Top14 - 2ème journée : UBB / Toulon

jambe de grive a écrit:

le radis a écrit:

jambe de grive a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:J'attends avec impatience la confrontation entre les 2 futurs n°10 de l'EDF:  l'excellent L. Carbonel et le non moins inspiré Mathieu Jallibert.

je pense jallibert meilleur , plus mature .carbonnel est encore jeune .trop jeune en top 14 pour peser sur le match….

Et pourtant moins de 3 mois les séparent !

t'as raison ...c'est pas une histoire d'age .surprenant que JALLIBERT n'ait pas fait partie des U20 champions du monde ….
je le pensais un peu plus vieux .il a encore sorti un gros match contre les 31 ...et c'est pas la première fois qu'il  brille ….

(modo : JaLibert 1 seul L mais MaTThieu 2 T )

le radis a écrit:S Cordero arrivera seulement mercredi (source C Urios TV7); donc il ne sera bien évidemment pas sur la feuille de match samedi.

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/2019/08/27/je-vais-bientot-me-lacher-on-m-a-fait-venir-pour-passer-un-cap-je-veux-25-000-mecs-qui-vienn-ent-pour-nous-6487404-8.php

"Je n’ai pas de temps à perdre", affirme Christophe Urios face aux lecteurs

Yoan Leshauriès et Arnaud David.

Christophe Urios, le manager de l’UBB, a répondu aux questions des lecteurs de "Sud Ouest" lundi, dans nos locaux à Bordeaux

Il a jonglé entre l’humour et le franc-parler qui le caractérise. Mais une chose est sûre, il est apparu déterminé. Christophe Urios (53 ans), le nouveau manager de l’Union Bordeaux-Bègles, s’est soumis lundi pendant près d’une heure aux questions de quinze lecteurs de "Sud Ouest" au siège du journal à Bordeaux.
Son arrivée à l’UBB, le potentiel du club girondin, les objectifs fixés cette saison, sa méthode pour y parvenir et sa vision globale du rugby, le manager girondin s’est prêté à l’exercice et a paru à son aise. Une fois l’échange terminé, il a même joué les prolongations avec ses interlocuteurs autour d’un verre. Extraits.

"Je vais bientôt me lâcher"

« Sud Ouest » Quel est votre ressenti après le premier match face à Toulouse (30–25) ?

Christophe Urios. Il est extrêmement positif de par le contenu et le résultat mais aussi de par l’atmosphère. Quand j’étais à Castres, on m’a toujours dit, quand Chaban chante, ce n’est pas bon pour toi. Là, notre mot d’ordre était de faire chanter Chaban. Et Chaban a chanté.

Comment vous sentez-vous au sein de votre nouveau club ?

Je me sens bien, je commence à prendre mes marques. Ce n’est pas facile, il faut un temps d’adaptation. Mais aujourd’hui, je me sens à l’aise, plutôt naturel. Je ne le suis pas encore complètement, je fais attention mais je vais bientôt me lâcher, que ce soit avec le club ou les joueurs. Mais c’est un groupe de jeunes joueurs. À Castres, j’avais un groupe plus mature. Ici, je dois faire encore attention. Mais on commence à se faire confiance et ça, c’est important.

Quels sont les points forts de l’UBB et ses faiblesses ?

Je vois beaucoup de points forts. C’est un club jeune, de grande ville, capable de drainer du monde, avec des structures incroyables. Je trouve que c’est une région rugby, avec pas mal de clubs de Fédérale autour. Ce sont des atouts importants. Ce qu’on a besoin d’améliorer, ce n’est pas un scoop, c’est de gagner. Je sens beaucoup de frustration. J’ai bien compris que l’année dernière, il y avait une identité de jeu qui ne correspondait pas trop aux joueurs et au public, il faut le prendre en compte. Mais je trouve que l’UBB progresse chaque année, tant en termes de structures que de groupe qui est homogène. Les forces sont là. J’ai le sentiment qu’il faut peu de choses pour que ça décolle mais ce peu de choses peut s’avérer parfois difficile à trouver.

Êtes-vous satisfait de la préparation ? Allez-vous être dans la gestion des acquis ou va-t-il y avoir encore des évolutions ?

Être meilleur ne s’arrête jamais, ce sont les All Blacks qui disent ça. On va toujours chercher à s’améliorer. Quand tu n’es pas dans cette dynamique de progrès, tu te fais rattraper à un moment donné. Là, on est plutôt dans le souhait de rattraper les autres, alors si on ne cherche pas à progresser, on est mal. Je suis satisfait de la préparation, en termes d’état d’esprit ou de jeu, que le match face au Stade Toulousain est venu valider. Il faut continuer à travailler. Je sais où on veut aller et les joueurs le savent aussi.

Êtes-vous satisfait de l’effectif dont vous disposez ? Faut-il encore s’attendre à des arrivées ou à des départs ?

Un entraîneur n’est jamais satisfait. Le début de saison est un peu tronqué par les absences (6 internationaux retenus) mais je trouve qu’on a un groupe assez homogène. Sauf grosse blessure, il n’y a pas d’arrivée prévue. On a recruté Masa Tuataia en joker Coupe du monde car Jandre (Marais) a pris un peu de retard (genou). Alex Flanquart a été un peu embêté avec sa voûte plantaire. On s’est plutôt bien couvert. Et il n’y a pas de départs prévus.

"On m’a fait venir pour passer un cap"

Vous avez signé pour quatre ans à l’UBB. Le président Laurent Marti vous a-t-il fixé des objectifs précis ?

Il m’a fait venir pour gagner. On a envie de se qualifier mais pas uniquement. Ce n’est pas de la prétention dans ma bouche mais je ne suis pas venu à Bordeaux pour la qualification. L’interview du président parue dans ces colonnes était intéressante (« La qualification n’est pas la fin en soi, la fin en soi, c’est le Brennus »). Il montre son ambition, c’est quelqu’un que tu as envie de suivre. Je ne le connaissais pas, je l’ai rencontré un mercredi matin, ça a duré 2 heures. Quand je suis sorti de l’entretien, je savais que je signerais à Bordeaux. J’aime les gens comme ça. Il m’a fait venir pour faire passer un cap à l’UBB. Je ne me mets pas de pression particulière. Nous, ce qu’on veut, c’est regagner le cœur de nos supporters car ils ont été déçus la saison dernière. Si on travaille bien, les résultats viendront d’eux-mêmes. Les résultats sont la conséquence d’un état d’esprit, la conséquence d’un travail, d’une organisation. On a posé les fondations de tout ça. Maintenant, il faut le faire.

Avec cette nouvelle organisation, pouvez-vous garantir que l’UBB finira dans le top 6 dès la première saison ?

Il y a des trucs que je ne comprends pas trop dans Bordeaux, comme le fonctionnement des rocades mais j’ai bien compris qu’il fallait se qualifier. On le sait tous. Je considère que nous sommes 10 ou 11 équipes à pouvoir se qualifier. Toutes ont le même discours, et celles qui ne l’ont pas sont des faux culs. Nous, on veut se qualifier, on sait que le chemin est long. On n’a pas envie de charger le sac à dos, il ne faut pas que ce top 6 devienne un fardeau pour nous.

Cela veut dire que malgré tous les changements amorcés, il n’y a pas d’année de transition, l’UBB joue le top 6 dès cette année ?

Je ne suis pas en transition moi, je suis là, ça fait un bon moment qu’on prépare le projet, je le connais par cœur, je sais où je veux aller, j’ai quatre ans pour y parvenir mais je n’ai pas de temps à perdre. Et ceux qui viennent aux entraînements peuvent voir qu’il n’y a pas de temps à perdre.

Au travers d’un conseil de sages, vous avez impliqué différents joueurs dans le leadership. Comment cela fonctionne-t-il ?

Une des clés de la réussite d’un groupe, c’est sa capacité à avoir des leaders forts. Ils sont en relation avec le staff. Sur chaque cycle, de 4 ou 5 matchs, il y a un bilan du conseil des sages. Ils me font remonter les informations du vestiaire, ce qu’il y a de bien et ce qu’on peut améliorer, et le staff leur dit où il veut aller. On a choisi des hommes respectés de tous. Mamad (Diaby) est capitaine. Je ne voulais pas de quelqu’un d’extravagant. On n’a pas besoin de ça à Bordeaux, on a besoin de mecs qui bossent et qui avancent. Rémi (Lamerat) est vice-capitaine. En très peu de temps, il a été capable de rassembler autour de lui. On a des leaders de jeu qui sont nos deux 10, Matthieu (Jalibert) et Ben (Botica). Des leaders de vie, on aurait pu en trouver pas mal donc on a fait une sélection et on est parti avec Marco (Tauleigne) et JB Dubié. Et les leaders de valeur, qui représentent très bien le club, sont Blair (Connor) et Jandre (Marais).

Votre discours dans les médias est fait de franc-parler, mais aussi de piques. Cette communication est-elle une arme ?

Je m’amuse. Rien ne gonfle plus que les discours où l’on ne dit rien. Il y en a plein dans notre métier. Il m’arrive de dire des conneries. Parfois, ça me coûte cher. Mais je me régale d’être là, de parler avec vous avec mon cœur. Dans les médias, je fais passer mes messages. Que ce soit à mes joueurs ou aux entraîneurs adverses. Toujours bien vu. Je dis les choses telles que je les ressens.

L’année dernière, beaucoup de supporters ont déserté le stade. Pensez-vous les faire revenir ?

J’ai parlé de reconquérir le cœur des supporters avec les joueurs, les administratifs, les membres du staff. Qu’on ait 25 000 personnes au stade, c’est bien, mais ce que je veux c’est qu’on ait 25 000 mecs qui viennent pour nous. Pas pour voir le Stade Toulousain mais pour partager une émotion qu’on va leur transmettre. J’aime le rugby, j’aime entraîner. Mais ce qui me plaît le plus, c’est ce partage. Je démarre toutes mes causeries par ça : « On est à Chaban, On est devant nos familles, nos potes, nos supporters. Les gens doivent être fiers de nous ».

"Il faut des bases fortes"

Le système de jeu mis en place semble être plus offensif. Pourrait-il redevenir restrictif si les résultats ne suivent pas ?

On n’est pas dans un jeu offensif à outrance. Le jeu de rugby est fait de dimension physique, avec des avants costauds, des trois-quarts qui entreprennent. On a remis des choses dans l’ordre. On n’est pas dans l’idée d’un jeu d’occupation et d’une pression à outrance. Ce sont juste des outils. Il faut trouver un équilibre. Et pour cela, il faut posséder des bases fortes : la conquête directe, la défense, la discipline. Je veux qu’on pratique un jeu dynamique. Quand je vois les noms que l’on a derrière (NDLR avec Radradra et Cordero), je me dis que si ces mecs, on ne les gave pas de ballons, on a un problème de compétence.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du rugby et de ses valeurs ?

On est engagé dans un rugby professionnel et l’on ne fera pas machine arrière. Avant, tu défendais ton village et si tu étais un peu bon, tu avais un boulot à la mairie ou dans l’entreprise du président. J’ai connu la fin de ce rugby. Je ne suis pas nostalgique. On a perdu le côté social. Dans les clubs, c’est un business. Mais pour moi, les valeurs, ça compte. C’est ce qui te représente. On les a définies avec les joueurs. Il y en a quatre : solidarité, engagement, travail, fierté. Cela n’a rien d’exceptionnel mais la valeur rassemble les hommes. Mon rôle, c’est de faire qu’on ne marche pas en dehors de ce cadre en restant un club familial, en intégrant les jeunes et en rayonnant sur la région.

gael33 a écrit:
Il est fort en com' le bougre
Il a un premier objectif : ramener du monde au stade et pas des gens qui regardent mais bien des supporters et il sait exactement comment y arriver.
Quand on compare aux guignols qu'on nous a servi avant lui, ya 10 classes d’écart

kolbe_shadow a écrit:Bonjour

Je pense honnêtement ( je sais que mes paroles seront forcement remises en question car on vient du club à la melonite selon vos propos) que vous ne gagnerez pas ce match. Vous ne m avez pas semblé du tout étincelant le week end dernier (nous non plus je vous rassure ) mais le réservoir toulonnais est un peu plus fourni que des belan alias porte de saloon, des lebel alias franklin la tortue

Je serai ravi de venir échanger à la suite de ce match

kolbe_shadow a écrit:Merci pour ton accueil Aure33

Oui je me montre critique à l égard de lebel et je pense à juste titre vu sa prestation lors du dernier match.

Et mes analyses ne seront peut etre pas aussi fines mais j echangerai avec plaisir avec toi à la suite de ce match. J espere que ton analyse du match sera également pertinentes

patrick a écrit:Pour ceux qui hésiteraient à venir Samedi, voici quelques images de l'ambiance Samedi dernier



Alors vite, RDV sur https://web.digitick.com/index-css5-ubbrugby-pg1.html

Switch a écrit:Hélas, je serai à Gerland pour voir le grand Stade enchaîner une deuxième défaite, cette fois-ci face au LOU Sans me laisser corrompre et tout en restant fidèle à l'UBB, je dois avouer que je prends de plus en plus de plaisir à aller voir les lyonnais. Et pas qu'en rugby, puisqu'en hockey sur glace et bien sûr en foot, il y a quelques clubs à suivre ! Sans parler de l'ASVEL !

patrick a écrit:

Switch a écrit:Hélas, je serai à Gerland pour voir le grand Stade enchaîner une deuxième défaite, cette fois-ci face au LOU Sans me laisser corrompre et tout en restant fidèle à l'UBB, je dois avouer que je prends de plus en plus de plaisir à aller voir les lyonnais. Et pas qu'en rugby, puisqu'en hockey sur glace et bien sûr en foot, il y a quelques clubs à suivre ! Sans parler de l'ASVEL !

Le syndrome de Stockholm sans doute    Il est temps que ton employeur t'envoie sous d'autres cieux

Switch a écrit:Reconnaissez que sur les 3 dernières saisons, il y a de quoi aller voir ailleurs ! Surtout entre l'UBB et le LOU !
Par ailleurs je n'y vais pas pour encourager le LOU, mais pour voir du beau rugby. Qui manquait singulièrement côté UBB ces derniers temps...

Bref, point de bonnet, écharpe ou t-shirt rouge et noir sur mes épaules ! Mais simplement qu'il est plus facile d'aller voir un match à 5 minutes de la maison plutôt qu'à 6h de route, surtout vu ce qui est respectivement proposé (jusqu'ici) !

romojito33 a écrit:

patrick a écrit:

Switch a écrit:Hélas, je serai à Gerland pour voir le grand Stade enchaîner une deuxième défaite, cette fois-ci face au LOU Sans me laisser corrompre et tout en restant fidèle à l'UBB, je dois avouer que je prends de plus en plus de plaisir à aller voir les lyonnais. Et pas qu'en rugby, puisqu'en hockey sur glace et bien sûr en foot, il y a quelques clubs à suivre ! Sans parler de l'ASVEL !

Le syndrome de Stockholm sans doute    Il est temps que ton employeur t'envoie sous d'autres cieux

Exactement ce que j'allais dire! Je suis à Paris et ce n'est pas pour autant que je cède aux sirènes de Neymar ou encore de Lorenzetti