"Un vrai stade pour l'Union" : Pétition, Lettre, Banderole ?

léopold a écrit:
Je suis certain qu'il ne manquera pas de journaliste prêt à relayer, nous entrons dans la période molle des vacances où les sujets en dehors des méduses,rien pour tiller les élus et leur donner un os à ronger comme devoir de vacances, histoire de pas perdre la main.

Sûr que quand on voit ça http://www.sudouest.fr/2012/07/02/l-abri-n-a-pas-tenu-le-choc-759283-2780.php on se dit qu'il ya a la place

Switch, je pense qu'on a bien des "revendications" et que pour l'instant on doit se mettre d'accord pour les mettre en forme tous ensemble.
On n'en est pas encore à transmettre un "document", qu'il s'appelle "lettre" ou "pétition".
Le moment viendra ou les termes à utiliser auront une importance, aujourd'hui on doit se comprendre et être sur le même courant d'idées, sinon ce ne sera pas représentatif.

Après il faut aussi choisir notre démarche.
Soit on continue à tourner en rond et on peut faire une (puis des) "lettre"(s), c'est bien si on s'adresse à un Maire par exemple, ou à toute autre personne physique,
soit on s'adresse à une collectivité territoriale et on n'a pas d'autre possibilité que de faire une "pétition"
car on ne peut pas provoquer que ce sujet soit à l'ordre du jour sans cette démarche.

Ton expérience d'élu pourrait être utile, et je pense même que tu serais tout à fait capable de représenter les supporters.
Mais au préalable on doit établir les faits qui motivent notre démarche, citer chronologiquement les éléments sur lesquels on s'appuie, et valider cette "réclamation" en la signant.
C'est du droit, et on ne peut que le respecter si on veut obtenir que ce dossier soit traité.

Pour le reste, se "lâcher" avec les médias, ou manifester, ou pousser une gueulante, ....... ça ne fait que du spectacle, et un peu de pression (qui peut aussi nous nuire).

"Monsieur le Maire

en tant que supporter passioné de rugby mais plus simplement électeur et contribuable, je m'étonne qu'aucune décision ne soit, à ce jour, arrétée concernant le futur stade de rugby de l'Union Bordeaux Bègles.
Alors que sur le plan sportif les difficultés et réticences d'origine ont été surmontées avec succès, cet attentisme politique me semble tout simplement incompréhensible. N'est-il pas légitime, en toute objectivité, que ce club aujourd'hui au plus haut niveau du rugby français puisse disposer d'infrastructures modernes permettant d'assurer la pérénité de son développement ? Par la qualité de son jeu, de ses joueurs, de son encadrement, l'engouement de son public, notre club est aujourd'hui reconnu et loué bien au delà de nos frontières et participe d'une image dynamique et positive de notre ville. Bordeaux tient là une fantastique opportunité de retrouver une aura sur un territoire où le rugby, plus qu'un sport, est un véritable fait culturel.

Je suis donc surpris et pour tout dire lassé de ces interminables joutes stériles entre les diverses collectivités dont aucune ne semble s'enthousiasmer pour une réussite qui réunit aujoud'hui des dizaines de milliers de girondins. Parce que nous sommes ici au delà des divergences politiques, il ne m'intéresse pas de savoir qui a fait quoi jusqu'ici mais bien ce qui est prévu pour l'avenir de ce club dont tout le monde sait qu'il ne survivra pas en élite s'il ne dispose pas d'infrastructures adéquates.
Que le choix se porte sur Chaban Delmas, Moga ou autre m'importe peu mais le minimum que j'attends ce ceux qui prétendent me représenter est qu'ils fassent enfin un choix. Car il serait quand même scandaleux qu'après tant d'efforts déployés, tant d'espoirs entrevus après une si longue attente, la survie de l'Union Bordeaux Bègles soit mise en danger par l'indécision des collectivités censées la soutenir, sachant de plus que l'enveloppe nécessaire peut être considére comme raisonnable.

Dans l'attente de votre réponse et comptant sur votre dilligence pour débloquer cette situation....

Voilà pour moi. Reste à peaufiner, adapter à chaque interlocuteur, tirer, signer et inonder au plus vite "nos" élus d'un courrier type.

C'est bien, mais cela s'adresse en l'état qu'au maire de Bordeaux, il est clair qu'il ne doit pas être le seul concerné et un courrier à l'identique mais personnalisé pourrait être adresser à tout les maires de la CUB, tout cela sont ou devrait être au première loges. Le président de la CUB, le président de l'assemblée départementale et le président de région devraient également appelés à se prononcer.

léopold a écrit:C'est bien, mais cela s'adresse en l'état qu'au maire de Bordeaux, il est clair qu'il ne doit pas être le seul concerné et un courrier à l'identique mais personnalisé pourrait être adresser à tout les maires de la CUB, tout cela sont ou devrait être au première loges. Le président de la CUB, le président de l'assemblée départementale et le président de région devraient également appelés à se prononcer.

C'est pour cela que j'ai bien spécifié "à adapter à chaque interlocuteur" et s'il faut écrire à Barak Obama ou Ban Ki Moon pour faire construire la tribune par les casques bleus sur le compte des Nations Unies j'y suis prêt

C'est pas mal du tout, cette lettre.


Par contre, il faudrait commencer par le commencement : a qui envoyer notre lettre ?

Maires
=> Les 2 communes sur lesquelles reposent le club
- Alain Juppé, maire (UMP) de Bordeaux
- Noël Mamère, maire (EELV) de Bègles

=> Les autres communes de la CUB
- Michel Héritié, maire (PS) d'Ambarès-et-Lagrave
- Maurice Pierre, maire (PS) d'Ambès (également Vice-Président de la CUB)
- Jean-Claude Bergougnoux, maire (PS) d'Artigues-près-Bordeaux
- Jean-Pierre Turon, maire (PS) de Bassens
- Vincent Feltesse, maire (PS) de Blanquefort (également Président de la CUB)
- Jean-Pierre Favroul, maire (SE) de Bouliac
- Brigitte Terraza, maire (DVG) de Bruges
- Franck Maurras, maire (SE) de Carbon-blanc
- Alain David, maire (PS) de Cenon (également Conseiller Général de Gironde)
- Christine Bost, maire (PS) d'Eysines
- Conchita Lacuey, maire (PS) de Floirac (également Députée de Gironde)
- Michal Labardin, maire (DVD) de Gradignan
- Patrick Bobet, maire (UMP) du Bouscat (également Député suppléant de Gironde)
- Bernard Labiste, maire (PS) du Haillan
- Ludovic Freygefond, maire (PS) du Taillan-Médoc
- Jean Touzeau, maire (PS) de Lormont (également Conseiller Général de Gironde)
- Michel Sainte-Marie, maire (PS) de Mérignac (également Député de Gironde)
- Béatrice de François, maire (PS) de Parempuyre
- Jean-Jacques Benoît, maire (PS) de Pessac (également Conseiller Général de Gironde)
- Christophe Duprat, maire (UMP) de Saint Aubin du Médoc
- Pierre Soubabère, maire (SE) de Saint Louis de Montferrand
- Serge Lamaison, maire (PS) de Saint Médard en Jalles
- Claude Soubiran, maire (SE) de Saint Vincent de Paul
- Alain Cazabonne, maire (MoDem) de Talence
- Patrick Pujol, maire (MoDem) de Villenave d'Ornon

Présidents/Directeurs de collectivités territoriales
- Vincent Feltesse, président (PS) de la CUB (double dose, pour lui )
- Philippe Madrelle, président (PS) du Conseil Général de Gironde (également sénateur de Gironde)
- Alain Rousset, président (PS) du Conseil Régional d'Aquitaine (également Député de Gironde)


En voyez vous d'autres ?

Une fois la liste des destinataires établie, on pourra passer au contenu de la lettre, et ensuite à la spécification et l'adaptation, en fonction des qualités des destinataires (maires, présidents de collectivités...).

Juppé, Mamère, Feltesse, Madrèle et Rousset sont évidemment en première ligne....pour les autres ils sont peut être moins concernés alors il faudrait peut être un texte incitatif à pousser leurs "maitres" à agir.... sinon je pense que Piazza et Accoceberry peuvent y avoir droit ....tout comme le jeune Florian qui briguait la députation et assurait dans son tract de campagne "soutenir l'UBB en famille" (sic) . Au delà des dinausores faut taper sur la relève potentielle qui doit anticiper dès aujourd'hui pour les joutes de demain

Eventuellement, il y a aussi Pierre Goguet, le Directeur de la CCI de Bordeaux.

Switch a écrit:Eventuellement, il y a aussi Pierre Goguet, le Directeur de la CCI de Bordeaux.

Et en quoi est-ce que la CCI peut aider dans ce dossier ?

Ne peut-on pas être épaulé par le Comité de Côte d'Argent dans cette démarche ?

Après tout, je crois bien qu'ils sont la représentation locale de la FFR, non ?

A mon avis faut pas se compliquer la vie en essayant d'institutionnaliser la démarche.... nous sommes de simples citoyens déçus de l'immobilisme de nos représentants et nous voulons le faire savoir point . Donc pour moi on s'arrête sur un texte que chacun, tire met à son nom, signe et envoie au plus de personnes identifiées possible.

Je trouve la lettre et la proposition de Sudiste tout à fait raisonnables et ne se limiter ici qu'à notre position de supporters sans aborder les conséquences économiques n'est peut-être pas si mal.
Même si des négos étaient déjà engagées par le club, cette première communication ne devrait pas les perturber, au contraire.

Puisque le grand mufti (enfin le moyen ) a validé, je vous propose de nous lancer. On peut diffuser une tramme si chacun veut rajouter son grigri et afin de changer Maire par Président et Bordeaux par Agglomération etc...et zouuuu.
Parce que si on commence à "réflechir" comme à un congrès du parti communiste cubain ça risque de ne jamais aboutir.
Ensuite il faudra diffuser l'info au plus grand nombre pour ratisser large : abonnés hors forum, burdigalais via leur forum, entremélées (si elles existent encore...), ducaristes...etc pour jouer sur l'effet "boule de neige" ....et enfin

Bon je regarde si j'ai des ajouts à faire et je rends mon verdict
Bouge pas !

Bon, voici ma proposition de lettre.
Elle se base sur l'excellente ossature fournie par Sudiste, avec quelques modifs et rajoutes de ma propre initiative.

"
Madame/Monsieur le Maire/le Président,

En tant que supporters passionnés de rugby mais plus simplement électeurs et contribuables, nous nous étonnons encore qu'aucune décision ne soit, à ce jour, arrêtée concernant le futur stade de rugby de l'Union Bordeaux Bègles, équipe professionnelle évoluant désormais au plus haut niveau national.
Alors que sur le plan sportif les difficultés et réticences d'origine ont été surmontées avec grand succès, cet attentisme politique nous semble tout simplement incompréhensible.
En effet, n'est-il pas légitime, en toute objectivité, que ce club aujourd'hui au plus haut niveau du rugby français puisse enfin disposer d'infrastructures modernes permettant d'assurer sa pérénité et son bon développement ? Ce club au passé glorieux, revenu dans l’élite national aux prix d’innombrables efforts et qui aujourd’hui fait renaître un sport majeur dans notre région, ne mérite t-il pas enfin un soutien fort et des encouragements à la hauteur de ses performances de la part des différentes collectivités de la région qu’il représente désormais partout en France, et même en Europe ?
Par la qualité de son jeu, de ses joueurs et de son encadrement, par l'engouement de son public, par l’esprit et les valeurs fondatrices qu’il prône, notre club est aujourd'hui reconnu et loué bien au-delà de nos frontières et contribue à véhiculer une image positive et dynamique de nos villes et de notre région.
Bordeaux tient là une fantastique opportunité de retrouver une aura sur un territoire où le rugby, plus qu'un sport, est un véritable fait culturel.

Nous sommes donc surpris, et pour tout dire lassés, de ces interminables joutes stériles entre les diverses collectivités dont aucune ne semble s'enthousiasmer pour une réussite qui réunit aujourd'hui des dizaines de milliers de girondins. Parce que nous sommes dans le cas présent bien au-delà des divergences politiques, il ne nous intéresse pas de savoir qui a fait quoi jusqu'ici mais bien ce qui est prévu pour l'avenir de ce club, dont tout le monde sait qu'il ne survivra pas en élite s'il ne dispose pas d'infrastructures adéquates et d’un soutien local fort, tant logistique que moral ou financier.
Pouvons-nous sérieusement ignorer et laisser disparaître à nouveau un club qui il y a quelques semaines encore réunissait dans la merveilleuse enceinte de Chaban-Delmas près de 34.000 girondins dans une ambiance incroyable, autour d’un sport historiquement ancré dans un région dont Bordeaux est la capitale ?
Que le choix se porte sur Chaban Delmas, Moga ou autre nous importe peu, mais le minimum que nous attendions ce ceux qui prétendent nous représenter est qu'ils fassent enfin un choix, et qu’ils montrent aux yeux de tous que ce club, celui de leur ville, et tous ses supporters, ne sont pas seuls. Car il serait incroyablement scandaleux qu'après tant d'efforts déployés, tant d'espoirs entrevus et après une si longue attente, la survie de l'Union Bordeaux-Bègles soit mise en danger par l'indécision des collectivités censées la soutenir, sachant de plus que les différents soutiens nécessaires peuvent en toute sincérité être considérés comme honnêtes, justes et raisonnables.
La Gironde est un grand département, et elle tient là une nouvelle occasion unique de prouver, au travers d’un sport populaire et majeur dans notre pays, à quel point elle l’est vraiment.

Dans l'attente de votre réponse, et comptant sur votre dilligence pour débloquer cette situation, veuillez agréer, Madame/Monsieur le Maire/le Président, nos plus respectueuses salutations.
"

En rouges, mes modifications.
En vert, mes ajouts.


Voilà.
Maintenant, y'a plus qu'à s'arranger pour qu'au moment d'ouvrir la lettre résonne un Land of my Fathers ou Irland's Call, et c'est bon

Plus sérieusement, que pensez-vous de ces modifs/ajouts ?
Bon, mauvais, à revoir, à éliminer ? D'autres éléments à ajouter ?

Merci

Switch a écrit:Bon, voici ma proposition de lettre.
Elle se base sur l'excellente ossature fournie par Sudiste, avec quelques modifs et rajoutes de ma propre initiative.

"
Madame/Monsieur le Maire/le Président/le Député,

En tant que supporters passionnés de rugby mais plus simplement électeurs et contribuables, nous nous étonnons encore qu'aucune décision ne soit, à ce jour, arrêtée concernant le futur stade de rugby de l'Union Bordeaux Bègles, équipe professionnelle évoluant désormais au plus haut niveau national.
Alors que sur le plan sportif les difficultés et réticences d'origine ont été surmontées avec grand succès, cet attentisme politique nous semble tout simplement incompréhensible.
En effet, n'est-il pas légitime, en toute objectivité, que ce club aujourd'hui au plus haut niveau du rugby français puisse enfin disposer d'infrastructures modernes permettant d'assurer sa pérénité et son bon développement ? Ce club au passé glorieux, revenu dans l’élite national aux prix d’innombrables efforts et qui aujourd’hui fait renaître un sport majeur dans notre région, ne mérite t-il pas enfin un soutien fort et des encouragements à la hauteur de ses performances de la part des différentes collectivités de la région qu’il représente désormais partout en France, et même en Europe ?
Par la qualité de son jeu, de ses joueurs et de son encadrement, par l'engouement de son public, par l’esprit et les valeurs fondatrices qu’il prône, notre club est aujourd'hui reconnu et loué bien au-delà de nos frontières et contribue à véhiculer une image positive et dynamique de nos villes et de notre région.
Bordeaux tient là une fantastique opportunité de retrouver une aura sur un territoire où le rugby, plus qu'un sport, est un véritable fait culturel.

Nous sommes donc surpris, et pour tout dire lassés, de ces interminables joutes stériles entre les diverses collectivités dont aucune ne semble s'enthousiasmer pour une réussite qui réunit aujourd'hui des dizaines de milliers de girondins. Parce que nous sommes dans le cas présent bien au-delà des divergences politiques, il ne nous intéresse pas de savoir qui a fait quoi jusqu'ici mais bien ce qui est prévu pour l'avenir de ce club, dont tout le monde sait qu'il ne survivra pas en élite s'il ne dispose pas d'infrastructures adéquates et d’un soutien local fort, tant logistique que moral et financier.
Pouvons-nous sérieusement ignorer et laisser disparaître à nouveau un club qui il y a quelques semaines encore réunissait dans la merveilleuse enceinte de Chaban-Delmas près de 34.000 girondins dans une ambiance incroyable, autour d’un sport historiquement ancré dans une région dont Bordeaux est la capitale ?
Que le choix se porte sur Chaban Delmas, Moga ou autre nous importe peu, mais le minimum que nous attendions ce ceux qui prétendent nous représenter est qu'ils fassent enfin un choix, et qu’ils montrent aux yeux de tous que ce club, celui de leur ville, et tous ses supporters, ne sont pas seuls. Car il serait incroyablement scandaleux qu'après tant d'efforts déployés, tant d'espoirs entrevus et après une si longue attente, la survie de l'Union Bordeaux-Bègles soit mise en danger par l'indécision des collectivités censées la soutenir, sachant de plus que les différents soutiens nécessaires peuvent en toute sincérité être considérés comme honnêtes, justes et raisonnables.
La Gironde est un grand département, et elle tient là une nouvelle occasion unique de prouver, au travers d’un sport populaire et majeur dans notre pays, à quel point elle l’est vraiment.

Dans l'attente de votre réponse, et comptant sur votre dilligence pour débloquer cette situation, veuillez agréer, Madame/Monsieur le Maire/le Président, nos plus respectueuses salutations.
"

En rouges, mes modifications.
En vert, mes ajouts.


Voilà.
Maintenant, y'a plus qu'à s'arranger pour qu'au moment d'ouvrir la lettre résonne un Land of my Fathers ou Irland's Call, et c'est bon

Plus sérieusement, que pensez-vous de ces modifs/ajouts ?
Bon, mauvais, à revoir, à éliminer ? D'autres éléments à ajouter ?

Merci

En bleu mes modestes modifications

C'est bon, toutefois chaque fois n'oubliez pas du lui associer sa région car la majorité des personnes sollicitées sont hors Bordeaux.

La missive "revendicatrice" a pris forme.... elle me semble bien tournée, si ce n'est : " Ce club au passé glorieux, revenu dans l’élite national " qu'il conviendrait, il me semble, de remplacer par " ce club aux deux passés glorieux, rejoint l'élite nationale " ( ou tourné autrement... ).
Toutefois et comme il a été dit au début de ce topic, ne serait il pas souhaitable de demander l'avis de la Direction du club, à LM par exemple.
Même si certains argueront que le club ne lui appartient pas, au vu de ses investissements, tant humains que financiers, je pense que cette démarche serait une bonne chose, vis à vis du "bonhomme" !

Demander son avis à Laurent Marti, n'est-ce pas déjà l'impliquer ? Ce club est aussi et avant tout le NOTRE... c'est d'ailleurs un cri du cœur plus d' habitants amoureux de leur ville de leur région que celui de simple supporters. Je ne vois pas en quoi cette initiative peut être nuisible à l'Union car encore une fois nous ne revendiquons rien mais demandons simplement à nos élus de faire face à leurs responsabilités . Quoi de plus légitime ? Je pense mêm que Marti sera sensible à cette initiative spontanée

Pour revenir à la lettre j'ai noté cette redondance
équipe professionnelle évoluant désormais au plus haut niveau national..
ce club aujourd'hui au plus haut niveau du rugby français....
revenu dans l’élite nationale...

Quant à "La Gironde est un grand département, et elle tient là une nouvelle occasion unique de prouver, au travers d’un sport populaire et majeur dans notre pays, à quel point elle l’est vraiment." ça risque fort de froisser le vieux baron du CG

Sinon c'est OK...alors c'est parti ?

Ok pour moi.
Je vous laisse corriger les erreurs repérées, et c'est parti !

Pour ce qui est de Marti, je suis mitigé, mais globalement je suis plutôt d'avis qu'il faut, à défaut de demander son avis au club, au moins l'informer de notre démarche.

Bon bé fais vite alors parce que maintenant il faut dégoupiller

Switch a écrit:Bon, voici ma proposition de lettre.
Elle se base sur l'excellente ossature fournie par Sudiste, avec quelques modifs et rajoutes de ma propre initiative.

"
Madame/Monsieur le Maire/le Président,

En tant que supporters passionnés de rugby mais plus simplement électeurs et contribuables, nous nous étonnons encore qu'aucune décision ne soit, à ce jour, arrêtée concernant le futur stade de rugby de l'Union Bordeaux Bègles, équipe professionnelle évoluant désormais au plus haut niveau national.
Alors que sur le plan sportif les difficultés et réticences d'origine ont été surmontées avec grand succès, cet attentisme politique nous semble tout simplement incompréhensible.
En effet, n'est-il pas légitime, en toute objectivité, que ce club aujourd'hui au plus haut niveau du rugby français puisse enfin disposer d'infrastructures modernes permettant d'assurer sa pérénité et son bon développement ? Ce club au passé glorieux, revenu dans l’élite national aux prix d’innombrables efforts et qui aujourd’hui fait renaître un sport majeur dans notre région, ne mérite t-il pas enfin un soutien fort et des encouragements à la hauteur de ses performances de la part des différentes collectivités de la région qu’il représente désormais partout en France, et même en Europe ?
Par la qualité de son jeu, de ses joueurs et de son encadrement, par l'engouement de son public, par l’esprit et les valeurs fondatrices qu’il prône, notre club est aujourd'hui reconnu et loué bien au-delà de nos frontières et contribue à véhiculer une image positive et dynamique de nos villes et de notre région.
Bordeaux tient là une fantastique opportunité de retrouver une aura sur un territoire où le rugby, plus qu'un sport, est un véritable fait culturel.

Nous sommes donc surpris, et pour tout dire lassés, de ces interminables joutes stériles entre les diverses collectivités dont aucune ne semble s'enthousiasmer pour une réussite qui réunit aujourd'hui des dizaines de milliers de girondins. Parce que nous sommes dans le cas présent bien au-delà des divergences politiques, il ne nous intéresse pas de savoir qui a fait quoi jusqu'ici mais bien ce qui est prévu pour l'avenir de ce club, dont tout le monde sait qu'il ne survivra pas en élite s'il ne dispose pas d'infrastructures adéquates et d’un soutien local fort, tant logistique que moral ou financier.
Pouvons-nous sérieusement ignorer et laisser disparaître à nouveau un club qui il y a quelques semaines encore réunissait dans la merveilleuse enceinte de Chaban-Delmas près de 34.000 girondins dans une ambiance incroyable, autour d’un sport historiquement ancré dans un région dont Bordeaux est la capitale ?
Que le choix se porte sur Chaban Delmas, Moga ou autre nous importe peu, mais le minimum que nous attendions ce ceux qui prétendent nous représenter est qu'ils fassent enfin un choix, et qu’ils montrent aux yeux de tous que ce club, celui de leur ville, et tous ses supporters, ne sont pas seuls. Car il serait incroyablement scandaleux qu'après tant d'efforts déployés, tant d'espoirs entrevus et après une si longue attente, la survie de l'Union Bordeaux-Bègles soit mise en danger par l'indécision des collectivités censées la soutenir, sachant de plus que les différents soutiens nécessaires peuvent en toute sincérité être considérés comme honnêtes, justes et raisonnables.
La Gironde est un grand département, et elle tient là une nouvelle occasion unique de prouver, au travers d’un sport populaire et majeur dans notre pays, à quel point elle l’est vraiment.

Dans l'attente de votre réponse, et comptant sur votre dilligence pour débloquer cette situation, veuillez agréer, Madame/Monsieur le Maire/le Président, nos plus respectueuses salutations.
"

"ce ceux qui prétendent nous représenter" -> "de ceux qui nous représentent"
"par l'indécision des collectivités censées la soutenir" -> "par l'indécision de collectivités qui devraient le soutenir"

Attention à ne pas remettre en cause nos interlocuteurs

Il faut remplacer "Nous sommes donc surpris...." par "Nous sommes donc étonnés...."

Pour se rappeler quand utiliser étonner et être surpris, voici une petite histoire :

Prosper Mérimée le célèbre auteur de la dictée du même nom (éponyme) était dans son bureau avec sa ravissante jeune femme de ménage (technicienne de surfaces aujourd'hui) sur la genoux, lorsque sa femme entre et s'exclame "Oh ! monsieur je suis surprise !" et lui de répondre "Non madame, c'est nous qui sommes surpris, vous, vous êtes étonnée !"

Pas mettre en cause nos interlocuteurs ...pas mettre en cause nos interlocuteurs...c'est quand même le fond de notre démarche et encore je ne dis pas tout se que je pense
Quant à trouver les mots justes tout à fait d'accord on n'a jamais fini d'apprendre.... et si c'est pour retrouver Marti sur les genoux de Mamère, lui même sur les genoux de Juppé, lui même sur les genoux de Madrelle, lui même sur les genoux de Rousset alors ce sera parfait

Pour remettre en cause les interlocuteurs, il n'est pas obligatoire de le dire ou l'écrire. C'est ce qu'on appelle de la diplomatie

La seule diplomatie que je comprenne c'est la diplomatie rugbystique dite "diplomatie de terrain" : rien de mieux pour se faire comprendre d'un "interlocuteur" qu'un finiment placé