XV de France (partie en cours)

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/france-argentine-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-nos-envoyes-speciaux-20211107

https://www.francetvinfo.fr/sports/rugby/xv-de-france/france-argentine-matthieu-jalibert-romain-ntamack-l-association-manquee_4835427.html#xtor=RSS-3-%5Bsports/rugby%5D

Paiva n'est pas rappelé avec ledf

C’est maintenant qu’on va voir si Galthie a des corones où s’il se laisse influencer par les articles et diverses pleurnicheries sur son choix d’avoir Jaja en 10…
La semaine va être intéressante…

Les pleurnicheries, c’est dans les 2 sens...

Roberto Miopalmo a écrit:Les pleurnicheries, c’est dans les 2 sens...

Je comprends pas trop ton agressivité mais peut être y’a t’il effectivement des pleurnicheries dans les 2 sens même si en regardant vraiment bien je ne vois pas beaucoup les journaux locaux bordelais pleurnicher en faveur de Jaja alors qu’on voit assez couramment l’inverse…

D’ailleurs il me semble que le traitement du carton jaune de Marchand par ce media pour un geste dit « épidermique » a ete pour le moins sobre comparé a celui de Matthieu a Castres.

Matthieu joue avec une cible dans le dos. On le sait et ca ne changera pas tant quil fera de l’ombre aux demis dieux.

Pour ma part, je pense que ces associations Dupont Jalibert et Jalibert NtK sont hyper interessantes et n’ont développé que 20% de leur potentiel hier soir.

NTK a un rôle fondamental en tant que 5/8 dans l’organisation du jeu, encore faut il quil puisse s’exprimer dans ce role et non dans celui d’un Danty dont il n’a pas le physique.

Cette  equipe n’a pas joué ensemble depuis le tournoi alors que les pumas ont joué récemment des matchs de tres haut niveau. Donc pas vraiment surpris par nos manques de repere, nos manques d’automatismes, nos erreurs d’orientation de jeu essentiellement de Dupont ( insister au pres et aller defier physiquement les’pumas devant est pour non sens dans la mesure ou ils sont plus puissants que nous). on s’est trompé tactiquement mais on a su se reprendre en 2ieme.

Donc pour moi il faut cette meme equipe sur les 3 tests et on pourra tirer un bilan de la tournee a tous les niveaux.

Aucune agressivité, je ne me le permettrais pas. Mais les pleurnicheries c’est aussi ici qu’on les lit. On le sait le Midol fait du lobbying pro toulousain. Ils défendent leur poulain. Mais même si  Galthié est un « politique » un « communiquant », son staff et lui même n’en on rien à faire de la campagne pro-toulousaine du Midol. Ils mettent qui ils veulent. Si jamais Matthieu devait ne pas être titulaire samedi, ça ne serait en aucun cas à cause d’une quelconque pression, mais d’un choix stratégique de Galthié. Je pense d’ailleurs qu’il va y avoir un peu de turn over contre les géorgiens. Entre leur niveau supposé et le fait que le match soit 6 jours avant les blacks, je pense qu’on aura pas le même 15. Mais bon avec Galthié on peut aussi s’attendre à ce qu’il laisse une très grosse ossature de l’equipe, un peu comme en Australie.
Après est ce que le 10 changera, j’en sais rien...

Des Mauls et Débats : "Matthieu Jalibert et Romain Ntamack ne se sont pas trouvés"
https://www.midi-olympique.fr/2021/11/07/des-mauls-et-debats-matthieu-jalibert-et-romain-ntamack-ne-se-sont-pas-trouves-9914284.php

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/apres-france-argentine-emile-ntamack-estime-que-le-jeu-des-bleus-n-a-pas-permis-a-romain-de-s-exprimer-6858580.php

Après France – Argentine, Émile Ntamack estime que le jeu des Bleus n’a pas permis à « Romain de s’exprimer »

Par Recueilli par Julien Duby

Ancien international et père de Romain, Émile Ntamack estime que le match des Bleus ne permet pas de juger l’expérience

Émile Ntamack a bien observé la prestation du fiston, samedi soir au Stade de France. Et l’ancien trois-quarts international aux 46 sélections, lui aussi réputé pour sa très grande polyvalence (il a évolué ailier, arrière ou centre) n’a pu que constater que la titularisation de Romain, au centre, en même temps que celle de Jalibert à l’ouverture, n’a pas apporté tout ce que l’on pouvait espérer de l’association de ces deux grands talents.

Qu’avez-vous pensé du match des deux ouvreurs, Matthieu Jalibert et votre fils, Romain Ntamack, alignés ensemble samedi soir ?

J’ai trouvé que cette association avait été assez muette. Elle a été pensée pour envoyer du jeu, mais l’équipe de France ne s’est pas mise en position de pouvoir avoir des ballons pour alimenter Mathieu et Romain, et ainsi servir au mieux les ailiers. Je pense que les Bleus n’ont pas fait le match qu’il fallait pour qu’on puisse juger cette association.

Romain, positionné au centre, a été la principale victime de la situation, puisque c’est celui des deux qui a dû sortir, pour faire rentrer un centre de métier, Jonathan Danty… Il a semblé déçu en sortant.

Forcément. Il n’a pas touché beaucoup de ballons (5 courses avec ballons et six passes seulement) et il n’a pas pu s’exprimer. C’est dur de ne pas se sentir utile, frustrant de ne pas pouvoir apporter ce pour quoi on vous a aligné à ce poste. Donc évidemment, ça ne fait pas plaisir, comme pour n’importe quel compétiteur. Mais il faut relativiser tout ça : la France a gagné et c’est l’essentiel. Le plaisir individuel des joueurs c’est secondaire sur un match compliqué comme ça. Il ne m’a pas semblé que Penaud ou Villière se sont beaucoup plus éclatés, même s’ils ont touché un peu plus de ballons en fin de match.

Faut-il selon vous insister dans cette expérience des deux ouvreurs alignés ensemble sur le terrain ?

Ce n’est pas à moi de juger cela. Si le staff y croit, si le projet c’est de préparer le jeu qui doit permettre à la France d’être championne du monde, il doit insister. Mais si on pense qu’il faut attaquer le milieu de terrain plein fer, alors il ne faut pas continuer l’expérience. Ceci dit, samedi, Danty a certes apporté de la puissance en entrant, mais il n’a pas d’avantage fait de différence.

Romain a accepté de jouer à un poste qui n’est pas le sien et y a laissé des plumes samedi soir. Acceptera-t-il de recommencer ?

Je n’en ai pas parlé avec lui. Je ne suis pas à sa place, mais si j’y étais, je dirais, « ok pour continuer, mais à condition qu’on mette tout en place pour y arriver ». Quand on prend Romain, c’est pour se servir de ses mains, de son sens du placement, de sa dextérité, mais il faut lui donner des munitions.

XV de France: des changements dans la liste des 14 appelés pour la Géorgie

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-des-changements-dans-la-liste-des-14-appeles-pour-la-georgie_AV-202111070181.html

Scalp a écrit:XV de France: des changements dans la liste des 14 appelés pour la Géorgie

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-des-changements-dans-la-liste-des-14-appeles-pour-la-georgie_AV-202111070181.html

J'en déduis que Romain n'est pas sérieusement blessé ....

France/Argentine. La presse étrangère s'est délectée de cette ''rencontre âprement disputée et tumultueuse'

https://www.lerugbynistere.fr/news/franceargentine-la-presse-etrangere-sest-delectee-de-cette-rencontre-aprement-disputee-et-tumultueuse-0711211412.php

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:XV de France: des changements dans la liste des 14 appelés pour la Géorgie

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-des-changements-dans-la-liste-des-14-appeles-pour-la-georgie_AV-202111070181.html

J'en déduis que Romain n'est pas sérieusement blessé ....

Oui tu as raison, ce serait au moins une bonne nouvelle.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pourquoi-l-association-jalibert-ntamack-n-a-pas-fonctionne-face-a-l-argentine/1297448

Pourquoi l'association Jalibert-Ntamack n'a pas fonctionné face à l'Argentine

Associée pour la première fois au coup d'envoi d'un match de l'équipe de France, la paire d'ouvreurs Matthieu Jalibert et Romain Ntamack, décalée au centre, n'a pas apporté ce qu'on attendait d'elle face à l'Argentine. Décryptage.

Clément Dossin

C'était un coup d'essai et il ne faut pas faire d'une soirée face à des Argentins toujours embrouilleurs une vérité éternelle. La suite, s'il y en a une, sera même peut-être brillante. Mais le constat est implacable : la première association entre Matthieu Jalibert (en numéro 10) et Romain Ntamack (en numéro 12) n'a pas porté les fruits escomptés lors de la victoire face aux Pumas (29-20). Le remplacement très précoce du Toulousain par Jonathan Danty (54e) est même une remise en cause par le staff lui-même de l'option stratégique qu'il avait choisie au coup d'envoi.

L'idée était d'apporter fluidité et variété au centre du terrain, mais le déroulement du match a amené Fabien Galthié à y remettre de la puissance. Un choix en lui-même discutable, au-delà de l'aspect managérial (on y reviendra). Car d'un simple point de vue tactique, ce n'est pas de Danty que la puissance et l'avancée sont venues en fin de match, mais plutôt de l'armada de costauds intégrés au pack (Bamba, R. Taofifenua, Mauvaka, Alldritt, Gros, Macalou).

Avant cette première association tant attendue, nous avions dressé la liste des apports et des limites possibles de l'association Jalibert-Ntamack. Nous avons tout repris et analysé à la lumière de ce qu'il s'est passé samedi soir au Stade de France, point par point.

1. LA MENACE DANS LE TRAFIC

Oui, Jalibert a pesé

On le rappelait samedi, le choix du duo Jalibert-Ntamack était aussi celui de faire une place au Bordelais, et donc d'aligner un attaquant explosif en numéro 10. Sur ce plan, le bilan est plutôt positif. Jalibert a offert deux essais (à Flament et Mauvaka) en faisant du Jalibert : attaque de la ligne et jeu à hauteur.

Sur les deux actions, grâce à ses accélérations et ses angles de course, il a amené deux avants à lui, ouvrant un boulevard pour Flament (voir image 1) et Mauvaka (voir image 2), que ce soit avant contact ou après contact. On a aussi vu, via deux croisées bien senties, que sa vitesse pouvait se conjuguer à celle de Dupont et peser dans le trafic, là où les défenseurs « lents » se replacent.


Image 1 : Jalibert, face à deux avants argentins (Montoya et Petti), attaque bien la ligne et oblige son partenaire de club à l'UBB Petti, qui connaît la menace, à se consommer sur lui, libérant un boulevard à Flament (à droite), qui ira marquer après avoir été bien servi par l'ouvreur des Bleus. (Capture France TV)


Image 2 : cette fois, Jalibert choisit l'option d'aller au contact. Face aux deux troisième-ligne argentins Facundo Isa et Marcos Kremer, deux joueurs plus costauds que lui, c'est osé mais, grâce à sa vitesse, il résiste au contact et libère la balle, une fois au sol, pour Mauvaka, qui s'est lancé dans l'intervalle ouvert par son ouvreur. (Capture France TV)

Mais Matthieu Jalibert n'a pas réussi à éviter ses gourmandises habituelles, cette tendance à faire des passes alors qu'il s'est trop approché de la défense. À trois reprises, dont deux sur une même action au quart d'heure de jeu, il a gâché des situations favorables en mettant son partenaire, en l'occurrence Romain Ntamack (voir image 3) puis Cameron Woki, sous pression de la défense parce qu'il avait trop tardé à transmettre le ballon. Attaquer franchement la ligne et faire jouer ses partenaires est un art qu'il maîtrise, mais qui n'est pas toujours possible.


Image 3 : pour la premier fois du match, Jalibert transmet la balle à Ntamack mais le centre des Bleus se retrouve sous la pression immédiate de Moroni et l'action, pourtant favorable avec un surnombre sur l'aile droite, avorte. (Capture France TV)

2. SUR LA VARIÉTÉ STRATÉGIQUE

Non, Ntamack n'a pas servi

On s'attendait à ce que le duo, avec sa palette technique élargie, rende chèvre le troisième rideau argentin, s'amuse à jouer au pied dans toutes les zones du terrain, ou profite d'ailiers craignant cela pour aller toucher les extérieurs rapidement par une longue passe. Mais Jalibert et Ntamack ne se sont jamais appuyés sur cette double menace, et ne se sont même jamais mis en position pour cela. Ntamack n'a même pas tapé une fois dans le ballon.

Pourquoi ? L'explication est en partie stratégique. Samedi, les Bleus ont confirmé le virage amorcé en fin du dernier Tournoi, avec davantage de possession et moins de jeu au pied. Ils ont tapé vingt-trois fois, contre quarante à Cardiff en février 2020, pour ne prendre qu'un exemple.

Par ailleurs, il y a déjà beaucoup de botteurs dans cette équipe - dont Dupont - et c'est Melvyn Jaminet qui semble privilégié en option après Jalibert. Exemple sur cette mêlée de la deuxième mi-temps, où le Catalan est placé en premier centre (voir image 4).


Image 4 : Les Bleus ont mis en place un jeu de fausses pistes qui, en fonction de la réaction adverse, conduit soit à un jeu au pied profond côté droit par l'un des premiers attaquants (Jalibert ou Jaminet, donc), soit à une attaque. Sur le coup, les Argentins ont été complètement déstabilisés et le surnombre offensif est énorme. Mais Jalibert choisit de taper, et on voitJaminet lever les bras au ciel et Ntamack se mettre les mains sur la tête. (Capture France TV)

C'est d'autant plus dommage que ces mêlées dans son camp, justement, le quinze de France n'en a pas bénéficié de beaucoup, alors que c'est là que le duo Jalibert-Ntamack aurait pu utiliser tout son arsenal, via le pied pour un « 50:22 » ou via une longue passe pour aller vite dans les couloirs.

Sur touche, alors que ce n'est pas son domaine de prédilection avec ses 86 kg (pour 1,86 m), Romain Ntamack a plutôt été utilisé comme point d'ancrage au milieu du terrain, dans des combinaisons où il devait soit affronter (voir image 5), soit faire une courte passe. Pas le domaine où il peut être le plus efficace alors que Gaël Fickou, largement plus costaud (1,90 m, 100 kg), a montré qu'il savait faire les deux.


Image 5 : à la 37e minute, Ntamack attaque la ligne de défense argentine après une touche. Il est vite trop vite amené au sol par Isa (qui le prend aux jambes) et Montoya (n°2) et ce dernier gratte ensuite le ballon au sol, récupérant une pénalité. (Capture France TV)

Par ailleurs, en étant envoyé ainsi au front, Ntamack ne pouvait pas être utilisé sur le temps de jeu suivant, là où sa lecture et sa technique auraient pu éclaircir le jeu français. Cette double « inutilité » des talents de Romain Ntamack interroge, parce qu'il n'a pas été mis dans les meilleures conditions pour lui. Mais ce n'était qu'une première...

3. L'ENVIE DE NTAMACK

Sans faille, mais...

Si l'on en juge par ses actes de samedi soir, Ntamack n'a pas de problème avec le fait de jouer centre, ou alors il sait effacer cela derrière un comportement de bon soldat. Le Toulousain s'est employé à fond, y compris sur des tâches obscures comme celle d'aller déblayer dans les rucks, ou de servir de joueur de soutien dans une cellule d'avants quand il en a manqué (image 6). C'est le rôle de tous les centres, Fickou s'y est attelé aussi, mais c'est sans doute plus dur à faire quand on a l'habitude d'être le meneur de jeu.


Image 6 : Ntamack (cercle blanc) se « sacrifie » dans une tâche obscure, celle d'aller au soutien de son deuxième-ligne Willemse, porteur de balle, qui ne dispose sinon que du seul soutien de Woki à l'intérieur. Sur cette action, Ntamack contribuera au déblayage de Lavanini, un deuxième-ligne de 130 kg.

Avec son repositionnement, Ntamack a perdu toutes ses prérogatives : il ne dirige plus, ne bute plus, ne botte plus, n'effectue plus les renvois. Quand on l'a connu aussi omniprésent qu'il l'était depuis 2019 sous le maillot tricolore, on a presque pu le trouver hors du match samedi, limite effacé. Il a touché 11 ballons face aux Pumas (6 passes, 5 courses), le tiers de ce qu'il a l'habitude de négocier sous le maillot bleu (33 ballons en moyenne : 16 passes, 7 courses, 10 coups de pied).

Pour toutes ces raisons, il n'est pas sûr que, pour entretenir chez Ntamack l'envie de se décaler de 10 à 12, le meilleur choix était de le sortir si tôt dans le match (54e). Une autre option aurait pu être de sortir Jalibert, qui n'avait pas été impérial jusque là (renvoi aux 22 mètres contré amenant le premier essai argentin) et de redonner les clés du jeu à Ntamack en 10. Ça n'a pas été le choix du staff et la bonne fin de match de Jalibert a pu accentuer chez le Toulousain le sentiment de frustration.

Ntamack tirait clairement la tronche sur le banc, et ça n'allait pas mieux après le coup de sifflet final, au point que Cameron Woki s'est senti obligé de lui faire une accolade de réconfort. La mine contrite de William Servat à sa sortie, presque désolé, était aussi éloquente. Était-ce un simple agacement de joueur remplacé, ou existait-il en lui l'impression d'avoir été celui qui fait les sacrifices (y compris de défendre en 10) sans être payé en retour ? Dans le secret de Marcoussis, il y aura sans doute des discussions à ce sujet cette semaine.

Scalp a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:Ça m'étonnerait qu'on revoit souvent l'association Jaja/NTK, Matthieu s'est bien repris après sa boulette, avec deux passes décisives, c'était pagaillous comme match...

Je n'ai pas trouvé ça catastrophique franchement les deux alternés plutôt bien, on avançait pas car devant on s'est fait bouger par le gros packs argentin notamment la 2nd et 3 iel ligne et dupont sortait aucun ballon propre. Après jaja bon match il s'est fait avoir comme un cadet mais il délivre 2 magnifique passe

Non, ce n’est pas catastrophique, mais ce n’est pas décisif non plus, Galthiè va vite revenir vers une paire de centre plus classique, avec plus de densité, enfin je crois…

Rien n'est mois sûr. Il faut laisser un peu de temps pour que chacun trouve ses marques et il me semble que 9-10-12 se sont bien entendus sur quelques permutations de postes.

J'espère que Galthié va persister dans cette voie. Vu la lenteur des ballons à jouer, c'était compliqué pour tout le monde.

Sur l'essai de contre, je ne suis pas certain que Matéra ne garde pas le ballon au sol jusqu'à ce que Cubelli ne le ramasse...

Par une rancune tenace, je n'ai jamais pu sacquer O'Keefe !!!  

marchal a écrit:https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/france-argentine-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-nos-envoyes-speciaux-20211107

https://www.francetvinfo.fr/sports/rugby/xv-de-france/france-argentine-matthieu-jalibert-romain-ntamack-l-association-manquee_4835427.html#xtor=RSS-3-%5Bsports/rugby%5D

Les 2 blaireaux du service sport du Figaro connaissent le rugby, pas de doute là-dessus !!

Ils ont dû se rappeler au bon souvenir de 2 matchs universitaires de dépannage au poste d'ailier pour l'un et de 2 années de pratique chez les U8 au PUC, pour le second...

Les brêles...

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:Ça m'étonnerait qu'on revoit souvent l'association Jaja/NTK, Matthieu s'est bien repris après sa boulette, avec deux passes décisives, c'était pagaillous comme match...

Je n'ai pas trouvé ça catastrophique franchement les deux alternés plutôt bien, on avançait pas car devant on s'est fait bouger par le gros packs argentin notamment la 2nd et 3 iel ligne et dupont sortait aucun ballon propre. Après jaja bon match il s'est fait avoir comme un cadet mais il délivre 2 magnifique passe

Non, ce n’est pas catastrophique, mais ce n’est pas décisif non plus, Galthiè va vite revenir vers une paire de centre plus classique, avec plus de densité, enfin je crois…

Rien n'est mois sûr. Il faut laisser un peu de temps pour que chacun trouve ses marques et il me semble que 9-10-12 se sont bien entendus sur quelques permutations de postes.

J'espère que Galthié va persister dans cette voie. Vu la lenteur des ballons à jouer, c'était compliqué pour tout le monde.

Sur l'essai de contre, je ne suis pas certain que Matéra ne garde pas le ballon au sol jusqu'à ce que Cubelli ne le ramasse...

Par une rancune tenace, je n'ai jamais pu sacquer O'Keefe !!!  

Je ne suis pas contre cette association, mais elle n'est pas simple à mettre en place, pas qu'au niveau du jeu, mais aussi des hommes, contre la Georgie ce sera peut-être plus facile, mais contre les blacks, je suis plus dubitatif. C'est pour ça que je pense que Galthié reviendra sûrement à un schéma plus classique.

https://www.midi-olympique.fr/2021/11/07/bleus-quelle-equipe-pour-la-georgie-9914467.php

Bleus : quelle équipe pour la Géorgie ?

Dimanche soir, le staff des Bleus était encore en pleine réflexion concernant l'attitude à adopter face aux Géorgiens, ce week-end. Alors, grande lessive ou savant panachage ?

La Géorgie, ce sont 20 000 licenciés recensés parmi 4 millions d'habitants, une douzième place au classement mondial de World Rugby et 18 joueurs issus du chapionnat de France actuellement regroupés à Bordeaux, où la sélection nationale effectue sa préparation. Puissance émergeante de la planète ovale, la Géorgie a participé à toutes les coupes du monde depuis 2003 et aspire aujourd'hui à intégrer le Tournoi des 6 Nations, dont la porte lui est jusqu'ici restée close.

En manque de grands matchs, les Lelos (le surnom des rugbymen géorgiens) voient donc ce test contre la France, une nation qu'ils n'ont pas croisée depuis quatorze ans, comme une chance de s'étalonner face à une sélection majeure de la planète. Mais alors, que sait le staff des Bleus à propos des Lelos ? Pour appréhender ce second test, Fabien Galthié et ses adjoints se sont avant tout appuyés sur la dernière sortie officielle des Géorgiens face à l'Afrique du Sud (défaite 40 à 9), l'été dernier. Quant à savoir ce qu'ils en ont retenu, on s'en tiendra pour l'instant à l'idée reçue voulant que les rugbymen géorgiens sont forts en mêlée, bien organisés en touche, très agressifs sur les impacts mais assez limités dans l'animation offensive...

Le Roux et Couilloud sont indisponibles

Du côté des Bleus, on était encore dimanche soir en pleine réflexion concernant l'attitude à adopter contre les Lelos du Caucase. Faudrait-il reconduire en intégralité les poussifs vainqueurs de l'Argentine ? Serait-il au contraire nécessaire de les laisser tous au repos, le match face aux All Blacks survenant dans la foulée ? Ou alors, la raison inciterait-elle Galthié et ses adjoints à panacher leur quinze de départ ?

Avant que la tournée d'automne ne débute, les têtes pensantes tricolores avaient opté pour une large revue d'effectif pour ce deuxième round de la tournée mais il semble que la première sortie des Bleus, contre les Pumas, ait fait réfléchir l'encadrement. De toute évidence, les coéquipiers d'Antoine Dupont manquent de vécu commun, de liant et dans ce but, une sortie à balles réelles face aux Géorgiens est de nature à plaire aux coachs, avant la Nouvelle-Zélande. D'un autre côté, le XV de France n'aura que six jours pour préparer le choc face aux All Blacks (le XV de France n'a pas battu les Tout Noir depuis l'automne 2000) et en ce sens, les présumés titulaires de la sélection laisseraient inévitablement des plumes face à des Caucasiens épais, bien préparés et surmotivés. Concernant la compo d'équipe, on en saura ainsi davantage mercredi soir, à l'occasion du traditionnel entraînement à haute intensité des Tricolores à Marcoussis. Il est à noter, enfin, que Bernard Le Roux (blessé à la cuisse) et Baptiste Couilloud (touché à un mollet) ont été dimanche soir remplacés dans le groupe France par le Palois Clovis Le Bail et le Rochelais Uini Atonio.

Marc Duzan

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-l-association-jalibert-ntamack-est-elle-deja-condamnee-6858612.php

XV de France : l’association Jalibert – Ntamack est-elle déjà condamnée ?

Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr

L’incapacité de Jalibert et Ntamack à cohabiter face à l’Argentine pose la question de la pérennité de cette option. Galthié devra peut-être se résoudre à trancher

Certaines images se suffisent à elles-mêmes. Si ce matin encore vous vous demandiez ce qu’a donné le choix d’associer Matthieu Jalibert et Romain Ntamack, respectivement aux postes d’ouvreur et de premier centre, allez donc jeter un coup d’œil sur le replay de France - Argentine (29-20). Pour gagner du temps, filez directement à la 54e minute. Moment exact où Jonathan Danty est rentré en jeu.

Une fois passé le gros plan sur le centre rochelais, vous aurez le droit à celui braqué sur le visage du Toulousain sortant simultanément du terrain. Mine ostensiblement renfrognée, petit mouvement de tête de dépit agacé… La scène suintait la frustration. Et a offert un fidèle résumé du résultat du pari de Fabien Galthié.

Séduisantes sur le papier, les promesses nées de l’idée d’empiler les « deux meilleurs numéros 10 du championnat » (dixit Galthié) ont cédé face à l’évident défaut qui les guettait. Celui du déséquilibre. Au-delà des performances des deux joueurs, qui ont semblé plus gênés qu’autre chose par cette inédite cohabitation, la formule récitée face aux Argentins a privé le XV de France de la force de percussion nécessaire pour exploiter les espaces entrouverts par son appétit pour les extérieurs.

Fabien Galthié l’a admis : « On a joué assez bien devant la défense. Mais dès qu’il a fallu attaquer la défense pour trouver de l’espace, on a été moins présent sur le jeu de collision, sur le jeu de l’ombre. Les Argentins étaient en place. Nous, c’était plus compliqué. » La virulence des Pumas dans les zones d’affrontement n’a pourtant rien eu de bien surprenante. Elle était même planifiée.

« Ce n’est pas tant la responsabilité de Romain »Fabien Galthié

Ntamack, le perdant ?

« Les perturber dans les rucks, c’était le plan pour qu’il ne puisse pas envoyer du jeu avec les trois joueurs qu’ils avaient prévu de faire jouer ensemble », a acquiescé Mario Ledesma avant de se justifier : « Dupont, Jalibert, Ntamack, c’est world class ! » Il n’est d’ailleurs pas totalement exclu que la réussite de cette stratégie explique en partie pourquoi le sélectionneur argentin a été l’un des moins sévères vis-à-vis de l’influence de ce binôme.

« Peut-être qu’on les a empêchés de développer, mais peut-être qu’ils n’ont pas l’habitude de jouer ensemble ? », a-t-il relevé : « Ntamack me fait penser à des joueurs comme Slade (Ndlr, le centre anglais de Slade) ou Giteau (l’ancien international australien) en deuxième « play maker ». Avec des cannes, un bon pied… Je trouve que c’est pas un mauvais choix. »

L’option méritera peut-être d’être renouvelée dans un autre contexte et avec du temps de répétition supplémentaire. Mais face à l’Argentine, il n’a pas fonctionné. Fabien Galthié l’a en partie reconnu. Il a cependant pris soin de ménager Romain Ntamack. « On a senti qu’on avait besoin d’apporter plus d’impact. Mais ce pas tant la responsabilité de Romain : on était aussi malmené vous l’avez dit dans le combat. C’est pour ça qu’on a choisi de coacher et donc modifier notre organisation. »

Il va falloir trancher

Une protection rapprochée qui résonne comme un strict minimum. En acceptant de céder son poste de prédilection pour jouer le jeu de la réorganisation, Romain Ntamack savait qu’il risquait de passer pour le grand perdant en cas d’échec de l’opération. C’est exactement ce qui s’est produit : sa sortie ayant coïncidé avec le rééquilibrage de l’animation tricolore, Matthieu Jalibert a enfin pu se montrer à son avantage.

Samedi soir, Fabien Gatlhié s’est prudemment refusé à se prononcer sur la pérennité de la formule. « On va regarder comment ça s’est passé : un éventuel déficit de puissance n’est pas lié à un joueur, a-t-il pointé en rappelant que s’il avait coaché sa ligne de trois-quarts, il avait largement fait de même au sein de son paquet d’avants : « Il y a aussi un déficit de courses, d’intensité, de connexion entre les joueurs. »

Le sélectionneur profitera peut-être d’un deuxième test bien moins compliqué à négocier face à la Géorgie, dimanche à Bordeaux, pour ne pas avoir à se désavouer aussi prématurément. Mais l’examen face aux Blacks, dans 15 jours au Stade de France en clôture de cette tournée, ne lui offrira probablement pas un tel confort. Comme il a déjà eu à le faire dans son mandat, il devra peut-être à nouveau trancher entre Matthieu Jalibert et Romain Ntamack.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Thibaud-flament-un-profil-de-deuxieme-ligne-nouveau-pour-le-quinze-de-france/1297493

Thibaud Flament, un profil de deuxième-ligne nouveau pour le quinze de France

Le deuxième-ligne toulousain a convaincu samedi soir face à l'Argentine par sa vitesse, son activité et son efficacité dans les airs. Même si sa présence induit un déficit de puissance.

Romain Bergogne

Pour une première sélection, Thibaud Flament a été servi. Sur son premier ballon, après un peu plus de trois minutes de jeu face aux Argentins, le jeune deuxième-ligne toulousain (24 ans) s'est fait refouler par la doublette Gallo-Lavanini. Pas idéal. Mais cela ne l'a visiblement pas plus marqué que cela puisqu'il a rapidement repris le fil de son match jusqu'à ce superbe essai en début de deuxième période, où il bondit dans un intervalle sur les 22 mètres, franchit entre deux avants, raffûte le talonneur Julian Montoya, dépose au contact Emiliano Boffelli et file aplatir. Deux actions finalement assez symboliques du profil du joueur, qui présente ses avantages et ses inconvénients dans le système de jeu des Bleus.

Ce test face aux Pumas a confirmé les prédispositions de Flament (2,03 m ; 110 kg) pour se déplacer, enchaîner les tâches rapidement et accélérer le mouvement. On l'a vu sur son essai mais aussi en défense, comme en première période quand il se projette rapidement dans le côté fermé pour bloquer l'ouvreur Santiago Carrerras alors qu'il y avait un potentiel sous-nombre défensif.

On retrouve dans ce type d'actions l'un des prérequis évoqués par le directeur de la performance Thibault Giroud avant la tournée : « Ce qui frappe chez les All Blacks, c'est que dès qu'un mec sort de la ligne, les premiers à jaillir au soutien sont souvent des joueurs du cinq de devant. Nous sommes encore en dedans dans ce domaine-là et, pour franchir un cap, il faut que l'on ait des garçons capables d'augmenter leur pic d'accélération. » Flament dégage également cette habileté ballon en mains qui lui permet de participer positivement à des séquences offensives, notamment en pivot.

« Il amène d'autres options. [...] Le staff pourra faire ses choix selon les oppositions »
Pierre Rabadan, ancien troisième-ligne du Stade Français

« On voit sur un match comme hier qu'il a ce profil pour suivre les coups, estime l'ancien troisième-ligne des Bleus Olivier Magne, convaincu par ce qu'il a vu samedi soir. Il a ce profil mi-deuxième-ligne mi-troisième-ligne, qui a des courses rapides et tranchantes, ce qui peut surprendre le rideau adverse qui s'attend à un joueur lent. Pour que l'équipe de France franchisse un cap offensivement, elle a besoin de ce genre de joueurs et on se rend compte que même si la mêlée est en difficulté en début de match (deux pénalités concédées), ça n'altère pas la qualité de la conquête. » Non seulement la mêlée a redressé la barre mais la touche a été très propre. Un secteur où Flament a été à son avantage avec quatre ballons parfaitement exploités, ce qui apporte à l'alignement tricolore de nombreuses solutions.

Mais en privilégiant ce type de profils, le staff des Bleus sait que son équipe perd en puissance et en agressivité, un registre dans lequel Bernard Le Roux avait l'habitude de rayonner. L'abattage défensif et la densité physique du Racingman n'auraient sans doute pas dépareillé samedi soir vu le niveau d'agressivité proposé par les Pumas. Notamment au niveau du jeu au sol, dans lequel Flament intervient moins. Il n'a pas non plus ce registre de plaqueur destructeur. Mais ce n'est pas forcément ce que l'encadrement lui demande.

« Il amène d'autres options, estime de son côté l'ancien troisième-ligne du Stade Français Pierre Rabadan. Oui, il est moins dense physiquement, mais on n'avait pas trop ce profil en deuxième ligne et c'était super intéressant de le voir à l'oeuvre. Ça enrichit la palette du pack et le staff pourra faire ses choix selon les oppositions. »Le Roux, blessé et forfait pour la fin de la tournée, le débat de la concurrence entre les deux profils est ajourné et le Toulousain est donc favori pour porter à nouveau le numéro 4 dimanche face aux Géorgiens... Contre qui le combat ne devrait pas manquer.

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-hastoy-pas-retenu-un-choix-du-staff-des-bleus_AV-202111070235.html
Extraits :
Le XV de France s'est employé ce samedi pour battre l'Argentine (29-20) lors de son premier test-match de la tournée d'automne. Melvyn Jaminet a été en vue notamment dans son rôle de buteur, alors que Matthieu Jalibert a été plus en difficulté à l'ouverture.

le radis a écrit:https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-hastoy-pas-retenu-un-choix-du-staff-des-bleus_AV-202111070235.html
Extraits :
Le XV de France s'est employé ce samedi pour battre l'Argentine (29-20) lors de son premier test-match de la tournée d'automne. Melvyn Jaminet a été en vue notamment dans son rôle de buteur, alors que Matthieu Jalibert a été plus en difficulté à l'ouverture.

2 passes décisives c’est vrai que c’est de la grosse difficultés…
Jaja coûte 1 essai mais il en crée 2 et il gagne une 1 pénalité ça fait -7 +17… donc un bénéfice de +10 !

la 1ère passe n' a rien de décisif. Elle n' est pas faite dans le dos de la défense mais devant.
C' est une passe relais que tout 3/4 aurai pu faire. C' est Flament qui se pèle la percée dans l' intervalle et prend de vitesse l' arrière-garde.
la seconde oui, elle est dans le mouvement après s' être fait coffrer au-delà de la ligne de défense. Il libère bien la balle alors que Mauvaka arrive pleine vitesse pour la continuité du mouvement.

tire-bouchon a écrit:la 1ère passe n' a rien de décisif. Elle n' est pas faite dans le dos de la défense mais devant.
C' est une passe relais que tout 3/4 aurai pu faire. C' est Flament qui se pèle la percée dans l' intervalle et prend de vitesse l' arrière-garde.
la seconde oui, elle est dans le mouvement après s' être fait coffrer au-delà de la ligne de défense. Il libère bien la balle alors que Mauvaka arrive pleine vitesse pour la continuité du mouvement.

Remonte la rubrique et tu auras la démonstration en image, avec un article de l’équipe, de l’apport déterminant de Jalibert sur l’essai de Flament, c’est encore lui qui permet la brèche dans la défense…