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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:grospaquet31 a écrit:krahknardz a écrit:Scalp a écrit:krahknardz a écrit:zizou46 a écrit:patrick a écrit:Qui a dit clairement qu'un membre de l'UBB n'est pas vacciné et qu'en plus c'est un joueur ?
Un article du Midol ou de l'Equipe qui indique que 26 joueurs ne sont pas vaccinés en Top 14 et Pro D2 et cite 3 clubs (ST, LOU et le CO de mémoire) dont 100% de l'effectif est vacciné. Suggérant donc que dans tous les autres clubs au moins 1 représentant ne l'est pas. 3sont cités côté ASM (Moala, Matsushima et un autre)
Sans jugement de valeur aucune, mais il y a parmi les joueurs iliens notamment des candidats potentiels, du fait essentiellement de convictions religieuses fortes sur ces sujets.
Pour revenir sur ce point, l'article en question ne dit absolument pas que les 3 clubs en question sont les SEULS à avoir 100% de l'effectif vacciné, mais il me semble d'après la formulation qu'il les cite simplement en exemple . Il est tout-à-fait possible, et très probable, que le journaliste ne disposait de l'information que pour ces trois clubs.
Donc au vu des informations dont on dispose, on ne sait absolument pas si un joueur de l'UBB est non-vacciné.
Sachant d'ailleurs que 26 représente il me semble le nombre de personnes non-vaccinées entre joueurs ET STAFF. Ce qui ferait une différence colossale, au vu du nombre de personnes dans les staffs actuellement.
Par ailleurs un article (Midol?) évoquait les réactions des présidents de clubs, en parlant d'éventuelles ruptures de contrat vis-à-vis des joueurs impliqués.... Là ça serait une sacrée pression.
C'est exact, mais il est difficile de ne pas se poser de questions, ou de spéculer, on devrait être assez vite fixé...
Hm, pas avant le 15. Et je pense que le club prendra soin de ne pas ostraciser le joueur en question, si joueur il y a.
Mais perso, les îliens me préoccupent : Seuteni, big Ben...voire Moefana.
Pourtant, yato ravai, vili etaient vaccinés chez clermont. Ce sont Moala et matsushima qui ne le sont pas. Bref ce sont des cas personnels lies a des convictions, foi ou autre raison.
Dans d'autres clubs, en France ou ailleurs, ce sont beaucoup les îliens. Mais bien sûr ce n'est pas exclusif. Dans l'absolu, cela ne nous regarde pas, vu que ça relève du secret médical....
Ok mais ca reste des salariés des clubs. Au final ce sont les clubs qui sont pénalisés.
Imaginons que Jalibert, woki, petti ne veuillent pas se faire vacciner, je crois que le club serait bien embarrassé.
Il n’est pas question de porter un jugement mais ca reste un problème pour les clubs.
La situation est la meme dans une entreprise lambda.
Je te donne l’exemple de l’entreprise de ma femme (comptable) qui bosse chez un ambulancier. Certains ne veulent pas se faire vacciner, ce qui oblige l’entreprise de les licencier a leur frais si l’entreprise veut continuer a tourner. Pour moi c’est un truc de fou
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
grospaquet31 a écrit:krahknardz a écrit:grospaquet31 a écrit:krahknardz a écrit:Scalp a écrit:krahknardz a écrit:zizou46 a écrit:patrick a écrit:Qui a dit clairement qu'un membre de l'UBB n'est pas vacciné et qu'en plus c'est un joueur ?
Un article du Midol ou de l'Equipe qui indique que 26 joueurs ne sont pas vaccinés en Top 14 et Pro D2 et cite 3 clubs (ST, LOU et le CO de mémoire) dont 100% de l'effectif est vacciné. Suggérant donc que dans tous les autres clubs au moins 1 représentant ne l'est pas. 3sont cités côté ASM (Moala, Matsushima et un autre)
Sans jugement de valeur aucune, mais il y a parmi les joueurs iliens notamment des candidats potentiels, du fait essentiellement de convictions religieuses fortes sur ces sujets.
Pour revenir sur ce point, l'article en question ne dit absolument pas que les 3 clubs en question sont les SEULS à avoir 100% de l'effectif vacciné, mais il me semble d'après la formulation qu'il les cite simplement en exemple . Il est tout-à-fait possible, et très probable, que le journaliste ne disposait de l'information que pour ces trois clubs.
Donc au vu des informations dont on dispose, on ne sait absolument pas si un joueur de l'UBB est non-vacciné.
Sachant d'ailleurs que 26 représente il me semble le nombre de personnes non-vaccinées entre joueurs ET STAFF. Ce qui ferait une différence colossale, au vu du nombre de personnes dans les staffs actuellement.
Par ailleurs un article (Midol?) évoquait les réactions des présidents de clubs, en parlant d'éventuelles ruptures de contrat vis-à-vis des joueurs impliqués.... Là ça serait une sacrée pression.
C'est exact, mais il est difficile de ne pas se poser de questions, ou de spéculer, on devrait être assez vite fixé...
Hm, pas avant le 15. Et je pense que le club prendra soin de ne pas ostraciser le joueur en question, si joueur il y a.
Mais perso, les îliens me préoccupent : Seuteni, big Ben...voire Moefana.
Pourtant, yato ravai, vili etaient vaccinés chez clermont. Ce sont Moala et matsushima qui ne le sont pas. Bref ce sont des cas personnels lies a des convictions, foi ou autre raison.
Dans d'autres clubs, en France ou ailleurs, ce sont beaucoup les îliens. Mais bien sûr ce n'est pas exclusif. Dans l'absolu, cela ne nous regarde pas, vu que ça relève du secret médical....
Ok mais ca reste des salariés des clubs. Au final ce sont les clubs qui sont pénalisés.
Imaginons que Jalibert, woki, petti ne veuillent pas se faire vacciner, je crois que le club serait bien embarrassé.
Il n’est pas question de porter un jugement mais ca reste un problème pour les clubs.
La situation est la meme dans une entreprise lambda.
Je te donne l’exemple de l’entreprise de ma femme (comptable) qui bosse chez un ambulancier. Certains ne veulent pas se faire vacciner, ce qui oblige l’entreprise de les licencier a leur frais si l’entreprise veut continuer a tourner. Pour moi c’est un truc de fou
Tout à fait, ce que je voulais rappeler est que cela ne nous regarde pas en tant qu'extérieurs au club. Le club, en tant qu'employeur, a lui un droit de regard comme tu l'illustres. Nous non, on se contentera de ce qu'on nous dit.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Rugby et Coronavirus
le secret médical est opposable à tout le monde, y compris les employeurs (sauf décision de justice évidemment).
Par contre les tests peuvent être rendus obligatoires par décisions administratives et notamment portant sur des activités collectives.
Jalibert (exemple) a parfaitement le droit de ne pas se faire vacciné et peut pratiquer son métier si il présente un test négatif.
Mais rien n' empêche de réduire, ou adapter, les activités d' un salarié si celui-ci représente un danger médical (ou autre) pour la collectivité, et même de mettre à l' abri les salariés (télétravail etc..)
Par contre les tests peuvent être rendus obligatoires par décisions administratives et notamment portant sur des activités collectives.
Jalibert (exemple) a parfaitement le droit de ne pas se faire vacciné et peut pratiquer son métier si il présente un test négatif.
Mais rien n' empêche de réduire, ou adapter, les activités d' un salarié si celui-ci représente un danger médical (ou autre) pour la collectivité, et même de mettre à l' abri les salariés (télétravail etc..)
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Ehpad St-Emilion
Date d'inscription : 06/06/2011
Humeur : végétative
Age : 73
Re: Rugby et Coronavirus
si patrick tu me lis, peux-tu mettre cet article en ligne, merçi:):)
https://www.lefigaro.fr/flash-sport/philippe-spanghero-au-figaro-le-rugby-professionnel-n-est-pas-au-bord-du-gouffre-economique-20211228
Philippe Spanghero au Figaro : «Le rugby professionnel n'est pas au bord du gouffre économique»
ENTRETIEN EXCLUSIF - Sitôt le retour des jauges annoncé, la LNR a agité le spectre de répercussions économiques «lourdes» et réclamé de nouvelles aides. L'analyste regrette ce catastrophisme et assure que la plupart des clubs de Top 14 affichent une bonne santé financière malgré la crise sanitaire.
Dirigeant de l'agence Team One, groupe de conseil en stratégie de communication auprès des acteurs du sport, Philippe Spanghero apporte un éclairage percutant sur la situation réelle du rugby professionnel français. Il appelle à la mesure en dressant un constat beaucoup moins alarmiste que celui des acteurs.
LE FIGARO.- Le rugby professionnel a immédiatement réagi au retour des jauges dans les stades en affirmant que cette mesure aller «frapper durement les clubs» et «avoir des répercussions économiques lourdes»…
Philippe SPANHERO. C'est le cas oui. Mais la situation est très floue. La jauge de 5.000 spectateurs peut être un moindre mal pour les clubs professionnels de rugby. Leur économie repose principalement sur les partenariats, qui représentent plus de 50% de leur budget. Avec cette jauge, a priori, les clubs peuvent continuer à assurer les prestations d'hospitalité pour les entreprises. Avec un gros point d'interrogation. Dans leur majorité, ces prestations sont des cocktails, des consommations debout. Je ne vois pas comment le rugby pourrait obtenir une dérogation à cette règle qui l'interdit dans les bars et restaurants. Or, sans ces prestations, les clubs vont immédiatement passer dans le rouge. Un autre point doit être évoqué. L'année dernière, l'immense majorité des partenaires et beaucoup de supporters ont consenti un gros effort en ne réclamant pas le remboursement des prestations. On ne peut pas leur redemander un tel effort…
Financièrement, les clubs professionnels de Top 14 et Pro D2 sont dans quel état ?
L'État a extrêmement bien joué son rôle. Les aides ont permis de compenser totalement l'impact Covid, il faut le saluer. La publication des comptes annuels montre que la majorité des clubs - de rugby mais dans d'autres sports professionnels aussi - n'ont pas affiché de bilans aussi bons depuis longtemps. Entre les aides, les annulations de charges sociales et patronales, le chômage partiel, la plupart ont fait une meilleure année que celles où les compétitions se déroulaient normalement. Ce qui amène certaines questions sur le rôle de l'État…
Lesquelles ?
Est-ce qu'à un moment, n'a-t-il pas été trop généreux ?
Le président du Stade Toulousain, Didier Lacroix, avait alarmé, dans nos colonnes au printemps 2020, sur le risque de banqueroute de son club. En avait-il trop fait dans le catastrophisme ?
Oui. Avec, il est vrai, une année sportive exceptionnelle ( champion d'Europe et de France, NDLR ), le Stade Toulousain clôture son exercice 2020-2021 en étant significativement bénéficiaire, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. C'est donc compliqué de continuer à dire que tu es au bord du gouffre en ayant fait une année comptable si bonne, en annonçant les prolongations de contrat de joueurs majeurs ( Dupont et Baille jusqu'en 2027, Marchand jusqu'en 2028, NDLR ) aux salaires se situant en haut de l'échelle. Il faut rester cohérent.
La Ligue réclame pourtant déjà un «nouveau soutien aux clubs indispensable pour compenser» les pertes de recettes…
Il y a le fameux «quoi qu'il en coûte». Si près des élections, c'est délicat pour le gouvernement de ne pas montrer une attention particulière. Après, si on analyse le rugby professionnel, les clubs sont en majorité propriétés de grands groupes ou de grands capitaines d'industrie qui ont très bien traversé la crise, qui ont aussi été aidés financièrement par l'État pour leurs autres activités. Aujourd'hui, ça revient donc à tirer la sonnette d'alarme pour l'une de leur filiale, le club de rugby. C'est ça la réalité. Tout le monde a besoin d'aides en cette période mais il faut garder une forme de décence. On ne peut pas toujours ramener la couverture à soi. Le montant des aides attribuées à certains clubs détenus par des milliardaires peut, d'un point de vue éthique, déranger.
Que voulez-vous dire ?
En situation d'urgence, le gouvernement n'a pas pu faire du cas par cas, mais ça aurait mieux valu à mon sens. Certains clubs de rugby avaient plus besoin d'être aidés financièrement que d'autres… Attention, le rugby est en difficulté avec cette situation sanitaire, c'est même le sport qui en souffre le plus, je ne le conteste pas. Il faudra donc un peu l'aider. Mais il faut être raisonnable, abandonner ce catastrophisme récurrent. Les mécènes du rugby ont des moyens financiers très importants qui leur permettent de passer ce nouvel orage. La plupart des clubs ne sont pas au bord du gouffre… Il faut sensibiliser les pouvoirs publics sur les conséquences sur notre sport, mais avec mesure, en étant raisonnable. On parle quand même de beaucoup d'argent, payé par les contribuables. Si c'est pour payer les salaires de joueurs qui en gagnent beaucoup - 30, 40, 50.000 euros par mois -, il convient d'être sobre dans la communication.
Les clubs ont également été aidés par les prêts garantis par l'État (PGE). Mais c'est de la dette qu'il va leur falloir rembourser et qui arrive bientôt à échéance...
Lors de la première vague, en mars-avril 2020, les clubs ont tous renforcé leur trésorerie avec ces PGE. Ces prêts leur ont permis de sécuriser leurs finances avec un remboursement différé sur deux ans. On y arrive bientôt. Est-ce que l'État et les banques accepteront de repousser ces échéances ? Ce n'est pas certain. Et ces remboursements peuvent avoir un effet loin d'être neutre sur les budgets, c'est vrai.
Le gouvernement a annoncé le retour des jauges pour trois semaines. Sur une durée courte, l'impact sera plus mesuré.
On parle de trois semaines pour l'instant. C'est court. J'ai du mal à croire que la situation sanitaire aura assez évolué dans ce délai pour revenir aussitôt à des jauges pleines. Ça se fera certainement en progressif. Je souligne d'ailleurs que cette situation est invivable dans la gestion quotidienne des clubs. Il y a une réorganisation permanente avec l'évolution des règles sanitaires.
Si ces jauges se prolongent au-delà de trois semaines, elles impacteront le Tournoi des six nations, qui débute en février. Avec quelles conséquences pour la Fédération Française de Rugby ?
Elles peuvent être dramatiques. Le deal signé en début d'année avec le fonds d'investissement CVC a amené beaucoup de cash ( la FFR touchera environ 15 M€ par an pendant cinq ans pour la concession des droits télé et commerciaux, NDLR ). Mais cet argent avait vocation à relancer la dynamique du rugby amateur, le nombre de licenciés, et à renflouer les capitaux propres durement touchés par la crise sanitaire. Si les rencontres devaient se jouer devant 5.000 spectateurs au lieu de 80.000 ( France-Irlande et France Angleterre sont déjà à guichets fermés, NDLR ), la FFR se retrouverait sans aucune marge financière…
Les autres sports - le football, mais aussi le basket, le handball… - sont-ils vraiment moins impactés que le rugby ?
Oui. Il y a deux cas différents. Le modèle économique du foot professionnel repose essentiellement sur les droits télé. Même en jauge partielle ou à huis clos, les matchs se disputent, il n'y a donc pas d'impact sur leur source de revenus principale. La visibilité pour les partenaires - pubs sur les maillots et autour de la pelouse… - est également ainsi préservée. Le basket et le hand ont, eux, un peu le même modèle que le rugby, avec des revenus «jour de match». Mais quand tu fais 4.000 spectateurs de moyenne et que tu passes à 2.000 ( la jauge en intérieur, NDLR ), les pertes sèches sont moindres que quand tu passes de 15.000 à 5.000 spectateurs. Le Stade Toulousain, par exemple, était parti pour une saison à guichets fermés, soit 19.000 billets vendus par match. Ça fait 14.000 de moins avec la jauge. En termes d'économie d'échelle, ça n'a rien à voir...
Justement, comment justifier une jauge fixe et non une jauge en pourcentage des stades comme réclamée par les clubs ?
C'est clairement une erreur. Le gouvernement n'avance aucun argument pour justifier son choix, c'est difficilement compréhensible. Et si un nouveau geste de l'État en faveur des clubs est consenti, il coûtera mathématiquement plus cher aux contribuables en jauge fixe. L'indemnisation se fera à des hauteurs beaucoup plus importantes. Je ne comprends pas la cohérence de cette jauge fixe…
Un autre danger guette le rugby. De nombreux matches commencent à être reportés et il n'y a que peu de dates de repli. Quelles seraient les conséquences financières si on devait annuler purement et simplement des rencontres ?
On peut rapidement arriver à une situation inextricable. S'il faut sacrifier une compétition, ce sera la coupe d'Europe. Mais là encore, le Stade Toulousain la défendra plus que le Castres Olympique par exemple. Ce ne sont pas les mêmes conséquences financières selon l'ambition européenne des clubs. Tous les présidents ne se battront donc pas de la même façon pour sauver la coupe d'Europe.
Dernier sujet. Le gouvernement a annoncé qu'à compter du 15 janvier, les sportifs professionnels non-vaccinés ne pourraient plus avoir accès au stade. Ça ne concerne que 2% des effectifs du rugby professionnel mais les clubs peuvent-ils envisager de licencier ces joueurs pour ne plus avoir à payer leurs salaires ?
Aujourd'hui, une entreprise n'a pas le droit d'imposer la vaccination à ses salariés, ni de le licencier pour ce motif. Mais certains secteurs d'activité, en contacts avec le public, se sont vus imposer des règles différentes. Est-ce que le rugby sera considéré comme tel, avec un statut dérogatoire qui offrira cette latitude aux clubs ? C'est à voir. Cela pourrait créer une jurisprudence.
https://www.lefigaro.fr/flash-sport/philippe-spanghero-au-figaro-le-rugby-professionnel-n-est-pas-au-bord-du-gouffre-economique-20211228
Philippe Spanghero au Figaro : «Le rugby professionnel n'est pas au bord du gouffre économique»
ENTRETIEN EXCLUSIF - Sitôt le retour des jauges annoncé, la LNR a agité le spectre de répercussions économiques «lourdes» et réclamé de nouvelles aides. L'analyste regrette ce catastrophisme et assure que la plupart des clubs de Top 14 affichent une bonne santé financière malgré la crise sanitaire.
Dirigeant de l'agence Team One, groupe de conseil en stratégie de communication auprès des acteurs du sport, Philippe Spanghero apporte un éclairage percutant sur la situation réelle du rugby professionnel français. Il appelle à la mesure en dressant un constat beaucoup moins alarmiste que celui des acteurs.
LE FIGARO.- Le rugby professionnel a immédiatement réagi au retour des jauges dans les stades en affirmant que cette mesure aller «frapper durement les clubs» et «avoir des répercussions économiques lourdes»…
Philippe SPANHERO. C'est le cas oui. Mais la situation est très floue. La jauge de 5.000 spectateurs peut être un moindre mal pour les clubs professionnels de rugby. Leur économie repose principalement sur les partenariats, qui représentent plus de 50% de leur budget. Avec cette jauge, a priori, les clubs peuvent continuer à assurer les prestations d'hospitalité pour les entreprises. Avec un gros point d'interrogation. Dans leur majorité, ces prestations sont des cocktails, des consommations debout. Je ne vois pas comment le rugby pourrait obtenir une dérogation à cette règle qui l'interdit dans les bars et restaurants. Or, sans ces prestations, les clubs vont immédiatement passer dans le rouge. Un autre point doit être évoqué. L'année dernière, l'immense majorité des partenaires et beaucoup de supporters ont consenti un gros effort en ne réclamant pas le remboursement des prestations. On ne peut pas leur redemander un tel effort…
Financièrement, les clubs professionnels de Top 14 et Pro D2 sont dans quel état ?
L'État a extrêmement bien joué son rôle. Les aides ont permis de compenser totalement l'impact Covid, il faut le saluer. La publication des comptes annuels montre que la majorité des clubs - de rugby mais dans d'autres sports professionnels aussi - n'ont pas affiché de bilans aussi bons depuis longtemps. Entre les aides, les annulations de charges sociales et patronales, le chômage partiel, la plupart ont fait une meilleure année que celles où les compétitions se déroulaient normalement. Ce qui amène certaines questions sur le rôle de l'État…
Lesquelles ?
Est-ce qu'à un moment, n'a-t-il pas été trop généreux ?
Le président du Stade Toulousain, Didier Lacroix, avait alarmé, dans nos colonnes au printemps 2020, sur le risque de banqueroute de son club. En avait-il trop fait dans le catastrophisme ?
Oui. Avec, il est vrai, une année sportive exceptionnelle ( champion d'Europe et de France, NDLR ), le Stade Toulousain clôture son exercice 2020-2021 en étant significativement bénéficiaire, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. C'est donc compliqué de continuer à dire que tu es au bord du gouffre en ayant fait une année comptable si bonne, en annonçant les prolongations de contrat de joueurs majeurs ( Dupont et Baille jusqu'en 2027, Marchand jusqu'en 2028, NDLR ) aux salaires se situant en haut de l'échelle. Il faut rester cohérent.
La Ligue réclame pourtant déjà un «nouveau soutien aux clubs indispensable pour compenser» les pertes de recettes…
Il y a le fameux «quoi qu'il en coûte». Si près des élections, c'est délicat pour le gouvernement de ne pas montrer une attention particulière. Après, si on analyse le rugby professionnel, les clubs sont en majorité propriétés de grands groupes ou de grands capitaines d'industrie qui ont très bien traversé la crise, qui ont aussi été aidés financièrement par l'État pour leurs autres activités. Aujourd'hui, ça revient donc à tirer la sonnette d'alarme pour l'une de leur filiale, le club de rugby. C'est ça la réalité. Tout le monde a besoin d'aides en cette période mais il faut garder une forme de décence. On ne peut pas toujours ramener la couverture à soi. Le montant des aides attribuées à certains clubs détenus par des milliardaires peut, d'un point de vue éthique, déranger.
Que voulez-vous dire ?
En situation d'urgence, le gouvernement n'a pas pu faire du cas par cas, mais ça aurait mieux valu à mon sens. Certains clubs de rugby avaient plus besoin d'être aidés financièrement que d'autres… Attention, le rugby est en difficulté avec cette situation sanitaire, c'est même le sport qui en souffre le plus, je ne le conteste pas. Il faudra donc un peu l'aider. Mais il faut être raisonnable, abandonner ce catastrophisme récurrent. Les mécènes du rugby ont des moyens financiers très importants qui leur permettent de passer ce nouvel orage. La plupart des clubs ne sont pas au bord du gouffre… Il faut sensibiliser les pouvoirs publics sur les conséquences sur notre sport, mais avec mesure, en étant raisonnable. On parle quand même de beaucoup d'argent, payé par les contribuables. Si c'est pour payer les salaires de joueurs qui en gagnent beaucoup - 30, 40, 50.000 euros par mois -, il convient d'être sobre dans la communication.
Les clubs ont également été aidés par les prêts garantis par l'État (PGE). Mais c'est de la dette qu'il va leur falloir rembourser et qui arrive bientôt à échéance...
Lors de la première vague, en mars-avril 2020, les clubs ont tous renforcé leur trésorerie avec ces PGE. Ces prêts leur ont permis de sécuriser leurs finances avec un remboursement différé sur deux ans. On y arrive bientôt. Est-ce que l'État et les banques accepteront de repousser ces échéances ? Ce n'est pas certain. Et ces remboursements peuvent avoir un effet loin d'être neutre sur les budgets, c'est vrai.
Le gouvernement a annoncé le retour des jauges pour trois semaines. Sur une durée courte, l'impact sera plus mesuré.
On parle de trois semaines pour l'instant. C'est court. J'ai du mal à croire que la situation sanitaire aura assez évolué dans ce délai pour revenir aussitôt à des jauges pleines. Ça se fera certainement en progressif. Je souligne d'ailleurs que cette situation est invivable dans la gestion quotidienne des clubs. Il y a une réorganisation permanente avec l'évolution des règles sanitaires.
Si ces jauges se prolongent au-delà de trois semaines, elles impacteront le Tournoi des six nations, qui débute en février. Avec quelles conséquences pour la Fédération Française de Rugby ?
Elles peuvent être dramatiques. Le deal signé en début d'année avec le fonds d'investissement CVC a amené beaucoup de cash ( la FFR touchera environ 15 M€ par an pendant cinq ans pour la concession des droits télé et commerciaux, NDLR ). Mais cet argent avait vocation à relancer la dynamique du rugby amateur, le nombre de licenciés, et à renflouer les capitaux propres durement touchés par la crise sanitaire. Si les rencontres devaient se jouer devant 5.000 spectateurs au lieu de 80.000 ( France-Irlande et France Angleterre sont déjà à guichets fermés, NDLR ), la FFR se retrouverait sans aucune marge financière…
Les autres sports - le football, mais aussi le basket, le handball… - sont-ils vraiment moins impactés que le rugby ?
Oui. Il y a deux cas différents. Le modèle économique du foot professionnel repose essentiellement sur les droits télé. Même en jauge partielle ou à huis clos, les matchs se disputent, il n'y a donc pas d'impact sur leur source de revenus principale. La visibilité pour les partenaires - pubs sur les maillots et autour de la pelouse… - est également ainsi préservée. Le basket et le hand ont, eux, un peu le même modèle que le rugby, avec des revenus «jour de match». Mais quand tu fais 4.000 spectateurs de moyenne et que tu passes à 2.000 ( la jauge en intérieur, NDLR ), les pertes sèches sont moindres que quand tu passes de 15.000 à 5.000 spectateurs. Le Stade Toulousain, par exemple, était parti pour une saison à guichets fermés, soit 19.000 billets vendus par match. Ça fait 14.000 de moins avec la jauge. En termes d'économie d'échelle, ça n'a rien à voir...
Justement, comment justifier une jauge fixe et non une jauge en pourcentage des stades comme réclamée par les clubs ?
C'est clairement une erreur. Le gouvernement n'avance aucun argument pour justifier son choix, c'est difficilement compréhensible. Et si un nouveau geste de l'État en faveur des clubs est consenti, il coûtera mathématiquement plus cher aux contribuables en jauge fixe. L'indemnisation se fera à des hauteurs beaucoup plus importantes. Je ne comprends pas la cohérence de cette jauge fixe…
Un autre danger guette le rugby. De nombreux matches commencent à être reportés et il n'y a que peu de dates de repli. Quelles seraient les conséquences financières si on devait annuler purement et simplement des rencontres ?
On peut rapidement arriver à une situation inextricable. S'il faut sacrifier une compétition, ce sera la coupe d'Europe. Mais là encore, le Stade Toulousain la défendra plus que le Castres Olympique par exemple. Ce ne sont pas les mêmes conséquences financières selon l'ambition européenne des clubs. Tous les présidents ne se battront donc pas de la même façon pour sauver la coupe d'Europe.
Dernier sujet. Le gouvernement a annoncé qu'à compter du 15 janvier, les sportifs professionnels non-vaccinés ne pourraient plus avoir accès au stade. Ça ne concerne que 2% des effectifs du rugby professionnel mais les clubs peuvent-ils envisager de licencier ces joueurs pour ne plus avoir à payer leurs salaires ?
Aujourd'hui, une entreprise n'a pas le droit d'imposer la vaccination à ses salariés, ni de le licencier pour ce motif. Mais certains secteurs d'activité, en contacts avec le public, se sont vus imposer des règles différentes. Est-ce que le rugby sera considéré comme tel, avec un statut dérogatoire qui offrira cette latitude aux clubs ? C'est à voir. Cela pourrait créer une jurisprudence.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/on-n-est-pas-encore-dans-le-pire-des-cas-estime-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-apres-le-retour-des-jauges-7469861.php
On n’est pas encore dans le pire des cas », estime Laurent Marti, le président de l’UBB après le retour des jauges
Par recueilli par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Le président de l’Union Bordeaux-Bègles commente le retour de la limitation des affluences à 5 000 personnes dans les stades à partir du 3 janvier qui va affecter l’économie de son club
Vous attendiez-vous à un retour des jauges dans les stades ?
Depuis deux semaines, on le craignait fort en effet avec des chiffres qui ne cessaient de progresser dans le mauvais sens.
Votre club pourra-t-il faire face à ses engagements financiers si la restriction des affluences est prolongée durablement ?
En 2019-2020, sur les quatre matches qui manquaient, les partenaires et les abonnés de l’UBB ont été quasiment à 100 % solidaires. Ils l’ont été aussi en 2020-2021 en ayant vu un match en début de saison et deux un peu tronqués en fin de saison. On sait qu’on ne pourra pas faire appel à la générosité des Bordelais en permanence. Il y a eu des aides de l’État mais elles n’ont pas tout compensé. Donc j‘ai envie de dire que si ça redémarre, il faudra des vraies compensations. Mais on n’est pas dans le pire des cas. Déjà, on a joué pas mal de matches. C’est le premier point positif. Et puis je ne peux pas croire que cela va durer. Je pense qu’on est dans une phase où le gouvernement calme le jeu. C’est une décision très temporaire. Et puis il faut peut-être se dire que le Covid, on va tous vivre avec. La vie ne peut pas s’arrêter, la société ne peut pas supporter de trop grandes restrictions. Et puis il ne faut peut-être pas se montrer trop alarmiste.
Quelle est votre affluence moyenne depuis le début de la saison ?
Elle est proche de 23 000. On a eu des années records à 25 000 de moyenne. On était parti pour y aller, ça s’est sûr. C’est notre 11e année de Top 14, et je me suis amusé à calculer qu’en dix ans, on a accueilli entre 2,5 millions et 3 millions de spectateurs. C’est quand même assez impressionnant.
Quelle est la part des recettes au guichet dans votre budget ?
Elle est de 25 % à 30 %.
Et celle du partenariat et des hospitalités ?
C’est là que c’est le plus important. C’est de l’ordre de 55 %. Le drame pour nous sur le plan financier, au-delà de la billetterie, c’est quand on nous empêche de faire des réceptifs pour les partenaires. Les recettes tombent très vite. La chance pour l’UBB aujourd’hui, c’est de pouvoir faire le match de Biarritz dimanche dans des conditions normales. Comme nous l’avons fait contre Leicester, les gens seront servis assis. Ensuite, durant les trois semaines suivantes, nous n’aurons que la réception des Scarlets à Chaban-Delmas si la Coupe d’Europe se joue encore.
Quel a été le montant de vos pertes la saison passée à huis clos ?
Notre déficit prévisionnel s’est situé entre 11 et 12 millions d’euros entre la perte de la billetterie, la perte des buvettes qui constituent une source de recettes non négligeables car elles fonctionnent très bien. Et la perte du partenariat qui était lié au réceptif.
Nous espérons que l’État mettra en place des compensations
Vous aviez souscrit un prêt garanti par l’État. À quelle échéance doit-il être remboursé ?
On avait souscrit un PGE de cinq millions d’euros mais on n’est plus sûr de vouloir l’utiliser en totalité car il y a eu une grosse solidarité autour du club.
La saison passée, vous avez bénéficié de l’aide de l’État, avec des exonérations de charges. Pensez-vous recevoir les mêmes aides si les jauges perdurent ?
Nous espérons que l’État mettra en place des compensations. On a eu des exonérations de charges et des compensations de pertes de recettes. Mais tout n’a pas encore été touché, tout n’est pas validé à 100 %. Il y a encore une zone de flou qui m’inquiète parfois.
La semaine dernière, votre match à Toulon a été reporté en raison de cas de Covid-19 dans votre effectif. Où en êtes-vous sur le plan sanitaire ?
Pas de nouvelles, pas de nouveaux cas. Ce n’était pas un chiffre astronomique. Le seul problème, c’est quand on a découvert les cas le mercredi : il y en avait cinq, puis trois dont un membre du staff trois jours après. À partir de là, la commission s’est dit, il ne faut pas prendre de risque.
La Ligue s’inquiète
Confrontée à la déferlante du variant Omicron du Covid-19, la France va renouer à partir de lundi 3 janvier avec les jauges pour les grands événements, environ cinq mois après leur abandon. Elles sont fixées à 2 000 personnes pour les manifestations en intérieur et 5 000 personnes en extérieur. « Le rugby est un sport de convivialité dont les ressources à plus de 60 % en moyenne sont liées à la présence du public et aux partenaires lors des matches. Le modèle économique des clubs de rugby professionnel est construit sur l’accueil du public les jours de matches », a réagi Emmanuel Eschalier, le directeur de la Ligue nationale de rugby. « Cette nouvelle mesure va avoir des répercussions économiques lourdes ; un nouveau soutien aux clubs sera donc indispensable pour la compenser », a-t-il souligné, en rappelant que les clubs ont été « très impactés économiquement » depuis « près de deux ans ».
On n’est pas encore dans le pire des cas », estime Laurent Marti, le président de l’UBB après le retour des jauges
Par recueilli par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Le président de l’Union Bordeaux-Bègles commente le retour de la limitation des affluences à 5 000 personnes dans les stades à partir du 3 janvier qui va affecter l’économie de son club
Vous attendiez-vous à un retour des jauges dans les stades ?
Depuis deux semaines, on le craignait fort en effet avec des chiffres qui ne cessaient de progresser dans le mauvais sens.
Votre club pourra-t-il faire face à ses engagements financiers si la restriction des affluences est prolongée durablement ?
En 2019-2020, sur les quatre matches qui manquaient, les partenaires et les abonnés de l’UBB ont été quasiment à 100 % solidaires. Ils l’ont été aussi en 2020-2021 en ayant vu un match en début de saison et deux un peu tronqués en fin de saison. On sait qu’on ne pourra pas faire appel à la générosité des Bordelais en permanence. Il y a eu des aides de l’État mais elles n’ont pas tout compensé. Donc j‘ai envie de dire que si ça redémarre, il faudra des vraies compensations. Mais on n’est pas dans le pire des cas. Déjà, on a joué pas mal de matches. C’est le premier point positif. Et puis je ne peux pas croire que cela va durer. Je pense qu’on est dans une phase où le gouvernement calme le jeu. C’est une décision très temporaire. Et puis il faut peut-être se dire que le Covid, on va tous vivre avec. La vie ne peut pas s’arrêter, la société ne peut pas supporter de trop grandes restrictions. Et puis il ne faut peut-être pas se montrer trop alarmiste.
Quelle est votre affluence moyenne depuis le début de la saison ?
Elle est proche de 23 000. On a eu des années records à 25 000 de moyenne. On était parti pour y aller, ça s’est sûr. C’est notre 11e année de Top 14, et je me suis amusé à calculer qu’en dix ans, on a accueilli entre 2,5 millions et 3 millions de spectateurs. C’est quand même assez impressionnant.
Quelle est la part des recettes au guichet dans votre budget ?
Elle est de 25 % à 30 %.
Et celle du partenariat et des hospitalités ?
C’est là que c’est le plus important. C’est de l’ordre de 55 %. Le drame pour nous sur le plan financier, au-delà de la billetterie, c’est quand on nous empêche de faire des réceptifs pour les partenaires. Les recettes tombent très vite. La chance pour l’UBB aujourd’hui, c’est de pouvoir faire le match de Biarritz dimanche dans des conditions normales. Comme nous l’avons fait contre Leicester, les gens seront servis assis. Ensuite, durant les trois semaines suivantes, nous n’aurons que la réception des Scarlets à Chaban-Delmas si la Coupe d’Europe se joue encore.
Quel a été le montant de vos pertes la saison passée à huis clos ?
Notre déficit prévisionnel s’est situé entre 11 et 12 millions d’euros entre la perte de la billetterie, la perte des buvettes qui constituent une source de recettes non négligeables car elles fonctionnent très bien. Et la perte du partenariat qui était lié au réceptif.
Nous espérons que l’État mettra en place des compensations
Vous aviez souscrit un prêt garanti par l’État. À quelle échéance doit-il être remboursé ?
On avait souscrit un PGE de cinq millions d’euros mais on n’est plus sûr de vouloir l’utiliser en totalité car il y a eu une grosse solidarité autour du club.
La saison passée, vous avez bénéficié de l’aide de l’État, avec des exonérations de charges. Pensez-vous recevoir les mêmes aides si les jauges perdurent ?
Nous espérons que l’État mettra en place des compensations. On a eu des exonérations de charges et des compensations de pertes de recettes. Mais tout n’a pas encore été touché, tout n’est pas validé à 100 %. Il y a encore une zone de flou qui m’inquiète parfois.
La semaine dernière, votre match à Toulon a été reporté en raison de cas de Covid-19 dans votre effectif. Où en êtes-vous sur le plan sanitaire ?
Pas de nouvelles, pas de nouveaux cas. Ce n’était pas un chiffre astronomique. Le seul problème, c’est quand on a découvert les cas le mercredi : il y en avait cinq, puis trois dont un membre du staff trois jours après. À partir de là, la commission s’est dit, il ne faut pas prendre de risque.
La Ligue s’inquiète
Confrontée à la déferlante du variant Omicron du Covid-19, la France va renouer à partir de lundi 3 janvier avec les jauges pour les grands événements, environ cinq mois après leur abandon. Elles sont fixées à 2 000 personnes pour les manifestations en intérieur et 5 000 personnes en extérieur. « Le rugby est un sport de convivialité dont les ressources à plus de 60 % en moyenne sont liées à la présence du public et aux partenaires lors des matches. Le modèle économique des clubs de rugby professionnel est construit sur l’accueil du public les jours de matches », a réagi Emmanuel Eschalier, le directeur de la Ligue nationale de rugby. « Cette nouvelle mesure va avoir des répercussions économiques lourdes ; un nouveau soutien aux clubs sera donc indispensable pour la compenser », a-t-il souligné, en rappelant que les clubs ont été « très impactés économiquement » depuis « près de deux ans ».
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/12/28/covid-19-avec-le-retour-des-jauges-le-sport-francais-plonge-a-nouveau-dans-l-incertitude_6107533_3242.html
Covid-19 : avec le retour des jauges, le sport français plonge à nouveau dans l’incertitude
La décision de limiter la fréquentation des enceintes sportives, à compter du 3 janvier, inquiète fortement les clubs, qui craignent pour leur modèle économique si les restrictions venaient à se durcir encore.
Par Anthony Hernandez et Aude Lasjaunias
Le retour à la normale aura duré quatre mois. Un automne et un début d’hiver pendant lesquels les clubs professionnels ont pu oublier les restrictions liées au Covid-19 et accueillir leurs spectateurs. Cette période de félicité s’achève : face à la propagation du variant Omicron, le gouvernement a décidé de limiter l’affluence dans les enceintes sportives à compter du 3 janvier.
Une jauge maximale de 2 000 personnes a été fixée pour les salles fermées, ce qui concerne notamment le « BHV » (basket, handball et volley). Le nombre est porté à 5 000 pour les stades à l’air libre, ce qui touche en premier lieu le rugby – le football possédant une économie fondée en grande partie sur les droits télévisuels.
Pour le handball, le championnat masculin est en pause jusqu’au 5 février en raison de l’Euro et ce sont les clubs féminins qui, pour l’heure, sont les seuls concernés. Si la présidente de la Ligue féminine, Nodjialem Myaro, reconnaît que ces mesures viennent freiner une « dynamique qui avait été retrouvée », elle se réjouit que l’exécutif n’ait pas opté pour le huis clos : « La jauge est moins problématique pour nous. On va continuer à s’adapter. »
La jauge n’affectera réellement que les clubs de Metz et Brest, qui connaissent une affluence moyenne supérieure à 2 000 spectateurs. Pendant ces trois semaines de restrictions, les Messines vont jouer quatre fois à domicile, deux fois en Coupe d’Europe et deux fois en championnat. « En Ligue des champions, ce sont des matchs à 4 000 spectateurs, explique leur président, Thierry Weizman. Ça va diminuer de moitié nos recettes. » Le dirigeant du club aux vingt-trois titres de champion de France reste positif : « Il faut laisser passer janvier, courber l’échine et espérer que ça se normalisera en février. »
« 150 000 euros de recettes en moins »
Du côté du volley, la nouvelle donne a plus de mal à passer. Notamment à Tours, où l’équipe masculine attire la plus grosse affluence de la Ligue A : 2 850 des 3 100 places de la salle Robert-Grenon sont en moyenne occupées les jours de match. « On perd un tiers du public. Les compensations de billetterie sont pour le moment à zéro. On sort de dix-huit mois sans rien. Au bout de quatre mois, on repart là-dedans. Ça devient très compliqué », se désole Pascal Foussard, manageur du club.
Si l’affluence moyenne n’est que de 1 084 spectateurs en Ligue A et de 704 en Ligue A féminine, les restrictions sur l’affluence auront des conséquences sur la partie hospitalité, un élément central du modèle économique des clubs, souligne aussi le président de la Ligue nationale de volley, Yves Bouget. « Ils ont vendu des prestations à leurs partenaires qu’ils ne pourront pas assumer. Un exemple, Tours devait recevoir Modène le 12 janvier en Ligue des champions. C’était le match de l’année, à guichets fermés, avance-t-il. C’est catastrophique. »
A la Ligue nationale de basket – où l’affluence moyenne avoisine 3 500 spectateurs –, le directeur général Michel Mimran estime que ces nouvelles mesures, bien que « contraignantes », étaient « anticipées ». « En vrai, on ne s’y prépare jamais vraiment. On espère toujours que la situation pourra tenir », tempère Gaëtan Müller, le président délégué de l’Asvel Lyon-Villeurbanne.
Sur les sept matchs du club, programmés lors des trois semaines de restrictions, trois sont prévus à domicile. Dont une rencontre face à Monaco, le 7 janvier, pour le compte de l’Euroligue, la compétition européenne, qui devait se jouer à guichets fermés. La jauge représente « 150 000 euros de recettes en moins », chiffre M. Müller.
Au Limoges CSP, où les gradins du palais des sports de Beaublanc commençaient à retrouver un niveau de fréquentation prépandémique, l’annonce de l’exécutif a eu l’effet d’une douche froide. D’autant que, le 23 janvier, le club reçoit Pau-Lacq-Orthez, sa « plus grosse affiche de l’année », explique le président limougeaud, Yves Martinez. Le retour des jauges a des conséquences drastiques pour le club, financé à 80 % par les partenariats privés. « On va devoir revoir nos contrats, compenser ou rembourser la partie non délivrée », détaille M. Martinez.
« Il va falloir nous donner des contreparties »
En rugby, l’économie des clubs repose sur deux revenus forts : la billetterie (de 15 % à 25 % du budget) et les partenariats (de 50 % à 60 %). La jauge de 5 000 places se révèle ainsi plus handicapante pour les clubs aux affluences plus élevées. Entre le Stade français et ses 10 000 spectateurs en moyenne et Bordeaux-Bègles, qui culmine en tête du classement sportif et des affluences du Top 14 (environ 25 000 personnes), les situations diffèrent.
« Sur ces trois semaines, on ne reçoit qu’une fois », réagit Thomas Lombard, directeur général du Stade français. A Bordeaux, c’est « le fatalisme » qui a d’abord pris le dessus chez Laurent Marti. « On pensait que c’était derrière nous », glisse le président girondin. Lui s’accroche à l’espoir que la situation ne dure pas : « Une petite bataille de plus à livrer avant de retrouver la normale fin janvier. » D’autant que son club a « le bonheur » de ne recevoir qu’une fois pendant la période de restrictions : « Nous n’avons qu’un match de Coupe d’Europe et pas une affiche. »
Mais la mise en place des jauges, couplées aux restrictions de vente de boissons et d’aliments dans les stades, va avoir « des répercussions économiques lourdes », fait valoir le directeur général de la Ligue nationale de rugby, Emmanuel Eschalier. « Un nouveau soutien aux clubs sera indispensable pour la compenser », insiste-t-il. Une demande partagée par le président de la Ligue nationale de volley : « Il va falloir nous donner des contreparties. En tout cas, on va les demander haut et fort », indique Yves Bouget.
Au ministère des sports, on rappelle que 107 millions d’euros ont été consacrés, en 2020, à la compensation de perte de billetterie et plus de 100 millions d’euros en 2021 : « Comme l’a indiqué le premier ministre lundi, le ministère va consulter les organisations représentatives pour déterminer un mode de compensation afin de pallier les nouvelles restrictions annoncées. »
Reste surtout la crainte que ces restrictions ne se prolongent. Voire qu’elles se transforment en huis clos, comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays européens. « Notre sport ne s’en relèverait pas », souffle Gaëtan Müller. « On l’a vécu une saison, plus personne n’a envie d’y retourner », abonde Pascal Foussard. Les professionnels du sport français en sauront un peu plus après le 5 janvier, date du prochain conseil de défense sanitaire.
Covid-19 : avec le retour des jauges, le sport français plonge à nouveau dans l’incertitude
La décision de limiter la fréquentation des enceintes sportives, à compter du 3 janvier, inquiète fortement les clubs, qui craignent pour leur modèle économique si les restrictions venaient à se durcir encore.
Par Anthony Hernandez et Aude Lasjaunias
Le retour à la normale aura duré quatre mois. Un automne et un début d’hiver pendant lesquels les clubs professionnels ont pu oublier les restrictions liées au Covid-19 et accueillir leurs spectateurs. Cette période de félicité s’achève : face à la propagation du variant Omicron, le gouvernement a décidé de limiter l’affluence dans les enceintes sportives à compter du 3 janvier.
Une jauge maximale de 2 000 personnes a été fixée pour les salles fermées, ce qui concerne notamment le « BHV » (basket, handball et volley). Le nombre est porté à 5 000 pour les stades à l’air libre, ce qui touche en premier lieu le rugby – le football possédant une économie fondée en grande partie sur les droits télévisuels.
Pour le handball, le championnat masculin est en pause jusqu’au 5 février en raison de l’Euro et ce sont les clubs féminins qui, pour l’heure, sont les seuls concernés. Si la présidente de la Ligue féminine, Nodjialem Myaro, reconnaît que ces mesures viennent freiner une « dynamique qui avait été retrouvée », elle se réjouit que l’exécutif n’ait pas opté pour le huis clos : « La jauge est moins problématique pour nous. On va continuer à s’adapter. »
La jauge n’affectera réellement que les clubs de Metz et Brest, qui connaissent une affluence moyenne supérieure à 2 000 spectateurs. Pendant ces trois semaines de restrictions, les Messines vont jouer quatre fois à domicile, deux fois en Coupe d’Europe et deux fois en championnat. « En Ligue des champions, ce sont des matchs à 4 000 spectateurs, explique leur président, Thierry Weizman. Ça va diminuer de moitié nos recettes. » Le dirigeant du club aux vingt-trois titres de champion de France reste positif : « Il faut laisser passer janvier, courber l’échine et espérer que ça se normalisera en février. »
« 150 000 euros de recettes en moins »
Du côté du volley, la nouvelle donne a plus de mal à passer. Notamment à Tours, où l’équipe masculine attire la plus grosse affluence de la Ligue A : 2 850 des 3 100 places de la salle Robert-Grenon sont en moyenne occupées les jours de match. « On perd un tiers du public. Les compensations de billetterie sont pour le moment à zéro. On sort de dix-huit mois sans rien. Au bout de quatre mois, on repart là-dedans. Ça devient très compliqué », se désole Pascal Foussard, manageur du club.
Si l’affluence moyenne n’est que de 1 084 spectateurs en Ligue A et de 704 en Ligue A féminine, les restrictions sur l’affluence auront des conséquences sur la partie hospitalité, un élément central du modèle économique des clubs, souligne aussi le président de la Ligue nationale de volley, Yves Bouget. « Ils ont vendu des prestations à leurs partenaires qu’ils ne pourront pas assumer. Un exemple, Tours devait recevoir Modène le 12 janvier en Ligue des champions. C’était le match de l’année, à guichets fermés, avance-t-il. C’est catastrophique. »
A la Ligue nationale de basket – où l’affluence moyenne avoisine 3 500 spectateurs –, le directeur général Michel Mimran estime que ces nouvelles mesures, bien que « contraignantes », étaient « anticipées ». « En vrai, on ne s’y prépare jamais vraiment. On espère toujours que la situation pourra tenir », tempère Gaëtan Müller, le président délégué de l’Asvel Lyon-Villeurbanne.
Sur les sept matchs du club, programmés lors des trois semaines de restrictions, trois sont prévus à domicile. Dont une rencontre face à Monaco, le 7 janvier, pour le compte de l’Euroligue, la compétition européenne, qui devait se jouer à guichets fermés. La jauge représente « 150 000 euros de recettes en moins », chiffre M. Müller.
Au Limoges CSP, où les gradins du palais des sports de Beaublanc commençaient à retrouver un niveau de fréquentation prépandémique, l’annonce de l’exécutif a eu l’effet d’une douche froide. D’autant que, le 23 janvier, le club reçoit Pau-Lacq-Orthez, sa « plus grosse affiche de l’année », explique le président limougeaud, Yves Martinez. Le retour des jauges a des conséquences drastiques pour le club, financé à 80 % par les partenariats privés. « On va devoir revoir nos contrats, compenser ou rembourser la partie non délivrée », détaille M. Martinez.
« Il va falloir nous donner des contreparties »
En rugby, l’économie des clubs repose sur deux revenus forts : la billetterie (de 15 % à 25 % du budget) et les partenariats (de 50 % à 60 %). La jauge de 5 000 places se révèle ainsi plus handicapante pour les clubs aux affluences plus élevées. Entre le Stade français et ses 10 000 spectateurs en moyenne et Bordeaux-Bègles, qui culmine en tête du classement sportif et des affluences du Top 14 (environ 25 000 personnes), les situations diffèrent.
« Sur ces trois semaines, on ne reçoit qu’une fois », réagit Thomas Lombard, directeur général du Stade français. A Bordeaux, c’est « le fatalisme » qui a d’abord pris le dessus chez Laurent Marti. « On pensait que c’était derrière nous », glisse le président girondin. Lui s’accroche à l’espoir que la situation ne dure pas : « Une petite bataille de plus à livrer avant de retrouver la normale fin janvier. » D’autant que son club a « le bonheur » de ne recevoir qu’une fois pendant la période de restrictions : « Nous n’avons qu’un match de Coupe d’Europe et pas une affiche. »
Mais la mise en place des jauges, couplées aux restrictions de vente de boissons et d’aliments dans les stades, va avoir « des répercussions économiques lourdes », fait valoir le directeur général de la Ligue nationale de rugby, Emmanuel Eschalier. « Un nouveau soutien aux clubs sera indispensable pour la compenser », insiste-t-il. Une demande partagée par le président de la Ligue nationale de volley : « Il va falloir nous donner des contreparties. En tout cas, on va les demander haut et fort », indique Yves Bouget.
Au ministère des sports, on rappelle que 107 millions d’euros ont été consacrés, en 2020, à la compensation de perte de billetterie et plus de 100 millions d’euros en 2021 : « Comme l’a indiqué le premier ministre lundi, le ministère va consulter les organisations représentatives pour déterminer un mode de compensation afin de pallier les nouvelles restrictions annoncées. »
Reste surtout la crainte que ces restrictions ne se prolongent. Voire qu’elles se transforment en huis clos, comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays européens. « Notre sport ne s’en relèverait pas », souffle Gaëtan Müller. « On l’a vécu une saison, plus personne n’a envie d’y retourner », abonde Pascal Foussard. Les professionnels du sport français en sauront un peu plus après le 5 janvier, date du prochain conseil de défense sanitaire.
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Re: Rugby et Coronavirus
Quel délai entre les injections ? Quelle protection contre le Covid-19 ? Nos réponses à vos questions sur le rappel vaccinal
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/11/09/troisieme-dose-de-vaccin-contre-le-covid-19-nos-reponses-a-vos-questions_6101555_4355770.html
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : "Au CHU de Bordeaux, on serre les rangs et on serre les dents"
https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/covid-19-au-chu-de-bordeaux-serre-les-rangs-et-serre-les-dents-1640707134
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Re: Rugby et Coronavirus
Encore mieux qu’un rappel vaccinal trimestriel, je propose une chocolatine pfizer accompagné d’ un jus d’orange moderna au petit dej pour un traitement quotidien.
Je crois que je vais investir dans des actions pfizer…
Je crois que je vais investir dans des actions pfizer…
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rugby et Coronavirus
J ai loupé le bitcoin il y a 10ans et là les actions chez pfizer et modernagrospaquet31 a écrit:Encore mieux qu’un rappel vaccinal trimestriel, je propose une chocolatine pfizer accompagné d’ un jus d’orange moderna au petit dej pour un traitement quotidien.
Je crois que je vais investir dans des actions pfizer…
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flavio33- Orga
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Re: Rugby et Coronavirus
Rugby - 5 000 spectateurs max au Stadium, "une nouvelle claque" pour le directeur général du CAB Xavier Ric
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/rugby-5-000-spectateurs-max-au-stadium-une-nouvelle-claque-pour-le-directeur-general-du-cab-xavier-1640716794
À Brive, ils sont tous vaccinés, la liste du Midol était donc incomplète...
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/rugby-5-000-spectateurs-max-au-stadium-une-nouvelle-claque-pour-le-directeur-general-du-cab-xavier-1640716794
À Brive, ils sont tous vaccinés, la liste du Midol était donc incomplète...
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/28/dominique-costagliola-avec-le-variant-omicron-on-joue-a-la-roulette-russe-en-esperant-le-meilleur_6107492_3244.html
Dominique Costagliola : « Avec le variant Omicron, on joue à la roulette russe en espérant le meilleur »
Pour l’épidémiologiste, certaines mesures annoncées par le gouvernement, lundi, vont dans le bon sens, mais le dispositif comporte de grosses lacunes, en particulier concernant l’école, l’aération des locaux, ou le port du masque FFP2.
Propos recueillis par Sandrine Cabut
L’épidémiologiste et biostatisticienne Dominique Costagliola, directrice de recherches émérite à l’Inserm et membre de l’Académie des sciences, commente les mesures annoncées le 27 décembre par le gouvernement pour endiguer la nouvelle flambée épidémique de Covid.
Retour des jauges pour les grands rassemblements, télétravail obligatoire au moins trois jours par semaine, intensification de la vaccination… Les nouvelles dispositions, qui s’appliqueront à partir du 3 janvier 2022, vous semblent-elles adaptées ?
Certaines mesures vont dans le bon sens, mais pas assez loin. Concernant le télétravail, trois ou quatre jours par semaine c’est mieux que rien, mais cela ne suffira pas. Le Medef est réticent au travail à distance, mais beaucoup d’employeurs oublient que protéger leurs employés fait partie de leurs obligations.
Le retour des jauges est aussi une bonne décision, mais mettre la limite à 2 000 personnes pour des événements en intérieur expose tout de même à de gros clusters de contamination. Cela aurait été acceptable en préconisant parallèlement le port de masques FFP2, beaucoup plus efficaces que les masques chirurgicaux, mais rien n’a été dit à ce propos. L’effet risque donc d’être limité. Quant aux mesures pour favoriser la vaccination, elles sont justifiées mais n’auront pas d’effet immédiat pour contrôler cette vague. Surtout, une fois de plus, rien n’est annoncé pour sécuriser les écoles.
Au fond, j’ai la sensation que ce qui a déterminé les choix annoncés, c’est qu’on espère encore qu’Omicron va être « cool », qu’il s’agira d’une vague éphémère avec des cas peu sévères. Mais ce ne sont pas les signaux qui nous parviennent. A Londres, qui est très touchée par ce nouveau variant, les hospitalisations repartent à la hausse. Et dans la capitale britannique comme à New York, il y a une forte augmentation du nombre d’hospitalisations chez les enfants.
Le report de la rentrée scolaire de janvier, réclamé par certains professionnels de santé, n’a pas été retenu. Le regrettez-vous ?
La politique de gestion du Covid au niveau des écoles est nulle, il n’y a aucune annonce concrète. Ce que demandaient ces professionnels de santé, c’était de laisser les établissements fermés début janvier pour se donner le temps de mettre en place les équipements nécessaires (aération des locaux, masques FFP2 pour les enseignants…), et aussi pour définir clairement les critères des quatre niveaux du protocole sanitaire. Jusqu’ici, ce travail n’a jamais été fait et les règles changent en permanence.
Aujourd’hui, compte tenu du taux d’incidence faramineux dans les régions les plus touchées, comme Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Ile-de-France, on devrait être au niveau 4, avec un enseignement en distanciel dans les collèges et les lycées. Il faut noter que le protocole actuel ne prévoit en aucun cas le distanciel en primaire, alors même que c’est la population la moins protégée par la vaccination.
La situation serait bien meilleure si on sécurisait les écoles et je ne comprends pas pourquoi on ne le fait pas. Bien sûr, on est tous d’accord pour dire que cette crise impacte le moral des jeunes, comme celui des adultes d’ailleurs, mais la solution n’est pas juste de maintenir les écoles ouvertes. Il y a vraiment de quoi réfléchir sur le bâti scolaire quand on voit que dans certains endroits, il n’est même pas possible d’ouvrir les fenêtres des salles de classe. L’investissement pour l’aération des locaux et le contrôle du niveau de CO2 serait rentable pour lutter contre le Covid, mais aussi contre les autres maladies à transmission respiratoire.
Que préconisez-vous ?
Ce qui me paraît indispensable, c’est d’abord de généraliser le port du FFP2, en particulier pour tous les soignants, mais aussi les enseignants et les personnes fragiles, immunodéprimées. Pour les populations qui en ont le plus besoin, le coût devrait être pris en charge.
Je préconise aussi des mesures de couvre-feu, qui ont montré leur efficacité et, bien sûr, une sécurisation en milieu scolaire. Au-delà des écoles, le sujet de la qualité de la ventilation et du contrôle du niveau de CO2 devrait aussi s’imposer dans les entreprises, les trains… Il y a eu une prise de conscience par le gouvernement de l’importance de la transmission aérienne du virus, mais pas au point de se dire que cela nécessite des mesures qu’on va favoriser voire imposer dans les écoles, les entreprises et les lieux accueillant du public.
Je pense qu’il aurait fallu intervenir quand Omicron a commencé à apparaître en Europe. Le 15 décembre, Olivier Véran déclarait que la circulation de ce variant était maîtrisée en France, mais il était évident qu’il allait se répandre. On aurait pu freiner sa propagation en commençant à agir à ce moment par précaution. Au contraire, on a joué à la roulette russe en espérant le meilleur, mais ce n’est pas comme cela qu’on fait une politique de santé publique.
Alors qu’Omicron est beaucoup plus transmissible que Delta, les durées d’isolement pour les personnes infectées et les cas contacts vont être revues à la baisse, pourquoi ?
Précédemment, les cas contacts vaccinés n’étaient pas invités à s’isoler. Avec l’arrivée d’Omicron, il a été décidé qu’une personne contact vivant sous le même toit qu’un cas devrait s’isoler dix-sept jours (sept jours si ce n’est pas le cas), même lorsque cette personne était vaccinée. Je ne sais pas d’où est sorti le délai de dix-sept jours, mais c’était de toute façon inapplicable. La proportion des cas diagnostiqués qui sont séquencés ou pour lesquels une PCR de criblage est réalisée est telle que la plupart des gens ne savent pas à quel variant ils sont positifs. Si vous êtes cas contact à Paris, il est raisonnable de penser qu’il s’agit d’Omicron, vu l’explosion des cas en quelques jours, mais ce n’est qu’un argument indirect, et ce n’est pas le cas dans d’autres régions. Le Haut Comité de santé publique va définir de nouvelles règles j’espère plus applicables et susceptibles de contribuer à la limitation de la circulation du virus, sans abandonner cet objectif au motif de l’ampleur du nombre de personnes contacts.
Laisser des soignants infectés par Omicron continuer à travailler, n’est-ce pas prendre des risques d’augmenter les cas nosocomiaux de Covid ?
C’est l’une des raisons pour laquelle les masques FFP2 devraient être généralisés, à l’hôpital comme dans les autres lieux de soins, médicaux, infirmiers… Aujourd’hui, si on écarte les professionnels de santé qui sont en état de travailler, on va devoir fermer encore davantage de lits. Ces situations et celles des contacts illustrent bien les limites de la politique qui consiste à prendre des mesures seulement en fonction de la saturation des hôpitaux sans se préoccuper du niveau de circulation du virus.
Sur le plan épidémiologique, cette vague vous inquiète-t-elle particulièrement ?
La situation est très hétérogène sur le territoire, ce qui pourrait d’ailleurs justifier des mesures différenciées. Aujourd’hui, il y a en particulier deux régions qui vont droit dans le mur : l’Ile-de-France et notamment Paris, et PACA, où les capacités de réanimation sont déjà dépassées, alors que la vague Omicron n’est pas encore arrivée… Dans le sud, la situation s’explique en partie par une moindre vaccination, liée à une désinformation massive.
Jusqu’où la vague va-t-elle monter, et quelle sera sa sévérité ? Nous serons bientôt fixés. A Paris et dans une moindre mesure en Ile-de-France, l’incidence augmente dans toutes les tranches d’âge et elle atteint déjà des niveaux astronomiques, au moins jusqu’à 69 ans. S’il doit y avoir des conséquences à l’hôpital, on les verra d’ici sept à dix jours.
Dominique Costagliola : « Avec le variant Omicron, on joue à la roulette russe en espérant le meilleur »
Pour l’épidémiologiste, certaines mesures annoncées par le gouvernement, lundi, vont dans le bon sens, mais le dispositif comporte de grosses lacunes, en particulier concernant l’école, l’aération des locaux, ou le port du masque FFP2.
Propos recueillis par Sandrine Cabut
L’épidémiologiste et biostatisticienne Dominique Costagliola, directrice de recherches émérite à l’Inserm et membre de l’Académie des sciences, commente les mesures annoncées le 27 décembre par le gouvernement pour endiguer la nouvelle flambée épidémique de Covid.
Retour des jauges pour les grands rassemblements, télétravail obligatoire au moins trois jours par semaine, intensification de la vaccination… Les nouvelles dispositions, qui s’appliqueront à partir du 3 janvier 2022, vous semblent-elles adaptées ?
Certaines mesures vont dans le bon sens, mais pas assez loin. Concernant le télétravail, trois ou quatre jours par semaine c’est mieux que rien, mais cela ne suffira pas. Le Medef est réticent au travail à distance, mais beaucoup d’employeurs oublient que protéger leurs employés fait partie de leurs obligations.
Le retour des jauges est aussi une bonne décision, mais mettre la limite à 2 000 personnes pour des événements en intérieur expose tout de même à de gros clusters de contamination. Cela aurait été acceptable en préconisant parallèlement le port de masques FFP2, beaucoup plus efficaces que les masques chirurgicaux, mais rien n’a été dit à ce propos. L’effet risque donc d’être limité. Quant aux mesures pour favoriser la vaccination, elles sont justifiées mais n’auront pas d’effet immédiat pour contrôler cette vague. Surtout, une fois de plus, rien n’est annoncé pour sécuriser les écoles.
Au fond, j’ai la sensation que ce qui a déterminé les choix annoncés, c’est qu’on espère encore qu’Omicron va être « cool », qu’il s’agira d’une vague éphémère avec des cas peu sévères. Mais ce ne sont pas les signaux qui nous parviennent. A Londres, qui est très touchée par ce nouveau variant, les hospitalisations repartent à la hausse. Et dans la capitale britannique comme à New York, il y a une forte augmentation du nombre d’hospitalisations chez les enfants.
Le report de la rentrée scolaire de janvier, réclamé par certains professionnels de santé, n’a pas été retenu. Le regrettez-vous ?
La politique de gestion du Covid au niveau des écoles est nulle, il n’y a aucune annonce concrète. Ce que demandaient ces professionnels de santé, c’était de laisser les établissements fermés début janvier pour se donner le temps de mettre en place les équipements nécessaires (aération des locaux, masques FFP2 pour les enseignants…), et aussi pour définir clairement les critères des quatre niveaux du protocole sanitaire. Jusqu’ici, ce travail n’a jamais été fait et les règles changent en permanence.
Aujourd’hui, compte tenu du taux d’incidence faramineux dans les régions les plus touchées, comme Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Ile-de-France, on devrait être au niveau 4, avec un enseignement en distanciel dans les collèges et les lycées. Il faut noter que le protocole actuel ne prévoit en aucun cas le distanciel en primaire, alors même que c’est la population la moins protégée par la vaccination.
La situation serait bien meilleure si on sécurisait les écoles et je ne comprends pas pourquoi on ne le fait pas. Bien sûr, on est tous d’accord pour dire que cette crise impacte le moral des jeunes, comme celui des adultes d’ailleurs, mais la solution n’est pas juste de maintenir les écoles ouvertes. Il y a vraiment de quoi réfléchir sur le bâti scolaire quand on voit que dans certains endroits, il n’est même pas possible d’ouvrir les fenêtres des salles de classe. L’investissement pour l’aération des locaux et le contrôle du niveau de CO2 serait rentable pour lutter contre le Covid, mais aussi contre les autres maladies à transmission respiratoire.
Que préconisez-vous ?
Ce qui me paraît indispensable, c’est d’abord de généraliser le port du FFP2, en particulier pour tous les soignants, mais aussi les enseignants et les personnes fragiles, immunodéprimées. Pour les populations qui en ont le plus besoin, le coût devrait être pris en charge.
Je préconise aussi des mesures de couvre-feu, qui ont montré leur efficacité et, bien sûr, une sécurisation en milieu scolaire. Au-delà des écoles, le sujet de la qualité de la ventilation et du contrôle du niveau de CO2 devrait aussi s’imposer dans les entreprises, les trains… Il y a eu une prise de conscience par le gouvernement de l’importance de la transmission aérienne du virus, mais pas au point de se dire que cela nécessite des mesures qu’on va favoriser voire imposer dans les écoles, les entreprises et les lieux accueillant du public.
Je pense qu’il aurait fallu intervenir quand Omicron a commencé à apparaître en Europe. Le 15 décembre, Olivier Véran déclarait que la circulation de ce variant était maîtrisée en France, mais il était évident qu’il allait se répandre. On aurait pu freiner sa propagation en commençant à agir à ce moment par précaution. Au contraire, on a joué à la roulette russe en espérant le meilleur, mais ce n’est pas comme cela qu’on fait une politique de santé publique.
Alors qu’Omicron est beaucoup plus transmissible que Delta, les durées d’isolement pour les personnes infectées et les cas contacts vont être revues à la baisse, pourquoi ?
Précédemment, les cas contacts vaccinés n’étaient pas invités à s’isoler. Avec l’arrivée d’Omicron, il a été décidé qu’une personne contact vivant sous le même toit qu’un cas devrait s’isoler dix-sept jours (sept jours si ce n’est pas le cas), même lorsque cette personne était vaccinée. Je ne sais pas d’où est sorti le délai de dix-sept jours, mais c’était de toute façon inapplicable. La proportion des cas diagnostiqués qui sont séquencés ou pour lesquels une PCR de criblage est réalisée est telle que la plupart des gens ne savent pas à quel variant ils sont positifs. Si vous êtes cas contact à Paris, il est raisonnable de penser qu’il s’agit d’Omicron, vu l’explosion des cas en quelques jours, mais ce n’est qu’un argument indirect, et ce n’est pas le cas dans d’autres régions. Le Haut Comité de santé publique va définir de nouvelles règles j’espère plus applicables et susceptibles de contribuer à la limitation de la circulation du virus, sans abandonner cet objectif au motif de l’ampleur du nombre de personnes contacts.
Laisser des soignants infectés par Omicron continuer à travailler, n’est-ce pas prendre des risques d’augmenter les cas nosocomiaux de Covid ?
C’est l’une des raisons pour laquelle les masques FFP2 devraient être généralisés, à l’hôpital comme dans les autres lieux de soins, médicaux, infirmiers… Aujourd’hui, si on écarte les professionnels de santé qui sont en état de travailler, on va devoir fermer encore davantage de lits. Ces situations et celles des contacts illustrent bien les limites de la politique qui consiste à prendre des mesures seulement en fonction de la saturation des hôpitaux sans se préoccuper du niveau de circulation du virus.
Sur le plan épidémiologique, cette vague vous inquiète-t-elle particulièrement ?
La situation est très hétérogène sur le territoire, ce qui pourrait d’ailleurs justifier des mesures différenciées. Aujourd’hui, il y a en particulier deux régions qui vont droit dans le mur : l’Ile-de-France et notamment Paris, et PACA, où les capacités de réanimation sont déjà dépassées, alors que la vague Omicron n’est pas encore arrivée… Dans le sud, la situation s’explique en partie par une moindre vaccination, liée à une désinformation massive.
Jusqu’où la vague va-t-elle monter, et quelle sera sa sévérité ? Nous serons bientôt fixés. A Paris et dans une moindre mesure en Ile-de-France, l’incidence augmente dans toutes les tranches d’âge et elle atteint déjà des niveaux astronomiques, au moins jusqu’à 69 ans. S’il doit y avoir des conséquences à l’hôpital, on les verra d’ici sept à dix jours.
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : près de 180 000 nouveaux cas en une journée en France, un niveau jamais atteint
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/28/covid-19-pres-de-180-000-tests-positifs-sur-une-journee-en-france-un-niveau-jamais-atteint_6107548_3244.html
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Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19, maintien… le Stade Français plongé dans l’incertitude
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2021-2022/top-14-covid-19-maintien.-le-stade-francais-plonge-dans-lincertitude_sto8686480/story.shtml
Rugbyrama ne se posait pas toutes ces questions, quand nous avons affronté le ST en demi-finales de coupe d'Europe chez eux l'année dernière. Pourtant, on était dans les mêmes conditions, 3 semaines sans jouer, entrainement tronqué, contre un adversaire d'un autre calibre, pour une place en finale de CE
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Rugbyrama ne se posait pas toutes ces questions, quand nous avons affronté le ST en demi-finales de coupe d'Europe chez eux l'année dernière. Pourtant, on était dans les mêmes conditions, 3 semaines sans jouer, entrainement tronqué, contre un adversaire d'un autre calibre, pour une place en finale de CE
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Re: Rugby et Coronavirus
Racing 92 : testés négatifs, les joueurs sont de retour à l'entraînement
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2021-2022/top-14-racing-92-testes-negatifs-les-joueurs-sont-de-retour-a-l-entrainement_sto8686624/story.shtml
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Rugby : la Section se prépare à reprendre ce jeudi dans la perspective du match de dimanche face à Brive
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/section-paloise/rugby-la-section-se-prepare-a-reprendre-ce-jeudi-dans-la-perspective-du-match-de-dimanche-face-a-brive-7474388.php
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Re: Rugby et Coronavirus
Plus de 200 000 contaminations au Covid-19 en vingt-quatre heures en France, selon Olivier Véran
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/29/plus-de-200-000-contaminations-au-covid-19-en-vingt-quatre-heures-en-france-selon-olivier-veran_6107628_3244.html
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Re: Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Retour des jauges : le sénateur Michel Savin « appelle à des mesures de bon sens »
https://metro-sports.fr/retour-des-jauges-le-senateur-michel-savin-appelle-a-des-mesures-de-bon-sens/
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Re: Rugby et Coronavirus
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Jauge dans les enceintes sportives : le député Michel Savin appelle « à des mesures de bon sens »
https://www.lefigaro.fr/flash-sport/jauge-dans-les-enceintes-sportives-le-depute-michel-savin-appelle-a-des-mesures-de-bon-sens-20211229
https://twitter.com/DavidReyrat/status/1476158980489723904
Jauge dans les enceintes sportives : le député Michel Savin appelle « à des mesures de bon sens »
https://www.lefigaro.fr/flash-sport/jauge-dans-les-enceintes-sportives-le-depute-michel-savin-appelle-a-des-mesures-de-bon-sens-20211229
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Re: Rugby et Coronavirus
L'amendement sur la proportionnalité des jauges est passé en commission, il faut maintenant attendre de voir s'il sera définitivement adopté...
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Re: Rugby et Coronavirus
On va croiser les doigts....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:On va croiser les doigts....
Propos entendu sur France info télé, par Emmanuelle ménard, député de l'Hérault, Membre de la commission des lois, elle craint cependant que vu la position du gouvernement, cet amendement soit retoqué à l'assemblé lundi...
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Re: Rugby et Coronavirus
RUGBY. Les jauges proportionnelles, la solution pour la survie des clubs ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-les-jauges-proportionnelles-la-solution-pour-la-survie-des-clubs-2912211654.php
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.courrierinternational.com/article/covid-19-le-variant-omicron-pourrait-proteger-contre-delta-et-attenuer-terme-la-pandemie
Covid-19.Le variant Omicron pourrait protéger contre Delta et atténuer à terme la pandémie
The New York Times - New York
Selon une étude préliminaire réalisée en Afrique du Sud et en laboratoire, les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta. Un résultat encourageant si Omicron devient dominant dans le monde réel.
Les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures par le variant Delta, rapporte le New York Times. Ce résultat préliminaire a été obtenu en laboratoire en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban. “ll a été publié sur le site Internet de l’institut ce lundi 27 décembre et demande encore à être validé”, souligne le quotidien.
L’étude a été réalisée à partir du plasma sanguin prélevé chez quinze personnes, préalablement vaccinées ou non, qui avaient été infectées par Omicron. L’objectif était d’évaluer la capacité des anticorps à contrôler Omicron et Delta en laboratoire. Les mesures ont été effectuées au moment où les patients présentaient des symptômes, puis une nouvelle fois quinze jours plus tard.
Une immunité renforcée contre Delta
Résultat prévisible : la réponse des anticorps à Omicron s’est développée au cours de cette période, où la neutralisation du virus a été multipliée par 14. Mais surtout, l’équipe a observé une immunité renforcée contre le variant Delta, avec une neutralisation multipliée par 4,4 chez les participants vaccinés, alors que la réponse des non-vaccinés était plus variable.
Alex Sigal se réjouit de ce résultat, laissant entendre qu’“Omicron serait susceptible de repousser Delta”, explique le New York Times. II commente :
L’éviction de Delta pourrait être en fait une bonne chose. Peut-être sommes-nous dans une situation avec laquelle nous pouvons vivre plus facilement et qui nous perturbera moins que [ne l’ont fait] les variants précédents.”
“Plusieurs scientifiques non impliqués dans l’étude ont déclaré que les résultats de l’expérience sud-africaine, bien que préliminaires, étaient solides”, rapporte le quotidien américain. Ainsi, pour l’épidémiologiste Carl Pearson, de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, ces résultats sont cohérents avec ce qui se passe actuellement au Royaume-Uni.
Un avenir moins sombre
Et Nathan Grubaugh, épidémiologiste à l’École de santé publique de Yale, fait la même constatation dans le Connecticut. Il observe :
Nous assistons à une augmentation exponentielle d’Omicron, alors que les cas de Delta diminuent. Cela donne à penser qu’Omicron supplantera Delta chez les personnes sensibles [au virus], ce qui les rendra moins sensibles à Delta par la suite et fera baisser les cas de Delta.”
Si d’autres expériences confirment ces résultats, cela pourrait présager d’un avenir moins sombre de la pandémie. À court terme, comme le rappelle le quotidien, “on s’attend à ce qu’Omicron crée une vague de cas qui exercera une pression considérable sur les économies et les systèmes de soins de santé du monde entier”. Mais, à plus long terme, les nouvelles recherches suggèrent qu’un monde dominé par Omicron pourrait connaître moins d’hospitalisations et de décès qu’un monde où Delta continuerait de faire rage.
Covid-19.Le variant Omicron pourrait protéger contre Delta et atténuer à terme la pandémie
The New York Times - New York
Selon une étude préliminaire réalisée en Afrique du Sud et en laboratoire, les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta. Un résultat encourageant si Omicron devient dominant dans le monde réel.
Les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures par le variant Delta, rapporte le New York Times. Ce résultat préliminaire a été obtenu en laboratoire en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban. “ll a été publié sur le site Internet de l’institut ce lundi 27 décembre et demande encore à être validé”, souligne le quotidien.
L’étude a été réalisée à partir du plasma sanguin prélevé chez quinze personnes, préalablement vaccinées ou non, qui avaient été infectées par Omicron. L’objectif était d’évaluer la capacité des anticorps à contrôler Omicron et Delta en laboratoire. Les mesures ont été effectuées au moment où les patients présentaient des symptômes, puis une nouvelle fois quinze jours plus tard.
Une immunité renforcée contre Delta
Résultat prévisible : la réponse des anticorps à Omicron s’est développée au cours de cette période, où la neutralisation du virus a été multipliée par 14. Mais surtout, l’équipe a observé une immunité renforcée contre le variant Delta, avec une neutralisation multipliée par 4,4 chez les participants vaccinés, alors que la réponse des non-vaccinés était plus variable.
Alex Sigal se réjouit de ce résultat, laissant entendre qu’“Omicron serait susceptible de repousser Delta”, explique le New York Times. II commente :
L’éviction de Delta pourrait être en fait une bonne chose. Peut-être sommes-nous dans une situation avec laquelle nous pouvons vivre plus facilement et qui nous perturbera moins que [ne l’ont fait] les variants précédents.”
“Plusieurs scientifiques non impliqués dans l’étude ont déclaré que les résultats de l’expérience sud-africaine, bien que préliminaires, étaient solides”, rapporte le quotidien américain. Ainsi, pour l’épidémiologiste Carl Pearson, de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, ces résultats sont cohérents avec ce qui se passe actuellement au Royaume-Uni.
Un avenir moins sombre
Et Nathan Grubaugh, épidémiologiste à l’École de santé publique de Yale, fait la même constatation dans le Connecticut. Il observe :
Nous assistons à une augmentation exponentielle d’Omicron, alors que les cas de Delta diminuent. Cela donne à penser qu’Omicron supplantera Delta chez les personnes sensibles [au virus], ce qui les rendra moins sensibles à Delta par la suite et fera baisser les cas de Delta.”
Si d’autres expériences confirment ces résultats, cela pourrait présager d’un avenir moins sombre de la pandémie. À court terme, comme le rappelle le quotidien, “on s’attend à ce qu’Omicron crée une vague de cas qui exercera une pression considérable sur les économies et les systèmes de soins de santé du monde entier”. Mais, à plus long terme, les nouvelles recherches suggèrent qu’un monde dominé par Omicron pourrait connaître moins d’hospitalisations et de décès qu’un monde où Delta continuerait de faire rage.
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Scalp- Team modo
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