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Re: Autres Clubs
Je pense que Galthié n' a pas apprécié ce match de dingues.
La dépossession n' était pas au rendez-vous !
La dépossession n' était pas au rendez-vous !
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
R92 n'est pas reputé pour avoir un 8 de devant puissant. ca a toujours ete un point faible. Peut etre en mettant Habosi en pilier ou Tuisova?
Coté toulousain, je serais tres surpris que Neti fasse une longue carriere, je pense qu'il va lui arriver une accident tellement ce joueur est teubé.
Coté toulousain, je serais tres surpris que Neti fasse une longue carriere, je pense qu'il va lui arriver une accident tellement ce joueur est teubé.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
tire-bouchon a écrit:Je pense que Galthié n' a pas apprécié ce match de dingues.
La dépossession n' était pas au rendez-vous !
on s'en tape.
qu'il continue à donner le ballon aux irlandais, all black, sud-afs, eux ils savent l'utiliser
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Age : 51
Re: Autres Clubs
grospaquet31 a écrit:R92 n'est pas reputé pour avoir un 8 de devant puissant. ca a toujours ete un point faible. Peut etre en mettant Habosi en pilier ou Tuisova?
Coté toulousain, je serais tres surpris que Neti fasse une longue carriere, je pense qu'il va lui arriver une accident tellement ce joueur est teubé.
MDR c'est vrai pour neti un idiot.
C'est pour ça je comprends pas ce recrutement et même kolisi je ne suis pas sur que ça soit le principale soucis du racing.
De la même façon très déçu de poloniati malgré son physique je ne le trouve pas impactant (surtout quand tu vois le match de Meafou). Et je parle pas de nyakane en 3
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Autres Clubs
grospaquet31 a écrit:Switch a écrit:Prendre 40 pions à domicile, c'est dur. Et pourtant en face c'était quand même un ST remanié
Le Racing a encaissé depuis le début de l'année la bagatelle de 264pts en 8 matchs, soit 33 de moyenne. C'est assez dingue de la part de ce genre d'équipe.
apparemment, Szarzewski est le reponsable de la defense. Serieusement, il y connait quoi dans ce domaine? la defense collective du R92 prend l'eau, surtout sur les exterieurs.
C'est simple avec lui seul le talonneur est chargé de défendre ....ça laisse quelques trous
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Re: Autres Clubs
Top 14 – Racing 92 : Lorenzetti tape du poing sur la table
https://www.rugby365.fr/top-14-racing-92-lorenzetti-tape-poing-table-10418350.html
Aie, ça va faire mal
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Aie, ça va faire mal
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Autres Clubs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Jacky-lorenzetti-president-du-racing-92-notre-defense-est-une-passoire/1384462
Jacky Lorenzetti, président du Racing 92 : « Notre défense est une passoire »
Conscient des failles défensives de son équipe, huitième de Top 14, le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, appelle à une prise de conscience, mais reste optimiste pour la fin de saison.
Frédéric Bernès
Assis dimanche à l'Arena au côté de son homologue toulousain Didier Lacroix, Jacky Lorenzetti a passé une soirée oppressante à observer le yo-yo infernal de son équipe, capable de marquer 5 essais et de perdre 35-39. « Avec Didier, on ne tenait pas en place sur nos sièges. Il était en nage, moi aussi. » Même si Lorenzetti doit passer la main en fin de saison à son entraîneur, Laurent Travers, et si ses récents problèmes de santé doivent l'inciter à prendre du recul, il s'invite encore dans le vestiaire pour rappeler ses joueurs à leurs devoirs. Pour lui, il n'est pas envisageable de penser déjà à la saison prochaine.
« Comment avez-vous vécu ce match dingue contre Toulouse et cette nouvelle défaite ?
Il paraît que les spectateurs et téléspectateurs étaient ravis et enthousiasmés par le spectacle. Tant mieux, remarquez. Mais moi, désolé, je ne peux pas. J'ai vécu le match dans le stress. Pour moi, un beau match est d'abord un match qu'on gagne. Donc, je n'utiliserai pas ce qualificatif. On a pris 38 points à Pau, 45 à Lyon et maintenant 39 chez nous. Notre défense est une vraie passoire, on ne peut pas le nier.
Le Racing possède la meilleure attaque du Top 14 et la pire défense. Ce doit être un cas de figure rarissime...
Tout est dit dans ces chiffres. On prend des dégelées comme jamais. Mais ça ne sert à rien de montrer du doigt Untel ou Untel. On est une équipe qui crée beaucoup de jeu, mais si on se fait encore transpercer comme dimanche, ça ne va pas s'arranger. Ce problème défensif existe, mais ça ne sert à rien de traumatiser les joueurs avec ça. Il faut garder le moral, tout reste à écrire. Ce qui est réconfortant, c'est qu'on a été solides devant contre le Stade Toulousain, qu'on a retrouvé une mêlée. Il reste six matches, on est 8es, à 3 points du 6e (Bayonne) et on va recevoir le 5e, le 6e et le 7e (UBB, Bayonne puis Toulon).
« Aujourd'hui, il faut s'imaginer qu'on est des nuls »
Malgré cette dynamique négative, vous croyez toujours à la qualification ?
Bien sûr. Mais, aujourd'hui, il faut s'imaginer qu'on est des nuls. Et ne pas commencer à se dire que le Racing s'est toujours qualifié depuis qu'il est remonté ou que le Racing a tel ou tel joueur. Priorité à l'humilité.
Ne pensez-vous pas que le changement de staff annoncé tôt dans la saison a pu peser sur le groupe ?
C'est sûrement le cas. Mais on a agi ainsi pour évacuer ce sujet le plus tôt possible. Le problème, c'est que Laurent Travers doit aujourd'hui assumer le passé, le présent et l'avenir. Ça fait beaucoup. La semaine dernière, il a reçu en entretien individuel tous les joueurs et beaucoup lui ont parlé de la saison prochaine. Ça me rend fou. La semaine prochaine, nous recevons Stuart Lancaster (futur manager du club). Une partie du staff sera là, celle qui va rester avec lui. Une autre non. Les messages sont délicats à faire passer mais c'est la vie d'un club. Ce qui me chagrine, c'est que Laurent, vu tout ce qu'il a donné au club, mérite une belle sortie avant de devenir président du directoire.
Le Racing éliminé dès la phase de poules de Coupe des champions et non qualifié pour la phase finale du Top 14, ce serait un coup d'arrêt terrible ?
Un coup d'arrêt, oui. Ça ferait mal, mais je me refuse de parler de ça maintenant. En tout cas, ce ne serait pas une catastrophe parce que nous sommes là pour construire sur du long terme et qu'une des lois immuables du sport, c'est que rien n'est jamais donné d'avance à personne.
C'en est fini du Lorenzetti qui éructe dans le vestiaire après une défaite gênante ?
Je n'avais pas l'intention d'aller y pousser une gueulante dimanche. Mais quand j'ai vu qu'une partie des joueurs n'allaient pas saluer le public, ça m'a horripilé. Je suis allé les chercher. Avant de venir au stade, j'avais regardé la Formule 1 et sur le podium, on a vu le deuxième et le troisième s'arroser de champagne avec le vainqueur. Ça fait partie de leur métier. Mais je vous le répète, le moral est bon. Et ce week-end, nos Gaudermen (moins de 15 ans), nos Alamercery (moins de 16 ans) et nos Crabos (moins de 18 ans) ont tous gagné. Et nos Espoirs sont allés s'imposer au Stade Toulousain. »
Jacky Lorenzetti, président du Racing 92 : « Notre défense est une passoire »
Conscient des failles défensives de son équipe, huitième de Top 14, le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, appelle à une prise de conscience, mais reste optimiste pour la fin de saison.
Frédéric Bernès
Assis dimanche à l'Arena au côté de son homologue toulousain Didier Lacroix, Jacky Lorenzetti a passé une soirée oppressante à observer le yo-yo infernal de son équipe, capable de marquer 5 essais et de perdre 35-39. « Avec Didier, on ne tenait pas en place sur nos sièges. Il était en nage, moi aussi. » Même si Lorenzetti doit passer la main en fin de saison à son entraîneur, Laurent Travers, et si ses récents problèmes de santé doivent l'inciter à prendre du recul, il s'invite encore dans le vestiaire pour rappeler ses joueurs à leurs devoirs. Pour lui, il n'est pas envisageable de penser déjà à la saison prochaine.
« Comment avez-vous vécu ce match dingue contre Toulouse et cette nouvelle défaite ?
Il paraît que les spectateurs et téléspectateurs étaient ravis et enthousiasmés par le spectacle. Tant mieux, remarquez. Mais moi, désolé, je ne peux pas. J'ai vécu le match dans le stress. Pour moi, un beau match est d'abord un match qu'on gagne. Donc, je n'utiliserai pas ce qualificatif. On a pris 38 points à Pau, 45 à Lyon et maintenant 39 chez nous. Notre défense est une vraie passoire, on ne peut pas le nier.
Le Racing possède la meilleure attaque du Top 14 et la pire défense. Ce doit être un cas de figure rarissime...
Tout est dit dans ces chiffres. On prend des dégelées comme jamais. Mais ça ne sert à rien de montrer du doigt Untel ou Untel. On est une équipe qui crée beaucoup de jeu, mais si on se fait encore transpercer comme dimanche, ça ne va pas s'arranger. Ce problème défensif existe, mais ça ne sert à rien de traumatiser les joueurs avec ça. Il faut garder le moral, tout reste à écrire. Ce qui est réconfortant, c'est qu'on a été solides devant contre le Stade Toulousain, qu'on a retrouvé une mêlée. Il reste six matches, on est 8es, à 3 points du 6e (Bayonne) et on va recevoir le 5e, le 6e et le 7e (UBB, Bayonne puis Toulon).
« Aujourd'hui, il faut s'imaginer qu'on est des nuls »
Malgré cette dynamique négative, vous croyez toujours à la qualification ?
Bien sûr. Mais, aujourd'hui, il faut s'imaginer qu'on est des nuls. Et ne pas commencer à se dire que le Racing s'est toujours qualifié depuis qu'il est remonté ou que le Racing a tel ou tel joueur. Priorité à l'humilité.
Ne pensez-vous pas que le changement de staff annoncé tôt dans la saison a pu peser sur le groupe ?
C'est sûrement le cas. Mais on a agi ainsi pour évacuer ce sujet le plus tôt possible. Le problème, c'est que Laurent Travers doit aujourd'hui assumer le passé, le présent et l'avenir. Ça fait beaucoup. La semaine dernière, il a reçu en entretien individuel tous les joueurs et beaucoup lui ont parlé de la saison prochaine. Ça me rend fou. La semaine prochaine, nous recevons Stuart Lancaster (futur manager du club). Une partie du staff sera là, celle qui va rester avec lui. Une autre non. Les messages sont délicats à faire passer mais c'est la vie d'un club. Ce qui me chagrine, c'est que Laurent, vu tout ce qu'il a donné au club, mérite une belle sortie avant de devenir président du directoire.
Le Racing éliminé dès la phase de poules de Coupe des champions et non qualifié pour la phase finale du Top 14, ce serait un coup d'arrêt terrible ?
Un coup d'arrêt, oui. Ça ferait mal, mais je me refuse de parler de ça maintenant. En tout cas, ce ne serait pas une catastrophe parce que nous sommes là pour construire sur du long terme et qu'une des lois immuables du sport, c'est que rien n'est jamais donné d'avance à personne.
C'en est fini du Lorenzetti qui éructe dans le vestiaire après une défaite gênante ?
Je n'avais pas l'intention d'aller y pousser une gueulante dimanche. Mais quand j'ai vu qu'une partie des joueurs n'allaient pas saluer le public, ça m'a horripilé. Je suis allé les chercher. Avant de venir au stade, j'avais regardé la Formule 1 et sur le podium, on a vu le deuxième et le troisième s'arroser de champagne avec le vainqueur. Ça fait partie de leur métier. Mais je vous le répète, le moral est bon. Et ce week-end, nos Gaudermen (moins de 15 ans), nos Alamercery (moins de 16 ans) et nos Crabos (moins de 18 ans) ont tous gagné. Et nos Espoirs sont allés s'imposer au Stade Toulousain. »
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Re: Autres Clubs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Lutte-acharnee-entre-perpignan-brive-castres-et-pau-pour-le-maintien-en-top-14/1384417
Lutte acharnée entre Perpignan, Brive, Castres et Pau pour le maintien en Top 14
La bataille pour se maintenir en Top 14 fait rage avec quatre clubs en lutte : Castres, Perpignan, Pau et Brive.
Adrien Corée, Guillaume Dufy, Patrick Sowden, Laurent Campistron
Ils sont quatre - Castres, Perpignan, Pau et Brive - à batailler pour éviter la relégation. Et Clermont, qui ne devance le CO que de 4 points, serait bien avisé de vite assurer son maintien pour s'épargner une fin de saison sous tension.
Les résultats de la 20e journée ont confirmé que Brive était le moins bien embarqué. Battus à domicile une cinquième fois d'affilée, les Corréziens de Collazo sont derniers, mais peuvent encore espérer s'en sortir car ils recevront deux concurrents directs, Pau (23e j.) et Castres (25e j.). Il y aura deux autres confrontations directes avec Pau-Castres (24e j.) et Castres-Perpignan (26e j.). Après trois défaites, Castres a gagné le match à ne pas perdre contre Lyon pour la première de Jérémy Davidson à domicile. En battant Bayonne, Perpignan a décroché une quatrième victoire en cinq matches pour enfin sortir de la zone rouge, et laissé la place de barragiste aux Palois, battus par La Rochelle malgré un match de très haut niveau.
Perpignan retrouve le sourire
Sur une série de quatre succès lors des cinq derniers matches, l'USAP a marqué de précieux points dans la course pour le maintien.
Les Catalans vont vivre une bonne semaine de vacances. Ce week-end, ils ont réalisé le gros coup de la 20e journée et ils le doivent autant à leurs propres efforts qu'au sort qui leur a souri de toutes ses dents. L'USAP a vaincu l'Aviron Bayonnais (34-27) pour signer sa quatrième victoire lors des cinq derniers matches du Top 14, un rythme de prétendant au top 6. Et, dans le même temps, ses deux concurrents principaux pour le maintien, le CA Brive et la Section Paloise, se sont pris les pieds dans le tapis à domicile.
Cet alignement des planètes permet aux joueurs de Patrick Arlettaz de quitter cette zone de malheur pour la première fois depuis la 5e journée : Perpignan est désormais 12e du Championnat, à un point de la 13e place et huit de la 14e.
« Dans la semaine, on s'était dit entre nous qu'on n'avait encore rien validé, et on sentait que c'était le moment de le faire »
Patrick Arlettaz, entraîneur de Perpignan
«Ce sont des samedis que l'on aimerait vivre toute l'année, ça c'est sûr, rigolait l'ailier Lucas Dubois après le succès sur les Basques. Il y a un peu tout qui nous sourit : on gagne et les autres (Brive, Pau) perdent. C'est la première fois depuis longtemps qu'on est à la 12e place, hors de cette zone de relégation. » « Toutes les victoires seront importantes, mais on avait dans la tête que ce match-là pouvait faire une petite bascule et nous donner un petit peu d'oxygène, juste avant une semaine de vacances, expliquait de son côté Arlettaz. Dans la semaine, on s'était dit entre nous qu'on n'avait encore rien validé, et on sentait que c'était le moment de le faire.»
Au-delà des résultats qui ont pris une teinte beaucoup plus agréable, avec comme tournant majeur ce succès en terre corrézienne le 4 février (22-24), les Catalans développent aussi un jeu beaucoup plus entreprenant qu'en début de saison. Face aux Bayonnais samedi, cet élan offensif les a amenés par quatre fois derrière la ligne d'en-but, souvent au bout de mouvements collectifs d'envergure. «On est sur une dynamique où on arrive à bien se trouver, à bien attaquer, appréciait le troisième-ligne Kélian Galletier, auteur d'un superbe essai. Il y a de la joie avec cette victoire.»
Malgré cet enthousiasme général dans les entrailles d'Aimé-Giral, les Perpignanais ne crient pas déjà victoire. Le calendrier des six derniers matches leur propose quelques sommets abrupts. «On va rester mesuré quand on sait ce qui nous attend à Aimé-Giral avec Montpellier (le 25 mars), le Racing (le 22 avril) et le Stade Toulousain (le 13 mai), car il faudra encore monter le niveau, assurait Galletier. La saison est loin d'être finie.» «On s'est pris un matelas mais il est très, très léger», abondait Arlettaz. Si les sourires sont revenus sur leurs visages, les Catalans savent qu'il faudra encore ferrailler pour les conserver au soir de la 26e journée.
A.C.
Brive en série noire
Battus pour la cinquième fois d'affilée samedi - par Bordeaux-Bègles (7-28) -, les Corréziens, qui sont derniers du classement, ont déjà un pied en Pro D2.
Les nuages sont revenus sur Brive... Et ils sont très inquiétants. Samedi, les hommes de Patrice Collazo sont lourdement tombés, sur leur pelouse, contre les Bordelais (7-28). Ça n'arrange pas leurs affaires. Les voilà, après une cinquième défaite d'affilée, largués au classement. Ce n'est évidemment pas fini, mais le renversement de tendance paraît impossible. Bons derniers, ils comptent 7 points de retard sur Pau, l'actuel barragiste, et 8 sur Perpignan, avec un calendrier complexe. L'éclaircie a duré une quinzaine de jours , avec trois victoires d'affilée sur Clermont, Lyon et Toulon, après l'éviction de Jeremy Davidson, qui a depuis rebondi à Castres.
« La réalité, c'est qu'on est dernier du Top 14, et on le mérite »
Esteban Abadie, troisième-ligne briviste
Après le succès sur l'équipe varoise, le 7 janvier (26-17), il y avait donc beaucoup d'espoir. Les joueurs revivaient, se lâchaient sur le terrain. Le maintien n'était plus un rêve inaccessible. Les rumeurs sur un recrutement ambitieux fleurissaient. Il fut notamment question de Billy Vunipola, l'impressionnant troisième-ligne anglais des Saracens. Ce volet a été refermé, et le plan B activé, celui de la descente directe et brutale. Samedi, contre l'UBB, Brive qui est resté toutefois dominateur dans le secteur de la touche, son unique point fort depuis le début de la saison, est donc complètement passé à côté d'un match qu'il n'avait pas le droit de perdre. Et quand rien ne va, rien ne va, le centre Guillaume Galletier se blessant après deux minutes de jeu, et l'ouvreur Nicolas Sanchez, quelques instants plus tard.
En conférence de presse, la mine défaite, Esteban Abadie, le troisième-ligne, n'a pas mâché ses mots : « Il y a de la déception, mais on mérite de perdre. Je pense qu'on n'a pas été invités ce soir. On joue notre survie, notre maison, le maillot en Top 14. La réalité, c'est qu'on est dernier du Top 14, et on le mérite. On a été bons sur nos deux derniers matches à l'extérieur, mais au Stadium, déjà la saison dernière, sur des matches importants, on n'existe pas. On passe au travers. Je ne sais pas comment expliquer ça... » Et de poursuivre : « On est capable de beaucoup mieux faire. On l'a prouvé... Mais quand tu rentres déjà à la mi-temps, il y a 20 à 7. Après, on a l'occasion à la 60e de revenir au score, on les met à mal, ils prennent un carton jaune, mais on ne marque pas à ce moment-là. Ensuite on perd une mêlée à 8 contre 7, à 5 mètres de la ligne, ce sont des choses inacceptables. C'est dur, je suis triste. J'espérais beaucoup mieux, c'est dur à avaler. » Et certainement dur à digérer.
G.D.
Sébastien Piquéronies, entraîneur de Pau : « On s'est mis dans la merde tout seuls »
Battu par la Rochelle (32-36) samedi, Pau est aujourd'hui 13e. Son manager croit toujours dans son groupe.
La section paloise a enchaîné trois défaites lors de ses trois dernières rencontres de Top 14 : à Perpignan (49-29), à Toulouse (34-10) et face à La Rochelle (32-36). Le coach palois, Sébastien Piquéronies réclame un peu de temps... qu'il sait ne pas avoir.
« Pour la première fois, vous entrez dans la zone rouge alors que vous avez sans doute réalisé un de vos matches les plus aboutis face à La Rochelle.
C'est pour cela qu'il faut prendre de la hauteur et se dire que le seul classement qui aura du sens, ce sera celui au soir de la 26e journée. Le reste ne sert qu'à mettre de la pression, à faire parler et agiter les inquiets. Je comprends que ça affole. On se considère aujourd'hui comme des survivants. Depuis deux-trois journées, on le sentait et ça se confirme qu'il y aura bataille féroce jusqu'au bout. On est prêts pour l'assumer et le contenu de samedi me dit qu'on a les armes pour.
Tout le monde est conscient qu'il s'agit d'une bataille ?
C'est clair pour tout le monde. Les joueurs n'étaient pas fiers d'avoir tenu la dragée haute à La Rochelle mais déçus d'avoir perdu. On a tous conscience que c'est le fruit d'une saison où on n'a pas su prendre des points à plein de moments. On retient les pics hauts comme la victoire à La Rochelle (21-38) ou les gros trous comme la défaite face au Stade Français (37-3) mais il y a tous ces matches médians qui nous ont été défavorables, à Castres, contre Lyon... On s'est mis dans la merde tout seuls.
Le danger n'est-il pas de se répéter que la Section n'est pas à sa place vu la qualité de son effectif et de certaines de ses perfs ?
On est tous conscients que c'est l'efficacité qui rapporte des points, pas l'esthétisme ou le beau jeu. Ce qu'on est capable de faire, c'est une information pour les autres. Nous, on est seuls face à nous-mêmes. Chacun est conscient que les six derniers matches seront les plus rudes combats qu'on a jamais menés.
« Je crois que les gens ne comprennent pas qu'exister en Top 14, c'est déjà une sacrée performance »
Pau a un groupe talentueux mais jeune. Est-ce un handicap pour aborder ces combats face à Brive ou Castres que vous allez rencontrer ?
Peut-être qu'il faut qu'on franchisse ce cap. On est un collectif en construction, en recherche de maturité. C'est un de nos marqueurs cette saison. On doit nous laisser le temps mais il n'y a pas le temps pour ça. Donc il faut aller plus vite que ce que le temps nous demande. On n'a pas d'échappatoire. Après, je crois que les gens ne comprennent pas qu'exister en Top 14 c'est déjà une sacrée performance. On raisonne sur un modèle qui n'est plus. Le Top 14, c'est 14 équipes de haut niveau où il est de plus en plus difficile d'avoir une constance de résultats. Même La Rochelle se félicitait d'avoir gagné trois fois d'affilée. De mémoire, c'est la première année où quatre équipes sont en lutte féroce pour le maintien. Il n'y a pas d'équipe décrochée, il y a le finaliste de la saison dernière parmi les quatre et Clermont avec une défaite de plus était dans la bagarre avec nous... »
P.S.
Castres sous la menace
Le Castres Olympique a gagné le match qu'il ne fallait pas perdre face à Lyon (27-22), samedi. Celui qui redonne le moral après une série de trois défaites de rang et permet d'aborder le sprint final de ce Top 14 avec de l'allant et de la confiance. « Ce n'est qu'une victoire, une première étape, mais on a démontré que quand on tenait le ballon on pouvait mettre nos adversaires en difficulté », a déclaré le nouveau manager, Jeremy Davidson, à l'issue de la partie.
Évidemment, rien n'est encore acquis pour le club tarnais, toujours onzième du classement. S'il a distancé le dernier, Brive, désormais relégué à 10 points, il reste encore sous la menace de Perpignan, 12e à deux points derrière, et Pau, 13e à 3. Autant dire que le CO n'a pas encore le loisir de se reposer sur ses lauriers après son succès face au LOU. « On doit se tempérer car il nous reste six finales à jouer, dont une face au Stade Toulousain juste après les vacances, rappelle d'ailleurs le pilier gauche Quentin Walcker. C'est une question de prise de conscience. Le groupe de 40 joueurs doit continuer à avancer dans le même sens, avec le staff. »
Pour la première fois depuis un bail, le CO a livré une prestation solide en conquête, samedi, symbole d'un état d'esprit retrouvé, et preuve que les joueurs ont enfin pris la mesure du danger qui les guette. Car le danger est toujours là, palpable, avec un calendrier à venir qui ressemble à un enchaînement de chausse-trapes.
Après la réception de Toulouse, capable de gagner partout, même avec une équipe remaniée, Castres ira à Montpellier puis recevra Toulon, deux clubs en recherche active de points pour la qualification en phase finale, avant de défier les trois derniers actuels du Championnat, d'abord Pau et Brive à l'extérieur, puis Perpignan à Pierre-Fabre pour finir. Les Tarnais sont encore loin d'avoir assuré leur maintien.
L. C.
Lutte acharnée entre Perpignan, Brive, Castres et Pau pour le maintien en Top 14
La bataille pour se maintenir en Top 14 fait rage avec quatre clubs en lutte : Castres, Perpignan, Pau et Brive.
Adrien Corée, Guillaume Dufy, Patrick Sowden, Laurent Campistron
Ils sont quatre - Castres, Perpignan, Pau et Brive - à batailler pour éviter la relégation. Et Clermont, qui ne devance le CO que de 4 points, serait bien avisé de vite assurer son maintien pour s'épargner une fin de saison sous tension.
Les résultats de la 20e journée ont confirmé que Brive était le moins bien embarqué. Battus à domicile une cinquième fois d'affilée, les Corréziens de Collazo sont derniers, mais peuvent encore espérer s'en sortir car ils recevront deux concurrents directs, Pau (23e j.) et Castres (25e j.). Il y aura deux autres confrontations directes avec Pau-Castres (24e j.) et Castres-Perpignan (26e j.). Après trois défaites, Castres a gagné le match à ne pas perdre contre Lyon pour la première de Jérémy Davidson à domicile. En battant Bayonne, Perpignan a décroché une quatrième victoire en cinq matches pour enfin sortir de la zone rouge, et laissé la place de barragiste aux Palois, battus par La Rochelle malgré un match de très haut niveau.
Perpignan retrouve le sourire
Sur une série de quatre succès lors des cinq derniers matches, l'USAP a marqué de précieux points dans la course pour le maintien.
Les Catalans vont vivre une bonne semaine de vacances. Ce week-end, ils ont réalisé le gros coup de la 20e journée et ils le doivent autant à leurs propres efforts qu'au sort qui leur a souri de toutes ses dents. L'USAP a vaincu l'Aviron Bayonnais (34-27) pour signer sa quatrième victoire lors des cinq derniers matches du Top 14, un rythme de prétendant au top 6. Et, dans le même temps, ses deux concurrents principaux pour le maintien, le CA Brive et la Section Paloise, se sont pris les pieds dans le tapis à domicile.
Cet alignement des planètes permet aux joueurs de Patrick Arlettaz de quitter cette zone de malheur pour la première fois depuis la 5e journée : Perpignan est désormais 12e du Championnat, à un point de la 13e place et huit de la 14e.
« Dans la semaine, on s'était dit entre nous qu'on n'avait encore rien validé, et on sentait que c'était le moment de le faire »
Patrick Arlettaz, entraîneur de Perpignan
«Ce sont des samedis que l'on aimerait vivre toute l'année, ça c'est sûr, rigolait l'ailier Lucas Dubois après le succès sur les Basques. Il y a un peu tout qui nous sourit : on gagne et les autres (Brive, Pau) perdent. C'est la première fois depuis longtemps qu'on est à la 12e place, hors de cette zone de relégation. » « Toutes les victoires seront importantes, mais on avait dans la tête que ce match-là pouvait faire une petite bascule et nous donner un petit peu d'oxygène, juste avant une semaine de vacances, expliquait de son côté Arlettaz. Dans la semaine, on s'était dit entre nous qu'on n'avait encore rien validé, et on sentait que c'était le moment de le faire.»
Au-delà des résultats qui ont pris une teinte beaucoup plus agréable, avec comme tournant majeur ce succès en terre corrézienne le 4 février (22-24), les Catalans développent aussi un jeu beaucoup plus entreprenant qu'en début de saison. Face aux Bayonnais samedi, cet élan offensif les a amenés par quatre fois derrière la ligne d'en-but, souvent au bout de mouvements collectifs d'envergure. «On est sur une dynamique où on arrive à bien se trouver, à bien attaquer, appréciait le troisième-ligne Kélian Galletier, auteur d'un superbe essai. Il y a de la joie avec cette victoire.»
Malgré cet enthousiasme général dans les entrailles d'Aimé-Giral, les Perpignanais ne crient pas déjà victoire. Le calendrier des six derniers matches leur propose quelques sommets abrupts. «On va rester mesuré quand on sait ce qui nous attend à Aimé-Giral avec Montpellier (le 25 mars), le Racing (le 22 avril) et le Stade Toulousain (le 13 mai), car il faudra encore monter le niveau, assurait Galletier. La saison est loin d'être finie.» «On s'est pris un matelas mais il est très, très léger», abondait Arlettaz. Si les sourires sont revenus sur leurs visages, les Catalans savent qu'il faudra encore ferrailler pour les conserver au soir de la 26e journée.
A.C.
Brive en série noire
Battus pour la cinquième fois d'affilée samedi - par Bordeaux-Bègles (7-28) -, les Corréziens, qui sont derniers du classement, ont déjà un pied en Pro D2.
Les nuages sont revenus sur Brive... Et ils sont très inquiétants. Samedi, les hommes de Patrice Collazo sont lourdement tombés, sur leur pelouse, contre les Bordelais (7-28). Ça n'arrange pas leurs affaires. Les voilà, après une cinquième défaite d'affilée, largués au classement. Ce n'est évidemment pas fini, mais le renversement de tendance paraît impossible. Bons derniers, ils comptent 7 points de retard sur Pau, l'actuel barragiste, et 8 sur Perpignan, avec un calendrier complexe. L'éclaircie a duré une quinzaine de jours , avec trois victoires d'affilée sur Clermont, Lyon et Toulon, après l'éviction de Jeremy Davidson, qui a depuis rebondi à Castres.
« La réalité, c'est qu'on est dernier du Top 14, et on le mérite »
Esteban Abadie, troisième-ligne briviste
Après le succès sur l'équipe varoise, le 7 janvier (26-17), il y avait donc beaucoup d'espoir. Les joueurs revivaient, se lâchaient sur le terrain. Le maintien n'était plus un rêve inaccessible. Les rumeurs sur un recrutement ambitieux fleurissaient. Il fut notamment question de Billy Vunipola, l'impressionnant troisième-ligne anglais des Saracens. Ce volet a été refermé, et le plan B activé, celui de la descente directe et brutale. Samedi, contre l'UBB, Brive qui est resté toutefois dominateur dans le secteur de la touche, son unique point fort depuis le début de la saison, est donc complètement passé à côté d'un match qu'il n'avait pas le droit de perdre. Et quand rien ne va, rien ne va, le centre Guillaume Galletier se blessant après deux minutes de jeu, et l'ouvreur Nicolas Sanchez, quelques instants plus tard.
En conférence de presse, la mine défaite, Esteban Abadie, le troisième-ligne, n'a pas mâché ses mots : « Il y a de la déception, mais on mérite de perdre. Je pense qu'on n'a pas été invités ce soir. On joue notre survie, notre maison, le maillot en Top 14. La réalité, c'est qu'on est dernier du Top 14, et on le mérite. On a été bons sur nos deux derniers matches à l'extérieur, mais au Stadium, déjà la saison dernière, sur des matches importants, on n'existe pas. On passe au travers. Je ne sais pas comment expliquer ça... » Et de poursuivre : « On est capable de beaucoup mieux faire. On l'a prouvé... Mais quand tu rentres déjà à la mi-temps, il y a 20 à 7. Après, on a l'occasion à la 60e de revenir au score, on les met à mal, ils prennent un carton jaune, mais on ne marque pas à ce moment-là. Ensuite on perd une mêlée à 8 contre 7, à 5 mètres de la ligne, ce sont des choses inacceptables. C'est dur, je suis triste. J'espérais beaucoup mieux, c'est dur à avaler. » Et certainement dur à digérer.
G.D.
Sébastien Piquéronies, entraîneur de Pau : « On s'est mis dans la merde tout seuls »
Battu par la Rochelle (32-36) samedi, Pau est aujourd'hui 13e. Son manager croit toujours dans son groupe.
La section paloise a enchaîné trois défaites lors de ses trois dernières rencontres de Top 14 : à Perpignan (49-29), à Toulouse (34-10) et face à La Rochelle (32-36). Le coach palois, Sébastien Piquéronies réclame un peu de temps... qu'il sait ne pas avoir.
« Pour la première fois, vous entrez dans la zone rouge alors que vous avez sans doute réalisé un de vos matches les plus aboutis face à La Rochelle.
C'est pour cela qu'il faut prendre de la hauteur et se dire que le seul classement qui aura du sens, ce sera celui au soir de la 26e journée. Le reste ne sert qu'à mettre de la pression, à faire parler et agiter les inquiets. Je comprends que ça affole. On se considère aujourd'hui comme des survivants. Depuis deux-trois journées, on le sentait et ça se confirme qu'il y aura bataille féroce jusqu'au bout. On est prêts pour l'assumer et le contenu de samedi me dit qu'on a les armes pour.
Tout le monde est conscient qu'il s'agit d'une bataille ?
C'est clair pour tout le monde. Les joueurs n'étaient pas fiers d'avoir tenu la dragée haute à La Rochelle mais déçus d'avoir perdu. On a tous conscience que c'est le fruit d'une saison où on n'a pas su prendre des points à plein de moments. On retient les pics hauts comme la victoire à La Rochelle (21-38) ou les gros trous comme la défaite face au Stade Français (37-3) mais il y a tous ces matches médians qui nous ont été défavorables, à Castres, contre Lyon... On s'est mis dans la merde tout seuls.
Le danger n'est-il pas de se répéter que la Section n'est pas à sa place vu la qualité de son effectif et de certaines de ses perfs ?
On est tous conscients que c'est l'efficacité qui rapporte des points, pas l'esthétisme ou le beau jeu. Ce qu'on est capable de faire, c'est une information pour les autres. Nous, on est seuls face à nous-mêmes. Chacun est conscient que les six derniers matches seront les plus rudes combats qu'on a jamais menés.
« Je crois que les gens ne comprennent pas qu'exister en Top 14, c'est déjà une sacrée performance »
Pau a un groupe talentueux mais jeune. Est-ce un handicap pour aborder ces combats face à Brive ou Castres que vous allez rencontrer ?
Peut-être qu'il faut qu'on franchisse ce cap. On est un collectif en construction, en recherche de maturité. C'est un de nos marqueurs cette saison. On doit nous laisser le temps mais il n'y a pas le temps pour ça. Donc il faut aller plus vite que ce que le temps nous demande. On n'a pas d'échappatoire. Après, je crois que les gens ne comprennent pas qu'exister en Top 14 c'est déjà une sacrée performance. On raisonne sur un modèle qui n'est plus. Le Top 14, c'est 14 équipes de haut niveau où il est de plus en plus difficile d'avoir une constance de résultats. Même La Rochelle se félicitait d'avoir gagné trois fois d'affilée. De mémoire, c'est la première année où quatre équipes sont en lutte féroce pour le maintien. Il n'y a pas d'équipe décrochée, il y a le finaliste de la saison dernière parmi les quatre et Clermont avec une défaite de plus était dans la bagarre avec nous... »
P.S.
Castres sous la menace
Le Castres Olympique a gagné le match qu'il ne fallait pas perdre face à Lyon (27-22), samedi. Celui qui redonne le moral après une série de trois défaites de rang et permet d'aborder le sprint final de ce Top 14 avec de l'allant et de la confiance. « Ce n'est qu'une victoire, une première étape, mais on a démontré que quand on tenait le ballon on pouvait mettre nos adversaires en difficulté », a déclaré le nouveau manager, Jeremy Davidson, à l'issue de la partie.
Évidemment, rien n'est encore acquis pour le club tarnais, toujours onzième du classement. S'il a distancé le dernier, Brive, désormais relégué à 10 points, il reste encore sous la menace de Perpignan, 12e à deux points derrière, et Pau, 13e à 3. Autant dire que le CO n'a pas encore le loisir de se reposer sur ses lauriers après son succès face au LOU. « On doit se tempérer car il nous reste six finales à jouer, dont une face au Stade Toulousain juste après les vacances, rappelle d'ailleurs le pilier gauche Quentin Walcker. C'est une question de prise de conscience. Le groupe de 40 joueurs doit continuer à avancer dans le même sens, avec le staff. »
Pour la première fois depuis un bail, le CO a livré une prestation solide en conquête, samedi, symbole d'un état d'esprit retrouvé, et preuve que les joueurs ont enfin pris la mesure du danger qui les guette. Car le danger est toujours là, palpable, avec un calendrier à venir qui ressemble à un enchaînement de chausse-trapes.
Après la réception de Toulouse, capable de gagner partout, même avec une équipe remaniée, Castres ira à Montpellier puis recevra Toulon, deux clubs en recherche active de points pour la qualification en phase finale, avant de défier les trois derniers actuels du Championnat, d'abord Pau et Brive à l'extérieur, puis Perpignan à Pierre-Fabre pour finir. Les Tarnais sont encore loin d'avoir assuré leur maintien.
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Scalp a écrit:Top 14 – Racing 92 : Lorenzetti tape du poing sur la table
https://www.rugby365.fr/top-14-racing-92-lorenzetti-tape-poing-table-10418350.html
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grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:Top 14 – Racing 92 : Lorenzetti tape du poing sur la table
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grospaquet31 a écrit:https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bearn/top-14-section-paloise-un-deficit-estime-entre-2-et-2-5-millions-d-euros-14333033.php
Total et Bayrou vont combler ça vite fait bien fait. Pas trop inquiet...
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grospaquet31 a écrit:https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bearn/top-14-section-paloise-un-deficit-estime-entre-2-et-2-5-millions-d-euros-14333033.php
Malgré le ferme démenti du président Bernard Pontneau, la Section Paloise pourrait enregistrer un déficit compris entre 1,8 et 2,5 millions d’euros à l’issue de l’exercice en cours
La Section Paloise pourrait enregistrer un déficit compris entre 1,8 et 2,5 millions d’euros à l’issue de l’exercice en cours. Une information relativisée par le président palois Bernard Pontneau qui reconnaît néanmoins « une perte, qui sera absorbée par les fonds propres du club ».
En dépit des mauvais résultats sportifs sanctionnés d’une 13e place en Top 14, le président palois a réaffirmé sa confiance envers son manageur. Il a aussi évoqué un déficit qui, cette saison, sera effacé par les fonds propres du club
Selon nos sources, le mal pourrait être plus profond pour la Section, qui misait sur un budget prévisionnel de 24,4 millions d’euros, légèrement inférieur à celui de l’économie d’avant Covid. Celui-ci tablait sur une hausse du nombre d’abonnés de l’ordre de 30 %, sur une affluence moyenne comprise entre 12 et 13 000 spectateurs par match, et sur des recettes en marketing avoisinant 1,5 million d’euros. Des objectifs qui n’ont pas été atteints et qui, par conséquent, seraient à la base d’un « trou » de l’ordre de 1,8 à 2 millions d’euros.
L’affaire Taylor coûte cher
À cela s’ajoute la moitié des 800 000 euros auquel le club béarnais a été condamné en première instance par le Conseil des Prud’hommes, suite au licenciement pour faute grave du All Black (3 sélections) Tom Taylor en 2020. L’an passé, Pau avait provisionné 400 000 euros pour l’indemniser. Ce qu’il fera probablement cette année si cette condamnation venait à se confirmer.
Une somme qui s’additionne donc au déficit compris entre 1,8 et 2 millions, ayant contraint la gouvernance du club palois à sonder ses principaux partenaires afin de renflouer les caisses. Une information une nouvelle fois démentie par les principaux intéressés.
Pour autant, ces difficultés expliqueraient l’inertie relative du club sur le marché des transferts. Dans une course à l’armement qui fait rage de plus en plus tôt dans la saison, Pau a beaucoup prolongé, mais très peu recruté, notamment en première et deuxième ligne, où ses difficultés sont pourtant les plus criantes.
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Re: Autres Clubs
grospaquet31 a écrit:grospaquet31 a écrit:https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bearn/top-14-section-paloise-un-deficit-estime-entre-2-et-2-5-millions-d-euros-14333033.php
Malgré le ferme démenti du président Bernard Pontneau, la Section Paloise pourrait enregistrer un déficit compris entre 1,8 et 2,5 millions d’euros à l’issue de l’exercice en cours
La Section Paloise pourrait enregistrer un déficit compris entre 1,8 et 2,5 millions d’euros à l’issue de l’exercice en cours. Une information relativisée par le président palois Bernard Pontneau qui reconnaît néanmoins « une perte, qui sera absorbée par les fonds propres du club ».
En dépit des mauvais résultats sportifs sanctionnés d’une 13e place en Top 14, le président palois a réaffirmé sa confiance envers son manageur. Il a aussi évoqué un déficit qui, cette saison, sera effacé par les fonds propres du club
Selon nos sources, le mal pourrait être plus profond pour la Section, qui misait sur un budget prévisionnel de 24,4 millions d’euros, légèrement inférieur à celui de l’économie d’avant Covid. Celui-ci tablait sur une hausse du nombre d’abonnés de l’ordre de 30 %, sur une affluence moyenne comprise entre 12 et 13 000 spectateurs par match, et sur des recettes en marketing avoisinant 1,5 million d’euros. Des objectifs qui n’ont pas été atteints et qui, par conséquent, seraient à la base d’un « trou » de l’ordre de 1,8 à 2 millions d’euros.
L’affaire Taylor coûte cher
À cela s’ajoute la moitié des 800 000 euros auquel le club béarnais a été condamné en première instance par le Conseil des Prud’hommes, suite au licenciement pour faute grave du All Black (3 sélections) Tom Taylor en 2020. L’an passé, Pau avait provisionné 400 000 euros pour l’indemniser. Ce qu’il fera probablement cette année si cette condamnation venait à se confirmer.
Une somme qui s’additionne donc au déficit compris entre 1,8 et 2 millions, ayant contraint la gouvernance du club palois à sonder ses principaux partenaires afin de renflouer les caisses. Une information une nouvelle fois démentie par les principaux intéressés.
Pour autant, ces difficultés expliqueraient l’inertie relative du club sur le marché des transferts. Dans une course à l’armement qui fait rage de plus en plus tôt dans la saison, Pau a beaucoup prolongé, mais très peu recruté, notamment en première et deuxième ligne, où ses difficultés sont pourtant les plus criantes.
je me rappelle pas du tout de cette histoire
Total va faire un chèque et hop !
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Re: Autres Clubs
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/su-agen/pro-d2-vente-du-su-agen-jean-francois-fonteneau-en-negociations-avec-les-proprietaires-du-biarritz-olympique-14372266.php
Pro D2. Vente du SU Agen : Jean-François Fonteneau en négociations avec les présidents du Biarritz Olympique
Par Frédéric Cormary - f.cormary@sudouest.fr
Le président agenais Jean-François Fonteneau étudierait l’intérêt du tandem Aldigé-Gave pour le SUA. Il serait même prêt à lui céder les rênes du club, mais à certaines conditions pour s’assurer de la pérennité du projet
Le SU Agen devrait changer de main dans les prochaines semaines. Trois mois après une ouverture de capital qui n’a pas été à la hauteur de ses attentes, le président Jean-François Fonteneau semble désormais résolu à confier les rênes du club à un solide investisseur pour permettre au SUA de franchir un cap sur le plan financier. Cela tombe bien, le principal actionnaire et président du conseil de surveillance du BO Louis-Vincent Gave et le président du directoire Jean-Baptiste Aldigé, qui cherchaient un point de chute après leurs différends avec la mairie de Biarritz, ont levé le doigt.
Depuis fin janvier et le match retour entre les deux clubs à Armandie, les discussions ont bel et bien été entamées. Agenais d’origine, présent régulièrement à Armandie et encore dernièrement à table avec des anciennes gloires du SUA, Jean-Baptiste Aldigé n’a jamais caché son attachement à son club de cœur et pourrait lui permettre de prendre une autre dimension grâce à la puissance financière de Louis-Vincent Gave. Il aurait déjà reçu la bénédiction du maire d’Agen Jean Dionis du Séjour, un ami historique de la famille Aldigé et supporter n°1 du SUA.
3 M€ pour 51 % des parts
La vente du club est pourtant encore loin d’être une formalité. Louis-Vincent Gave et Jean-Baptiste Aldigé doivent d’abord trouver un repreneur pour le BO. Ce dossier pourrait être réglé très prochainement, une somme aurait déjà été bloquée par un investisseur. Si tel est bien le cas, alors Jean-François Fonteneau pourrait avoir trouvé un repreneur, lui qui n’était pas forcément vendeur jusqu’à présent. Président opérationnel depuis 2016 après avoir racheté les parts de son prédécesseur Alain Tingaud (54 % pour 1,5 M€), le Casteljalousain a déjà injecté entre 5 et 6 M€ de sa poche dans le SUA.
Alors qu’il détient aujourd’hui 75,37 % des parts du club, une vente ne lui permettrait pas de rentrer dans ses fonds. En cédant 51 % de son capital au nouvel actionnaire majoritaire, il récupérerait au mieux autour de 3 M€. Mais le président de la remontée en Top 14 en 2017, resté à la barre malgré les turbulences des dernières saisons, verrait surtout dans cette vente une opportunité pour le SUA de se donner les moyens de ses ambitions. Et il entendrait bien y veiller en posant ses conditions. Ce serait tout l’enjeu de la venue de Jean-Baptiste Aldigé en début de semaine prochaine à Agen.
Un destin fédéral ?
Quelles seraient ces conditions ? Comme il l’a expliqué aux joueurs et au personnel administratif la semaine dernière, même s’il passe la main, Jean-François Fonteneau ne souhaite pas quitter le club. Il pourrait ainsi conserver 25 % de ses parts et prendre la présidence du conseil de surveillance, celle du directoire revenant à Jean-Baptiste Aldigé. Combien de temps pourrait-il cohabiter avec celui qui, selon nos sources, lui aurait demandé de l’accompagner ? Les élections à la présidence de la FFR en 2024 pourraient-elles offrir une porte de sortie à celui qui a mené Casteljaloux de l’Honneur à la Fédérale 1 ?
En attendant, Jean-François Fonteneau voudrait surtout avoir des garanties sur l’investissement de la famille Gave dans la durée. Il entendrait aussi que ses administrateurs actuels conservent tout leur poids financier et décisionnaire. Enfin, il voudrait imposer le maintien du manager Bernard Goutta (sous contrat jusqu’en 2026) qui ne serait pas prêt à « cohabiter » avec l’actuel directeur du rugby du BO Matthew Clarkin, que Jean-Baptiste Aldigé souhaiterait emmener dans ses valises avec une partie du staff biarrot et plusieurs joueurs cadres.
À Agen, cette perspective fait déjà grincer des dents. Le groupe est très attaché à Jean-François Fonteneau et à Bernard Goutta, et la rumeur d’une « liste noire » dont voudrait se débarrasser le futur repreneur aurait même déjà poussé des agents à proposer ailleurs des joueurs pourtant sous contrat. Comment le vestiaire du SUA, toujours en course pour les phases finales, réagira-t-il à ces perturbations ?
Pro D2. Vente du SU Agen : Jean-François Fonteneau en négociations avec les présidents du Biarritz Olympique
Par Frédéric Cormary - f.cormary@sudouest.fr
Le président agenais Jean-François Fonteneau étudierait l’intérêt du tandem Aldigé-Gave pour le SUA. Il serait même prêt à lui céder les rênes du club, mais à certaines conditions pour s’assurer de la pérennité du projet
Le SU Agen devrait changer de main dans les prochaines semaines. Trois mois après une ouverture de capital qui n’a pas été à la hauteur de ses attentes, le président Jean-François Fonteneau semble désormais résolu à confier les rênes du club à un solide investisseur pour permettre au SUA de franchir un cap sur le plan financier. Cela tombe bien, le principal actionnaire et président du conseil de surveillance du BO Louis-Vincent Gave et le président du directoire Jean-Baptiste Aldigé, qui cherchaient un point de chute après leurs différends avec la mairie de Biarritz, ont levé le doigt.
Depuis fin janvier et le match retour entre les deux clubs à Armandie, les discussions ont bel et bien été entamées. Agenais d’origine, présent régulièrement à Armandie et encore dernièrement à table avec des anciennes gloires du SUA, Jean-Baptiste Aldigé n’a jamais caché son attachement à son club de cœur et pourrait lui permettre de prendre une autre dimension grâce à la puissance financière de Louis-Vincent Gave. Il aurait déjà reçu la bénédiction du maire d’Agen Jean Dionis du Séjour, un ami historique de la famille Aldigé et supporter n°1 du SUA.
3 M€ pour 51 % des parts
La vente du club est pourtant encore loin d’être une formalité. Louis-Vincent Gave et Jean-Baptiste Aldigé doivent d’abord trouver un repreneur pour le BO. Ce dossier pourrait être réglé très prochainement, une somme aurait déjà été bloquée par un investisseur. Si tel est bien le cas, alors Jean-François Fonteneau pourrait avoir trouvé un repreneur, lui qui n’était pas forcément vendeur jusqu’à présent. Président opérationnel depuis 2016 après avoir racheté les parts de son prédécesseur Alain Tingaud (54 % pour 1,5 M€), le Casteljalousain a déjà injecté entre 5 et 6 M€ de sa poche dans le SUA.
Alors qu’il détient aujourd’hui 75,37 % des parts du club, une vente ne lui permettrait pas de rentrer dans ses fonds. En cédant 51 % de son capital au nouvel actionnaire majoritaire, il récupérerait au mieux autour de 3 M€. Mais le président de la remontée en Top 14 en 2017, resté à la barre malgré les turbulences des dernières saisons, verrait surtout dans cette vente une opportunité pour le SUA de se donner les moyens de ses ambitions. Et il entendrait bien y veiller en posant ses conditions. Ce serait tout l’enjeu de la venue de Jean-Baptiste Aldigé en début de semaine prochaine à Agen.
Un destin fédéral ?
Quelles seraient ces conditions ? Comme il l’a expliqué aux joueurs et au personnel administratif la semaine dernière, même s’il passe la main, Jean-François Fonteneau ne souhaite pas quitter le club. Il pourrait ainsi conserver 25 % de ses parts et prendre la présidence du conseil de surveillance, celle du directoire revenant à Jean-Baptiste Aldigé. Combien de temps pourrait-il cohabiter avec celui qui, selon nos sources, lui aurait demandé de l’accompagner ? Les élections à la présidence de la FFR en 2024 pourraient-elles offrir une porte de sortie à celui qui a mené Casteljaloux de l’Honneur à la Fédérale 1 ?
En attendant, Jean-François Fonteneau voudrait surtout avoir des garanties sur l’investissement de la famille Gave dans la durée. Il entendrait aussi que ses administrateurs actuels conservent tout leur poids financier et décisionnaire. Enfin, il voudrait imposer le maintien du manager Bernard Goutta (sous contrat jusqu’en 2026) qui ne serait pas prêt à « cohabiter » avec l’actuel directeur du rugby du BO Matthew Clarkin, que Jean-Baptiste Aldigé souhaiterait emmener dans ses valises avec une partie du staff biarrot et plusieurs joueurs cadres.
À Agen, cette perspective fait déjà grincer des dents. Le groupe est très attaché à Jean-François Fonteneau et à Bernard Goutta, et la rumeur d’une « liste noire » dont voudrait se débarrasser le futur repreneur aurait même déjà poussé des agents à proposer ailleurs des joueurs pourtant sous contrat. Comment le vestiaire du SUA, toujours en course pour les phases finales, réagira-t-il à ces perturbations ?
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Re: Autres Clubs
Que font les grands anciens du SUA, ils ont vécu par le SUA, la reconnaissance du ventre, voila bien une valeur qui a foutu le camps.
Pour le BO qu'ils se démerdent entre basque, dans ce coin chaque fois qu'un étranger au pays à voulu faire quelque chose, il s'est heurté au locaux,on est loin de Kaempf, donner les sous et surtout fermer sa gueule,le BO jouera en fédérale pour le plus grand bonheur de son voisin Basque.
Pour le BO qu'ils se démerdent entre basque, dans ce coin chaque fois qu'un étranger au pays à voulu faire quelque chose, il s'est heurté au locaux,on est loin de Kaempf, donner les sous et surtout fermer sa gueule,le BO jouera en fédérale pour le plus grand bonheur de son voisin Basque.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
léopold a écrit:Que font les grands anciens du SUA, ils ont vécu par le SUA, la reconnaissance du ventre, voila bien une valeur qui a foutu le camps.
Pour le BO qu'ils se démerdent entre basque, dans ce coin chaque fois qu'un étranger au pays à voulu faire quelque chose, il s'est heurté au locaux,on est loin de Kaempf, donner les sous et surtout fermer sa gueule,le BO jouera en fédérale pour le plus grand bonheur de son voisin Basque.
Les grands anciens du SUA n'ont pas une thune à mettre au sein de leur club fétiche, c'est aussi simple que ça.
Les Gave vont déménager de département et laisser le BO avec un budget famélique de 4 millions d'euros pour la pro D2.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Et oui,les Dubroca, Sella, sont fauchés et pourtant tonton et UPSA les ont gavés.
Pour le BO je ne verserais pas une larme, avec l'argent de Cap Gémini ils ont pillé tout ce qui pouvait l'être en son temps dans la région.Sans Martin bien placé à la FFR ils n'ont jamais été bon en gestion, Blanco s'est sucré et au aujourd'hui il a perdu quasiment tout son patrimoine.Si les Gave n'étaient pas venu, où serait le BO????
Ils partent là où leur présence sera bienvenue et laisse le BO dans un meilleur état qu'ils l'ont trouvé, que les Basque se démerdent.
Pour le BO je ne verserais pas une larme, avec l'argent de Cap Gémini ils ont pillé tout ce qui pouvait l'être en son temps dans la région.Sans Martin bien placé à la FFR ils n'ont jamais été bon en gestion, Blanco s'est sucré et au aujourd'hui il a perdu quasiment tout son patrimoine.Si les Gave n'étaient pas venu, où serait le BO????
Ils partent là où leur présence sera bienvenue et laisse le BO dans un meilleur état qu'ils l'ont trouvé, que les Basque se démerdent.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
léopold a écrit:Et oui,les Dubroca, Sella, sont fauchés et pourtant tonton et UPSA les ont gavés.
Pour le BO je ne verserais pas une larme, avec l'argent de Cap Gémini ils ont pillé tout ce qui pouvait l'être en son temps dans la région.Sans Martin bien placé à la FFR ils n'ont jamais été bon en gestion, Blanco s'est sucré et au aujourd'hui il a perdu quasiment tout son patrimoine.Si les Gave n'étaient pas venu, où serait le BO????
Ils partent là où leur présence sera bienvenue et laisse le BO dans un meilleur état qu'ils l'ont trouvé, que les Basque se démerdent.
En FED1 avec le CABBG, si le SBUC n' avait pas existé.
C' est tout simple.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
tire-bouchon a écrit:léopold a écrit:Et oui,les Dubroca, Sella, sont fauchés et pourtant tonton et UPSA les ont gavés.
Pour le BO je ne verserais pas une larme, avec l'argent de Cap Gémini ils ont pillé tout ce qui pouvait l'être en son temps dans la région.Sans Martin bien placé à la FFR ils n'ont jamais été bon en gestion, Blanco s'est sucré et au aujourd'hui il a perdu quasiment tout son patrimoine.Si les Gave n'étaient pas venu, où serait le BO????
Ils partent là où leur présence sera bienvenue et laisse le BO dans un meilleur état qu'ils l'ont trouvé, que les Basque se démerdent.
En FED1 avec le CABBG, si le SBUC n' avait pas existé.
C' est tout simple.
Ah mince, on avait oublié le deuxième club de cœur de TB…
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Oui bien sur le SBUC pour la licence, Marty pour les sous et les politiques pour forcer la main au SBUC et faire aboutir le projet d'Union.
On serait peut être en fédérale aujourd'hui.
On serait peut être en fédérale aujourd'hui.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
léopold a écrit:Oui bien sur le SBUC pour la licence, Marty pour les sous et les politiques pour forcer la main au SBUC et faire aboutir le projet d'Union.
On serait peut être en fédérale aujourd'hui.
On avait pas dit que le prochain qui disait Marty se faisait ban?
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Charles_ubb a écrit:léopold a écrit:Oui bien sur le SBUC pour la licence, Marty pour les sous et les politiques pour forcer la main au SBUC et faire aboutir le projet d'Union.
On serait peut être en fédérale aujourd'hui.
On avait pas dit que le prochain qui disait Marty se faisait ban?
Franchement, de la part de Léopold, je n'aurais pas cru cette erreur possible
_________________
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Scalp- Team modo
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Re: Autres Clubs
léopold a écrit:Et oui,les Dubroca, Sella, sont fauchés et pourtant tonton et UPSA les ont gavés.
Pour le BO je ne verserais pas une larme, avec l'argent de Cap Gémini ils ont pillé tout ce qui pouvait l'être en son temps dans la région.Sans Martin bien placé à la FFR ils n'ont jamais été bon en gestion, Blanco s'est sucré et au aujourd'hui il a perdu quasiment tout son patrimoine.Si les Gave n'étaient pas venu, où serait le BO????
Ils partent là où leur présence sera bienvenue et laisse le BO dans un meilleur état qu'ils l'ont trouvé, que les Basque se démerdent.
Complètement d'accord avec ton point de vue.
Le BO va s'en remettre difficilement, voire pas du tout.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:léopold a écrit:Oui bien sur le SBUC pour la licence, Marty pour les sous et les politiques pour forcer la main au SBUC et faire aboutir le projet d'Union.
On serait peut être en fédérale aujourd'hui.
On avait pas dit que le prochain qui disait Marty se faisait ban?
Franchement, de la part de Léopold, je n'aurais pas cru cette erreur possible
Et en plus, même s'il en effet pérennisé le boulot, il ne me semble pas que Laurent soit apparu à l'Union avant que MartiNI ait fini de mener à bien la fusion.
_________________
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