfizer ou d’AstraZeneca) retrouvaient une protection de 71 % à 75,5 % contre les formes symptomatiques liées à Omicron – par comparaison, elle est de 87 % à 94 % contre le variant Delta. Ce corpus d’études plaide donc en faveur d’une campagne de rappel renforcée.
Faudra-t-il développer une nouvelle formule vaccinale ?
Il n’est pas encore démontré, comme l’ont rappelé cette semaine l’Agence européenne des médicaments (EMA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qu’un nouveau vaccin spécifiquement adapté au variant Omicron soit nécessaire.
Malgré tout, les firmes pharmaceutiques s’affairent déjà à la mise au point de nouvelles formulations ciblant Omicron. Pfizer-BioNTech a ainsi annoncé que des essais cliniques en ce sens devraient débuter au début de l’an prochain ; en cas de besoin, cette nouvelle déclinaison du vaccin, sous réserve d’obtenir l’aval des autorités réglementaires, pourrait être prête dès le mois de mars. Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson et Novavax sont sur la même ligne, œuvrant à la fois à la conception de ces formules et à la réorganisation de leurs réseaux de production, pour pouvoir lancer au plus vite la fabrication de ces doses adaptées.
Quels sont les traitements qui restent efficaces ?
Ce n’est pas une bonne nouvelle : Omicron se dérobe à l’action de la plupart des médicaments développés contre le SARS-CoV-2 – pas à tous, heureusement. Ainsi des anticorps monoclonaux utilisés en traitement curatif ou préventif, chez les personnes à risque de développer des formes graves. « Les anticorps monoclonaux disponibles actuellement sont pour la plupart inactifs », résume Olivier Schwartz, de l’Institut Pasteur.
Son équipe a testé neuf anticorps monoclonaux ou cocktails d’anticorps déjà utilisés à l’hôpital ou en phase de développement préclinique. Verdict, six d’entre eux ont totalement perdu leur activité antivirale contre Omicron, tel le cocktail d’anticorps Ronapreve (Roche-Regeneron). Trois autres ont gardé une certaine efficacité. Par exemple, le cocktail Evusheld (AstraZeneca) est 80 fois moins efficace contre Omicron que contre Delta. Malgré tout, « il pourrait être utilisé pour protéger les personnes immunodéprimées, en traitement préventif », indique Yazdan Yazdanpanah, infectiologue et membre du conseil scientifique. C’est l’anticorps de la firme GSK qui conserve la meilleure efficacité – divisée par trois cependant. « Il devrait être disponible mi-janvier en France », ajoute l’infectiologue.
Une autre arme thérapeutique est bientôt attendue. C’est la pilule de Pfizer, le Paxlovid. Après l’Agence européenne des médicaments (AME) le 17 décembre, l’Agence américaine des médicaments (FDA) lui a donné une autorisation d’urgence le 22 décembre. Cet antiviral oral permettrait de réduire de 88 % le nombre d’hospitalisations et de décès chez les personnes à risque, s’il est pris dans les cinq jours après l’apparition des symptômes. Il resterait efficace contre Omicron, car il cible une enzyme intracellulaire (une protéase) du virus SARS-CoV-2, inhibant ainsi sa multiplication.
En Afrique du Sud, la vague Omicron redescend
Reste cette autre énigme. « En Afrique du Sud, la moyenne sur sept jours des nouveaux cas de Covid-19 a atteint un pic d’un peu plus de 22 000 cas par jour le 12 décembre. Le chiffre actuel est d’environ 19 500 par jour », faisait savoir le 22 décembre, sur Twitter, Louis Rossouw, chef de la division recherches et analyses de Gen Re, une société de réassurance.
Sur l’ensemble du pays, le « taux de reproduction » du virus, qui mesure le nombre de personnes qu’un individu contaminé peut infecter, est désormais inférieur à 1. En clair, cela signifie une décrue de l’épidémie. Pourquoi ? « C’est assez surprenant, admet Arnaud Fontanet, qui imagine un lien possible avec la période estivale. A l’été dernier, en France, nous avions pu contrôler sans trop d’efforts la quatrième vague liée à Delta. »
Rarement l’incertitude aura autant plané sur l’impact sociétal et sanitaire de cette créature microbienne qui, du haut de son diamètre mille fois plus petit que celui d’un cheveu, ébranle l’édifice des sociétés humaines.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/omicron-les-experts-craignent-une-paralysie-du-pays_6107219_3244.html
Variant Omicron : les experts craignent une paralysie du pays
La multiplication des cas contacts et des arrêts de travail dus à l’augmentation des contaminations pourrait affecter les secteurs stratégiques de la société.
Par Florence Rosier
« Espérer le meilleur et se préparer au pire » : ce mot de Fernando Pessoa (1888-1935) inspirait peut-être les membres du conseil scientifique, réunis en conférence de presse jeudi 23 décembre. L’impact de la déferlante Omicron, en janvier, les inquiète à double titre. Leur première crainte rappelle les vagues passées : l’hôpital tiendra-t-il ? Leur seconde inquiétude, elle, est inédite : les services essentiels du pays, socles de la société, pourraient être menacés.
L’extrême contagiosité du variant Omicron, en effet, pourrait provoquer une « désorganisation » de nombreux secteurs dès le mois de janvier, alerte cette instance. La multiplication des cas contacts et des arrêts de travail pourrait affecter les secteurs stratégiques de fonctionnement de la société : distribution alimentaire, sécurité, énergie, transports, communications et santé pourraient fonctionner en mode dégradé.
Aujourd’hui, de fait, si une personne est cas contact d’une autre susceptible d’être atteinte du variant Omicron, elle doit s’isoler aussitôt durant sept jours, ou durant dix-sept jours si elle partage le même domicile. Et cela, même si elle est totalement vaccinée.
Réfléchir aux règles d’éviction
« Cette disposition risque de mettre [la France] à genoux », a estimé Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale (université de Genève), dans un tweet, le 23 décembre. Avec ce variant, on estime qu’une personne peut en contaminer plus de dix autres, en l’absence de gestes barrières. S’il y a 100 000 nouveaux cas par jour en France, un million de cas contacts risqueraient d’être mis en quarantaine durant sept à dix-sept jours, « soit plus de 10 millions de jours d’arrêt générés chaque jour ». Pour l’épidémiologiste, « isoler cinq jours les [cas] positifs est utile, isoler les cas contacts, avec Omicron, est un vœu pieux ».
Il faudrait donc « réfléchir [aux] règles d’éviction » actuelles, estime aussi Olivier Guérin, membre du conseil scientifique. « Il y aura des ajustements à faire qui tiendront compte de la sévérité des formes cliniques » de la maladie provoquée par Omicron, a renchéri un autre membre du conseil scientifique, Arnaud Fontanet.
On entre dans l’inconnu. A l’université de Montpellier, l’équipe de Mircea Sofonea et Samuel Alizon a modélisé l’impact de ce variant sur l’hôpital durant cet hiver. Résultat, « même avec une hypothèse optimiste, où la virulence d’Omicron est deux à trois fois inférieure à celle de Delta, on pourrait friser la tension hospitalière du fait de la paralysie du personnel soignant, positif au virus ou cas contact ». A l’hôpital, ce sera « une crise un peu différente des précédentes : la composante afflux de “patients Covid” ne sera peut-être pas l’aspect principal. Le manque de personnel et les difficultés pour faire fonctionner les services pourraient être prépondérants », craint Renaud Piarroux, chef du service de parasitologie-mycologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) à Paris.
Variant Omicron : les experts craignent une paralysie du pays
La multiplication des cas contacts et des arrêts de travail dus à l’augmentation des contaminations pourrait affecter les secteurs stratégiques de la société.
Par Florence Rosier
« Espérer le meilleur et se préparer au pire » : ce mot de Fernando Pessoa (1888-1935) inspirait peut-être les membres du conseil scientifique, réunis en conférence de presse jeudi 23 décembre. L’impact de la déferlante Omicron, en janvier, les inquiète à double titre. Leur première crainte rappelle les vagues passées : l’hôpital tiendra-t-il ? Leur seconde inquiétude, elle, est inédite : les services essentiels du pays, socles de la société, pourraient être menacés.
L’extrême contagiosité du variant Omicron, en effet, pourrait provoquer une « désorganisation » de nombreux secteurs dès le mois de janvier, alerte cette instance. La multiplication des cas contacts et des arrêts de travail pourrait affecter les secteurs stratégiques de fonctionnement de la société : distribution alimentaire, sécurité, énergie, transports, communications et santé pourraient fonctionner en mode dégradé.
Aujourd’hui, de fait, si une personne est cas contact d’une autre susceptible d’être atteinte du variant Omicron, elle doit s’isoler aussitôt durant sept jours, ou durant dix-sept jours si elle partage le même domicile. Et cela, même si elle est totalement vaccinée.
Réfléchir aux règles d’éviction
« Cette disposition risque de mettre [la France] à genoux », a estimé Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale (université de Genève), dans un tweet, le 23 décembre. Avec ce variant, on estime qu’une personne peut en contaminer plus de dix autres, en l’absence de gestes barrières. S’il y a 100 000 nouveaux cas par jour en France, un million de cas contacts risqueraient d’être mis en quarantaine durant sept à dix-sept jours, « soit plus de 10 millions de jours d’arrêt générés chaque jour ». Pour l’épidémiologiste, « isoler cinq jours les [cas] positifs est utile, isoler les cas contacts, avec Omicron, est un vœu pieux ».
Il faudrait donc « réfléchir [aux] règles d’éviction » actuelles, estime aussi Olivier Guérin, membre du conseil scientifique. « Il y aura des ajustements à faire qui tiendront compte de la sévérité des formes cliniques » de la maladie provoquée par Omicron, a renchéri un autre membre du conseil scientifique, Arnaud Fontanet.
On entre dans l’inconnu. A l’université de Montpellier, l’équipe de Mircea Sofonea et Samuel Alizon a modélisé l’impact de ce variant sur l’hôpital durant cet hiver. Résultat, « même avec une hypothèse optimiste, où la virulence d’Omicron est deux à trois fois inférieure à celle de Delta, on pourrait friser la tension hospitalière du fait de la paralysie du personnel soignant, positif au virus ou cas contact ». A l’hôpital, ce sera « une crise un peu différente des précédentes : la composante afflux de “patients Covid” ne sera peut-être pas l’aspect principal. Le manque de personnel et les difficultés pour faire fonctionner les services pourraient être prépondérants », craint Renaud Piarroux, chef du service de parasitologie-mycologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) à Paris.
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Si Clermont devait perdre Moala et Matsushima, ça va commencer à sentir le roussi visiblement, nous devrions avoir des joueurs rétifs à la vaccination dans notre effectif
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Re: Rugby et Coronavirus
Top 14 : Clermont également touché par des cas de Covid-19, le derby contre Brive menacé
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-clermont-egalement-touche-par-des-cas-de-covid-19-le-derby-contre-brive-menace-20211225
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Re: Rugby et Coronavirus
ASM : plusieurs cas de Covid-19 avant le déplacement à Brive
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/sports/asm-plusieurs-cas-de-covid-19-avant-le-deplacement-a-brive_14065934/
Kotaro Matsushima et George Moala, qui étaient pressentis pour débuter sur la pelouse de Brive dimanche soir, n'effectueront pas le court déplacement. N'étant pas vaccinés, ils ne peuvent pas être alignés en cas de tests positifs dans l'équipe.
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/sports/asm-plusieurs-cas-de-covid-19-avant-le-deplacement-a-brive_14065934/
Kotaro Matsushima et George Moala, qui étaient pressentis pour débuter sur la pelouse de Brive dimanche soir, n'effectueront pas le court déplacement. N'étant pas vaccinés, ils ne peuvent pas être alignés en cas de tests positifs dans l'équipe.
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Re: Rugby et Coronavirus
Ce ne sont que les premiers matchs annulés et reportés, d'autres vont inévitablement suivre, avec en corollaire l'embouteillage inévitable du calendrier.
Peut-être qu'à un moment, il faudra acter des défaites sur tapis vert, pour finir le championnat en temps et en heure. Les clubs concernés pourront à ce moment-là parler d'inégalité de traitement, de championnat faussé, on pourrait se diriger alors vers un allongement de la durée du championnat, avec un décalage des dates des phases finales, un bazar en perspective...
Il faut vraiment espérer que la diffusion du variant Omicron, suivra la même courbe qu'en AFS, ce qui donnerait un pic vers la mi-janvier, mais nous serons au cœur de l'hiver, croisons les doigts...
Peut-être qu'à un moment, il faudra acter des défaites sur tapis vert, pour finir le championnat en temps et en heure. Les clubs concernés pourront à ce moment-là parler d'inégalité de traitement, de championnat faussé, on pourrait se diriger alors vers un allongement de la durée du championnat, avec un décalage des dates des phases finales, un bazar en perspective...
Il faut vraiment espérer que la diffusion du variant Omicron, suivra la même courbe qu'en AFS, ce qui donnerait un pic vers la mi-janvier, mais nous serons au cœur de l'hiver, croisons les doigts...
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:Si Clermont devait perdre Moala et Matsushima, ça va commencer à sentir le roussi visiblement, nous devrions avoir des joueurs rétifs à la vaccination dans notre effectif
Pourquoi tu dis qu'on aurait des antivax parmi nos joueurs? Les 6 cas qu'on a eu n'ont rien à voir, le vaccin protège seulement des formes graves, pas de la contamination avec les variants récents.
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Scalp a écrit:Si Clermont devait perdre Moala et Matsushima, ça va commencer à sentir le roussi visiblement, nous devrions avoir des joueurs rétifs à la vaccination dans notre effectif
Pourquoi tu dis qu'on aurait des antivax parmi nos joueurs? Les 6 cas qu'on a eu n'ont rien à voir, le vaccin protège seulement des formes graves, pas de la contamination avec les variants récents.
Perce que selon l'article, on ne fait pas partie des clubs avec 100% des joueurs vaccinés, comme Toulouse, Castres ou Lyon...
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Scalp- Team modo
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