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Saison 2011-2012 : LE maintien
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
PaG33 a écrit:[Obtenir 8 pts / 12 pts possibles => ça nous fait du 66% de réussite.
C'est gonflé avec une équipe qui gagne 9 matchs sur 23 => soit 39% !
Pas mal la stat, ca resume bien la situation dans laquelle on s'est mis.
Mais pour etre tranquille c'est ce qu'il faut faire.
Alors va t on le faire ???
RUGBY972- J'aime l'Union à la folie
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
PaG33, les chiffres à eux seuls ne peuvent pas tout expliquer . . .
Comment intègres tu ce que Matthew appelle "une victoire de tripes . . . une victoire à tout prix" (cf son interview à la fin de UBB-Brive).
Nos gars ont ça en eux . . . et ils vont le faire !!
Nous terminerons 9ème cette année et nous serons toujours là l'année prochaine !!
Allez l'UNION !!
Envie d'y croire !!!!
Comment intègres tu ce que Matthew appelle "une victoire de tripes . . . une victoire à tout prix" (cf son interview à la fin de UBB-Brive).
Nos gars ont ça en eux . . . et ils vont le faire !!
Nous terminerons 9ème cette année et nous serons toujours là l'année prochaine !!
Allez l'UNION !!
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Fabrice Heurtevent- J'aime l'Union passionnément
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
GRAND DIEU !!!
Puisses-tu avoir raison !!!
J'avoue que j'ai du mal à y croire encore après ce qu'on nous fait voir depuis quelques semaines !
Où sont passés les Dieux du Stade de Chaban - ceux-là même qui ont croqué le Grand Stade Toulousain !
Puisses-tu avoir raison !!!
J'avoue que j'ai du mal à y croire encore après ce qu'on nous fait voir depuis quelques semaines !
Où sont passés les Dieux du Stade de Chaban - ceux-là même qui ont croqué le Grand Stade Toulousain !
PaG33- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Supportable entre le quart et le demie
Age : 60
Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2011-2012/l-ubb-aux-deux-visages_sto3239138/story.shtml
Un Bordeaux-Bègles à deux visages
Publié le 18/04/2012 à 17:59, mis à jour le 18/04/2012 à 17:59
Malgré des performances très prometteuses lors de la phase aller, l’UBB pointe, à trois journées de la fin, à seulement trois petits points de Bayonne, premier relégable. Leur avance a fondu comme neige au soleil. La faute à une incapacité récurrente à ramener des points de leurs voyages.
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L'UBB aux deux visages - Rugby - Top 14Icon Sport
L’UBB est décidément une équipe atypique. L’année dernière déjà, l’équipe girondine s’était illustrée en accédant au Top 14 alors qu’elle était la dernière qualifiée du championnat de Pro D2. Tout au long de l’année, son jeu aéré et résolument offensif avait même détoné dans l’antichambre de l’élite. En début de saison, il lui permettait même, au soir de la dixième journée, alors que le club atteignait la septième place, de rêver de qualification européenne.
Un sésame auquel les Girondins pouvaient légitimement prétendre: avec neuf victoires au compteur, les hommes de Marc Delpoux ne sont pas si loin du compte. Ils en comptent même plus que Brive, Biarritz et Perpignan, des concurrents directs qui sont pourtant mieux classés.
La différence entre l’UBB et les autres équipes ? La ténacité. Si les Bordelo-Béglais ont forcé l’admiration de tous les observateurs du Top 14 en signant de grandes victoires (victoires à Montpellier et à Bayonne, contre le Racing, le Stade français ou encore le Stade toulousain), ils n’ont pas été en mesure de ramener le moindre point de bonus défensif de leurs défaites à l'extérieur. Pas même de Lyon, il y a deux semaines, sept jours après avoir fait chuter le leader toulousain à domicile. Flamboyante à domicile, transparente à l’extérieur, voilà les deux visages de cette formation girondine.
Leur destin en main, mais... plus droit à l’erreur
Heureusement pour eux, les Girondins recevront deux fois lors des trois derniers matchs : Agen, ce week-end, et l’Usap, lors de la dernière journée, après avoir disputé un Brive-UBB qui pourrait s’avérer électrique à Amédée-Domenech. Autre signe encourageant, la gestion habile de l’effectif par le staff. Certes, le 44-20 encaissé à Castres la semaine dernière fait désordre. Mais un simple coup d’oeil à la feuille de match indique que Marc Delpoux n’avait pas fait de cette rencontre un match capital, laissant la colonne vertébrale de son équipe au repos : Avei et Adams sont restés sur le banc, tandis que Clarkin, Chalmers, Rey et Connor ne figuraient même pas dans le groupe. Grâce à cette gestion fructueuse, l’UBB joue le rôle du coureur cycliste qui s’économise à l’approche du dernier col.
Rugbyrama - Simon VALZER
Étonnamment juste
Un Bordeaux-Bègles à deux visages
Publié le 18/04/2012 à 17:59, mis à jour le 18/04/2012 à 17:59
Malgré des performances très prometteuses lors de la phase aller, l’UBB pointe, à trois journées de la fin, à seulement trois petits points de Bayonne, premier relégable. Leur avance a fondu comme neige au soleil. La faute à une incapacité récurrente à ramener des points de leurs voyages.
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L'UBB aux deux visages - Rugby - Top 14Icon Sport
L’UBB est décidément une équipe atypique. L’année dernière déjà, l’équipe girondine s’était illustrée en accédant au Top 14 alors qu’elle était la dernière qualifiée du championnat de Pro D2. Tout au long de l’année, son jeu aéré et résolument offensif avait même détoné dans l’antichambre de l’élite. En début de saison, il lui permettait même, au soir de la dixième journée, alors que le club atteignait la septième place, de rêver de qualification européenne.
Un sésame auquel les Girondins pouvaient légitimement prétendre: avec neuf victoires au compteur, les hommes de Marc Delpoux ne sont pas si loin du compte. Ils en comptent même plus que Brive, Biarritz et Perpignan, des concurrents directs qui sont pourtant mieux classés.
La différence entre l’UBB et les autres équipes ? La ténacité. Si les Bordelo-Béglais ont forcé l’admiration de tous les observateurs du Top 14 en signant de grandes victoires (victoires à Montpellier et à Bayonne, contre le Racing, le Stade français ou encore le Stade toulousain), ils n’ont pas été en mesure de ramener le moindre point de bonus défensif de leurs défaites à l'extérieur. Pas même de Lyon, il y a deux semaines, sept jours après avoir fait chuter le leader toulousain à domicile. Flamboyante à domicile, transparente à l’extérieur, voilà les deux visages de cette formation girondine.
Leur destin en main, mais... plus droit à l’erreur
Heureusement pour eux, les Girondins recevront deux fois lors des trois derniers matchs : Agen, ce week-end, et l’Usap, lors de la dernière journée, après avoir disputé un Brive-UBB qui pourrait s’avérer électrique à Amédée-Domenech. Autre signe encourageant, la gestion habile de l’effectif par le staff. Certes, le 44-20 encaissé à Castres la semaine dernière fait désordre. Mais un simple coup d’oeil à la feuille de match indique que Marc Delpoux n’avait pas fait de cette rencontre un match capital, laissant la colonne vertébrale de son équipe au repos : Avei et Adams sont restés sur le banc, tandis que Clarkin, Chalmers, Rey et Connor ne figuraient même pas dans le groupe. Grâce à cette gestion fructueuse, l’UBB joue le rôle du coureur cycliste qui s’économise à l’approche du dernier col.
Rugbyrama - Simon VALZER
Étonnamment juste
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
patrick a écrit:
La faute à une incapacité récurrente à ramener des points de leurs voyages.
Il a raison de chanter ça, ce pourrait nous être utile quand on devra surprendre Brive dans 15 jours.
Flamboyante à domicile, transparente à l’extérieur, voilà les deux visages de cette formation girondine.
Leur destin en main, mais... plus droit à l’erreur
Grâce à cette gestion fructueuse, l’UBB joue le rôle du coureur cycliste qui s’économise à l’approche du dernier col.
Rugbyrama - Simon VALZER[/color]
Il est pas mal ce journaliste !
Étonnamment juste
PaG33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
http://www.sudouest.fr/2012/04/23/l-equilibre-instable-696202-8.php
Par nicolas le gardien
Union Bordeaux-Bègles : l'équilibre instable
Les Bordelais gardent leur destin en mains. Mais ils possèdent une marge très réduite
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L'UBB face à Agen, samedi au stade Moga (Bonnaud Guillaume/Sud Ouest)
Depuis la mise en place du Top 14 en 2005-2006, jamais un promu issu de la finale n'a gagné 10 matchs de Top 14. Jamais non plus, une équipe n'est descendue avec 10 succès. Et pourtant, rarement le vestiaire de l'Union Bordeaux-Bègles a semblé rester autant sous pression qu'après sa dixième victoire, samedi, face à Agen. Parce que le point de bonus envolé à la dernière minute faisait rager beaucoup, parce que l'UBB est encore grandement menacée. « On mérite de rester, disait l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto. Mais cette saison, mériter ne suffit pas. »
Avec une nuit de réflexion, le manager Marc Delpoux restait lui hier sur ses positions sur le point envolé. « Il me gêne sur la forme mais sur le fond ne change rien, sauf faire un tas de supputations et on ne sait pas gérer cela. Il faut encore que l'on gagne un match sur deux, point. Ce ne sera pas facile, mais on garde notre destin en mains et notre situation reste meilleure que celle Brive et Bayonne, qui doivent gagner deux rencontres pour être sûrs de se sauver. »
Jamais relégable, l'UBB le deviendrait pourtant le 5 mai en cas de succès de Bayonne contre Agen et de défaite sans bonus à Brive, voire en perdant juste de 5 points en Corrèze. Et deviendrait à la merci, quel que soit son résultat lors de l'ultime journée face à Perpignan, d'un double succès de Bayonne à Castres et Brive à Clermont. Alors, finale à Brive ? « Il faut le prendre comme ça. La situation parfaite serait de gagner » glissait le deuxième ligne Cameron Treloar.
Delpoux, jusqu'au 12 mai
« Cela n'en est pas une dans le sens ou même en perdant, on gardera espoir, répond, lui, Marc Delpoux. Ce sera très compliqué là-bas. Ce qu'on sait est que tout le monde joue toujours quelque chose. Devant pour la qualification, et les sept équipes concernées par le maintien vont devoir batailler, Agen compris ».
Au point de préserver des éléments clés du risque de blessure en Corrèze ? « Non. Se blesser, cela peut arriver n'importe quand, poursuit le Narbonnais. On a une semaine de régénération et de préparation physique, ils peuvent enchaîner les deux à fond. » Pas de regrets, non plus, de ne pas avoir engrangé plus de bonus qui les mettraient quasi à l'abri ? « On a été quatre fois en position : à Agen et au Racing où on ne le perd pas de notre faute (1), à Lyon et hier (samedi). Le reste, j'ai fait le choix de ne pas mettre les mêmes à la guerre partout. L'an dernier, La Rochelle l'avait fait et avait craqué à la fin. On ciblait 10 victoires, on y est, sauf qu'il en faudra 11. Vous direz le 12 mai si on avait raison ou pas. »
Ce jour-là, lui sera bien sur le banc. Il avait évoqué la possibilité de demander à se retirer après Brive si la dernière journée entre l'UBB et Perpignan - sa future équipe - était décisive pour les Catalans aussi. Il l'assure aujourd'hui : quel que soit le résultat de l'USAP face à Lyon (2), il ne le fera pas et est prêt à battre son futur club, même en danger.
« Ce que je ne voulais pas, c'est qu'il y ait des suspicions si le maintien de Perpignan dépendait uniquement de cette rencontre et qu'il advenait qu'on la perde. Aujourd'hui, on sait que ça dépendra aussi de ce que feront Brive et Bayonne. Ça ne se pose donc plus. »
(1) Avec des erreurs arbitrales dans les 5 dernières minutes. (2) Si Bayonne et Brive gagnent le même jour, seule une victoire bonifiée assurerait mathématiquement le maintien de l'USAP avant la dernière journée.
Avec 10 victoires on ne descend pas, a nous de faire se vérifier l'adage
http://www.sudouest.fr/2012/04/23/on-s-achemine-vers-le-maintien-le-plus-cher-de-l-histoire-du-top-14-696211-8.php
06h00 | Mise à jour : 14h23 1 commentaire(s)
On s'achemine vers le maintien le plus « cher » de l'histoire du Top 14
Le maintien en Top 14 se joue cette année à... 50 points. A deux journées de la fin, le point sur les chances de maintien des six équipes sous la menace d'une relégation
Le maintien, cette saison, devrait se jouer tout près des 50 points. Depuis la première édition du Top 14 lors de la saison 2005-2006, la moyenne de points nécessaires pour s'y maintenir sportivement (qu'on a mesuré à 1 point de plus que le 13e) a été de 40 points.
On s'achemine donc vers le maintien le plus « cher » de la formule de championnat très exigeante qui a accompagné la réduction de l'élite à 14 clubs. À deux journées de la fin, voici une évaluation - subjective - des chances de maintien des six équipes encore sous la menace d'une relégation, sachant que le Lyon OU est, depuis sa défaite à domicile contre Bayonne, déjà relégué.
Agen (8e, 48 points)
Un succès suffirait à assurer le maintien du SUA, qui compte 4 points de plus qu'à la même période en 2007, à la veille de sa relégation. Seul danger : ses deux prochains adversaires (Bayonne et le Racing) seront en quête de points.
Chances de maintien : 90 %.
Biarritz (9e, 47 pts)
Le BO n'est pas tiré d'affaire, puisqu'il va affronter deux équipes en lutte pour les barrages (Montpellier et le Stade Français). Il devra profiter de sa bonne dynamique - six victoires dans les sept derniers matches - pour prendre 4 points.
Chances de maintien : 75 %.
Perpignan (10e, 45 pts)
L'USAP doit profiter de la venuede Lyon à Aimé-Giral, qui n'a plus rien à espérer, pour faire le plein et assurer son maintien. Même en cas de mauvaise surprise, elle aura encore l'occasion d'enfoncer le clou à Bègles lors de la dernière journée.
Chances de maintien : 90 %.
Bordeaux-Bègles (11e, 45 pts)
Gagner à Brive le 5 mai serait synonyme de maintien pour l'Union, qui peut aussi espérer recevoir des Perpignanais déjà sauvés une semaine plus tard. Mais, gare : un zéro pointé condamnerait certainement le club girondin....
Chances de maintien : 50 %.
Brive (12e, 42 pts)
Le club corrézien a du souci à se faire mais ferait un pas décisif vers le maintien en battant l'UBB sans concéder de bonus défensif. Il peut ensuite espérer aller à Clermont à deux semaines d'une finale de Coupe d'Europe pour l'ASM.
Chances de maintien : 33 %.
Bayonne (13e, 42 pts)
Un succès sur Agen est impératif, d'autant que le déplacement à Castres, en quête d'un barrage à domicile, pourrait être ardu. L'Aviron a le handicap d'avoir un point-average défavorable sur ses rivaux direct, Bordeaux-Bègles et Brive.
Chances de maintien : 33 %.
C'est là qu'on voit que pour devenir journaliste, il ne faut pas avoir de grandes qualités mathématiques. 5 de ces 6 clubs devant se maintenir, la somme de leur % de chance de maintien doit faire 500% ... et là ça n'en fait que 371
Par nicolas le gardien
Union Bordeaux-Bègles : l'équilibre instable
Les Bordelais gardent leur destin en mains. Mais ils possèdent une marge très réduite
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L'UBB face à Agen, samedi au stade Moga (Bonnaud Guillaume/Sud Ouest)
Depuis la mise en place du Top 14 en 2005-2006, jamais un promu issu de la finale n'a gagné 10 matchs de Top 14. Jamais non plus, une équipe n'est descendue avec 10 succès. Et pourtant, rarement le vestiaire de l'Union Bordeaux-Bègles a semblé rester autant sous pression qu'après sa dixième victoire, samedi, face à Agen. Parce que le point de bonus envolé à la dernière minute faisait rager beaucoup, parce que l'UBB est encore grandement menacée. « On mérite de rester, disait l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto. Mais cette saison, mériter ne suffit pas. »
Avec une nuit de réflexion, le manager Marc Delpoux restait lui hier sur ses positions sur le point envolé. « Il me gêne sur la forme mais sur le fond ne change rien, sauf faire un tas de supputations et on ne sait pas gérer cela. Il faut encore que l'on gagne un match sur deux, point. Ce ne sera pas facile, mais on garde notre destin en mains et notre situation reste meilleure que celle Brive et Bayonne, qui doivent gagner deux rencontres pour être sûrs de se sauver. »
Jamais relégable, l'UBB le deviendrait pourtant le 5 mai en cas de succès de Bayonne contre Agen et de défaite sans bonus à Brive, voire en perdant juste de 5 points en Corrèze. Et deviendrait à la merci, quel que soit son résultat lors de l'ultime journée face à Perpignan, d'un double succès de Bayonne à Castres et Brive à Clermont. Alors, finale à Brive ? « Il faut le prendre comme ça. La situation parfaite serait de gagner » glissait le deuxième ligne Cameron Treloar.
Delpoux, jusqu'au 12 mai
« Cela n'en est pas une dans le sens ou même en perdant, on gardera espoir, répond, lui, Marc Delpoux. Ce sera très compliqué là-bas. Ce qu'on sait est que tout le monde joue toujours quelque chose. Devant pour la qualification, et les sept équipes concernées par le maintien vont devoir batailler, Agen compris ».
Au point de préserver des éléments clés du risque de blessure en Corrèze ? « Non. Se blesser, cela peut arriver n'importe quand, poursuit le Narbonnais. On a une semaine de régénération et de préparation physique, ils peuvent enchaîner les deux à fond. » Pas de regrets, non plus, de ne pas avoir engrangé plus de bonus qui les mettraient quasi à l'abri ? « On a été quatre fois en position : à Agen et au Racing où on ne le perd pas de notre faute (1), à Lyon et hier (samedi). Le reste, j'ai fait le choix de ne pas mettre les mêmes à la guerre partout. L'an dernier, La Rochelle l'avait fait et avait craqué à la fin. On ciblait 10 victoires, on y est, sauf qu'il en faudra 11. Vous direz le 12 mai si on avait raison ou pas. »
Ce jour-là, lui sera bien sur le banc. Il avait évoqué la possibilité de demander à se retirer après Brive si la dernière journée entre l'UBB et Perpignan - sa future équipe - était décisive pour les Catalans aussi. Il l'assure aujourd'hui : quel que soit le résultat de l'USAP face à Lyon (2), il ne le fera pas et est prêt à battre son futur club, même en danger.
« Ce que je ne voulais pas, c'est qu'il y ait des suspicions si le maintien de Perpignan dépendait uniquement de cette rencontre et qu'il advenait qu'on la perde. Aujourd'hui, on sait que ça dépendra aussi de ce que feront Brive et Bayonne. Ça ne se pose donc plus. »
(1) Avec des erreurs arbitrales dans les 5 dernières minutes. (2) Si Bayonne et Brive gagnent le même jour, seule une victoire bonifiée assurerait mathématiquement le maintien de l'USAP avant la dernière journée.
Avec 10 victoires on ne descend pas, a nous de faire se vérifier l'adage
http://www.sudouest.fr/2012/04/23/on-s-achemine-vers-le-maintien-le-plus-cher-de-l-histoire-du-top-14-696211-8.php
06h00 | Mise à jour : 14h23 1 commentaire(s)
On s'achemine vers le maintien le plus « cher » de l'histoire du Top 14
Le maintien en Top 14 se joue cette année à... 50 points. A deux journées de la fin, le point sur les chances de maintien des six équipes sous la menace d'une relégation
Le maintien, cette saison, devrait se jouer tout près des 50 points. Depuis la première édition du Top 14 lors de la saison 2005-2006, la moyenne de points nécessaires pour s'y maintenir sportivement (qu'on a mesuré à 1 point de plus que le 13e) a été de 40 points.
On s'achemine donc vers le maintien le plus « cher » de la formule de championnat très exigeante qui a accompagné la réduction de l'élite à 14 clubs. À deux journées de la fin, voici une évaluation - subjective - des chances de maintien des six équipes encore sous la menace d'une relégation, sachant que le Lyon OU est, depuis sa défaite à domicile contre Bayonne, déjà relégué.
Agen (8e, 48 points)
Un succès suffirait à assurer le maintien du SUA, qui compte 4 points de plus qu'à la même période en 2007, à la veille de sa relégation. Seul danger : ses deux prochains adversaires (Bayonne et le Racing) seront en quête de points.
Chances de maintien : 90 %.
Biarritz (9e, 47 pts)
Le BO n'est pas tiré d'affaire, puisqu'il va affronter deux équipes en lutte pour les barrages (Montpellier et le Stade Français). Il devra profiter de sa bonne dynamique - six victoires dans les sept derniers matches - pour prendre 4 points.
Chances de maintien : 75 %.
Perpignan (10e, 45 pts)
L'USAP doit profiter de la venuede Lyon à Aimé-Giral, qui n'a plus rien à espérer, pour faire le plein et assurer son maintien. Même en cas de mauvaise surprise, elle aura encore l'occasion d'enfoncer le clou à Bègles lors de la dernière journée.
Chances de maintien : 90 %.
Bordeaux-Bègles (11e, 45 pts)
Gagner à Brive le 5 mai serait synonyme de maintien pour l'Union, qui peut aussi espérer recevoir des Perpignanais déjà sauvés une semaine plus tard. Mais, gare : un zéro pointé condamnerait certainement le club girondin....
Chances de maintien : 50 %.
Brive (12e, 42 pts)
Le club corrézien a du souci à se faire mais ferait un pas décisif vers le maintien en battant l'UBB sans concéder de bonus défensif. Il peut ensuite espérer aller à Clermont à deux semaines d'une finale de Coupe d'Europe pour l'ASM.
Chances de maintien : 33 %.
Bayonne (13e, 42 pts)
Un succès sur Agen est impératif, d'autant que le déplacement à Castres, en quête d'un barrage à domicile, pourrait être ardu. L'Aviron a le handicap d'avoir un point-average défavorable sur ses rivaux direct, Bordeaux-Bègles et Brive.
Chances de maintien : 33 %.
C'est là qu'on voit que pour devenir journaliste, il ne faut pas avoir de grandes qualités mathématiques. 5 de ces 6 clubs devant se maintenir, la somme de leur % de chance de maintien doit faire 500% ... et là ça n'en fait que 371
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Tout ça n'a aucun sens....si un est à 50% alors un autre doit être à 150% pour faire 200%????
Camiste- J'aime l'Union à la folie
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Moi c'est certains pourcentages qui me font rire.
On met Agen et Perpignan au même niveau, alors que leur calendrier sont bien différents.
Agen ira à Bayonne (1pt pris au maximum) puis recevra un Racing à la poursuite d'un barrage à domicile et donc très motivé, ca s'annonce dur !
En revanche, Perpignan reçoit un LOU officiellement relégué (5pts en vue), et ira en mode "vacances" à l'UBB.
Si l'USAP est quasi-sur de se maintenir (j'aurai laissé le 90%, voire 95%), je ne comprends pas les 90% d'Agen. Etant donné qu'ils vont perdre à Bayonne, ils devront battre le Racing, et c'est pas des plus facile à faire.
Et Biarritz se déplace certes à Montpellier mais reçoit le Stade Français, l'une des toutes plus mauvaises équipes à l'extérieur...j'aurai mis 90% aussi.
On met Agen et Perpignan au même niveau, alors que leur calendrier sont bien différents.
Agen ira à Bayonne (1pt pris au maximum) puis recevra un Racing à la poursuite d'un barrage à domicile et donc très motivé, ca s'annonce dur !
En revanche, Perpignan reçoit un LOU officiellement relégué (5pts en vue), et ira en mode "vacances" à l'UBB.
Si l'USAP est quasi-sur de se maintenir (j'aurai laissé le 90%, voire 95%), je ne comprends pas les 90% d'Agen. Etant donné qu'ils vont perdre à Bayonne, ils devront battre le Racing, et c'est pas des plus facile à faire.
Et Biarritz se déplace certes à Montpellier mais reçoit le Stade Français, l'une des toutes plus mauvaises équipes à l'extérieur...j'aurai mis 90% aussi.
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Bon, faut le prendre pour ce que c'est, c'est tout !
Imaginez un instant que vous soyez journaliste !
De quoi vous allez pouvoir parler demain ?
C'est que ça en devient une torture ! Pauvre gars !
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PaG33- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Supportable entre le quart et le demie
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
On lui en veux un peu à celui-ci, car des bétises il en pond en veux-tu? en voilà!. En début de saison il donnait 0% à l'Union avec beaucoup de dédain.
Camiste- J'aime l'Union à la folie
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Voyons pour chaque équipe les enjeux importants à jouer jusqu'au 12 mai 16H15 ?
Toulouse et Clermont sont qualifiés directement pour les demies, joueront pour l'honneur, pour ne pas avoir de blesser, pour se rassurer aussi ….
Toulon 65 pts est qualifié pratiquement pour un quart à la maison, reçoit Toulouse et va à Lyon, est sûr d'avoir au moins 69/70 voire 74 pts
Montpellier 62 pts reçoit Biarritz + 4 pts et va à Toulouse, va essayer de rester 4ème pour jouer un quart à la maison, termine à 66 pts,
Castres 61 pts reçoit Clermont et Bayonne, va essayer de passer devant Montpellier synonyme de quart à la maison, donc prendre au minimum le bd devant Clermont et doit battre Bayonne pour finir à 66 pts. En cas d'égalité c'est Castres qui passe devant. S'il bat Clermont, il faudra aussi battre Bayonne car Montpellier pourrait lui aussi battre Toulouse le dernier jour.
Racing 59 pts et Stade Français 57 pts, le gros duel pour la 6ème place, le Racing reçoit le Stade, mais délocalisé au stade de France qui est plus le stade du St Français que celui du Racing, on pourrait bien avoir une victoire du Stade Français, qui alors passerait 6ème à deux points devant le Racing 61 et 59, et ils devront tous les deux aller se battre comme des chiffonnier à Biarritz pour le S.F. et Agen pour le Racing pour essayer de rester ou de revenir 6ème et dernier qualifiable, faire un pronostic est …. dur!
Agen avec 48 pts va à Bayonne, où les locaux jouent à chaque match leur maintien.. avant d'aller à Castres, pourrait bien faire 0 pts…. mais s'il gagne à Bayonne aura atteint son objectif et condamné pratiquement Bayonne.
Biarritz 47 pts va à Montpellier 0 pts et reçoit le Stade Français. Avec un Yachvili en super forme, pourrait bien aider Castres et le Racing à être 4ème et 6ème, + 4 pts fini à 51 pts.
Perpignan 45 pts reçoit Lyon + 5pts et vient à l'Union sûr de son maintien, termine à 50 pts
L'Union 45 pts va à Brive qui n'a gagné que 6 matchs à domicile, mais qui en cas de défaite est presqu'en PRO D2, reviendra d'une demie de l'Amlin challenge Cup peut-être fatigué, on va dire bd pour l'Union, et réception de l'Usap qualifié, match de folie devant ses supporters +4 pts, fini à 50 pts;
Brive 42 pts, reçoit l'UBB et prend 4 pts (voir ci-dessus) et va perdre à Clermont, 46 pts
Bayonne 42 pts, reçoit Agen et ses futurs coachs, et va à Castres qui devra les battre (voir plus haut). Si Agen perd à Bayonne, c'est un Bayonne remonté qui ira peut-être gagner à Castres pour finir avec 50 pts et si Brive vient à faire l'exploit improbable mais possible d'aller gagner à Clermont et donc de finir avec 50 pts (entre voisins on peut s'aider), et si Agen perdait chez lui contre le Racing, il irait en PRO D2. On voit donc tout l'intérêt pour Agen d'aller gagner à Bayonne qui alors serait pratiquement condamné…..
Quant à Lyon hélas pour lui les dés sont jetés, mais avec le plus gros budget de PRO D2 il devrait vite remonter.
Mais pour conclure, avec des si.....
Toulouse et Clermont sont qualifiés directement pour les demies, joueront pour l'honneur, pour ne pas avoir de blesser, pour se rassurer aussi ….
Toulon 65 pts est qualifié pratiquement pour un quart à la maison, reçoit Toulouse et va à Lyon, est sûr d'avoir au moins 69/70 voire 74 pts
Montpellier 62 pts reçoit Biarritz + 4 pts et va à Toulouse, va essayer de rester 4ème pour jouer un quart à la maison, termine à 66 pts,
Castres 61 pts reçoit Clermont et Bayonne, va essayer de passer devant Montpellier synonyme de quart à la maison, donc prendre au minimum le bd devant Clermont et doit battre Bayonne pour finir à 66 pts. En cas d'égalité c'est Castres qui passe devant. S'il bat Clermont, il faudra aussi battre Bayonne car Montpellier pourrait lui aussi battre Toulouse le dernier jour.
Racing 59 pts et Stade Français 57 pts, le gros duel pour la 6ème place, le Racing reçoit le Stade, mais délocalisé au stade de France qui est plus le stade du St Français que celui du Racing, on pourrait bien avoir une victoire du Stade Français, qui alors passerait 6ème à deux points devant le Racing 61 et 59, et ils devront tous les deux aller se battre comme des chiffonnier à Biarritz pour le S.F. et Agen pour le Racing pour essayer de rester ou de revenir 6ème et dernier qualifiable, faire un pronostic est …. dur!
Agen avec 48 pts va à Bayonne, où les locaux jouent à chaque match leur maintien.. avant d'aller à Castres, pourrait bien faire 0 pts…. mais s'il gagne à Bayonne aura atteint son objectif et condamné pratiquement Bayonne.
Biarritz 47 pts va à Montpellier 0 pts et reçoit le Stade Français. Avec un Yachvili en super forme, pourrait bien aider Castres et le Racing à être 4ème et 6ème, + 4 pts fini à 51 pts.
Perpignan 45 pts reçoit Lyon + 5pts et vient à l'Union sûr de son maintien, termine à 50 pts
L'Union 45 pts va à Brive qui n'a gagné que 6 matchs à domicile, mais qui en cas de défaite est presqu'en PRO D2, reviendra d'une demie de l'Amlin challenge Cup peut-être fatigué, on va dire bd pour l'Union, et réception de l'Usap qualifié, match de folie devant ses supporters +4 pts, fini à 50 pts;
Brive 42 pts, reçoit l'UBB et prend 4 pts (voir ci-dessus) et va perdre à Clermont, 46 pts
Bayonne 42 pts, reçoit Agen et ses futurs coachs, et va à Castres qui devra les battre (voir plus haut). Si Agen perd à Bayonne, c'est un Bayonne remonté qui ira peut-être gagner à Castres pour finir avec 50 pts et si Brive vient à faire l'exploit improbable mais possible d'aller gagner à Clermont et donc de finir avec 50 pts (entre voisins on peut s'aider), et si Agen perdait chez lui contre le Racing, il irait en PRO D2. On voit donc tout l'intérêt pour Agen d'aller gagner à Bayonne qui alors serait pratiquement condamné…..
Quant à Lyon hélas pour lui les dés sont jetés, mais avec le plus gros budget de PRO D2 il devrait vite remonter.
Mais pour conclure, avec des si.....
FAN2XV- J'aime l'Union passionnément
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Camiste a écrit:On lui en veux un peu à celui-ci, car des bétises il en pond en veux-tu? en voilà!. En début de saison il donnait 0% à l'Union avec beaucoup de dédain.
Bon, l'avantage c'est qu'il est identifié, et rien n'oblige personne.
Donc on n'est pas obligé de répondre à ses demandes d'ITW, on n'est pas obligé de l'accueillir autour du stade s'il n'a pas sa place, etc etc etc
On peut aussi le démolir sur les autres médias comme il s'acharne sur l'UBB
Alors à force de raconter n'importe quoi il finira par s'enfermer tout seul dans un impasse, qui ne donne professionnellement que sur un "placard".
C'est très con, mais oui c'est normal, car c'est réservé aux cons !
PaG33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
FAN2XV a écrit:Voyons pour chaque équipe les enjeux importants à jouer jusqu'au 12 mai 16H15 ?
Toulouse et Clermont sont qualifiés directement pour les demies, joueront pour l'honneur, pour ne pas avoir de blesser, pour se rassurer aussi ….
Toulon 65 pts est qualifié pratiquement pour un quart à la maison, reçoit Toulouse et va à Lyon, est sûr d'avoir au moins 69/70 voire 74 pts
Montpellier 62 pts reçoit Biarritz + 4 pts et va à Toulouse, va essayer de rester 4ème pour jouer un quart à la maison, termine à 66 pts,
Castres 61 pts reçoit Clermont et Bayonne, va essayer de passer devant Montpellier synonyme de quart à la maison, donc prendre au minimum le bd devant Clermont et doit battre Bayonne pour finir à 66 pts. En cas d'égalité c'est Castres qui passe devant. S'il bat Clermont, il faudra aussi battre Bayonne car Montpellier pourrait lui aussi battre Toulouse le dernier jour.
Racing 59 pts et Stade Français 57 pts, le gros duel pour la 6ème place, le Racing reçoit le Stade, mais délocalisé au stade de France qui est plus le stade du St Français que celui du Racing, on pourrait bien avoir une victoire du Stade Français, qui alors passerait 6ème à deux points devant le Racing 61 et 59, et ils devront tous les deux aller se battre comme des chiffonnier à Biarritz pour le S.F. et Agen pour le Racing pour essayer de rester ou de revenir 6ème et dernier qualifiable, faire un pronostic est …. dur!
Agen avec 48 pts va à Bayonne, où les locaux jouent à chaque match leur maintien.. avant d'aller à Castres, pourrait bien faire 0 pts…. mais s'il gagne à Bayonne aura atteint son objectif et condamné pratiquement Bayonne.
Biarritz 47 pts va à Montpellier 0 pts et reçoit le Stade Français. Avec un Yachvili en super forme, pourrait bien aider Castres et le Racing à être 4ème et 6ème, + 4 pts fini à 51 pts.
Perpignan 45 pts reçoit Lyon + 5pts et vient à l'Union sûr de son maintien, termine à 50 pts
L'Union 45 pts va à Brive qui n'a gagné que 6 matchs à domicile, mais qui en cas de défaite est presqu'en PRO D2, reviendra d'une demie de l'Amlin challenge Cup peut-être fatigué, on va direbd+4 pour l'Union, et réception de l'Usap qualifié, match de folie devant ses supporters +4 pts, fini à 53 pts;
Brive 42 pts, reçoit l'UBBet prend 4 pts(voir ci-dessus) et va perdre à Clermont, 42 pts
Bayonne 42 pts, reçoit Agen et ses futurs coachs, et va à Castres qui devra les battre (voir plus haut). Si Agen perd à Bayonne, c'est un Bayonne remonté qui ira peut-être gagner à Castres pour finir avec 50 pts et si Brive vient à faire l'exploit improbable mais possible d'aller gagner à Clermont et donc de finir avec 50 pts (entre voisins on peut s'aider), et si Agen perdait chez lui contre le Racing, il irait en PRO D2. On voit donc tout l'intérêt pour Agen d'aller gagner à Bayonne qui alors serait pratiquement condamné…..
Quant à Lyon hélas pour lui les dés sont jetés, mais avec le plus gros budget de PRO D2 il devrait vite remonter.
Mais pour conclure, avec des si.....
NON mon cher FAN2XV, on ne va pas aller à Brive pour ramasser des truffes !
PaG33- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Supportable entre le quart et le demie
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
http://www.sudouest.fr/2012/04/27/une-autre-approche-699589-773.php
Par Nicolas le gardien
« Une autre approche »
Le talonneur Fabien Rofes, qui a déjà connu des situations similaires dans la course au maintien, évoque cette période décisive.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Fabien Rofes : « On a envie de vite jouer ces deux derniers matchs pour connaître notre sort ». (photo guillaume bonnaud)
Avec les ex-Montalbanais (Matthew Clarkin, Silviu Florea, Laurent Delboulbes, Felix Le Bourhis) maintenus sportivement (1) à l'ultime journée de 2009-2010 grâce à un succès sur Bayonne, il est le seul joueur de l'effectif de l'Union Bordeaux-Bègles à avoir connu un final décisif pour le maintien en Top 14. Sauvé en 2010 avec Montpellier grâce à un succès à... Montauban à l'avant-dernière journée, le talonneur girondin Fabien Rofes avait connu la descente avec Narbonne sur une défaite à domicile face à... Brive (21-42) lors de l'avant-dernière rencontre 2006-2007.
Regard, à l'approche des matchs couperets pour l'UBB, à Brive (le 5 mai) puis contre Perpignan (le 12 mai).
« Sud Ouest ». La semaine actuelle, sans match, fait-elle du bien, ou auriez-vous préféré enchaîner au plus vite ?
Fabien Rofes. Dans la tête, on a envie de vite jouer ces deux derniers matchs pour connaître notre sort. Mais pour les corps, c'est toujours mieux d'avoir un peu de repos, sachant que nous faisons toutefois du travail physique et nous ne risquons pas de perdre le rythme. Je dirais donc que c'est mitigé.
Arrivez-vous à couper psychologiquement ou le stress reste là ?
On est toujours sous pression. On l'avait avant Agen, on l'aura jusqu'à Brive et peut-être Perpignan. Vous pouvez couper physiquement, pas dans la tête.
Comment faut-il selon vous aborder ces deux dernières rencontres ?
Il faut tout donner à Brive et on fera les comptes après le match. Dans tous les cas, il faut tout lâcher sur ces deux rencontres.
Vous avez l'impression de revivre une situation connue ?
Avec Narbonne, c'était un peu différent, car nous étions en position de relégable. Il nous fallait 8 points à tout prix lors des deux dernières journées et dès le premier, nous avions chuté à la maison. C'était contre Brive (1), déjà ! Mais personne ne nous coule, on s'est coulé tout seul.
Psychologiquement, l'équipe n'avait pas trouvé les ressorts pour s'en sortir.
On en tire des leçons ?
Individuellement, oui. Après, cela dépend du groupe. Par exemple, cette année, je n'ai jamais ressenti le besoin de parler, ou alors juste pour des consignes comme cela sur le moment. L'état d'esprit n'est pas le même, les leaders fonctionnent différemment et vont selon moi dans le bon sens. Il ne faut pas déclencher l'alarme à des moments où il n'y en a pas besoin. Le groupe réagit très bien et je crois qu'il aura le comportement et les ressources nécessaires pour se maintenir.
L'approche est-elle différente que pour des matchs plus classiques ?
Oui. Même si en cinq ans, les données ne sont plus exactement les mêmes. Le niveau, déjà, est plus élevé. Il était possible de gagner des matchs presque uniquement sur l'agressivité, le combat. Ça compte toujours bien. Mais il n'est pas possible de se focaliser uniquement là-dessus : le jeu est plus aéré, ça se joue sur la stratégie, le contenu technique.
Vous êtes très peu à avoir l'expérience de ces situations...
Oui, mais je le répète : j'ai un voyant qui s'allume quand il y a des choses, des attitudes autour qui me font peur par rapport à mon vécu. Et aujourd'hui, on sait pourquoi on a perdu à Lyon, à Castres, pourquoi on a perdu ce point de bonus face à Agen, même si, selon moi, il ne change rien.
Depuis Lyon, tout le monde est focalisé sur cette situation. Il y a les gars de l'hémisphère Sud qui, dans la semaine, sont décontactés tout en faisant un travail de qualité et sont à 110 % dès que le coup d'envoi est donné ; nous qui essayons de piquer à certains moments, sur les mêlées par exemple.
C'est intéressant, car cela nous permet d'avoir une approche plus posée pour travailler la stratégie et d'être performant le samedi. Et il faudra l'être énormément à Brive.
Qu'est-ce qui vous a manqué pour être déjà à l'abri ?
De la confiance en nous et peut-être encore plus de travail. Sur certains matchs, les gens ne croyaient pas en nous : ce n'est pas grave, c'est même motivant. Mais nous n'y avons pas cru non plus et ça nous a fait parfois déjouer. Le staff, Ludo (Loustau), sont à notre service et nous, joueurs, aurions dû fournir parfois plus de travail, de collectif, pour concerner encore plus de monde.
Vous êtes catalan. Vous imaginez un UBB - Perpignan décisif ?
Ce serait particulier, c'est sûr : je préfèrerais que ce soit ni eux ni nous, et que ce match puisse n'être qu'une fête. Après, depuis que le rugby est professionnel, on a l'habitude de faire la part des choses.
(1) Titulaire, Fabien Rofes avait dû sortir dès la 4e pour une entorse à la cheville.
On sent de la sérénité. Faudrait pas trop en avoir tout de même ...
Par Nicolas le gardien
« Une autre approche »
Le talonneur Fabien Rofes, qui a déjà connu des situations similaires dans la course au maintien, évoque cette période décisive.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Fabien Rofes : « On a envie de vite jouer ces deux derniers matchs pour connaître notre sort ». (photo guillaume bonnaud)
Avec les ex-Montalbanais (Matthew Clarkin, Silviu Florea, Laurent Delboulbes, Felix Le Bourhis) maintenus sportivement (1) à l'ultime journée de 2009-2010 grâce à un succès sur Bayonne, il est le seul joueur de l'effectif de l'Union Bordeaux-Bègles à avoir connu un final décisif pour le maintien en Top 14. Sauvé en 2010 avec Montpellier grâce à un succès à... Montauban à l'avant-dernière journée, le talonneur girondin Fabien Rofes avait connu la descente avec Narbonne sur une défaite à domicile face à... Brive (21-42) lors de l'avant-dernière rencontre 2006-2007.
Regard, à l'approche des matchs couperets pour l'UBB, à Brive (le 5 mai) puis contre Perpignan (le 12 mai).
« Sud Ouest ». La semaine actuelle, sans match, fait-elle du bien, ou auriez-vous préféré enchaîner au plus vite ?
Fabien Rofes. Dans la tête, on a envie de vite jouer ces deux derniers matchs pour connaître notre sort. Mais pour les corps, c'est toujours mieux d'avoir un peu de repos, sachant que nous faisons toutefois du travail physique et nous ne risquons pas de perdre le rythme. Je dirais donc que c'est mitigé.
Arrivez-vous à couper psychologiquement ou le stress reste là ?
On est toujours sous pression. On l'avait avant Agen, on l'aura jusqu'à Brive et peut-être Perpignan. Vous pouvez couper physiquement, pas dans la tête.
Comment faut-il selon vous aborder ces deux dernières rencontres ?
Il faut tout donner à Brive et on fera les comptes après le match. Dans tous les cas, il faut tout lâcher sur ces deux rencontres.
Vous avez l'impression de revivre une situation connue ?
Avec Narbonne, c'était un peu différent, car nous étions en position de relégable. Il nous fallait 8 points à tout prix lors des deux dernières journées et dès le premier, nous avions chuté à la maison. C'était contre Brive (1), déjà ! Mais personne ne nous coule, on s'est coulé tout seul.
Psychologiquement, l'équipe n'avait pas trouvé les ressorts pour s'en sortir.
On en tire des leçons ?
Individuellement, oui. Après, cela dépend du groupe. Par exemple, cette année, je n'ai jamais ressenti le besoin de parler, ou alors juste pour des consignes comme cela sur le moment. L'état d'esprit n'est pas le même, les leaders fonctionnent différemment et vont selon moi dans le bon sens. Il ne faut pas déclencher l'alarme à des moments où il n'y en a pas besoin. Le groupe réagit très bien et je crois qu'il aura le comportement et les ressources nécessaires pour se maintenir.
L'approche est-elle différente que pour des matchs plus classiques ?
Oui. Même si en cinq ans, les données ne sont plus exactement les mêmes. Le niveau, déjà, est plus élevé. Il était possible de gagner des matchs presque uniquement sur l'agressivité, le combat. Ça compte toujours bien. Mais il n'est pas possible de se focaliser uniquement là-dessus : le jeu est plus aéré, ça se joue sur la stratégie, le contenu technique.
Vous êtes très peu à avoir l'expérience de ces situations...
Oui, mais je le répète : j'ai un voyant qui s'allume quand il y a des choses, des attitudes autour qui me font peur par rapport à mon vécu. Et aujourd'hui, on sait pourquoi on a perdu à Lyon, à Castres, pourquoi on a perdu ce point de bonus face à Agen, même si, selon moi, il ne change rien.
Depuis Lyon, tout le monde est focalisé sur cette situation. Il y a les gars de l'hémisphère Sud qui, dans la semaine, sont décontactés tout en faisant un travail de qualité et sont à 110 % dès que le coup d'envoi est donné ; nous qui essayons de piquer à certains moments, sur les mêlées par exemple.
C'est intéressant, car cela nous permet d'avoir une approche plus posée pour travailler la stratégie et d'être performant le samedi. Et il faudra l'être énormément à Brive.
Qu'est-ce qui vous a manqué pour être déjà à l'abri ?
De la confiance en nous et peut-être encore plus de travail. Sur certains matchs, les gens ne croyaient pas en nous : ce n'est pas grave, c'est même motivant. Mais nous n'y avons pas cru non plus et ça nous a fait parfois déjouer. Le staff, Ludo (Loustau), sont à notre service et nous, joueurs, aurions dû fournir parfois plus de travail, de collectif, pour concerner encore plus de monde.
Vous êtes catalan. Vous imaginez un UBB - Perpignan décisif ?
Ce serait particulier, c'est sûr : je préfèrerais que ce soit ni eux ni nous, et que ce match puisse n'être qu'une fête. Après, depuis que le rugby est professionnel, on a l'habitude de faire la part des choses.
(1) Titulaire, Fabien Rofes avait dû sortir dès la 4e pour une entorse à la cheville.
On sent de la sérénité. Faudrait pas trop en avoir tout de même ...
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Grosse interview de MD sur franceinfo.fr http://www.franceinfo.fr/rugby/marc-delpoux-estime-que-bordeaux-begles-ne-se-trouve-pas-une-situation-si-desa-603879-2012-05-02
Marc Delpoux estime que Bordeaux-Bègles ne se trouve pas une situation si désagréable
le Mercredi 2 Mai 2012 à 21:00
Avec trois points d'avance sur Bayonne, Bordeaux-Bègles n'est pas sauvé mais Marc Delpoux reste optimiste. Avant le déplacement à Brive samedi, l'entraîneur de l'UBB pense qu'une victoire sur les deux derniers matchs sera suffisante pour le maintien.
Marc Delpoux, comment vivez-vous cette semaine avant le déplacement à Brive, l’un des matchs les plus importants de la saison pour Bordeaux-Bègles ?
On la vit comme une partie pratiquement normale. Si la logique est plus ou moins respectée, on a la chance d’avoir deux semaines très importantes, celle de Brive et celle de Perpignan. Sur les deux matchs, il serait souhaitable qu’on en gagne un pour pouvoir se maintenir. Ce n’est pas une rencontre couperet, comme ce le sera certainement la semaine prochaine. Il y a beaucoup de concentration mais avec toujours dans la tête le dernier match. Ce n’est pas un match de phase finale parce qu’il nous semble qu’avec une victoire sur les deux derniers matchs, ce devrait être suffisant pour nous maintenir.
Avez-vous ressenti une tension supplémentaire au sein du groupe lors des entraînements dans la semaine ?
Je vais vous décevoir mais non. Ça fait plusieurs semaines qu’on est concentré, la semaine avant Agen était du même acabit. Ce n’est pas un groupe qui subit une pression excessive aux entraînements parce qu’elle est formatée comme ça depuis le début. Ce n’est pas une équipe qui se nourrit de la pression et de la passion. Elle vit cool toute la semaine et au moment de rentrer sur le terrain, elle est souvent méconnaissable. C’est aussi peut-être l’environnement bordelais, où il y a moins de passion que dans d’autres clubs, comme à Toulon, à Perpignan ou à Brive. Ce club neuf et comme tout club relativement jeune, il n’y a pas la même passion qu’ailleurs. Les joueurs sont peut-être à l’abri de cette passion excessive.
N’avez-vous pas payé justement le fait que votre groupe soit dans un cocon ?
Je ne sais pas. Tout le monde nous dit ça mais quand on fait le bilan, l’UBB a dix victoires. Nous avons donc une, voire deux de plus que tous nos adversaires. Il y a donc une certaine semaine où nous avons dû nous rendre compte qu’il fallait gagner les matchs (ironique). Avec le plus petit budget et un effectif qui n’est pas pléthorique, l’UBB a dix victoires. Je suis très agacé qu’on me dise qu’on n’a pas su gérer. Si nous sommes arrivées à obtenir deux victoires à deux journées de la fin, pour un promu, c’est qu’on a peut-être su gérer.
La victoire obtenue contre Agen (29-15) a-t-elle permis à vos joueurs de retrouver de la confiance avant les deux derniers matchs de championnat ?
On ne l’avait perdu. Depuis le début de la saison, on a ciblé nos matchs. Certaines fois, on s’est trompé. On avait certainement davantage ciblé une victoire à Lyon (ndlr : défaite 24-13) qu’une victoire contre le Stade Toulousain (ndlr : succès 18-17). On a ciblé notre championnat, on n’a pas lâché inutilement des forces dans des endroits où on savait qu’on n’y gagnerait rien, pour être très compétitifs sur certains matchs. Agen en faisait partie. On l’a été pendant 79 minutes.
Le bonus offensif lâché à la dernière minute contre le SUA vous reste-t-il en travers de la gorge ?
Sur la forme, bien sûr. On n’a pas le droit de perdre un bonus offensif, d’autant que nous étions en possession du ballon à trente secondes de la fin du match. On n’a pas le droit, il y a de quoi être énervé là-dessus. Sur le fond, il me semble que ce bonus en plus ou en moins ne servira à rien. Si nous sommes capables de gagner contre Perpignan ou à Brive, ce qui serait un exploit, je reste persuadé que ce sera suffisant pour nous maintenir en Top 14.
« Aucune raison pour que je ne guide pas mon équipe jusqu’à la fin »
Comment avez-vous mis en place cette stratégie globale sur la saison ?
J’avais regardé l’historique du Top 14. Ça m’a donné tort, dans le sens où le maintien s’était toujours joué entre huit et dix victoires. Il y avait la possibilité de faire le parcours de La Rochelle l’an dernier. Ils s’étaient battus partout, ils avaient fait des résultats partout, ils avaient essayé d’accrocher partout et ils avaient explosé physiquement à la fin. Malgré un jeu léché et de qualité, ils n’étaient pas arrivés à leurs objectifs (ndlr : le maintien). On pouvait aussi cibler dix victoires pour être maintenu, c’est l’orientation que j’ai adoptée. C’était réfléchi. Quand vous êtes promus, si vous voulez essayer d’aller gagner à Toulon, au Stade Toulouse ou à Clermont, vous avez plus de chance d’y laisser des plumes que d’y gagner quelque chose.
Les Brivistes sont habitués à jouer des matchs pour leur survie dans l’élite ces dernières saisons. Avez-vous l’impression que cette expérience pourra compter ?
Ça va jouer sur ce match. Mais une victoire des Brivistes, même avec le bonus offensif, ne les assurerait pas de leur maintien en Top 14 la saison prochaine. Si nous venions à gagner notre dernier match à domicile, ils auraient besoin d’aller gagner à Clermont. Ce n’est pas un mince exploit qu’ils auront à réaliser. Il me semble que l’UBB a besoin de gagner un match et les Brivistes ont besoin d’en gagner à deux. On dit que nous sommes dans une situation très défavorable. Moi, je trouve que notre situation n’est pas si désagréable pour le moment.
Mais avec une victoire contre Brive, vous seriez assuré du maintien … ?
Si on gagne à Brive, l’histoire est réglée. Mais je n’ai pas l’impression qu’Ugo Mola et tous ses amis ont l’intention de nous laisser gagner. Vouloir gagner à Brive, c’est une chose. Y arriver, c’en est une autre. Nous devons jouer notre match avec le plus de concentration et le plus d’envie possible pour essayer de finir notre championnat. Cinq ou six équipes seront supportrices de l’UBB ce week-end. Mais si l’UBB revenait bredouille de son déplacement à Brive, il faudrait gagner notre dernier match contre Perpignan. On sera vigilant à ce que fera le grand Clermont, invaincu depuis plusieurs années à domicile, contre son voisin briviste, et à ce que feront les Castrais, qui jouent une place en barrages à domicile, contre les Bayonnais.
Les entraîneurs d’Agen Christian Lanta et Christophe Deylaud ont été écartés de la préparation du déplacement à Bayonne, car ils officieront à l’Aviron la saison prochaine. Quel regard portez-vous sur cette situation ?
J’étais à leurs côtés quand la presse leur a demandé dans quel état d’esprit ils se trouvaient avant d’aller affronter les Bayonnais. Il y a eu une réponse très agressive de Lanta, en disant : « Arrêtez de nous embêter avec ça, on vous a déjà dit et redit qu’on serait complètement impliqué dans ce que feraient les Agenais à Bayonne. » Je suis complètement solidaire de Lanta et Deylaud par rapport à ça. Ils ont annoncé qu’ils seraient professionnels et qu’ils feraient tout pour gagner à Bayonne. A partir de là, je ne comprends pas la décision de les écarter. Je ne peux pas être d’accord, sinon c’est la porte ouverte. Les prochaines années, à partir de Noël, quand on sera qui va où, on ne pourra plus entraîner pendant les six derniers mois. Ou le rugby est pro et grandit dans ce professionnalisme. Ou alors, on va se retrouver dans des choses aberrantes.
Vous vous retrouvez dans une situation similaire la semaine prochaine. Que se passera-t-il à l’UBB ?
J’avais déjà dit haut et fort que si le maintien se jouait entre les deux clubs sur ce match, je souhaiterais être déchargé pour ne pas qu’il y ait de quiproquo. J’ai beaucoup de pouvoir mais je n’ai pas le pouvoir d’influencer sur le match de Biarritz contre le Stade Français, de Castres contre Bayonne et de Clermont contre les Brivistes. Les Catalans seraient très certainement pratiquement assurés du maintien. Il n’y a donc aucune raison pour que je ne guide pas mon équipe jusqu’à la fin. Il n’y a qu’une décision présidentielle qui pourrait m’en empêcher.
Marc Delpoux estime que Bordeaux-Bègles ne se trouve pas une situation si désagréable
le Mercredi 2 Mai 2012 à 21:00
Avec trois points d'avance sur Bayonne, Bordeaux-Bègles n'est pas sauvé mais Marc Delpoux reste optimiste. Avant le déplacement à Brive samedi, l'entraîneur de l'UBB pense qu'une victoire sur les deux derniers matchs sera suffisante pour le maintien.
Marc Delpoux, comment vivez-vous cette semaine avant le déplacement à Brive, l’un des matchs les plus importants de la saison pour Bordeaux-Bègles ?
On la vit comme une partie pratiquement normale. Si la logique est plus ou moins respectée, on a la chance d’avoir deux semaines très importantes, celle de Brive et celle de Perpignan. Sur les deux matchs, il serait souhaitable qu’on en gagne un pour pouvoir se maintenir. Ce n’est pas une rencontre couperet, comme ce le sera certainement la semaine prochaine. Il y a beaucoup de concentration mais avec toujours dans la tête le dernier match. Ce n’est pas un match de phase finale parce qu’il nous semble qu’avec une victoire sur les deux derniers matchs, ce devrait être suffisant pour nous maintenir.
Avez-vous ressenti une tension supplémentaire au sein du groupe lors des entraînements dans la semaine ?
Je vais vous décevoir mais non. Ça fait plusieurs semaines qu’on est concentré, la semaine avant Agen était du même acabit. Ce n’est pas un groupe qui subit une pression excessive aux entraînements parce qu’elle est formatée comme ça depuis le début. Ce n’est pas une équipe qui se nourrit de la pression et de la passion. Elle vit cool toute la semaine et au moment de rentrer sur le terrain, elle est souvent méconnaissable. C’est aussi peut-être l’environnement bordelais, où il y a moins de passion que dans d’autres clubs, comme à Toulon, à Perpignan ou à Brive. Ce club neuf et comme tout club relativement jeune, il n’y a pas la même passion qu’ailleurs. Les joueurs sont peut-être à l’abri de cette passion excessive.
N’avez-vous pas payé justement le fait que votre groupe soit dans un cocon ?
Je ne sais pas. Tout le monde nous dit ça mais quand on fait le bilan, l’UBB a dix victoires. Nous avons donc une, voire deux de plus que tous nos adversaires. Il y a donc une certaine semaine où nous avons dû nous rendre compte qu’il fallait gagner les matchs (ironique). Avec le plus petit budget et un effectif qui n’est pas pléthorique, l’UBB a dix victoires. Je suis très agacé qu’on me dise qu’on n’a pas su gérer. Si nous sommes arrivées à obtenir deux victoires à deux journées de la fin, pour un promu, c’est qu’on a peut-être su gérer.
La victoire obtenue contre Agen (29-15) a-t-elle permis à vos joueurs de retrouver de la confiance avant les deux derniers matchs de championnat ?
On ne l’avait perdu. Depuis le début de la saison, on a ciblé nos matchs. Certaines fois, on s’est trompé. On avait certainement davantage ciblé une victoire à Lyon (ndlr : défaite 24-13) qu’une victoire contre le Stade Toulousain (ndlr : succès 18-17). On a ciblé notre championnat, on n’a pas lâché inutilement des forces dans des endroits où on savait qu’on n’y gagnerait rien, pour être très compétitifs sur certains matchs. Agen en faisait partie. On l’a été pendant 79 minutes.
Le bonus offensif lâché à la dernière minute contre le SUA vous reste-t-il en travers de la gorge ?
Sur la forme, bien sûr. On n’a pas le droit de perdre un bonus offensif, d’autant que nous étions en possession du ballon à trente secondes de la fin du match. On n’a pas le droit, il y a de quoi être énervé là-dessus. Sur le fond, il me semble que ce bonus en plus ou en moins ne servira à rien. Si nous sommes capables de gagner contre Perpignan ou à Brive, ce qui serait un exploit, je reste persuadé que ce sera suffisant pour nous maintenir en Top 14.
« Aucune raison pour que je ne guide pas mon équipe jusqu’à la fin »
Comment avez-vous mis en place cette stratégie globale sur la saison ?
J’avais regardé l’historique du Top 14. Ça m’a donné tort, dans le sens où le maintien s’était toujours joué entre huit et dix victoires. Il y avait la possibilité de faire le parcours de La Rochelle l’an dernier. Ils s’étaient battus partout, ils avaient fait des résultats partout, ils avaient essayé d’accrocher partout et ils avaient explosé physiquement à la fin. Malgré un jeu léché et de qualité, ils n’étaient pas arrivés à leurs objectifs (ndlr : le maintien). On pouvait aussi cibler dix victoires pour être maintenu, c’est l’orientation que j’ai adoptée. C’était réfléchi. Quand vous êtes promus, si vous voulez essayer d’aller gagner à Toulon, au Stade Toulouse ou à Clermont, vous avez plus de chance d’y laisser des plumes que d’y gagner quelque chose.
Les Brivistes sont habitués à jouer des matchs pour leur survie dans l’élite ces dernières saisons. Avez-vous l’impression que cette expérience pourra compter ?
Ça va jouer sur ce match. Mais une victoire des Brivistes, même avec le bonus offensif, ne les assurerait pas de leur maintien en Top 14 la saison prochaine. Si nous venions à gagner notre dernier match à domicile, ils auraient besoin d’aller gagner à Clermont. Ce n’est pas un mince exploit qu’ils auront à réaliser. Il me semble que l’UBB a besoin de gagner un match et les Brivistes ont besoin d’en gagner à deux. On dit que nous sommes dans une situation très défavorable. Moi, je trouve que notre situation n’est pas si désagréable pour le moment.
Mais avec une victoire contre Brive, vous seriez assuré du maintien … ?
Si on gagne à Brive, l’histoire est réglée. Mais je n’ai pas l’impression qu’Ugo Mola et tous ses amis ont l’intention de nous laisser gagner. Vouloir gagner à Brive, c’est une chose. Y arriver, c’en est une autre. Nous devons jouer notre match avec le plus de concentration et le plus d’envie possible pour essayer de finir notre championnat. Cinq ou six équipes seront supportrices de l’UBB ce week-end. Mais si l’UBB revenait bredouille de son déplacement à Brive, il faudrait gagner notre dernier match contre Perpignan. On sera vigilant à ce que fera le grand Clermont, invaincu depuis plusieurs années à domicile, contre son voisin briviste, et à ce que feront les Castrais, qui jouent une place en barrages à domicile, contre les Bayonnais.
Les entraîneurs d’Agen Christian Lanta et Christophe Deylaud ont été écartés de la préparation du déplacement à Bayonne, car ils officieront à l’Aviron la saison prochaine. Quel regard portez-vous sur cette situation ?
J’étais à leurs côtés quand la presse leur a demandé dans quel état d’esprit ils se trouvaient avant d’aller affronter les Bayonnais. Il y a eu une réponse très agressive de Lanta, en disant : « Arrêtez de nous embêter avec ça, on vous a déjà dit et redit qu’on serait complètement impliqué dans ce que feraient les Agenais à Bayonne. » Je suis complètement solidaire de Lanta et Deylaud par rapport à ça. Ils ont annoncé qu’ils seraient professionnels et qu’ils feraient tout pour gagner à Bayonne. A partir de là, je ne comprends pas la décision de les écarter. Je ne peux pas être d’accord, sinon c’est la porte ouverte. Les prochaines années, à partir de Noël, quand on sera qui va où, on ne pourra plus entraîner pendant les six derniers mois. Ou le rugby est pro et grandit dans ce professionnalisme. Ou alors, on va se retrouver dans des choses aberrantes.
Vous vous retrouvez dans une situation similaire la semaine prochaine. Que se passera-t-il à l’UBB ?
J’avais déjà dit haut et fort que si le maintien se jouait entre les deux clubs sur ce match, je souhaiterais être déchargé pour ne pas qu’il y ait de quiproquo. J’ai beaucoup de pouvoir mais je n’ai pas le pouvoir d’influencer sur le match de Biarritz contre le Stade Français, de Castres contre Bayonne et de Clermont contre les Brivistes. Les Catalans seraient très certainement pratiquement assurés du maintien. Il n’y a donc aucune raison pour que je ne guide pas mon équipe jusqu’à la fin. Il n’y a qu’une décision présidentielle qui pourrait m’en empêcher.
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Attention à ne pas être trop relâché et trop dans le "c'est bon, même si on perd on a encore une chance, un joker".
C'est dans ces moments là qu'on a pris parfosi des branlées.
Faut y aller en se disant "si on gagne, c'est le maintien, point final !" et tout faire pour rapporter des points de Brive.
Il faut se dire que tout autre résultat que la victoire serait un échec, et pas se dire "tranquille, même si on ramène 0 pt, on a encore l'USAP derrière".
Alors à Brive, pour la victoire, point barre !
C'est dans ces moments là qu'on a pris parfosi des branlées.
Faut y aller en se disant "si on gagne, c'est le maintien, point final !" et tout faire pour rapporter des points de Brive.
Il faut se dire que tout autre résultat que la victoire serait un échec, et pas se dire "tranquille, même si on ramène 0 pt, on a encore l'USAP derrière".
Alors à Brive, pour la victoire, point barre !
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Pas de souci : les joueurs sont dans cet état d'esprit; victoire à Brive la Gaillarde et grosse fête le 12 contre l'USAP.
:musard:
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enzo- Unioniste de la première heure
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
enzo a écrit:Pas de souci : les joueurs sont dans cet état d'esprit; victoire à Brive la Gaillarde et grosse fête le 12 contre l'USAP.
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
http://www.sudouest.fr/2012/05/06/bienvenus-en-top-14-707185-8.php
Par Nicolas le Gardien
L'Union Bordeaux-Bègles a définitivement assuré son maintien en Top 14
En s'imposant avec autorité en Corrèze, les promus girondins ont validé leur maintien de la plus belle des manières. Et méritent désormais de savourer
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Hikairo Forbes et les Bordelais recevront Perpignan l'esprit libre. (photo Guillaume bonnaud)
Cette fois-ci, l'Union Bordeaux-Bègles va pouvoir pour de bon lancer 2012-2013 et les plans qu'elle étudie depuis plusieurs semaines. Cette fois-ci, elle a surtout débuté « 72 heures de cuite », pour paraphraser son entraîneur des arrières Vincent Etcheto. Cette fois-ci, c'est fait : l'Union Bordeaux-Bègles a réussi son pari. Il y a un peu moins d'un an, il avait grosse cote : être la première équipe issue de la finale de Pro D2 à se maintenir en Top 14 depuis Albi en 2007, et le faire avec le plus petit budget de l'élite (8, 7 millions d'euros) et une ossature inchangée.
Hier, la conclusion a paru terriblement logique et c'est peut-être la plus grande réussite de l'UBB : elle va rester à ce niveau et il n'y a rien à en redire. Par la manière incontestable dont elle s'est imposée à Brive, désormais condamné sauf miracle à la Pro D2. Par la façon dont elle a traversé sa saison, répondant présent lors de tous ses grands rendez-vous. « Je vous l'avais dit, non ? », s'amusait le président Laurent Marti qui, dès juin dernier, avait pronostiqué l'issue. « Il nous manque des bonus ?, souriait de son côté Marc Delpoux, souvent asticoté pour les points oubliés ici et là. On savait qu'il fallait retenir les leçons des années précédentes, ciblé, que ça passerait d'abord par les victoires. »
« Résultat d'un an de travail »
Hier, les Girondins ont empoché leur onzième succès, dans ce qu'ils avaient qualifié de « finale ». Et le premier qui a permis au vestiaire de se lâcher pour de bon, comme il n'avait même pas voulu le faire au soir de son succès sur Toulouse. L'ailier Rafaël Carballo à la musique, ses coéquipiers, l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto et même le manager Marc Delpoux, qui avait attendu ses joueurs un à un à l'entrée des vestiaires, esquissant quelques pas de danse. Le président, lui, étant préposé au ravitaillement en boissons.
« Comment je me sens ? Léger, répondait le troisième ligne Hugh Chalmers. Comme débarrassé d'un grand poids sur les épaules. » « C'est difficile à décrire, enchaînait Marc Delpoux. D'abord un soulagement car en perdant, on aurait vécu une semaine avec une énorme pression. Et une fierté, un aboutissement. Aujourd'hui, ils ont encore répondu présents et montré que leur principal secret, c'est leur talent. »
Les noms les plus cités, dans l'euphorie ambiante ? Celui de Laurent Armand, l'entraîneur des avants victime d'un accident cardiaque le 2 janvier. La mêlée lui a rendu hier le plus beau des hommages (lire ci-dessous). Et celui de Matthew Clarkin, « joueur et capitaine extraordinaire » (dixit l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto), qui a joué un rôle majeur pour maintenir l'équilibre interne fragilisé après l'annonce du départ de Marc Delpoux.
« Les émotions sont trop fortes, lâchait l'ex-Montalbanais, son nez cassé encore en sang. Ce résultat, c'est un an de travail. On n'est peut-être pas le groupe le plus doué du monde mais on a du caractère. À chaque fois que j'ai demandé une performance, les gars l'ont livrée.. C'est encore le cas aujourd'hui. On savait que ce ne serait pas simple, qu'on devrait lutter pour avoir le respect, qu'il faudrait aller chercher ce maintien. Ça rend l'émotion encore plus forte. »
« Ce n'est pas exceptionnel, car il n'y a plus rien qui nous étonne avec ce groupe, disait Vincent Etcheto. Il faut féliciter Marc (Delpoux), Ludo (Loustau) et Lolo (Armand), les autres autour. Mais le staff, on se donne 10 % de la réussite. Le reste, c'est les joueurs. »
« Un grand soulagement »
Happé par les micros et au milieu des quelque 300 supporteurs présents à la sortie du vestiaire, Laurent Marti partageait lui « un grand soulagement ». « Mais moins d'adrénaline que pour la montée car on y a toujours cru et on le sentait venir. Et puis, on ne se refait pas : je ne peux m'empêcher de penser déjà à la saison prochaine. Je réaliserai mieux demain, mais il faut rester humble. On n'est que maintenu. »
Ses joueurs, eux, vont avoir un peu plus de temps pour savourer : ils ne reprendront l'entraînement que jeudi pour préparer la venue Perpignan, où ceux qui ont œuvré avec moins de temps de jeu devraient être récompensés.
« Mais, bon, on va faire attention quand même, souriait Hugh Chalmers. Nous avons un dernier match à disputer et une douzième victoire à aller chercher. » Devant leur public et, pour la première fois depuis le 28 août, l'esprit libre.
Voici un sujet qu'on va bientôt pouvoir clore en ajoutant "Résolu". C'est pas qu'on ne l'aimait pas mais ça fait du bien.
Par Nicolas le Gardien
L'Union Bordeaux-Bègles a définitivement assuré son maintien en Top 14
En s'imposant avec autorité en Corrèze, les promus girondins ont validé leur maintien de la plus belle des manières. Et méritent désormais de savourer
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Hikairo Forbes et les Bordelais recevront Perpignan l'esprit libre. (photo Guillaume bonnaud)
Cette fois-ci, l'Union Bordeaux-Bègles va pouvoir pour de bon lancer 2012-2013 et les plans qu'elle étudie depuis plusieurs semaines. Cette fois-ci, elle a surtout débuté « 72 heures de cuite », pour paraphraser son entraîneur des arrières Vincent Etcheto. Cette fois-ci, c'est fait : l'Union Bordeaux-Bègles a réussi son pari. Il y a un peu moins d'un an, il avait grosse cote : être la première équipe issue de la finale de Pro D2 à se maintenir en Top 14 depuis Albi en 2007, et le faire avec le plus petit budget de l'élite (8, 7 millions d'euros) et une ossature inchangée.
Hier, la conclusion a paru terriblement logique et c'est peut-être la plus grande réussite de l'UBB : elle va rester à ce niveau et il n'y a rien à en redire. Par la manière incontestable dont elle s'est imposée à Brive, désormais condamné sauf miracle à la Pro D2. Par la façon dont elle a traversé sa saison, répondant présent lors de tous ses grands rendez-vous. « Je vous l'avais dit, non ? », s'amusait le président Laurent Marti qui, dès juin dernier, avait pronostiqué l'issue. « Il nous manque des bonus ?, souriait de son côté Marc Delpoux, souvent asticoté pour les points oubliés ici et là. On savait qu'il fallait retenir les leçons des années précédentes, ciblé, que ça passerait d'abord par les victoires. »
« Résultat d'un an de travail »
Hier, les Girondins ont empoché leur onzième succès, dans ce qu'ils avaient qualifié de « finale ». Et le premier qui a permis au vestiaire de se lâcher pour de bon, comme il n'avait même pas voulu le faire au soir de son succès sur Toulouse. L'ailier Rafaël Carballo à la musique, ses coéquipiers, l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto et même le manager Marc Delpoux, qui avait attendu ses joueurs un à un à l'entrée des vestiaires, esquissant quelques pas de danse. Le président, lui, étant préposé au ravitaillement en boissons.
« Comment je me sens ? Léger, répondait le troisième ligne Hugh Chalmers. Comme débarrassé d'un grand poids sur les épaules. » « C'est difficile à décrire, enchaînait Marc Delpoux. D'abord un soulagement car en perdant, on aurait vécu une semaine avec une énorme pression. Et une fierté, un aboutissement. Aujourd'hui, ils ont encore répondu présents et montré que leur principal secret, c'est leur talent. »
Les noms les plus cités, dans l'euphorie ambiante ? Celui de Laurent Armand, l'entraîneur des avants victime d'un accident cardiaque le 2 janvier. La mêlée lui a rendu hier le plus beau des hommages (lire ci-dessous). Et celui de Matthew Clarkin, « joueur et capitaine extraordinaire » (dixit l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto), qui a joué un rôle majeur pour maintenir l'équilibre interne fragilisé après l'annonce du départ de Marc Delpoux.
« Les émotions sont trop fortes, lâchait l'ex-Montalbanais, son nez cassé encore en sang. Ce résultat, c'est un an de travail. On n'est peut-être pas le groupe le plus doué du monde mais on a du caractère. À chaque fois que j'ai demandé une performance, les gars l'ont livrée.. C'est encore le cas aujourd'hui. On savait que ce ne serait pas simple, qu'on devrait lutter pour avoir le respect, qu'il faudrait aller chercher ce maintien. Ça rend l'émotion encore plus forte. »
« Ce n'est pas exceptionnel, car il n'y a plus rien qui nous étonne avec ce groupe, disait Vincent Etcheto. Il faut féliciter Marc (Delpoux), Ludo (Loustau) et Lolo (Armand), les autres autour. Mais le staff, on se donne 10 % de la réussite. Le reste, c'est les joueurs. »
« Un grand soulagement »
Happé par les micros et au milieu des quelque 300 supporteurs présents à la sortie du vestiaire, Laurent Marti partageait lui « un grand soulagement ». « Mais moins d'adrénaline que pour la montée car on y a toujours cru et on le sentait venir. Et puis, on ne se refait pas : je ne peux m'empêcher de penser déjà à la saison prochaine. Je réaliserai mieux demain, mais il faut rester humble. On n'est que maintenu. »
Ses joueurs, eux, vont avoir un peu plus de temps pour savourer : ils ne reprendront l'entraînement que jeudi pour préparer la venue Perpignan, où ceux qui ont œuvré avec moins de temps de jeu devraient être récompensés.
« Mais, bon, on va faire attention quand même, souriait Hugh Chalmers. Nous avons un dernier match à disputer et une douzième victoire à aller chercher. » Devant leur public et, pour la première fois depuis le 28 août, l'esprit libre.
Voici un sujet qu'on va bientôt pouvoir clore en ajoutant "Résolu". C'est pas qu'on ne l'aimait pas mais ça fait du bien.
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
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Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
http://www.sudouest.fr/2012/05/07/l-aventure-continue-708086-8.php
Par Nicolas Le GARDIEN
Top 14 : l'aventure continue pour l'Union Bordeaux-Bègles
Le club girondin est le premier promu depuis 2007 issu du tournoi final de Pro D2 à se maintenir. Une belle histoire, entre construction mesurée et croissance rapide.
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Le talonneur de l'Union Ole Avei aux prises, samedi, avec le Briviste Antonie Claasen. (PH. G. BONNAUD)
L'Union Bordeaux-Bègles continue donc de pousser les murs. Hier, c'était ceux de la nuit bordelaise. Depuis deux saisons, ce sont ceux de son ascension vers l'élite de rugby. Cinquième de Pro D2, elle avait surpris tout son monde en accédant au Top 14. Promise l'été dernier par ses pairs à redescendre aussitôt, elle a donc validé son maintien samedi, avec au passage le record de victoires pour un promu issu de la finale (11 à ce jour) et la possibilité de terminer 8e en battant Perpignan pour finir.
« À part Bruce (Reihana) ou Heini (Adams), on est des inconnus. Mais on est une équipe qui a grandi ensemble et ça nous a permis de faire des grandes choses. Notre force, c'est d'avoir cru en nous », disait samedi Hugh Chalmers, débarqué en 2008 de Fédérale 1 et qui, comme 20 des 23 Bordelais du groupe vainqueur à Brive, évoluait en Pro D2 la saison passée.
Le miracle n'en est pourtant pas un. Si l'année de Coupe du Monde semblait propice pour les promus, l'UBB est l'équipe qui a pris le moins de points lors des doublons (13). Et son parcours est la genèse d'une histoire de trois ans qui commence à avoir fait le tour de la France du rugby. La détermination de son président, Laurent Marti, qui pour la première fois depuis son arrivée en 2007 n'aura pas d'argent personnel à investir pour boucler le budget (8,7 M€). La volonté depuis le printemps 2009 d'opter pour un jeu ambitieux. Le recrutement réussi, taillé dans ce sens, et constellé de révélations à ce niveau : de Blair Connor (7e essai en Top 14 samedi) à Camille Lopez, en passant par Ole Avei, Julien Rey, Hikairo Forbes… La fraîcheur d'un groupe dont la montée n'a rien changé au fonctionnement ouvert et la capacité du club à tirer ses hommes vers le haut, symbolisée par Albert-Patrick Toetu, pilier atypique sorti du bas de la Pro D2, qui a terminé comme titulaire remarqué, ou du Springbok Heini Adams, débarqué hors de forme en 2010 et peut-être aujourd'hui au meilleur niveau de sa carrière.
Marti : « Pas surpris »
« Je ne suis pas surpris, car il y a beaucoup de qualité dans cette équipe, lançait le président Laurent Marti. Et puis ce sont de vrais bons mecs. Tu peux les amener partout, tu sais qu'ils ne vont jamais te trahir. »
La réussite de cette saison est aussi pragmatique. Elle est passée par l'adhésion du groupe à la conviction de son staff que sa survie passerait par la prise de risques sur le terrain, quitte à passer par quelques désillusions. Par une préparation physique estivale et une gestion qui, pour la seconde année consécutive, lui a permis d'arriver au printemps avec une infirmerie quasi-vide. Et par une solidité mentale des uns et des autres pour ne pas sortir de la route face aux événements qui ont fragilisé le club depuis six mois : le divorce entre Laurent Marti et Marc Delpoux, l'AVC de l'entraîneur des avants Laurent Armand, l'équilibre instable du staff depuis, la perspective d'un conflit d'intérêt pour le manager en cas d'Union - Perpignan (son prochain club) décisif.
« Il faut féliciter les joueurs qui ont tenu le club, répondait Laurent Marti. C'est délicat pour eux depuis cinq mois avec un président et un manager qui se disent à peine bonjour, c'est dramatique d'avoir perdu Laurent (Armand), qui comptait énormément. Vincent (Etcheto) a pris beaucoup sur ses épaules, Ludovic (Loustau) aussi. » Marc Delpoux ? « Il arrive au bout de son contrat et aura apporté. Je n'ai pas apprécié certaines attitudes vis-à-vis du club, sans que ce soit lié à son départ, qui est quelque part logique, et cela a créé un froid. Mais il a fait du bon travail. »
L'avenir s'écrira donc sans le Narbonnais, qui aura apporté son expérience et mené le système de jeu de la montée et du maintien, mais avec l'ossature qui s'est réengagée en masse dès le début d'année alors que le maintien n'était pas assuré, s'appropriant encore plus le projet (Rafaël Carballo sera cette semaine le 17e joueur en fin de contrat à resigner) et évitant une dispersion.
Un budget de 11,5 M€
« Raphaël Ibañez (manager) va remplacer Marc (Delpoux), Régis (Sonnes) va nous rejoindre, pointait Vincent Etcheto. Notre progression n'a pas été linéaire mais on sait que si on veut exister, elle doit être constante. Mais, on y tient, en restant humble : être sérieux sans se prendre au sérieux. »
Et, si les projets de développement ne manquent pas (huit délocalisations espérées au stade Chaban-Delmas, une nouvelle tribune provisoire au stade André-Moga), avec un budget prévisionnel qui sera au mieux l'avant-dernier de l'élite (11,5 M€). « On va repartir avec un groupe peu modifié et on en est heureux car il est talentueux. On s'inquiète aussi parce qu'on sait qu'il est toujours difficile de se sublimer à nouveau. On s'attend à une autre saison difficile avant que le club prenne son envol. Mais ils nous ont déjà réservé tant de surprises… »
http://www.sudouest.fr/2012/05/07/plus-fort-qu-un-titre-708294-773.php
Par nicolas le gardien
UBB : "Plus fort qu'un titre"
Laurent Delboulbes, le pilier de l'UBB, revient sur le maintien, ses émotions et la fête.
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Laurent Delboulbes, avec le capitaine Matthew Clarkin, samedi après le match à Brive. (photo guillaumme bonnaud)
Cette semaine « restera à jamais dans (sa) tête. » Dans la nuit de lundi à mardi, Laurent Delboulbes est devenu papa d'une petite fille. Samedi, il a assuré avec l'Union Bordeaux-Bègles un maintien (9-23) au goût de titre. Fatigué ? « Oui », souriait hier après-midi le pilier droit arrivé lors de la dernière intersaison, et troisième joueur le plus utilisé cette saison (23 matchs) derrière Adam Jaulhac et Cameron Treloar (24). Retour sur émotions.
La soirée. « Toute l'équipe est rentrée avec le car. On s'est arrêté à la sortie de Brive pour acheter ce qu'il fallait pour passer un bon trajet. Ca a crié, on a chanté, on a beaucoup rigolé. Franchement, c'était vraiment super. Et en arrivant à Moga, on a eu la chance d'avoir un car de supporteurs qui étaient restés nous attendre. On était tellement content, on faisait tellement la fête, qu'à un moment, on s'est dit qu'on avait l'impression d'être champion de France. Mais c'est presque plus fort. Car c'était l'objectif du début de saison et que pour le club, pour nous, il était interdit ne pas l'atteindre, sinon on redescendait en Pro D2. Après, le président (Laurent Marti) nous a invités au Makila Café. Il y avait tout le monde : l'encadrement, ceux qui étaient à Brive mais aussi les autres joueurs de l'effectif qui nous ont rejoints, les familles. Et on a pu fêter cela tous ensemble. Et ça a duré ! » Le lendemain. « On se sent libéré. Pouvoir se dire qu'on est sauvé et qu'on sera encore là l'année prochaine, c'est un grand soulagement. Ce maintien, on y pense tellement depuis le 25 juin ! C'est stressant car on voit qu'en Top 14, c'est de plus en plus compliqué d'y parvenir. On est surtout très content d'avoir réussi à l'atteindre avant la dernière journée : on va pouvoir faire une grande fête à Moga samedi lors du match contre Perpignan et on va pouvoir vraiment savourer cette semaine, venir à l'entraînement sans pression. Ca fait du bien, même si je trouve qu'on l'a plutôt bien gérée. » Son sentiment. « Avec Montauban, on s'était sauvé à la dernière journée (en 2010, NDLR) mais, pour moi, c'était différent. J'avais été blessé toute la saison, il y avait les problèmes financiers. Quand tu es impliqué au jour le jour de la 1re à la 25e journée, que tu as connu des moments euphoriques et le jour d'après des désillusions, que tu es passé par tous les sentiments, c'est très fort. Dans ta tête, tu fais le bilan de tout ce qui s'est passé. Ça restera gravé. » La saison. « Il y a eu des bons moments, des moments difficiles. Au début de saison, pas grand monde nous aurait dit qu'on serait à cette place (9e) à la 25e journée. Nous, on ne pensait pas à ça. On croyait juste en nous-mêmes, le président et les coachs aussi, et c'était l'essentiel. Nous étions tous conscients durant la préparation physique qu'il y avait la place pour exister dans ce Top 14 là. Nous étions sûrs de nos forces même si tout n'est pas parfait et qu'on sait qu'on devra encore travailler pour exister la saison prochaine. On n'a jamais douté, même après des défaites à domicile ou lorsqu'à l'extérieur, on faisait beaucoup de jeu, mais on n'arrivait pas à scorer et on perdait largement. Ca nous a aidés à grandir, ça nous a construits : on l'a vu à Brive. On a eu une fin de saison compliquée, mais on le savait. Après les défaites à Lyon, à Castres, beaucoup pensaient qu'on ne se relèverait pas. Mais on avait conscience que ce n'était pas la fin de notre saison et qu'il y avait ces rendez-vous avec beaucoup d'importance. On a été performant au bon moment. » Le groupe. « J'ai retrouvé un peu ce que j'ai connu à Montauban : un club très familial. Lorsque j'ai signé, on l'avait dit : tu vas voir, à Bordeaux, il y a beaucoup d'étrangers. Mais ça ne change rien. On a essayé d'être ensemble en dehors du terrain pour que cela se retrouve dessus et je pense qu'on a vraiment réussi à créer quelque chose. Le départ de Marc (Delpoux, manager, NDLR) ? Ca ne nous a pas destabilisés. C'est un choix d'hommes, on les respecte et le reste, on ne fait pas attention. Lui a continué comme avant. » La paternité. « Ca permet de te rappeler à l'ordre lorsque tu es en soirée. Même si tu es fatigué, le lendemain, tu dois assurer (sourire) ! Je suis surtout ravi de retrouver ma fille après une semaine chargée où je n'ai pas pu beaucoup la voir à la maternité. Je vais pouvoir profiter ! »
Par Nicolas Le GARDIEN
Top 14 : l'aventure continue pour l'Union Bordeaux-Bègles
Le club girondin est le premier promu depuis 2007 issu du tournoi final de Pro D2 à se maintenir. Une belle histoire, entre construction mesurée et croissance rapide.
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Le talonneur de l'Union Ole Avei aux prises, samedi, avec le Briviste Antonie Claasen. (PH. G. BONNAUD)
L'Union Bordeaux-Bègles continue donc de pousser les murs. Hier, c'était ceux de la nuit bordelaise. Depuis deux saisons, ce sont ceux de son ascension vers l'élite de rugby. Cinquième de Pro D2, elle avait surpris tout son monde en accédant au Top 14. Promise l'été dernier par ses pairs à redescendre aussitôt, elle a donc validé son maintien samedi, avec au passage le record de victoires pour un promu issu de la finale (11 à ce jour) et la possibilité de terminer 8e en battant Perpignan pour finir.
« À part Bruce (Reihana) ou Heini (Adams), on est des inconnus. Mais on est une équipe qui a grandi ensemble et ça nous a permis de faire des grandes choses. Notre force, c'est d'avoir cru en nous », disait samedi Hugh Chalmers, débarqué en 2008 de Fédérale 1 et qui, comme 20 des 23 Bordelais du groupe vainqueur à Brive, évoluait en Pro D2 la saison passée.
Le miracle n'en est pourtant pas un. Si l'année de Coupe du Monde semblait propice pour les promus, l'UBB est l'équipe qui a pris le moins de points lors des doublons (13). Et son parcours est la genèse d'une histoire de trois ans qui commence à avoir fait le tour de la France du rugby. La détermination de son président, Laurent Marti, qui pour la première fois depuis son arrivée en 2007 n'aura pas d'argent personnel à investir pour boucler le budget (8,7 M€). La volonté depuis le printemps 2009 d'opter pour un jeu ambitieux. Le recrutement réussi, taillé dans ce sens, et constellé de révélations à ce niveau : de Blair Connor (7e essai en Top 14 samedi) à Camille Lopez, en passant par Ole Avei, Julien Rey, Hikairo Forbes… La fraîcheur d'un groupe dont la montée n'a rien changé au fonctionnement ouvert et la capacité du club à tirer ses hommes vers le haut, symbolisée par Albert-Patrick Toetu, pilier atypique sorti du bas de la Pro D2, qui a terminé comme titulaire remarqué, ou du Springbok Heini Adams, débarqué hors de forme en 2010 et peut-être aujourd'hui au meilleur niveau de sa carrière.
Marti : « Pas surpris »
« Je ne suis pas surpris, car il y a beaucoup de qualité dans cette équipe, lançait le président Laurent Marti. Et puis ce sont de vrais bons mecs. Tu peux les amener partout, tu sais qu'ils ne vont jamais te trahir. »
La réussite de cette saison est aussi pragmatique. Elle est passée par l'adhésion du groupe à la conviction de son staff que sa survie passerait par la prise de risques sur le terrain, quitte à passer par quelques désillusions. Par une préparation physique estivale et une gestion qui, pour la seconde année consécutive, lui a permis d'arriver au printemps avec une infirmerie quasi-vide. Et par une solidité mentale des uns et des autres pour ne pas sortir de la route face aux événements qui ont fragilisé le club depuis six mois : le divorce entre Laurent Marti et Marc Delpoux, l'AVC de l'entraîneur des avants Laurent Armand, l'équilibre instable du staff depuis, la perspective d'un conflit d'intérêt pour le manager en cas d'Union - Perpignan (son prochain club) décisif.
« Il faut féliciter les joueurs qui ont tenu le club, répondait Laurent Marti. C'est délicat pour eux depuis cinq mois avec un président et un manager qui se disent à peine bonjour, c'est dramatique d'avoir perdu Laurent (Armand), qui comptait énormément. Vincent (Etcheto) a pris beaucoup sur ses épaules, Ludovic (Loustau) aussi. » Marc Delpoux ? « Il arrive au bout de son contrat et aura apporté. Je n'ai pas apprécié certaines attitudes vis-à-vis du club, sans que ce soit lié à son départ, qui est quelque part logique, et cela a créé un froid. Mais il a fait du bon travail. »
L'avenir s'écrira donc sans le Narbonnais, qui aura apporté son expérience et mené le système de jeu de la montée et du maintien, mais avec l'ossature qui s'est réengagée en masse dès le début d'année alors que le maintien n'était pas assuré, s'appropriant encore plus le projet (Rafaël Carballo sera cette semaine le 17e joueur en fin de contrat à resigner) et évitant une dispersion.
Un budget de 11,5 M€
« Raphaël Ibañez (manager) va remplacer Marc (Delpoux), Régis (Sonnes) va nous rejoindre, pointait Vincent Etcheto. Notre progression n'a pas été linéaire mais on sait que si on veut exister, elle doit être constante. Mais, on y tient, en restant humble : être sérieux sans se prendre au sérieux. »
Et, si les projets de développement ne manquent pas (huit délocalisations espérées au stade Chaban-Delmas, une nouvelle tribune provisoire au stade André-Moga), avec un budget prévisionnel qui sera au mieux l'avant-dernier de l'élite (11,5 M€). « On va repartir avec un groupe peu modifié et on en est heureux car il est talentueux. On s'inquiète aussi parce qu'on sait qu'il est toujours difficile de se sublimer à nouveau. On s'attend à une autre saison difficile avant que le club prenne son envol. Mais ils nous ont déjà réservé tant de surprises… »
http://www.sudouest.fr/2012/05/07/plus-fort-qu-un-titre-708294-773.php
Par nicolas le gardien
UBB : "Plus fort qu'un titre"
Laurent Delboulbes, le pilier de l'UBB, revient sur le maintien, ses émotions et la fête.
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Laurent Delboulbes, avec le capitaine Matthew Clarkin, samedi après le match à Brive. (photo guillaumme bonnaud)
Cette semaine « restera à jamais dans (sa) tête. » Dans la nuit de lundi à mardi, Laurent Delboulbes est devenu papa d'une petite fille. Samedi, il a assuré avec l'Union Bordeaux-Bègles un maintien (9-23) au goût de titre. Fatigué ? « Oui », souriait hier après-midi le pilier droit arrivé lors de la dernière intersaison, et troisième joueur le plus utilisé cette saison (23 matchs) derrière Adam Jaulhac et Cameron Treloar (24). Retour sur émotions.
La soirée. « Toute l'équipe est rentrée avec le car. On s'est arrêté à la sortie de Brive pour acheter ce qu'il fallait pour passer un bon trajet. Ca a crié, on a chanté, on a beaucoup rigolé. Franchement, c'était vraiment super. Et en arrivant à Moga, on a eu la chance d'avoir un car de supporteurs qui étaient restés nous attendre. On était tellement content, on faisait tellement la fête, qu'à un moment, on s'est dit qu'on avait l'impression d'être champion de France. Mais c'est presque plus fort. Car c'était l'objectif du début de saison et que pour le club, pour nous, il était interdit ne pas l'atteindre, sinon on redescendait en Pro D2. Après, le président (Laurent Marti) nous a invités au Makila Café. Il y avait tout le monde : l'encadrement, ceux qui étaient à Brive mais aussi les autres joueurs de l'effectif qui nous ont rejoints, les familles. Et on a pu fêter cela tous ensemble. Et ça a duré ! » Le lendemain. « On se sent libéré. Pouvoir se dire qu'on est sauvé et qu'on sera encore là l'année prochaine, c'est un grand soulagement. Ce maintien, on y pense tellement depuis le 25 juin ! C'est stressant car on voit qu'en Top 14, c'est de plus en plus compliqué d'y parvenir. On est surtout très content d'avoir réussi à l'atteindre avant la dernière journée : on va pouvoir faire une grande fête à Moga samedi lors du match contre Perpignan et on va pouvoir vraiment savourer cette semaine, venir à l'entraînement sans pression. Ca fait du bien, même si je trouve qu'on l'a plutôt bien gérée. » Son sentiment. « Avec Montauban, on s'était sauvé à la dernière journée (en 2010, NDLR) mais, pour moi, c'était différent. J'avais été blessé toute la saison, il y avait les problèmes financiers. Quand tu es impliqué au jour le jour de la 1re à la 25e journée, que tu as connu des moments euphoriques et le jour d'après des désillusions, que tu es passé par tous les sentiments, c'est très fort. Dans ta tête, tu fais le bilan de tout ce qui s'est passé. Ça restera gravé. » La saison. « Il y a eu des bons moments, des moments difficiles. Au début de saison, pas grand monde nous aurait dit qu'on serait à cette place (9e) à la 25e journée. Nous, on ne pensait pas à ça. On croyait juste en nous-mêmes, le président et les coachs aussi, et c'était l'essentiel. Nous étions tous conscients durant la préparation physique qu'il y avait la place pour exister dans ce Top 14 là. Nous étions sûrs de nos forces même si tout n'est pas parfait et qu'on sait qu'on devra encore travailler pour exister la saison prochaine. On n'a jamais douté, même après des défaites à domicile ou lorsqu'à l'extérieur, on faisait beaucoup de jeu, mais on n'arrivait pas à scorer et on perdait largement. Ca nous a aidés à grandir, ça nous a construits : on l'a vu à Brive. On a eu une fin de saison compliquée, mais on le savait. Après les défaites à Lyon, à Castres, beaucoup pensaient qu'on ne se relèverait pas. Mais on avait conscience que ce n'était pas la fin de notre saison et qu'il y avait ces rendez-vous avec beaucoup d'importance. On a été performant au bon moment. » Le groupe. « J'ai retrouvé un peu ce que j'ai connu à Montauban : un club très familial. Lorsque j'ai signé, on l'avait dit : tu vas voir, à Bordeaux, il y a beaucoup d'étrangers. Mais ça ne change rien. On a essayé d'être ensemble en dehors du terrain pour que cela se retrouve dessus et je pense qu'on a vraiment réussi à créer quelque chose. Le départ de Marc (Delpoux, manager, NDLR) ? Ca ne nous a pas destabilisés. C'est un choix d'hommes, on les respecte et le reste, on ne fait pas attention. Lui a continué comme avant. » La paternité. « Ca permet de te rappeler à l'ordre lorsque tu es en soirée. Même si tu es fatigué, le lendemain, tu dois assurer (sourire) ! Je suis surtout ravi de retrouver ma fille après une semaine chargée où je n'ai pas pu beaucoup la voir à la maternité. Je vais pouvoir profiter ! »
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Huit délocalisations à Chaban, ce serait génial, en espérant que les huit concerneront le Top14 (parce que perso me taper 300 bornes pour le bouclier machin, bof).
J'aimerais à ce titre un nouveau pack Chaban, dont une version uniquement championnat des fois que justement les matchs à Chaban ne le concerneraient pas tous.
Bref, huit matchs, et même sept, ça nous ferait plus de 50% des matchs à domicile, ce serait vachement bien.
Je vais suivre ça de près !
J'aimerais à ce titre un nouveau pack Chaban, dont une version uniquement championnat des fois que justement les matchs à Chaban ne le concerneraient pas tous.
Bref, huit matchs, et même sept, ça nous ferait plus de 50% des matchs à domicile, ce serait vachement bien.
Je vais suivre ça de près !
Olivier- Unioniste de la première heure
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Localisation : Aire sur l'Adour
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Humeur : Ca dépend de mon humeur
Age : 54
Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
On y a droit cette année à la coupe "saucisson Mireille"....chouette
Camiste- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : loin du monde
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Age : 61
Re: Saison 2011-2012 : LE maintien
Camiste a écrit:On y a droit cette année à la coupe "saucisson Mireille"....chouette
Tu veux parler de celle qui peut nous mener en Roumanie, en Espagne ou en Italie?
enzo- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 1435
Localisation : PESSAC
Date d'inscription : 26/06/2010
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