Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir

patrick a écrit:... et Simon, Laporte, Moscato, etc., enfin tout ceux qui sans le piédestal qu'a été le club ne seraient pas grand chose.

Oui mais eux ne sont pas conseillers municipaux à Bordeaux, mème si Simon l'aurait voulu puisqu'il était sur la liste de Rousset.

Les seuls politiques à avoir un peu oeuvré sont Juppé et Mamère, pour la CUB cela n'est pas dans ses attributions, pour la région il y a deux clubs de Top 14 et 4 autres de Prod2 ;ce que je ne comprends vraiment pas c'est le conseil général qui ne soutient absolument pas l'Union et qui met également des batons dans les roues au projet de grand stade.

Du coté du privé de gros entrepreneurs bordelais ( Pichet et Afflelou ) sponsorisent l'Aviron .
Le problème de Laurent Marti c'est qu'il est à la fois le président et le plus gros sponsor, il a une famille et une entreprise à Toulouse.

Que rajouter de plus à tous vos dire, s'il reste un petit espoir il faut croiser les doigts et peut être que Don Camillo qui fait tant pour les pécheurs pourrait interceder le très haut pour notre club favori.
Je remercie le créateur du post d'avoir utilisé le terme de Monsieur en ce qui concerne Laurent Martin, tous ceux qui auront pu le cotoyer on pu remarquer son tact,sa simplicité, sa gentilesse et la qualité de son enthousiasme pour promouvoir L'Union.
Son attitude est courageuse une fois de plus, il aurait pu attendre la dernière minute pour tourner les talons et laisser, joueurs, salariés, partenaires dans une merde noire.
Une fois de plus il a joué la carte du courage en faisant face et de l'honneteté en avisant les uns et les autres de l'occurence de son désengagement.
Si son départ à terme était avéré il restera pour moi un grand dirigeant, payant de sa personne et capable d'assumer ses responsabilités, qualités si rares aujourd'hui presque désuétes qui m'avaient incité à investir un peu de mon temps pour apporter une petite pierre à l'édifice.
Voila maintenant il faudrait finir le dossier proprement et que chacun face sa part de travail jusqu'au dernier moment de cette saison quelle qu'en soit la fin et d'abord faire un beau déplacement à Agen, il reste parait il quelques place dans le car des Burdigalais, profitez en il est possible qu'une équipe representant notre rugby ne soit pas prét dans un proche avenir maintenant de jouer à Armandies, le groupe et le staff le méritent il n'y a la dedans que de braves garçons aux qualités humaines remarquables.
Allez Union

Si le départ de Laurent Marti devait se confirmer, ce serait vraiment un terrible échec.
Comment les politiques locaux n'ont-ils pas compris que Marti était un homme extraordinairement constructif,
prêt à beaucoup de sacrifices pour faire renaître le rugby de haut niveau à Bordeaux ?
S'ils ne le soutiennent pas, qui soutiendront-ils ?
Quand je pense que la mairie, la CUB et la région sont prêts à sortir 45 millions de nos poches pour un stade dont je doute de l'utilité, et qu'ils sont prêts à laisser couler l'équipe de rugby pro de l'agglo en lui refusant le financement nécessaire ?
Que fout la CUB à ne s'être pas décidé à enfin se saisir de la compétence sportive ?
Monsieur Feltesse, c'est votre contribution qui manque à Mr Marti !
Tout n'est pas perdu, il reste quelques semaines.
Je ne veux pas croire qu'il n'existe pas ici des sponsors qui partagent les valeurs du rugby et de l'Union !

Je respecte la décision de Monsieur Marti, il à su prendre des risques pour ce club,
il a depuis le début annoncé qu'il resterait 3 saisons. Aujourd'hui, le maintient sportif est assuré,
mais qui sera là pour la saison 2010/2011 ?
Moi aussi j'ai très peur que cette fragile union ne survive pas à ce départ.
Notre effectif est juste mais de grande qualité, j'ai peur que la chasse au guerrier soit ouverte...
quoi qu'il en soit, j'étais à Musard lors du 1/4 de finale perdu contre Bourgoin (1ere division), pour pratiquement tous les matchs de la dernière année en pro D2 du CABBG, des 2 saisons en fédérale 1, puis pour la naissance de l'union.
Cette union s'est créée dans la souffrance, il faut garder espoir !

Les décideurs politiques et économiques de l'agglomération feraient bien de lire attentivement les propos de Mr Marti parce qu'il y parle finalement moins de rugby que de l'attractivité de la ville pour les affaires et son constat est sans appel : c'est l'INERTIE totale !!!

Qu'y a-t-il donc derrière le décor, les belles façades, le tramway, les quais et les grands projets publics ? une viticulture au creu de la vague, un tissu industriel aux abois et .....et ??? apparemment pas grand chose avec ce constat "Bordeaux et je pense la ville la plus en crise car rien n'est possible "

Je le redis ce constat venant d'un entrepeneur à succès dynamique et ambitieux devraient sérieusement questionner les politiques. Mr Marti ayant rempli largement sa part du contrat cet échec est avant tout le leur , leur frilosité confirme un manque de dynamisme flagrant de l'agglomération. Ces propos sont de très mauvais augure pour les investisseurs qui s'interrogent sur l'opportunité d'investir ici et pas uniquement dans l'Union bien sûr.

En disant qu'ils ont fait leur "maximum " il ne font que constater leur propre échec. Piazza nous rappelle que Juppé "a multiplié les contacts pour ESSAYER d'étoffer le groupe de partenaires" pour quel résultat ? nul ou quasi nul.

Finalement c'est toujours pareil : dans l'agglomération toulousaine tout le monde pousse dans le même sens derrière la tracteur toulousain, dans la CUB c'est du chacun pour soi ....en résumé l'esprit rugby d'un coté l'esprit foot de l'autre . Triste constat

Sergio a écrit:
S'ils ne le soutiennent pas, qui soutiendront-ils ?

Ben justement, sont ils assez clairvoyant pour souvenir un brave homme (ou plutôt un homme brave) assez désintéressé ? Ne seraient il pas plus enthousiastes pour venir au soutient d'un flambeur qui en fait ne réclamerait rien ?

Les politiques ont un pouvoir d'influence énorme. Si on ne considère les grand projets (ponts, stade, tramway, LGV, projet Euratlantique, opération Campus, etc; ), ce sont des milliards qui transitent dans leur mains et qu'ils peuvent "distribuer" au monde économique, pas comme bien leur semble, mais toutefois avec une possibilité non négligeable d'orientation. Ce qu'on ne peut malgré tout pas reprocher à la plupart de nos politiques c'est d'être stupide. N'ayez crainte, si l'Union ne profite pas de cette influence, d'autres le font surement.

On parlait par exemple de Pichet qui ne donne rien à l'Union mais beaucoup à Bayonne. Pichet crache malgré tout à Bordeaux, mais au foot dont c'est un des sponsors principaux. Pichet sait qu'il doit payer, il le fait simplement là où il pense qu'il a le plus intérêt à le faire vis-à-vis de son image, mais aussi vis-à-vis des obligations qu'on lui a (ou non) laisser imaginer. Venir à Musard permettrait à ces beaux politiques de montrer que le rugby leur est cher et que donc il serait bien vu de l'aider. Espérons qu'on ne les y voit pas que pour l'enterrement

Page spéciale rugby ce soir sur Goldfm vers 18h30/18H35 avec les réactions des joueurs et du manager sur le départ du président.....

Oui on va l'écouter attentivement, c'est d'abord là que se situe le coeur du probléme, des salariès qui veront disparaitre leur outil de travail, et oui on est là avec le professionnalisme, comment vont ils réagir?
Franck Labbe dit que le groupe aurait à coeur de remplir ses objectifs jusqu'au bout, je ne doute pas un seul instant que le groupe puisse avoir une autre attitude, lacher serait se couper de tout avenir, hypothétique mais encore possible à Bordeaux et au delà quel nouvel employeur potentiel n'apporterait pas un jugement favorable dans un comportement de véritable professionnel.
Beaucoup ont souligné le rôle des médiats, clouant au piloris certains, je peux témoigner que cette saison Pascal avec Gold, Nicolas avec SO ont toujours été proches du club, du groupe et fervents supporters de l'Union adhérant au projet d'un rugby de haut niveau à Bordeaux.
Sur qu'une en tête d'article "Mort du Rugby à Bordeaux" d'un hebdomadaire au papier jaune spécialiste de notre sport fait mauvais effet.
Monsieur SVP un peu de mesure et de décence, le mort si toutefois il est mort n'est pas encore froid et la famille est dans la peine, peut être vous restera t'il à commenter queques événements majeurs du rugby régional, un quart de finaliste de 12ième série, le monde du rugby devrait être solidaire, il en est d'un grand club comme d'une grande entreprise, beaucoup vivent à ses crochets et ne devraient pas cracher dans la soupe.
Gardons Espoir, et soyons solidaire du groupe jusqu'au dénouement de cette affaire c'est de cette façon que nous pouvons apporter notre petite pierre à l'édifice en étant SUPPORTER mieux que nous ne l'avons jamais été,Laurent Marti et ses gars méritent que nous ayons cette attitude.
Allez Union

J'espére que nous leur réserverons une bronca d'honneur, sans aucune distinction de responsabilités ou de partis, une fois de plus quelque chose auquel nous tenons risque de disparaitre de notre vie et ils n'auront pas fait grand chose pour le preserver.
Quand on veut et qu'on a le pouvoir ON PEUT, la façon dont on peut et avec qui ne doit pas être le problème,ON FAIT et ON REUSSIT.

N'attendez pas d'être à Musard pour interpeller vos élus quels qu'ils soient (y viendront-ils d'ailleurs s'ils n'ont rien à proposer ?) .....je te rerererépète cet échec est avant tout le leur :

- divisions politiques stériles
- subventions municipales indignes pour afficher des ambitions (et qu'on ne vienne pas me dire "les caisses sont vides" quand on sort des millions du chapeau pour un nouveau stade) . Avant de penser au contenant faudrait peut être s'interrogé sur le contenu
- ouverture des carnets d'adresses que l'on imagine pléthorique de nos 2/3 politiques majeurs (Juppé, Mamère, Madrelle) qui occupent la scène depuis des décennies pour un résulta NUL !!!! Ont-ils simplement bougé le petit doigt ?
- excuse bidon du type "ce n'est pas à la mairie à subventionner blababla ..." alors que les premiers bénéficiaires de la manne publique sont les Girondins par ailleurs millionaires..

Alors à vos mails, courriers, et autre interpellation publique ....car si rien ne bouge à la base le haut de la pyramide n'oscillera pas d'un chouya !!!!

Moi le débat sur l'identité nationnale je m'en bas complet par contre l'avenir du rugby à Bordeaux voilà une question qui m'intéresse !!!!!

C'est sûr que nous allons faire la une du Midol...et je pense qu'il y en a plus d'un qui va se délecter de cette nouvelle !!!!

Maintenant, nous sommes pathétiques à nous de l'assumer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/860184/mil/5687159.html

RUGBY. L'annonce du départ du président Laurent Marti, sauf arrivée très rapide d'un soutien, risque de rompre la croissance sportive de l'Union. Le nom d'un candidat repreneur circule
Après Marti: l'Union Bordeaux-Bègles en état d'urgence

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Laurent Marti (au premier plan), samedi avant le coup d'envoi contre Tarbes. (PHOTO Stéphane Lartigue)

C'était samedi soir, dans une bodega béglaise où joueurs et partenaires se croisaient en état de choc, le succès sur Tarbes (16-9) rejeté au second plan. Laurent Marti, qui tenait l'Union Bordeaux-Bègles sur ses épaules (et son portefeuille) depuis 2007, venait d'officialiser son départ en fin de saison, sauf arrivée d'un partenaire important dans les trois semaines. Plongeant le club dans le flou et face à deux urgences : la première, dans les deux mois à venir, tenter de sauvegarder un héritage sportif qui a de l'allure. Et si cela n'est pas possible, permettre au club de repartir en Pro D2 à la rentrée avec suffisamment d'atouts pour s'y maintenir.

1 Pourquoi en est-on arrivé là ?

Depuis deux mois, avec le manageur Marc Delpoux, Laurent Marti prépare la saison prochaine. Pour laquelle l'ossature de l'équipe actuelle devait rester et « un recrutement performant et ambitieux sans pour autant faire de folie » était en cours, ce qui, au vu de la progression du groupe, aurait fait de l'Union un postulant très crédible aux demi-finales. Pour cela, le président tablait sur un budget de 5 M?, contre 4,5 M? cette saison.

Problème : s'il espérait que les résultats en hausse et les 20 158 personnes venues à Chaban-Delmas en octobre contre Agen réveilleraient des partenaires, il n'en a rien été. « J'étais tellement accroché au projet et aux joueurs que je gardais l'espoir. Mais quand j'ai vu que rien ne bougeait et que c'était moi qui continuerais à m'enfoncer financièrement, il a fallu me résoudre à dire stop. Nous avons le plus faible partenariat privé avec Auch et Lannemezan et malgré l'évolution positive du club et nos efforts, il allait en diminuant. J'ai l'impression qu'à Bordeaux, et plus généralement en France, on n'a pas conscience du lien social et des retombées économiques générées par le sport. »

Ayant rencontré Alain Juppé il y a trois semaines, multipliant les rendez-vous, il s'était donné jusqu'à la fin de ce premier bloc de matches de 2010 pour donner de la visibilité aux joueurs. « J'ai l'impression que les collectivités ont traité ça par-dessus la jambe », affirme le chef du groupe Top Tex, ce dont les intéressés se défendent (lire page suivante). S'il refuse de donner des chiffres « parce que sortis du contexte, ils ne veulent rien dire », Laurent Marti, qui mettra à nouveau de son argent personnel pour boucler le budget, aurait été à la recherche de 1,3 M? pour atteindre le prévisionnel espéré en 2010-2011. « Aujourd'hui, on est 8es et, à l'exception d'Oyonnax, tous ceux qui sont devant nous ont plus de 6 M? de budget, ce qui est le cas aussi de Mont-de-Marsan et Dax qui sont derrière... »

2 Quelles solutions pour le club ?

La première, qui permettrait de continuer l'aventure entamée avec les gens en place et Laurent Marti à la présidence, tiendrait à l'arrivée dans les trois semaines d'un partenaire important. « Je suis pessimiste », pointe Laurent Marti. Un rendez-vous chez un sponsor éventuel serait prévu jeudi et Arielle Piazza, adjointe à la mairie de Bordeaux, dit espérer un « électrochoc ».

La seconde est donc la piste d'un repreneur. Qui a tout intérêt à se dévoiler au plus tôt pour constituer une équipe compétitive la saison prochaine. « Pour l'instant, il n'y a rien. Mon annonce accélérera peut-être le processus. » Laurent Marti, qui avait investi 500 000 euros à son arrivée et possède aujourd'hui 84 % des parts de la SASP, ne les laissera pas gratuitement. « J'ai investi énormément à titre personnel, aujourd'hui le bébé est sympathique, propre. En fonction de la nature et l'orientation des gens intéressés, on discutera. »

Dans le microcosme rugbystique, un nom revient : Jean-François Fonteneau, actuel coprésident de l'Union Marmande-Castejaloux (Fédérale 1) avec son ami et associé dans diverses affaires Guy Belooussof (frère de Eric, président d'Auch et PDG de Leclerc). Né à Arcachon, ce quadragénaire vient de s'installer à Bordeaux et dirige la société SCAPA (de fourrière animale) dont l'une des antennes est à Floirac. Il aurait dit à son comité directeur qu'il souhaitait prendre la direction d'un club de Pro D2. Téléphone fermé hier, il n'a pas donné suite à nos messages pour confirmer ou démentir mais aurait nié en privé.

Quoi qu'il en soit, le prochain homme fort devra, à son tour, se confronter au contexte bordelais. Sauf si c'est « un mécène aux moyens largement supérieurs et désireux de s'investir sur plusieurs années », pointait samedi Laurent Marti. Ça ne court pas les rues.

3 Quel avenir pour le groupe actuel ?

« J'ai une mission jusqu'en juin, et préparer la prochaine saison en fait partie. L'an passé, à Calvisano, lorsque le président a dit que le club s'arrêtait, il y avait quand même une équipe envisagée. » Si le manageur Marc Delpoux pointait vendredi qu'il continuerait quoiqu'il arrive à regarder l'avenir, il est très touché. « Je suis solidaire à 200 % avec le président : je suis en admiration devant les gens qui investissent leur argent pour faire avancer un club. Ici, il y a tout pour réussir : deux grands stades ; deux grandes villes, l'une historique du rugby, l'autre énorme qui aime ce sport ; un public comme l'a montré le match contre Agen à Chaban ; une équipe qui démontre qu'elle est capable d'être dans les huit meilleures de Pro D2 et peut-être mieux à l'avenir. Ce serait un gâchis si personne venait nous secourir et aider le président. »

Pour le sportif, la situation est très précaire. En fin de contrat en juin, Marc Delpoux dit qu'il « verra alors si on veut me garder et si j'ai envie de rester. » Mais ses joueurs, eux, n'attendront sans doute pas aussi longtemps : 15 d'entre eux, libres cet été et dont beaucoup pensaient se réengager, seront vite sollicités. Les recrues potentielles, elles, étaient en attente de visibilité pour donner leur accord : si rien ne se décante, cela risque de les guider ailleurs. Les joueurs et membres du staff sous contrat sont eux dans le flou. « Ils se sont engagés pour moi, sur le projet et ma priorité est de les aider à rebondir », avance Laurent Marti.
Auteur : nicolas le gardien
n.legardien@sudouest.com

http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/860388/mil/5688959.html

SPORTIF. Abasourdis, staff et joueurs clamaient samedi soir leur volonté de finir au mieux la saison, malgré tout
« On va se battre »

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Joshua Jackson et ses coéquipiers ne lâcheront pas la fin de saison. (PHOTO stéphane lartigue)

On aurait dû parler que de ça. Ce succès sur Tarbes (16-9) après un match inconstant mais confirmant la marche en avant. Ce 11e match sans défaite (dix victoires, un nul) dans un stade André-Moga où l'Union est invaincue cette saison. Des progrès du Tongien Lilo, d'une paire de centre Vermis-Fekitoa en verve, d'un engagement et d'une défense irréprochables. De cette place dans les huit premiers conservée, du petit espoir toujours vivant de jouer les demi-finales avant un déplacement « revanche » chez le leader agenais dans deux semaines. Mais forcément, après que Laurent Marti ait réuni ses joueurs pour leur annoncer ce qu'il avait dit à son conseil d'administration et aux médias un peu plus tôt, il était compliqué de ne parler que de jeu.

« C'est difficile. Sur le terrain on donne tout pour aider le club à grandir, faire qu'il y ait un jour une grande équipe à Bordeaux et on aimerait que tout le monde en fasse autant, pointait le centre Henri-Pierre Vermis. Depuis deux ans, on dit qu'on n'est pas loin mais là, on est vraiment tout près d'y arriver. On était tous derrière le projet. Je n'ai pas tous les tenants et les aboutissants mais sur ce que je lis, j'entends, je vois, politiquement, il n'y a pas un soutien total. Je ne sais pas... Je suis passé par Bayonne, on le réussissait, alors pourquoi pas ici. »

« Arrêter de critiquer »

Visage fermé et très touché, le pilier Franck Labbé, arrivé à l'Union en même temps que Laurent Marti, restait lui sur la réserve.

« Je ne suis qu'un joueur de rugby, je suis là pour être le meilleur sur le terrain et je n'ai pas à commenter le fond. Ce que je demande, c'est que tous ceux qui critiquent à côté arrêtent et s'unissent enfin pour créer un grand club à Bordeaux. Le président s'est battu pour cela, c'est également ce qu'on essaie de faire. Nous avons un groupe soudé, jeune, qui grandit. On voulait tous continuer ensemble. Ce qui est sûr, c'est qu'entre nous, on a un objectif : être dans les huit premiers et même la 5e place. Et on se battra jusqu'au bout pour le tenir. »

« Ce serait un pied de nez »

C'est évidemment la question qui va désormais se poser pour les trois mois à venir : « Comment les garçons vont digérer tout cela », dixit le manageur Marc Delpoux, alors que l'avenir est flou et qu'ils devront penser à rebondir ailleurs, sauf évolution rapide de la situation. « Nous sommes pros et nous devons rester pros jusqu'au bout, pointe l'ex-Narbonnais. Nous, le staff, et les joueurs avons le devoir d'êtres bons : pour le président mais aussi pour eux, qu'ils prouvent qu'ils peuvent trouver une place en Pro D2 voire à l'étage au-dessus en Top 14 la saison prochaine. »

Laurent Marti, de son côté, a insisté dans son discours sur la nécessité d'« être ensemble jusqu'au bout. » « S'ils arrivent à rester dans de bonnes conditions psychologiques, tout n'est pas perdu sportivement. Et se qualifier serait un sacré pied de nez. »

Samedi, lors de sa conférence de presse, le Périgourdin avait même lâché dans un sourire : « Si on monte en Top 14, alors peut-être que je vais rester. »
Auteur : nicolas le gardien
n.legardien@sudouest.com

http://www.sudouest.com/gironde/sports/autres/article/860194/mil/5688538.html

Mobilisés, ou pas ?

C'était il y a un mois et demi tout juste. Au même endroit, nous écrivions tous les espoirs nés d'une phase aller terminée en trombe, de la constitution d'un staff complémentaire et efficace, d'un groupe montant en puissance. Dans ces colonnes, on pensait ne pas imaginer un départ de Laurent Marti, l'homme qui a reconstruit, avant 2011. À l'époque, lui ne le souhaitait pas non plus.

Mais si le terrain a confirmé les promesses, la réalité financière et personnelle d'un président qui a brillé par sa rigueur et son dynamisme, l'ont rappelé à l'ordre. La lassitude, aussi, de multiplier les initiatives sans retour, le sentiment de se débattre seul. Alors, à qui la faute ? À des collectivités qui n'ont pas su convaincre leurs amis du privé de venir à la rescousse ? À ces sponsors éventuels girondins, trop frileux ou préférant aller voir si le sport est plus fructueux ailleurs ? Au manque d'attractivité dans la ville des champions de France de football ? Aux médias locaux, accusés de ci, de là de ne pas promouvoir suffisamment le club ? Au public local qui, hormis quelques passionnés, ne sait se mobiliser que pour un événement majeur ou jouer les premiers rôles nationaux ?

Un peu de tout ça, peut-être. Pas simple surtout. Une chose est sûre : toutes les puissances publiques et financières girondines clamant leur amour pour ce sport vont devoir se mobiliser, ensemble, face au constat d'échec. Pour un miracle en février, et poursuivre l'histoire commencée avec Laurent Marti. Ou au moins pour éviter que l'histoire, qui se répète inlassablement, continue à bégayer sans fin avec un éventuel repreneur. Sinon, il faudra tirer une drôle de conclusion : Bordeaux, capitale de l'Aquitaine et septième agglomération française, n'est pas en mesure de monter un club de rugby au haut niveau.

Après-match

Auteur : Nicolas Le Gardien

Soyons positifs, notre correspondant SO arrive enfin à faire passer ses articles

NE RESTONS PAS ENTRE NOUS ICI. REAGISSEZ A CET ARTICLE SUR LE SITE DE SUD-OUEST TANT QU'IL EST EN LIGNE !!!!!!!!!!!!![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



Ce serait bien de relayer cet appel sur le groupe Facebook (je ne suis pas dans le réseau )

"Branchitude" quand tu nous tiens

C'est vrai qu'aucun "gros" entrepreneur de la région ne s'engage derrière l'union comme on peut le voir chez d'autres (Agen, Bayonne...). J'ignore pourquoi. Peut être attendent ils de l'union qu'elle soit une grande équipe pour la soutenir :
"quand on vois les c.... ont dit que c'est un mâle". Il me semble que lors des dernières saisons du CABBG en pro il y avait eu un faisceau de micro contributions (pme, commerçant...), peut être que la pompe peut se réamorcer comme ça ?

Une chose est sure, c'est que le manque de visibilité de cette équipe nuit à son image et donc n'attire pas les investisseurs.
pourtant, on voir du beau rugby à Bègles.
j'espère qu'on ne va en faire un gâchis.

salvador a écrit:C'est vrai qu'aucun "gros" entrepreneur de la région ne s'engage derrière l'union comme on peut le voir chez d'autres (Agen, Bayonne...). J'ignore pourquoi.

La réponse de Mr Marti semble claire....parce qu'à Bordeaux le climat pour les affaires n'est pas porteur (et cela se confirme dans beaucoup de secteurs) . Un investisseur attend un retour c'est bien normal !!!

D'ailleurs avec Venkhia, Khalifa, Martini et Marti on consate qu'AUCUN bordelais ne s'est investi dans le club sous l'aire professionnelle.....Magrez peut être mais du bout des lèvres.

Et quand je pense que Marseille qui n'a jamais rien vu d'autre d'ovale que des noyaux d'olives est ambitieux pour le rugby [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Maso, Patrick, Felix, Léo, Salvador et les autres je vous ORDONNE d'aller poster vos commentaires sur le site de Sud Ouest. C'est le moment ou peut être jamais de leur montrer que voux existez !!!!!

Allez Allez on fait le buzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Euro Millions : 129 millions d'euros pour le tirage de la super cagnotte du vendredi 12 février 2010

Espérons que si ce n'est pas moi qui l'empoche se soit au moins un autre amoureux du rugby bordelais [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Avec ça moi je te fais un Musard flambant neuf (interdit d'entrée aux politiques) avec navette hélico gratuite depuis la place des Quinconces ....pour ma sélection et ben je m'adresse à Lièvremont...qu'il me mettent les meilleurs de côté [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

sudiste a écrit:

http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/860112/mil/5687862.html

Ca y est c'est le bal de l'auto justification et bien sûr le responsable c'est le voisin.....responsable de quoi ? d'avoir simplment était encore un peu plus nul que celui qui l'accuse [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Cher Sudiste comme tu le vois je ne surestimais pas le montant de la subvention donnée par la mairie de Bordeaux à l'Union.
Comme d'ailleurs je ne me trompais pas en disant que le conseil régional et surtout le conseil général ne font absolument aucun effort.

Les deux seuls politiques qui apprécient et soutiennent le rugby à Bordeaux sont Juppé et Mamère .

Maintenant ce qui manque ce sont des partenaires privés, les résultats arrivent , le nombre de spectateurs augmente et nous avons droit à un peu de couverture presse. Je continue de penser que Marti souhaite surtout provoquer un electrochoc.

Je n'ai pas pu écouter GoldFM, que s'est il dit ?