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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Merci radis, j'aurais du commencer par là, c'est plus conforme à ce que l'on ressent il me semble. C'est quasiment le meme gabarit qu'Itoje. Je vois ce que tente le staff de l'équipe de France, mais ce sera au détriment des capacités de déplacement au large de Cameron qui me semblent supérieures à ce qu'il peux apporter dans la cage.le radis a écrit:densnewzealand a écrit:L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
Sur le site de l'UBB, il est indiqué 109 kg.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Merci radis, j'aurais du commencer par là, c'est plus conforme à ce que l'on ressent il me semble. C'est quasiment le meme gabarit qu'Itoje. Je vois ce que tente le staff de l'équipe de France, mais ce sera au détriment des capacités de déplacement au large de Cameron qui me semblent supérieures à ce qu'il peux apporter dans la cage.le radis a écrit:densnewzealand a écrit:L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
Sur le site de l'UBB, il est indiqué 109 kg.
Je suis plutôt d'accord avec toi, mais en tout cas, c'est bien pour Cameron, ça lui apporte une nouvelle expérience et un argument supplémentaire en tant que joueur polyvalent, la staff de l'EDF a l'air d'en être particulièrement friand...
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Merci radis, j'aurais du commencer par là, c'est plus conforme à ce que l'on ressent il me semble. C'est quasiment le meme gabarit qu'Itoje. Je vois ce que tente le staff de l'équipe de France, mais ce sera au détriment des capacités de déplacement au large de Cameron qui me semblent supérieures à ce qu'il peux apporter dans la cage.le radis a écrit:densnewzealand a écrit:L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
Sur le site de l'UBB, il est indiqué 109 kg.
Je suis plutôt d'accord avec toi, mais en tout cas, c'est bien pour Cameron, ça lui apporte une nouvelle expérience et un argument supplémentaire en tant que joueur polyvalent, la staff de l'EDF a l'air d'en être particulièrement friand...
Et pas que, beaucoup d'équipe mise beaucoup plus sur des joueurs polyvalent et je pense que ça pourrait même nous servir. Woki a la capacité de faire des grandes courses, ça arrive que des 4 ou des 5 en fassent, et libérerai une place chez nous pour un jeune 3éme ligne tout en gardant une ligne très aérienne avec Petti et Woki et mettre des profils un peu plus gratteur en 3éme ligne comme BVT, Roussel ou encore Lachaise (quand il reviendra).
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Re: XV de France (partie en cours)
Laurent Labit : « Romain (Ntamack) n'est pas sacrifié »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Laurent-labit-romain-ntamack-n-est-pas-sacrifie/1298173
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Re: XV de France (partie en cours)
Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Merci radis, j'aurais du commencer par là, c'est plus conforme à ce que l'on ressent il me semble. C'est quasiment le meme gabarit qu'Itoje. Je vois ce que tente le staff de l'équipe de France, mais ce sera au détriment des capacités de déplacement au large de Cameron qui me semblent supérieures à ce qu'il peux apporter dans la cage.le radis a écrit:densnewzealand a écrit:L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
Sur le site de l'UBB, il est indiqué 109 kg.
Je suis plutôt d'accord avec toi, mais en tout cas, c'est bien pour Cameron, ça lui apporte une nouvelle expérience et un argument supplémentaire en tant que joueur polyvalent, la staff de l'EDF a l'air d'en être particulièrement friand...
Et pas que, beaucoup d'équipe mise beaucoup plus sur des joueurs polyvalent et je pense que ça pourrait même nous servir. Woki a la capacité de faire des grandes courses, ça arrive que des 4 ou des 5 en fassent, et libérerai une place chez nous pour un jeune 3éme ligne tout en gardant une ligne très aérienne avec Petti et Woki et mettre des profils un peu plus gratteur en 3éme ligne comme BVT, Roussel ou encore Lachaise (quand il reviendra).
Surtout dans l'optique de l'arrivée de Macalou, prolongeant le nouveau contrat +4ans de Cameron à l'UBB
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Merci radis, j'aurais du commencer par là, c'est plus conforme à ce que l'on ressent il me semble. C'est quasiment le meme gabarit qu'Itoje. Je vois ce que tente le staff de l'équipe de France, mais ce sera au détriment des capacités de déplacement au large de Cameron qui me semblent supérieures à ce qu'il peux apporter dans la cage.le radis a écrit:densnewzealand a écrit:L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
Sur le site de l'UBB, il est indiqué 109 kg.
Je suis plutôt d'accord avec toi, mais en tout cas, c'est bien pour Cameron, ça lui apporte une nouvelle expérience et un argument supplémentaire en tant que joueur polyvalent, la staff de l'EDF a l'air d'en être particulièrement friand...
Et pas que, beaucoup d'équipe mise beaucoup plus sur des joueurs polyvalent et je pense que ça pourrait même nous servir. Woki a la capacité de faire des grandes courses, ça arrive que des 4 ou des 5 en fassent, et libérerai une place chez nous pour un jeune 3éme ligne tout en gardant une ligne très aérienne avec Petti et Woki et mettre des profils un peu plus gratteur en 3éme ligne comme BVT, Roussel ou encore Lachaise (quand il reviendra).
Surtout dans l'optique de l'arrivée de Macalou, prolongeant le nouveau contrat +4ans de Cameron à l'UBB
Tu as complètement raison Big'ben
Que dire Dens , Cameron + Macalou =
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.midi-olympique.fr/2021/11/10/reportage-a-la-rencontre-de-la-diaspora-georgienne-de-brive-9920167.php
Reportage - À la rencontre de la diaspora géorgienne de Brive
Fortement implantés à Brive, où ils sont six dans l’effectif professionnel, les Géorgiens (opposés aux Bleus, dimanche à Bordeaux) se sont parfaitement adaptés à la vie locale. Pour le plus grand plaisir de leur « grand frère », Goderzi Shvelidze, désormais entraîneur des avants brivistes. Rencontre avec ces joueurs qui ont quitté tôt leur terre natale pour vivre du rugby...
Lundi après-midi, annexe du Stadium municipal de Brive : les joueurs font leur entrée sur le terrain synthétique Jean-Marie Soubira. Parmi l’effectif corrézien on peut recenser une douzaine de nationalités, des Français au Colombien Andrès Zafra en passant par les Sud-Africains, ou autres Argentins. Mais les plus représentés après les Français restent bien les Fidjiens et Géorgiens avec six représentants chacun. Les joueurs du Caucase, assez présents en Corrèze depuis quelques années, sont facilement identifiables. Barbes bien fournies pour la plupart, « pour lutter contre le froid » si l’on en croit le pilier droit Luka Japaridze, originaire d’une région montagneuse en Géorgie ; ou encore bordjgali, ce symbole géorgien formé de sept branches en rotation représentant le soleil, le temps et l’éternité (symbole qui fait aussi figure de logo de l’équipe nationale de Géorgie), tatoué sur le mollet gauche du tout jeune talonneur Vano Karkadze.
« Les Français ne savaient pas qui nous étions, les Géorgiens »
Les jeunes caucasiens se sont parfaitement intégrés en Corrèze avec l’aide entre autres de Goderzi Shvelidze, ancien pilier devenu entraîneur des avants brivistes cette saison après quelques années avec les espoirs. « Nous avons beaucoup de respect pour « Obé » (surnom donné à Goderzi Shvelidze lors de ces années de joueur, en référence à Obélix, N.D.L.R.) et les plus anciens qui ont été les premiers à venir en France. Ils ont dû beaucoup travailler pour faire connaître la Géorgie aux Français », explique le demi de mêlée Vasil Lobzhanidze. « Quand notre génération est arrivée, la route était déjà bien tracée, reprend le pilier Soso Bekoshvili. Les plus anciens qui étaient les premiers à venir jouer en France ont fait le boulot. Ils ont montré ce qu’étaient les Géorgiens, donc pour nous c’était plus facile d’autant que nous avions des appuis sur place. »
Goderzi Shvelidze détaille les propos de ses « petits » : « C’est vrai que quand notre génération est arrivée, les clubs français ne savaient pas qui nous étions, les Géorgiens. Ils ne savaient pas de quel endroit nous venions. Ils ne savaient même pas si on se déplaçait en voiture ou si nous étions toujours à cheval (rires), si on avait du gaz ou de l’électricité. Et puis petit à petit nous avons montré notre voie, nous avons placé notre pays sur la carte. Nous avons mis longtemps à acquérir cette confiance, mais les Français ont compris que nous étions des travailleurs, très costauds car nous étions des anciens lutteurs ou judokas passés au sport collectif. »
Aujourd’hui l’ancien pilier est une sorte de grand frère pour les plus jeunes, les aidant notamment pour tout ce qui est de l’ordre de l’administratif, car vivre en France pour un étranger, qui plus est à 18 ou 20 ans est difficile. Shvelidze peut aussi s’improviser organisateur de sorties comme l’été dernier quand les Géorgiens sont partis pêcher du côté du lac de Chasteaux.
Venir en France, un choix évident
Et même si ce n’est pas toujours évident de quitter sa terre natale pour venir en France, tous répondent qu’ils n’ont pas hésité une seule seconde au moment de prendre leur décision. « Quand on nous appelle de France, je pense que tout le monde dit oui ! » confirme le pilier Luka Japaridze. « C’est un peu dur de quitter notre pays et notre famille, oui. Mais comme nous avons notre boulot à faire et des objectifs en tête cela facilite les choses », justifie le troisième ligne Otar Giorgadze. « Et puis ici à Brive, c’est plus facile car nous sommes nombreux. C’est une petite famille », sourit l’ouvreur Tedo Abzhandadze.
Une petite famille qui se retrouve souvent autour d’une partie de cartes, de consoles ou devant la télévision. Et ce malgré les situations des uns et des autres. « On essaye un maximum d’être tous ensemble, dès que l’on a un peu de temps libre, raconte Luka Japaridze. Juste Soso (Bekoshvili) et Vasil (Lobzhanidze) ont une famille ici. » « Je pense que c’est normal de passer beaucoup de temps ensemble en dehors du rugby, acquiesce le demi de mêlée. Mais la famille passe avant tout quand même. » « C’est aussi pour ça qu’aujourd’hui ils sont très très bien ici. Ils respectent l’endroit où ils vivent, leur logement, la ville ou la France, ainsi que les personnes avec qui ils vivent et ça c’est très important pour nous les plus anciens. Nos jeunes ont beaucoup de respect, et moi je suis fier d’eux », s’émeut leur entraîneur.
« La Coupe du Monde 2023 elle est à la maison »
Et si la France et la Géorgie paraissent deux pays très liès par le rugby, ils ne se sont affrontés qu'à une seule reprise dans l'histoire. C'était lors de la Coupe du monde 2007 en France, un moment toujours particulier notamment pour Goderzi Shvelidze, pilier remplaçant ce jour-là à Marseille. « Je pense que c’est une fierté, et une expérience rugbystique enrichissante de jouer contre la France. » Ce dimanche à Bordeaux, ce sera la même chose pour les Géorgiens qui croiseront sur le terrain tous leurs adversaires en Top 14. « Ce match contre la France va être une bonne expérience pour nous », dixit le tout récent pilier droit international Luka Japaridze (une sélection). Une rencontre face à une nation majeure, qui doit faire passer un cap aux Lelos en vue du Mondial 2023. « On dit entre nous que la Coupe du monde en 2023, elle est à la maison », sourit Otar Giorgadze (29 sélections). « Le Mondial 2023 c’est un vrai objectif. Nous devrions avoir, dans la poule, l’Australie, le pays de Galles, les Fidji et une équipe que nous ne connaissons pas encore (le vainqueur du tournoi de qualification, N.D.L.R.)*, donc l’objectif sera de gagner au moins deux matchs », ambitionne Tedo Abzhandadze, qui compte déjà 26 sélections et une Coupe du monde à seulement 22 ans.
Un match clé donc dans la progression du rugby en Géorgie où les mentalités sont en train de changer et où de nombreux efforts sont faits pour développer ce qu’est devenu le sport numéro un depuis quelques années. « Le rugby géorgien n’est plus axé uniquement sur le contact, explique le troisième ligne. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants sont intéressés par le rugby et ça fait grandir ce sport dans le pays. » « Chaque région a peut-être dix nouveaux terrains par an, enchérit Luka Japaridze. Il y a encore le projet de créer d’autres terrains pour intéresser un maximum d’enfants. » Et ainsi trouver les nouveaux visages du rugby géorgien, les futurs Bekoshvili, Japaridze, Karkadze, Giorgadze, Lobzhanidze ou autre Abzhandadze, qui viendront bientôt renforcer les rangs des écuries de Top 14.
* La Géorgie n’est pas encore officiellement qualifiée mais est en bonne position pour décrocher le billet Europe 1.
Romain Lafon
Reportage - À la rencontre de la diaspora géorgienne de Brive
Fortement implantés à Brive, où ils sont six dans l’effectif professionnel, les Géorgiens (opposés aux Bleus, dimanche à Bordeaux) se sont parfaitement adaptés à la vie locale. Pour le plus grand plaisir de leur « grand frère », Goderzi Shvelidze, désormais entraîneur des avants brivistes. Rencontre avec ces joueurs qui ont quitté tôt leur terre natale pour vivre du rugby...
Lundi après-midi, annexe du Stadium municipal de Brive : les joueurs font leur entrée sur le terrain synthétique Jean-Marie Soubira. Parmi l’effectif corrézien on peut recenser une douzaine de nationalités, des Français au Colombien Andrès Zafra en passant par les Sud-Africains, ou autres Argentins. Mais les plus représentés après les Français restent bien les Fidjiens et Géorgiens avec six représentants chacun. Les joueurs du Caucase, assez présents en Corrèze depuis quelques années, sont facilement identifiables. Barbes bien fournies pour la plupart, « pour lutter contre le froid » si l’on en croit le pilier droit Luka Japaridze, originaire d’une région montagneuse en Géorgie ; ou encore bordjgali, ce symbole géorgien formé de sept branches en rotation représentant le soleil, le temps et l’éternité (symbole qui fait aussi figure de logo de l’équipe nationale de Géorgie), tatoué sur le mollet gauche du tout jeune talonneur Vano Karkadze.
« Les Français ne savaient pas qui nous étions, les Géorgiens »
Les jeunes caucasiens se sont parfaitement intégrés en Corrèze avec l’aide entre autres de Goderzi Shvelidze, ancien pilier devenu entraîneur des avants brivistes cette saison après quelques années avec les espoirs. « Nous avons beaucoup de respect pour « Obé » (surnom donné à Goderzi Shvelidze lors de ces années de joueur, en référence à Obélix, N.D.L.R.) et les plus anciens qui ont été les premiers à venir en France. Ils ont dû beaucoup travailler pour faire connaître la Géorgie aux Français », explique le demi de mêlée Vasil Lobzhanidze. « Quand notre génération est arrivée, la route était déjà bien tracée, reprend le pilier Soso Bekoshvili. Les plus anciens qui étaient les premiers à venir jouer en France ont fait le boulot. Ils ont montré ce qu’étaient les Géorgiens, donc pour nous c’était plus facile d’autant que nous avions des appuis sur place. »
Goderzi Shvelidze détaille les propos de ses « petits » : « C’est vrai que quand notre génération est arrivée, les clubs français ne savaient pas qui nous étions, les Géorgiens. Ils ne savaient pas de quel endroit nous venions. Ils ne savaient même pas si on se déplaçait en voiture ou si nous étions toujours à cheval (rires), si on avait du gaz ou de l’électricité. Et puis petit à petit nous avons montré notre voie, nous avons placé notre pays sur la carte. Nous avons mis longtemps à acquérir cette confiance, mais les Français ont compris que nous étions des travailleurs, très costauds car nous étions des anciens lutteurs ou judokas passés au sport collectif. »
Aujourd’hui l’ancien pilier est une sorte de grand frère pour les plus jeunes, les aidant notamment pour tout ce qui est de l’ordre de l’administratif, car vivre en France pour un étranger, qui plus est à 18 ou 20 ans est difficile. Shvelidze peut aussi s’improviser organisateur de sorties comme l’été dernier quand les Géorgiens sont partis pêcher du côté du lac de Chasteaux.
Venir en France, un choix évident
Et même si ce n’est pas toujours évident de quitter sa terre natale pour venir en France, tous répondent qu’ils n’ont pas hésité une seule seconde au moment de prendre leur décision. « Quand on nous appelle de France, je pense que tout le monde dit oui ! » confirme le pilier Luka Japaridze. « C’est un peu dur de quitter notre pays et notre famille, oui. Mais comme nous avons notre boulot à faire et des objectifs en tête cela facilite les choses », justifie le troisième ligne Otar Giorgadze. « Et puis ici à Brive, c’est plus facile car nous sommes nombreux. C’est une petite famille », sourit l’ouvreur Tedo Abzhandadze.
Une petite famille qui se retrouve souvent autour d’une partie de cartes, de consoles ou devant la télévision. Et ce malgré les situations des uns et des autres. « On essaye un maximum d’être tous ensemble, dès que l’on a un peu de temps libre, raconte Luka Japaridze. Juste Soso (Bekoshvili) et Vasil (Lobzhanidze) ont une famille ici. » « Je pense que c’est normal de passer beaucoup de temps ensemble en dehors du rugby, acquiesce le demi de mêlée. Mais la famille passe avant tout quand même. » « C’est aussi pour ça qu’aujourd’hui ils sont très très bien ici. Ils respectent l’endroit où ils vivent, leur logement, la ville ou la France, ainsi que les personnes avec qui ils vivent et ça c’est très important pour nous les plus anciens. Nos jeunes ont beaucoup de respect, et moi je suis fier d’eux », s’émeut leur entraîneur.
« La Coupe du Monde 2023 elle est à la maison »
Et si la France et la Géorgie paraissent deux pays très liès par le rugby, ils ne se sont affrontés qu'à une seule reprise dans l'histoire. C'était lors de la Coupe du monde 2007 en France, un moment toujours particulier notamment pour Goderzi Shvelidze, pilier remplaçant ce jour-là à Marseille. « Je pense que c’est une fierté, et une expérience rugbystique enrichissante de jouer contre la France. » Ce dimanche à Bordeaux, ce sera la même chose pour les Géorgiens qui croiseront sur le terrain tous leurs adversaires en Top 14. « Ce match contre la France va être une bonne expérience pour nous », dixit le tout récent pilier droit international Luka Japaridze (une sélection). Une rencontre face à une nation majeure, qui doit faire passer un cap aux Lelos en vue du Mondial 2023. « On dit entre nous que la Coupe du monde en 2023, elle est à la maison », sourit Otar Giorgadze (29 sélections). « Le Mondial 2023 c’est un vrai objectif. Nous devrions avoir, dans la poule, l’Australie, le pays de Galles, les Fidji et une équipe que nous ne connaissons pas encore (le vainqueur du tournoi de qualification, N.D.L.R.)*, donc l’objectif sera de gagner au moins deux matchs », ambitionne Tedo Abzhandadze, qui compte déjà 26 sélections et une Coupe du monde à seulement 22 ans.
Un match clé donc dans la progression du rugby en Géorgie où les mentalités sont en train de changer et où de nombreux efforts sont faits pour développer ce qu’est devenu le sport numéro un depuis quelques années. « Le rugby géorgien n’est plus axé uniquement sur le contact, explique le troisième ligne. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants sont intéressés par le rugby et ça fait grandir ce sport dans le pays. » « Chaque région a peut-être dix nouveaux terrains par an, enchérit Luka Japaridze. Il y a encore le projet de créer d’autres terrains pour intéresser un maximum d’enfants. » Et ainsi trouver les nouveaux visages du rugby géorgien, les futurs Bekoshvili, Japaridze, Karkadze, Giorgadze, Lobzhanidze ou autre Abzhandadze, qui viendront bientôt renforcer les rangs des écuries de Top 14.
* La Géorgie n’est pas encore officiellement qualifiée mais est en bonne position pour décrocher le billet Europe 1.
Romain Lafon
Dernière édition par Scalp le Jeu 11 Nov 2021 - 14:53, édité 1 fois
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.midi-olympique.fr/2021/11/11/jalibert-ntamack-premier-choix-deuxieme-acte-face-a-la-georgie-9921600.php
Jalibert-Ntamack : premier choix, deuxième acte face à la Géorgie ?
Jugé décevant face à l’Argentine samedi dernier, malgré les immenses promesses qu’il laissait entrevoir notamment sur le plan offensif, le duo - composé par le Bordelais à l’ouverture et le Toulousain en premier centre devrait avoir une nouvelle chance de séduire dimanche à Bordeaux. Et plus si affinités…
la principale attraction du début de cette tournée d’automne. Alors que les deux joueurs sont irrésistibles depuis cet été avec leurs clubs respectifs, Matthieu Jalibert et Romain Ntamack ont donc été associés face à l’Argentine. Les deux meilleurs ouvreurs français ensemble, répondant autant à une envie du staff de les voir évoluer l’un à côté de l’autre qu’à un besoin du moment. En effet, Virimi Vakatawa et Arthur Vincent blessés, l’idée de décaler Ntamack au centre s’est vite imposée. Peu importe si le Toulousain, qui avait essentiellement porté le numéro 12 à Ernest-Wallon durant la saison 2018-2019 et a encore dépanné à de minces reprises lors du dernier exercice à ce poste, s’est installé depuis un an et demi en 10, comme il le réclamait. Il faut dire que le tandem, pour ce qu’il laisse entrevoir sur le plan offensif, avait de quoi faire rêver… Samedi dernier, au Stade de France, la déception fut à la hauteur des espoirs que le duo avait générés.
Certes peu servis par la domination des Pumas dans le jeu au sol, ce qui a ralenti les sorties de balle françaises en première mi-temps, Jalibert et Ntamack n’ont jamais trouvé leurs marques communes. Les échanges entre les deux ont été rares et la complémentarité peu évidente.
En position de premier centre, Ntamack s’est souvent retrouvé à aller « péter » dans la défense adverse et n’a jamais pu accélérer le jeu, ni même occuper au pied. Bref, il fut utilisé à contre-emploi. Pire, il a même cédé sa place à la 54e minute, remplacé par Jonathan Danty au nom du besoin logique de remettre de la puissance au milieu du terrain. Et, profitant aussi d’une dernière ligne droite plus débridée, le Bordelais n’a jamais semblé aussi à l’aise que lorsque son « partenaire pas comme les autres » avait quitté la pelouse de Saint-Denis. Alors, la question, brûlant toutes les lèvres depuis dimanche, était la suivante : fallait-il reconduire cette combinaison contre la Géorgie ? Ou, au contraire, y mettre tout de suite un terme pour placer Danty aux côtés de Fickou et attendre le retour de Vakatawa ? Cela aurait eu pour conséquence de déplacer le débat sur un deuxième problème : trancher entre Jalibert et Ntamack à l’ouverture. A priori, il n’y a pas (encore) nécessité de s’interroger là-dessus puisque le binôme devrait avoir une deuxième chance sur la pelouse de Bordeaux dimanche après-midi.
Jalibert : « Le jour où on va réussir… »
En effet, Fabien Galthié n’a pas pour habitude de cacher son jeu et avait fait savoir que l’on aurait rapidement une réponse sur le sujet. Dès mardi, lors du premier bout d’entraînement ouvert à la presse, Matthieu Jalibert avait enfilé une fameuse chasuble blanche flanquée du numéro 10 quand Romain Ntamack avait hérité de celle affichant le 12. Peu de place de doute, lequel fut encore un peu plus chassé, le lendemain, lors de la traditionnelle séance d’opposition à haute intensité où la configuration était la même.
Le sélectionneur et son staff ont décidé de maintenir leur confiance au Bordelais et au Toulousain au coup d’envoi. Interrogé sur l’éventuelle rivalité entre les deux hommes dans les colonnes de 20 minutes, Jalibert a écarté : « Je vois plutôt la recherche du staff qui essaie de trouver d’autres associations de joueurs qui peuvent amener des choses positives à l’équipe. Et c’est plus facile de décaler Romain en numéro 12 que l’inverse. Pour moi, c’est plutôt une marque de confiance pour nous deux que d’essayer de trouver des solutions pour que l’on soit ensemble sur le terrain et qu’il y ait une plus-value pour l’équipe. »
Même s’il reconnaît que le duo doit montrer davantage de fluidité et d’équilibre : « Disons que nous ne nous sommes pas trouvés de la meilleure manière possible. Mais c’est aussi dû au fait que les Argentins nous ont privés de ballons rapides en première mi-temps. Ça a été compliqué de mettre de la vitesse et de se retrouver dans les conditions où on s’épanouit le plus avec Romain. […] Il y a eu plusieurs situations où il n’a pas manqué grand-chose pour que le choix devienne positif plutôt que négatif : quelques automatismes, des petits placements, des connexions qui viennent en enchaînant les matchs. »
Et de terminer son réquisitoire par un appel à la clémence : « C’est très difficile de juger notre association seulement sur cinquante minutes. […] Le jour où nous allons réussir à trouver de bons automatismes ensemble, ça peut faire mal. »
Il devrait être écouté et la carte Jalibert-Ntamack sera certainement sortie une deuxième fois au Matmut Atlantique. Et sûrement pas une dernière d’ailleurs. Parce que, hormis cataclysme sportif ou blessure malheureuse, il est difficile d’imaginer Fabien Galthié faire machine arrière à seulement six jours d’affronter les All Blacks. Maintenant, tout porte à croire que le staff des Bleus ira au bout de sa conviction automnale et que, s’il avait dû modifier ses plans, il l’aurait fait après la peu convaincante représentation argentine. D’autant plus que, pour s’éprouver et tirer des enseignements plus concluants, il n’y a pas mieux que le défi de la meilleure équipe de la planète. Encore faudrait-il d’abord rectifier le tir dimanche, face aux Lelos.
Jérémy Fadat
Jalibert-Ntamack : premier choix, deuxième acte face à la Géorgie ?
Jugé décevant face à l’Argentine samedi dernier, malgré les immenses promesses qu’il laissait entrevoir notamment sur le plan offensif, le duo - composé par le Bordelais à l’ouverture et le Toulousain en premier centre devrait avoir une nouvelle chance de séduire dimanche à Bordeaux. Et plus si affinités…
la principale attraction du début de cette tournée d’automne. Alors que les deux joueurs sont irrésistibles depuis cet été avec leurs clubs respectifs, Matthieu Jalibert et Romain Ntamack ont donc été associés face à l’Argentine. Les deux meilleurs ouvreurs français ensemble, répondant autant à une envie du staff de les voir évoluer l’un à côté de l’autre qu’à un besoin du moment. En effet, Virimi Vakatawa et Arthur Vincent blessés, l’idée de décaler Ntamack au centre s’est vite imposée. Peu importe si le Toulousain, qui avait essentiellement porté le numéro 12 à Ernest-Wallon durant la saison 2018-2019 et a encore dépanné à de minces reprises lors du dernier exercice à ce poste, s’est installé depuis un an et demi en 10, comme il le réclamait. Il faut dire que le tandem, pour ce qu’il laisse entrevoir sur le plan offensif, avait de quoi faire rêver… Samedi dernier, au Stade de France, la déception fut à la hauteur des espoirs que le duo avait générés.
Certes peu servis par la domination des Pumas dans le jeu au sol, ce qui a ralenti les sorties de balle françaises en première mi-temps, Jalibert et Ntamack n’ont jamais trouvé leurs marques communes. Les échanges entre les deux ont été rares et la complémentarité peu évidente.
En position de premier centre, Ntamack s’est souvent retrouvé à aller « péter » dans la défense adverse et n’a jamais pu accélérer le jeu, ni même occuper au pied. Bref, il fut utilisé à contre-emploi. Pire, il a même cédé sa place à la 54e minute, remplacé par Jonathan Danty au nom du besoin logique de remettre de la puissance au milieu du terrain. Et, profitant aussi d’une dernière ligne droite plus débridée, le Bordelais n’a jamais semblé aussi à l’aise que lorsque son « partenaire pas comme les autres » avait quitté la pelouse de Saint-Denis. Alors, la question, brûlant toutes les lèvres depuis dimanche, était la suivante : fallait-il reconduire cette combinaison contre la Géorgie ? Ou, au contraire, y mettre tout de suite un terme pour placer Danty aux côtés de Fickou et attendre le retour de Vakatawa ? Cela aurait eu pour conséquence de déplacer le débat sur un deuxième problème : trancher entre Jalibert et Ntamack à l’ouverture. A priori, il n’y a pas (encore) nécessité de s’interroger là-dessus puisque le binôme devrait avoir une deuxième chance sur la pelouse de Bordeaux dimanche après-midi.
Jalibert : « Le jour où on va réussir… »
En effet, Fabien Galthié n’a pas pour habitude de cacher son jeu et avait fait savoir que l’on aurait rapidement une réponse sur le sujet. Dès mardi, lors du premier bout d’entraînement ouvert à la presse, Matthieu Jalibert avait enfilé une fameuse chasuble blanche flanquée du numéro 10 quand Romain Ntamack avait hérité de celle affichant le 12. Peu de place de doute, lequel fut encore un peu plus chassé, le lendemain, lors de la traditionnelle séance d’opposition à haute intensité où la configuration était la même.
Le sélectionneur et son staff ont décidé de maintenir leur confiance au Bordelais et au Toulousain au coup d’envoi. Interrogé sur l’éventuelle rivalité entre les deux hommes dans les colonnes de 20 minutes, Jalibert a écarté : « Je vois plutôt la recherche du staff qui essaie de trouver d’autres associations de joueurs qui peuvent amener des choses positives à l’équipe. Et c’est plus facile de décaler Romain en numéro 12 que l’inverse. Pour moi, c’est plutôt une marque de confiance pour nous deux que d’essayer de trouver des solutions pour que l’on soit ensemble sur le terrain et qu’il y ait une plus-value pour l’équipe. »
Même s’il reconnaît que le duo doit montrer davantage de fluidité et d’équilibre : « Disons que nous ne nous sommes pas trouvés de la meilleure manière possible. Mais c’est aussi dû au fait que les Argentins nous ont privés de ballons rapides en première mi-temps. Ça a été compliqué de mettre de la vitesse et de se retrouver dans les conditions où on s’épanouit le plus avec Romain. […] Il y a eu plusieurs situations où il n’a pas manqué grand-chose pour que le choix devienne positif plutôt que négatif : quelques automatismes, des petits placements, des connexions qui viennent en enchaînant les matchs. »
Et de terminer son réquisitoire par un appel à la clémence : « C’est très difficile de juger notre association seulement sur cinquante minutes. […] Le jour où nous allons réussir à trouver de bons automatismes ensemble, ça peut faire mal. »
Il devrait être écouté et la carte Jalibert-Ntamack sera certainement sortie une deuxième fois au Matmut Atlantique. Et sûrement pas une dernière d’ailleurs. Parce que, hormis cataclysme sportif ou blessure malheureuse, il est difficile d’imaginer Fabien Galthié faire machine arrière à seulement six jours d’affronter les All Blacks. Maintenant, tout porte à croire que le staff des Bleus ira au bout de sa conviction automnale et que, s’il avait dû modifier ses plans, il l’aurait fait après la peu convaincante représentation argentine. D’autant plus que, pour s’éprouver et tirer des enseignements plus concluants, il n’y a pas mieux que le défi de la meilleure équipe de la planète. Encore faudrait-il d’abord rectifier le tir dimanche, face aux Lelos.
Jérémy Fadat
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.midi-olympique.fr/2021/11/11/blacks-a-part-les-georgiens-sont-la-9921606.php
Blacks à part, les Géorgiens sont là
Dimanche, à Bordeaux, les Bleus disputeront leur deuxième test de l’automne face à la Géorgie. affiche moins sexy, placée entre les deux grands rendez-vous de la tournée, pour laquelle Fabien Galthié devrait aligner la plupart de ses cadres avant d’enfin défier la Nouvelle-Zélande six jours plus tard.
On ne change pas une équipe qui gagne. Enfin si, on devait justement changer une équipe qui gagne. Ou qui ne gagne pas d’ailleurs. Bref, le XV de France nous en ferait perdre le sens de la formule… L’explication réside dans la configuration toute particulière de cette tournée d’automne : derrière le premier rendez-vous contre l’Argentine, huit jours de préparation étaient au programme avant le deuxième test contre la Géorgie, puis seulement six avant l’ultime et tant attendu duel face à la Nouvelle-Zélande. Comme souvent, chacun avait réfléchi au scénario idéal du repas trois étoiles : on bouffe les Pumas pour l’entrée du menu, on change les assiettes et on range les plus belles dans l’armoire au moment de déguster le plat face aux Lelos, puis on les ressort pour savourer le dessert all black. Mais ça, c’était avant, quand il s’agissait de fantasmer le festin. Depuis, la victoire (on insiste comme Fabien Galthié sur le fait que les Bleus ont gagné !) au goût légèrement amer contre ces morts de faim d’Argentins a laissé place à trop d’incertitudes pour oser débarrasser toute la table.
Allez, on délaisse le tablier et on revient au vocabulaire rugbystique : depuis son grand écran façon cinéma, le sélectionneur avait promis à l’assistance de journalistes cloîtrés dans l’auditorium du Stade de France samedi dernier qu’ils ne tarderaient pas à connaître ses intentions pour la Géorgie, à savoir s’il ferait largement tourner son groupe ou pas. Il n’en sera rien, ou à la marge, l’ancien demi de mêlée alignant une composition proche de son équipe dite « type ».
En fait, depuis l’entame de son mandat, il existe toujours une bonne raison de ne pas trop chambouler son XV de départ. C’était l’absolue nécessité de cumuler les feuilles de match d’ici 2023 lors du Tournoi 2020. C’était ensuite le risque de casser les automatismes naissants lors de la tournée « (initialement) suicide » en juillet dernier en Australie, quand le staff a choisi de maintenir tous ses cadres pour les trois matchs face aux Wallabies en dix jours, au bout d’une interminable saison de quatorze mois. Cette fois, ce sera au nom du… manque d’automatismes. Le symbole est savoureux, d’aucuns en conviendront. En clair, il n’y a que les conventions FFR-LNR alambiquées ou le calendrier souvent absurde de ce sport qui peuvent détourner Galthié de sa feuille de route. Et cela répond, là encore, à une forme de logique.
« Jalimack », la saga de l’automne
Le dilemme était le suivant pour « Galtoche » : privilégier le développement de repères communs ou le besoin de fraîcheur avant de défier la meilleure équipe de la planète. Nul doute qu’il a dû s’arracher la crinière volontairement décoiffée durant une partie de son dimanche… Il a tranché. La priorité est aujourd’hui à offrir du temps de jeu, encore et encore, à ces talents tellement prometteurs, lesquels nous font autant rêver lorsqu’ils rivalisent avec les ténors de ce monde qu’ils nous frustrent quand ils laissent filer le moindre titre qui leur passe sous le nez. Primauté d’autant plus impérieuse que le sélectionneur, toujours inclassable à l’instant d’en faire un conservateur ou un révolutionnaire, a justement fait évoluer son XV de départ à la faveur de l’automne. Bon, il ne sert à rien d’énumérer toutes les nouveautés ou tous les ajustements alors, quoi qu’il arrive, qu’on passera des heures sur le tandem Jalibert-Ntamack.
Depuis presque trois semaines, on a tout dit, tout écrit, tout entendu et tout lu sur le sujet. Et vous savez quoi ? Il reste encore tant à dire et à écrire, comme vous avez pu vous en rendre compte en parcourant les deux pages précédentes… TF1 avait institutionnalisé la « saga de l’été », le staff des Bleus a inventé - bien malgré lui - celle de l’automne. C’est vrai, le duo a fait flop face aux Pumas, jusqu’à sacrifier « NTK » dès la 54e minute. Mais pas question pour autant de déclarer le « bébé de Laurent Labit » mort né. Les avis sur la question sont multiples, aussi nombreux qu’il y a d’observateurs ou de supporters. Galthié n’en a cure, et il a bien raison. Mais cela n’empêchera personne de livrer le sien.
Le « Jalimack » (promis, c’est la dernière fois qu’on utilise cet infâme diminutif) sera reconduit à Bordeaux. Avec la ferme intention qu’il apporte assez de garanties pour renverser les Blacks six jours plus tard. Et à ceux qui justifient leur opposition à cette association par un supposé échec de celle composée de George Ford et Owen Farrell en Angleterre, Galthié répondra sûrement qu’elle a permis le plus grand exploit des dix dernières années, quand le XV de la Rose a roulé sur la Nouvelle-Zélande en demi-finale du Mondial au Japon. Ni plus ni moins que ce qu’il demandera aux deux brillants ouvreurs français. Puis de rappeler que, si Eddie Jones n’est pas devenu champion du monde, cela tient davantage à sa mêlée détruite par les Springboks en finale qu’à une défaillance de ses deux métronomes.
Nos excuses aux Lelos
Et dire que la Géorgie n’a toujours pas été évoquée parmi ces lignes… Nos plus plates excuses aux Lelos, car il serait hors de propos de leur manquer d’un quelconque respect. Non pas par peur de ramasser un déblayage appuyé dont ils ont le secret, mais simplement parce qu’il serait indécent de les sous-estimer.
Pour autant, quand leur sélectionneur avoue lui-même qu’il serait prématuré pour cette sélection d’intégrer le Tournoi des 6 Nations, ça veut dire ce que ça veut dire : même à son meilleur niveau, et même si Bordeaux venait à ne pas servir un grand cru de Bleus dimanche, elle ne doit pas inquiéter l’équipe de France. Oui, le pack de William Servat et Karim Ghezal s’attend à être agressé au Matmut Atlantique. Oui, les attaquants de Laurent Labit verront monter sur eux des défenseurs qui joueront leur vie. Mais si l’impensable survenait néanmoins, il serait temps de rembourser les 80 000 billets vendus au Stade de France et de poliment prétexter un imprévu de dernière minute pour annuler la réception des All Blacks.
En revanche, si le plan se déroule sans accroc, Fabien Galthié n’aura plus qu’à plonger ses titulaires dans le formol - entendez les bains d’eau froide de Marcoussis - pour les espérer assez frais lors de la première fête de fin d’année. Nous revoilà déjà revenus sur les Blacks, que les membres du XV de France le veuillent ou non. Galthié avait lourdement insisté samedi dernier : « On se concentre d’abord sur la Géorgie. On parlera en temps voulu du troisième match. »
Devinez quoi ? Ses joueurs étaient sur la même longueur d’onde cette semaine, à l’instar de Cameron Woki : « On n’a pas parlé des All Blacks une seule fois. Tout le monde est focalisé sur la Géorgie. » Vraiment les gars ? Promis, juré, craché ? Fort heureusement, la FFR a imposé les visios en guise de conférence de presse à mi-distance pour éviter de recevoir les postillons dans la tronche. Même si, dans ce cas précis, pas sûr que les visages seraient bien humides.
Jérémy Fadat
Blacks à part, les Géorgiens sont là
Dimanche, à Bordeaux, les Bleus disputeront leur deuxième test de l’automne face à la Géorgie. affiche moins sexy, placée entre les deux grands rendez-vous de la tournée, pour laquelle Fabien Galthié devrait aligner la plupart de ses cadres avant d’enfin défier la Nouvelle-Zélande six jours plus tard.
On ne change pas une équipe qui gagne. Enfin si, on devait justement changer une équipe qui gagne. Ou qui ne gagne pas d’ailleurs. Bref, le XV de France nous en ferait perdre le sens de la formule… L’explication réside dans la configuration toute particulière de cette tournée d’automne : derrière le premier rendez-vous contre l’Argentine, huit jours de préparation étaient au programme avant le deuxième test contre la Géorgie, puis seulement six avant l’ultime et tant attendu duel face à la Nouvelle-Zélande. Comme souvent, chacun avait réfléchi au scénario idéal du repas trois étoiles : on bouffe les Pumas pour l’entrée du menu, on change les assiettes et on range les plus belles dans l’armoire au moment de déguster le plat face aux Lelos, puis on les ressort pour savourer le dessert all black. Mais ça, c’était avant, quand il s’agissait de fantasmer le festin. Depuis, la victoire (on insiste comme Fabien Galthié sur le fait que les Bleus ont gagné !) au goût légèrement amer contre ces morts de faim d’Argentins a laissé place à trop d’incertitudes pour oser débarrasser toute la table.
Allez, on délaisse le tablier et on revient au vocabulaire rugbystique : depuis son grand écran façon cinéma, le sélectionneur avait promis à l’assistance de journalistes cloîtrés dans l’auditorium du Stade de France samedi dernier qu’ils ne tarderaient pas à connaître ses intentions pour la Géorgie, à savoir s’il ferait largement tourner son groupe ou pas. Il n’en sera rien, ou à la marge, l’ancien demi de mêlée alignant une composition proche de son équipe dite « type ».
En fait, depuis l’entame de son mandat, il existe toujours une bonne raison de ne pas trop chambouler son XV de départ. C’était l’absolue nécessité de cumuler les feuilles de match d’ici 2023 lors du Tournoi 2020. C’était ensuite le risque de casser les automatismes naissants lors de la tournée « (initialement) suicide » en juillet dernier en Australie, quand le staff a choisi de maintenir tous ses cadres pour les trois matchs face aux Wallabies en dix jours, au bout d’une interminable saison de quatorze mois. Cette fois, ce sera au nom du… manque d’automatismes. Le symbole est savoureux, d’aucuns en conviendront. En clair, il n’y a que les conventions FFR-LNR alambiquées ou le calendrier souvent absurde de ce sport qui peuvent détourner Galthié de sa feuille de route. Et cela répond, là encore, à une forme de logique.
« Jalimack », la saga de l’automne
Le dilemme était le suivant pour « Galtoche » : privilégier le développement de repères communs ou le besoin de fraîcheur avant de défier la meilleure équipe de la planète. Nul doute qu’il a dû s’arracher la crinière volontairement décoiffée durant une partie de son dimanche… Il a tranché. La priorité est aujourd’hui à offrir du temps de jeu, encore et encore, à ces talents tellement prometteurs, lesquels nous font autant rêver lorsqu’ils rivalisent avec les ténors de ce monde qu’ils nous frustrent quand ils laissent filer le moindre titre qui leur passe sous le nez. Primauté d’autant plus impérieuse que le sélectionneur, toujours inclassable à l’instant d’en faire un conservateur ou un révolutionnaire, a justement fait évoluer son XV de départ à la faveur de l’automne. Bon, il ne sert à rien d’énumérer toutes les nouveautés ou tous les ajustements alors, quoi qu’il arrive, qu’on passera des heures sur le tandem Jalibert-Ntamack.
Depuis presque trois semaines, on a tout dit, tout écrit, tout entendu et tout lu sur le sujet. Et vous savez quoi ? Il reste encore tant à dire et à écrire, comme vous avez pu vous en rendre compte en parcourant les deux pages précédentes… TF1 avait institutionnalisé la « saga de l’été », le staff des Bleus a inventé - bien malgré lui - celle de l’automne. C’est vrai, le duo a fait flop face aux Pumas, jusqu’à sacrifier « NTK » dès la 54e minute. Mais pas question pour autant de déclarer le « bébé de Laurent Labit » mort né. Les avis sur la question sont multiples, aussi nombreux qu’il y a d’observateurs ou de supporters. Galthié n’en a cure, et il a bien raison. Mais cela n’empêchera personne de livrer le sien.
Le « Jalimack » (promis, c’est la dernière fois qu’on utilise cet infâme diminutif) sera reconduit à Bordeaux. Avec la ferme intention qu’il apporte assez de garanties pour renverser les Blacks six jours plus tard. Et à ceux qui justifient leur opposition à cette association par un supposé échec de celle composée de George Ford et Owen Farrell en Angleterre, Galthié répondra sûrement qu’elle a permis le plus grand exploit des dix dernières années, quand le XV de la Rose a roulé sur la Nouvelle-Zélande en demi-finale du Mondial au Japon. Ni plus ni moins que ce qu’il demandera aux deux brillants ouvreurs français. Puis de rappeler que, si Eddie Jones n’est pas devenu champion du monde, cela tient davantage à sa mêlée détruite par les Springboks en finale qu’à une défaillance de ses deux métronomes.
Nos excuses aux Lelos
Et dire que la Géorgie n’a toujours pas été évoquée parmi ces lignes… Nos plus plates excuses aux Lelos, car il serait hors de propos de leur manquer d’un quelconque respect. Non pas par peur de ramasser un déblayage appuyé dont ils ont le secret, mais simplement parce qu’il serait indécent de les sous-estimer.
Pour autant, quand leur sélectionneur avoue lui-même qu’il serait prématuré pour cette sélection d’intégrer le Tournoi des 6 Nations, ça veut dire ce que ça veut dire : même à son meilleur niveau, et même si Bordeaux venait à ne pas servir un grand cru de Bleus dimanche, elle ne doit pas inquiéter l’équipe de France. Oui, le pack de William Servat et Karim Ghezal s’attend à être agressé au Matmut Atlantique. Oui, les attaquants de Laurent Labit verront monter sur eux des défenseurs qui joueront leur vie. Mais si l’impensable survenait néanmoins, il serait temps de rembourser les 80 000 billets vendus au Stade de France et de poliment prétexter un imprévu de dernière minute pour annuler la réception des All Blacks.
En revanche, si le plan se déroule sans accroc, Fabien Galthié n’aura plus qu’à plonger ses titulaires dans le formol - entendez les bains d’eau froide de Marcoussis - pour les espérer assez frais lors de la première fête de fin d’année. Nous revoilà déjà revenus sur les Blacks, que les membres du XV de France le veuillent ou non. Galthié avait lourdement insisté samedi dernier : « On se concentre d’abord sur la Géorgie. On parlera en temps voulu du troisième match. »
Devinez quoi ? Ses joueurs étaient sur la même longueur d’onde cette semaine, à l’instar de Cameron Woki : « On n’a pas parlé des All Blacks une seule fois. Tout le monde est focalisé sur la Géorgie. » Vraiment les gars ? Promis, juré, craché ? Fort heureusement, la FFR a imposé les visios en guise de conférence de presse à mi-distance pour éviter de recevoir les postillons dans la tronche. Même si, dans ce cas précis, pas sûr que les visages seraient bien humides.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.midi-olympique.fr/2021/11/11/georgie-les-lelos-vus-par-obelix-9921615.php
Géorgie : les Lelos vus par « Obélix »
Du haut de ses 68 sélections acquises avec la Géorgie entre 1998 et 2011, l’ancien pilier Goderdzi Shvelidze, aujourd’hui entraîneur de la mêlée à Brive et affectueusement surnommé « Obélix », décrypte pour nous cette équipe géorgienne.
Goderdzi Shvelidze est un témoin privilégié de cette équipe de Géorgie. Et pour cause : sur ses quatorze compatriotes qui évoluent dans l’élite française, il en « couve » pas moins de cinq (Karkadze, Japaridze, Giorgadze, Lobzhanidze et Abzhandadze) au quotidien à Brive, où il est devenu entraîneur de la mêlée. Qui mieux que lui pouvait nous offrir un tour d’horizon de l’effectif géorgien ? Honneur aux piliers, bien sûr…
À gauche, on trouve deux sérieux clients, avec Guram Gogichashvili et Mikheil Nariashvili : « Guram, c’est le pilier moderne, qui se déplace beaucoup sur un terrain. En mêlée, il est devenu très fort car la concurrence en club lui a permis de progresser. Avec son gabarit (1,93 m, 116 kg) il porte bien le ballon. Mikheil a été le meilleur gaucher du Top 14, et fait partie des meilleurs du monde. Il est extrêmement sérieux, c’ est un exemple pour les jeunes. »
À droite aussi, la Géorgie à des arguments : « Melikidze est très fort en mêlée fermée. Il a peu joué l’année dernière mais il a été bon ces dernières semaines avec le Stade français. Japaridze, je l’entraîne à Brive et je le suis depuis les Espoirs. Il était mal physiquement, trop lourd. Il a écouté les anciens et a perdu du poids. 123 kilos, ça suffit. à mon avis, il va devenir l’un des meilleurs du Top 14. Luka a toujours vécu dans les montagnes, entre 3 000 et 4 000 mètres d’altitude. Ses années de ski lui donné de la puissance dans les jambes. » Nikoloz Khatiashvili et Beka Gigashvili possèdent eux la particularité d’être polyvalents : « C’est souvent le cas chez nous, les piliers jouent des deux côtés. Beka couvre même les trois postes, c’est rare. Patrice Collazo l’a récemment mis en talonneur pour densifier son pack. »
Au talonnage, on trouve Shalva Mamukashvili et Vano Karkadze : « Shalva est très expérimenté (il a 31 ans, N.D.L.R.), il a joué en France et en Angleterre, il est très actif avec ou sans ballon. Vano, je l’entraîne à Brive. Il est encore jeune, mais possède un grand potentiel. C’est un bon lanceur, voilà cinq ou six matchs qu’il apporte beaucoup à Brive. Vano peut devenir le numéro un dans un futur proche. »
« Giorgadze, c’est un monstre ! »
En deuxième ligne, le patron s’appelle Konstantin Mikautadze : « Il est très efficace sur les ballons portés, en attaque et en défense. Il est aussi souvent utilisé dans l’alignement, en premier bloc. »
En troisième ligne, la concurrence fait rage entre Otar Giorgadze, Beka Saginadze, Beka Gorgadze et Tornike Jalagonia : « Otar, c’est un monstre, un porteur de ballons exceptionnel. Pierre Mignoni voulait absolument signer Saginadze qui s’est révélé à Aurillac et il a fait un excellent choix : il donne toujours tout, sans jamais compter. Gorgadze ressemble à Otar, mais en moins physique, plus technique et passeur. Enfin Tornike fait un super début de saison avec Biarritz. Il y a deux ans en jeunes, il était déjà au-dessus du lot. Il est moins costaud que les autres, mais il est très intelligent et trouve toujours le moyen d’avancer balle en main. »
Niniashvili, la relève est là
Avec le forfait de Gela Aprasidze, la charnière devrait être 100 % briviste avec Vasil Lobzhanidze et Tedo Abzhandadze : « Vasil n’a que 26 ans mais c’est un papa dans le groupe, cela fait huit ans qu’il joue en équipe nationale. Il est vif, possède une bonne vista et passe beaucoup de temps à analyser les adversaires. Tedo n’a pas un gros gabarit (1,74 m, 74 kg), mais on sait jamais ce qu’il va faire : il peut allonger la passe, accélérer et franchir, jouer au pied… Il nous a fait un super match contre Castres. »
Au centre, on trouve le capitaine Merab Sharikadze : « Il a 78 sélections et a lui aussi fait le bonheur d’Aurillac pendant des années. Il n’est pas immense, mais très vif et sûr en défense. »
Il devrait être associé à Giorgi Kveseladze : « On se souvient de lui car il avait marqué un superbe essai contre l’Irlande. C’est d’ailleurs comme ça que les recruteurs de Gloucester, où il évolue encore, l’avaient repéré ! C’est un centre moderne, qui attaque avec son jeu au pied. Il est intelligent et technique. »
Dans le triangle arrière, l’expérimenté ailier Alexander Todua devrait faire équipe avec le tout jeune Davit Niniashvili : « J’ai joué avec Alexander ! Il a 93 sélections… il fait d’excellentes feintes de corps. Davit en revanche est tout jeune, il n’a que 19 ans mais progresse à pas de géant, surtout depuis qu’il est à Lyon. Il est explosif, c’est un vrai finisseur. À l’arrière, on a Lasha Khmaladze, qui compte 87 sélections et trois Coupes du monde. Il couvre indifféremment les postes d’ouvreur et d’arrière. »
Simon Valzer
Géorgie : les Lelos vus par « Obélix »
Du haut de ses 68 sélections acquises avec la Géorgie entre 1998 et 2011, l’ancien pilier Goderdzi Shvelidze, aujourd’hui entraîneur de la mêlée à Brive et affectueusement surnommé « Obélix », décrypte pour nous cette équipe géorgienne.
Goderdzi Shvelidze est un témoin privilégié de cette équipe de Géorgie. Et pour cause : sur ses quatorze compatriotes qui évoluent dans l’élite française, il en « couve » pas moins de cinq (Karkadze, Japaridze, Giorgadze, Lobzhanidze et Abzhandadze) au quotidien à Brive, où il est devenu entraîneur de la mêlée. Qui mieux que lui pouvait nous offrir un tour d’horizon de l’effectif géorgien ? Honneur aux piliers, bien sûr…
À gauche, on trouve deux sérieux clients, avec Guram Gogichashvili et Mikheil Nariashvili : « Guram, c’est le pilier moderne, qui se déplace beaucoup sur un terrain. En mêlée, il est devenu très fort car la concurrence en club lui a permis de progresser. Avec son gabarit (1,93 m, 116 kg) il porte bien le ballon. Mikheil a été le meilleur gaucher du Top 14, et fait partie des meilleurs du monde. Il est extrêmement sérieux, c’ est un exemple pour les jeunes. »
À droite aussi, la Géorgie à des arguments : « Melikidze est très fort en mêlée fermée. Il a peu joué l’année dernière mais il a été bon ces dernières semaines avec le Stade français. Japaridze, je l’entraîne à Brive et je le suis depuis les Espoirs. Il était mal physiquement, trop lourd. Il a écouté les anciens et a perdu du poids. 123 kilos, ça suffit. à mon avis, il va devenir l’un des meilleurs du Top 14. Luka a toujours vécu dans les montagnes, entre 3 000 et 4 000 mètres d’altitude. Ses années de ski lui donné de la puissance dans les jambes. » Nikoloz Khatiashvili et Beka Gigashvili possèdent eux la particularité d’être polyvalents : « C’est souvent le cas chez nous, les piliers jouent des deux côtés. Beka couvre même les trois postes, c’est rare. Patrice Collazo l’a récemment mis en talonneur pour densifier son pack. »
Au talonnage, on trouve Shalva Mamukashvili et Vano Karkadze : « Shalva est très expérimenté (il a 31 ans, N.D.L.R.), il a joué en France et en Angleterre, il est très actif avec ou sans ballon. Vano, je l’entraîne à Brive. Il est encore jeune, mais possède un grand potentiel. C’est un bon lanceur, voilà cinq ou six matchs qu’il apporte beaucoup à Brive. Vano peut devenir le numéro un dans un futur proche. »
« Giorgadze, c’est un monstre ! »
En deuxième ligne, le patron s’appelle Konstantin Mikautadze : « Il est très efficace sur les ballons portés, en attaque et en défense. Il est aussi souvent utilisé dans l’alignement, en premier bloc. »
En troisième ligne, la concurrence fait rage entre Otar Giorgadze, Beka Saginadze, Beka Gorgadze et Tornike Jalagonia : « Otar, c’est un monstre, un porteur de ballons exceptionnel. Pierre Mignoni voulait absolument signer Saginadze qui s’est révélé à Aurillac et il a fait un excellent choix : il donne toujours tout, sans jamais compter. Gorgadze ressemble à Otar, mais en moins physique, plus technique et passeur. Enfin Tornike fait un super début de saison avec Biarritz. Il y a deux ans en jeunes, il était déjà au-dessus du lot. Il est moins costaud que les autres, mais il est très intelligent et trouve toujours le moyen d’avancer balle en main. »
Niniashvili, la relève est là
Avec le forfait de Gela Aprasidze, la charnière devrait être 100 % briviste avec Vasil Lobzhanidze et Tedo Abzhandadze : « Vasil n’a que 26 ans mais c’est un papa dans le groupe, cela fait huit ans qu’il joue en équipe nationale. Il est vif, possède une bonne vista et passe beaucoup de temps à analyser les adversaires. Tedo n’a pas un gros gabarit (1,74 m, 74 kg), mais on sait jamais ce qu’il va faire : il peut allonger la passe, accélérer et franchir, jouer au pied… Il nous a fait un super match contre Castres. »
Au centre, on trouve le capitaine Merab Sharikadze : « Il a 78 sélections et a lui aussi fait le bonheur d’Aurillac pendant des années. Il n’est pas immense, mais très vif et sûr en défense. »
Il devrait être associé à Giorgi Kveseladze : « On se souvient de lui car il avait marqué un superbe essai contre l’Irlande. C’est d’ailleurs comme ça que les recruteurs de Gloucester, où il évolue encore, l’avaient repéré ! C’est un centre moderne, qui attaque avec son jeu au pied. Il est intelligent et technique. »
Dans le triangle arrière, l’expérimenté ailier Alexander Todua devrait faire équipe avec le tout jeune Davit Niniashvili : « J’ai joué avec Alexander ! Il a 93 sélections… il fait d’excellentes feintes de corps. Davit en revanche est tout jeune, il n’a que 19 ans mais progresse à pas de géant, surtout depuis qu’il est à Lyon. Il est explosif, c’est un vrai finisseur. À l’arrière, on a Lasha Khmaladze, qui compte 87 sélections et trois Coupes du monde. Il couvre indifféremment les postes d’ouvreur et d’arrière. »
Simon Valzer
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : Portrait de la Géorgie, forte avec les faibles mais...
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-portrait-de-la-georgie-forte-avec-les-faibles-mais_VN-202111110222.html
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Re: XV de France (partie en cours)
Ghezal : "J'ai un mot pour les quatorze joueurs qui repartent à chaque fois"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match-1/2021/test-match-karim-ghezal-xv-de-france-j-ai-un-mot-pour-les-quatorze-joueurs-qui-repartent-a-chaque-fo_sto8624275/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:https://www.midi-olympique.fr/2021/11/11/blacks-a-part-les-georgiens-sont-la-9921606.php
Blacks à part, les Géorgiens sont là
Dimanche, à Bordeaux, les Bleus disputeront leur deuxième test de l’automne face à la Géorgie. affiche moins sexy, placée entre les deux grands rendez-vous de la tournée, pour laquelle Fabien Galthié devrait aligner la plupart de ses cadres avant d’enfin défier la Nouvelle-Zélande six jours plus tard.
On ne change pas une équipe qui gagne. Enfin si, on devait justement changer une équipe qui gagne. Ou qui ne gagne pas d’ailleurs. Bref, le XV de France nous en ferait perdre le sens de la formule… L’explication réside dans la configuration toute particulière de cette tournée d’automne : derrière le premier rendez-vous contre l’Argentine, huit jours de préparation étaient au programme avant le deuxième test contre la Géorgie, puis seulement six avant l’ultime et tant attendu duel face à la Nouvelle-Zélande. Comme souvent, chacun avait réfléchi au scénario idéal du repas trois étoiles : on bouffe les Pumas pour l’entrée du menu, on change les assiettes et on range les plus belles dans l’armoire au moment de déguster le plat face aux Lelos, puis on les ressort pour savourer le dessert all black. Mais ça, c’était avant, quand il s’agissait de fantasmer le festin. Depuis, la victoire (on insiste comme Fabien Galthié sur le fait que les Bleus ont gagné !) au goût légèrement amer contre ces morts de faim d’Argentins a laissé place à trop d’incertitudes pour oser débarrasser toute la table.
Allez, on délaisse le tablier et on revient au vocabulaire rugbystique : depuis son grand écran façon cinéma, le sélectionneur avait promis à l’assistance de journalistes cloîtrés dans l’auditorium du Stade de France samedi dernier qu’ils ne tarderaient pas à connaître ses intentions pour la Géorgie, à savoir s’il ferait largement tourner son groupe ou pas. Il n’en sera rien, ou à la marge, l’ancien demi de mêlée alignant une composition proche de son équipe dite « type ».
En fait, depuis l’entame de son mandat, il existe toujours une bonne raison de ne pas trop chambouler son XV de départ. C’était l’absolue nécessité de cumuler les feuilles de match d’ici 2023 lors du Tournoi 2020. C’était ensuite le risque de casser les automatismes naissants lors de la tournée « (initialement) suicide » en juillet dernier en Australie, quand le staff a choisi de maintenir tous ses cadres pour les trois matchs face aux Wallabies en dix jours, au bout d’une interminable saison de quatorze mois. Cette fois, ce sera au nom du… manque d’automatismes. Le symbole est savoureux, d’aucuns en conviendront. En clair, il n’y a que les conventions FFR-LNR alambiquées ou le calendrier souvent absurde de ce sport qui peuvent détourner Galthié de sa feuille de route. Et cela répond, là encore, à une forme de logique.
« Jalimack », la saga de l’automne
Le dilemme était le suivant pour « Galtoche » : privilégier le développement de repères communs ou le besoin de fraîcheur avant de défier la meilleure équipe de la planète. Nul doute qu’il a dû s’arracher la crinière volontairement décoiffée durant une partie de son dimanche… Il a tranché. La priorité est aujourd’hui à offrir du temps de jeu, encore et encore, à ces talents tellement prometteurs, lesquels nous font autant rêver lorsqu’ils rivalisent avec les ténors de ce monde qu’ils nous frustrent quand ils laissent filer le moindre titre qui leur passe sous le nez. Primauté d’autant plus impérieuse que le sélectionneur, toujours inclassable à l’instant d’en faire un conservateur ou un révolutionnaire, a justement fait évoluer son XV de départ à la faveur de l’automne. Bon, il ne sert à rien d’énumérer toutes les nouveautés ou tous les ajustements alors, quoi qu’il arrive, qu’on passera des heures sur le tandem Jalibert-Ntamack.
Depuis presque trois semaines, on a tout dit, tout écrit, tout entendu et tout lu sur le sujet. Et vous savez quoi ? Il reste encore tant à dire et à écrire, comme vous avez pu vous en rendre compte en parcourant les deux pages précédentes… TF1 avait institutionnalisé la « saga de l’été », le staff des Bleus a inventé - bien malgré lui - celle de l’automne. C’est vrai, le duo a fait flop face aux Pumas, jusqu’à sacrifier « NTK » dès la 54e minute. Mais pas question pour autant de déclarer le « bébé de Laurent Labit » mort né. Les avis sur la question sont multiples, aussi nombreux qu’il y a d’observateurs ou de supporters. Galthié n’en a cure, et il a bien raison. Mais cela n’empêchera personne de livrer le sien.
Le « Jalimack » (promis, c’est la dernière fois qu’on utilise cet infâme diminutif) sera reconduit à Bordeaux. Avec la ferme intention qu’il apporte assez de garanties pour renverser les Blacks six jours plus tard. Et à ceux qui justifient leur opposition à cette association par un supposé échec de celle composée de George Ford et Owen Farrell en Angleterre, Galthié répondra sûrement qu’elle a permis le plus grand exploit des dix dernières années, quand le XV de la Rose a roulé sur la Nouvelle-Zélande en demi-finale du Mondial au Japon. Ni plus ni moins que ce qu’il demandera aux deux brillants ouvreurs français. Puis de rappeler que, si Eddie Jones n’est pas devenu champion du monde, cela tient davantage à sa mêlée détruite par les Springboks en finale qu’à une défaillance de ses deux métronomes.
Nos excuses aux Lelos
Et dire que la Géorgie n’a toujours pas été évoquée parmi ces lignes… Nos plus plates excuses aux Lelos, car il serait hors de propos de leur manquer d’un quelconque respect. Non pas par peur de ramasser un déblayage appuyé dont ils ont le secret, mais simplement parce qu’il serait indécent de les sous-estimer.
Pour autant, quand leur sélectionneur avoue lui-même qu’il serait prématuré pour cette sélection d’intégrer le Tournoi des 6 Nations, ça veut dire ce que ça veut dire : même à son meilleur niveau, et même si Bordeaux venait à ne pas servir un grand cru de Bleus dimanche, elle ne doit pas inquiéter l’équipe de France. Oui, le pack de William Servat et Karim Ghezal s’attend à être agressé au Matmut Atlantique. Oui, les attaquants de Laurent Labit verront monter sur eux des défenseurs qui joueront leur vie. Mais si l’impensable survenait néanmoins, il serait temps de rembourser les 80 000 billets vendus au Stade de France et de poliment prétexter un imprévu de dernière minute pour annuler la réception des All Blacks.
En revanche, si le plan se déroule sans accroc, Fabien Galthié n’aura plus qu’à plonger ses titulaires dans le formol - entendez les bains d’eau froide de Marcoussis - pour les espérer assez frais lors de la première fête de fin d’année. Nous revoilà déjà revenus sur les Blacks, que les membres du XV de France le veuillent ou non. Galthié avait lourdement insisté samedi dernier : « On se concentre d’abord sur la Géorgie. On parlera en temps voulu du troisième match. »
Devinez quoi ? Ses joueurs étaient sur la même longueur d’onde cette semaine, à l’instar de Cameron Woki : « On n’a pas parlé des All Blacks une seule fois. Tout le monde est focalisé sur la Géorgie. » Vraiment les gars ? Promis, juré, craché ? Fort heureusement, la FFR a imposé les visios en guise de conférence de presse à mi-distance pour éviter de recevoir les postillons dans la tronche. Même si, dans ce cas précis, pas sûr que les visages seraient bien humides.
Jérémy Fadat
Du Merdol dans le texte ou comment faire croire que le pigiste s'intéresse aux Géorgiens en ne traitant que des Bleus et bien entendu de la doublette Jalibert-Ntamack...
Le Merdol tel qu'en lui-même: " Cauteleux avec les forts, méprisant avec les autres"...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:https://www.midi-olympique.fr/2021/11/11/blacks-a-part-les-georgiens-sont-la-9921606.php
Blacks à part, les Géorgiens sont là
Dimanche, à Bordeaux, les Bleus disputeront leur deuxième test de l’automne face à la Géorgie. affiche moins sexy, placée entre les deux grands rendez-vous de la tournée, pour laquelle Fabien Galthié devrait aligner la plupart de ses cadres avant d’enfin défier la Nouvelle-Zélande six jours plus tard.
On ne change pas une équipe qui gagne. Enfin si, on devait justement changer une équipe qui gagne. Ou qui ne gagne pas d’ailleurs. Bref, le XV de France nous en ferait perdre le sens de la formule… L’explication réside dans la configuration toute particulière de cette tournée d’automne : derrière le premier rendez-vous contre l’Argentine, huit jours de préparation étaient au programme avant le deuxième test contre la Géorgie, puis seulement six avant l’ultime et tant attendu duel face à la Nouvelle-Zélande. Comme souvent, chacun avait réfléchi au scénario idéal du repas trois étoiles : on bouffe les Pumas pour l’entrée du menu, on change les assiettes et on range les plus belles dans l’armoire au moment de déguster le plat face aux Lelos, puis on les ressort pour savourer le dessert all black. Mais ça, c’était avant, quand il s’agissait de fantasmer le festin. Depuis, la victoire (on insiste comme Fabien Galthié sur le fait que les Bleus ont gagné !) au goût légèrement amer contre ces morts de faim d’Argentins a laissé place à trop d’incertitudes pour oser débarrasser toute la table.
Allez, on délaisse le tablier et on revient au vocabulaire rugbystique : depuis son grand écran façon cinéma, le sélectionneur avait promis à l’assistance de journalistes cloîtrés dans l’auditorium du Stade de France samedi dernier qu’ils ne tarderaient pas à connaître ses intentions pour la Géorgie, à savoir s’il ferait largement tourner son groupe ou pas. Il n’en sera rien, ou à la marge, l’ancien demi de mêlée alignant une composition proche de son équipe dite « type ».
En fait, depuis l’entame de son mandat, il existe toujours une bonne raison de ne pas trop chambouler son XV de départ. C’était l’absolue nécessité de cumuler les feuilles de match d’ici 2023 lors du Tournoi 2020. C’était ensuite le risque de casser les automatismes naissants lors de la tournée « (initialement) suicide » en juillet dernier en Australie, quand le staff a choisi de maintenir tous ses cadres pour les trois matchs face aux Wallabies en dix jours, au bout d’une interminable saison de quatorze mois. Cette fois, ce sera au nom du… manque d’automatismes. Le symbole est savoureux, d’aucuns en conviendront. En clair, il n’y a que les conventions FFR-LNR alambiquées ou le calendrier souvent absurde de ce sport qui peuvent détourner Galthié de sa feuille de route. Et cela répond, là encore, à une forme de logique.
« Jalimack », la saga de l’automne
Le dilemme était le suivant pour « Galtoche » : privilégier le développement de repères communs ou le besoin de fraîcheur avant de défier la meilleure équipe de la planète. Nul doute qu’il a dû s’arracher la crinière volontairement décoiffée durant une partie de son dimanche… Il a tranché. La priorité est aujourd’hui à offrir du temps de jeu, encore et encore, à ces talents tellement prometteurs, lesquels nous font autant rêver lorsqu’ils rivalisent avec les ténors de ce monde qu’ils nous frustrent quand ils laissent filer le moindre titre qui leur passe sous le nez. Primauté d’autant plus impérieuse que le sélectionneur, toujours inclassable à l’instant d’en faire un conservateur ou un révolutionnaire, a justement fait évoluer son XV de départ à la faveur de l’automne. Bon, il ne sert à rien d’énumérer toutes les nouveautés ou tous les ajustements alors, quoi qu’il arrive, qu’on passera des heures sur le tandem Jalibert-Ntamack.
Depuis presque trois semaines, on a tout dit, tout écrit, tout entendu et tout lu sur le sujet. Et vous savez quoi ? Il reste encore tant à dire et à écrire, comme vous avez pu vous en rendre compte en parcourant les deux pages précédentes… TF1 avait institutionnalisé la « saga de l’été », le staff des Bleus a inventé - bien malgré lui - celle de l’automne. C’est vrai, le duo a fait flop face aux Pumas, jusqu’à sacrifier « NTK » dès la 54e minute. Mais pas question pour autant de déclarer le « bébé de Laurent Labit » mort né. Les avis sur la question sont multiples, aussi nombreux qu’il y a d’observateurs ou de supporters. Galthié n’en a cure, et il a bien raison. Mais cela n’empêchera personne de livrer le sien.
Le « Jalimack » (promis, c’est la dernière fois qu’on utilise cet infâme diminutif) sera reconduit à Bordeaux. Avec la ferme intention qu’il apporte assez de garanties pour renverser les Blacks six jours plus tard. Et à ceux qui justifient leur opposition à cette association par un supposé échec de celle composée de George Ford et Owen Farrell en Angleterre, Galthié répondra sûrement qu’elle a permis le plus grand exploit des dix dernières années, quand le XV de la Rose a roulé sur la Nouvelle-Zélande en demi-finale du Mondial au Japon. Ni plus ni moins que ce qu’il demandera aux deux brillants ouvreurs français. Puis de rappeler que, si Eddie Jones n’est pas devenu champion du monde, cela tient davantage à sa mêlée détruite par les Springboks en finale qu’à une défaillance de ses deux métronomes.
Nos excuses aux Lelos
Et dire que la Géorgie n’a toujours pas été évoquée parmi ces lignes… Nos plus plates excuses aux Lelos, car il serait hors de propos de leur manquer d’un quelconque respect. Non pas par peur de ramasser un déblayage appuyé dont ils ont le secret, mais simplement parce qu’il serait indécent de les sous-estimer.
Pour autant, quand leur sélectionneur avoue lui-même qu’il serait prématuré pour cette sélection d’intégrer le Tournoi des 6 Nations, ça veut dire ce que ça veut dire : même à son meilleur niveau, et même si Bordeaux venait à ne pas servir un grand cru de Bleus dimanche, elle ne doit pas inquiéter l’équipe de France. Oui, le pack de William Servat et Karim Ghezal s’attend à être agressé au Matmut Atlantique. Oui, les attaquants de Laurent Labit verront monter sur eux des défenseurs qui joueront leur vie. Mais si l’impensable survenait néanmoins, il serait temps de rembourser les 80 000 billets vendus au Stade de France et de poliment prétexter un imprévu de dernière minute pour annuler la réception des All Blacks.
En revanche, si le plan se déroule sans accroc, Fabien Galthié n’aura plus qu’à plonger ses titulaires dans le formol - entendez les bains d’eau froide de Marcoussis - pour les espérer assez frais lors de la première fête de fin d’année. Nous revoilà déjà revenus sur les Blacks, que les membres du XV de France le veuillent ou non. Galthié avait lourdement insisté samedi dernier : « On se concentre d’abord sur la Géorgie. On parlera en temps voulu du troisième match. »
Devinez quoi ? Ses joueurs étaient sur la même longueur d’onde cette semaine, à l’instar de Cameron Woki : « On n’a pas parlé des All Blacks une seule fois. Tout le monde est focalisé sur la Géorgie. » Vraiment les gars ? Promis, juré, craché ? Fort heureusement, la FFR a imposé les visios en guise de conférence de presse à mi-distance pour éviter de recevoir les postillons dans la tronche. Même si, dans ce cas précis, pas sûr que les visages seraient bien humides.
Jérémy Fadat
Du Merdol dans le texte ou comment faire croire que le pigiste s'intéresse aux Géorgiens en ne traitant que des Bleus et bien entendu de la doublette Jalibert-Ntamack...
Le Merdol tel qu'en lui-même: " Cauteleux avec les forts, méprisant avec les autres"...
Quand la tournée d'Automne a commencé, les médias et les consultants ne parlaient que de trois équipes, l'Argentine, les Blacks et bien évidemment la France, par contre, la Géorgie... à part cet article là qui est presque ironique voir insultant pour les géorgiens... ils n'ont été mentionné nul part ailleurs. Comme si ça allait être une évidence qu'on allait les battre avec plus de 50 points d'écarts, un manque d'humilité assez déconcertant
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Je ne crois pas que notre staff et nos joueurs prennent de haut l'équipe de Géorgie,ce sont les médias une fois de plus qui foutent la merde.
L'équipe de Géorgie se prépare à Moga, libre pendant les vacances de nos joueurs,j'en ai croisé ce matin 3 dans une grande surface du coin, des avants si je me fit aux gabarits, ils faisaient le plein de vitamines au rayons charcuterie et fromage,ils ont de l'appétit les garçons, ils pourraient croquer nos avants.
L'équipe de Géorgie se prépare à Moga, libre pendant les vacances de nos joueurs,j'en ai croisé ce matin 3 dans une grande surface du coin, des avants si je me fit aux gabarits, ils faisaient le plein de vitamines au rayons charcuterie et fromage,ils ont de l'appétit les garçons, ils pourraient croquer nos avants.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
léopold a écrit:Je ne crois pas que notre staff et nos joueurs prennent de haut l'équipe de Géorgie,ce sont les médias une fois de plus qui foutent la merde.
L'équipe de Géorgie se prépare à Moga, libre pendant les vacances de nos joueurs,j'en ai croisé ce matin 3 dans une grande surface du coin, des avants si je me fit aux gabarits, ils faisaient le plein de vitamines au rayons charcuterie et fromage,ils ont de l'appétit les garçons, ils pourraient croquer nos avants.
Ce sont sûrement les seuls qui prennent la Géorgie au sérieux et quelques autres bons supporters de rugby qui ont un minimum d'humilité... Devant ça va taper très dur, notre 8 de devant va devoir être au rendez-vous sinon on va se faire marcher dessus.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Je ne pense pas que les joueurs du XV de France, qui côtoient une bonne partie de l'équipe de Géorgie en club, les prennent de haut, bien au contraire. Ils savent combien ils sont robuste dans cette région du monde, et que les avants ont intérêt à se sortir les mains des poches s'ils ne veulent pas se faire marcher dessus...
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Equipe de France de Rugby. Votre composition pour la Géorgie avec Alldritt, Jalibert en 10 mais sans Ntamac
https://www.lerugbynistere.fr/news/equipe-de-france-de-rugby-votre-composition-pour-la-georgie-avec-alldritt-et-jalibert-en-10-mais-ntamack-121121629.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/equipe-de-france-de-rugby-votre-composition-pour-la-georgie-avec-alldritt-et-jalibert-en-10-mais-ntamack-121121629.php
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.midi-olympique.fr/2021/11/11/matthieu-jalibert-romain-ntamack-tout-le-monde-en-parle-9921692.php
Matthieu Jalibert - Romain Ntamack : tout le monde en parle !
L'édito du vendredi par Léo Faure... On s’amuse régulièrement, sur Rugbyrama, à sonder le passionné de rugby sur le sujet d’actualité du moment. Il y a un peu de tout, forcément, sans aucune autre valeur que celle de la consultation. Ce qui demeure une tendance intéressante.
Que pense donc le grand public de cette concurrence entre Matthieu Jalibert et Romain Ntamack, soudain devenue association de bienfaiteurs ? Comme partout, comme à la rédaction de Midi Olympique, chez les entraîneurs de club et même au sein du staff des Bleus – pour la confidence – l’aficionado du rugby français est partagé. Côté supporters (Toulousains ), on vote beaucoup Ntamack (66 %), moins Jalibert (20 %) et encore plus rarement « les deux » (14 %).
60 millions de sélectionneurs, peut-être. Mais dans les faits, un seul à ce statut écrit en intitulé de son contrat et tranche la décision finale : si Galthié devait reconduire son association bordelo-toulousaine face à la Géorgie, cela laisserait entendre, entre les lignes, qu’elle serait également en responsabilité du jeu bleu dans huit jours, face à la Nouvelle-Zélande.
Une seule constante, finalement : tout le monde à un avis. Et tout le monde en parle. Le sujet Jalibert-Ntamack est devenu celui qui anime les colloques et commérages du café du matin. Il supplante largement les doublons, les éventuels débats sur tous les autres postes, les lancements de jeu en troisième bloc de saut, les performances collectives des Bleus. Et même la venue imminente des légendes All Blacks, événement toujours rare, cher et enivrant du calendrier mondial.
En communication politique, on appelle cela un « moment ». Et c’est généralement anticipé, pensé, piloté pour imposer son agenda de sujet à la sphère publique, par l’entremise de l’espace médiatique. Galthié avait-il envisagé que le débat autour de son 10-12 rythmerait sa séquence d’automne ? Pas sûr. Il lui faudra, désormais, en déjouer les pièges pour préserver son collectif.
Lesdits pièges sont nombreux. Ceux du rugby pur et dur, pour commencer. Entre deux joueurs éminemment talentueux et créatifs mais aux profils pas si éloignés, il faut trouver une organisation et une répartition des rôles qui mette chacun en valeur. Qui exalte et qui évite de les niveler par le bas, l’addition des compétences n’obéissant pas toujours au sophisme mathématique du « 1+1 = 2 ». Il faudra, en clair, trouver une (bonne) entente.
Ce qui ouvre le deuxième sujet : celui des hommes et de leur management. Si une telle modification du plan de jeu des Bleus, excitante sur le papier, demandera nécessairement du temps pour se parfaire, elle devra aussi préserver les ego de chacun. Ici, le danger est réel. Entre deux garçons aux affinités toute relatives, aucun ne devra se sentir lésé.
Le risque, au bout de ce chemin de morphose, serait de cristalliser autour de ces deux noms une première rupture dans le collectif bleu. À deux ans du Mondial en France, l’enjeu sportif en vaut certainement la chandelle. Mais l’audace a aussi ses périls jeunes.
Léo Faure
Matthieu Jalibert - Romain Ntamack : tout le monde en parle !
L'édito du vendredi par Léo Faure... On s’amuse régulièrement, sur Rugbyrama, à sonder le passionné de rugby sur le sujet d’actualité du moment. Il y a un peu de tout, forcément, sans aucune autre valeur que celle de la consultation. Ce qui demeure une tendance intéressante.
Que pense donc le grand public de cette concurrence entre Matthieu Jalibert et Romain Ntamack, soudain devenue association de bienfaiteurs ? Comme partout, comme à la rédaction de Midi Olympique, chez les entraîneurs de club et même au sein du staff des Bleus – pour la confidence – l’aficionado du rugby français est partagé. Côté supporters (Toulousains ), on vote beaucoup Ntamack (66 %), moins Jalibert (20 %) et encore plus rarement « les deux » (14 %).
60 millions de sélectionneurs, peut-être. Mais dans les faits, un seul à ce statut écrit en intitulé de son contrat et tranche la décision finale : si Galthié devait reconduire son association bordelo-toulousaine face à la Géorgie, cela laisserait entendre, entre les lignes, qu’elle serait également en responsabilité du jeu bleu dans huit jours, face à la Nouvelle-Zélande.
Une seule constante, finalement : tout le monde à un avis. Et tout le monde en parle. Le sujet Jalibert-Ntamack est devenu celui qui anime les colloques et commérages du café du matin. Il supplante largement les doublons, les éventuels débats sur tous les autres postes, les lancements de jeu en troisième bloc de saut, les performances collectives des Bleus. Et même la venue imminente des légendes All Blacks, événement toujours rare, cher et enivrant du calendrier mondial.
En communication politique, on appelle cela un « moment ». Et c’est généralement anticipé, pensé, piloté pour imposer son agenda de sujet à la sphère publique, par l’entremise de l’espace médiatique. Galthié avait-il envisagé que le débat autour de son 10-12 rythmerait sa séquence d’automne ? Pas sûr. Il lui faudra, désormais, en déjouer les pièges pour préserver son collectif.
Lesdits pièges sont nombreux. Ceux du rugby pur et dur, pour commencer. Entre deux joueurs éminemment talentueux et créatifs mais aux profils pas si éloignés, il faut trouver une organisation et une répartition des rôles qui mette chacun en valeur. Qui exalte et qui évite de les niveler par le bas, l’addition des compétences n’obéissant pas toujours au sophisme mathématique du « 1+1 = 2 ». Il faudra, en clair, trouver une (bonne) entente.
Ce qui ouvre le deuxième sujet : celui des hommes et de leur management. Si une telle modification du plan de jeu des Bleus, excitante sur le papier, demandera nécessairement du temps pour se parfaire, elle devra aussi préserver les ego de chacun. Ici, le danger est réel. Entre deux garçons aux affinités toute relatives, aucun ne devra se sentir lésé.
Le risque, au bout de ce chemin de morphose, serait de cristalliser autour de ces deux noms une première rupture dans le collectif bleu. À deux ans du Mondial en France, l’enjeu sportif en vaut certainement la chandelle. Mais l’audace a aussi ses périls jeunes.
Léo Faure
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Re: XV de France (partie en cours)
Le bordelais Serge Simon, vice-président de la Fédération Française de Rugby est l'invité de 100%UBB.
https://www.francebleu.fr/emissions/100-ubb-l-emission/gironde/le-bordelais-serge-simon-vice-president-de-la-federation-francaise-de-rugby-est-l-invite-de-100ubb
https://www.francebleu.fr/emissions/100-ubb-l-emission/gironde/le-bordelais-serge-simon-vice-president-de-la-federation-francaise-de-rugby-est-l-invite-de-100ubb
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Re: XV de France (partie en cours)
Autant il est normal de s'interroger sur ce potentiel déplacement de Woki dans la cage, autant le questionnement portant sur ses mensurations témoignent de la médiocrité constante de ce torchon jaune.
Par exemple, la taille de Woki indique t-elle une faiblesse dans le secteur de la touche ?
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Re: XV de France (partie en cours)
Exactement, ils ne sont même pas factuel sur son poids, ce devait être celui qu'il avait en U20...
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