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TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
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Switch- Centre de presse
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redeye- J'aime l'Union un peu
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Localisation : A la frontière physique de Bordeaux et de Bègles !
Date d'inscription : 08/01/2014
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
redeye a écrit:Excellent
A la frontière de Bordeaux et Bègles !
Merci, voisin.
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Ça daille, enfigaye !
hurluberlu- Team modo
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Localisation : "Spectateur, supporter, abandonne aux orages Ceux qui n’ont pas connu l’amertume des mers. Sache borner ton rêve à suivre du rivage L’éphémère sillon que trace Hugh Chalmers."
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Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Après les équipes, après l enfumage du st et voilà la météo qui s y mets...quand je vous disais en début de semaine que la pente est défavorable...mais nous sommes invincible et il est temps de montrer à ces toulousains que l UBB est la désormais et bien la. Allez UBB
egtr33- J'aime l'Union passionnément
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Adrien- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Médoc Hein a écrit:Ils viennent clairement nous taper à la maison, va falloir être solide.
Quand je vois leurs interviews d'avant match ils me dégoûtent en faisant les pleureuses et en jouant les hypocrites. Avec une équipe avec des internationaux à tous les postes, ils ont peur de perdre????? Ils ont surtout peur d'avoir honte car avec une équipe pareille, ça serait honteux de perdre contre la petite équipe de l'UBB .
J'espère qu'on va vraiment les battre, un car notre équipe le mérite et deux car je supporte pas cette hypocrisie malvenue.
Assez d'accord avec toi la fausse modestie est quelque chose qui m'irrite ... une forme de prétention typiquement toulousaine
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
patrick a écrit:Voilà notre compo :
J'attendais cette charnière pour débuter...par contre Lesgourgues "paie" apparemment sa pâle prestation parisienne
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Pitite question : n'a-t'on jamais débuté par cette charnière ?
Penny33- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Penny33 a écrit:Pitite question : n'a-t'on jamais débuté par cette charnière ?
Il me semble que non. Beauxis en titulaire a été associé à Lesgourgues ou Serin.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Bon déjà Montpellier restera derrière et nous a montré tout ce qu'il ne fallait pas faire avec un engagement plus proche du rugby féminin qu'un cador annoncé de Top 14
Deux petits rappels à nos troupes dont je constate qu'ils sont parfois pris à la légère :
1- Merci au plaqueur de ne pas relâcher le plaqué une fois au sol l'empêchant de rejouer derrière (nous avons eu une occasion à 2 contre un sur un défenseur parisien à un mètre de sa ligne et pas même une pénalité derrière)
2- Monter SYSTEMATIQUEMENT sur les pénalités car même si la probabilité est faible (surtout avec nos buteurs) un ballon renvoyé par la barre est toujours une très belle opportunité d'essai. Inversement, rester concentrés sur les pénalités adverse pour être rapidement à la récupération dans cette situation.
Voilà avec ça de la fougue, de la vista, du placage offensif, de l'intelligence, de la précision et un brin de folie il n'y a aucune raison que ça ne passe pas
Deux petits rappels à nos troupes dont je constate qu'ils sont parfois pris à la légère :
1- Merci au plaqueur de ne pas relâcher le plaqué une fois au sol l'empêchant de rejouer derrière (nous avons eu une occasion à 2 contre un sur un défenseur parisien à un mètre de sa ligne et pas même une pénalité derrière)
2- Monter SYSTEMATIQUEMENT sur les pénalités car même si la probabilité est faible (surtout avec nos buteurs) un ballon renvoyé par la barre est toujours une très belle opportunité d'essai. Inversement, rester concentrés sur les pénalités adverse pour être rapidement à la récupération dans cette situation.
Voilà avec ça de la fougue, de la vista, du placage offensif, de l'intelligence, de la précision et un brin de folie il n'y a aucune raison que ça ne passe pas
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Je compte sur Darly pour mettre sa misère à Palichon (étonnant d'ailleurs l'absence de Matanavou )
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15933
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Merci krahkkrahknardz a écrit:Penny33 a écrit:Pitite question : n'a-t'on jamais débuté par cette charnière ?
Il me semble que non. Beauxis en titulaire a été associé à Lesgourgues ou Serin.
Penny33- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 11/11/2012
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Je sens un retour étincelant de Kirikou ... par contre va falloir que les gros nous le protège parce que la troisième ligne stadiste va le chasser sans relâche
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Nos joueurs ont su recevoir comme il se doit les leaders qu'étaient Montpellier et Clermont et ils ont pris un BD à Toulon. . . nous n'avons pas plus à craindre de Toulouse !!!!
Tous derrière pour les porter demain vers la Victoire !!!!
Envie d'y croire . . . . encore plus !!!!
Tous derrière pour les porter demain vers la Victoire !!!!
Envie d'y croire . . . . encore plus !!!!
Fabrice Heurtevent- J'aime l'Union passionnément
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 06/05/2011
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Que la pluie ne refroidisse pas nos ardeurs ... va falloir foutre la pression sur Berdos s'il commence à faire la danseuse
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Et sudiste ne relâche rien !
Il faut dire qu'il n'est plus qu'à 143 messages d'un vaillant et honorable succès personnel !
Il faut dire qu'il n'est plus qu'à 143 messages d'un vaillant et honorable succès personnel !
Penny33- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 11/11/2012
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Penny33 a écrit:Et sudiste ne relâche rien !
Il faut dire qu'il n'est plus qu'à 143 messages d'un vaillant et honorable succès personnel !
Je vais me laisser jusqu'à dimanche pour l'atteindre parce que demain va quand même falloir que je pense à bosser un minimum ...en plus avec France-Fidji
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
C'est bôôô la conscience professionnelle ! si si !sudiste a écrit:Penny33 a écrit:Et sudiste ne relâche rien !
Il faut dire qu'il n'est plus qu'à 143 messages d'un vaillant et honorable succès personnel !
Je vais me laisser jusqu'à dimanche pour l'atteindre parce que demain va quand même falloir que je pense à bosser un minimum ...en plus avec France-Fidji
Sur ce, j'éteins les lumières, demain la journée sera longue !
Penny33- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/11/2012
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
...etc jusqu'à 35.000 !!!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
T'as prévu l'aspégic ?
Pat- Unioniste de la première heure
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Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Pat a écrit:T'as prévu l'aspégic ?
Préfère les recettes de grands mères ...de l'alcool à 42° toute une soirée rien de mieux pour tuer les bêtes ...mais bon seule la victoire me donnera l'envie de me soigner, sinon restera les antidépresseurs
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
moi aussi, je suis super stressée !!! C'est la première fois que j'amène mon fils, j'espère que ce sera pour une victoire et qu'on aura pas la pluie...
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
En tout cas j' espère voir Enzo plus souriant après le match que son sosie, président de Montpellier, hier soir..
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Pour un ophtalmo.... j'ai une bonne adresse !sudiste a écrit:En tout cas j' espère voir Enzo plus souriant après le match que son sosie, président de Montpellier, hier soir..
Pat- Unioniste de la première heure
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Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
SO
Le gros défi de la troisième ligne
Depuis deux ans, ces trois-là finissent toujours à se retrouver. Troisième ligne symbole de l'UBB, l'attelage Louis-Benoît Madaule - Matthew Clarkin - Hugh Chalmers va défier ce soir un trio « bleu » Yannick Nyanga - Louis Picamoles - Imanol Harinordoquy qui a laissé une énorme impression à Lyon la semaine passée. Face à face.
expérience : avantage toulouse. Que ce soit au nombre de matchs joués en Top 14 (585 à 289) et de sélections (165 à 0), il n'y a évidemment pas photo. Mais l'attelage girondin a l'avantage des automatismes et possède en Matthew Clarkin un leader d'envergure, dont l'absence à Paris a pesé. touche : avantage ubb. Ils ne sont pas les seuls concernés, mais jusqu'ici, l'UBB est devant en terme de ballons pris sur ses propres lancers (85 % contre 78 %) comme pour déstabiliser l'alignement adverse (79,03 % de réussite face à elle contre 81,06 %). Et Chalmers mène le duel des leaders contre Harinordoquy (5 ballons volés à 4). Mais les Girondins ont cafouillé la semaine dernière quand le Stade, lui, est en amélioration. puissance : avantage toulouse. Avec un Nyanga explosif et la dureté d'Harinordoquy, la troisième ligne toulousaine possède en Picamoles un casseur de ligne hors pair, qui monte en puissance après son début de saison blanc (virus) et son retour il y a quinze jours. Un danger évidemment identifié pour l'UBB. « Ils portent beaucoup le ballon, à nous de trouver la solution » répond Matthew Clarkin. Mais l'impact défensif des Girondins dans les duels, notamment Madaule, est toutefois de plus en plus marquant. mobilité : avantage ubb. C'est la grosse force de la troisième ligne girondine ainsi constituée : sa capacité à répéter les efforts. Défensivement, dans le combat, mais aussi dans le liant avant - trois-quarts et une participation offensive importante. Un secteur où l'UBB a souvent posé des problèmes au Stade.
N.L.G.
Heini Adams (UBB) : "se servir de la saison passée"
De retour samedi à Paris, le demi de mêlée Heini Adams revient sur son K.-O. subi contre Clermont et se projette sur la venue de Toulouse. Incitant son équipe à ne pas se disperser
Vous avez repris la compétition samedi dernier en fin de match au Stade Français. Il y avait de l'appréhension ?
Heini Adams. C'était un peu différent de d'habitude car ça concerne la tête. Mais pour moi, c'était d'abord agréable de retrouver le terrain. Il n'est pas question d'être effrayé mais d'abord de donner le maximum. Ce qui m'importe est de travailler le plus dur pour pouvoir aider l'équipe, pas de jouer pour moi.
C'était la première fois que vous subissez un tel K.-O. ?
J'ai reçu des chocs quatre fois les deux dernières années, la fois précédente contre Montpellier. Mais là, c'était un K.-O. de plusieurs secondes, c'est plus gros. Sur le moment, je suis rentré dans le vestiaire, c'était très difficile et quand je suis retourné au bord du terrain, 10 ou 15 minutes plus tard, j'étais un peu perdu. Le neurologue m'a dit de faire attention. Si j'encaisse un autre K.-O., je devrais m'arrêter trois mois (1). Mais c'est la vie d'un rugbyman, mon travail et je ne vais pas rentrer sur le terrain en me disant que je vais me blesser. Les minutes au Stade Français m'ont remis en confiance, là je suis à l'entraînement, je me sens bien. Si vous me demandez si je suis prêt, je vous réponds : oui, je suis prêt.
Comme d'habitude, presque, la prestation à l'extérieur vous replace sous pression à domicile. C'est agaçant ?
Non… Ce qu'on s'est dit après le match au Stade Français c'est qu'il y avait la possibilité pour gagner. Mais on n'a pas pris les bonnes options parfois, on n'a pas été assez précis. C'est le genre de rencontre face à une grosse équipe qui montre que l'on doit encore progresser.
Comment expliquer vos différences de visage ?
Je ne sais pas si on est différent. C'est de notre fait, mais aussi de l'adversaire : à l'extérieur, c'est plus difficile de jouer, les équipes sont plus dures et il y a toujours l'idée de défendre son territoire, l'apport du public. On est capable d'y gagner : on l'a montré à La Rochelle.
Mais il faut réussir un match plein. Être juste correct, parfois ça suffit, souvent non. Dans l'approche, on ne fait pas de différence. Nous n'avons plus seulement un XV mais un groupe fort, qui nous permet de jouer tous les matchs pour les gagner.
Samedi, il va toutefois manquer des joueurs importants…
(il coupe) Des gars comme Met (Talebula) ou Ole (Avei) sont des joueurs fantastiques mais il y en a d'autres comme Blair (Connor), Romain (Lonca), Darly (Domvo). Il y a plein de jeunes de talent dans le groupe qui aujourd'hui, moi le premier, nous poussent à jouer notre meilleur rugby pour garder notre place. L'équipe sera performante.
Vous regardez Toulouse différemment qu'il y a trois ans ?
On les respecte. Si vous regardez l'effectif, il n'y a que des grands joueurs. Quand on est monté, on regardait cela avec de grands yeux. La différence est qu'on se concentre désormais que sur nous, ce qu'on doit améliorer par rapport au Stade Français, comment faire pour gagner.
Après les larges succès contre Clermont et Castres, vous êtes attendus…
Mais aucun match n'est pareil ! Il ne s'agit pas d'oublier : il faut prendre la confiance que cela a pu nous apporter sur les secteurs qui ont fonctionné, comme il faut rectifier ce qui n'a pas été le week-end dernier. On se construit match après match.
Ce serait une déception de ne pas être dans les six cette saison ?
C'est quelque chose dont l'équipe est capable. Mais on doit apprendre de l'an passé. Au fil de la saison, on s'était enfermé sur cette image, on faisait des projections et ça ne s'est pas passé comme on l'attendait. Sortons-nous ça de la tête, pensons à jouer le meilleur rugby chaque week-end et si c'est le cas, ça viendra automatiquement.
À titre personnel, on imagine que vous avez envie de connaître les phases finales, la Champion's Cup…
Pas juste moi. Le groupe, le club, le public, c'est quelque chose qu'on n'a jamais vécu. Mais pour l'instant, c'est Toulouse.
(1) Selon le protocole commotion.
http://www.sudouest.fr/2014/11/08/beauxis-et-mcalister-face-a-face-comme-en-2007-1730504-4564.php
Blair Connor : « Pour moi, Vincent Clerc est un exemple »
Yoan Leshauriès
L’ailier australien de l’UBB ne cache pas son admiration pour l’ailier toulousain, face à qui il jouera pour la première fois en match officiel ce soir (20h45)
« Sud Ouest ». Face au Stade Toulousain, vous allez retrouver un joueur que vous appréciez…
Blair Connor. Oui, Vincent Clerc ! J'adore ce joueur. Sa carrière m'inspire le plus grand respect. Être le meilleur depuis une dizaine d'années et surtout, rester à ce top niveau pendant tout ce temps, pour moi, c'est quelque chose d'énorme.
Vincent Clerc : "c'est un joueur dans lequel je me reconnais"
Quand il apprend qu’il est un « modèle » pour Blair Connor, l’ailier du Stade Toulousain Vincent Clerc répond : « Ça me fait très plaisir. Il y a de la réciprocité : c’est un joueur dans lequel je me reconnais, surtout qu’on a des gabarits proches. Il se déplace énormément, il est rapide, il vient chercher les bons coups. Je prends beaucoup de plaisir à voir la façon dont il joue, d’autant qu’il est très complémentaire avec Talebula. Actuellement, il fait partie des meilleurs joueurs du championnat ».
Est-il un modèle pour vous ?
On peut le dire. C'est important d'avoir des modèles quand on est un joueur de rugby professionnel, ça permet de rester impliqué et de se surpasser pour tenter d'élever encore plus son niveau de jeu. Et pour moi, Vincent Clerc est un parfait exemple.
Vous avez pourtant des profils différents. Lui est plus un ailier finisseur alors que vous, vous participez davantage au jeu…
C'est sûr, il est bien meilleur finisseur que moi, il marque des essais tout le temps. Il va bientôt atteindre la barre des 100, non (87, lire ci-dessous) ? Bon, j'ai encore du chemin, je n'en ai inscrit que 17 (rires). Mais physiquement, on peut dire qu'on a des profils similaires : on ne s'appuie pas sur de gros gabarits. Du coup, ne pouvant pas faire parler la puissance, on fait parler la vitesse.
De quand date cette admiration pour Vincent Clerc ?
Bien avant que je n'arrive en France. Je regardais toutes les finales de Top 14, ainsi que les matches de Coupe d'Europe de Toulouse. Et il était déjà là ! C'est incroyable.
Avez-vous en mémoire un match ou un essai de Vincent Clerc qui vous a particulièrement marqué ?
(Il réfléchit)… Pour moi, c'est un grand joueur pas uniquement parce qu'il marque des essais mais aussi dans ses franchissements ou même le jeu sans ballon. S'il marque, c'est souvent parce qu'il était bien placé et qu'il a su anticiper le bon mouvement. Et ça, c'est la classe ! Quand tu regardes le dernier match face à Lyon, il suit toujours le ballon, il n'est jamais arrêté.
C'est aussi ce que vous essayez de faire ?
Oui, je n'aime pas attendre le ballon. Je préfère participer et suivre l'équipe dans le sens de la marche.
C'est la première fois que vous allez vous retrouver face à lui en match officiel.
L'avoir en face, ça ajoute encore plus de piment au challenge. Et moi, j'ai toujours adoré les challenges. J'espère qu'on prendra les 4 points mais si on veut gagner, on doit jouer notre meilleur rugby. Face à un adversaire de ce calibre, être à 90 % de nos capacités ne suffira pas.
Un UBB - Toulouse vraiment pas comme les autres
Nicolas Le Gardien
Le stade, la position au classement, le contexte : le derby de la Garonne sera brûlant ce soir (20h45) et pourrait peser lourd dans le décompte final.
«C'est un match de plus. Pas différent de ceux qu'on a joué avant. » C'est difficilement contestable et le manager de l'UBB Raphaël Ibanez aura essayé. « Mais on est tous conscient que c'est le Stade Toulousain, dans un stade à guichets fermés, et c'est un peu particulier quand même » souriait dans la foulée le capitaine Matthew Clarkin.
Et ce Bordeaux-Bègles - Toulouse, ce soir, sera donc l'un des moments marquants de la saison girondine. Peut-être même un peu plus, sait-on jamais. Pour s'en convaincre, il suffira donc de regarder les tribunes d'un Chaban-Delmas complet, ce qui, même pour la meilleure affluence du Top 14 à plus de 25 000 spectateurs de moyenne dans les lieux, n'est que la troisième fois de son histoire.
Pluie, première ?
Treize degrés et de la pluie : c’étaient, hier soir, les dernières prévisions météo pour l’heure du coup d’envoi. Si c’était le cas, ce serait un petit événement puisque jusqu’ici, la saison ne s’est déroulée jusqu’ici que dans des conditions sèches. « On ne l’a pas évoqué, mais notre plan de jeu peut être praticable et efficace quelle que soit la météo » répondait le capitaine Girondin Matthew Clarkin, dont le staff avait aussi anticipé en travaillant durant la période européenne sur des formes de jeu plus hivernales.
Côté toulousain, le son était le même : « on n’en a pas du tout parlé, il y avait assez de détails à régler par ailleurs, pointe le deuxième ligne Grégory Lamboley, 250e match dans l’élite ce soir. C’est plus quelque chose que l’on voit le jour même. On a suffisamment de joueurs d’expérience pour s’adapter. »
Il suffit surtout de lire le classement : il indique que, ce soir, l'écart entre deux formations oscillera entre +9 points en faveur de l'UBB et +1 pour Toulouse, ce qui n'est pas pareil dans la course à la qualification. Ou de se rappeler que si les Girondins n'avaient pas manqué la pénalité de la gagne lors de la dernière confrontation, le 20 décembre 2013 à Ernest-Wallon (18-16), ils auraient terminé l'exercice précédent devant leur prestigieux voisin, qualification en poche.
Le rendez-vous fixé
Mais si ce Bordeaux-Bègles - Toulouse n'est pas comme les autres, c'est aussi par son contexte. Un doublon qui a si souvent agacé le manager toulousain Guy Noves et qui semble fragilisé, cette fois, un groupe girondin qui sera amputé, outre les blessés, de son Monsieur plus (Metuisela Talebula), d'un leader de jeu (Ole Avei) et de la puissance de Taiasina Tuifua et de Patrick Toetu, interrogeant sur la capacité à faire le poids (au sens propre) et à s'appuyer, comme depuis le début de saison, sur un banc décisif. « Très humblement, quand on regarde les effectifs, on a 20 % de chance de l'emporter » juge le président girondin Laurent Marti, qui, après les cartons contre Clermont (51-21) et Castres (59-7), répétait déjà la crainte de ce match face à « un monstre de club ».
Il ne faut pas y voir juste de la communication profil bas de circonstance dont Toulouse a usé aussi cette semaine. L'écart des sélections des XV de départ est vertigineux (478 à 65) et la forme du moment parle pour des Haut-Garonnais qui ont retrouvé mêlée et allant sur cinq succès consécutifs. Et ont ciblé ce voyage. « Il va falloir du cœur » ajoute le dirigeant, comme à la vieille époque, quand la bande venue de Pro D2 braquait le champion de France (18-17, le 24 mars 2012).
Les leçons du Stade Français
Mais l'UBB a aussi évolué depuis et a d'autres arguments. Elle a gagné 16 de ses 17 derniers matchs au stade Chaban-Delmas, soit depuis deux ans et un… doublon contre Castres (13-16). Et ce n'est pas un hasard. « Les joueurs ont des ressources » est convaincu Raphaël Ibanez. Dans son ascension, c'est un test de croissance que passe son groupe, et la première moitié a été un échec : un revers sans appel (39-22) au Stade Français avec une équipe quasi-complète, pour avoir défailli sur les bases un jour où elle regardait vers le large, pris à la gorge par une défense agressive.
« Cette défaite nous a remis en question, raconte Raphaël Ibanez. On a été traversé sur des lancements directs et on s'est attaché à renforcer cela, comme la conquête. »
Un peu Bleu aussi
La deuxième moitié de l'examen, qui jaugera aussi la profondeur d'effectif, reste toutefois la plus importante vers un Top 6. « On a la pression, comme eux l'ont, avance Laurent Marti. Si on remporte ce match, on pourra dire qu'on a passé une marche, une marche assez haute. »
Alors la semaine, non plus, n'a pas été comme les autres, avec dispersion minimale en consigne. « Avec la Coupe d'Europe, on a un peu perdu de cohésion. Il faut qu'on retrouve le bon sens » explique Matthew Clarkin, revenant marquant du jour.
Car puisqu'on a parlé des absents, parlons des présents : une heure après France - Fidji, il y aura sur la pelouse des postulants légitimes à une place en Bleu pour la Coupe du Monde (Fickou, Picamoles, Nyanga, Fritz, Clerc, Camara, Bernard), certains qui auraient tort de ne pas jouer leur carte (Harinordoquy, Beauxis, Le Bourhis, Le Devedec), d'autres qui se devront de viser 2019 (Serin, Taofifenua, Domvo, Lonca, Poirot, Baille)…
La magie de Clermont et de Castres peut-elle se reproduire ? Pour la première soirée à la météo automnale, il faudra à l'UBB autant de maîtrise technique et de caractère que contre les Auvergnats. Ou gagner moche : ça compte aussi.
Une revanche pour le cinq de devant
Après la soirée noire en mêlée connue la semaine dernière en mêlée, le staff n’a pas tout révolutionné : la première ligne qui a (mieux) terminé le match (Taofifenua, Maynadier et Poux qui poursuit sa pige à droite) va débuter avec derrière elle la paire Botha - Marais, maintenue pour sa puissance. « Dans ce qu’il s’est passé, il y avait une part technique et stratégique, mais aussi d’affectif, répondait le manager Raphaël Ibanez. Il est difficile de demander toujours le maximum aux joueurs dans ce secteur de jeu. Je sais qu’ils vont réagir. »
Avec un gros défi au coup d’envoi face à une première ligne Kakovin - Flynn - Johnston pas pour rien dans le redressement de la mêlée toulousaine, en difficulté en début de saison. « Les gars ont envie de se racheter. Ça va être forcément mieux, je ne suis pas inquiet » ajoute Matthew Clarkin.
Avec comme décision forte, toutefois, le retour de Benjamin Sa (notre édition d’hier) préféré à Francisco Gomez Kodela sur le banc, avec Beñat Auzqui et Jefferson Poirotpour un trio de rechange plus expérimenté que son homologue (Baille, Marchand, Pulu).
UBB - Toulouse : "Bordeaux est devant"
nicolas espitalier
Avant le match de ce samedi à 20h45, l’ailier toulousain Vincent Clerc revient sur le début de saison difficile de son club et fait le point sur ses ambitions personnelles.
« Sud Ouest ». Comment avez-vous vécu le début de saison laborieux du Stade Toulousain, puis son récent « réveil » ?
Vincent Clerc. Il y a plusieurs choses. Il y a d'abord eu des défaites où on n'a pas été bons et d'autres où, sans être mauvais, on n'a pas eu la réussite : contre Clermont, on aurait mérité le match nul ; à Brive, on a perdu dans les dernières secondes ; à Bayonne, il y a eu le carton rouge (à Corey Flynn, NDLR). Au moment de ces trois défaites frustrantes, on s'est dit que ça allait bien finir par tourner et on s'est accroché à cet espoir. Même s'il a fallu corriger quelques erreurs, rectifier certaines choses, le staff ne nous a jamais retiré sa confiance. Nous ne pouvions pas être satisfaits de tels résultats, surtout pour une équipe dont les ambitions étaient tout autres. Et on a su relever la tête.
Que vous reste-t-il de cet épisode difficile ?
On est plus fort qu'avant, peut-être. Le trou d'air qu'on a traversé nous a servi de rappel. Les quelques victoires qu'on enchaîne, depuis, on les savoure encore un peu plus. Et il faudra que ça nous suive jusqu'à la fin de la saison. On va tâcher de se faire plaisir et de remonter vers le haut.
Le Stade Toulousain s'est souvent fait un malin plaisir, par le passé, à remettre certains clubs émergents, disons, « à leur place ». Vous en avez l'occasion ce samedi face à l'UBB…
Ce n'est pas notre but, en tout cas ! Et on n'est pas dans la même position que d'autres années. Bordeaux a impressionné depuis le début de saison, notamment à domicile contre Clermont et Castres. Cette équipe produit un jeu à la fois efficace et agréable à regarder. Pour moi, il n'y a aucune ambiguïté : Bordeaux est devant, c'est logique et mérité.
Votre nom ne figurait pas dans la liste des 74 joueurs suivis par l'encadrement du XV de France, publiée en septembre. Est-ce que cela vous a affecté ?
Oui, bien sûr que ça m'a touché. Mais je savais aussi que je n'avais pas fait ce qu'il fallait en début de saison pour y être. J'étais déçu, parce que je voulais faire un meilleur début de saison et que j'avais bossé pour ça. Mais je n'ai récolté les fruits de mon travail qu'après la publication de cette liste. C'est comme ça. Aujourd'hui, je me rapproche de mon meilleur niveau et je dois continuer, si je veux espérer un jour revenir en équipe de France.
Un an et demi après votre 67e et dernier match en bleu, ressentez-vous une forme de manque ?
Complètement. Ce qu'on vit en équipe de France, on ne s'en lasse jamais. Ce sont des moments forts, des émotions décuplées, tous ceux qui y ont goûté ont envie de revivre ça. Ça me fait toujours rêver, ça me donne la force de me battre. Il y a des objectifs avec le club, pour qu'il revienne sur le devant de la scène, pour qu'il vive des phases finales voire qu'il gagne des titres, et pour cela on travaille dur. Et on sait que si ça se passe bien, on pourra de nouveau postuler.
C'est une perspective qui doit motiver une bonne partie de vos coéquipiers à Toulouse, pour le moment exclus, eux aussi, de l'équipe de France…
C'est vrai, et ce sont d'ailleurs des objectifs individuels qui sont tout à fait conciliables. Vouloir être le meilleur à son poste, travailler pour y arriver, ça ne veut pas dire jouer pour soi-même sur le terrain ou être individualiste, mais apporter le plus possible à son équipe.
Continuez-vous d'affirmer que le dernier objectif de votre carrière est de participer à la Coupe du monde 2015 en Angleterre ?
Bien sûr. J'ai envie de me dire qu'il y a une chance. Je ne sais pas si elle existe, mais si elle existe, alors je ferai tout pour la saisir.
Le gros défi de la troisième ligne
Depuis deux ans, ces trois-là finissent toujours à se retrouver. Troisième ligne symbole de l'UBB, l'attelage Louis-Benoît Madaule - Matthew Clarkin - Hugh Chalmers va défier ce soir un trio « bleu » Yannick Nyanga - Louis Picamoles - Imanol Harinordoquy qui a laissé une énorme impression à Lyon la semaine passée. Face à face.
expérience : avantage toulouse. Que ce soit au nombre de matchs joués en Top 14 (585 à 289) et de sélections (165 à 0), il n'y a évidemment pas photo. Mais l'attelage girondin a l'avantage des automatismes et possède en Matthew Clarkin un leader d'envergure, dont l'absence à Paris a pesé. touche : avantage ubb. Ils ne sont pas les seuls concernés, mais jusqu'ici, l'UBB est devant en terme de ballons pris sur ses propres lancers (85 % contre 78 %) comme pour déstabiliser l'alignement adverse (79,03 % de réussite face à elle contre 81,06 %). Et Chalmers mène le duel des leaders contre Harinordoquy (5 ballons volés à 4). Mais les Girondins ont cafouillé la semaine dernière quand le Stade, lui, est en amélioration. puissance : avantage toulouse. Avec un Nyanga explosif et la dureté d'Harinordoquy, la troisième ligne toulousaine possède en Picamoles un casseur de ligne hors pair, qui monte en puissance après son début de saison blanc (virus) et son retour il y a quinze jours. Un danger évidemment identifié pour l'UBB. « Ils portent beaucoup le ballon, à nous de trouver la solution » répond Matthew Clarkin. Mais l'impact défensif des Girondins dans les duels, notamment Madaule, est toutefois de plus en plus marquant. mobilité : avantage ubb. C'est la grosse force de la troisième ligne girondine ainsi constituée : sa capacité à répéter les efforts. Défensivement, dans le combat, mais aussi dans le liant avant - trois-quarts et une participation offensive importante. Un secteur où l'UBB a souvent posé des problèmes au Stade.
N.L.G.
Heini Adams (UBB) : "se servir de la saison passée"
De retour samedi à Paris, le demi de mêlée Heini Adams revient sur son K.-O. subi contre Clermont et se projette sur la venue de Toulouse. Incitant son équipe à ne pas se disperser
Vous avez repris la compétition samedi dernier en fin de match au Stade Français. Il y avait de l'appréhension ?
Heini Adams. C'était un peu différent de d'habitude car ça concerne la tête. Mais pour moi, c'était d'abord agréable de retrouver le terrain. Il n'est pas question d'être effrayé mais d'abord de donner le maximum. Ce qui m'importe est de travailler le plus dur pour pouvoir aider l'équipe, pas de jouer pour moi.
C'était la première fois que vous subissez un tel K.-O. ?
J'ai reçu des chocs quatre fois les deux dernières années, la fois précédente contre Montpellier. Mais là, c'était un K.-O. de plusieurs secondes, c'est plus gros. Sur le moment, je suis rentré dans le vestiaire, c'était très difficile et quand je suis retourné au bord du terrain, 10 ou 15 minutes plus tard, j'étais un peu perdu. Le neurologue m'a dit de faire attention. Si j'encaisse un autre K.-O., je devrais m'arrêter trois mois (1). Mais c'est la vie d'un rugbyman, mon travail et je ne vais pas rentrer sur le terrain en me disant que je vais me blesser. Les minutes au Stade Français m'ont remis en confiance, là je suis à l'entraînement, je me sens bien. Si vous me demandez si je suis prêt, je vous réponds : oui, je suis prêt.
Comme d'habitude, presque, la prestation à l'extérieur vous replace sous pression à domicile. C'est agaçant ?
Non… Ce qu'on s'est dit après le match au Stade Français c'est qu'il y avait la possibilité pour gagner. Mais on n'a pas pris les bonnes options parfois, on n'a pas été assez précis. C'est le genre de rencontre face à une grosse équipe qui montre que l'on doit encore progresser.
Comment expliquer vos différences de visage ?
Je ne sais pas si on est différent. C'est de notre fait, mais aussi de l'adversaire : à l'extérieur, c'est plus difficile de jouer, les équipes sont plus dures et il y a toujours l'idée de défendre son territoire, l'apport du public. On est capable d'y gagner : on l'a montré à La Rochelle.
Mais il faut réussir un match plein. Être juste correct, parfois ça suffit, souvent non. Dans l'approche, on ne fait pas de différence. Nous n'avons plus seulement un XV mais un groupe fort, qui nous permet de jouer tous les matchs pour les gagner.
Samedi, il va toutefois manquer des joueurs importants…
(il coupe) Des gars comme Met (Talebula) ou Ole (Avei) sont des joueurs fantastiques mais il y en a d'autres comme Blair (Connor), Romain (Lonca), Darly (Domvo). Il y a plein de jeunes de talent dans le groupe qui aujourd'hui, moi le premier, nous poussent à jouer notre meilleur rugby pour garder notre place. L'équipe sera performante.
Vous regardez Toulouse différemment qu'il y a trois ans ?
On les respecte. Si vous regardez l'effectif, il n'y a que des grands joueurs. Quand on est monté, on regardait cela avec de grands yeux. La différence est qu'on se concentre désormais que sur nous, ce qu'on doit améliorer par rapport au Stade Français, comment faire pour gagner.
Après les larges succès contre Clermont et Castres, vous êtes attendus…
Mais aucun match n'est pareil ! Il ne s'agit pas d'oublier : il faut prendre la confiance que cela a pu nous apporter sur les secteurs qui ont fonctionné, comme il faut rectifier ce qui n'a pas été le week-end dernier. On se construit match après match.
Ce serait une déception de ne pas être dans les six cette saison ?
C'est quelque chose dont l'équipe est capable. Mais on doit apprendre de l'an passé. Au fil de la saison, on s'était enfermé sur cette image, on faisait des projections et ça ne s'est pas passé comme on l'attendait. Sortons-nous ça de la tête, pensons à jouer le meilleur rugby chaque week-end et si c'est le cas, ça viendra automatiquement.
À titre personnel, on imagine que vous avez envie de connaître les phases finales, la Champion's Cup…
Pas juste moi. Le groupe, le club, le public, c'est quelque chose qu'on n'a jamais vécu. Mais pour l'instant, c'est Toulouse.
(1) Selon le protocole commotion.
http://www.sudouest.fr/2014/11/08/beauxis-et-mcalister-face-a-face-comme-en-2007-1730504-4564.php
Blair Connor : « Pour moi, Vincent Clerc est un exemple »
Yoan Leshauriès
L’ailier australien de l’UBB ne cache pas son admiration pour l’ailier toulousain, face à qui il jouera pour la première fois en match officiel ce soir (20h45)
« Sud Ouest ». Face au Stade Toulousain, vous allez retrouver un joueur que vous appréciez…
Blair Connor. Oui, Vincent Clerc ! J'adore ce joueur. Sa carrière m'inspire le plus grand respect. Être le meilleur depuis une dizaine d'années et surtout, rester à ce top niveau pendant tout ce temps, pour moi, c'est quelque chose d'énorme.
Vincent Clerc : "c'est un joueur dans lequel je me reconnais"
Quand il apprend qu’il est un « modèle » pour Blair Connor, l’ailier du Stade Toulousain Vincent Clerc répond : « Ça me fait très plaisir. Il y a de la réciprocité : c’est un joueur dans lequel je me reconnais, surtout qu’on a des gabarits proches. Il se déplace énormément, il est rapide, il vient chercher les bons coups. Je prends beaucoup de plaisir à voir la façon dont il joue, d’autant qu’il est très complémentaire avec Talebula. Actuellement, il fait partie des meilleurs joueurs du championnat ».
Est-il un modèle pour vous ?
On peut le dire. C'est important d'avoir des modèles quand on est un joueur de rugby professionnel, ça permet de rester impliqué et de se surpasser pour tenter d'élever encore plus son niveau de jeu. Et pour moi, Vincent Clerc est un parfait exemple.
Vous avez pourtant des profils différents. Lui est plus un ailier finisseur alors que vous, vous participez davantage au jeu…
C'est sûr, il est bien meilleur finisseur que moi, il marque des essais tout le temps. Il va bientôt atteindre la barre des 100, non (87, lire ci-dessous) ? Bon, j'ai encore du chemin, je n'en ai inscrit que 17 (rires). Mais physiquement, on peut dire qu'on a des profils similaires : on ne s'appuie pas sur de gros gabarits. Du coup, ne pouvant pas faire parler la puissance, on fait parler la vitesse.
De quand date cette admiration pour Vincent Clerc ?
Bien avant que je n'arrive en France. Je regardais toutes les finales de Top 14, ainsi que les matches de Coupe d'Europe de Toulouse. Et il était déjà là ! C'est incroyable.
Avez-vous en mémoire un match ou un essai de Vincent Clerc qui vous a particulièrement marqué ?
(Il réfléchit)… Pour moi, c'est un grand joueur pas uniquement parce qu'il marque des essais mais aussi dans ses franchissements ou même le jeu sans ballon. S'il marque, c'est souvent parce qu'il était bien placé et qu'il a su anticiper le bon mouvement. Et ça, c'est la classe ! Quand tu regardes le dernier match face à Lyon, il suit toujours le ballon, il n'est jamais arrêté.
C'est aussi ce que vous essayez de faire ?
Oui, je n'aime pas attendre le ballon. Je préfère participer et suivre l'équipe dans le sens de la marche.
C'est la première fois que vous allez vous retrouver face à lui en match officiel.
L'avoir en face, ça ajoute encore plus de piment au challenge. Et moi, j'ai toujours adoré les challenges. J'espère qu'on prendra les 4 points mais si on veut gagner, on doit jouer notre meilleur rugby. Face à un adversaire de ce calibre, être à 90 % de nos capacités ne suffira pas.
Un UBB - Toulouse vraiment pas comme les autres
Nicolas Le Gardien
Le stade, la position au classement, le contexte : le derby de la Garonne sera brûlant ce soir (20h45) et pourrait peser lourd dans le décompte final.
«C'est un match de plus. Pas différent de ceux qu'on a joué avant. » C'est difficilement contestable et le manager de l'UBB Raphaël Ibanez aura essayé. « Mais on est tous conscient que c'est le Stade Toulousain, dans un stade à guichets fermés, et c'est un peu particulier quand même » souriait dans la foulée le capitaine Matthew Clarkin.
Et ce Bordeaux-Bègles - Toulouse, ce soir, sera donc l'un des moments marquants de la saison girondine. Peut-être même un peu plus, sait-on jamais. Pour s'en convaincre, il suffira donc de regarder les tribunes d'un Chaban-Delmas complet, ce qui, même pour la meilleure affluence du Top 14 à plus de 25 000 spectateurs de moyenne dans les lieux, n'est que la troisième fois de son histoire.
Pluie, première ?
Treize degrés et de la pluie : c’étaient, hier soir, les dernières prévisions météo pour l’heure du coup d’envoi. Si c’était le cas, ce serait un petit événement puisque jusqu’ici, la saison ne s’est déroulée jusqu’ici que dans des conditions sèches. « On ne l’a pas évoqué, mais notre plan de jeu peut être praticable et efficace quelle que soit la météo » répondait le capitaine Girondin Matthew Clarkin, dont le staff avait aussi anticipé en travaillant durant la période européenne sur des formes de jeu plus hivernales.
Côté toulousain, le son était le même : « on n’en a pas du tout parlé, il y avait assez de détails à régler par ailleurs, pointe le deuxième ligne Grégory Lamboley, 250e match dans l’élite ce soir. C’est plus quelque chose que l’on voit le jour même. On a suffisamment de joueurs d’expérience pour s’adapter. »
Il suffit surtout de lire le classement : il indique que, ce soir, l'écart entre deux formations oscillera entre +9 points en faveur de l'UBB et +1 pour Toulouse, ce qui n'est pas pareil dans la course à la qualification. Ou de se rappeler que si les Girondins n'avaient pas manqué la pénalité de la gagne lors de la dernière confrontation, le 20 décembre 2013 à Ernest-Wallon (18-16), ils auraient terminé l'exercice précédent devant leur prestigieux voisin, qualification en poche.
Le rendez-vous fixé
Mais si ce Bordeaux-Bègles - Toulouse n'est pas comme les autres, c'est aussi par son contexte. Un doublon qui a si souvent agacé le manager toulousain Guy Noves et qui semble fragilisé, cette fois, un groupe girondin qui sera amputé, outre les blessés, de son Monsieur plus (Metuisela Talebula), d'un leader de jeu (Ole Avei) et de la puissance de Taiasina Tuifua et de Patrick Toetu, interrogeant sur la capacité à faire le poids (au sens propre) et à s'appuyer, comme depuis le début de saison, sur un banc décisif. « Très humblement, quand on regarde les effectifs, on a 20 % de chance de l'emporter » juge le président girondin Laurent Marti, qui, après les cartons contre Clermont (51-21) et Castres (59-7), répétait déjà la crainte de ce match face à « un monstre de club ».
Il ne faut pas y voir juste de la communication profil bas de circonstance dont Toulouse a usé aussi cette semaine. L'écart des sélections des XV de départ est vertigineux (478 à 65) et la forme du moment parle pour des Haut-Garonnais qui ont retrouvé mêlée et allant sur cinq succès consécutifs. Et ont ciblé ce voyage. « Il va falloir du cœur » ajoute le dirigeant, comme à la vieille époque, quand la bande venue de Pro D2 braquait le champion de France (18-17, le 24 mars 2012).
Les leçons du Stade Français
Mais l'UBB a aussi évolué depuis et a d'autres arguments. Elle a gagné 16 de ses 17 derniers matchs au stade Chaban-Delmas, soit depuis deux ans et un… doublon contre Castres (13-16). Et ce n'est pas un hasard. « Les joueurs ont des ressources » est convaincu Raphaël Ibanez. Dans son ascension, c'est un test de croissance que passe son groupe, et la première moitié a été un échec : un revers sans appel (39-22) au Stade Français avec une équipe quasi-complète, pour avoir défailli sur les bases un jour où elle regardait vers le large, pris à la gorge par une défense agressive.
« Cette défaite nous a remis en question, raconte Raphaël Ibanez. On a été traversé sur des lancements directs et on s'est attaché à renforcer cela, comme la conquête. »
Un peu Bleu aussi
La deuxième moitié de l'examen, qui jaugera aussi la profondeur d'effectif, reste toutefois la plus importante vers un Top 6. « On a la pression, comme eux l'ont, avance Laurent Marti. Si on remporte ce match, on pourra dire qu'on a passé une marche, une marche assez haute. »
Alors la semaine, non plus, n'a pas été comme les autres, avec dispersion minimale en consigne. « Avec la Coupe d'Europe, on a un peu perdu de cohésion. Il faut qu'on retrouve le bon sens » explique Matthew Clarkin, revenant marquant du jour.
Car puisqu'on a parlé des absents, parlons des présents : une heure après France - Fidji, il y aura sur la pelouse des postulants légitimes à une place en Bleu pour la Coupe du Monde (Fickou, Picamoles, Nyanga, Fritz, Clerc, Camara, Bernard), certains qui auraient tort de ne pas jouer leur carte (Harinordoquy, Beauxis, Le Bourhis, Le Devedec), d'autres qui se devront de viser 2019 (Serin, Taofifenua, Domvo, Lonca, Poirot, Baille)…
La magie de Clermont et de Castres peut-elle se reproduire ? Pour la première soirée à la météo automnale, il faudra à l'UBB autant de maîtrise technique et de caractère que contre les Auvergnats. Ou gagner moche : ça compte aussi.
Une revanche pour le cinq de devant
Après la soirée noire en mêlée connue la semaine dernière en mêlée, le staff n’a pas tout révolutionné : la première ligne qui a (mieux) terminé le match (Taofifenua, Maynadier et Poux qui poursuit sa pige à droite) va débuter avec derrière elle la paire Botha - Marais, maintenue pour sa puissance. « Dans ce qu’il s’est passé, il y avait une part technique et stratégique, mais aussi d’affectif, répondait le manager Raphaël Ibanez. Il est difficile de demander toujours le maximum aux joueurs dans ce secteur de jeu. Je sais qu’ils vont réagir. »
Avec un gros défi au coup d’envoi face à une première ligne Kakovin - Flynn - Johnston pas pour rien dans le redressement de la mêlée toulousaine, en difficulté en début de saison. « Les gars ont envie de se racheter. Ça va être forcément mieux, je ne suis pas inquiet » ajoute Matthew Clarkin.
Avec comme décision forte, toutefois, le retour de Benjamin Sa (notre édition d’hier) préféré à Francisco Gomez Kodela sur le banc, avec Beñat Auzqui et Jefferson Poirotpour un trio de rechange plus expérimenté que son homologue (Baille, Marchand, Pulu).
UBB - Toulouse : "Bordeaux est devant"
nicolas espitalier
Avant le match de ce samedi à 20h45, l’ailier toulousain Vincent Clerc revient sur le début de saison difficile de son club et fait le point sur ses ambitions personnelles.
« Sud Ouest ». Comment avez-vous vécu le début de saison laborieux du Stade Toulousain, puis son récent « réveil » ?
Vincent Clerc. Il y a plusieurs choses. Il y a d'abord eu des défaites où on n'a pas été bons et d'autres où, sans être mauvais, on n'a pas eu la réussite : contre Clermont, on aurait mérité le match nul ; à Brive, on a perdu dans les dernières secondes ; à Bayonne, il y a eu le carton rouge (à Corey Flynn, NDLR). Au moment de ces trois défaites frustrantes, on s'est dit que ça allait bien finir par tourner et on s'est accroché à cet espoir. Même s'il a fallu corriger quelques erreurs, rectifier certaines choses, le staff ne nous a jamais retiré sa confiance. Nous ne pouvions pas être satisfaits de tels résultats, surtout pour une équipe dont les ambitions étaient tout autres. Et on a su relever la tête.
Que vous reste-t-il de cet épisode difficile ?
On est plus fort qu'avant, peut-être. Le trou d'air qu'on a traversé nous a servi de rappel. Les quelques victoires qu'on enchaîne, depuis, on les savoure encore un peu plus. Et il faudra que ça nous suive jusqu'à la fin de la saison. On va tâcher de se faire plaisir et de remonter vers le haut.
Le Stade Toulousain s'est souvent fait un malin plaisir, par le passé, à remettre certains clubs émergents, disons, « à leur place ». Vous en avez l'occasion ce samedi face à l'UBB…
Ce n'est pas notre but, en tout cas ! Et on n'est pas dans la même position que d'autres années. Bordeaux a impressionné depuis le début de saison, notamment à domicile contre Clermont et Castres. Cette équipe produit un jeu à la fois efficace et agréable à regarder. Pour moi, il n'y a aucune ambiguïté : Bordeaux est devant, c'est logique et mérité.
Votre nom ne figurait pas dans la liste des 74 joueurs suivis par l'encadrement du XV de France, publiée en septembre. Est-ce que cela vous a affecté ?
Oui, bien sûr que ça m'a touché. Mais je savais aussi que je n'avais pas fait ce qu'il fallait en début de saison pour y être. J'étais déçu, parce que je voulais faire un meilleur début de saison et que j'avais bossé pour ça. Mais je n'ai récolté les fruits de mon travail qu'après la publication de cette liste. C'est comme ça. Aujourd'hui, je me rapproche de mon meilleur niveau et je dois continuer, si je veux espérer un jour revenir en équipe de France.
Un an et demi après votre 67e et dernier match en bleu, ressentez-vous une forme de manque ?
Complètement. Ce qu'on vit en équipe de France, on ne s'en lasse jamais. Ce sont des moments forts, des émotions décuplées, tous ceux qui y ont goûté ont envie de revivre ça. Ça me fait toujours rêver, ça me donne la force de me battre. Il y a des objectifs avec le club, pour qu'il revienne sur le devant de la scène, pour qu'il vive des phases finales voire qu'il gagne des titres, et pour cela on travaille dur. Et on sait que si ça se passe bien, on pourra de nouveau postuler.
C'est une perspective qui doit motiver une bonne partie de vos coéquipiers à Toulouse, pour le moment exclus, eux aussi, de l'équipe de France…
C'est vrai, et ce sont d'ailleurs des objectifs individuels qui sont tout à fait conciliables. Vouloir être le meilleur à son poste, travailler pour y arriver, ça ne veut pas dire jouer pour soi-même sur le terrain ou être individualiste, mais apporter le plus possible à son équipe.
Continuez-vous d'affirmer que le dernier objectif de votre carrière est de participer à la Coupe du monde 2015 en Angleterre ?
Bien sûr. J'ai envie de me dire qu'il y a une chance. Je ne sais pas si elle existe, mais si elle existe, alors je ferai tout pour la saisir.
Dernière édition par patrick le Sam 8 Nov 2014 - 15:09, édité 1 fois
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: TOP14 - 11ème journée : UBB / Toulouse
Pat a écrit:Pour un ophtalmo.... j'ai une bonne adresse !sudiste a écrit:En tout cas j' espère voir Enzo plus souriant après le match que son sosie, président de Montpellier, hier soir..
Tu parles à un homme capable de repérer une palombe en vol (même maigre) à plus de trois lieues et par temps de brouillard ...
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15933
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
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