Metuisela Talebula

Dawei a écrit:Selon les informations de l'Equipe, l'UBB pourrait recruter le cousin de Talebula. Il s'agit de Eneri Ratudradra. Agé de 19 ans, le jeune fidjien joue également au poste d'ailier. Le quotidien sportif explique que Metuisela Talebula s'est rendu au Fidji durant sa semaine de congés pour prendre des renseignements sur son cousin pour une éventuelle venue en France. Il pourrait intégrer le centre de formation du club girondin. http://www.rugby-transferts.com/top-14/bordeaux-begles/0024559-ubb-le-cousin-de-talebula-en-renfort.html
   

S'il a seulement le quart de la moitié du dixième du talent de son cousin, alors ce sera quand même une très bonne pioche ... 

krahknardz a écrit:
S'il a seulement le quart de la moitié du dixième du talent de son cousin, alors ce sera quand même une très bonne pioche ... 

Le quart de la moitié du 10ème.... ça fait tout de même pas bésef !!!  
Pas besoin d'aller courir les îles pour ça... on doit trouver chez nous !  

C'est lui

Tout ce qui peut établir durablement Metuisela chez nous afin qu'il s'y sente chez lui (entouré de sa famille) est bon !!!

sudiste a écrit:Tout ce qui peut établir durablement Metuisela chez nous afin qu'il s'y sente chez lui (entouré de sa famille) est bon !!!

Bon... tant qu'on y est, faudrait voir à rapatrier aussi sa mère, vu ce qu'elle lui a dit s'il ne l'appelait pas plus...   

L'ensemble de la population fidjienne tiendrait-elle sur l'île aux oiseaux ? ...avec le ban d'Arguin comme terrain de beach rugby   

http://video.lequipe.fr/video/rugby/rugby-top-14-talebula-la-force-de-l-union/?sig=ff2760c21eas

   

Le reportage sur Met dans Stade 2


http://www.francetvsport.fr/stade-2-5-du-13042014-217759

Trop fun Met...!!!!   

Un tweet sur le site de l'UBB dit que Talebula a fini à la mêlée durant le match de qualif des Fidji contre les îles Cook!  
Sinon un link avec quelques images sympa. Notre bête de course n'a mis que 1min et 11s avant de marquer le premier essai, mais s'est contenté d'un doublé sur les CENT SIX POINTS marqués par les Fidji...    Espérons qu'il débute la saison aussi en forme!
http://www.dailymail.co.uk/sport/rugbyunion/article-2673043/Fiji-qualify-2015-Rugby-World-Cup-play-England-game-tournament.html

Midol du jour :

Mauvaise Nouvelle pour l'UBB, Mat Talebula est rentré blessé des Fidji. Il a été victime d'une rupture du ligament postérieur du genou gauche lors de la victoire de son pays face aux îles Cook (108-6). Il devrait être absent six semaines et manquera donc la reprise du Championnat prévue mi-août.
La saison commence mal...
http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Talebula-absent-6-semaines/483385

Déjà 3 ou 4 essais pour lui qui s'envolent   ....va falloir qu'il cravache pour faire mieux que cette saison et conservé son titre de meilleur marqueur

SO :

Union Bordeaux-Bègles : l'ailier fidjien Talebula a pris ses quartiers

Pierre-Emmanuel Cherpentier

L’ailier bordelais Metuisela Talebula est la star montante du Top 14. Courtisé par les plus grandes équipes, il évoque avec une poésie aussi tendre que déconcertante le lien qui l’unit au Port de la Lune

Il a fallu plus d'un mois pour parvenir à le rencontrer. La faute à plusieurs paramètres : un calendrier de fin de saison surchargé, une dernière ligne droite de championnat capitale pour l'UBB, son équipe depuis 2 ans, et une pudeur naturelle qui lui interdit de courir les médias. « Ce n'est pas dans notre culture de parler spontanément de nous ». Et puis Met', son surnom, était prévenu : l'explosion de son talent, la ferveur nouvelle générée par son club, ne serait pas le centre de l'entretien.

Autant de raisons supplémentaires d'y aller à pas de velours et de s'entourer, pour le jour fatidique, de sa « colonie » de partenaires du Pacifique. C'est finalement chez son coéquipier Taiasina Tuifa à Villenave-d'Ornon, que l'ailier de 23 ans nous reçoit pour évoquer le lien particulier qui l'unit à Bordeaux. Il est 12 h 30. Un immense faitout bouillonne d'un mélange de pâtes chinoises et de légumes. Notre hôte nous offre un jus d'orange et ouvre la porte du four. Une rangée de côtes de porc crépite. Huit nouveaux invités arrivent. Des joueurs de l'UBB, un fidjien de Rennes proche de signer à Libourne… La fratrie est réunie. Met' commence doucement à se détendre. « Vous voulez un croissant ? J'en mange uniquement quand je suis stressé ».

Votre arrivée à l'UBB il y a deux ans est un rocambolesque concours de circonstances…

C'est vrai. En 2011, j'avais signé un accord en faveur de Clermont. J'y suis arrivé en plein hiver. Il faisait si froid, il neigeait, je n'avais jamais vu de flocons de ma vie et j'étais seul à l'hôtel. J'y suis resté une semaine, peut-être un peu plus… et je suis reparti.

Votre président Laurent Marti a maintes fois raconté combien il avait insisté pour vous récupérer, vous faire signer à l'UBB et surtout vous prolonger l'an passé, au nez et à la barbe des clubs les plus prestigieux…

J'ai tout de suite senti que l'UBB était un club différent, sans star, où l'on privilégie l'esprit de famille. Ici, on me voulait vraiment. J'avais aussi rencontré Vincent Etcheto avait qui le courant était bien passé. L'importante colonie de joueurs du pacifique a également joué dans mon intégration. J'ai tout de suite été bien accueilli. Ils m'ont hébergé au début, m'ont invité à manger et m'ont fait découvrir Bordeaux.

Qu'avez-vous pensé de cette ville à votre arrivée ?

Une des premières choses que j'ai vu, c'est le pont Chaban-Delmas. J'étais impressionné. Cette structure qui se lève pour laisser passer les bateaux, je trouvais ça beau. A la fois moderne et naturel (sic). D'une manière générale, j'adore les ponts de Bordeaux. Celui qui m'impressionne le plus, c'est le Pont d'Aquitaine. Il est si grand… Il me fait penser au Golden Gate de San Francisco. Il ne lui manque que la couleur rouge brique. Quand le ciel est bleu au-dessus, on s'y croirait… J'adore aussi le Pont de Pierre. Il est si vieux. Savez-vous quand il a été construit ?

Sa construction a débuté en 1810. A une époque, il y avait même un système de péage, comme aujourd'hui sur les autoroutes, pour passer d'une rive à l'autre…

Quand vous m'enverrez la photo, pourrez-vous penser à me repréciser cette date ?

Le Pont de Pierre est en bon état, vous devriez être fiers de son ancienneté

Pourquoi y tenez-vous tant ?

Parce que ce pont est symbolique de Bordeaux. Plus tard, quand j'aurai des enfants, je pourrai leur montrer votre photo et leur confirmer que ce pont est très vieux et que j'ai vécu ici plusieurs années. Et puis ce n'est pas la seule chose qui m'intrigue à son sujet…

Quoi d'autres ?

Au départ, il me rappelait le pont situé près d'une école que j'ai fréquenté au Fidji. Mais là-bas, les gens montaient dessus et s'en servaient pour plonger dans la rivière. A Bordeaux, cela n'arrive jamais.
Il y a quelques mois, j'ai vu des ouvriers repeindre les lampadaires. J'ai trouvé cela très dommage. Ce pont parait en bon état, vous devriez être fiers de son ancienneté. Pourquoi le rendre moderne ? Il est si beau comme ça. Ils ne vont quand même pas repeindre les pierres ?

Non, ce n'est pas prévu. Qu'aimez-vous à part ça à Bordeaux ?

J'ai été impressionné par le Palais de la Bourse. Au départ, je pensais que c'était une école… J'aime aussi me promener sur les quais avec mes coéquipiers, pour boire un verre, manger une glace. J'apprécie aussi les restaurants des pâtes et des salades et les KFC (NDLR, rires de ses partenaires). Quand je veux manger des plats qui me rappellent mon pays, je vais chez Raja, un Pakistanais situé à Bègles. Il y a plein d'épices, ça sent le curry… Mes coéquipiers m'ont aussi fait découvrir le Bistrot Régent. Au Fidji, on mange surtout du poisson, mais j'ai bien aimé la viande.

Chez moi, on ne dit pas un mot pendant le repas. On se nourrit et on parle après. C'est une question de politesse.

Que pensez-vous du cérémonial français autour des repas ?

C'est très agréable. On sent que vous aimez ça. Mais ce qui m'a le plus surpris au début, c'est que vous parliez autant pendant les repas, que vous vous envoyiez tous ces textos en mangeant. Chez moi, on ne dit pas un mot pendant le repas. On se nourrit et on parle après. C'est une question de politesse.

Qu'avez-vous découvert d'autre à Bordeaux ?

Le bassin d'Arcachon ! Le sable y est plus gros que chez moi, il n'y a pas de cocotiers, mais j'apprécie l'atmosphère. Et puis j'adore gober des huitres. C'est très bon et ça fait beaucoup de bien les lendemains de gueules de bois. Au Fidji, quand on boit trop, on prend de l'eau de mer pour se soigner.

Et le vin ? Quelles sont vos préférences ?

A part les côtes de bourg, où nous avons été intronisés l'an passé, je n'y connais rien. En général, on m'aide à choisir. Moi j'aurais tendance à acheter en fonction des années. Ce qui est certain, c'est que cet été, quand j'irai voir ma mère au Fidji, je ramènerai deux bouteilles.

Si je l'aime et que mes parents sont d'accord, je peux me marier avec une bordelaise.

Pourriez-vous vivre ailleurs qu'à Bordeaux désormais ?

J'ai signé ici jusqu'en 2016 mais ma carrière peut me conduire ailleurs et je devrais peut-être m'y résoudre… (NDLR, pensif). Toulon, je n'irai jamais. Les équipes de stars, ça ne m'intéresse pas car je veux jouer avec des amis. En fait, j'aimerais bien signer à l'UBB jusqu'en 2018. Si ça se fait, je crois que j'irai vivre à Floirac. Je connais un peu, car certains de mes partenaires y habitent. C'est tout près de Bordeaux et la nature n'est pas loin.

D'ici là, vous aurez peut-être rencontré une bordelaise… Votre culture vous autorise-t-elle à faire votre vie avec une Européenne ?

(Rires). Bien sûr ! Si je l'aime et que mes parents sont d'accord, je peux me marier avec une bordelaise.


Joueur attachant qui, espérons le, s'amusera encore longtemps sur nos terres.

La bonne nouvelle du jour! Talebula unioniste jusqu'en 2018! Je n'ose croire que notre Président ne sautera pas sur l'occasion d'ici quelques mois et beaucoup d'essais marqués pour lui proposer cette prolongation...
En tout cas très sympa cette interview. Ce mec a l'air d'être encore plus cool dans sa tête que son allure laisse penser

Midol :

SO :

Top 14 : la magie de Talebula manque à l'Union Bordeaux-Bègles
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Publié le 28/12/2014 à 06h00 , modifié le 28/12/2014 à 07h54 par
Nicolas Le Gardien
Metuisela Talebula retrouve Chaban-Delmas où il marqué ses quatre essais depuis août. Moins décisif ailleurs, le meilleur marqueur 2013-2014 cherche à lancer sa saison


Metuisela Talebula jouera pour la première fois en France sous les yeux de ses parents, venus pour un mois. Et devant quelque 28 000 personnes attendues. Photo laurent theillet

Pour la première fois, ce dimanche après-midi (17h), Sunia, Laisiana et Peceli Talebula vont s'asseoir dans les tribunes du stade Chaban-Delmas. Les parents et le petit frère de l'ailier de l'Union Bordeaux-Bègles ont quitté cette semaine leur archipel du Pacifique pour passer les fêtes avec leur fils. Sans beaucoup bouger jusqu'ici de son appartement. « C'est dur pour eux avec le froid » sourit le Fidjien, qui a prévu les visites pour la semaine prochaine. Le paternel s'est toutefois engoncé dans une chapka pour suivre l'entraînement à Moga vendredi. La découverte de la France se poursuivra par le jardin du fiston. « Quand je joue à Chaban-Delmas, j'ai l'impression de revenir à la maison. C'est là que j'ai débuté avec l'Union, j'aime l'atmosphère. »

Et Metuisela Talebula s'y amuse. La pépite de Lautoka y a marqué lors de ses quatre dernières apparitions (1), y a inscrit 14 de ses 27 essais avec l'UBB dont 4 cette saison. Le bémol : ce sont aussi ses quatre seuls en Top 14 depuis août.

Habitué à déverrouiller des matchs serrés à lui seul la saison passée, le magicien a perdu la formule. Son club en a pâti, surtout quand ses coéquipiers n'ont pas la clé, comme la semaine dernière à Bayonne. « Il a enchaîné des matchs moyens qui ne lui ressemblent pas. Il vient moins s'intéresser au jeu, faire le match-winner ballon en mains » pointe le manager Raphaël Ibanez, préoccupé par la phase aller en pointillés de l'un de ses Monsieur Plus.
Le remettre au cœur du jeu

Les racines remontent à juin et au match qualificatif pour la Coupe du Monde face aux Iles Cook (108-6). Le meilleur marqueur du Top 14 2013/2014 s'est donné une entorse au genou, repoussant son début de saison à fin août. « Avec cette blessure, il a manqué un peu de rythme, de gaz sur les premiers mois. Il y a aussi plus de pression, d'attentes. C'était surtout une question de confiance » dit Frédéric Bonhomme, son agent. Le retard à l'allumage a aussi « entretenu » un spleen apparu dans un printemps éparpillé en dehors.

Pour le relancer, Raphaël Ibanez essaie. L'ancien capitaine des Bleus avait entouré le serial-marqueur à son arrivée en 2012, l'accueillant chez lui pour le réveillon. Il l'a piqué en le recadrant et le mettant sur le banc en avril dernier, l'a autorisé à se ressourcer sur son île durant 10 jours en novembre. Il a touché l'orgueil. « Je lui ai fait remarquer que pendant qu'il est moins bien, d'autres de ses compatriotes du Top 14 avancent. Mais sur la partie affective, c'est difficile car nos cultures sont éloignées. Par respect, il me dira toujours oui. »

Le manager s'est recentré « sur des situations de jeu. » « Je lui ai montré la différence pour l'équipe quand il va chercher un ballon sur la tête de son vis-à-vis et quand il met juste les mains pour contrôler son adversaire. » Il réfléchit aussi à le replacer au cœur. « Met est un joueur d'instinct, je lui ai toujours laissé de la liberté car il a le sens du jeu pour. La solution est peut-être de trouver des lancements fixes où il interviendrait en premier temps. On va d'abord regarder son comportement contre Brive. »
Un manque de continuité

Nicolas Godignon, manager du CAB et cinq Fidjiens sous ses ordres, se méfie du feu qui dort. « Les saisons sont longues pour nous, ça l'est encore plus pour les joueurs du Pacifique. Il a moins d'euphorie que la saison dernière, mais ça peut revenir d'un coup. Leur moteur, c'est le plaisir. »

Le talent ne s'est pas évanoui. Les gestes à l'entraînement ne trompent pas, ses prestations contre Castres et Clermont ont décoiffé. Les « pauses » européennes, la Tournée internationale - avec un match anonyme contre la France - l'ont à nouveau coupé.

« Quand les îliens rentrent de Tournée, il y a un temps de latence, surtout en hiver, souligne le préparateur de l'UBB Ludovic Loustau. Mais physiquement, il est même mieux que les autres années. » « C'était un peu difficile à mon retour des Fidji. Mais je me sens bien à nouveau, je suis débarrassé de toutes mes blessures. Les coachs me disent de venir plus jouer avec l'équipe. Je vais donner mon meilleur » répond l'intéressé.

À 23 ans, Talebula, engagé jusqu'en 2016, est toujours ce bonhomme timide et poli arrivé il y a deux ans et demi, bon vivant et rigolard au sein du groupe. Il n'est plus complètement le gamin voulant dévorer l'Europe du rugby sans se poser de questions. « Il est conscient de la situation, je le sens décidé. Les coachs lui parlent plus, lui s'ouvre plus. Se faire cocooner avec de la stabilité familiale pendant un mois, va lui faire du bien. J'ai hâte de voir ce que vont donner les prochaines semaines » dit Frédéric Bonhomme qui, avec l'aide du club, a fait venir ses proches.

Sunia, Laisiana et Peceli ont peut-être la clé. Sa famille de Chaban aussi.

(1) Biarritz en mai, Montpellier, Clermont et Castres cette saison.


Peut-être faudrait il le faire jouer un match en 9 comme le laisse croire la photo

http://www.sudouest.fr/2015/10/12/union-bordeaux-begles-metuisela-talebula-est-bien-rentre-2151995-4564.php

Union Bordeaux-Bègles : Metuisela Talebula de retour, "à lui de démontrer"

nicolas le gardien
L'ailier fidjien a retrouvé son club, s’excusant pour son retard qui le privera de la reprise à Agen. Pas sanctionné, mais attendu.

Le sujet est clos. Enfin presque : il le sera définitivement lorsque le Fidjien aura remis la marche avant et effacé le dernier épisode agité de son idylle avec l'Union Bordeaux-Bègles. Ce ne sera pas vendredi contre Agen pour la reprise du Top 14, le délai réglementaire de qualification étant désormais trop court. Ce sera peut-être contre Toulouse, le 24 octobre, dans ce stade Chaban-Delmas dont il détient le record d'essais. Ce sera surtout au quotidien.

Quatre jours après avoir “oublié” l'avion qui devait le ramener de Londres de la Coupe du Monde, Metuisela Talebula a cette fois atterri à Mérignac, dimanche. Et hier matin, il a repris l'entraînement avec son club. Profil bas, après avoir provoqué l'ire de Laurent Marti jeudi dernier (notre édition de vendredi).

« Je ne me sens pas très bien et je vais tout faire pour revenir dans l'équipe. Je n'ai pas de commentaires à faire. Je veux juste m'excuser auprès du président, du club, de mes coéquipiers et de tous les supporters pour être revenu en retard » a-t-il glissé. Revenant sur un raté qui ressemble au personnage et à sa culture, moins aux obligations d'un joueur professionnel attendu par son employeur en flux tendu chez les trois-quarts (lire ci-contre) et ambitieux : « j'ai rencontré mon cousin. Il m'a supplié de rester pour le Fiji Day (10 octobre, NDLR) et de participer à la cérémonie avec lui. »

« à lui de démontrer »

Deux heures plus tôt, l'international avait débuté sa journée par des tests physiologiques rassurants sur sa forme du moment. Après une première séance sous les ordres d'Emile Ntamack, le manager Raphaël Ibanez l'a pris à part sur le banc de touche pour une mise à plat de quelques minutes. « Il m'a dit d'améliorer mon attitude et de me remettre dans l'équipe » expliquait le jeune homme 24 ans, remis à l'aise par ses coéquipiers.

L'après-midi, c'est dans l'équipe des espoirs qu'il a pris position lors de l'opposition. Parce qu'il n'ira pas à Agen, non par sanction : le club n'ira pas au-delà du rappel à l'ordre et aux exigences après une saison déjà chaotique. « Maintenant c'est à lui de démontrer qu'il peut revenir à son meilleur niveau et se mettre au service de l'équipe » dit le président Laurent Marti.

Metuisela Talebula l'a promis, hier : « La Coupe du monde était un gros challenge pour moi. Maintenant, c'est fini. Je me concentre sur le Top 14, donner mon meilleur. J'aimerais qu'ils m'aident à revenir et moi apporter de l'activité et marquer des essais pour atteindre l'objectif des six premiers en fin de saison. » Préférant garder le positif de sa première participation à la compétition planétaire, traversée sans briller, il est vrai à l'arrière et face à l'Angleterre, le Pays de Galles puis l'Australie.

« ça va me servir »

« On a essayé de donner le maximum les uns pour les autres ; malheureusement, on n'a pu gagner que le dernier match (contre l'Uruguay, NDLR). Je mets la déception de côté. Avoir joué à Twickhenham, au Millenium de Cardiff et contre des équipes parmi les meilleures du monde est une bonne expérience qui va me servir pour les prochains matchs. »

Des prochaines semaines dépendront aussi son avenir, alors que son contrat s'achèvera en juin et que les discussions sur le sujet n'ont pas commencé. Avec le même discours en interne qu'en externe : « Cela dépendra de mes performances et de ce que ma tête et mon cœur me diront de faire. »

Metuisela Talebula est de retour. S'il s'agit de l'enjoué, mort de faim et déterminé de ses deux premières saisons girondines, son talent devrait vite reparler.

http://www.sudouest.fr/2016/01/22/talebula-a-la-relance-2250231-5103.php

Espérons en effet qu'ils sorte de sa chrysalide le plus tôt possible

Champions Cup : comment l'UBB cherche à relancer Talebula
Nicolas Le Gardien


Attention, roulement de tambour. Metuisela Talebula n'a pas encore marqué cette saison. Un événement. Auteur de 36 essais en 72 matches lors de ces trois premières années à l'Union Bordeaux-Bègles, l'ailier fidjien n'avait connu telle disette : 8 rencontres, 11 si l'on rajoute les trois disputées en Coupe du monde (1).
Duel offensif perdu devant la ligne après un décalage, cadrage débordement encaissé sur le troisième essai anglais : au-delà des chiffres, ces deux images ont marqué, samedi dernier contre Exeter (34-27). Cruel, mais symbolique d'un tranchant en baisse, dans la lignée de ses prestations en sélection et d'une saison dernière plus discrète malgré des fulgurances. À l'UBB, le sujet interpelle et consiste surtout à trouver comment relancer le phénomène. « Il a besoin d'enchaîner les matches » dit son manager Raphaël Ibanez, qui devrait le reconduire, dimanche, à Clermont. Voici pourquoi.

1. Un moteur à relancer

La vindicte annonce un surpoids. Relatif : « Met » est annoncé à trois kilos de plus que sa référence, une paille pour un athlète d'1,88 mètre qui approche le quintal. « Il en est conscient », assure Ludovic Loustau. Pour le préparateur physique girondin, le frein se situe sur sa capacité à répéter les efforts explosifs. Pointée : la préparation estivale avec les Fidji. « Il y a un travail de base qui n'a pas été fait, ou mal fait, avance l'ancien demi de mêlée. Derrière, on se retrouve avec deux ou trois mois à rattraper et un cercle vicieux : il est moins bien, donc il a des petits pépins physiques et on bricole. »
Se sentant fatigué à son retour fin octobre, le Fidjien a suivi un programme personnalisé et a bénéficié de la semaine de vacances des internationaux en décembre. « On a repris la base. Maintenant, il faut du temps, de la patience, qu'il joue. À lui aussi de vouloir travailler plus, de reprendre confiance. »

2. Des espaces à retrouver

Metuisela Talebula attaque autant la ligne que la saison dernière. Il y avait longtemps qu'on ne l'avait pas vu aussi disponible au cœur du jeu qu'il y a quinze jours contre Clermont. Mais il ne franchit (presque) plus. « Quand on manque de confiance, on se rassure en allant dans l'affrontement direct, ce qui n'est pas le plus facile pour faire des différences, dit l'entraîneur des trois-quarts Émile Ntamack. On veut lui redonner le goût de l'évitement en lui fixant des objectifs simples. Ce n'est pas que physique, mais un tout. Il avait pris quelques mauvaises habitudes dans le jeu. Il doit en prendre conscience. »
Si l'ailier de l'UBB a défrayé la chronique, c'est parce qu'il est bien plus qu'un finisseur. Habile à faire jouer derrière lui, fort sous les ballons hauts, bon défenseur, il épate aussi par son sens du jeu. « Ces atouts rugbystiques, il les a toujours. Mais il a manqué un peu de réussite et doit retrouver le facteur X », souligne Raphaël Ibanez.
« Il fait des choses propres par ailleurs. C'est une question d'efficacité pure », dit Émile Ntamack qui, comme Adam Ashley-Cooper depuis son arrivée, communique beaucoup avec lui sur le terrain.

3. Des responsabilités à endosser

« Meto » - son autre surnom - a retrouvé au quotidien sourire et facéties. Un signe encourageant après le coup de spleen de l'hiver dernier quand il avait semblé décrocher, ou la tension de son retour en retard de Coupe du monde. Choisissant, « avec le cœur », l'UBB plutôt que Toulouse, il a prolongé cet automne jusqu'en 2019. Talebula a aussi promis à ses dirigeants de cadrer sa vie hors rugby et de se recentrer sur ses performances.
Aujourd'hui, Raphaël Ibanez voudrait responsabiliser le jeune homme, 25 ans en mai prochain. « Il paie sa dernière intersaison où il s'est endormi, avance le manager. La première préoccupation a été de le remettre dans le droit chemin. Il met de la bonne volonté, plus d'application aux entraînements. Ce que j'aimerais, car ce n'est pas le cas aujourd'hui, c'est qu'il prenne conscience du statut qu'il a dans l'équipe, des attentes par rapport à son potentiel. » Pour mieux briller au printemps ?
(1) Son dernier essai remonte au 30 juillet, face au Japon en Coupe du Pacifique.

3 infections dentaires détectées apprend-t-on dans le portrait de Fonfon… à mon avis, à la fois cause et conséquence de sa baisse de forme… + sans doute des antibios prescrits… d'où le temps qu'il met (Met ) à retrouver toute son efficacité.
allez, au printemps ça ira mieux pour lui ! avec le soleil, vit. D, etc. il sera au top pour les phases finales… :)

sudiste a écrit:http://www.sudouest.fr/2016/01/22/talebula-a-la-relance-2250231-5103.php

Espérons en effet qu'ils sorte de sa chrysalide le plus tôt possible

Champions Cup : comment l'UBB cherche à relancer Talebula
Nicolas Le Gardien


Attention, roulement de tambour. Metuisela Talebula n'a pas encore marqué cette saison. Un événement. Auteur de 36 essais en 72 matches lors de ces trois premières années à l'Union Bordeaux-Bègles, l'ailier fidjien n'avait connu telle disette : 8 rencontres, 11 si l'on rajoute les trois disputées en Coupe du monde (1).
Duel offensif perdu devant la ligne après un décalage, cadrage débordement encaissé sur le troisième essai anglais : au-delà des chiffres, ces deux images ont marqué, samedi dernier contre Exeter (34-27). Cruel, mais symbolique d'un tranchant en baisse, dans la lignée de ses prestations en sélection et d'une saison dernière plus discrète malgré des fulgurances. À l'UBB, le sujet interpelle et consiste surtout à trouver comment relancer le phénomène. « Il a besoin d'enchaîner les matches » dit son manager Raphaël Ibanez, qui devrait le reconduire, dimanche, à Clermont. Voici pourquoi.

1. Un moteur à relancer

La vindicte annonce un surpoids. Relatif : « Met » est annoncé à trois kilos de plus que sa référence, une paille pour un athlète d'1,88 mètre qui approche le quintal. « Il en est conscient », assure Ludovic Loustau. Pour le préparateur physique girondin, le frein se situe sur sa capacité à répéter les efforts explosifs. Pointée : la préparation estivale avec les Fidji. « Il y a un travail de base qui n'a pas été fait, ou mal fait, avance l'ancien demi de mêlée. Derrière, on se retrouve avec deux ou trois mois à rattraper et un cercle vicieux : il est moins bien, donc il a des petits pépins physiques et on bricole. »
Se sentant fatigué à son retour fin octobre, le Fidjien a suivi un programme personnalisé et a bénéficié de la semaine de vacances des internationaux en décembre. « On a repris la base. Maintenant, il faut du temps, de la patience, qu'il joue. À lui aussi de vouloir travailler plus, de reprendre confiance. »

2. Des espaces à retrouver

Metuisela Talebula attaque autant la ligne que la saison dernière. Il y avait longtemps qu'on ne l'avait pas vu aussi disponible au cœur du jeu qu'il y a quinze jours contre Clermont. Mais il ne franchit (presque) plus. « Quand on manque de confiance, on se rassure en allant dans l'affrontement direct, ce qui n'est pas le plus facile pour faire des différences, dit l'entraîneur des trois-quarts Émile Ntamack. On veut lui redonner le goût de l'évitement en lui fixant des objectifs simples. Ce n'est pas que physique, mais un tout. Il avait pris quelques mauvaises habitudes dans le jeu. Il doit en prendre conscience. »
Si l'ailier de l'UBB a défrayé la chronique, c'est parce qu'il est bien plus qu'un finisseur. Habile à faire jouer derrière lui, fort sous les ballons hauts, bon défenseur, il épate aussi par son sens du jeu. « Ces atouts rugbystiques, il les a toujours. Mais il a manqué un peu de réussite et doit retrouver le facteur X », souligne Raphaël Ibanez.
« Il fait des choses propres par ailleurs. C'est une question d'efficacité pure », dit Émile Ntamack qui, comme Adam Ashley-Cooper depuis son arrivée, communique beaucoup avec lui sur le terrain.

3. Des responsabilités à endosser

« Meto » - son autre surnom - a retrouvé au quotidien sourire et facéties. Un signe encourageant après le coup de spleen de l'hiver dernier quand il avait semblé décrocher, ou la tension de son retour en retard de Coupe du monde. Choisissant, « avec le cœur », l'UBB plutôt que Toulouse, il a prolongé cet automne jusqu'en 2019. Talebula a aussi promis à ses dirigeants de cadrer sa vie hors rugby et de se recentrer sur ses performances.
Aujourd'hui, Raphaël Ibanez voudrait responsabiliser le jeune homme, 25 ans en mai prochain. « Il paie sa dernière intersaison où il s'est endormi, avance le manager. La première préoccupation a été de le remettre dans le droit chemin. Il met de la bonne volonté, plus d'application aux entraînements. Ce que j'aimerais, car ce n'est pas le cas aujourd'hui, c'est qu'il prenne conscience du statut qu'il a dans l'équipe, des attentes par rapport à son potentiel. » Pour mieux briller au printemps ?
(1) Son dernier essai remonte au 30 juillet, face au Japon en Coupe du Pacifique.

Pour le niveau, dans le jeu il ne l'a pas retrouvé, mais étant présent hier à l’entrainement, il est  au top, niveau sourires et facéties ,

Si le mental est bon le physique suivra ... et pourquoi pas un triplé dès samedi pour relancer la "machine" ?

Biscouette a écrit:3 infections dentaires détectées apprend-t-on dans le portrait de Fonfon… à mon avis, à la fois cause et conséquence de sa baisse de forme… + sans doute des antibios prescrits… d'où le temps qu'il met (Met ) à retrouver toute son efficacité.
allez, au printemps ça ira mieux pour lui ! avec le soleil, vit. D, etc. il sera au top pour les phases finales… :)

Voilà probablement un élément explicatif.
Merci

le radis a écrit:

Biscouette a écrit:3 infections dentaires détectées apprend-t-on dans le portrait de Fonfon… à mon avis, à la fois cause et conséquence de sa baisse de forme… + sans doute des antibios prescrits… d'où le temps qu'il met (Met ) à retrouver toute son efficacité.
allez, au printemps ça ira mieux pour lui ! avec le soleil, vit. D, etc. il sera au top pour les phases finales… :)

Voilà probablement un élément explicatif.
Merci

C'est là que les insupportables supporters que nous sommes se doivent de supporter plus  encore un super joueur qui à fait de nous des supporters satisfaits

Bonjour à tous,
Met finalement n'écope que de 3 semaines… ouf !

Trois semaines pour un coup de pied au visage ça ne fait que renforcer mon idée que l'arbitre applique bêtement la règle sans discernement. Je pense qu'il aurait du plus lui mettre un jaune pour nervosité. Car le nombre de fois où je vois des mains dans les rucks passées sur les visages au niveau des yeux, la règle c est rouge normalement

En plus je suis même pas sur qu'il touche Chilachava, y a le geste, à la rigueur il l effleure des lacets mais de là à y voir un coup de pied délibéré au visage.

Le pire c'est que ça part de Tuisova qui retient furtivement son pied, je pense plus que Met veut taper dans la main de Tuisova que de frapper Chilachava.