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Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/De-klerk-a-su-s-adapter-au-nouveau-style-de-l-afrique-du-sud/1424465
Auprès de ma blonde...
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SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.thierrysouccar.com/blog/dopage-la-vraie-malediction-des-springboks
Histoire de prendre le contrepied sur l'historique journalistique (français ?) de dopage sudaff.
Histoire de prendre le contrepied sur l'historique journalistique (français ?) de dopage sudaff.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
XV de France: Shaun Edwards, l'entraîneur de la défense, en dit plus sur l'état de forme de Dupont
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-shaun-edwards-l-entraineur-de-la-defense-en-dit-plus-sur-l-etat-de-forme-de-dupont_AV-202310100300.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Rugby - CM - AFS : Tous en mêlée : Pollard ou Libbok, deux options à l'ouverture ?
https://www.lequipe.fr/tv/replay/tous-en-melee-pollard-ou-libbok-deux-options-a-l-ouverture/20179883
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Questions-autour-de-la-possible-participation-d-antoine-dupont-au-quart-de-finale-france-afrique-du-sud-de-dimanche/1424450
Risque, attitude de l'Afrique du Sud... Plusieurs questions entourent le retour d'Antoine Dupont
Déclaré apte pour l'entraînement avec contact par le professeur Frédéric Lauwers, qui l'a opéré d'une fracture au maxillo-zygomatique, Antoine Dupont postule au quart de finale de la Coupe du monde France-Afrique du Sud, dimanche (21 heures) au Stade de France. Ce qui n'est pas sans poser des questions.
Maxime Raulin (avec Aurélien Bouisset)
Dupont va-t-il jouer ?
« S'il joue, c'est qu'il est en pleine possession de ses moyens »
Les 67 millions de sélectionneurs français répondent oui ! « La décision appartiendra au staff », a coupé Bruno Boussagol lundi en début d'après-midi. Lors d'un point presse par visioconférence depuis Rueil-Malmaison où l'équipe de France a repris ses quartiers pour la phase finale, le manager santé de l'équipe de France a donné des nouvelles fraîches d'Antoine Dupont : « Il va reprendre des entraînements normaux. On va le faire en bonne intelligence. On va l'accompagner dans cette reprise des contacts qui sera progressive afin qu'il monte en puissance. »
Cela faisait suite au « feu vert » donné hier matin par Frédéric Lauwers, le chirurgien qui avait opéré le capitaine bleu de sa fracture maxillo-zygomatique au lendemain de sa blessure au visage subie face à la Namibie (96-0), le 21 septembre. Mais pour savoir si Antoine Dupont aura le numéro 9 dans le dos dimanche soir, il faudra patienter jusqu'à vendredi et l'annonce officielle du quinze de départ. Même si une première tendance se dessine pour une titularisation. « Après chaque entraînement, nous ferons une évaluation de son état avec le docteur Philippe Turblin. Nous aurons jusqu'à l'annonce de l'équipe pour évaluer sa situation. Antoine discutera aussi avec le sélectionneur. »
Pour l'instant, on imagine mal Fabien Galthié se passer de son maître à jouer, considéré comme un des meilleurs joueurs du monde. Si la balance devait finalement pencher du mauvais côté, ce serait uniquement si Dupont n'était pas à 100 % pour disputer ce quart de finale contre l'Afrique du Sud. « S'il joue, c'est qu'il est en pleine possession de ses moyens », a précisé Boussagol.
Dupont prend-il un risque ?
« Antoine a déjà repris des contacts modérés la semaine dernière »
« Non, il ne prend pas de risque, a encore coupé court Bruno Boussagol. L'ossification est normale, raison pour laquelle il a obtenu le feu vert de son chirurgien pour reprendre le rugby. » Tout a justement été mis en place pour que le demi de mêlée ne prenne aucun risque avec sa santé. Avec la pose de deux plaques en titane, sa pommette est même plus solide qu'avant. Même face aux très rugueux sud-africains. C'est sans doute cet adversaire, l'Afrique du Sud, et son jeu « bestial » qui accentuent cette sensation de risque concernant le demi de mêlée français. Le fameux « risque zéro » n'existant pas de toute façon.
Un gros plaquage pourrait-il le secouer au point de réveiller certaines douleurs et qu'il joue diminué ? « Antoine a déjà repris des contacts modérés sur des boucliers avec des préparateurs physiques en fin de semaine dernière, a révélé le manager santé. On a anticipé ces vibrations. Il n'avait pas de gêne ou de douleur. » Antoine Dupont risque sans doute plus de se blesser en tombant des escaliers qu'une récidive lors d'un choc au visage. On blague. À moitié... On ne souhaite vraiment pas que le Toulousain subisse le même sort que David Cherry. Le talonneur écossais a été victime d'une commotion en chutant dans les escaliers de l'hôtel où résidait son équipe en début de compétition.
Dupont aura-t-il de l'appréhension ?
« On aborde le paramètre avec Antoine »
Difficile de répondre par la négative. Après une telle blessure, l'appréhension est quasi incontrôlable. La semaine passée, la veille du match face à l'Italie, le troisième-ligne Anthony Jelonch a reconnu qu'il avait eu « un peu de crainte » lors de son retour à la compétition contre l'Uruguay (27-12, le 14 septembre), six mois après sa rupture des ligaments croisés d'un genou. « Le paramètre appréhension, on l'aborde avec Antoine pour qu'il postule dans les meilleures conditions, a également souligné Bruno Boussagol. Nous sommes à ses côtés. Mais il n'a pas de douleur. Nous avons fait un gros travail de soins dès son retour avec nous (à Aix-en-Provence). Nous avons aussi effectué une rééducation maxillo-faciale car il avait un oedème conséquent. Puis nous avons bossé sur l'articulé dentaire et le crâne (par ostéopathie). »
En parlant de crâne, une protection a-t-elle été envisagée, comme le port d'un casque ? « Oui, nous l'avons évoqué, a reconnu Boussagol. On travaille dessus. Antoine a déjà testé ce genre de protection. Mais il faut qu'il arrive à s'entraîner avec, à savoir le supporter. Ensuite, nous serons vigilants à la contrainte visuelle. Mais aussi à l'auditif. Le stade sera très bruyant et Antoine communique beaucoup. C'est encore en discussion. »
Lundi, lors de la première séance de la semaine, dite « de clarté », en marchant, Antoine Dupont ne portait pas de casque. Ni aucune protection. Les entraînements de mardi et de mercredi devraient lui permettre de tester son appréhension à balles un peu plus réelles, même si rien ne remplace les matches, comme le répètent souvent les blessés au moment de leur retour à la compétition. Il faudra sûrement attendre le premier ballon touché par Dupont, dimanche soir, au Stade de France, pour savoir dans quelles dispositions le capitaine des Bleus va attaquer ce quart de finale.
Les Springboks vont-ils cibler Dupont ?
Non, mais il sera traqué en tant que maître à jouer
En conférence de presse virtuelle quelques heures après le dernier bilan médical d'Antoine Dupont, les Springboks ont pu, lundi, évoquer le probable retour du demi de mêlée des Bleus pour le quart de dimanche soir. À Faf De Klerk, vis-à-vis du capitaine français, est revenue la mission de dégonfler la nouvelle, en saluant d'abord le rétablissement de Dupont, le plaisir de se frotter à une référence mondiale de son poste, et aussi de dire que les Sud-Africains n'allaient pas se concentrer sur la menace qu'il pourrait représenter, puisque le rugby est, comme chacun le sait, un sport d'équipe.
Un langage beaucoup plus policé que le jeu, physique, des Boks. Physique jusqu'au point de chercher à cibler un joueur tout juste rétabli ? Ça paraît difficilement concevable, Dupont ayant souffert du visage, une partie du corps qui, si elle est attaquée par l'adversaire, provoque un carton rouge... Les Boks sont aussi disciplinés : ils n'ont pas reçu le moindre carton depuis le début du Mondial. En revanche, l'Afrique du Sud ne s'est jamais privée d'exercer sur les maîtres à jouer adverses une pression de tous les instants, Finn Russell et Johnny Sexton peuvent en témoigner lors de cette compétition. Les défenseurs, Pieter Steph Du Toit, Eben Etzebeth ou Faf De Klerk, il faut s'y attendre, traqueront Dupont. Mais pas parce qu'il a été blessé : juste parce qu'ils savent la place centrale que le demi de mêlée occupe dans le jeu de l'équipe de France.
Risque, attitude de l'Afrique du Sud... Plusieurs questions entourent le retour d'Antoine Dupont
Déclaré apte pour l'entraînement avec contact par le professeur Frédéric Lauwers, qui l'a opéré d'une fracture au maxillo-zygomatique, Antoine Dupont postule au quart de finale de la Coupe du monde France-Afrique du Sud, dimanche (21 heures) au Stade de France. Ce qui n'est pas sans poser des questions.
Maxime Raulin (avec Aurélien Bouisset)
Dupont va-t-il jouer ?
« S'il joue, c'est qu'il est en pleine possession de ses moyens »
Les 67 millions de sélectionneurs français répondent oui ! « La décision appartiendra au staff », a coupé Bruno Boussagol lundi en début d'après-midi. Lors d'un point presse par visioconférence depuis Rueil-Malmaison où l'équipe de France a repris ses quartiers pour la phase finale, le manager santé de l'équipe de France a donné des nouvelles fraîches d'Antoine Dupont : « Il va reprendre des entraînements normaux. On va le faire en bonne intelligence. On va l'accompagner dans cette reprise des contacts qui sera progressive afin qu'il monte en puissance. »
Cela faisait suite au « feu vert » donné hier matin par Frédéric Lauwers, le chirurgien qui avait opéré le capitaine bleu de sa fracture maxillo-zygomatique au lendemain de sa blessure au visage subie face à la Namibie (96-0), le 21 septembre. Mais pour savoir si Antoine Dupont aura le numéro 9 dans le dos dimanche soir, il faudra patienter jusqu'à vendredi et l'annonce officielle du quinze de départ. Même si une première tendance se dessine pour une titularisation. « Après chaque entraînement, nous ferons une évaluation de son état avec le docteur Philippe Turblin. Nous aurons jusqu'à l'annonce de l'équipe pour évaluer sa situation. Antoine discutera aussi avec le sélectionneur. »
Pour l'instant, on imagine mal Fabien Galthié se passer de son maître à jouer, considéré comme un des meilleurs joueurs du monde. Si la balance devait finalement pencher du mauvais côté, ce serait uniquement si Dupont n'était pas à 100 % pour disputer ce quart de finale contre l'Afrique du Sud. « S'il joue, c'est qu'il est en pleine possession de ses moyens », a précisé Boussagol.
Dupont prend-il un risque ?
« Antoine a déjà repris des contacts modérés la semaine dernière »
« Non, il ne prend pas de risque, a encore coupé court Bruno Boussagol. L'ossification est normale, raison pour laquelle il a obtenu le feu vert de son chirurgien pour reprendre le rugby. » Tout a justement été mis en place pour que le demi de mêlée ne prenne aucun risque avec sa santé. Avec la pose de deux plaques en titane, sa pommette est même plus solide qu'avant. Même face aux très rugueux sud-africains. C'est sans doute cet adversaire, l'Afrique du Sud, et son jeu « bestial » qui accentuent cette sensation de risque concernant le demi de mêlée français. Le fameux « risque zéro » n'existant pas de toute façon.
Un gros plaquage pourrait-il le secouer au point de réveiller certaines douleurs et qu'il joue diminué ? « Antoine a déjà repris des contacts modérés sur des boucliers avec des préparateurs physiques en fin de semaine dernière, a révélé le manager santé. On a anticipé ces vibrations. Il n'avait pas de gêne ou de douleur. » Antoine Dupont risque sans doute plus de se blesser en tombant des escaliers qu'une récidive lors d'un choc au visage. On blague. À moitié... On ne souhaite vraiment pas que le Toulousain subisse le même sort que David Cherry. Le talonneur écossais a été victime d'une commotion en chutant dans les escaliers de l'hôtel où résidait son équipe en début de compétition.
Dupont aura-t-il de l'appréhension ?
« On aborde le paramètre avec Antoine »
Difficile de répondre par la négative. Après une telle blessure, l'appréhension est quasi incontrôlable. La semaine passée, la veille du match face à l'Italie, le troisième-ligne Anthony Jelonch a reconnu qu'il avait eu « un peu de crainte » lors de son retour à la compétition contre l'Uruguay (27-12, le 14 septembre), six mois après sa rupture des ligaments croisés d'un genou. « Le paramètre appréhension, on l'aborde avec Antoine pour qu'il postule dans les meilleures conditions, a également souligné Bruno Boussagol. Nous sommes à ses côtés. Mais il n'a pas de douleur. Nous avons fait un gros travail de soins dès son retour avec nous (à Aix-en-Provence). Nous avons aussi effectué une rééducation maxillo-faciale car il avait un oedème conséquent. Puis nous avons bossé sur l'articulé dentaire et le crâne (par ostéopathie). »
En parlant de crâne, une protection a-t-elle été envisagée, comme le port d'un casque ? « Oui, nous l'avons évoqué, a reconnu Boussagol. On travaille dessus. Antoine a déjà testé ce genre de protection. Mais il faut qu'il arrive à s'entraîner avec, à savoir le supporter. Ensuite, nous serons vigilants à la contrainte visuelle. Mais aussi à l'auditif. Le stade sera très bruyant et Antoine communique beaucoup. C'est encore en discussion. »
Lundi, lors de la première séance de la semaine, dite « de clarté », en marchant, Antoine Dupont ne portait pas de casque. Ni aucune protection. Les entraînements de mardi et de mercredi devraient lui permettre de tester son appréhension à balles un peu plus réelles, même si rien ne remplace les matches, comme le répètent souvent les blessés au moment de leur retour à la compétition. Il faudra sûrement attendre le premier ballon touché par Dupont, dimanche soir, au Stade de France, pour savoir dans quelles dispositions le capitaine des Bleus va attaquer ce quart de finale.
Les Springboks vont-ils cibler Dupont ?
Non, mais il sera traqué en tant que maître à jouer
En conférence de presse virtuelle quelques heures après le dernier bilan médical d'Antoine Dupont, les Springboks ont pu, lundi, évoquer le probable retour du demi de mêlée des Bleus pour le quart de dimanche soir. À Faf De Klerk, vis-à-vis du capitaine français, est revenue la mission de dégonfler la nouvelle, en saluant d'abord le rétablissement de Dupont, le plaisir de se frotter à une référence mondiale de son poste, et aussi de dire que les Sud-Africains n'allaient pas se concentrer sur la menace qu'il pourrait représenter, puisque le rugby est, comme chacun le sait, un sport d'équipe.
Un langage beaucoup plus policé que le jeu, physique, des Boks. Physique jusqu'au point de chercher à cibler un joueur tout juste rétabli ? Ça paraît difficilement concevable, Dupont ayant souffert du visage, une partie du corps qui, si elle est attaquée par l'adversaire, provoque un carton rouge... Les Boks sont aussi disciplinés : ils n'ont pas reçu le moindre carton depuis le début du Mondial. En revanche, l'Afrique du Sud ne s'est jamais privée d'exercer sur les maîtres à jouer adverses une pression de tous les instants, Finn Russell et Johnny Sexton peuvent en témoigner lors de cette compétition. Les défenseurs, Pieter Steph Du Toit, Eben Etzebeth ou Faf De Klerk, il faut s'y attendre, traqueront Dupont. Mais pas parce qu'il a été blessé : juste parce qu'ils savent la place centrale que le demi de mêlée occupe dans le jeu de l'équipe de France.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Possession-ou-depossession-la-phase-de-poules-de-la-coupe-du-monde-n-a-pas-encore-livre-son-verdict/1424470
Possession ou dépossession ? La phase de poules de la Coupe du monde n'a pas encore livré son verdict
Après un premier tour très contrasté, la phase finale va déterminer si le meilleur moyen de gagner en 2023 est d'avoir le ballon ou de faire sans.
Alexandre Bardot
Imaginez-vous dans la peau du sélectionneur écossais Gregor Townsend en ce début de semaine. Un mois durant, votre équipe a joué comme si elle courait après le challenge de l'offensive. Elle a fini la première phase numéro 1 aux passes (871), aux duels gagnés (170), aux mètres parcourus ballon en mains (4 576), et même face aux perches (90,9 % de réussite). Mais vous voilà sur le canapé de la maison, le vide a remplacé l'ébullition, et il ne vous reste plus qu'à méditer sur ce sale sort qui vous a mis l'Afrique du Sud et l'Irlande dans la poule, mais aussi sur le meilleur moyen d'être efficace dans le rugby de 2023.
Est-ce avoir le ballon ou faire sans ? Beaucoup passer ou beaucoup taper ? Ces questions animent les débats depuis la dernière Coupe du monde et, comme attendu, les réponses des staffs ont été très variées lors de cette première phase. Lors du week-end d'ouverture, trois des quatre chocs (France - Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud - Écosse, Galles - Fidji) ont été remportés par l'équipe qui avait le plus tapé et fait le moins de passes.
World Rugby, qui avait poussé ses arbitres à favoriser le jeu offensif à l'issue d'une tournée d'automne 2022 très axée sur le jeu au pied, avait de quoi douter de l'efficacité de ses consignes. Et au sein d'au moins un staff d'une nation majeure, on râlait en coulisses contre ces équipes qui ne font que contrer et ces arbitres qui ne sifflent pas assez les fautes.
217,8
Le nombre de passes par match réalisées par les Écossais en poules. Avec 217,8 passes par match en moyenne, ils sont largement devant la Nouvelle-Zélande (190,5 passes par match) et l'Irlande (188). Dans cet exercice, la France est 11e avec en moyenne 128 passes réalisées par match.
L'Afrique du Sud et la France vers un style hybride
Un mois plus tard, le bilan est plus nuancé. Parmi les quarts-finalistes, l'Irlande, la Nouvelle-Zélande, l'Argentine et les Fidji se sont appuyés sur la possession, avec une grande efficacité pour les deux premières nations citées, meilleures attaques du tournoi au nombre d'essais. L'Afrique du Sud et la France, reines de la dépossession dans un passé récent, sont sur le chemin d'un style hybride. Enfin, l'Angleterre et le pays de Galles sont les deux équipes qui se sont le plus appuyées sur le jeu au pied.
33,8
L'Angleterre a empilé les coups de pied durant la phase de poules. La sélection de Steve Borthwick a réalisé en moyenne 33,8 coups de pied par match. Elle devance le pays de Galles (30,8 ) et la France (30,3).
Quelle vérité va émerger de la phase finale ? Les matches à élimination directe amènent souvent à un jeu restrictif. On pressent que cela pourrait être le cas avec les Springboks, chez qui le besoin d'un buteur fiable pourrait profiter au peu « joueur » Handré Pollard. Les Bleus semblent vouloir s'adapter, mais le naturel les ramène souvent à la dépossession. En revanche, Irlandais et All Blacks devraient rester fidèles à leurs idées. « On n'a pas envie de changer notre identité de jeu et nos habitudes juste parce que les gens pensent que ce sera probablement nécessaire », a récemment déclaré le sélectionneur kiwi Ian Foster. Dans trois semaines, une seule équipe aura raison.
Possession ou dépossession ? La phase de poules de la Coupe du monde n'a pas encore livré son verdict
Après un premier tour très contrasté, la phase finale va déterminer si le meilleur moyen de gagner en 2023 est d'avoir le ballon ou de faire sans.
Alexandre Bardot
Imaginez-vous dans la peau du sélectionneur écossais Gregor Townsend en ce début de semaine. Un mois durant, votre équipe a joué comme si elle courait après le challenge de l'offensive. Elle a fini la première phase numéro 1 aux passes (871), aux duels gagnés (170), aux mètres parcourus ballon en mains (4 576), et même face aux perches (90,9 % de réussite). Mais vous voilà sur le canapé de la maison, le vide a remplacé l'ébullition, et il ne vous reste plus qu'à méditer sur ce sale sort qui vous a mis l'Afrique du Sud et l'Irlande dans la poule, mais aussi sur le meilleur moyen d'être efficace dans le rugby de 2023.
Est-ce avoir le ballon ou faire sans ? Beaucoup passer ou beaucoup taper ? Ces questions animent les débats depuis la dernière Coupe du monde et, comme attendu, les réponses des staffs ont été très variées lors de cette première phase. Lors du week-end d'ouverture, trois des quatre chocs (France - Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud - Écosse, Galles - Fidji) ont été remportés par l'équipe qui avait le plus tapé et fait le moins de passes.
World Rugby, qui avait poussé ses arbitres à favoriser le jeu offensif à l'issue d'une tournée d'automne 2022 très axée sur le jeu au pied, avait de quoi douter de l'efficacité de ses consignes. Et au sein d'au moins un staff d'une nation majeure, on râlait en coulisses contre ces équipes qui ne font que contrer et ces arbitres qui ne sifflent pas assez les fautes.
217,8
Le nombre de passes par match réalisées par les Écossais en poules. Avec 217,8 passes par match en moyenne, ils sont largement devant la Nouvelle-Zélande (190,5 passes par match) et l'Irlande (188). Dans cet exercice, la France est 11e avec en moyenne 128 passes réalisées par match.
L'Afrique du Sud et la France vers un style hybride
Un mois plus tard, le bilan est plus nuancé. Parmi les quarts-finalistes, l'Irlande, la Nouvelle-Zélande, l'Argentine et les Fidji se sont appuyés sur la possession, avec une grande efficacité pour les deux premières nations citées, meilleures attaques du tournoi au nombre d'essais. L'Afrique du Sud et la France, reines de la dépossession dans un passé récent, sont sur le chemin d'un style hybride. Enfin, l'Angleterre et le pays de Galles sont les deux équipes qui se sont le plus appuyées sur le jeu au pied.
33,8
L'Angleterre a empilé les coups de pied durant la phase de poules. La sélection de Steve Borthwick a réalisé en moyenne 33,8 coups de pied par match. Elle devance le pays de Galles (30,8 ) et la France (30,3).
Quelle vérité va émerger de la phase finale ? Les matches à élimination directe amènent souvent à un jeu restrictif. On pressent que cela pourrait être le cas avec les Springboks, chez qui le besoin d'un buteur fiable pourrait profiter au peu « joueur » Handré Pollard. Les Bleus semblent vouloir s'adapter, mais le naturel les ramène souvent à la dépossession. En revanche, Irlandais et All Blacks devraient rester fidèles à leurs idées. « On n'a pas envie de changer notre identité de jeu et nos habitudes juste parce que les gens pensent que ce sera probablement nécessaire », a récemment déclaré le sélectionneur kiwi Ian Foster. Dans trois semaines, une seule équipe aura raison.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Abdelatif-benazzi-ancien-international-francais-j-ai-battu-le-record-d-antoine-dupont/1424472
Abdelatif Benazzi, ancien international français : « J'ai battu le record d'Antoine Dupont »
L'ancien deuxième et troisième-ligne Abdelatif Benazzi a vaincu les Springboks malgré une fracture du sinus. Il a aussi accepté, en 1995, que la Coupe du monde devienne plus politique que sportive et qu'on lui refuse, en demi-finales à Durban, le fameux essai qui était bien valable.
Frédéric Bernès
Dans les années 1990, Abdelatif Benazzi (55 ans, 78 sélections) n'a battu les Springboks qu'une fois en sept tentatives mais il a gardé de cet exemplaire unique à la fois un beau souvenir et un autre qui fait plutôt froid dans le dos. L'ancien capitaine des Bleus se souvient de la tournée là-bas en 1993, de la soumission des Noirs qu'il croisait. Des scènes qui lui permirent d'accepter, deux ans plus tard à la Coupe du monde, qu'on ne lui accorde pas l'essai en fin de demi-finale contre les Boks.
« Vous faites partie, en octobre 1992, de la première équipe qui arrive à battre les Boks en France (29-16). Ce qui est étrange, c'est qu'en relisant nos archives, il semble qu'un journaliste ait demandé juste après ce match à Olivier Roumat s'il n'avait pas eu l'intention de vous venger...
(Il éclate de rire). Moi, j'ai battu le record d'Antoine Dupont. J'ai joué ce second test au Parc des Princes avec une fracture du sinus. La semaine d'avant, à Lyon (défaite 15-20), je prends une manchette par-derrière d'une espèce de connard qui s'appelle Geldenhuys (Adrian, un deuxième-ligne). Je finis le match comme ça. Je me suis réveillé sous la douche. Je ne me rappelais rien de cette mi-temps. À l'époque, entre deux tests, on rentrait dans nos clubs. À Agen, je passe des examens et le docteur m'annonce une fracture du sinus. Je lui dis direct : « Personne ne doit le savoir, tu ne dis rien. Si tu en parles, je te casse la tête (rire). » C'était de l'inconscience. Aujourd'hui, je me dis qu'on était fous.
Roumat dit que Geldenhuys était tellement inquiet de représailles qu'il est passé à côté de son match à Paris...
En me tapant, il s'était fait une fêlure à l'avant-bras. Pas de bol. Moi, j'ai fait signer par tous mes coéquipiers le ballon de ce match. Ce "Wallaby" en cuir est à la maison.
Vous étiez aussi présent, tout comme Fabien Galthié, lors de la déroute du siècle en novembre 1997, à Paris (10-52).
C'était la transition entre l'équipe de (Pierre) Berbizier (Coupe du monde 1995) et celle
de (Jean-Claude) Skrela (Coupe du monde 1999). Pas mal de joueurs ont fini là-dessus. On avait lâché mentalement. Pour la première fois, on voyait des Sud-Africains qui relançaient de leur camp. Leur ailier (Pieter) Rossouw nous avait tout fait (quatre essais). C'était dur car c'était le dernier match au Parc des Princes.
Ce soir-là, le numéro 6 sud-africain était un certain Rassie Erasmus (directeur du rugby des Boks aujourd'hui)...
Honnêtement, ce n'est pas celui qui m'a marqué le plus. J'étais plus impressionné par leur capitaine, Gary Teichmann, et surtout par leur numéro 7, André Venter, super costaud et super rapide.
On parle beaucoup du pack des Springboks d'aujourd'hui mais, dans les années 1990, ils étaient terrifiants, non ?
Andrews, Pienaar, Wiese, Kruger, Venter, Du Randt, c'était des monstres, des bouchers. Ils avaient un peu "la connerie" comme on dit mais c'était aussi de sacrés joueurs, avec cette envie de faire mal. À l'époque, avec Roumat, (Olivier) Merle, (Marc) Cécillon ou moi, on était outillés. On n'était pas des tendres non plus.
Combien de versions existe-t-il de l'essai qui vous a été refusé à Durban le 17 juin 1995 en demi-finales de la Coupe du monde (défaite française 19-15) ?
Pas plus tard que la semaine dernière, je commentais le film Invictus dans une classe d'école. Et on a rouvert le débat sur cet essai de la 78e minute. Chaque fois que je rencontre quelqu'un pour la première fois, il m'en parle. Alors, il faut expliquer, encore et encore. Je songe à lancer une marque de t-shirt "J'avais marqué à Durban" (rire). Cette action, j'en parlerai jusqu'à la fin de ma vie.
« Quand je regarde les Springboks, quand je vois leur capitaine noir (Siya Kolisi) qui est si solaire, je me dis que 1995 y est pour quelque chose »
Sauf qu'à l'époque, juste après le match, dans le vestiaire, vous dites aux journalistes et à vos coéquipiers : "Je n'ai pas marqué. Il manquait ça, une main. " Vous saviez que ce que vous dites à ce moment-là n'est pas la vérité ?
Bien sûr. J'ai accepté que cette Coupe du monde dépasse le sport. Deux ans auparavant, je faisais partie de l'équipe de France en tournée là-bas. Je n'avais pas pu jouer les deux tests à cause de blessures. Je passais beaucoup de temps loin du terrain et c'était choquant. Horrible même. À Pretoria, à Johannesburg, les gens étaient armés. Il y avait des endroits indiquant "Only White". Quand on est allés jouer à Bloemfontein, on entendait des discours suprémacistes. Je n'ai pas oublié la soumission de ces gens noirs, la tête baissée. Ceux qui travaillaient dans nos hôtels avaient été affublés par les Blancs de prénoms "blancs", pour renier leur identité. Ils étaient terrorisés, ne voulaient pas que ça se sache. En deux ans, cette Coupe du monde a réglé beaucoup de choses. Pas tout, bien sûr. Pas tout. Mais aujourd'hui, quand je regarde les Springboks, quand je vois leur capitaine noir (Siya Kolisi) qui est si solaire, je me dis que 1995 y est pour quelque chose.
Berbizier, le sélectionneur de l'époque, parlera d'une "des plus grandes escroqueries sportives de l'histoire".
Pierre a fait des protestations, il a envoyé des vidéos, il a refusé de venir à l'avant-première du film Invictus en France. Et il avait raison de dire que la politique avait pris le pas sur le sport. Mais c'était un autre temps. Le rugby était encore un sport amateur, les enjeux n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. Il n'y a pas longtemps, mon ami François Pienaar, avec qui j'ai joué aux Saracens, a dit publiquement : "S'il y avait eu 40 000 spectateurs français dans le stade, l'essai aurait été accordé." Ce jour-là, on n'aurait pas dû jouer. Le terrain était injouable à cause du déluge qui s'était abattu. Mais si ce match n'avait pas pu être joué, on aurait été qualifiés. C'était le règlement. Mais c'était impensable que ça se passe ainsi.
Vos coéquipiers de 1995 ont-ils compris votre démarche ?
Je ne sais pas. Peut-être pas tous. Et je peux le comprendre. Franchement, j'ai fait trois Coupes du monde (quarts de finale en 1991, demies en 1995, finale en 1999) mais c'est l'équipe de 1995 qui était la plus proche d'être championne, la plus préparée pour ça. Pierre (Berbizier) avait décidé que nos sparring-partners seraient les matons d'une prison près de Pretoria. C'était une préparation très dure. Comme les Bleus d'aujourd'hui, on avait battu tout le monde les deux années avant. On avait remporté les séries de tests en Afrique du Sud (1993, 1 victoire et 1 nul) et en Nouvelle-Zélande (1994, 2 victoires).
« En 1995, j'ai perdu sportivement mais j'ai gagné humainement »
Vous arrivez à regarder le film "Invictus" sans aucune amertume ?
J'ai été invité à l'avant-première en Afrique du Sud. Quand je suis arrivé à cette soirée, François Pienaar a lancé : « Merci, Abdel, de nous avoir aidés à gagner. » L'hospitalité était au top (rire). Moi, je n'aime pas me torturer sur des choses qu'on ne peut plus changer. Trois jours plus tard, on devait affronter les Anglais pour la petite finale et je ne voulais pas qu'on perde contre eux (victoire des Bleus, 19-9). Cette demi-finale, c'était plus grand que nous... À la remise des maillots ce jour-là, Berbizier a un mot pour toucher chacun d'entre nous. Moi, il me parle en arabe : "Mektoub, c'est ton destin Abdel." C'est pas anodin ça. C'est un peu mystique et peut-être que beaucoup de gens ne le comprendront pas mais cette action-là, c'était "mektoub", le destin du peuple sud-africain. Cette action-là, même aujourd'hui avec un genou en bois, même avec Philippe Saint-André qui tombe devant moi et me gêne, je marque 99 fois sur 100. Mais ça valait le coup... Pendant la finale, on était au stade. J'ai versé des larmes. L'entrée de Nelson Mandela, Pienaar, qui est quand même très afrikaner et qui dit que c'est la victoire de 42 millions de Sud-Africains, des Blancs qui embrassent des Noirs devant moi en tribunes. En 1995, j'ai perdu sportivement mais j'ai gagné humainement. C'était un moment magique. Mais à quel prix...
Oui, car cette équipe championne en 1995, c'est aussi la mort qui rôde.
James Small, qui poussait le ballon en demi-finales pour pas qu'on puisse voir
que j'avais aplati sur la ligne, il est mort (en 2019). J'ai la chair de poule en vous parlant de ça. Joost Van der Westhuizen, décédé de la maladie de Charcot en 2017. Ruben Kruger n'est plus là (décédé en 2010). Chester Williams n'est plus là (décédé en 2019). Deux mois avant sa mort, on était tous les deux au Portugal pour un tournoi caritatif de golf. Venter est tétraplégique. Sans soupçonner quoi que ce soit, on a l'impression qu'ils se sont sacrifiés pour un moment d'histoire.
Est-il vrai que Mandela vous a écrit une lettre ?
Oui. C'est l'ambassade d'Afrique du Sud à Paris qui m'a transmis ce courrier dans lequel il me remerciait. Il m'avait même autorisé à reproduire ses propos pour la préface de mon autobiographie.
Dimanche, ce sera le deuxième France-Afrique du Sud de l'histoire en Coupe du monde. Que vous inspirent ces Bleus ?
Je trouve ce groupe hyper sain. Ce sont vraiment de bons mecs. J'aime le parcours atypique de Thibaud Flament, qui me rappelle le mien. Lui est passé par la Belgique, l'Argentine ; moi, j'étais le Marocain repéré au cours d'un tournoi à Prague. J'ai eu la chance de dîner avec son père à Lille. Ce sont des gens humbles, travailleurs. Je suis un peu fan de Flament comme je le suis de (Charles) Ollivon. Je pense que les Bleus ne s'imaginent pas ce qu'ils représentent dans la France entière. Moi qui sillonne les clubs (il est vice-président de la FFR, chargé des relations internationales), je mesure cette adhésion. Il n'y avait pas ça en 2007. Les autres équipes ne peuvent pas échapper à ce bloc national autour de l'équipe hôte. C'est une puissance terrible.
En parlant de puissance, auriez-vous aimé affronter une équipe sud-africaine qui aurait placé sept avants sur son banc ?
Ça m'aurait excité, je crois (rire). Il ne faut pas trop regarder ce qu'ils vont faire. En tout cas, je préfère qu'on affronte les Springboks que les Irlandais. »
Abdelatif Benazzi, ancien international français : « J'ai battu le record d'Antoine Dupont »
L'ancien deuxième et troisième-ligne Abdelatif Benazzi a vaincu les Springboks malgré une fracture du sinus. Il a aussi accepté, en 1995, que la Coupe du monde devienne plus politique que sportive et qu'on lui refuse, en demi-finales à Durban, le fameux essai qui était bien valable.
Frédéric Bernès
Dans les années 1990, Abdelatif Benazzi (55 ans, 78 sélections) n'a battu les Springboks qu'une fois en sept tentatives mais il a gardé de cet exemplaire unique à la fois un beau souvenir et un autre qui fait plutôt froid dans le dos. L'ancien capitaine des Bleus se souvient de la tournée là-bas en 1993, de la soumission des Noirs qu'il croisait. Des scènes qui lui permirent d'accepter, deux ans plus tard à la Coupe du monde, qu'on ne lui accorde pas l'essai en fin de demi-finale contre les Boks.
« Vous faites partie, en octobre 1992, de la première équipe qui arrive à battre les Boks en France (29-16). Ce qui est étrange, c'est qu'en relisant nos archives, il semble qu'un journaliste ait demandé juste après ce match à Olivier Roumat s'il n'avait pas eu l'intention de vous venger...
(Il éclate de rire). Moi, j'ai battu le record d'Antoine Dupont. J'ai joué ce second test au Parc des Princes avec une fracture du sinus. La semaine d'avant, à Lyon (défaite 15-20), je prends une manchette par-derrière d'une espèce de connard qui s'appelle Geldenhuys (Adrian, un deuxième-ligne). Je finis le match comme ça. Je me suis réveillé sous la douche. Je ne me rappelais rien de cette mi-temps. À l'époque, entre deux tests, on rentrait dans nos clubs. À Agen, je passe des examens et le docteur m'annonce une fracture du sinus. Je lui dis direct : « Personne ne doit le savoir, tu ne dis rien. Si tu en parles, je te casse la tête (rire). » C'était de l'inconscience. Aujourd'hui, je me dis qu'on était fous.
Roumat dit que Geldenhuys était tellement inquiet de représailles qu'il est passé à côté de son match à Paris...
En me tapant, il s'était fait une fêlure à l'avant-bras. Pas de bol. Moi, j'ai fait signer par tous mes coéquipiers le ballon de ce match. Ce "Wallaby" en cuir est à la maison.
Vous étiez aussi présent, tout comme Fabien Galthié, lors de la déroute du siècle en novembre 1997, à Paris (10-52).
C'était la transition entre l'équipe de (Pierre) Berbizier (Coupe du monde 1995) et celle
de (Jean-Claude) Skrela (Coupe du monde 1999). Pas mal de joueurs ont fini là-dessus. On avait lâché mentalement. Pour la première fois, on voyait des Sud-Africains qui relançaient de leur camp. Leur ailier (Pieter) Rossouw nous avait tout fait (quatre essais). C'était dur car c'était le dernier match au Parc des Princes.
Ce soir-là, le numéro 6 sud-africain était un certain Rassie Erasmus (directeur du rugby des Boks aujourd'hui)...
Honnêtement, ce n'est pas celui qui m'a marqué le plus. J'étais plus impressionné par leur capitaine, Gary Teichmann, et surtout par leur numéro 7, André Venter, super costaud et super rapide.
On parle beaucoup du pack des Springboks d'aujourd'hui mais, dans les années 1990, ils étaient terrifiants, non ?
Andrews, Pienaar, Wiese, Kruger, Venter, Du Randt, c'était des monstres, des bouchers. Ils avaient un peu "la connerie" comme on dit mais c'était aussi de sacrés joueurs, avec cette envie de faire mal. À l'époque, avec Roumat, (Olivier) Merle, (Marc) Cécillon ou moi, on était outillés. On n'était pas des tendres non plus.
Combien de versions existe-t-il de l'essai qui vous a été refusé à Durban le 17 juin 1995 en demi-finales de la Coupe du monde (défaite française 19-15) ?
Pas plus tard que la semaine dernière, je commentais le film Invictus dans une classe d'école. Et on a rouvert le débat sur cet essai de la 78e minute. Chaque fois que je rencontre quelqu'un pour la première fois, il m'en parle. Alors, il faut expliquer, encore et encore. Je songe à lancer une marque de t-shirt "J'avais marqué à Durban" (rire). Cette action, j'en parlerai jusqu'à la fin de ma vie.
« Quand je regarde les Springboks, quand je vois leur capitaine noir (Siya Kolisi) qui est si solaire, je me dis que 1995 y est pour quelque chose »
Sauf qu'à l'époque, juste après le match, dans le vestiaire, vous dites aux journalistes et à vos coéquipiers : "Je n'ai pas marqué. Il manquait ça, une main. " Vous saviez que ce que vous dites à ce moment-là n'est pas la vérité ?
Bien sûr. J'ai accepté que cette Coupe du monde dépasse le sport. Deux ans auparavant, je faisais partie de l'équipe de France en tournée là-bas. Je n'avais pas pu jouer les deux tests à cause de blessures. Je passais beaucoup de temps loin du terrain et c'était choquant. Horrible même. À Pretoria, à Johannesburg, les gens étaient armés. Il y avait des endroits indiquant "Only White". Quand on est allés jouer à Bloemfontein, on entendait des discours suprémacistes. Je n'ai pas oublié la soumission de ces gens noirs, la tête baissée. Ceux qui travaillaient dans nos hôtels avaient été affublés par les Blancs de prénoms "blancs", pour renier leur identité. Ils étaient terrorisés, ne voulaient pas que ça se sache. En deux ans, cette Coupe du monde a réglé beaucoup de choses. Pas tout, bien sûr. Pas tout. Mais aujourd'hui, quand je regarde les Springboks, quand je vois leur capitaine noir (Siya Kolisi) qui est si solaire, je me dis que 1995 y est pour quelque chose.
Berbizier, le sélectionneur de l'époque, parlera d'une "des plus grandes escroqueries sportives de l'histoire".
Pierre a fait des protestations, il a envoyé des vidéos, il a refusé de venir à l'avant-première du film Invictus en France. Et il avait raison de dire que la politique avait pris le pas sur le sport. Mais c'était un autre temps. Le rugby était encore un sport amateur, les enjeux n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. Il n'y a pas longtemps, mon ami François Pienaar, avec qui j'ai joué aux Saracens, a dit publiquement : "S'il y avait eu 40 000 spectateurs français dans le stade, l'essai aurait été accordé." Ce jour-là, on n'aurait pas dû jouer. Le terrain était injouable à cause du déluge qui s'était abattu. Mais si ce match n'avait pas pu être joué, on aurait été qualifiés. C'était le règlement. Mais c'était impensable que ça se passe ainsi.
Vos coéquipiers de 1995 ont-ils compris votre démarche ?
Je ne sais pas. Peut-être pas tous. Et je peux le comprendre. Franchement, j'ai fait trois Coupes du monde (quarts de finale en 1991, demies en 1995, finale en 1999) mais c'est l'équipe de 1995 qui était la plus proche d'être championne, la plus préparée pour ça. Pierre (Berbizier) avait décidé que nos sparring-partners seraient les matons d'une prison près de Pretoria. C'était une préparation très dure. Comme les Bleus d'aujourd'hui, on avait battu tout le monde les deux années avant. On avait remporté les séries de tests en Afrique du Sud (1993, 1 victoire et 1 nul) et en Nouvelle-Zélande (1994, 2 victoires).
« En 1995, j'ai perdu sportivement mais j'ai gagné humainement »
Vous arrivez à regarder le film "Invictus" sans aucune amertume ?
J'ai été invité à l'avant-première en Afrique du Sud. Quand je suis arrivé à cette soirée, François Pienaar a lancé : « Merci, Abdel, de nous avoir aidés à gagner. » L'hospitalité était au top (rire). Moi, je n'aime pas me torturer sur des choses qu'on ne peut plus changer. Trois jours plus tard, on devait affronter les Anglais pour la petite finale et je ne voulais pas qu'on perde contre eux (victoire des Bleus, 19-9). Cette demi-finale, c'était plus grand que nous... À la remise des maillots ce jour-là, Berbizier a un mot pour toucher chacun d'entre nous. Moi, il me parle en arabe : "Mektoub, c'est ton destin Abdel." C'est pas anodin ça. C'est un peu mystique et peut-être que beaucoup de gens ne le comprendront pas mais cette action-là, c'était "mektoub", le destin du peuple sud-africain. Cette action-là, même aujourd'hui avec un genou en bois, même avec Philippe Saint-André qui tombe devant moi et me gêne, je marque 99 fois sur 100. Mais ça valait le coup... Pendant la finale, on était au stade. J'ai versé des larmes. L'entrée de Nelson Mandela, Pienaar, qui est quand même très afrikaner et qui dit que c'est la victoire de 42 millions de Sud-Africains, des Blancs qui embrassent des Noirs devant moi en tribunes. En 1995, j'ai perdu sportivement mais j'ai gagné humainement. C'était un moment magique. Mais à quel prix...
Oui, car cette équipe championne en 1995, c'est aussi la mort qui rôde.
James Small, qui poussait le ballon en demi-finales pour pas qu'on puisse voir
que j'avais aplati sur la ligne, il est mort (en 2019). J'ai la chair de poule en vous parlant de ça. Joost Van der Westhuizen, décédé de la maladie de Charcot en 2017. Ruben Kruger n'est plus là (décédé en 2010). Chester Williams n'est plus là (décédé en 2019). Deux mois avant sa mort, on était tous les deux au Portugal pour un tournoi caritatif de golf. Venter est tétraplégique. Sans soupçonner quoi que ce soit, on a l'impression qu'ils se sont sacrifiés pour un moment d'histoire.
Est-il vrai que Mandela vous a écrit une lettre ?
Oui. C'est l'ambassade d'Afrique du Sud à Paris qui m'a transmis ce courrier dans lequel il me remerciait. Il m'avait même autorisé à reproduire ses propos pour la préface de mon autobiographie.
Dimanche, ce sera le deuxième France-Afrique du Sud de l'histoire en Coupe du monde. Que vous inspirent ces Bleus ?
Je trouve ce groupe hyper sain. Ce sont vraiment de bons mecs. J'aime le parcours atypique de Thibaud Flament, qui me rappelle le mien. Lui est passé par la Belgique, l'Argentine ; moi, j'étais le Marocain repéré au cours d'un tournoi à Prague. J'ai eu la chance de dîner avec son père à Lille. Ce sont des gens humbles, travailleurs. Je suis un peu fan de Flament comme je le suis de (Charles) Ollivon. Je pense que les Bleus ne s'imaginent pas ce qu'ils représentent dans la France entière. Moi qui sillonne les clubs (il est vice-président de la FFR, chargé des relations internationales), je mesure cette adhésion. Il n'y avait pas ça en 2007. Les autres équipes ne peuvent pas échapper à ce bloc national autour de l'équipe hôte. C'est une puissance terrible.
En parlant de puissance, auriez-vous aimé affronter une équipe sud-africaine qui aurait placé sept avants sur son banc ?
Ça m'aurait excité, je crois (rire). Il ne faut pas trop regarder ce qu'ils vont faire. En tout cas, je préfère qu'on affronte les Springboks que les Irlandais. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-oeil-de-renaud-bourel-sur-le-retour-d-antoine-dupont-a-l-entrainement-toto-les-bons-signaux/1424482
L'oeil de Renaud Bourel sur le retour d'Antoine Dupont à l'entraînement : « Toto les bons signaux »
Antoine Dupont peut reprendre l'entraînement après avoir reçu le feu vert de son chirurgien. Les deux prochains jours diront s'il est à 100 % ou pas pour le quart face à l'Afrique du Sud (dimanche, 21h), mais lundi, du côté de Rueil-Malmaison, l'optimisme était de mise.
Renaud Bourel
Et si le zygomatique de Dupont remplaçait la cuisse de Jupiter ? C'est à soumettre à l'Académie française. Ça se tente, on sait les immortels férus de rugby. Au moins quelques-uns. Le rugby n'avait pas l'habitude de pareil émoi, d'un tel feuilleton. Comme si l'entièreté de la Coupe du monde était suspendue à une pommette. Saillante, certes, mais une pommette quand même. Pourtant, il en a vu des joueurs cassés. On a suivi, nous-mêmes médias, les mésaventures du capitaine des Bleus avec la même assiduité qu'un colis qui a du retard sur la plate-forme du transporteur. Il n'y avait pourtant pas d'autres solutions que la patience, pour lui d'abord, pour les supporters ensuite.
La nouvelle est tombée lundi, un peu avant 11 heures, par communiqué officiel du quinze de France : « Suite à sa visite médicale planifiée aujourd'hui avec le chirurgien qui l'a précédemment opéré, Antoine Dupont a obtenu l'autorisation de reprendre dès ce jour les entraînements de rugby. » La France du rugby a respiré. Enfin. Et a recommencé à retenir son souffle : jouera-t-il ou non le quart de finale face aux Springboks dimanche au Stade de France ?
Lundi après-midi, à 17 h 30, lors de l'entraînement en clarté - une séance de reprise avec frein à main et triple ceinture de sécurité -, Dupont est apparu parmi les titulaires, la chasuble bleue du numéro 9 sur les épaules, la blanche du même nombre sur celles de Maxime Lucu. Pendant une heure, sans masque, casque ni casquette, en marchant, il a répété les gammes. Il a terminé par quelques coups de pied avant de remonter dans le car avec ses partenaires. Une première étape dans un protocole décrit par Bruno Boussagol, qui répète qu'il n'est pas médecin, mais s'est tout de même vu confier la charge de communiquer les nouvelles médicales, ce qui, en rugby, n'est pas une petite responsabilité.
Premier juge de son aptitude
Dans les faits, la décision appartient en premier lieu au joueur, qui devra écouter ses propres sensations au fil de la semaine et notamment lors des deux grosses journées d'entraînement de mardi et mercredi. « Ce sera lui et son appréhension », nous ont répété plusieurs sources en interne dont aucune ne doutait qu'il postulera. Cela ne faisait même pas un pli qu'il affrontera l'Afrique du Sud. Le scanner passé le matin même (lundi) a permis au professeur Frédéric Lauwers de lever immédiatement son arrêt de travail. Opéré dans la nuit du 22 au 23 septembre avec la pose d'une plaque en titane, il a vu sa consolidation suffisamment avancée pour lui permettre déjà de revenir. C'est sans doute ce qui sidère l'opinion publique - témoin en mondovision de l'impressionnant choc avec le centre namibien Johan Deysel - évaluant la gravité de sa blessure à l'aune de sa propre expérience.
Prise en charge dans un temps record, suivi par les meilleurs experts, mise dans des conditions de récupération optimales : tous les facteurs étaient réunis pour permettre une convalescence sans complication. Depuis qu'il a retrouvé ses partenaires à Aix-en-Provence, dimanche 1er octobre à 0h20, le demi de mêlée (26 ans) n'a renvoyé que des signaux positifs. Il n'a, semble-t-il, mentionné aucune douleur lors de cette reprise et se présente, toujours selon les échos récoltés, dans la montée vers ce nouveau sommet du Mondial bleu dans une forme optimale.
L'oeil de Renaud Bourel sur le retour d'Antoine Dupont à l'entraînement : « Toto les bons signaux »
Antoine Dupont peut reprendre l'entraînement après avoir reçu le feu vert de son chirurgien. Les deux prochains jours diront s'il est à 100 % ou pas pour le quart face à l'Afrique du Sud (dimanche, 21h), mais lundi, du côté de Rueil-Malmaison, l'optimisme était de mise.
Renaud Bourel
Et si le zygomatique de Dupont remplaçait la cuisse de Jupiter ? C'est à soumettre à l'Académie française. Ça se tente, on sait les immortels férus de rugby. Au moins quelques-uns. Le rugby n'avait pas l'habitude de pareil émoi, d'un tel feuilleton. Comme si l'entièreté de la Coupe du monde était suspendue à une pommette. Saillante, certes, mais une pommette quand même. Pourtant, il en a vu des joueurs cassés. On a suivi, nous-mêmes médias, les mésaventures du capitaine des Bleus avec la même assiduité qu'un colis qui a du retard sur la plate-forme du transporteur. Il n'y avait pourtant pas d'autres solutions que la patience, pour lui d'abord, pour les supporters ensuite.
La nouvelle est tombée lundi, un peu avant 11 heures, par communiqué officiel du quinze de France : « Suite à sa visite médicale planifiée aujourd'hui avec le chirurgien qui l'a précédemment opéré, Antoine Dupont a obtenu l'autorisation de reprendre dès ce jour les entraînements de rugby. » La France du rugby a respiré. Enfin. Et a recommencé à retenir son souffle : jouera-t-il ou non le quart de finale face aux Springboks dimanche au Stade de France ?
Lundi après-midi, à 17 h 30, lors de l'entraînement en clarté - une séance de reprise avec frein à main et triple ceinture de sécurité -, Dupont est apparu parmi les titulaires, la chasuble bleue du numéro 9 sur les épaules, la blanche du même nombre sur celles de Maxime Lucu. Pendant une heure, sans masque, casque ni casquette, en marchant, il a répété les gammes. Il a terminé par quelques coups de pied avant de remonter dans le car avec ses partenaires. Une première étape dans un protocole décrit par Bruno Boussagol, qui répète qu'il n'est pas médecin, mais s'est tout de même vu confier la charge de communiquer les nouvelles médicales, ce qui, en rugby, n'est pas une petite responsabilité.
Premier juge de son aptitude
Dans les faits, la décision appartient en premier lieu au joueur, qui devra écouter ses propres sensations au fil de la semaine et notamment lors des deux grosses journées d'entraînement de mardi et mercredi. « Ce sera lui et son appréhension », nous ont répété plusieurs sources en interne dont aucune ne doutait qu'il postulera. Cela ne faisait même pas un pli qu'il affrontera l'Afrique du Sud. Le scanner passé le matin même (lundi) a permis au professeur Frédéric Lauwers de lever immédiatement son arrêt de travail. Opéré dans la nuit du 22 au 23 septembre avec la pose d'une plaque en titane, il a vu sa consolidation suffisamment avancée pour lui permettre déjà de revenir. C'est sans doute ce qui sidère l'opinion publique - témoin en mondovision de l'impressionnant choc avec le centre namibien Johan Deysel - évaluant la gravité de sa blessure à l'aune de sa propre expérience.
Prise en charge dans un temps record, suivi par les meilleurs experts, mise dans des conditions de récupération optimales : tous les facteurs étaient réunis pour permettre une convalescence sans complication. Depuis qu'il a retrouvé ses partenaires à Aix-en-Provence, dimanche 1er octobre à 0h20, le demi de mêlée (26 ans) n'a renvoyé que des signaux positifs. Il n'a, semble-t-il, mentionné aucune douleur lors de cette reprise et se présente, toujours selon les échos récoltés, dans la montée vers ce nouveau sommet du Mondial bleu dans une forme optimale.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Histoire de donner un coup de projecteur à la façon d'Erasmus quant il demande à ses joueurs de choisir la pénalité plutôt que la touche (pour Scalp )...
et pour argumenter que ce futur 1/4 n'est pas un match de rugby comme les autres...
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-2023-pourquoi-ce-serait-une-surprise-explique-le-sud-africain-mark-alexander_AN-201711020212.html
https://www.bbc.com/afrique/sports-42005805
https://fr.wikipedia.org/wiki/Désignation_du_pays_hôte_de_la_Coupe_du_monde_de_rugby_à_XV_2023
Récap non exhaustive :
Problèmes avec l'AMA depuis 2021 au moins et World rugby arbitrage/communication/suspension mais pas que...
Non attribution du mondial (merci Beber pognon) : à cause aussi de probables liens avec dopage + Politique ségrégationniste pour l'accès au rugby + violences dans les stades etc...
= 1/4 de finale dimanche, l'ambiance va être digne de 1995.
Manquerait plus qu'il pleuve des cordes.
A priori pour l'instant c'est soleil.
PS : Mark Alexander et ambiance
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-terrifiant-des-joueurs-sud-africains-poignardes-et-hospitalises-a-la-fin-d-un-match_58044763.html
https://www.challenges.fr/sport/rugby-la-federation-sud-africaine-critique-le-manque-de-diversite-raciale_735544
https://www.lexvdedepart.com/2019/11/25/afrique-du-sud-du-dopage-jusque-dans-les-ecoles/?cn-reloaded=1
et pour argumenter que ce futur 1/4 n'est pas un match de rugby comme les autres...
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-2023-pourquoi-ce-serait-une-surprise-explique-le-sud-africain-mark-alexander_AN-201711020212.html
https://www.bbc.com/afrique/sports-42005805
https://fr.wikipedia.org/wiki/Désignation_du_pays_hôte_de_la_Coupe_du_monde_de_rugby_à_XV_2023
Récap non exhaustive :
Problèmes avec l'AMA depuis 2021 au moins et World rugby arbitrage/communication/suspension mais pas que...
Non attribution du mondial (merci Beber pognon) : à cause aussi de probables liens avec dopage + Politique ségrégationniste pour l'accès au rugby + violences dans les stades etc...
= 1/4 de finale dimanche, l'ambiance va être digne de 1995.
Manquerait plus qu'il pleuve des cordes.
A priori pour l'instant c'est soleil.
PS : Mark Alexander et ambiance
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-terrifiant-des-joueurs-sud-africains-poignardes-et-hospitalises-a-la-fin-d-un-match_58044763.html
https://www.challenges.fr/sport/rugby-la-federation-sud-africaine-critique-le-manque-de-diversite-raciale_735544
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SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Histoire de donner un coup de projecteur à la façon d'Erasmus quant il demande à ses joueurs de choisir la pénalité plutôt que la touche (pour Scalp )...
et pour argumenter que ce futur 1/4 n'est pas un match de rugby comme les autres...
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-2023-pourquoi-ce-serait-une-surprise-explique-le-sud-africain-mark-alexander_AN-201711020212.html
https://www.bbc.com/afrique/sports-42005805
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Problèmes avec l'AMA depuis 2021 au moins et World rugby arbitrage/communication/suspension mais pas que...
Non attribution du mondial (merci Beber pognon) : à cause aussi de probables liens avec dopage + Politique ségrégationniste pour l'accès au rugby + violences dans les stades etc...
= 1/4 de finale dimanche, l'ambiance va être digne de 1995.
Manquerait plus qu'il pleuve des cordes.
A priori pour l'instant c'est soleil.
PS : Mark Alexander et ambiance
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-terrifiant-des-joueurs-sud-africains-poignardes-et-hospitalises-a-la-fin-d-un-match_58044763.html
https://www.challenges.fr/sport/rugby-la-federation-sud-africaine-critique-le-manque-de-diversite-raciale_735544
https://www.lexvdedepart.com/2019/11/25/afrique-du-sud-du-dopage-jusque-dans-les-ecoles/?cn-reloaded=1
Je ne vois pas ce que tu veux dire, ni où est la démonstration dans ces articles
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
https://x.com/rugbyworldcup/status/1711381003699372340?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ
Vidéo. Coupe du monde de rugby 2023 - Quand Simon Raiwalui offre les maillots des Fidji aux joueurs du Portugal
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/10/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-quand-simon-raiwalui-offre-les-maillots-des-fidji-aux-joueurs-du-portugal-11508431.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Histoire de donner un coup de projecteur à la façon d'Erasmus quant il demande à ses joueurs de choisir la pénalité plutôt que la touche (pour Scalp )...SEB34 a écrit:
et pour argumenter que ce futur 1/4 n'est pas un match de rugby comme les autres...
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-2023-pourquoi-ce-serait-une-surprise-explique-le-sud-africain-mark-alexander_AN-201711020212.html
https://www.bbc.com/afrique/sports-42005805
https://fr.wikipedia.org/wiki/Désignation_du_pays_hôte_de_la_Coupe_du_monde_de_rugby_à_XV_2023
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Problèmes avec l'AMA depuis 2021 au moins et World rugby arbitrage/communication/suspension mais pas que...
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https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-terrifiant-des-joueurs-sud-africains-poignardes-et-hospitalises-a-la-fin-d-un-match_58044763.html
https://www.challenges.fr/sport/rugby-la-federation-sud-africaine-critique-le-manque-de-diversite-raciale_735544
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Je ne vois pas ce que tu veux dire, ni où est la démonstration dans ces articles
Juste que j'ai du mal à croire qu'Erasmus ignore que Libbok ne résiste pas à la pression quand il tire des pénalités pas très faciles et que dans le même temps les boks sont supérieurs en touche et mauls que les irlandais surtout sur ce match. ça me paraît intriguant mais pas plus. j'essais de lire entre les lignes, c'est un peu aventureux mais on est en droit se poser la question.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
j'ai pas répondu complètement. Il n'y a aucune démonstration. Juste des faits qui me semblent corroborants.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:j'ai pas répondu complètement. Il n'y a aucune démonstration. Juste des faits qui me semblent corroborants.
Excuse-moi, mais je n'ai pas envie de continuer la discussion d'hier, je crois qu'on a largement fait le tour du sujet, tu penses que les Boks ont fait exprès de perdre ce match pour rencontrer la France plutôt que les Blacks, moi je n'y crois pas un seul instant, on a déroulé nos arguments, passons à autre chose
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023. Gurthrö Steenkamp admire la défense irlandaise : "C'est tellement agressif !"
https://actu.fr/sports/rugby/pro/coupe-du-monde-2023-gurthro-steenkamp-admire-la-defense-irlandaise-c-est-tellement-agressif_60184997.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/coupe-du-monde-2023-gurthro-steenkamp-admire-la-defense-irlandaise-c-est-tellement-agressif_60184997.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:j'ai pas répondu complètement. Il n'y a aucune démonstration. Juste des faits qui me semblent corroborants.
Excuse-moi, mais je n'ai pas envie de continuer la discussion d'hier, je crois qu'on a largement fait le tour du sujet, tu penses que les Boks ont fait exprès de perdre ce match pour rencontrer la France plutôt que les Blacks, moi je n'y crois pas un seul instant, on a déroulé nos arguments, passons à autre chose
ok, j'ai dit tout ce je voulais dire. c'était peut être trop. Désolé.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:j'ai pas répondu complètement. Il n'y a aucune démonstration. Juste des faits qui me semblent corroborants.
Excuse-moi, mais je n'ai pas envie de continuer la discussion d'hier, je crois qu'on a largement fait le tour du sujet, tu penses que les Boks ont fait exprès de perdre ce match pour rencontrer la France plutôt que les Blacks, moi je n'y crois pas un seul instant, on a déroulé nos arguments, passons à autre chose
ok, j'ai dit tout ce je voulais dire. c'était peut être trop. Désolé.
Pas de problème , on a juste fait le tour du sujet.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/catourneovale/status/1711459898410557680?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023. Shaun Edwards ravi d'Antoine Dupont : "Il n'a pas un poil de graisse"
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/coupe-du-monde-2023-shaun-edwards-ravi-d-antoine-dupont-il-n-a-pas-un-poil-de-graisse_60186153.html
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/coupe-du-monde-2023-shaun-edwards-ravi-d-antoine-dupont-il-n-a-pas-un-poil-de-graisse_60186153.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.courrierinternational.com/article/rugby-les-heros-portugais-quittent-le-mondial-sur-une-victoire-historique-contre-les-fidji
Les “héros” portugais quittent le Mondial sur une “victoire historique” contre les Fidji
Composée pour moitié d’amateurs, l’équipe des Loups du Portugal a vaincu dimanche 8 octobre au soir les Fidji (24-23) au terme d’un match fou. Ce premier succès dans une coupe du monde de rugby est prometteur pour l’avenir du sport dans le pays.
Couverture de l’édition du 9 octobre du quotidien sportif portugais “A Bola”.
La première phrase des paroles de l’hymne portugais, A Portuguesa (“La Portugaise”), s’affiche à la une du journal A Bola, lundi 9 octobre, mais légèrement modifiée pour l’occasion : “Héros de la mer, nobles Loups” – au lieu de “noble peuple” –, lit-on en titre du plus lu des trois quotidiens sportifs du pays. La veille, les rugbymen portugais ont créé l’exploit en décrochant leur “première victoire en coupe du monde” face aux Fidji (24-23) à Toulouse.
Fait rarissime, ce n’est pas l’actualité footballistique qui domine la première page d’A Bola, mais bien celle du rugby. Le sort du match s’est décidé dans les tout derniers instants, avec un ultime essai de l’ailier Rodrigo Marta à la 78e minute. Le journal choisit une photo du jeune ouvreur Jerónimo Portela, tout à sa joie dans les bras du pilier David Costa. Les deux internationaux sont également coéquipiers en club, le GD Direito, une équipe d’amateurs de Lisbonne. Le père de Jerónimo Portela, Miguel Portela, avait lui-même participé à la première coupe du monde de rugby du Portugal en 2007, déjà organisée en France.
Dans le sommaire, l’un des directeurs du journal, Alexandre Pereira, prend la mesure de ce qu’a accompli la sélection portugaise, dernière invitée surprise du Mondial et composée pour moitié d’amateurs : “Le 8 octobre 2023 restera à jamais gravé dans l’histoire du sport portugais. À Toulouse, les nobles Loups ont fait leurs adieux à la Coupe du monde de rugby en phase de poules, certes, mais en s’imposant dignement face à l’une des huit équipes qui disputeront les quarts de finale de la compétition.”
Les Fidjiens affronteront en effet les Anglais le 15 octobre. Les Portugais, de leur côté, ont fait vibrer leurs supporteurs tout au long du tournoi, en livrant plusieurs matchs “sensationnels”, notamment contre la Géorgie (18-18), éternel rival, qu’ils dépassent finalement au classement, ou contre l’Australie (34-14).
Aussi, ils ont livré “la meilleure performance de l’histoire pour les adieux de Patrice Lagisquet”, souligne A Bola. Le Français, devenu le sélectionneur des Loups en 2019 avec l’objectif de se qualifier pour cette coupe du monde, a annoncé qu’il allait quitter son poste. L’ancien entraîneur adjoint du XV de France (2012-2015) a grandement contribué à l’essor du rugby portugais. Et peut-être à faire naître une nouvelle nation de rugby dans un pays où, encore une fois, le football écrase tout.
Les “héros” portugais quittent le Mondial sur une “victoire historique” contre les Fidji
Composée pour moitié d’amateurs, l’équipe des Loups du Portugal a vaincu dimanche 8 octobre au soir les Fidji (24-23) au terme d’un match fou. Ce premier succès dans une coupe du monde de rugby est prometteur pour l’avenir du sport dans le pays.
Couverture de l’édition du 9 octobre du quotidien sportif portugais “A Bola”.
La première phrase des paroles de l’hymne portugais, A Portuguesa (“La Portugaise”), s’affiche à la une du journal A Bola, lundi 9 octobre, mais légèrement modifiée pour l’occasion : “Héros de la mer, nobles Loups” – au lieu de “noble peuple” –, lit-on en titre du plus lu des trois quotidiens sportifs du pays. La veille, les rugbymen portugais ont créé l’exploit en décrochant leur “première victoire en coupe du monde” face aux Fidji (24-23) à Toulouse.
Fait rarissime, ce n’est pas l’actualité footballistique qui domine la première page d’A Bola, mais bien celle du rugby. Le sort du match s’est décidé dans les tout derniers instants, avec un ultime essai de l’ailier Rodrigo Marta à la 78e minute. Le journal choisit une photo du jeune ouvreur Jerónimo Portela, tout à sa joie dans les bras du pilier David Costa. Les deux internationaux sont également coéquipiers en club, le GD Direito, une équipe d’amateurs de Lisbonne. Le père de Jerónimo Portela, Miguel Portela, avait lui-même participé à la première coupe du monde de rugby du Portugal en 2007, déjà organisée en France.
Dans le sommaire, l’un des directeurs du journal, Alexandre Pereira, prend la mesure de ce qu’a accompli la sélection portugaise, dernière invitée surprise du Mondial et composée pour moitié d’amateurs : “Le 8 octobre 2023 restera à jamais gravé dans l’histoire du sport portugais. À Toulouse, les nobles Loups ont fait leurs adieux à la Coupe du monde de rugby en phase de poules, certes, mais en s’imposant dignement face à l’une des huit équipes qui disputeront les quarts de finale de la compétition.”
Les Fidjiens affronteront en effet les Anglais le 15 octobre. Les Portugais, de leur côté, ont fait vibrer leurs supporteurs tout au long du tournoi, en livrant plusieurs matchs “sensationnels”, notamment contre la Géorgie (18-18), éternel rival, qu’ils dépassent finalement au classement, ou contre l’Australie (34-14).
Aussi, ils ont livré “la meilleure performance de l’histoire pour les adieux de Patrice Lagisquet”, souligne A Bola. Le Français, devenu le sélectionneur des Loups en 2019 avec l’objectif de se qualifier pour cette coupe du monde, a annoncé qu’il allait quitter son poste. L’ancien entraîneur adjoint du XV de France (2012-2015) a grandement contribué à l’essor du rugby portugais. Et peut-être à faire naître une nouvelle nation de rugby dans un pays où, encore une fois, le football écrase tout.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.courrierinternational.com/article/chronique-les-fans-irlandais-a-paris-une-bruyante-mais-paisible-invasion-de-la-capitale
Chronique. Les fans irlandais à Paris, une bruyante mais paisible invasion de la capitale
Qui a souligné, ces dernières semaines, les failles de l’organisation de la Coupe du monde de rugby en France devrait venir à Paris lors d’un match du XV d’Irlande : la capitale est prise d’assaut par des maillots verts, mais sans débordements ni tensions – à part les craintes concernant les stocks de bière, observe John Lichfield dans sa chronique “Au-dessus de la mêlée”, écrite pour “Courrier International”.
Si Éric Zemmour était à Paris le week-end dernier, ses pires craintes ou fantasmes ont dû être confirmés. Le grand remplacement* était là. Les supporteurs de rugby irlandais marchaient sur Paris.
Tee-shirts et bérets verts étaient partout. Samedi après le match, à deux pas du Moulin-Rouge, la foule qui se pressait dans le O’Sullivans et le Corcorans, deux pubs irlandais, débordait sur une partie du boulevard de Clichy.
On estime que 65 000 Irlandais sont venus à Paris assister au match Irlande-Écosse au Stade de France. Certains ont dû faire escale à Nice ou Amsterdam – et même à Rome –, tous les vols réguliers et de nombreux vols spéciaux ayant été réservés il y a des semaines.
À l’intérieur du stade, d’une capacité de 80 000 personnes, au moins les deux tiers des supporteurs portaient des tee-shirts irlandais. Et encore davantage d’Irlandais sans tickets ont regardé le match dans des pubs, des cafés ou des fan zones**.
Les Irlandais bruyants et indiscrets mais pas violents
Des incidents ? Aucun. Un vieil homme de Limerick [troisième ville d’Irlande] a fait un malaise et est mort avant le match. Sinon, tout s’est passé bruyamment, joyeusement et paisiblement.
Comment expliquer cette absence totale de débordements ? Je suis irlandais par alliance. Je n’étais pas au Stade de France, mais ma femme et de nombreux membres de sa famille dublinoise n’auraient pas manqué ce rendez-vous.
Ma femme souligne que l’invasion était très féminine. Bon nombre de supporteurs irlandais étaient des supportrices. Il y avait là des familles entières, ainsi que des familles étendues.
Les Irlandais sont certes bruyants et indiscrets, mais pas violents.
Margaret a pris la ligne 13 pour rentrer à Paris après le match. La rame était prise d’assaut par des supporteurs qui chantaient à tue-tête leurs chansons de triomphe.
Toute la rame ? Non. Il y avait aussi trois musulmanes coiffées de foulards qui avaient travaillé dans le stade. Au début, elles avaient l’air un peu effaré, puis elles ont fini par s’en amuser.
Rappelons que le nouvel hymne des supporteurs de l’équipe irlandaise de rugby n’est autre que Zombie, une chanson pop vieille de trente ans, du groupe irlandais The Cranberries. La foule en a livré une interprétation assourdissante tandis que la sélection irlandaise faisait son tour d’honneur au Stade de France après le match de samedi.
Les paroles n’ont rien à voir avec le rugby. La chanson dénonce le terrorisme et la violence. Elle a été écrite après que l’Armée républicaine irlandaise (IRA) a tué deux personnes et en a blessé 56 autres dans les attentats de Warrington, une ville du nord de l’Angleterre, en 1993.
La sociologie de cette chanson contre la violence en tant qu’hymne du rugby est intéressante. En Irlande, le rugby est essentiellement un sport de la classe moyenne.
Ils reviendront
Soulignons aussi que l’organisation et la sécurité du match de samedi ont été sans failles. Précédemment dans le tournoi, on a signalé des goulets d’étranglement dans les transports et de longs retards pour entrer dans les stades à Marseille et Bordeaux – et, pis encore, des pénuries de bière.
Mes informateurs me disent qu’il n’y avait pas de tels problèmes samedi – même si les supporteurs irlandais avaient l’intention bien arrêtée d’assécher Paris. Le responsable de quatre pubs irlandais de Paris assure qu’il avait prévu des ventes record le week-end dernier et que celles-ci ont largement dépassé ses espérances.
Ce record pourrait bientôt être battu. Les fans irlandais vont revenir en force pour le quart de finale contre la Nouvelle-Zélande au Stade de France samedi prochain – et ils vont entrer en collision (amicalement, j’en suis sûr) avec les supporteurs français venus assister au match contre l’Afrique du Sud le lendemain.
* En français dans le texte.
** En franglais dans le texte.
Chronique. Les fans irlandais à Paris, une bruyante mais paisible invasion de la capitale
Qui a souligné, ces dernières semaines, les failles de l’organisation de la Coupe du monde de rugby en France devrait venir à Paris lors d’un match du XV d’Irlande : la capitale est prise d’assaut par des maillots verts, mais sans débordements ni tensions – à part les craintes concernant les stocks de bière, observe John Lichfield dans sa chronique “Au-dessus de la mêlée”, écrite pour “Courrier International”.
Si Éric Zemmour était à Paris le week-end dernier, ses pires craintes ou fantasmes ont dû être confirmés. Le grand remplacement* était là. Les supporteurs de rugby irlandais marchaient sur Paris.
Tee-shirts et bérets verts étaient partout. Samedi après le match, à deux pas du Moulin-Rouge, la foule qui se pressait dans le O’Sullivans et le Corcorans, deux pubs irlandais, débordait sur une partie du boulevard de Clichy.
On estime que 65 000 Irlandais sont venus à Paris assister au match Irlande-Écosse au Stade de France. Certains ont dû faire escale à Nice ou Amsterdam – et même à Rome –, tous les vols réguliers et de nombreux vols spéciaux ayant été réservés il y a des semaines.
À l’intérieur du stade, d’une capacité de 80 000 personnes, au moins les deux tiers des supporteurs portaient des tee-shirts irlandais. Et encore davantage d’Irlandais sans tickets ont regardé le match dans des pubs, des cafés ou des fan zones**.
Les Irlandais bruyants et indiscrets mais pas violents
Des incidents ? Aucun. Un vieil homme de Limerick [troisième ville d’Irlande] a fait un malaise et est mort avant le match. Sinon, tout s’est passé bruyamment, joyeusement et paisiblement.
Comment expliquer cette absence totale de débordements ? Je suis irlandais par alliance. Je n’étais pas au Stade de France, mais ma femme et de nombreux membres de sa famille dublinoise n’auraient pas manqué ce rendez-vous.
Ma femme souligne que l’invasion était très féminine. Bon nombre de supporteurs irlandais étaient des supportrices. Il y avait là des familles entières, ainsi que des familles étendues.
Les Irlandais sont certes bruyants et indiscrets, mais pas violents.
Margaret a pris la ligne 13 pour rentrer à Paris après le match. La rame était prise d’assaut par des supporteurs qui chantaient à tue-tête leurs chansons de triomphe.
Toute la rame ? Non. Il y avait aussi trois musulmanes coiffées de foulards qui avaient travaillé dans le stade. Au début, elles avaient l’air un peu effaré, puis elles ont fini par s’en amuser.
Rappelons que le nouvel hymne des supporteurs de l’équipe irlandaise de rugby n’est autre que Zombie, une chanson pop vieille de trente ans, du groupe irlandais The Cranberries. La foule en a livré une interprétation assourdissante tandis que la sélection irlandaise faisait son tour d’honneur au Stade de France après le match de samedi.
Les paroles n’ont rien à voir avec le rugby. La chanson dénonce le terrorisme et la violence. Elle a été écrite après que l’Armée républicaine irlandaise (IRA) a tué deux personnes et en a blessé 56 autres dans les attentats de Warrington, une ville du nord de l’Angleterre, en 1993.
La sociologie de cette chanson contre la violence en tant qu’hymne du rugby est intéressante. En Irlande, le rugby est essentiellement un sport de la classe moyenne.
Ils reviendront
Soulignons aussi que l’organisation et la sécurité du match de samedi ont été sans failles. Précédemment dans le tournoi, on a signalé des goulets d’étranglement dans les transports et de longs retards pour entrer dans les stades à Marseille et Bordeaux – et, pis encore, des pénuries de bière.
Mes informateurs me disent qu’il n’y avait pas de tels problèmes samedi – même si les supporteurs irlandais avaient l’intention bien arrêtée d’assécher Paris. Le responsable de quatre pubs irlandais de Paris assure qu’il avait prévu des ventes record le week-end dernier et que celles-ci ont largement dépassé ses espérances.
Ce record pourrait bientôt être battu. Les fans irlandais vont revenir en force pour le quart de finale contre la Nouvelle-Zélande au Stade de France samedi prochain – et ils vont entrer en collision (amicalement, j’en suis sûr) avec les supporteurs français venus assister au match contre l’Afrique du Sud le lendemain.
* En français dans le texte.
** En franglais dans le texte.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Falatea, Marchand, Willemse, Absents, un Dupont sur lequel il pèse pas mal d’incertitudes. On va être en déficit de puissance à l’heure de faire rentrer le banc . Je reste toujours dubitatif de l’apport d’Aldegheri dans le jeu. Heureusement que Jelonch a l’air en pleine forme. Comme quoi les coupures permettent aux joueurs de revenir plein pot. Je mettrais ce banc là: Aldegheri/ Bourgarit / Wardi/ Tao/ Boudehent/ Cros/ Makalou/ Lucu/ Moefana. En effet Aldritt et où Ollivon peuvent finir dans la cage, Mauvaka en 8 . Et il nous faudra du dynamisme en troisième ligne sur la fin. Makalou peut couvrir une aile , si Ramos passe en 10 , LBB glissant à l’arrière. Bon ça fait un peut cuisine mais le staff doit se triturer les méninges pour trouver les meilleures complémentarités.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
densnewzealand a écrit:Falatea, Marchand, Willemse, Absents, un Dupont sur lequel il pèse pas mal d’incertitudes. On va être en déficit de puissance à l’heure de faire rentrer le banc . Je reste toujours dubitatif de l’apport d’Aldegheri dans le jeu. Heureusement que Jelonch a l’air en pleine forme. Comme quoi les coupures permettent aux joueurs de revenir plein pot. Je mettrais ce banc là: Aldegheri/ Bourgarit / Wardi/ Tao/ Boudehent/ Cros/ Makalou/ Lucu/ Moefana. En effet Aldritt et où Ollivon peuvent finir dans la cage, Mauvaka en 8 . Et il nous faudra du dynamisme en troisième ligne sur la fin. Makalou peut couvrir une aile , si Ramos passe en 10 , LBB glissant à l’arrière. Bon ça fait un peut cuisine mais le staff doit se triturer les méninges pour trouver les meilleures complémentarités.
Même analyse.
Comme le cas Willemse semble clos (à mon grand regret), pareil que toi, sauf que l'on ne peut en mettre que 8.
boudehent ou makalou en hybride (aile ou centre).
Je pense que la problématique se situe au centre contre les boks donc Boudehent car Moefana peut couvrir centre et aile.
Ce 6/2 permet d'aborder tous les choix que pourrait faire les Boks à mon avis.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
https://x.com/rugbyworldcup/status/1711669250492940731?s=20
Encore ben okeeffe pour arbitrer encore les boks, on peut dire que ça ne m'étonne pas du tout.
je dirai bonne pioche.
Vie privée, interessante.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ben_O%27Keeffe
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:densnewzealand a écrit:Falatea, Marchand, Willemse, Absents, un Dupont sur lequel il pèse pas mal d’incertitudes. On va être en déficit de puissance à l’heure de faire rentrer le banc . Je reste toujours dubitatif de l’apport d’Aldegheri dans le jeu. Heureusement que Jelonch a l’air en pleine forme. Comme quoi les coupures permettent aux joueurs de revenir plein pot. Je mettrais ce banc là: Aldegheri/ Bourgarit / Wardi/ Tao/ Boudehent/ Cros/ Makalou/ Lucu/ Moefana. En effet Aldritt et où Ollivon peuvent finir dans la cage, Mauvaka en 8 . Et il nous faudra du dynamisme en troisième ligne sur la fin. Makalou peut couvrir une aile , si Ramos passe en 10 , LBB glissant à l’arrière. Bon ça fait un peut cuisine mais le staff doit se triturer les méninges pour trouver les meilleures complémentarités.
Même analyse.
Comme le cas Willemse semble clos (à mon grand regret), pareil que toi, sauf que l'on ne peut en mettre que 8.
boudehent ou makalou en hybride (aile ou centre).
Je pense que la problématique se situe au centre contre les boks donc Boudehent car Moefana peut couvrir centre et aile.
Ce 6/2 permet d'aborder tous les choix que pourrait faire les Boks à mon avis.
Je crains qu'il mette Jaminet sur le banc pour son coup de pied
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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