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Que deviennent nos anciens joueurs ?
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densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Pour la personne qui demandait ce que devenait lucas blanc il a joué ce we et a 1 etoile, ratuva dont je parlais plus haut en a 3, gibouin 2 et mary qui va nous rejoindre 2
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
[quote="densnewzealand"]
Ouais, tu nous le ramènes, y en a besoin pour finit les coups quand il manque Penaud ou LBB.
Scalp a écrit:[url=https://servimg.com/view/19992846/13092]
J’ai vu c’est un appel au secours ou quoi? Je suis à Montpellier cette semaine je le ramène ou quoi ?
Ouais, tu nous le ramènes, y en a besoin pour finit les coups quand il manque Penaud ou LBB.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Dr. Gregory Bouse a écrit:densnewzealand a écrit:Scalp a écrit:[url=https://servimg.com/view/19992846/13092]
J’ai vu c’est un appel au secours ou quoi? Je suis à Montpellier cette semaine je le ramène ou quoi ?
Ouais, tu nous le ramènes, y en a besoin pour finit les coups quand il manque Penaud ou LBB.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-lavenir-incertain-de-davidson-peut-il-destabiliser-castres-revol-evoque-le-futur-proche-du-co-1610241153.php
marchal- Centre de presse
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
marchal a écrit:Pour la personne qui demandait ce que devenait lucas blanc il a joué ce we et a 1 etoile, ratuva dont je parlais plus haut en a 3, gibouin 2 et mary qui va nous rejoindre 2
Merci, je l'avais vu titu sur la feuille de match, super pour son étoile
mbx33- J'aime l'Union un peu
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Quel gâchis
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Scalp- Team modo
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Scalp a écrit:
Quel gâchis
C'est et ça restera un crève cœur, quand je vois que sur son Facebook c'est toujours lui avec le maillot de l'UBB... J'ai vraiment l'impression que ça l'a beaucoup marqué son passage à Bordeaux et qu'il aurait souhaité rester.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/section-paloise/top-14-thomas-jolmes-pau-ma-personnalite-est-singuliere-mon-physique-est-singulier-meme-ma-coupe-de-cheveux-est-singuliere-21883739.php
Top 14. Thomas Jolmes (Pau) : « Ma personnalité est singulière, mon physique est singulier, même ma coupe de cheveux est singulière »
Par Recueilli par Georges Lannessans
Les méandres de la carrière de Thomas Jolmes (29 ans) se sont parfois avérés sinueux. Avant de retrouver une UBB quittée cet été, le deuxième ligne palois fait part du soulagement d’avoir renoué avec un cadre propice à son épanouissement
En arrivant à Pau, vous n’aviez plus été titulaire depuis le 11 novembre 2023, justement face à la Section, avec qui vous enchaînez les matchs. Content d’avoir retrouver un statut de cadre ?
Complètement. Retrouver de la confiance, du temps de jeu, ça fait du bien. Je suis à nouveau considéré comme un membre à part entière de l’équipe.
Que vous inspirent ces retrouvailles avec l’UBB ?
C’est une très belle équipe, déjà dominante l’année dernière et qui l’est encore plus cette saison. Elle développe beaucoup de temps de jeu effectif. Leur fonds de commerce consiste à mettre la pression au sol, à jouer les ballons de turnover, à relancer, à mettre de la vitesse avec leurs trois-quarts. Cela va être un gros défi à Chaban, que j’ai hâte de retrouver.
Etait-ce un déchirement de quitter Bordeaux-Bègles, où vous aviez repris goût au travail et au rugby, vous qui vous en êtiez dégoûté à force de trop en faire ?
Oui, je ne m’attendais pas à ça. Il me restait une année de contrat, mais on m’a fait comprendre qu’il valait mieux quitter le club. Cela a été un choc, car j’y avais signé en faisant le choix de la stabilité malgré d’autres opportunités. Je croyais en ce club. Les entraîneurs tournent beaucoup en Top 14. Un nouveau est arrivé (Yannick Bru, NDLR). Tu fais la maille ou tu ne l’a fait pas. Et dans mon cas, ça ne l’a pas fait.
« Quand j’ai pété un câble à La Rochelle, j’ai effectivement songé à tout plaquer »
Avant d’arriver à Bordeaux, vous aviez fait part d’une forme de surmenage, entre vos études de kiné et les exigences du rugby de haut niveau. Ce qui avait accouché d’un burnout et d’une prise de poids de 26 kg. Tout cela est-il désormais derrière vous ?
Complètement. Depuis mon passage à Bordeaux, je gère mieux tout ça. Il n’y a pas de secret, c’est toujours plus compliqué quand tu fais deux choses en même temps. Je me dis que j’aurais pu faire autrement, mais dans la vie, on fait des choix, il faut composer avec. Désormais, je suis complètement stable dans mon fonctionnement.
Avez-vous songé à tout plaquer ?
Quand j’ai pété un câble à La Rochelle, j’ai effectivement songé à tout plaquer. J’en avais marre de toujours avoir quelque chose à faire, entre les études et le rugby. Cela s’est traduit par l’envie de ne plus rien faire du tout après avoir tout fait à fond, voire même plus. A La Rochelle, je n’ai pas su continuer parce que je n’en voulais plus. Mais depuis que je n’ai plus que ça à faire, je « kiffe » encore plus ma vie de rugbyman, parce que j’ai le temps de vivre ma vie à côté et d’être frais pour le rugby.
Le fait d’avoir un diplome et une porte de sortie en poche participe-t-il à cet épanouissement nouveau ?
Effectivement, je n’ai jamais eu la pression du « qu’est-ce que je vais faire après ? » J’ai en tête une interview de Gabriel Lacroix qui en gros, disait « faites des études, on ne sait jamais ce qui peut arriver ». Je préciserai qu’il faut pouvoir arrêter en chemin si jamais on perce. Je ne le pouvais pas, et c’est pour ça que je suis allé jusqu’au bout. A un moment, j’étais complètement dégoûté de tout. Cette porte de sortie fait peut-être de moi un homme plus serein, mais si je n’avais pas eu ces études de kiné, niveau rugby, tout aurait peut-être mieux roulé.
La confiance dont vous jouissez à Pau, où vous enchaînez, vous permet-elle de viser un retour au sein du groupe France, que vous avez cotoyé ?
Je veux retrouver mon meilleur niveau, ce qui en accouchera, on verra au fur et à mesure. J’essaye de performer chaque week-end, d’éviter les blessures. Je suis à mon poids de forme, j’ai une bonne hygiène de vie, je pense être séerieux à l’entraînement. On verra ce que ça donne, même si j’aspire bien sûr à aller le plus haut possible. Faire des bons matchs avec la Section, c’est déjà la base. Après, si on parle de plus haut, il faut être un joueur exceptionnel, surtout quand il y a autant de mecs installés.
Quel cadre de vie avez-vous trouvé à Pau ?
Je suis arrivé avec de petits a prioris qui ont vite été effacés. Et au final, c’est loin d’être la ville un peu morte que j’imaginais. Je peux même dire que je l’adore. J’habite dans le centre, donc je profite pleinement. Après, mon expérience me fait dire que quand tu connaîs un peu trop bien la ville, c’est que tu ne joues pas beaucoup. L’an passé par exemple, j’ai commencé à bien, bien connaître Bordeaux (rires). Mais ici, il fait aussi très bon vivre avec un petit été indien qui n’est pas désagréable.
Quelles passions, quels hobbys en dehors du rugby ?
Après ces études de kiné, j’essaye toujours de continuer à me cultiver sur tout ce qui est finance, immobilier. Je lis beaucoup, j’écoute des podcasts. Et après, comme chaque rugbyman, je rentre chez moi, je fais à manger, je dors et je me lève pour m’entraîner. Je sais qu’il y a des mecs qui pèchent, qui vont au golf ou aux champignons, ce n’est pas trop mon truc (rires). Mais ça viendra peut-être.
Christophe Urios vous dépeignait comme un personnage « singulier », qui a besoin de solitude, alors qu’on vous voit souvent très proches de vos coéquipiers. Où est la vérité ?
Je ne sais pas dans quel contexte Christophe a dit ça. Mais je devais être en phase de reconstruction à l’époque. Je suis plutôt un mec sociable, extraverti. Je l’étais peut-être même trop à un moment donné, mais je pense avoir trouvé le juste équilibre. Entre Bordeaux et Pau, j’ai quand même eu la chance de tomber sur deux clubs très familiaux. Avec un noyau identique de mecs qui sont là depuis longtemps et qui apportent une structure autour de laquelle tous les « gonzes » gravitent. Idem à Bordeaux, avec des mecs comme Poirot, Maynadier, Dubié ou Ducuing. Ca crée une ambiance familiale, de copains. On a carrément la même chose ici, sauf qu’en termes de moyenne d’âge, on est encore plus bas.
« Ma personnalité est singulière, mon physique est singulier, même ma coupe de cheveux est singulière »
Ce qualificatif de joueur « singulier », un peu en marge de l’idée que l’on se fait d’un rugbyman, que suscite-t-il, chez vous ?
A 29 ans, je me rends bien compte que je suis différent de part… tout, en fait. Ma personnalité est singulière, mon physique est singulier (2,04 m), même ma coupe de cheveux est singulière (rires). C’est un mélange, qui, de tout temps, a renvoyé cette image. Je ne le prends donc pas mal. Je ne le cultive pas, c’est comme ça.
Votre statut de joueur référencé de Top 14 fait-il de vous un cadre au milieu de cette jeunesse paloise ?
Ce statut, il se mérite. On vit des vies où on a tout le temps la pression de devoir être compétitifs. Au bout d’un moment, ce statut - qui n’en est pas un pour le moment - est tout le temps remis en question. On doit aller chercher le meilleur de nous-mêmes chaque semaine, mais je suis la pour ça. Après une saison passée à ronger mon frein en tenant le bouclier (de plaquages) à l’entraînement, j’ai une grosse envie de jouer.
Cette faim, elle vous porte ?
Complètement. Plus je reviens en forme, et plus j’ai la dalle. Il me faut du temps de jeu et du rythme pour m’exprimer. Je suis pas du genre à faire du zéro à cent à la manière de certains, comme Cyril Cazeaux, qui m’impressionnait pour ça.
S’il y a bien un secteur qui tourne, chez les avants palois, il s’agit de la touche. Ce qui doit être plutôt flatteur pour un n°4…
La touche fonctionne très bien, c’est vrai. Ce qui était déjà le cas l’an passé. Après, d’un point de vue plus terrien, ce n’est pas encore ça sur les ballons portés. On n’a pas encore marqué sur ces phases de jeu. Pour ce qui est de la défense des mauls, on a un peu progressé, même si on a encore encaissé un essai de la sorte contre Toulouse. Au niveau de la mêlée, on est beaucoup pénalisés. De manière générale, je trouve qu’on a de très gros temps forts malheureusement compensés par de très gros temps faibles aussi. Ce qui nous fait perdre un bonus contre Castres, et nous fait perdre tout court sur la fin, à Perpignan… Ce pragmatisme nous manque par rapport aux postulants au top 6.
Le fait d’arriver en qualité de remplaçant de Sam Whitelock vous a-t-il mis une pression supplémentaire ?
Pas du tout, c’était même marrant de dire que Thomas Jolmes remplaçait Sam Whitelock. Il n’y pas de comparaison à établir. Les mecs de Bordeaux connaissent bien ceux de Pau. Ils m’ont dit « tu vas voir, tu vas te régaler », et effectivement : l’ambiance est formidable, les mecs sont cools, et puis tout le monde dit que le jeu de Pau est beau à voir. Dans tous les secteurs, j’ai tout pour m’épanouir ici.
Que pensez-vous du retour d’Hugo Auradou, votre concurrent au poste de n°4 ?
Je suis impressionné par sa maturité en tant que leader de touche, sa connaissance à ce niveau, son leadership à son jeune page. La manière dont il assume ce rôle m’impressionne. C’est magnifique pour l’équipe, pour le club et pour l’avenir.
Top 14. Thomas Jolmes (Pau) : « Ma personnalité est singulière, mon physique est singulier, même ma coupe de cheveux est singulière »
Par Recueilli par Georges Lannessans
Les méandres de la carrière de Thomas Jolmes (29 ans) se sont parfois avérés sinueux. Avant de retrouver une UBB quittée cet été, le deuxième ligne palois fait part du soulagement d’avoir renoué avec un cadre propice à son épanouissement
En arrivant à Pau, vous n’aviez plus été titulaire depuis le 11 novembre 2023, justement face à la Section, avec qui vous enchaînez les matchs. Content d’avoir retrouver un statut de cadre ?
Complètement. Retrouver de la confiance, du temps de jeu, ça fait du bien. Je suis à nouveau considéré comme un membre à part entière de l’équipe.
Que vous inspirent ces retrouvailles avec l’UBB ?
C’est une très belle équipe, déjà dominante l’année dernière et qui l’est encore plus cette saison. Elle développe beaucoup de temps de jeu effectif. Leur fonds de commerce consiste à mettre la pression au sol, à jouer les ballons de turnover, à relancer, à mettre de la vitesse avec leurs trois-quarts. Cela va être un gros défi à Chaban, que j’ai hâte de retrouver.
Etait-ce un déchirement de quitter Bordeaux-Bègles, où vous aviez repris goût au travail et au rugby, vous qui vous en êtiez dégoûté à force de trop en faire ?
Oui, je ne m’attendais pas à ça. Il me restait une année de contrat, mais on m’a fait comprendre qu’il valait mieux quitter le club. Cela a été un choc, car j’y avais signé en faisant le choix de la stabilité malgré d’autres opportunités. Je croyais en ce club. Les entraîneurs tournent beaucoup en Top 14. Un nouveau est arrivé (Yannick Bru, NDLR). Tu fais la maille ou tu ne l’a fait pas. Et dans mon cas, ça ne l’a pas fait.
« Quand j’ai pété un câble à La Rochelle, j’ai effectivement songé à tout plaquer »
Avant d’arriver à Bordeaux, vous aviez fait part d’une forme de surmenage, entre vos études de kiné et les exigences du rugby de haut niveau. Ce qui avait accouché d’un burnout et d’une prise de poids de 26 kg. Tout cela est-il désormais derrière vous ?
Complètement. Depuis mon passage à Bordeaux, je gère mieux tout ça. Il n’y a pas de secret, c’est toujours plus compliqué quand tu fais deux choses en même temps. Je me dis que j’aurais pu faire autrement, mais dans la vie, on fait des choix, il faut composer avec. Désormais, je suis complètement stable dans mon fonctionnement.
Avez-vous songé à tout plaquer ?
Quand j’ai pété un câble à La Rochelle, j’ai effectivement songé à tout plaquer. J’en avais marre de toujours avoir quelque chose à faire, entre les études et le rugby. Cela s’est traduit par l’envie de ne plus rien faire du tout après avoir tout fait à fond, voire même plus. A La Rochelle, je n’ai pas su continuer parce que je n’en voulais plus. Mais depuis que je n’ai plus que ça à faire, je « kiffe » encore plus ma vie de rugbyman, parce que j’ai le temps de vivre ma vie à côté et d’être frais pour le rugby.
Le fait d’avoir un diplome et une porte de sortie en poche participe-t-il à cet épanouissement nouveau ?
Effectivement, je n’ai jamais eu la pression du « qu’est-ce que je vais faire après ? » J’ai en tête une interview de Gabriel Lacroix qui en gros, disait « faites des études, on ne sait jamais ce qui peut arriver ». Je préciserai qu’il faut pouvoir arrêter en chemin si jamais on perce. Je ne le pouvais pas, et c’est pour ça que je suis allé jusqu’au bout. A un moment, j’étais complètement dégoûté de tout. Cette porte de sortie fait peut-être de moi un homme plus serein, mais si je n’avais pas eu ces études de kiné, niveau rugby, tout aurait peut-être mieux roulé.
La confiance dont vous jouissez à Pau, où vous enchaînez, vous permet-elle de viser un retour au sein du groupe France, que vous avez cotoyé ?
Je veux retrouver mon meilleur niveau, ce qui en accouchera, on verra au fur et à mesure. J’essaye de performer chaque week-end, d’éviter les blessures. Je suis à mon poids de forme, j’ai une bonne hygiène de vie, je pense être séerieux à l’entraînement. On verra ce que ça donne, même si j’aspire bien sûr à aller le plus haut possible. Faire des bons matchs avec la Section, c’est déjà la base. Après, si on parle de plus haut, il faut être un joueur exceptionnel, surtout quand il y a autant de mecs installés.
Quel cadre de vie avez-vous trouvé à Pau ?
Je suis arrivé avec de petits a prioris qui ont vite été effacés. Et au final, c’est loin d’être la ville un peu morte que j’imaginais. Je peux même dire que je l’adore. J’habite dans le centre, donc je profite pleinement. Après, mon expérience me fait dire que quand tu connaîs un peu trop bien la ville, c’est que tu ne joues pas beaucoup. L’an passé par exemple, j’ai commencé à bien, bien connaître Bordeaux (rires). Mais ici, il fait aussi très bon vivre avec un petit été indien qui n’est pas désagréable.
Quelles passions, quels hobbys en dehors du rugby ?
Après ces études de kiné, j’essaye toujours de continuer à me cultiver sur tout ce qui est finance, immobilier. Je lis beaucoup, j’écoute des podcasts. Et après, comme chaque rugbyman, je rentre chez moi, je fais à manger, je dors et je me lève pour m’entraîner. Je sais qu’il y a des mecs qui pèchent, qui vont au golf ou aux champignons, ce n’est pas trop mon truc (rires). Mais ça viendra peut-être.
Christophe Urios vous dépeignait comme un personnage « singulier », qui a besoin de solitude, alors qu’on vous voit souvent très proches de vos coéquipiers. Où est la vérité ?
Je ne sais pas dans quel contexte Christophe a dit ça. Mais je devais être en phase de reconstruction à l’époque. Je suis plutôt un mec sociable, extraverti. Je l’étais peut-être même trop à un moment donné, mais je pense avoir trouvé le juste équilibre. Entre Bordeaux et Pau, j’ai quand même eu la chance de tomber sur deux clubs très familiaux. Avec un noyau identique de mecs qui sont là depuis longtemps et qui apportent une structure autour de laquelle tous les « gonzes » gravitent. Idem à Bordeaux, avec des mecs comme Poirot, Maynadier, Dubié ou Ducuing. Ca crée une ambiance familiale, de copains. On a carrément la même chose ici, sauf qu’en termes de moyenne d’âge, on est encore plus bas.
« Ma personnalité est singulière, mon physique est singulier, même ma coupe de cheveux est singulière »
Ce qualificatif de joueur « singulier », un peu en marge de l’idée que l’on se fait d’un rugbyman, que suscite-t-il, chez vous ?
A 29 ans, je me rends bien compte que je suis différent de part… tout, en fait. Ma personnalité est singulière, mon physique est singulier (2,04 m), même ma coupe de cheveux est singulière (rires). C’est un mélange, qui, de tout temps, a renvoyé cette image. Je ne le prends donc pas mal. Je ne le cultive pas, c’est comme ça.
Votre statut de joueur référencé de Top 14 fait-il de vous un cadre au milieu de cette jeunesse paloise ?
Ce statut, il se mérite. On vit des vies où on a tout le temps la pression de devoir être compétitifs. Au bout d’un moment, ce statut - qui n’en est pas un pour le moment - est tout le temps remis en question. On doit aller chercher le meilleur de nous-mêmes chaque semaine, mais je suis la pour ça. Après une saison passée à ronger mon frein en tenant le bouclier (de plaquages) à l’entraînement, j’ai une grosse envie de jouer.
Cette faim, elle vous porte ?
Complètement. Plus je reviens en forme, et plus j’ai la dalle. Il me faut du temps de jeu et du rythme pour m’exprimer. Je suis pas du genre à faire du zéro à cent à la manière de certains, comme Cyril Cazeaux, qui m’impressionnait pour ça.
S’il y a bien un secteur qui tourne, chez les avants palois, il s’agit de la touche. Ce qui doit être plutôt flatteur pour un n°4…
La touche fonctionne très bien, c’est vrai. Ce qui était déjà le cas l’an passé. Après, d’un point de vue plus terrien, ce n’est pas encore ça sur les ballons portés. On n’a pas encore marqué sur ces phases de jeu. Pour ce qui est de la défense des mauls, on a un peu progressé, même si on a encore encaissé un essai de la sorte contre Toulouse. Au niveau de la mêlée, on est beaucoup pénalisés. De manière générale, je trouve qu’on a de très gros temps forts malheureusement compensés par de très gros temps faibles aussi. Ce qui nous fait perdre un bonus contre Castres, et nous fait perdre tout court sur la fin, à Perpignan… Ce pragmatisme nous manque par rapport aux postulants au top 6.
Le fait d’arriver en qualité de remplaçant de Sam Whitelock vous a-t-il mis une pression supplémentaire ?
Pas du tout, c’était même marrant de dire que Thomas Jolmes remplaçait Sam Whitelock. Il n’y pas de comparaison à établir. Les mecs de Bordeaux connaissent bien ceux de Pau. Ils m’ont dit « tu vas voir, tu vas te régaler », et effectivement : l’ambiance est formidable, les mecs sont cools, et puis tout le monde dit que le jeu de Pau est beau à voir. Dans tous les secteurs, j’ai tout pour m’épanouir ici.
Que pensez-vous du retour d’Hugo Auradou, votre concurrent au poste de n°4 ?
Je suis impressionné par sa maturité en tant que leader de touche, sa connaissance à ce niveau, son leadership à son jeune page. La manière dont il assume ce rôle m’impressionne. C’est magnifique pour l’équipe, pour le club et pour l’avenir.
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.xvovalie.com/nathanael-hulleu-joueur-du-castres-olympique-hospitalise-apres-un-ko-contre-vannes/
marchal- Centre de presse
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Des nouvelles de Lucas Méret, très bon 10 s'il en est.
Meilleur réalisateur de la ProD2 à ce jour. Il pèse énormément aussi sur le jeu de ligne de son équipe. Ce jeune a su se relancer et pourrait jouer au sein de n'importe quelle équipe en Pro D2.
Bravo à lui et bonne continuation au sein de Valence-Romans ou ailleurs dans le futur.
Meilleur réalisateur de la ProD2 à ce jour. Il pèse énormément aussi sur le jeu de ligne de son équipe. Ce jeune a su se relancer et pourrait jouer au sein de n'importe quelle équipe en Pro D2.
Bravo à lui et bonne continuation au sein de Valence-Romans ou ailleurs dans le futur.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Dr. Gregory Bouse a écrit:Des nouvelles de Lucas Méret, très bon 10 s'il en est.
Meilleur réalisateur de la ProD2 à ce jour. Il pèse énormément aussi sur le jeu de ligne de son équipe. Ce jeune a su se relancer et pourrait jouer au sein de n'importe quelle équipe en Pro D2.
Bravo à lui et bonne continuation au sein de Valence-Romans ou ailleurs dans le futur.
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« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
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biscouette- Centre de presse
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-pilier-argentin-francisco-kodela-39-ans-rappele-pour-la-tournee-d-automne/1517990
marchal- Centre de presse
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Étonnant cette longévité, y compris au niveau inter (il a fait une bonne partie de la Coupe du Monde).marchal a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-pilier-argentin-francisco-kodela-39-ans-rappele-pour-la-tournee-d-automne/1517990
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Extrait du magazine de France 3 "Rencontres à XV" du 05 octobre.
Un sujet, mais oui !, sur Simon Desaubies. Comme toujours, un bon joueur qui se remet de sa blessure et ça fait plaisir de le voir jouer sur le terrain qui nous a tous vu débuter (je parle des Sallois)
https://www.france.tv/france-3/rencontres-a-xv/6581822-simon-desaubies-retour-aux-sources.html
Un sujet, mais oui !, sur Simon Desaubies. Comme toujours, un bon joueur qui se remet de sa blessure et ça fait plaisir de le voir jouer sur le terrain qui nous a tous vu débuter (je parle des Sallois)
https://www.france.tv/france-3/rencontres-a-xv/6581822-simon-desaubies-retour-aux-sources.html
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
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Rugby à Izon : Mathéo Frisach fait un cadeau à son club d’origine
Jean-Pierre Nowak
~3 minutes
Publié le 11/11/2024 à 15h44.
L’ex-joueur de l’UBB est venu remettre le maillot de sa première sélection en équipe de France U18
Nicolas Depoortere, centre à l’UBB, champion du monde U20 en 2023, deux sélections nationales, formé à l’US Izon Rugby dès ses 5 ans, avait offert ses premiers maillots au club. Ils sont encadrés et exposés au club-house Bernard-Lebourhis, du complexe Cassignard. Jean-Yves Faucher, président de l’USI, va maintenant en encadrer un troisième. C’est Mathéo Frisach, qui est venu mercredi 6 novembre lors de l’entraînement de l’école à la rencontre du responsable André Veyssière et des enfants. Il leur a remis le maillot de sa première sélection en équipe de France U18, sur lequel est inscrit l’US Izon.
Raffut 2024
Mathéo Frisach est né le 10 février 2006 et a participé assidûment à l’école de rugby de 2010 à 2018. Puis il a rejoint l’UBB de 2019 à 2023 et joue actuellement avec son 1,88 mètre et ses 127 kilos en première ligne à l’AS Clermont Auvergne. Il est en route pour le centre national du rugby à Marcoussis ou il va rejoindre le sélection française U20 développement (celle des premières années).
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.rugbyrama.fr/2024/11/14/pro-d2-corentin-coularis-montauban-on-arrive-a-un-moment-charniere-de-notre-saison-12321152.php
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.quinzemondial.com/top-14/bayonne--prolongation--depart--fin-de-carriere--un-joueur-d-experience-en-fin-de-contrat-confie-ses-intentions-809276
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
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