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Pierre-Henry Broncan
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Pierre-Henry Broncan
Union Bordeaux-Bègles : Broncan dans l’arène
Propos Cyril Champ
En charge du recrutement et de la coordination sportive, l’ex-coach de Tarbes, Pierre-Henry Broncan, vient d’entamer sa mission à l’UBB.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pierre-Henry Broncan a connu deux accessions en Pro D2 en tant qu’entraîneur : à Blagnac en 2007 et Colomiers en 2012. Philippe Taris
Après huit années passées au bord des pelouses de Pro D2 et de Fédérale 1, à Blagnac, Auch, Aurillac ou Tarbes, il a décidé de prendre de la hauteur. Pierre-Henry Broncan débarque à Bègles dans un rôle d'observateur. Recrutement, coordination sportive, missions auprès du staff, les tâches du fils du « Sorcier gersois » Henry Broncan seront multiples.
« Sud Ouest » Comment s'est déroulée la prise de contact avec le président de l'UBB, Laurent Marti ?
Pierre-Henry Broncan. Nous étions en relation depuis plusieurs années. On s'appelait. Soit je demandais des informations sur les joueurs passés par l'UBB que je voulais faire venir dans les clubs que j'entraînais, soit il me demandait des informations sur des joueurs de Pro D2 que je croisais. Au-delà des joueurs, on a commencé à parler du rugby en général, des matchs de l'UBB et de ses adversaires, mais aussi des matchs internationaux et juniors. En septembre dernier, il m'a contacté officiellement pour venir ici, avant que les entraîneurs ne resignent. Il était surtout intéressé par l'aspect recrutement.
Qui s'occupait du recrutement jusque-là ?
Je pense que Laurent Marti passait beaucoup de temps à regarder les matchs et à se renseigner sur des joueurs. Il avait besoin de quelqu'un pour travailler avec lui. Et puis quand on est membre d'un staff dans un championnat aussi intense, avec des semaines d'entraînement très planifiées, ça peut être très dur de dégager du temps pour le recrutement. Il avait besoin de quelqu'un pour se défaire d'une certaine pression. Quand les recrutements ne fonctionnent pas, tu peux prendre la pression de l'environnement très vite.
Vous avez participé à la campagne avant le début de cette nouvelle saison ?
En juin, nous avons terminé le recrutement professionnel et celui du centre de formation. On a été obligé d'attendre des réponses de jeunes joueurs français qui ont été négatives, malheureusement, en raison de la concurrence. On s'aperçoit qu'un club comme le nôtre doit se positionner plus tôt que les autres. J'ai l'impression que le recrutement ne s'arrête jamais, on a déjà commencé à parler du recrutement pour la saison 2015-2016. Si on attend, on se fera doubler par des clubs mieux outillés financièrement.
Quelles seront vos autres missions ?
Pour un club à 15 millions d'euros, le meilleur recrutement est à faire en interne. Il y a le côté professionnel, des joueurs confirmés que l'on veut utiliser tout de suite. Après, il y a le recrutement plus jeune, de joueurs qu'on accompagne. Il y a un très bon travail de fait ici par les éducateurs. Mais quand on entraîne, on peut avoir la tête dans le guidon, sans forcément de recul. On accompagne les jeunes au quotidien par l'entraînement, mais avoir quelqu'un en retrait qui les observe sans forcément intervenir auprès d'eux, ça peut être bénéfique.
Vous évoquez également une coordination sportive, en quoi va-t-elle consister ?
La coordination sportive, c'est de descendre le projet de jeu des professionnels dans toutes les équipes de jeunes : espoirs, juniors et cadets. On considérera que les jeunes stagiaires du centre de formation doivent être proches de ce projet. Évidemment, chez les cadets, qui comptent trois entraînements par semaine, on ne demandera qu'à intégrer les bases. Pour l'appliquer, on essaiera d'influer jusqu'au contenu des séances, à travers une base de données vidéo qu'on pourra utiliser avec nos jeunes. C'est le souhait du président, d'avoir une unité forte dans le club. Beaucoup de clubs professionnels sont très divisés entre le secteur associatif et la partie professionnelle. Ici, on a une vraie unité.
C'est ainsi que l'UBB peut se pérenniser au plus haut niveau ?
Moi j'ai été formé dans le club d'un village de 2000 habitants, à la fin des années 80, début des années 90 (à Lombez-Samatan, dans le Gers, NDLR). Je me souviens que, déjà à l'époque, mon père me disait qu'on ne pouvait plus se permettre de ne pas s'occuper de rugby tous les jours. Si on n'y est pas au quotidien, on perd du temps vis-à-vis des autres. C'est pareil ici. On a le plus petit budget du Top 14, c'est le travail qui nous permettra d'atteindre le plus haut niveau.
Où vous conduiront vos observations ?
Le week-end, je me rendrai sur les terrains de Pro D2, Fédérale 1, Fédérale 2, Espoirs. Laurent Marti et le staff ne sont pas des gens qui hésitent à faire signer des contrats pro à des joueurs de Fédérale, on l'a vu avec Lonca, Lopez ou Auzqui. J'assisterai également à un match des jeunes de l'UBB en déplacement dans le Sud-Ouest. C'est important de voir leur comportement dans un autre environnement.
Quitter les terrains n'a pas été un crève-cœur ?
On m'en parle souvent, mais ça ne me manque pas du tout. J'ai fait 8 ans sur les terrains, deux ans en Fédérale 1, une année en Top 14, et le reste en Pro D2. C'est des structures de clubs où il n'y a personne. On est à la fois dans le rôle d'entraîneur, d'assistante sociale, d'administratif. Les entraîneurs de Top 14 ne connaissent pas ça. J'adore ce métier mais aujourd'hui je suis content d'être dans une structure plus étoffée, au bord du terrain. Mais peut être que j'y reviendrai plus tard.
Pascal Gaüzère référent de l’UBB
Le 10 juillet dernier, une réunion de travail entre arbitres et entraineurs de Top 14 et Pro D2, organisée par la FFR, s’est tenue à Toulouse. L’occasion d’évoquer la nouvelle saison et les volontés du corps arbitral issues du « New Deal » dévoilé par la LNR en avril dernier. Parmi elles, une plus grande souplesse dans la mêlée et le soutien offensif envers l’équipe qui attaque. Pierre-Henry Broncan y a assisté sans constater un grand enthousiasme chez les techniciens : «J’ai trouvé les entraîneurs résignés ». Parmi les mesures annoncées, le buteur aura désormais une minute pour frapper ses pénalités, une minute trente pour ses transformations. Un arbitre référent est desormais rattaché à chaque club. Il doit permettre de taire les critiques sur l’arbitrage par un meilleur dialogue entre les parties, mais il ne pourra diriger de match de l’équipe à laquelle il est rattaché. « On a appris que Pascal Gaüzère serait l’arbitre référent de l’UBB. Ce qui est dommage car c’est un très bon arbitre.» Pascal Gaüzère sera présent au centre d’entraînement de l’UBB lundi prochain dans la matinée pour s’entretenir avec les joueurs sur cette nouvelle application des règles.
Moi c'est Minery que je voulais comme référent
Propos Cyril Champ
En charge du recrutement et de la coordination sportive, l’ex-coach de Tarbes, Pierre-Henry Broncan, vient d’entamer sa mission à l’UBB.
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Pierre-Henry Broncan a connu deux accessions en Pro D2 en tant qu’entraîneur : à Blagnac en 2007 et Colomiers en 2012. Philippe Taris
Après huit années passées au bord des pelouses de Pro D2 et de Fédérale 1, à Blagnac, Auch, Aurillac ou Tarbes, il a décidé de prendre de la hauteur. Pierre-Henry Broncan débarque à Bègles dans un rôle d'observateur. Recrutement, coordination sportive, missions auprès du staff, les tâches du fils du « Sorcier gersois » Henry Broncan seront multiples.
« Sud Ouest » Comment s'est déroulée la prise de contact avec le président de l'UBB, Laurent Marti ?
Pierre-Henry Broncan. Nous étions en relation depuis plusieurs années. On s'appelait. Soit je demandais des informations sur les joueurs passés par l'UBB que je voulais faire venir dans les clubs que j'entraînais, soit il me demandait des informations sur des joueurs de Pro D2 que je croisais. Au-delà des joueurs, on a commencé à parler du rugby en général, des matchs de l'UBB et de ses adversaires, mais aussi des matchs internationaux et juniors. En septembre dernier, il m'a contacté officiellement pour venir ici, avant que les entraîneurs ne resignent. Il était surtout intéressé par l'aspect recrutement.
Qui s'occupait du recrutement jusque-là ?
Je pense que Laurent Marti passait beaucoup de temps à regarder les matchs et à se renseigner sur des joueurs. Il avait besoin de quelqu'un pour travailler avec lui. Et puis quand on est membre d'un staff dans un championnat aussi intense, avec des semaines d'entraînement très planifiées, ça peut être très dur de dégager du temps pour le recrutement. Il avait besoin de quelqu'un pour se défaire d'une certaine pression. Quand les recrutements ne fonctionnent pas, tu peux prendre la pression de l'environnement très vite.
Vous avez participé à la campagne avant le début de cette nouvelle saison ?
En juin, nous avons terminé le recrutement professionnel et celui du centre de formation. On a été obligé d'attendre des réponses de jeunes joueurs français qui ont été négatives, malheureusement, en raison de la concurrence. On s'aperçoit qu'un club comme le nôtre doit se positionner plus tôt que les autres. J'ai l'impression que le recrutement ne s'arrête jamais, on a déjà commencé à parler du recrutement pour la saison 2015-2016. Si on attend, on se fera doubler par des clubs mieux outillés financièrement.
Quelles seront vos autres missions ?
Pour un club à 15 millions d'euros, le meilleur recrutement est à faire en interne. Il y a le côté professionnel, des joueurs confirmés que l'on veut utiliser tout de suite. Après, il y a le recrutement plus jeune, de joueurs qu'on accompagne. Il y a un très bon travail de fait ici par les éducateurs. Mais quand on entraîne, on peut avoir la tête dans le guidon, sans forcément de recul. On accompagne les jeunes au quotidien par l'entraînement, mais avoir quelqu'un en retrait qui les observe sans forcément intervenir auprès d'eux, ça peut être bénéfique.
Vous évoquez également une coordination sportive, en quoi va-t-elle consister ?
La coordination sportive, c'est de descendre le projet de jeu des professionnels dans toutes les équipes de jeunes : espoirs, juniors et cadets. On considérera que les jeunes stagiaires du centre de formation doivent être proches de ce projet. Évidemment, chez les cadets, qui comptent trois entraînements par semaine, on ne demandera qu'à intégrer les bases. Pour l'appliquer, on essaiera d'influer jusqu'au contenu des séances, à travers une base de données vidéo qu'on pourra utiliser avec nos jeunes. C'est le souhait du président, d'avoir une unité forte dans le club. Beaucoup de clubs professionnels sont très divisés entre le secteur associatif et la partie professionnelle. Ici, on a une vraie unité.
C'est ainsi que l'UBB peut se pérenniser au plus haut niveau ?
Moi j'ai été formé dans le club d'un village de 2000 habitants, à la fin des années 80, début des années 90 (à Lombez-Samatan, dans le Gers, NDLR). Je me souviens que, déjà à l'époque, mon père me disait qu'on ne pouvait plus se permettre de ne pas s'occuper de rugby tous les jours. Si on n'y est pas au quotidien, on perd du temps vis-à-vis des autres. C'est pareil ici. On a le plus petit budget du Top 14, c'est le travail qui nous permettra d'atteindre le plus haut niveau.
Où vous conduiront vos observations ?
Le week-end, je me rendrai sur les terrains de Pro D2, Fédérale 1, Fédérale 2, Espoirs. Laurent Marti et le staff ne sont pas des gens qui hésitent à faire signer des contrats pro à des joueurs de Fédérale, on l'a vu avec Lonca, Lopez ou Auzqui. J'assisterai également à un match des jeunes de l'UBB en déplacement dans le Sud-Ouest. C'est important de voir leur comportement dans un autre environnement.
Quitter les terrains n'a pas été un crève-cœur ?
On m'en parle souvent, mais ça ne me manque pas du tout. J'ai fait 8 ans sur les terrains, deux ans en Fédérale 1, une année en Top 14, et le reste en Pro D2. C'est des structures de clubs où il n'y a personne. On est à la fois dans le rôle d'entraîneur, d'assistante sociale, d'administratif. Les entraîneurs de Top 14 ne connaissent pas ça. J'adore ce métier mais aujourd'hui je suis content d'être dans une structure plus étoffée, au bord du terrain. Mais peut être que j'y reviendrai plus tard.
Pascal Gaüzère référent de l’UBB
Le 10 juillet dernier, une réunion de travail entre arbitres et entraineurs de Top 14 et Pro D2, organisée par la FFR, s’est tenue à Toulouse. L’occasion d’évoquer la nouvelle saison et les volontés du corps arbitral issues du « New Deal » dévoilé par la LNR en avril dernier. Parmi elles, une plus grande souplesse dans la mêlée et le soutien offensif envers l’équipe qui attaque. Pierre-Henry Broncan y a assisté sans constater un grand enthousiasme chez les techniciens : «J’ai trouvé les entraîneurs résignés ». Parmi les mesures annoncées, le buteur aura désormais une minute pour frapper ses pénalités, une minute trente pour ses transformations. Un arbitre référent est desormais rattaché à chaque club. Il doit permettre de taire les critiques sur l’arbitrage par un meilleur dialogue entre les parties, mais il ne pourra diriger de match de l’équipe à laquelle il est rattaché. « On a appris que Pascal Gaüzère serait l’arbitre référent de l’UBB. Ce qui est dommage car c’est un très bon arbitre.» Pascal Gaüzère sera présent au centre d’entraînement de l’UBB lundi prochain dans la matinée pour s’entretenir avec les joueurs sur cette nouvelle application des règles.
Moi c'est Minery que je voulais comme référent
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Pierre-Henry Broncan
Oui, Minery, Cardona, une tache quoi. Histoire de pas se retrouver sur le terrain avec...
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7560
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Pierre-Henry Broncan
D'un autre côté, ce n'est pas bien grave.... l'année dernière il ne nous a arbitré qu'une fois.
(A Paris 25ème journée )
(A Paris 25ème journée )
Pat- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 10405
Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Pierre-Henry Broncan
Match qu'il avait très bien arbitré d'ailleurs. Le meilleur arbitre avec Poite.
Jules33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 426
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 18/08/2012
Re: Pierre-Henry Broncan
Moi j'dis même le meilleur arbitre depuis notre phase finale en ProD2
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Pierre-Henry Broncan
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Pierre-Henry Broncan
Un futur Lonca ou Lopez, espérons le !
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Pierre-Henry Broncan
Un futur Rey, Le Bourhis ou Clarkin m'irait tout aussi bien
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Pierre-Henry Broncan
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pierre-henry-broncan-nouvel-adjoint-de-l-australie-c-etait-impossible-de-refuser/1396765
Pierre-Henry Broncan, nouvel adjoint de l'Australie : « C'était impossible de refuser »
L'ex-entraîneur de Castres, Pierre-Henry Broncan, désormais membre du staff de la sélection australienne, a hésité à accepter le poste, de peur d'abîmer sa relation avec le manager Eddie Jones. Il s'y est finalement résolu, afin de ne pas avoir de regrets.
Guillaume Dufy
Dans quelques jours, Pierre-Henry Broncan (48 ans), en attente de visa, s'envolera pour l'Australie. Là-bas il poursuivra sa longue carrière de technicien auprès d'Eddie Jones, le sélectionneur des Wallabies. Il s'occupera des avants et plus spécifiquement des mauls. Sa mission a déjà démarré, à distance et de nuit, surtout, par écrans interposés. En attendant, il n'a pas renoncé au terrain, notamment depuis son éviction de Castres en février. Il continue d'entraîner, à la demande, au sein de ce rugby amateur qu'il adore.
« C'est officiel : vous êtes un membre de l'encadrement australien avec lequel vous allez vivre la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre).
C'est une super expérience qui va s'ouvrir à moi. Maintenant, il va falloir aller vite. Je ne peux pas être uniquement dans la découverte. Je vais devoir être acteur. On a commencé par visio, souvent la nuit. C'est très structuré, dans la recherche, dans le suivi des joueurs. On fait beaucoup de retours sur les matches des franchises australiennes de Super Rugby, sur Toulouse et La Rochelle avec Richie Arnold et Will Skelton, sur ce qu'il se passe au Japon, aussi, avec 7 ou 8 joueurs susceptibles de nous intéresser.
« Le maul demande de l'intelligence, de s'adapter constamment à l'adversaire, à la zone de prise de balle en touche, à l'arbitrage, à la météo... »
Pierre-Henry Broncan
Quelle sera votre mission ?
Je vais m'occuper du jeu d'avants et en particulier du maul qui n'est pas du tout dans la culture australienne. Il y a surtout de la vitesse, du jeu sur le large, mais peu d'utilisation de cette arme durant les matches, même si les Brumbies, la meilleure équipe du pays, sont très bons dans ce secteur.
C'est une fonction très précise.
Ça paraît un peu bestial comme ça, mais un maul est bourré de détails. Comme un ruck, un turnover, ce n'est jamais le même, notamment à cause de la défense. Le maul demande de l'intelligence, de s'adapter constamment à l'adversaire, à la zone de prise de balle en touche, à l'arbitrage, à la météo... Et cela demande une mentalité particulière : il faut vouloir combattre.
Comment êtes-vous devenu adjoint d'Eddie Jones ?
Mon aventure à Castres s'est terminée le lundi après-midi (le 20 février), et je crois que dans la nuit de lundi à mardi, Eddie Jones me contactait. On discutait et il m'a dit que deux entraîneurs du pack allaient partir. Il m'a expliqué qu'il allait chercher des remplaçants. On a continué de discuter. Je l'ai rencontré ici quand il est venu visiter des installations et voir Arnold et Skelton. J'avais un peu d'appréhension.
Pourquoi ?
Par rapport à Eddie Jones. Je m'entends hyper bien avec lui. Cela m'apporte beaucoup. Mais je ne savais pas trop si en bossant avec lui, ça n'allait pas couper la relation après la Coupe du monde. Il est dur. Finalement, il a été rassurant. Je sais que ça va être difficile. Les échanges sont de plus en plus offensifs. Il faut que ça aille vite, qu'on soit précis. On n'a pas le droit à l'erreur dans le management, dans le coaching. On a d'ailleurs commencé nos réunions avec un conférencier, Doug Lemov, qui travaille sur l'organisation, la mise en place d'un meeting, d'une séance vidéo, comment intéresser les joueurs...
« Le rugby a avancé très vite, s'est professionnalisé partout »
Pierre-Henry Broncan
Vous avez hésité car vous aviez peur que la relation amicale se détériore ?
Parce que je sais qu'Eddie Jones est dur... D'un autre côté, j'en ai discuté avec mon épouse, ce n'était pas possible de refuser. Je pense que je l'aurais regretté.
Vous êtes beaucoup sollicité depuis votre départ du CO. On a parlé des Fidji, des Bleus, de Perpignan. Est-ce que cela flatte votre ego ?
Il y a quand même eu du travail de fait. J'ai pris Castres, on était 13e, et on a terminé premier l'an dernier. Après vous voyez par vous-mêmes que c'est toujours délicat après une finale (10-29 contre Montpellier). Regardez Montpellier. Le Top 14 est de plus en plus est compliqué. Tout le monde est outillé. Le rugby a avancé très vite, s'est professionnalisé partout.
« Je ne suis pas con. Je suis capable d'analyser les échecs de la saison »
Pierre-Henry Broncan
Il se structure et tend à ressembler au foot avec une durée de vie de plus en plus courte pour les entraîneurs.
Mais c'est normal. Il y a des enjeux financiers importants. Et puis il y a les joueurs qui sont de plus en plus professionnels avec des contrats de courte durée, qui doivent sauver leur peau.
Que s'est-il passé à Castres ? Avez-vous mal agi, commis des erreurs ?
Bien sûr, mais ça, je le garde pour moi, ça me concerne. Mais je n'ai pas eu vraiment le temps de me lamenter car je me suis rapidement projeté. Je ne suis pas con. Je suis capable d'analyser les échecs de la saison.
Pensiez-vous que la saison serait aussi complexe ?
On a fini tard, donc on a eu peu de temps pour la préparer. On était aussi à un an de la Coupe du monde. Juste avant la finale, les Bleus sont partis en tournée au Japon. Sans les Castrais. Il y a plusieurs thèmes. Et on a cravaché dur pour être premiers.
Et ça laisse des traces ?
Tu fais peut-être un peu moins d'efforts après une finale. Je pense à Montpellier. C'est un peu inconscient. Les joueurs veulent bien faire. Et puis tu changes de statut. Quand je suis arrivé, on était au fond du classement. On était outsiders. Quand t'arrives en finale, tu ne l'es plus. À part Toulouse et La Rochelle qui dominent ce Championnat, et l'Europe, pour les autres, c'est très serré.
« Quand je suis parti en Angleterre, le rugby anglais était au-dessus. Aujourd'hui, ça s'est inversé »
Pierre-Henry Broncan
Pierre-Yves Revol, le président, vous a d'abord proposé de travailler avec Jeremy Davidson. Pourquoi avoir refusé ?
Il y avait deux entraîneurs en place devant et je ne me voyais pas les dégager.
Vous avez une passion pour le rugby amateur que vous visitez tous les dimanches. Est-ce que l'évolution de ce sport vous inquiète ?
Ah non. Tout ce qui arrive est bénéfique. Il va y avoir une super Coupe du monde. L'équipe de France fait partie des favoris. Cela n'était pas arrivé depuis longtemps. Quand je suis parti en Angleterre (à Bath, en 2018), le rugby anglais était au-dessus. Aujourd'hui, ça s'est inversé, même si le Covid-19 a beaucoup pénalisé les clubs anglais avec une baisse du salary-cap. Les centres de formation, les clubs professionnels ont bossé. Après, les amateurs ont toujours bossé pour survivre. Je vois que c'est la guerre avant les élections à la présidence de la FFR (24-26 mai), j'espère qu'ils feront attention aux clubs amateurs. Il faut que ce soit leur priorité. Le dire, c'est facile. Le faire, c'est plus dur.
Pourquoi est-ce une priorité ?
Parce que le rugby amateur sortira toujours des (Antoine) Dupont, des (Anthony) Jelonch... Pour sortir des joueurs comme ceux-là, il faut des éducateurs, des bénévoles, des passionnés. Et il faut les aider car il y a la concurrence des autres sports. Même chez nous, dans le Sud-Ouest, il n'y a pas que le rugby. Dans les villages, il y a d'autres associations qui se montent et qui sont dynamiques. Je pense au hand qui rentre dans les collèges, dans les écoles primaires.
À part vos réunions à des heures indues avec Eddie Jones, que faites-vous ?
J'entraîne à la demande. J'ai fait un tour à Rennes pour une sorte d'audit. J'ai entraîné des benjamins, des juniors, des seniors amateurs. J'ai passé une journée avec les éducateurs du Gers à la demande du comité départemental. On a discuté de rugby, de leurs problématiques. Il voulait connaître les miennes. Finalement, ça se rejoint. Nous, en pro, on n'a pas les parents qui sont casse-couilles sur le bord. Mais, on a les agents...
« On va peut-être se rencontrer en demi-finales de la Coupe du monde. C'est donc un adversaire »
Pierre-Henry Broncan, à propos de Fabien Galthié
Après la Coupe du monde, qu'est-ce qui vous attend ?
Pour l'instant, il n'y a rien. On verra après.
Vous pourriez rejoindre le staff de Fabien Galthié ?
Il n'y a rien à dire. On va peut-être se rencontrer en demi-finales de la Coupe du monde. C'est donc un adversaire. »
Pierre-Henry Broncan, nouvel adjoint de l'Australie : « C'était impossible de refuser »
L'ex-entraîneur de Castres, Pierre-Henry Broncan, désormais membre du staff de la sélection australienne, a hésité à accepter le poste, de peur d'abîmer sa relation avec le manager Eddie Jones. Il s'y est finalement résolu, afin de ne pas avoir de regrets.
Guillaume Dufy
Dans quelques jours, Pierre-Henry Broncan (48 ans), en attente de visa, s'envolera pour l'Australie. Là-bas il poursuivra sa longue carrière de technicien auprès d'Eddie Jones, le sélectionneur des Wallabies. Il s'occupera des avants et plus spécifiquement des mauls. Sa mission a déjà démarré, à distance et de nuit, surtout, par écrans interposés. En attendant, il n'a pas renoncé au terrain, notamment depuis son éviction de Castres en février. Il continue d'entraîner, à la demande, au sein de ce rugby amateur qu'il adore.
« C'est officiel : vous êtes un membre de l'encadrement australien avec lequel vous allez vivre la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre).
C'est une super expérience qui va s'ouvrir à moi. Maintenant, il va falloir aller vite. Je ne peux pas être uniquement dans la découverte. Je vais devoir être acteur. On a commencé par visio, souvent la nuit. C'est très structuré, dans la recherche, dans le suivi des joueurs. On fait beaucoup de retours sur les matches des franchises australiennes de Super Rugby, sur Toulouse et La Rochelle avec Richie Arnold et Will Skelton, sur ce qu'il se passe au Japon, aussi, avec 7 ou 8 joueurs susceptibles de nous intéresser.
« Le maul demande de l'intelligence, de s'adapter constamment à l'adversaire, à la zone de prise de balle en touche, à l'arbitrage, à la météo... »
Pierre-Henry Broncan
Quelle sera votre mission ?
Je vais m'occuper du jeu d'avants et en particulier du maul qui n'est pas du tout dans la culture australienne. Il y a surtout de la vitesse, du jeu sur le large, mais peu d'utilisation de cette arme durant les matches, même si les Brumbies, la meilleure équipe du pays, sont très bons dans ce secteur.
C'est une fonction très précise.
Ça paraît un peu bestial comme ça, mais un maul est bourré de détails. Comme un ruck, un turnover, ce n'est jamais le même, notamment à cause de la défense. Le maul demande de l'intelligence, de s'adapter constamment à l'adversaire, à la zone de prise de balle en touche, à l'arbitrage, à la météo... Et cela demande une mentalité particulière : il faut vouloir combattre.
Comment êtes-vous devenu adjoint d'Eddie Jones ?
Mon aventure à Castres s'est terminée le lundi après-midi (le 20 février), et je crois que dans la nuit de lundi à mardi, Eddie Jones me contactait. On discutait et il m'a dit que deux entraîneurs du pack allaient partir. Il m'a expliqué qu'il allait chercher des remplaçants. On a continué de discuter. Je l'ai rencontré ici quand il est venu visiter des installations et voir Arnold et Skelton. J'avais un peu d'appréhension.
Pourquoi ?
Par rapport à Eddie Jones. Je m'entends hyper bien avec lui. Cela m'apporte beaucoup. Mais je ne savais pas trop si en bossant avec lui, ça n'allait pas couper la relation après la Coupe du monde. Il est dur. Finalement, il a été rassurant. Je sais que ça va être difficile. Les échanges sont de plus en plus offensifs. Il faut que ça aille vite, qu'on soit précis. On n'a pas le droit à l'erreur dans le management, dans le coaching. On a d'ailleurs commencé nos réunions avec un conférencier, Doug Lemov, qui travaille sur l'organisation, la mise en place d'un meeting, d'une séance vidéo, comment intéresser les joueurs...
« Le rugby a avancé très vite, s'est professionnalisé partout »
Pierre-Henry Broncan
Vous avez hésité car vous aviez peur que la relation amicale se détériore ?
Parce que je sais qu'Eddie Jones est dur... D'un autre côté, j'en ai discuté avec mon épouse, ce n'était pas possible de refuser. Je pense que je l'aurais regretté.
Vous êtes beaucoup sollicité depuis votre départ du CO. On a parlé des Fidji, des Bleus, de Perpignan. Est-ce que cela flatte votre ego ?
Il y a quand même eu du travail de fait. J'ai pris Castres, on était 13e, et on a terminé premier l'an dernier. Après vous voyez par vous-mêmes que c'est toujours délicat après une finale (10-29 contre Montpellier). Regardez Montpellier. Le Top 14 est de plus en plus est compliqué. Tout le monde est outillé. Le rugby a avancé très vite, s'est professionnalisé partout.
« Je ne suis pas con. Je suis capable d'analyser les échecs de la saison »
Pierre-Henry Broncan
Il se structure et tend à ressembler au foot avec une durée de vie de plus en plus courte pour les entraîneurs.
Mais c'est normal. Il y a des enjeux financiers importants. Et puis il y a les joueurs qui sont de plus en plus professionnels avec des contrats de courte durée, qui doivent sauver leur peau.
Que s'est-il passé à Castres ? Avez-vous mal agi, commis des erreurs ?
Bien sûr, mais ça, je le garde pour moi, ça me concerne. Mais je n'ai pas eu vraiment le temps de me lamenter car je me suis rapidement projeté. Je ne suis pas con. Je suis capable d'analyser les échecs de la saison.
Pensiez-vous que la saison serait aussi complexe ?
On a fini tard, donc on a eu peu de temps pour la préparer. On était aussi à un an de la Coupe du monde. Juste avant la finale, les Bleus sont partis en tournée au Japon. Sans les Castrais. Il y a plusieurs thèmes. Et on a cravaché dur pour être premiers.
Et ça laisse des traces ?
Tu fais peut-être un peu moins d'efforts après une finale. Je pense à Montpellier. C'est un peu inconscient. Les joueurs veulent bien faire. Et puis tu changes de statut. Quand je suis arrivé, on était au fond du classement. On était outsiders. Quand t'arrives en finale, tu ne l'es plus. À part Toulouse et La Rochelle qui dominent ce Championnat, et l'Europe, pour les autres, c'est très serré.
« Quand je suis parti en Angleterre, le rugby anglais était au-dessus. Aujourd'hui, ça s'est inversé »
Pierre-Henry Broncan
Pierre-Yves Revol, le président, vous a d'abord proposé de travailler avec Jeremy Davidson. Pourquoi avoir refusé ?
Il y avait deux entraîneurs en place devant et je ne me voyais pas les dégager.
Vous avez une passion pour le rugby amateur que vous visitez tous les dimanches. Est-ce que l'évolution de ce sport vous inquiète ?
Ah non. Tout ce qui arrive est bénéfique. Il va y avoir une super Coupe du monde. L'équipe de France fait partie des favoris. Cela n'était pas arrivé depuis longtemps. Quand je suis parti en Angleterre (à Bath, en 2018), le rugby anglais était au-dessus. Aujourd'hui, ça s'est inversé, même si le Covid-19 a beaucoup pénalisé les clubs anglais avec une baisse du salary-cap. Les centres de formation, les clubs professionnels ont bossé. Après, les amateurs ont toujours bossé pour survivre. Je vois que c'est la guerre avant les élections à la présidence de la FFR (24-26 mai), j'espère qu'ils feront attention aux clubs amateurs. Il faut que ce soit leur priorité. Le dire, c'est facile. Le faire, c'est plus dur.
Pourquoi est-ce une priorité ?
Parce que le rugby amateur sortira toujours des (Antoine) Dupont, des (Anthony) Jelonch... Pour sortir des joueurs comme ceux-là, il faut des éducateurs, des bénévoles, des passionnés. Et il faut les aider car il y a la concurrence des autres sports. Même chez nous, dans le Sud-Ouest, il n'y a pas que le rugby. Dans les villages, il y a d'autres associations qui se montent et qui sont dynamiques. Je pense au hand qui rentre dans les collèges, dans les écoles primaires.
À part vos réunions à des heures indues avec Eddie Jones, que faites-vous ?
J'entraîne à la demande. J'ai fait un tour à Rennes pour une sorte d'audit. J'ai entraîné des benjamins, des juniors, des seniors amateurs. J'ai passé une journée avec les éducateurs du Gers à la demande du comité départemental. On a discuté de rugby, de leurs problématiques. Il voulait connaître les miennes. Finalement, ça se rejoint. Nous, en pro, on n'a pas les parents qui sont casse-couilles sur le bord. Mais, on a les agents...
« On va peut-être se rencontrer en demi-finales de la Coupe du monde. C'est donc un adversaire »
Pierre-Henry Broncan, à propos de Fabien Galthié
Après la Coupe du monde, qu'est-ce qui vous attend ?
Pour l'instant, il n'y a rien. On verra après.
Vous pourriez rejoindre le staff de Fabien Galthié ?
Il n'y a rien à dire. On va peut-être se rencontrer en demi-finales de la Coupe du monde. C'est donc un adversaire. »
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Re: Pierre-Henry Broncan
J'ai eu l'occasion d'échanger avec PH lors de son trop court passage à l'UBB, si Ibanez avait été retenu à cette époque par EDF,il était en réserve pour prendre les destinée de l'UBB, sur les traces du père il a une très bonne connaissance du Rugby et du Rugby hexagonal en particulier.
Revol à Castres est une quiche, qui lui en temps que salariè de Fabre ne risque rien, tout comme le président de Michelin, facile les gars.
Revol à Castres est une quiche, qui lui en temps que salariè de Fabre ne risque rien, tout comme le président de Michelin, facile les gars.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
léopold a écrit:J'ai eu l'occasion d'échanger avec PH lors de son trop court passage à l'UBB, si Ibanez avait été retenu à cette époque par EDF,il était en réserve pour prendre les destinée de l'UBB, sur les traces du père il a une très bonne connaissance du Rugby et du Rugby hexagonal en particulier.
Revol à Castres est une quiche, qui lui en temps que salariè de Fabre ne risque rien, tout comme le président de Michelin, facile les gars.
Il faut bien une contrepartie ... non !
C' est celui qui amène le fric qui commande. Aulas s' en est aperçu à Lyon.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
Ces gars là n'amènent pas le fric, ce sont les entreprises grâce à leur salariés qui le font.
Ces entreprises n'ont pas à répondre devant leurs actionnaires de cet argent qui est dilapidé au détriment, de la recherche, de l'investissement,elle disposent d'une marge conséquente sur leur activité, tout cela ne dure qu'un temps.
Ces entreprises n'ont pas à répondre devant leurs actionnaires de cet argent qui est dilapidé au détriment, de la recherche, de l'investissement,elle disposent d'une marge conséquente sur leur activité, tout cela ne dure qu'un temps.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
léopold a écrit:Ces gars là n'amènent pas le fric, ce sont les entreprises grâce à leur salariés qui le font.
Ces entreprises n'ont pas à répondre devant leurs actionnaires de cet argent qui est dilapidé au détriment, de la recherche, de l'investissement,elle disposent d'une marge conséquente sur leur activité, tout cela ne dure qu'un temps.
Bon !
Concernant Castres. Le CO appartient à 100% à la Holding "Pierre Fabre".
Michelin assure la couverture financière de l' ASM en cas de besoin et c' est son carne d' adresses qui amène les partenaires.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
Oui dans lequel on trouve pas mal de sous traitants
Ne jouons pas sur les mots, l'ASM c'est Michelin,certains anciens joueur si sont recasés en fin de carrière.
Hermet, Romeu .... etc
Un industriel digne de ce nom à autre chose à faire qu'à se payer une "danseuse" qui ne lui apporte rien dans son métier,sport auto, rally pourquoi pas, rugby!!!
Surtout que c'est du financement à fond perdu,pas assimilable à du mécénat d'art notamment qui donne droit à une fiscalité et où tu reste propriétaire des oeuvres qui ne peuvent elles que prendre de la valeur.Magrez la bien compris, il donne au besoin un petit coup de main,mais ne s'investit pas d'avantage.
La société où j'ai travaillé 40ans avait dérogé pour "Ecureuil d'Aquitaine" en fournissant à YP des batteries et une assistance technique ce qui permettait aussi de tester des produits innovant dans des conditions extrêmes et dans tirer un avantage par rapport à la concurence.
Ne jouons pas sur les mots, l'ASM c'est Michelin,certains anciens joueur si sont recasés en fin de carrière.
Hermet, Romeu .... etc
Un industriel digne de ce nom à autre chose à faire qu'à se payer une "danseuse" qui ne lui apporte rien dans son métier,sport auto, rally pourquoi pas, rugby!!!
Surtout que c'est du financement à fond perdu,pas assimilable à du mécénat d'art notamment qui donne droit à une fiscalité et où tu reste propriétaire des oeuvres qui ne peuvent elles que prendre de la valeur.Magrez la bien compris, il donne au besoin un petit coup de main,mais ne s'investit pas d'avantage.
La société où j'ai travaillé 40ans avait dérogé pour "Ecureuil d'Aquitaine" en fournissant à YP des batteries et une assistance technique ce qui permettait aussi de tester des produits innovant dans des conditions extrêmes et dans tirer un avantage par rapport à la concurence.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
léopold a écrit:Ces gars là n'amènent pas le fric, ce sont les entreprises grâce à leur salariés qui le font.
Ces entreprises n'ont pas à répondre devant leurs actionnaires de cet argent qui est dilapidé au détriment, de la recherche, de l'investissement,elle disposent d'une marge conséquente sur leur activité, tout cela ne dure qu'un temps.
Encore un exemple du "je paye donc je commande" !
https://www.lequipe.fr/Football/Article/Michele-kang-nouvelle-actionnaire-majoritaire-de-l-ol-feminin-il-n-est-pas-question-de-changer-l-ol/1396963
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
Qui a t'il de répréhensible au fait que celui qui paye commande, la comme ailleurs c'est la règle.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
léopold a écrit:Qui a t'il de répréhensible au fait que celui qui paye commande, la comme ailleurs c'est la règle.
Payer est une chose, commander en est une autre...surtout si le financier et ses acolytes ne pipent rien au sport dans lequel ils investissent.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Pierre-Henry Broncan
Dr. Gregory Bouse a écrit:léopold a écrit:Qui a t'il de répréhensible au fait que celui qui paye commande, la comme ailleurs c'est la règle.
Payer est une chose, commander en est une autre...surtout si le financier et ses acolytes ne pipent rien au sport dans lequel ils investissent.
Le viel adage dit bien " les conseilleurs ne sont pas les payeurs "
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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