Raphaël Ibanez et le staff

http://www.sudouest.fr/2012/03/05/le-futur-de-l-union-650501-687.php

Par nicolas le gardien

Le futur de l'Union
L'ancien capitaine du XV de France sera le prochain manager du club girondin.

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Raphaël Ibañez devra faire encore grandir l'UBB. (photo david le déodic)

Les deux clubs n'ont ni le même passé ni la même place dans l'échelle des moyens financiers. Mais le parallèle est tentant par l'empreinte que les deux hommes ont laissée en tant que joueurs dans leur sport respectif. Laurent Blanc avait débuté sa carrière d'entraîneur aux Girondins. Raphaël Ibañez commencera celle de manager à l'Union Bordeaux-Bègles.

Si cela ne sera officialisé que le 20 avril - règle de silence imposée par la Ligue Nationale oblige -, l'ancien capitaine du XV de France, l'un des plus grands palmarès de l'histoire du rugby tricolore (ne lui manquent qu'un Bouclier de Brennus et un titre mondial), s'est engagé pour deux ans. Et va désormais commencer à participer en coulisses à la préparation de la saison prochaine.

1 L'encadrement, une évidence

La question ne semblait pas tant de savoir si Raphaël Ibañez allait intégrer l'encadrement d'un club qu'où et quand. « L'entraînement est quelque chose que j'ai eu le temps d'appréhender et j'y pense sérieusement », glissait-il le 17 février 2009, jour de son 36e anniversaire choisi pour annoncer son retrait des terrains.

En 2007, alors qu'il était encore joueur, son nom avait été entendu pour un rôle dans le staff du XV de France de l'après-Bernard Laporte. Avant de partir vers l'IRB, le président de la Fédération, Bernard Lapasset, avait exprimé son souhait de lui confier un rôle central au sein de la direction technique nationale. L'US Dax aurait évidemment bien aimé aussi l'intégrer. Mais ce sera donc à Moga que l'ancien talonneur se lancera.

Si la présence de son ancien coéquipier en Bleu, ami et associé Olivier Brouzet a certainement pesé dans la balance, c'est aussi la preuve de l'attractivité du projet girondin.

« Je savais qu'il avait des contacts, mais on n'en a jamais parlé, dit l'ancien centre international du CABBG Richard Dourthe, son beau-frère. Je ne pense pas que devenir entraîneur le démangeait, car il faut avoir connu la fonction pour cela. Mais je crois que ça lui manquait. » « L'instinct de compétiteur est toujours là », expliquait l'intéressé au « 10sport » le 10 février.

Depuis trois ans et sa « retraite », Raphaël Ibañez est resté dans le monde du rugby, comme consultant pour Canal + puis France Télévisions. Il a aussi assumé une mission d'ambassadeur des London Wasps (son dernier club), et de conseiller au ministère des Sports. Et n'est pas complètement novice dans l'encadrement : Shaun Edwards, manager historique des Wasps, l'avait investi auprès de ses avants en 2008-2009. « J'ai envie de transmettre, de faire partager mon vécu, mon expérience », disait-il. « Il a la capacité sportive et intellectuelle pour la fonction, répond Richard Dourthe. Maintenant, il doit aussi découvrir ce poste. Sa vision du jeu ? On en discute, bien sûr, mais il faut avoir connu ce rôle pour vraiment pouvoir le dire. »

En répondant positivement à l'Union pour sa première expérience, Raphaël Ibañez prend évidemment un risque. « Parce qu'il ne sait pas si ça sera en Top 14 ou en Pro D2, qu'il n'y a pas les moyens de Clermont ou du Stade Toulousain », résume le consultant de Canal +. Parce que, si le groupe se maintient, il arrivera après deux saisons de succès, à un moment délicat. « La deuxième saison en Top 14, c'est la plus dure. Je parle en connaissance de cause, puisque cela m'a coûté mon poste (à Bayonne) », dit Richard Dourthe.

2 Une nouvelle page pour l'Union

Après l'ère Marc Delpoux, qui restera marquée par le retour du rugby girondin dans l'élite, l'ère Raphaël Ibañez débutera l'été prochain. Avec le Landais, l'Union a trouvé le profil qu'elle cherchait : « Un regard nouveau, avec une autre façon de fonctionner, peut-être plus éloigné du terrain que l'est Marc. Quelqu'un de calme, avec une vision sur le moyen terme », décrivait en janvier l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto, soucieux, comme le président Laurent Marti, de l'aspect humain.

Raphaël Ibañez ? « Un homme sans faille sur le plan de l'amitié comme sur celui du respect, très déterminé dans tout ce qu'il a fait. » (Jo Maso, manager du XV de France). « Quelqu'un d'heureux d'être là, qui n'oublie pas que ce n'est qu'un jeu. Mais qui fait partie de ceux qui insufflent un esprit à l'équipe. » (Olivier Magne, lorsqu'ils étaient coéquipiers). Un gros caractère, qui a su rebondir plusieurs fois dans sa carrière en club (après des passages mitigés à Castres et à Perpignan) et en Bleu, un « déconneur » avec les proches et un habile communicant.

Fort de quinze ans au plus haut niveau, de son expérience dans plusieurs clubs dont l'un des plus grands d'Europe (les Wasps), il sera chargé de faire progresser le club structurellement, apportera ses réseaux. S'il s'appuiera sur le staff et l'effectif en place qui assureront une continuité (et les séances quotidiennes), il interviendra sur le projet de jeu. Et peut-être, si Laurent Armand ne pouvait revenir dès la reprise (15 juin), auprès des avants.

Pour l'UBB, l'arrivée d'une figure emblématique - qui pourra poursuivre ses activités avec France Télévisions - est aussi un coup en terme d'image : vers les partenaires, vers d'éventuelles recrues à convaincre, vers le grand public. La saison prochaine, le club sera regardé avec plus d'attention par toute la France du rugby, et même au-delà. Hier, au Stade de France avant France-Irlande, les journalistes britanniques se sont empressés d'aller - en vain - essayer de faire parler de son nouveau challenge celui qui a laissé une très belle image en Angleterre.


L'Union n'est encore qu'adolescente. Continuer à grandir, nous n'attendons que ça. Bienvenue Raphaël

Je trouve que c'est un très bon recrutement.

En effet, à la fois cela viens récompenser les entraineurs terrains que sont Etcheto, Loustau, et Armand, sur le travail effectué depuis plusieurs années. En effet, Ibanez sera plus éloigné du terrain, donc plus de responsabilités pour ces derniers. Et ils le méritent.

Ensuite, Ibanez c'est avant tout un réseau. Avec Delpoux on avait le réseau Italien, qui nous a bien réussi (Purll, Fraser etc.). La on a un réseau d'envergure international, qui nous a déjà fait venir Dan Leo, et qui a mon avis va faire venir d'autres grands joueurs. Il a une aura, qui pourra permettre d'attirer le gros sponsor, je l'espère.

Après, on peut dire: oui il n'a pas d'expérience? Mais il dirigera pas les entrainements, et puis surtout le mec a été capitaine de l'équipe de France de rugby, c'est quand même le gage d'une expérience de leader, pas d'entraineur, mais de leader.

Bref, je suis vraiment ravi et content qu'on puisse enfin commencer le recrutement, surtout que ce match de Biarritz nous indique une nouvelle fois nos failles.

Rafael Ibanez a déja fait jouer son réseau John Worsley rejoint le staff !!

http://www.ubbrugby.com/actualites/2348-john-worsley-arrive-a-lunion.html

Joseph Paul Richard Worsley ... dit Joe, pas John
http://en.wikipedia.org/wiki/Joe_Worsley

Merci Patrick , on ne peut plus se fier à personne !

En tout cas comme joueur le Joe c'était un pénible .

Bien vu le changement titre du topic

Rugbyrama a (pour une fois) corrigé lui http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2011-2012/ubb-worsley-arrive_sto3273785/story.shtml

UBB: Joe Worsley entraîneur de la défense
Publié le 16/05/2012 à 15:45, mis à jour le 16/05/2012 à 16:02
Selon Midi Olympique, Joe Worsley ancien international anglais (74 selections) rejoindra Bordeaux-Bègles la saison prochaine. Il sera en charge de la défense. Raphaël Ibanez est à l'origine de sa venue. Les deux joueurs se sont connus lorqu'ils évoluaient aux London Wasps.

Par contre, je ne savais pas qu'un Midi Olympique sortait le mercredi

Avec la venue d'un Anglais dans le club, il semblerait que l'on veut rendre hommage à Aliénor....entre autre. Joe Worsley, grand spécialiste de la "cuillère" (la "fourchette" restera française ), un sacré client lorsqu'il faisait les beaux jours de la rose. S'il tient son rôle d'entraineur aussi bien qu'il tenait son rôle de troisième ligne, alors yes! yes! yes! Bienvenue Joe!










hoouuuuyouyouille, ça fait mal là.....


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WC07 Defining Moments - The Joe Worsley Ankle Tap par withjams[/dailymotion]

Passage à la mode British..... confirmé !

Camiste a écrit:Avec la venue d'un Anglais dans le club, il semblerait que l'on veut rendre hommage à Aliénor...

Reine de France, puis reine d'Angleterre, des amants à la pelle.

Y'a du boulot pour Joe

Olivier a écrit:

Camiste a écrit:Avec la venue d'un Anglais dans le club, il semblerait que l'on veut rendre hommage à Aliénor...

Reine de France, puis reine d'Angleterre, des amants à la pelle.

Y'a du boulot pour Joe

Oh! la vilaine . Moi je retiendrais que son mariage avec Henri II, donne la Guyenne aux Anglais. D'ici à ce que le gros sponsor tant attendu et non moins vénéré.....bon d'accord on est en pleine fiction.....

Alienor, why not mais comme toi c'est plutôt à la City que j'aimerais que soit reçu ce clin d’œil

British pourquoi pas ( traduction de Why not pour les non adeptes de la langue à Shakespeare ) !!!?.... si c'est du lourd, sérieux et fidèle....

http://www.sudouest.fr/2012/05/17/l-union-bordeaux-begles-a-debute-l-ere-ibanez-717233-773.php

Par nicolas le gardien

L'Union Bordeaux-Bègles a débuté l'ère Ibañez
L'ancien capitaine des Bleus a exposé son projet hier après-midi à Bègles. Impressions.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Raphaël Ibañez, entouré de Laurent Marti et Matthew Clarkin, hier après-midi. (photo philippe taris)

Assis au côté de son président Laurent Marti et de son futur manager, Matthew Clarkin a écouté attentivement. Ayant droit aux honneurs pour son rôle central joué dans la belle première saison de l'Union Bordeaux-Bègles en Top 14. Le verdict ? « C'est excitant, souriait le capitaine girondin qui rencontrait pour l'occasion son futur coach. Il y a la sensation qu'un nouveau challenge va débuter. »

Cette fois, c'est parti. Lundi, Laurent Marti avait exposé devant les partenaires le chemin qu'il comptait emprunter pour mettre le club sur la route « du Brennus » (« Sud Ouest » du 15 mai). Hier, Raphaël Ibañez, qui s'est engagé pour deux ans (uniquement par… oral jusqu'ici) à la tête de la partie sportive de l'UBB, a présenté devant la presse son projet (lire page 31). La salle de réunion du siège pleine, des directs TV. Le début d'une nouvelle ère pour l'UBB. Pour l'ancien capitaine de l'équipe de France, novice dans ces fonctions, aussi. Stressé ? « Non, engagé, motivé et en confiance car je suis entouré de gens compétents » répondait le Dacquois, qui avait préparé soigneusement son allocution d'entrée.
La touche anglaise

Présents dans la salle, aussi, l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto, le préparateur physique Ludovic Loustau, une partie de l'équipe administrative. Pour écouter et, pour certains, découvrir la teneur de la « surprise » promise lundi par Laurent Marti : l'arrivée pour s'occuper de la défense de Joe Worsley, grand nom du rugby anglais, ex-coéquipier aux London Wasps, « qui prend des cours de français depuis vendredi » et s'installera en famille à Bordeaux le 15 juin. « Raphaël souhaitait un spécialiste dans ce secteur. Il m'a proposé son nom, on s'est rencontré et 35 minutes après, on se tapait dans la main » explique le président. Avec les 98 de Raphaël Ibañez, cela fera 176 sélections internationales de plus dans le staff. « On va passer la première journée à demander des autographes, après ce sera bon », s'amusait Matthew Clarkin. Plus sérieusement : « N'importe qui serait venu avec l'étiquette marquée chef, notre groupe l'aurait respecté et écouté. Après que ce soit de grands joueurs, c'est bien. On sent qu'il ne veut pas réinventer le rugby mais il a repéré nos points faibles, veut se donner tous les moyens pour nous faire progresser. »

Si des échanges avaient déjà eu lieu auparavant, le staff - sans les entraîneurs des avants Régis Sonnes (en Russie pour sa dernière à la tête de l'équipe d'Espagne) et Laurent Armand (qui reviendra progressivement au fil de l'avancée de sa rééducation) - s'est réuni pour la première fois au stade mardi. « Ça va être une nouvelle ère et c'est important pour le groupe, commentait Ludovic Loustau, champion de France Reichel avec Ibanez il y a 20 ans. Je suis là depuis trois ans, Vincent (Etcheto) depuis deux. On avait atteint nos objectifs, c'est bien d'avoir du changement. Raphaël m'a donné carte blanche dans mon domaine. Je lui rendrai compte de ce qu'on fait et où on va. Il a confiance et c'est important. »
« Apprendre à se connaître »

À 43 ans, Vincent Etcheto sera l'aîné de l'encadrement (39 ans de moyenne). « Nous étions tous jeunes dans ce métier quand on est arrivé ici, répond-il. On se fait sur le terrain et on va accumuler nos expériences. On sent chez Raphaël beaucoup de recul, il est serein, pas inquiet. Il sait très bien qu'il a une large mission à remplir, qu'il faudra fédérer les énergies. Si on veut faire durer le plaisir, il faut faire évoluer le club et il va nous amener cette plus-value. »

La grande nouveauté : l'extension du staff technique (1), où chacun sera invité par ailleurs à intervenir auprès de l'équipe espoirs (qui conservera aussi ses entraîneurs actuels). « Après les derniers mois où c'était l'inverse, je crois que c'est une bonne chose » dit Matthew Clarkin. « Avec Ludo (Loustau) et Laurent (Armand), nous serons là pour assurer une continuité et on va se servir de l'apport des nouveaux, dit Vincent Etcheto. On a un mois de réflexion sur ce qu'on veut amener de plus et, le 15 juin (rentrée des entraîneurs, NDLR), on se posera autour d'une table car on doit aussi apprendre à se connaître. » « Chacun amènera sa richesse. On en avait besoin, surtout pour la défense. On devra s'ouvrir. Mais comme on est plutôt sociable… » souriait Ludovic Loustau.

(1) Raphaël Ibañez (manager), Vincent Etcheto (arrières), Régis Sonnes et Laurent Armand (avants), Joe Worsley (défense), Ludovic Loustau et Sébastien Danthez (préparation physique).


http://www.sudouest.fr/2012/05/17/worsley-maitre-de-la-defense-717076-8.php

Par A.D.
UBB : Worsley, maître de la défense

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Joe Worsley (à gauche) (ADRIAN DENNIS, AFP)

Pour qui l'aurait oublié, l'Anglais Joe Worsley, nouvel entraîneur de la défense de l'UBB, est ce troisième ligne empoisonnant qui, lors de la demi-finale de la Coupe du monde 2007 priva d'une « cuillère » Vincent Clerc d'un essai et le Quinze de France d'Ibanez d'une place en finale… « Je ne suis pas rancunier », assure son futur patron.

Si, à 34 ans, Worsley est un débutant dans la profession, il présente un CV impressionnant. Avec 78 sélections, ce flanker aux trois coupes du monde, a peut-être souffert médiatiquement du charisme de son numéro 8 Lawrence Dallaglio en équipe d'Angleterre comme chez les Wasps où il a fait toute sa carrière.

C'est dans le club londonien qu'il a fait la connaissance de Raphaël Ibanez. Les deux ont travaillé ensemble sous la direction de Shaun Edwards, le grand gourou de la « rush » défense, aujourd'hui en charge du Pays de Galles. Excellent pianiste, Worsley a d'abord construit sa réputation sur la férocité de ses plaquages.


http://www.sudouest.fr/2012/05/17/il-faudra-etre-innovant-717482-8.php

Par arnaud david 0 commentaire(s)

Union Bordeaux-Bègles : « Il faudra être innovant »

Officiellement présenté hier dans ses fonctions de manager, Raphaël Ibanez a dévoilé sa vision de son rôle et ses ambitions.

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Raphaël Ibanez a été officiellement présenté hier dans ses fonctions de manager de l'Union Bordeaux-Bègles. (photo Philippe Taris)

Trois semaines après l'officialisation de sa nomination comme manager de l'Union Bordeaux-Bègles, Raphaël Ibanez a enfin pris la parole pour expliquer la nouvelle orientation donnée à sa vie professionnelle.

Depuis sa retraite de joueur il y a trois ans, le grand public s'était habitué à la voix et aux analyses précises du consultant de France Télévisions qu'il demeurera pour les matches de Coupe d'Europe. Même si son nom était parfois évoqué à Marcoussis du côté de la direction technique nationale, l'ancien capitaine et talonneur du Quinze de France (39 ans, 98 sélections) avait rarement évoqué son envie de retrouver le terrain.

Jusqu'à hier après-midi, Ibanez s'était donc imposé la discrétion, autant par volonté de maîtriser le tempo de la communication que par souci de ne pas parasiter la fin de saison d'un club dont il est la recrue phare. Aux côtés du président Laurent Marti, le Dacquois, chemise blanche, teint hâlé lui aussi, s'est montré enthousiaste, disert pour faire partager sa vision de l'UBB et ses ambitions… Qui sont grandes.

La raison de sa reconversion

« Quand on est engagé comme joueur et capitaine comme je l'ai été, il était vital de prendre un peu de recul. Après six années passées à Londres, il fallait aussi que je retrouve le parfum du rugby français. J'avais aussi envie de donner du temps à ma famille. Pour endosser le rôle de manager, il fallait trouver une certaine maturité. Mais au fond de moi, il y avait toujours l'instinct du compétiteur. Après il fallait trouver une opportunité et je remercie Laurent qui m'a donné la chance de me lancer dans cette nouvelle voie. »

Son idée de sa mission

« Ma principale mission, c'est le management. Je dois fédérer, donner confiance à l'encadrement, apporter des formes d'organisation, donner du sens à ce que nous faisons. On passera peut-être par des moments difficiles. J'ai de l'énergie et du caractère et je veux aussi des joueurs de caractère. Je n'ai pas d'appréhension. Si je me pose des questions, c'est par rapport à ma capacité à rassembler les énergies. Je suis aussi attaché à l'idée de plaisir. C'est ce que dégage cette équipe. Quand elle joue, on voit des sourires. Ça fait partie de l'ADN de ce groupe. Je vais laisser la main aux entraîneurs dans les domaines où ils sont bons. Dans le jeu, Vincent Etcheto aura un rôle essentiel sur le mouvement général. Quant à Ludovic Loustau (NDLR : le préparateur physique), il est peut-être l'homme le plus important, surtout quand on veut un jeu ambitieux. »

Son regard sur les hommes

« Je vais commencer par dire bravo à Matthew Clarkin. Il a réussi une saison exceptionnelle. C'est un capitaine intelligent qui s'est beaucoup investi. À partir du moment où il me dira, je me sens prêt, il jouera. Avec lui, il y a des leaders forts : Avei, Adams, Reihana, Lopez à son poste. Cette épine dorsale est essentielle. Il y a une identité très forte qui s'est créée. Ce groupe a démontré qu'il était capable d'aller dans le dépassement de soi. C'est une vraie valeur que je compte bien renforcer. »

« Il y a une dimension sur laquelle je serai intransigeant : je ne veux aucun problème avec l'arbitrage. Il y a trop de déclarations intempestives en Top 14. »

… Et sur le jeu

« Il n'est pas question d'enfermer ce groupe dans un jeu de gagne terrain. Mais sans vouloir restreindre nos intentions, je voudrais que l'on retrouve plus d'alternance, d'équilibre dans les secteurs qui font la différence : la conquête, la défense. Cette équipe a été efficace balle en mains. Elle a eu du panache. J'aimerais qu'elle inspire aussi la crainte quand elle n'aura pas le ballon. Il n'y aura plus d'effet de surprise. Il faudra être innovant. »

Ses ambitions

« J'ai retenu les propos du président Laurent Marti, alors que le club n'était pas encore assuré du maintien, à viser le Brennus. Il n'a pas dit quand, mais je crois qu'entre la nécessité du maintien et le Brennus, il y a un juste milieu. »

« Je suis conscient des difficultés du Top 14, mais ce que je souhaite, c'est que l'on rentre très rapidement dans le vif du sujet, avec une préparation physique intense pour être à la lutte pour la qualification. D'ici deux ans, j'espère aussi voir un joueur de l'Union vivre l'aventure de l'équipe de France. Je sais ce que cela peut apporter à un club ».


Le staff est maintenant au complet et a ses objectifs. Reste plus qu'à peaufiner le groupe et le budget

Interview + vidéo de RI sur Rugby365.fr

http://www.rugby365.fr/infos-clubs/bordeaux-begles/raphael-ibanez-est-ravi-de-devenir-manager-de-bordeaux-begles-849607.shtml

Raphaël Ibanez est ravi de devenir le manager de Bordeaux-Bègles
Raphaël Ibanez est officiellement le nouveau manager de Bordeaux-Bègles. L'ancien talonneur et capitaine de l'équipe de France est ravi de débuter une nouvelle page de sa carrière. Il veut améliorer l'organisation du club.

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Raphaël Ibanez est ravi de devenir le manager de Bordeaux-Bègles, BORDEAUX-BEGLES / RAPHAEL IBANEZ, Union Bordeaux-Bègles

Raphaël Ibanez, dans quel état d’esprit arrivez-vous à Bordeaux-Bègles ?
Je me sens bien entouré par les hommes forts du club Laurent Marti et le capitaine Matthew Clarkin qui ont déjà fait beaucoup pour le développement et la progression du club de Bordeaux-Bègles. Pour moi, c’est officiellement l’occasion de me lancer dans une nouvelle voie que je souhaitais ouvrir par rapport à mon parcours et mon passé de joueur. Il est temps de me lancer. Je dois remercier le président Laurent Marti qui me donne cette opportunité de vivre au quotidien dans ce rôle de manager auprès des joueurs et d’un groupe dans lequel j’entends m’investir à fond.

Comment abordez-vous ce rôle de manager ?
Je suis conscient de l’énergie nécessaire pour assumer ce rôle de manager dans un championnat très relevé. Mais ce n’est pas ce qui me manque. J’espère que les joueurs, qui sont les acteurs principaux de ce club, vont vite m’identifier comme quelqu’un qui a envie d’être auprès d’eux, avec surtout le souci de m’engager avec générosité et d’être organisé. Ce qui fait la force de cette équipe est son état d’esprit irréprochable, une véritable dynamique et un groupe solidaire. Le minimum pour moi est d’être généreux et de les mettre dans les meilleures conditions pour qu’ils soient efficaces sur le terrain. Je veux apporter aussi une forme d’organisation pour être le plus performant possible sur le terrain.

Pourquoi avez-vous accepté ce challenge ?
J’avais l’opportunité d’être le manager d’une équipe de Top 14 et je ne pouvais pas la refuser. Avec Laurent Marti qui est un président visionnaire et dynamique, j’ai pu trouver des éléments pour dire que c’était le moment, tout simplement. Je dois le remercier pour sa capacité à voir grand et loin pour ce club. Je serai en relation permanente avec les entraîneurs, mais aussi les joueurs. Je vais devoir être à l’écoute pour donner une orientation au jeu mais aussi à l’attitude générale que nous devons avoir au sein du club. On est vraiment dans l’humain. Il faut garder le même engagement, générer la même passion autour du club et encore mieux s’organiser pour aller plus loin.

« On veut s’éclater ballon en main »

Quelles sont vos ambitions ?
J'ai retenu les propos du président Laurent Marti, alors que le club n'était pas encore assuré du maintien, à viser le Brennus. Il n'a pas dit quand, mais je crois qu'entre la nécessité du maintien et le Brennus, il y a un juste milieu Je suis conscient des difficultés du Top 14, mais ce que je souhaite, c'est que l'on entre très rapidement dans le vif du sujet, avec une préparation physique intense pour être à la lutte pour la qualification. D'ici deux ans, j'espère aussi voir un joueur de l'Union vivre l'aventure de l'équipe de France. Je sais ce que cela peut apporter à un club. J’ai le sentiment que cette équipe peut être généreuse mais a encore besoin d’un peu plus d’organisation. Elle peut vivre de belles aventures et de beaux matchs avec un public de plus en plus séduit. On veut s’éclater ballon en main.

Vous avez choisi de travailler avec un staff élargi. Pourquoi ?
L’idée était d’avoir un encadrement technique assez conséquent. Je ne mets surtout pas en doute la compétence des hommes en place. Il y aura un lien et une continuité avec ce qui s’est fait auparavant, notamment par le préparateur physique en chef Ludovic Loustau que je connais très bien mais aussi Vincent Etcheto. Il est le garant de l’état d’esprit mais pas seulement. Il est aussi un passionné de rugby avec la capacité à réfléchir sur les lancements de jeu que je voudrais innovant pour ménager quelques surprises à nos futurs adversaires du Top 14. Il aura la main, avec une totale liberté, sur la construction du jeu au niveau offensif. Regis Sonnes, en tant qu’ancien troisième ligne, spécialiste de la touche et du travail des avants, viendra au soutien de Laurent Armand que l’on souhaite voir le plus rapidement possible au club. Il le sait. Il est attendu au club.

Vous avez aussi recruté un de vos anciens partenaires…
Oui, le petit dernier, mais pas des moindres, est un ancien joueur qui viendra nous épauler. Sur tous les terrains du monde, il a été un des meilleurs défenseurs. Il viendra apporter ses compétences pour la défense. C’est un Anglais, Joe Worsley, un de mes anciens coéquipiers aux London Wasps. C’était un précurseur sur l’aspect défensif. Il arrivera à apporter une vraie réflexion dans ce domaine.


Vidéo par Bordeaux-Gazzette.com

En attendant que le groupe joueur se complète, le groupe staff parait bien structuré pour amener l'Union à une dimension supplémentaire.
En parallèle le projet Ferret, architecte Béglais spécialiste des stades est ressorti des cartons pour être évalué.
Certainement qu'il doit être question aussi de partenaire avec qui aboutir afin de conforter les finances à hauteurs du sportif.
Voila bien une deuxième étape vers la recherche du graal,où il ne faudra pas se manquer.
Laurent a les qualités qu'il faut pour mener de main de maitre la mise en place de tout cela.
Allez Union.

Midol

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Cette année, les arbitres vont nous manger dans la main : nous ne serons pas un promu qui découvre les lois du dessus et qu'on sanctionne à qui mieux-mieux histoire de lui apprendre la musique ; Raphaël les accueillera avec son sourire enjôleur et les incitera à la clémence. Au pire, Vincent sera bâillonné et ligoté pendant la durée du match

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Ibanez: "Je suis déterminé"

http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2011-2012/ibanezje-suis-determine_sto3275578/story.shtml

Grosse nouveauté à l'Union cette année : le staff

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Midol

1er verdict sur le pré le 18 août...!

http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Etcheto-une-vraie-hierarchie/292787

Le 20/06/2012 à 16:30:00 | Mis à jour le 20/06/2012 16:39:12
Rugby-Top 14-UBB : Etcheto:«Une vraie hiérarchie»

Bordeaux-Bègles a repris le chemin de l'entraînement mardi en présence de son nouveau staff : Raphaël Ibanez, Joe Worsley, Régis Sonnes et Vincent Etcheto. Une hiérarchie bien définie où Ibanez devra veiller à l'état d'esprit de l'UBB.

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Vincent Etcheto (à gauche) aux côtés de Raphaël Ibanez, Régis Sonnes et Joe Worsley (de dos). (L'Equipe)

« Vincent Etcheto, comment se sont passés les premiers échanges entre le staff ?
Ça a été un super premier contact. On est vraiment sur la même longueur d'onde. Ils savent pourquoi ils sont venus. On va profiter de ce mois de préparation physique pour peaufiner les réglages sur le projet de jeu qui dans sa globalité sera animé par les mêmes intentions. Raph (Ibanez) m'a quand même conforté au niveau de l'état d'esprit du groupe. On veut garder cet esprit universitaire.

Vous ne craignez pas que l'âme de l'UBB s'effrite ?
Le tout, c'est de ne pas se marcher sur les pieds. L'arrivée de Raphaël à ce niveau-là est très importante. C'est un vrai manager. Sans vouloir dénigrer Marc (Delpoux), ce n'était pas un manager mais davantage un entraîneur en chef. Raph a mis les points sur les i en disant que son rôle était de bien établir les rôles de chacun. Il y a une vraie hiérarchie. Il nous regardera faire, saura nous dire quand on s'égarera du chemin. Après, ce n'est qu'une question d'égo mais quand on voit sa carrière, personne dans le staff ne peut dire qu'il a fait mieux que lui. Il faut que l'on soit intelligent et respectueux.

Sera-t-il sur le terrain tous les jours ?
Je l'avais demandé à Laurent Marti (le président) pour qu'il amène des solutions concrètes en mêlée avec son expérience anglaise en attendant que Laurent Armand (victime d'un A.V.C le 2 janvier) se remette complètement. Ils vont se répartir les rôles avec Régis (Sonnes) qui sera plus axé sur la touche. Et Joe (Worsley) qui aura en charge la défense où l'on a une marge de progression énorme en terme de discipline, de concentration, de repères communs. Il donnera aux joueurs des clés avec des exercices de skills (ateliers techniques) pour savoir quand on doit contrôler, monter haut, attendre l'adversaire.

«On sera bien reçus partout»
Pouvez-vous avoir des ambitions plus élevées que votre huitième place ?
Si on se fixe comme objectif de faire mieux, on se brûlera les ailes. Notre place était méritée mais flatteuse. Il faut être ambitieux mais aussi modeste. Quand on voit Grenoble monter en puissance avec les ambitions qu'ils ont, on se dit qu'il n'y aura pas beaucoup d'équipes derrière nous. Notre objectif premier reste bien le maintien. C'est l'engagement du club. Ce n'est pas de la langue de bois ou du Guy Roux. J'ai dit aux joueurs que ce serait plus dur. Les louanges que l'on a eues doivent agacer les entraîneurs. On sera bien reçus partout. »

Vincent PERE-LAHAILLE


Clair que l'arrivée d'Ibanez attire encore un peu plus les projecteurs sur nous.

Midol :

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Sûr qu'en bon anglais il ne tardera pas à connaitre parfaitement le vignoble

Un peu moins d'accent et de gouaille que Marc, peut-être un peu plus récité, mais frais et tout aussi sympathique.

SO du jour

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Alors d'après-vous ?

" Si je me pose des questions ".... cela ne peut être que Raphaël...!
Il y a longtemps que AJ vie de certitudes....

J'avais exactement le même raisonnement