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Loann Goujon
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Loann Goujon
SO :
XV de France : Le Rochelais Loann Goujon veut saisir sa chance
benjamin deudon
Convoqué par Philippe Saint-André pour pallier le forfait de Louis Picamoles, Loann Goujon est passé de la surprise à l’envie de saisir sa chance.
« Ce n’est pas une fin en soi », assure le troisième ligne rochelais, à propos de sa présence au stage des Bleus. © Photo
Photo P. C.
D
eux Rochelais retenus en même temps par le staff de l'équipe de France, cela n'était plus arrivé depuis 1968 et les sélections d'Henri Magois et Dominique Bontemps, face à l'Afrique du Sud. Aussi, l'annonce de la convocation de Loann Goujon (25 ans, 1,94 m, 110 kg, au club depuis 2012), mardi soir, pour un stage préparatoire, était un événement à La Rochelle, quelques mois après la sélection de son capitaine, Uini Atonio.
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Si le natif d'Albertville, en Savoie, évolue actuellement au poste de flanker - son complice Kevin Gourdon étant incontournable en n° 8 -, il présente un profil polyvalent très "Picamolesque", entre puissance, vitesse et capacité à faire jouer derrière lui. Un profil qui, justement, manquait à l'équipe de France avec le forfait du Toulousain, touché à la cuisse.
Après 9 matches de Top 14 cette saison (il en avait joué 3 avec Clermont, en 2011-2012), Loann Goujon sait qu'il aura une carte à jouer, du 25 au 28 janvier, à Canet-en-Roussillon.
Avez-vous bien dormi, après l'annonce de votre convocation, mardi ?
Loann Goujon. (Rires.) Oui, ça a été, je me suis endormi un peu tard, j'ai mis le téléphone sur silencieux, et je regardais les messages au fur et à mesure, les appels. Ça va, j'ai mis un peu de temps à réaliser mais j'ai passé une très bonne nuit.
Comment l'avez-vous appris ?
Philippe Saint-André m'a appelé à peu près une heure avant qu'il ne l'annonce. Tout simplement : « Félicitations, Louis Picamoles est forfait, on cherche un joueur un peu dans le même profil. »
Vous l'aviez senti venir ?
Non, pas vraiment… On en avait parlé plus tôt dans la journée, en apprenant le forfait de Picamoles. Je ne m'y attendais pas forcément, j'ai été hyper surpris quand j'ai eu l'appel. Je travaille toutes les semaines et tous les week-ends très dur pour pouvoir profiter de ces moments-là. Mais on est toujours surpris quand ça nous arrive.
D'autant que vous découvrez réellement le Top 14 cette saison, comme Uini Atonio ?
Oui, on fait partie de l'équipe qui a fait monter le club, on part d'en bas et arriver comme ça en Top 14 et faire son bout de chemin, c'est gratifiant. Ça prouve que tout travail peut être récompensé.
C'est une suite logique, pour vous qui avez connu le niveau international jeune ?
Non, car ce sont deux niveaux très différents. Les sélections jeunes, c'est un premier palier, le Top 14 un deuxième, et c'en est encore un autre de faire un stage de préparation avec l'équipe de France. Il n'y a rien de concret en soi, mais ça nous pousse à travailler plus pour avoir d'autres récompenses par la suite.
Le Mondial, vous y pensez ?
C'est un peu le quatrième palier (rires). Je me dis que j'ai une chance. Il va falloir que je la prenne, on ne sait jamais. Le plus dur commence. Quand Uini (Atonio) a eu sa première sélection, je me suis dit « c'est bien pour lui, j'espère que ça va le pousser à travailler encore plus », parce qu'il a vraiment les capacités pour s'installer. Moi, c'est pareil, j'ai envie de travailler encore plus maintenant que j'ai le sentiment d'être suivi par le staff de l'équipe de France. Ce n'est pas une fin en soi.
D'autant que participer au stage ne veut pas dire être sélectionné…
C'est sûr. Mais Philippe Saint-André m'a demandé de ne pas être timide et de jouer mon jeu, de saisir ma chance pendant ce stage. C'est ce que je vais faire, on verra par la suite.
Que vous ont dit vos partenaires ?
J'ai eu un message de tous les gars, me souhaitant bonne chance, félicitations. J'ai pris le temps de leur répondre un par un, parce que j'ai eu pas mal de messages (sourire). Mais les mecs de l'équipe, c'est différent, c'est un peu grâce à eux si j'en suis là, ça me fait plaisir qu'ils soient derrière moi.
Quand vous êtes arrivé à La Rochelle, on a découvert un profil similaire à celui de Louis Picamoles. Il est forfait, vous êtes appelé, cela confirme une certaine correspondance ?
Oui, c'est un joueur que je regarde beaucoup depuis que je joue. Je me sers de mon profil pour jouer un peu, non pas comme lui, mais pour avoir le même style de jeu, tout en essayant de compléter d'autres domaines.
XV de France : Le Rochelais Loann Goujon veut saisir sa chance
benjamin deudon
Convoqué par Philippe Saint-André pour pallier le forfait de Louis Picamoles, Loann Goujon est passé de la surprise à l’envie de saisir sa chance.
« Ce n’est pas une fin en soi », assure le troisième ligne rochelais, à propos de sa présence au stage des Bleus. © Photo
Photo P. C.
D
eux Rochelais retenus en même temps par le staff de l'équipe de France, cela n'était plus arrivé depuis 1968 et les sélections d'Henri Magois et Dominique Bontemps, face à l'Afrique du Sud. Aussi, l'annonce de la convocation de Loann Goujon (25 ans, 1,94 m, 110 kg, au club depuis 2012), mardi soir, pour un stage préparatoire, était un événement à La Rochelle, quelques mois après la sélection de son capitaine, Uini Atonio.
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Si le natif d'Albertville, en Savoie, évolue actuellement au poste de flanker - son complice Kevin Gourdon étant incontournable en n° 8 -, il présente un profil polyvalent très "Picamolesque", entre puissance, vitesse et capacité à faire jouer derrière lui. Un profil qui, justement, manquait à l'équipe de France avec le forfait du Toulousain, touché à la cuisse.
Après 9 matches de Top 14 cette saison (il en avait joué 3 avec Clermont, en 2011-2012), Loann Goujon sait qu'il aura une carte à jouer, du 25 au 28 janvier, à Canet-en-Roussillon.
Avez-vous bien dormi, après l'annonce de votre convocation, mardi ?
Loann Goujon. (Rires.) Oui, ça a été, je me suis endormi un peu tard, j'ai mis le téléphone sur silencieux, et je regardais les messages au fur et à mesure, les appels. Ça va, j'ai mis un peu de temps à réaliser mais j'ai passé une très bonne nuit.
Comment l'avez-vous appris ?
Philippe Saint-André m'a appelé à peu près une heure avant qu'il ne l'annonce. Tout simplement : « Félicitations, Louis Picamoles est forfait, on cherche un joueur un peu dans le même profil. »
Vous l'aviez senti venir ?
Non, pas vraiment… On en avait parlé plus tôt dans la journée, en apprenant le forfait de Picamoles. Je ne m'y attendais pas forcément, j'ai été hyper surpris quand j'ai eu l'appel. Je travaille toutes les semaines et tous les week-ends très dur pour pouvoir profiter de ces moments-là. Mais on est toujours surpris quand ça nous arrive.
D'autant que vous découvrez réellement le Top 14 cette saison, comme Uini Atonio ?
Oui, on fait partie de l'équipe qui a fait monter le club, on part d'en bas et arriver comme ça en Top 14 et faire son bout de chemin, c'est gratifiant. Ça prouve que tout travail peut être récompensé.
C'est une suite logique, pour vous qui avez connu le niveau international jeune ?
Non, car ce sont deux niveaux très différents. Les sélections jeunes, c'est un premier palier, le Top 14 un deuxième, et c'en est encore un autre de faire un stage de préparation avec l'équipe de France. Il n'y a rien de concret en soi, mais ça nous pousse à travailler plus pour avoir d'autres récompenses par la suite.
Le Mondial, vous y pensez ?
C'est un peu le quatrième palier (rires). Je me dis que j'ai une chance. Il va falloir que je la prenne, on ne sait jamais. Le plus dur commence. Quand Uini (Atonio) a eu sa première sélection, je me suis dit « c'est bien pour lui, j'espère que ça va le pousser à travailler encore plus », parce qu'il a vraiment les capacités pour s'installer. Moi, c'est pareil, j'ai envie de travailler encore plus maintenant que j'ai le sentiment d'être suivi par le staff de l'équipe de France. Ce n'est pas une fin en soi.
D'autant que participer au stage ne veut pas dire être sélectionné…
C'est sûr. Mais Philippe Saint-André m'a demandé de ne pas être timide et de jouer mon jeu, de saisir ma chance pendant ce stage. C'est ce que je vais faire, on verra par la suite.
Que vous ont dit vos partenaires ?
J'ai eu un message de tous les gars, me souhaitant bonne chance, félicitations. J'ai pris le temps de leur répondre un par un, parce que j'ai eu pas mal de messages (sourire). Mais les mecs de l'équipe, c'est différent, c'est un peu grâce à eux si j'en suis là, ça me fait plaisir qu'ils soient derrière moi.
Quand vous êtes arrivé à La Rochelle, on a découvert un profil similaire à celui de Louis Picamoles. Il est forfait, vous êtes appelé, cela confirme une certaine correspondance ?
Oui, c'est un joueur que je regarde beaucoup depuis que je joue. Je me sers de mon profil pour jouer un peu, non pas comme lui, mais pour avoir le même style de jeu, tout en essayant de compléter d'autres domaines.
Dernière édition par patrick le Mar 23 Juin 2015 - 17:22, édité 1 fois
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Loann Goujon
http://www.voxstadium.fr/rugby/loann-goujon-la-surprise-rochelaise-39949/
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Re: Loann Goujon
Patrice Collazo ne tarie pas d’éloges pour son joueur ..... Retournement de veste énormissime, dans la vidéo avec son air dégouté, tu sens que le gars en à avaler son chapeau de cette sélection rire rire rire rire
Je m'étais déjà fait une petite idée du personnage avec ses déclarations d'après match et de notre victoire là bas Rolling Eyes Rolling Eyes
Collazo passe légérement pour un con de l'avoir mis au frigo en représaille de sa signature à l'UBB ... Maintenant ça va être dur de laisser en tribune un joueur sélectionné avec l'équipe de france :chambreur: :chambreur:
Je m'étais déjà fait une petite idée du personnage avec ses déclarations d'après match et de notre victoire là bas Rolling Eyes Rolling Eyes
Collazo passe légérement pour un con de l'avoir mis au frigo en représaille de sa signature à l'UBB ... Maintenant ça va être dur de laisser en tribune un joueur sélectionné avec l'équipe de france :chambreur: :chambreur:
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Loann Goujon
Face au coriaces italiens, nous allons pouvoir estimer le potentiel de Loan.
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Re: Loann Goujon
Merde le 28 il n'y a pas de doublon !!! Goujon sera-t-il aligné par LR ...je pense que Collazo ne va pas s'en priver . De là à ce que Loan nous plante un poignard dans le dos !!! (tout en se tirant une balle dans le pied)
sudiste- Unioniste de la première heure
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Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Loann Goujon
Midol :
SO :
France - Italie : Goujon, les stats et le plaisir
Nicolas Espitalier
Après avoir joué trois fins de matches comme remplaçant, le Rochelais était titulaire hier à Rome. Impressions.
« Sud Ouest ». Comment avez-vous vécu ce premier match plein de votre carrière internationale ?
Loann Goujon. Très bien. Pour que ça tourne comme ça, on a fait les choses dans le bon ordre. On y a mis la manière et on s'est fait plaisir. C'était un gros combat, mais je m'y attendais. En première mi-temps, il y avait beaucoup d'intensité dans les phases de contact. Après, ça s'est débloqué. Le travail de sape a fini par payer... On a essayé de régler nos problèmes de discipline et de commencer la deuxième mi-temps sur la confiance de nos 9 points d'avance.
Hormis Noa Nakaitaci, vous êtes le joueur français qui a porté le plus le ballon (11 fois) et qui a le plus avancé avec (99 m). Quelle valeur accordez-vous à cette « feuille de stats » ?
J'ai eu deux ballons avec du champ libre, et gagner des mètres, quand c'est comme ça, ce n'est pas difficile ! Ce qui est dur, c'est surtout d'en gagner quand il y a trois ou quatre mecs en face qui défendent…
Qu'avez-vous ressenti au moment de votre relais sur la relance de Scott Spedding ?
Beaucoup de plaisir… Quand Scott a joué avec moi et que je suis arrivé à enchaîner, c'était bien, surtout que cette action a fini sur l'essai de Yoann Maestri. Quand on court avec le ballon, qu'on le donne, qu'on va dans le ruck et qu'après, quand se relève, on voit qu'il y a essai, on est content ! Bon, quand j'ai fait la passe à Guilhem (Guirado, NDLR), ce n'était pas un cadeau ! J'ai vu comment Masi l'a pris là (il montre la gorge, NDLR), oulala...
Aviez-vous été frustré d'avoir joué seulement 16 minutes en trois bouts de matches depuis le début du Tournoi ?
Frustré, non. J'étais déjà très fier et très heureux d'avoir joué pour l'équipe de France. Le temps de jeu que j'ai eu sur les trois premiers matches (16 minutes en cumulé, NDLR) m'a permis de réfléchir, de voir les choses d'une autre manière. Surtout qu'en Irlande et contre le pays de Galles, je suis rentré dans des contextes plutôt difficiles.
Avez-vous la sensation d'avoir marqué des points, à titre personnel ?
Je ne sais pas. J'espère. Mais, c'est surtout l'équipe qui marque des points, aussi bien ceux qui ont commencé que ceux qui sont rentrés (Loann Goujon a été remplacé par Damien Chouly à la 73e minute, NDLR). On a fini sur un essai et plein d'envie, et ça, c'est bien.
Avez-vous suivi la victoire de La Rochelle sur Oyonnax (35-20), samedi ?
Je n'ai pas pu le voir à la télé. Mais avec Uini (Atonio, son coéquipier à La Rochelle et en équipe de France, NDLR), on a suivi sur plusieurs sites internet. Ça a fait du bien de voir les copains gagner, on était fiers d'eux.
Jouer à Twickenham samedi prochain, ça vous fait rêver ou ça vous fait peur ?
Un peu des deux ! Je n'ai jamais eu la chance de jouer à Twickenham, du coup, oui, ça fait un peu rêver. Mais, quand les autres en parlent, ça fait peur aussi (rire).
SO :
France - Italie : Goujon, les stats et le plaisir
Nicolas Espitalier
Après avoir joué trois fins de matches comme remplaçant, le Rochelais était titulaire hier à Rome. Impressions.
« Sud Ouest ». Comment avez-vous vécu ce premier match plein de votre carrière internationale ?
Loann Goujon. Très bien. Pour que ça tourne comme ça, on a fait les choses dans le bon ordre. On y a mis la manière et on s'est fait plaisir. C'était un gros combat, mais je m'y attendais. En première mi-temps, il y avait beaucoup d'intensité dans les phases de contact. Après, ça s'est débloqué. Le travail de sape a fini par payer... On a essayé de régler nos problèmes de discipline et de commencer la deuxième mi-temps sur la confiance de nos 9 points d'avance.
Hormis Noa Nakaitaci, vous êtes le joueur français qui a porté le plus le ballon (11 fois) et qui a le plus avancé avec (99 m). Quelle valeur accordez-vous à cette « feuille de stats » ?
J'ai eu deux ballons avec du champ libre, et gagner des mètres, quand c'est comme ça, ce n'est pas difficile ! Ce qui est dur, c'est surtout d'en gagner quand il y a trois ou quatre mecs en face qui défendent…
Qu'avez-vous ressenti au moment de votre relais sur la relance de Scott Spedding ?
Beaucoup de plaisir… Quand Scott a joué avec moi et que je suis arrivé à enchaîner, c'était bien, surtout que cette action a fini sur l'essai de Yoann Maestri. Quand on court avec le ballon, qu'on le donne, qu'on va dans le ruck et qu'après, quand se relève, on voit qu'il y a essai, on est content ! Bon, quand j'ai fait la passe à Guilhem (Guirado, NDLR), ce n'était pas un cadeau ! J'ai vu comment Masi l'a pris là (il montre la gorge, NDLR), oulala...
Aviez-vous été frustré d'avoir joué seulement 16 minutes en trois bouts de matches depuis le début du Tournoi ?
Frustré, non. J'étais déjà très fier et très heureux d'avoir joué pour l'équipe de France. Le temps de jeu que j'ai eu sur les trois premiers matches (16 minutes en cumulé, NDLR) m'a permis de réfléchir, de voir les choses d'une autre manière. Surtout qu'en Irlande et contre le pays de Galles, je suis rentré dans des contextes plutôt difficiles.
Avez-vous la sensation d'avoir marqué des points, à titre personnel ?
Je ne sais pas. J'espère. Mais, c'est surtout l'équipe qui marque des points, aussi bien ceux qui ont commencé que ceux qui sont rentrés (Loann Goujon a été remplacé par Damien Chouly à la 73e minute, NDLR). On a fini sur un essai et plein d'envie, et ça, c'est bien.
Avez-vous suivi la victoire de La Rochelle sur Oyonnax (35-20), samedi ?
Je n'ai pas pu le voir à la télé. Mais avec Uini (Atonio, son coéquipier à La Rochelle et en équipe de France, NDLR), on a suivi sur plusieurs sites internet. Ça a fait du bien de voir les copains gagner, on était fiers d'eux.
Jouer à Twickenham samedi prochain, ça vous fait rêver ou ça vous fait peur ?
Un peu des deux ! Je n'ai jamais eu la chance de jouer à Twickenham, du coup, oui, ça fait un peu rêver. Mais, quand les autres en parlent, ça fait peur aussi (rire).
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Allez UBB
Re: Loann Goujon
SO :
Rugby : la folle saison du Rochelais Loann Goujon
Benjamin Deudon
International français (5 sélections) après neuf matchs de Top 14, le troisième ligne rochelais Loann Goujon rêve d’une belle fin d’exercice pour son club et lui-même .
Rendez-vous est pris dans un salon de thé rochelais tenu par Étienne Léobet, ancien Jaune et Noir, et prisé par une partie des joueurs maritimes. Quand Loann Goujon (25 ans, 1,94 m, 110 kg) arrive revêtu d'un sweat aux couleurs du Quinze de France, l'ailier Damien Cler s'allie au patron des lieux pour chambrer le néo-international (cinq sélections depuis le Tournoi) sur sa tenue.
Les blagues, il les accepte l'œil connaisseur, goguenard, avant de répondre sur le même ton. « C'est cool, et de bonne guerre, car je suis le premier à le faire », concède sans aucune difficulté ce grand fan de la Boucherie ovalie (1). C'est donc une pluie de « balles » qui ont fusé, après la première victoire du club portuaire à l'extérieur, contre l'UBB (21-22), sa future équipe.
L'UBB, choix assumé
« Avant le match, non. Mais après, ça n'a pas arrêté », lâche-t-il dans un grand rire jaune… et noir. Car bien qu'étant le seul joueur régulièrement titulaire à avoir signé ailleurs, quand seize de ses partenaires, dont Atonio, Eaton, Gourdon et Botia, ont prolongé, Loann Goujon est « à 200 % avec le club ». « J'étais hyper heureux qu'on ait gagné là-bas. Je vis tout avec ce groupe… », jure celui qui était tendu quand, avec Uini Atonio, il regardait les matchs doublons de La Rochelle depuis Marcoussis ou Rome.
Pourtant, quand l'annonce de sa signature à l'UBB filtre, en octobre, le troisième ligne disparaît des écrans un mois durant. Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de l'ASR, explique alors sa volonté de s'appuyer en priorité sur des joueurs impliqués dans l'avenir du club. Qui plus est en troisième ligne, où la concurrence (avec Eaton, Gourdon, Sazy, Qovu, Guyot, Djebaïli…) est féroce.
Une étape de plus dans une saison dont il se souviendra, entre la découverte du Top 14 et les Bleus. « L'année dernière avait été très compliquée, avec six mois sans jouer à cause de blessures. Là, il y a de tout. Elle passe à une vitesse… Je suis encore en décembre », rigole-t-il, pas rancunier et heureux d'avoir été soutenu par ses partenaires.
Alors que les deux clubs sont désormais séparés par deux points, ne regrette-t-il pas de s'être engagé trois mois après le début de la saison ? « On m'a demandé de faire un choix très tôt. Les gens se font une image qui n'est pas forcément la bonne. J'ai assumé ce choix de carrière sans rien dire à côté, même si le plus dur, c'est de ne pas pouvoir s'expliquer. Il y a deux projets similaires et différents à la fois, et Bordeaux, qui a un peu plus d'avance, tournait bien à cette époque-là. Et à ce stade de la saison, on ne peut pas trop savoir ce qui va se passer… »
Le déclic toulousain
Difficile, aussi, d'imaginer que trois mois plus tard, le staff du Quinze de France ferait appel à lui. Or, paradoxalement, cette mise à l'écart ne l'a pas desservi : « J'ai pu réfléchir sur ma manière d'aborder les choses et travailler physiquement. » Réintégré en décembre, il réalise, comme l'ensemble de la troisième ligne, un très gros match à Toulouse en janvier, sous les yeux de Yannick Bru. Et, après 9 matches de Top 14, le voilà international grâce à une poignée de secondes contre l'Écosse. Convaincant, il est remplaçant en Irlande et face aux Gallois, puis titularisé en Italie et lors du crunch, à Twickenham (55-35).
Depuis, sa vie n'a pas changé. Si ce n'est que certains le regardent « bizarrement dans la rue et deux, trois coups de fil de journalistes en plus » quand, à son arrivée parmi les Bleus, seuls « ceux de “La Montagne” (2) et de “Sud Ouest” savaient qui j'étais, rigole Loann Goujon. C'était marrant. Et puis, je ne fais pas trop d'efforts. Car le plus important, c'est d'être connu des sélectionneurs ».
Il l'est suffisamment pour apparaître crédible dans la sélection qui sera annoncée le 19 mai pour le Mondial anglais. « D'autres sont légitimes, aussi. Je serais très heureux d'y être, note-t-il sobrement. Mais je le serais d'autant plus si on arrive à se maintenir. » D'ici-là, pas question de se prendre pour un autre. Sauf, peut-être, pour Kevin Gourdon… Un petit jeu qui amuse toujours les deux complices, troisième ligne formés à Clermont, aux patronymes si proches et arrivés ensemble, en 2012, à La Rochelle.
(1) Un site satirique sur le rugby. (2) Le quotidien de Clermont et de l'Auvergne, sa région d'origine à laquelle il est très attaché.
Rugby : la folle saison du Rochelais Loann Goujon
Benjamin Deudon
International français (5 sélections) après neuf matchs de Top 14, le troisième ligne rochelais Loann Goujon rêve d’une belle fin d’exercice pour son club et lui-même .
Rendez-vous est pris dans un salon de thé rochelais tenu par Étienne Léobet, ancien Jaune et Noir, et prisé par une partie des joueurs maritimes. Quand Loann Goujon (25 ans, 1,94 m, 110 kg) arrive revêtu d'un sweat aux couleurs du Quinze de France, l'ailier Damien Cler s'allie au patron des lieux pour chambrer le néo-international (cinq sélections depuis le Tournoi) sur sa tenue.
Les blagues, il les accepte l'œil connaisseur, goguenard, avant de répondre sur le même ton. « C'est cool, et de bonne guerre, car je suis le premier à le faire », concède sans aucune difficulté ce grand fan de la Boucherie ovalie (1). C'est donc une pluie de « balles » qui ont fusé, après la première victoire du club portuaire à l'extérieur, contre l'UBB (21-22), sa future équipe.
L'UBB, choix assumé
« Avant le match, non. Mais après, ça n'a pas arrêté », lâche-t-il dans un grand rire jaune… et noir. Car bien qu'étant le seul joueur régulièrement titulaire à avoir signé ailleurs, quand seize de ses partenaires, dont Atonio, Eaton, Gourdon et Botia, ont prolongé, Loann Goujon est « à 200 % avec le club ». « J'étais hyper heureux qu'on ait gagné là-bas. Je vis tout avec ce groupe… », jure celui qui était tendu quand, avec Uini Atonio, il regardait les matchs doublons de La Rochelle depuis Marcoussis ou Rome.
Pourtant, quand l'annonce de sa signature à l'UBB filtre, en octobre, le troisième ligne disparaît des écrans un mois durant. Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de l'ASR, explique alors sa volonté de s'appuyer en priorité sur des joueurs impliqués dans l'avenir du club. Qui plus est en troisième ligne, où la concurrence (avec Eaton, Gourdon, Sazy, Qovu, Guyot, Djebaïli…) est féroce.
Une étape de plus dans une saison dont il se souviendra, entre la découverte du Top 14 et les Bleus. « L'année dernière avait été très compliquée, avec six mois sans jouer à cause de blessures. Là, il y a de tout. Elle passe à une vitesse… Je suis encore en décembre », rigole-t-il, pas rancunier et heureux d'avoir été soutenu par ses partenaires.
Alors que les deux clubs sont désormais séparés par deux points, ne regrette-t-il pas de s'être engagé trois mois après le début de la saison ? « On m'a demandé de faire un choix très tôt. Les gens se font une image qui n'est pas forcément la bonne. J'ai assumé ce choix de carrière sans rien dire à côté, même si le plus dur, c'est de ne pas pouvoir s'expliquer. Il y a deux projets similaires et différents à la fois, et Bordeaux, qui a un peu plus d'avance, tournait bien à cette époque-là. Et à ce stade de la saison, on ne peut pas trop savoir ce qui va se passer… »
Le déclic toulousain
Difficile, aussi, d'imaginer que trois mois plus tard, le staff du Quinze de France ferait appel à lui. Or, paradoxalement, cette mise à l'écart ne l'a pas desservi : « J'ai pu réfléchir sur ma manière d'aborder les choses et travailler physiquement. » Réintégré en décembre, il réalise, comme l'ensemble de la troisième ligne, un très gros match à Toulouse en janvier, sous les yeux de Yannick Bru. Et, après 9 matches de Top 14, le voilà international grâce à une poignée de secondes contre l'Écosse. Convaincant, il est remplaçant en Irlande et face aux Gallois, puis titularisé en Italie et lors du crunch, à Twickenham (55-35).
Depuis, sa vie n'a pas changé. Si ce n'est que certains le regardent « bizarrement dans la rue et deux, trois coups de fil de journalistes en plus » quand, à son arrivée parmi les Bleus, seuls « ceux de “La Montagne” (2) et de “Sud Ouest” savaient qui j'étais, rigole Loann Goujon. C'était marrant. Et puis, je ne fais pas trop d'efforts. Car le plus important, c'est d'être connu des sélectionneurs ».
Il l'est suffisamment pour apparaître crédible dans la sélection qui sera annoncée le 19 mai pour le Mondial anglais. « D'autres sont légitimes, aussi. Je serais très heureux d'y être, note-t-il sobrement. Mais je le serais d'autant plus si on arrive à se maintenir. » D'ici-là, pas question de se prendre pour un autre. Sauf, peut-être, pour Kevin Gourdon… Un petit jeu qui amuse toujours les deux complices, troisième ligne formés à Clermont, aux patronymes si proches et arrivés ensemble, en 2012, à La Rochelle.
(1) Un site satirique sur le rugby. (2) Le quotidien de Clermont et de l'Auvergne, sa région d'origine à laquelle il est très attaché.
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Re: Loann Goujon
Vu sur Rugby Scapulaire
Selon les information d’RMC, l’une des recrues de l’Union Bordeaux-Bègles, Loann Goujon, aurait été victime d’un accident de moto et son genou aurait été touché. Il serait indisponible de quatre à six semaines et manquera donc le début de la préparation avec le XV de France pour la Coupe du monde, le 6 juillet. La radio assure cela dit qu’une opération n’est pas nécessaire et il devrait être opérationnel mi juillet ou au plus tard début août.
Bon rétablissement Loann !
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Selon les information d’RMC, l’une des recrues de l’Union Bordeaux-Bègles, Loann Goujon, aurait été victime d’un accident de moto et son genou aurait été touché. Il serait indisponible de quatre à six semaines et manquera donc le début de la préparation avec le XV de France pour la Coupe du monde, le 6 juillet. La radio assure cela dit qu’une opération n’est pas nécessaire et il devrait être opérationnel mi juillet ou au plus tard début août.
Bon rétablissement Loann !
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le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Loann Goujon
Ca fait pas partie des activites interdites avec le ski et quelques autres sports, la moto?
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Loann Goujon
ayant la chance d'avoir son grand-père sur le forum, d'une on en profite pour lui envoyer tous nos voeux de rétablissement, et deux de demander si c'est vraiment pas grave.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Loann Goujon
Bah... tout le monde n'est pas obligé de se déplacer en tuture...!Charles_ubb a écrit:Ca fait pas partie des activites interdites avec le ski et quelques autres sports, la moto?
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Loann Goujon
Les footballeurs et les basketteurs nba si par exemple
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Loann Goujon
Ah.... ben je me coucherai moins bête ce soir...Charles_ubb a écrit:Les footballeurs et les basketteurs nba si par exemple
Pat- Unioniste de la première heure
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Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Loann Goujon
Tu me diras ca les empeche pas d'avoir des accidents quand ils roulent a 200 mais bon, a 200 en voiture tu as une chance, en moto ...
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Loann Goujon
http://www.sudouest.fr/2015/06/22/loann-goujon-blesse-a-moto-j-espere-etre-operationnel-le-5-juillet-1959594-773.php
C'est pas sérieux, quand même. Si PSA en avait, allez, direct à l'UBB
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Re: Loann Goujon
krahknardz a écrit:ayant la chance d'avoir son grand-père sur le forum, d'une on en profite pour lui envoyer tous nos voeux de rétablissement, et deux de demander si c'est vraiment pas grave.
Je ne pense pas que ça l'empêchera d'être à Marcoussis le 6 juillet...
Force483- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 15/06/2015
Re: Loann Goujon
Excellente nouvelle pour lui, probablement RMC qui a aussi voulu faire un peu de sensationnalisme
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 22/04/2015
Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Loann Goujon
Midol :
"je ramènais ma moto chez papa/maman parce que je n'ai pas de garage"
Il connait pas Fonfon le gamin ???
"je ramènais ma moto chez papa/maman parce que je n'ai pas de garage"
Il connait pas Fonfon le gamin ???
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Re: Loann Goujon
SO :
Loann Goujon avec le XV de France : "tout est allé tellement vite !"
Nicolas Espitalier
Le troisième ligne, qui passe cet été de La Rochelle à Bordeaux-Bègles, a débuté hier la préparation de la Coupe du monde avec l'équipe de France. Entretien.
"Sud Ouest". Comment vous sentez-vous physiquement ?
Loann Goujon. J'ai recommencé à courir la semaine dernière, soit trois semaines après mon accident de moto. Et jusqu'ici tout va bien. Même si j'ai encore du travail à faire sur le genou, je suis prêt pour commencer la préparation à la Coupe du monde.
Que vous est-il arrivé ?
J'ai glissé sur la peinture d'un passage piéton en sortie de rond-point. La roue arrière s'est dérobée, je n'ai pas pu retenir la moto. Je suis tombé à deux à l'heure, juste le temps de voir que la moto allait tomber sur mon genou. Sur le coup, ça allait : je suis remonté sur la moto et j'ai fini la route. Le soir, je marchais correctement. Mais c'est le lendemain… Au réveil, impossible de plier la jambe. Là, j'ai eu un peu peur...
Comment abordez-vous cette phase de préparation ?
Sans inquiétude. On ne va pas nous demander des choses qu'on ne connaît pas. J'imagine que ça va ressembler un peu à toutes les préparations physiques que j'ai vécues, sans doute en plus dur, mais on va courir, transpirer et puis voilà !
Comment envisagez-vous la dimension humaine de cette préparation ?
Il y a des groupes qui se forment et qui se construisent dans le dur. On va voir comment ça se passe. Quand il y a trente mecs collés ensemble pendant deux mois, ça ne peut pas être tout rose. Il y aura des bonnes choses, des moins bonnes choses, et c'est normal, c'est comme ça que se crée une vie de groupe.
L'échéance du 23 août, jour où cinq des 36 joueurs devront quitter le groupe, ne pèse-t-il pas déjà comme une menace ?
Pour l'instant, je ne sais pas si je ne me rends trop compte. Mais je pense qu'après sept semaines, on aura tissé des liens forts et aucun joueur ne voudra partir, et aucun d'entre nous n'aura envie d'en voir d'autres partir.
Vous y avez été titulaire en mars, vous allez y rejouer en amical le 15 août,puis en match de poules le 19 septembre et plus si qualification... Que pensez-vous de Twickenham ?
J'ai trouvé l'ambiance, en entrant dans le stade, extraordinaire. Tu sens que tu rentres dans un lieu qui en a vécu et que, toi, tu n'es que de passage. Le match a été ce qu'il a été, on a perdu largement (55-35) mais paradoxalement on était soulagé de voir qu'on pouvait faire de belles choses. Le match s'est emballé et c'était génial à jouer. On a un peu explosé sur le ryhtme en fin de partie, mais on a quand même empêché les Anglais de gagner le Tournoi et ça, c'est toujours une satisfaction !
Comment mesurez-vous le chemin parcouru en l'espace de six mois ?
Tout est allé tellement vite ! Sur cette première moitié de 2015, je n'ai pas de mauvais souvenir. Le Tournoi, ça a été un apprentissage. J'ai eu quatre semaines pour entrer dans le moule, assimiler les systèmes de jeu et postuler. J'ai eu la chance de débuter le match en Italie, qui était important pour nous après la défaite contre le pays de Galles. Finir contre les Anglais, dans ce match un peu fou, c'était génial aussi. Avec le Stade Rochelais, on a aussi réussi quelque chose d'énorme. J'étais très ému d'en partir et je crois que ça s'est vu.
Vous vous êtes installé à Bordeaux et vous en êtes reparti aussitôt, pour deux à quatre mois. Comment le vivez-vous ?
Ça fait super bizarre ! J'y ai pensé vendredi dernier en passant au club. Les mecs reprennent, et moi, je ne vais voir personne pendant plusieurs mois. Je vais débarquer en cours de saison, comme un international néo-zélandais ou australien !
Vous allez arriver à l'UBB en même temps qu'Adam Ashley-Cooper…
Même plus tard, si je peux (rires) !
Sur quoi estimez-vous que vous devez progresser pendant cette phase de préparation ?
Un peu tout ! Disons, déjà, je dois prendre un peu plus de densité physique, un peu de poids pour le poste de troisième ligne centre, un peu de caisse pour le niveau international… Bref, il y a un paquet de choses à bosser.
Que pensez-vous quand on vous dit que le XV de France n'a pas de fonds de jeu ?
J'ai plutôt tendance à en rigoler. On a des choses à bosser, des plans de jeu, des systèmes à connaître et c'est à nous de nous y tenir. Un paquet de gens qui disent qu'il n'y a pas de fonds de jeu, mais si tu leur demandes ce qu'ils entendent par là, ils ne savent pas ce que ça veut dire.
Parmi les Mondialistes, y a-t-il un joueur en particulier contre lequel vous aimeriez jouer ?
Kieran Read, chez les All Blacks, est monstrueux. Je ne vais pas vous dire que je rêve de jouer contre lui, parce que ça lui donnerait un avantage psychologique (sourire). Mais c'est quelqu'un que j'aimerais bien rencontrer. Et puis les Anglais, j'aime les jouer. Les Anglais, on ne peut pas les voir parce que c'est des « rosbeefs », qu'ils sont arrogants, et qu'ils sont roux.. Et eux, ils ne peuvent pas nous voir parce qu'on mange des cuisses de grenouille, c'est comme ça etça me plaît bien.
Allez Loann, 10kg de muscles et 20' de plus dans les pattes, on prend
Loann Goujon avec le XV de France : "tout est allé tellement vite !"
Nicolas Espitalier
Le troisième ligne, qui passe cet été de La Rochelle à Bordeaux-Bègles, a débuté hier la préparation de la Coupe du monde avec l'équipe de France. Entretien.
"Sud Ouest". Comment vous sentez-vous physiquement ?
Loann Goujon. J'ai recommencé à courir la semaine dernière, soit trois semaines après mon accident de moto. Et jusqu'ici tout va bien. Même si j'ai encore du travail à faire sur le genou, je suis prêt pour commencer la préparation à la Coupe du monde.
Que vous est-il arrivé ?
J'ai glissé sur la peinture d'un passage piéton en sortie de rond-point. La roue arrière s'est dérobée, je n'ai pas pu retenir la moto. Je suis tombé à deux à l'heure, juste le temps de voir que la moto allait tomber sur mon genou. Sur le coup, ça allait : je suis remonté sur la moto et j'ai fini la route. Le soir, je marchais correctement. Mais c'est le lendemain… Au réveil, impossible de plier la jambe. Là, j'ai eu un peu peur...
Comment abordez-vous cette phase de préparation ?
Sans inquiétude. On ne va pas nous demander des choses qu'on ne connaît pas. J'imagine que ça va ressembler un peu à toutes les préparations physiques que j'ai vécues, sans doute en plus dur, mais on va courir, transpirer et puis voilà !
Comment envisagez-vous la dimension humaine de cette préparation ?
Il y a des groupes qui se forment et qui se construisent dans le dur. On va voir comment ça se passe. Quand il y a trente mecs collés ensemble pendant deux mois, ça ne peut pas être tout rose. Il y aura des bonnes choses, des moins bonnes choses, et c'est normal, c'est comme ça que se crée une vie de groupe.
L'échéance du 23 août, jour où cinq des 36 joueurs devront quitter le groupe, ne pèse-t-il pas déjà comme une menace ?
Pour l'instant, je ne sais pas si je ne me rends trop compte. Mais je pense qu'après sept semaines, on aura tissé des liens forts et aucun joueur ne voudra partir, et aucun d'entre nous n'aura envie d'en voir d'autres partir.
Vous y avez été titulaire en mars, vous allez y rejouer en amical le 15 août,puis en match de poules le 19 septembre et plus si qualification... Que pensez-vous de Twickenham ?
J'ai trouvé l'ambiance, en entrant dans le stade, extraordinaire. Tu sens que tu rentres dans un lieu qui en a vécu et que, toi, tu n'es que de passage. Le match a été ce qu'il a été, on a perdu largement (55-35) mais paradoxalement on était soulagé de voir qu'on pouvait faire de belles choses. Le match s'est emballé et c'était génial à jouer. On a un peu explosé sur le ryhtme en fin de partie, mais on a quand même empêché les Anglais de gagner le Tournoi et ça, c'est toujours une satisfaction !
Comment mesurez-vous le chemin parcouru en l'espace de six mois ?
Tout est allé tellement vite ! Sur cette première moitié de 2015, je n'ai pas de mauvais souvenir. Le Tournoi, ça a été un apprentissage. J'ai eu quatre semaines pour entrer dans le moule, assimiler les systèmes de jeu et postuler. J'ai eu la chance de débuter le match en Italie, qui était important pour nous après la défaite contre le pays de Galles. Finir contre les Anglais, dans ce match un peu fou, c'était génial aussi. Avec le Stade Rochelais, on a aussi réussi quelque chose d'énorme. J'étais très ému d'en partir et je crois que ça s'est vu.
Vous vous êtes installé à Bordeaux et vous en êtes reparti aussitôt, pour deux à quatre mois. Comment le vivez-vous ?
Ça fait super bizarre ! J'y ai pensé vendredi dernier en passant au club. Les mecs reprennent, et moi, je ne vais voir personne pendant plusieurs mois. Je vais débarquer en cours de saison, comme un international néo-zélandais ou australien !
Vous allez arriver à l'UBB en même temps qu'Adam Ashley-Cooper…
Même plus tard, si je peux (rires) !
Sur quoi estimez-vous que vous devez progresser pendant cette phase de préparation ?
Un peu tout ! Disons, déjà, je dois prendre un peu plus de densité physique, un peu de poids pour le poste de troisième ligne centre, un peu de caisse pour le niveau international… Bref, il y a un paquet de choses à bosser.
Que pensez-vous quand on vous dit que le XV de France n'a pas de fonds de jeu ?
J'ai plutôt tendance à en rigoler. On a des choses à bosser, des plans de jeu, des systèmes à connaître et c'est à nous de nous y tenir. Un paquet de gens qui disent qu'il n'y a pas de fonds de jeu, mais si tu leur demandes ce qu'ils entendent par là, ils ne savent pas ce que ça veut dire.
Parmi les Mondialistes, y a-t-il un joueur en particulier contre lequel vous aimeriez jouer ?
Kieran Read, chez les All Blacks, est monstrueux. Je ne vais pas vous dire que je rêve de jouer contre lui, parce que ça lui donnerait un avantage psychologique (sourire). Mais c'est quelqu'un que j'aimerais bien rencontrer. Et puis les Anglais, j'aime les jouer. Les Anglais, on ne peut pas les voir parce que c'est des « rosbeefs », qu'ils sont arrogants, et qu'ils sont roux.. Et eux, ils ne peuvent pas nous voir parce qu'on mange des cuisses de grenouille, c'est comme ça etça me plaît bien.
Allez Loann, 10kg de muscles et 20' de plus dans les pattes, on prend
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Re: Loann Goujon
Si par malheur, Loann n'était pas dans le groupe des 31, l'UBB va récupérer un joueur super entrainé qui va être au top pour débuter le Top 14.
Façon positive de voir les choses...
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Force483- J'aime l'Union à la folie
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Re: Loann Goujon
C'est sur :)
Mais je serai vraiment surpris de pas le voir avec l'EDF, a mon avis c'est Ouedraogo qui va sauter. Loann, comme Picamoles, a l'avantage de pouvoir jouer 8 et flanker et ca, c'est important je pense.
D'ailleurs mon prono pour ceux qui n'y seront pas c'est Ouedraogo donc, Chiocci, Michalak (et pourtant Dieu sait tout le mal que je pense de Tales...), Fickou et Kayser.
Mais je serai vraiment surpris de pas le voir avec l'EDF, a mon avis c'est Ouedraogo qui va sauter. Loann, comme Picamoles, a l'avantage de pouvoir jouer 8 et flanker et ca, c'est important je pense.
D'ailleurs mon prono pour ceux qui n'y seront pas c'est Ouedraogo donc, Chiocci, Michalak (et pourtant Dieu sait tout le mal que je pense de Tales...), Fickou et Kayser.
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 22/04/2015
Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Loann Goujon
Tu sais, ce qui m'inquiète un peu dans ces matchs "amicaux" contre l'Angleterre, c'est la casse ! Je crains en effet que les rosbeefs en profitent pour envoyer à l'infirmerie quelques unes de nos pièces maîtresses. Choix judicieux de PSA pour tester l'équipe ?
Force483- J'aime l'Union à la folie
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Re: Loann Goujon
http://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2015/xv-de-france-loann-goujon-je-m-y-attendais-les-derniers-jours_sto4876695/story.shtml
A souligner:
RR: Vous avez discuté avec Raphaël Ibanez ce matin, il vous a réconforté ou vous a mis tout de suite dans le bain ?
L.G: Ah non, aucun réconfort. A partir du moment que j'ai su que je n'étais pas dans le groupe des 31, j'ai appelé directement le coach pour savoir quand je pouvais attaquer l'entraînement. Et ce matin, on a fait un peu le tour des systèmes de jeu.
Mais pour PSA il n'était pas assez impliqué....
Je crois qu'on va récupérer (un peu comme Lopez à la Rochelle) un joueur qui n'aura qu'une envie, faire avaler sa chique à Ouin-Ouin....
A souligner:
RR: Vous avez discuté avec Raphaël Ibanez ce matin, il vous a réconforté ou vous a mis tout de suite dans le bain ?
L.G: Ah non, aucun réconfort. A partir du moment que j'ai su que je n'étais pas dans le groupe des 31, j'ai appelé directement le coach pour savoir quand je pouvais attaquer l'entraînement. Et ce matin, on a fait un peu le tour des systèmes de jeu.
Mais pour PSA il n'était pas assez impliqué....
Je crois qu'on va récupérer (un peu comme Lopez à la Rochelle) un joueur qui n'aura qu'une envie, faire avaler sa chique à Ouin-Ouin....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Loann Goujon
Il parait que Loann avait beaucoup de mal à rire aux blagues de Picamoles et même, affront suprême, de ne pas saisir l'humour (sans doute 4ème degré) de PSA. Vraiment pas sain ce gars là
Allez, fini l'intermède, place au sérieux http://rugby-scapulaire.com/breves/14799-photos-le-premier-entrainement-de-loann-goujon
Allez, fini l'intermède, place au sérieux http://rugby-scapulaire.com/breves/14799-photos-le-premier-entrainement-de-loann-goujon
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Re: Loann Goujon
Loann est arrivé 33ème sur 36 au concours de blagues organisé par PSA. Seuls les 31 premiers étaient reçus. C'est Talès qui a gagné, il parait. Juste devant Dumoulin. Les deux plus grosses blagues du XV de France.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
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