Re: TOP14 - 18ème journée : UBB / Toulon

**patrick** Ven 20 Fév - 19:24

Midol :

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SO :

Union Bordeaux-Bègles - Toulon : les leaders ont rendez-vous

Nicolas Le Gardien
N’ayant pas réussi à mettre de l’ordre à Montpellier, les « historiques » ont une revanche à prendre. Le staff, lui, a appelé aussi à la responsabilisation générale

C'est un mot parfois fourre-tout dont on saisit l'importance surtout quand il manque. À Montpellier (34-24), en perdition en seconde période à 15 contre 14, ils n'ont pas réussi à mettre de l'ordre : les leaders. Un leader ? « Un joueur capable de s'approprier un projet de jeu e de faire preuve d'autorité et d'aboyer pour faire appliquer la bonne option au moment-clé » décrit Vincent Etcheto.

En décembre, au cœur de quatre défaites consécutives, l'entraîneur des arrières avait mis en avant un groupe parfois trop gentil, trop respectueux les un des autres. Après le revers dans l'Hérault, comme après Bayonne le 20 décembre (15-12), il préfère parler de « lucidité. » Le staff, Raphaël Ibanez en tête, a déploré un manque de prise de responsabilités et l'a fait savoir à ses hommes. « On doit être plus costaud que ça. On fait notre auto-critique, car ça veut dire que notre message à la mi-temps n'est pas passé. Mais ça doit aussi venir du terrain. Notre rugby, c'est une liberté encadrée : on définit toutes les options mais à, un moment, c'est aux joueurs de décider » avance Vincent Etcheto.

Des leaders ? L'UBB en a et ils sont connus : « Matthew (Clarkin) a toujours été à la hauteur ; Ole (Avei) avec ses qualités aussi ; Pierre (Bernard) a fait ses preuves depuis qu'il est chez nous ; Yann (Lesgourgues) est jeune mais a côtoyé Yachvili à Biarritz » poursuit le Basque ; Heini Adams revient après ses pépins de début de saison.

« Pas au staff d'imposer »

Tête de gondole dans l'Hérault, le capitaine Matthew Clarkin fait volontiers son mea-culpa, mais élargit. « Après tous les matchs, surtout les défaites, j'analyse les choix, les mots que j'ai utilisés pour faire passer le message sur notre façon de jouer. C'est une remise en question collective et personnelle. J'ai failli, mais pas seul. Il y a d'autres joueurs qui ont plus d'expérience que moi des phases finales. Est-ce qu'ils ont fait tout ce qu'il fallait ? Est-ce que les joueurs performants dans la difficulté, ont fait les bons choix quand on s'est retrouvé en situation favorable ? Il faut que chacun dans la glace comment faire mieux. »

Derrière les « historiques », Louis-Benoît Madaule a émergé ; Pierre Bernard a pris du poids, Jean-Baptiste Poux amène son expérience au quotidien. Mais Lionel Beauxis n'en a pas naturellement le caractère. Julien Rey et Félix Le Bourhis ont été diminués par les blessures depuis l'été : Laurent Delboulbes joue moins ; certains meneurs des saisons dernières partis doivent être remplacés.

« On a notre idée mais ce n'est pas à nous d'imposer : ils doivent se reconnaître entre eux, décider où ils veulent aller et qui ils suivent. Ce n'est pas juste le capitaine, mais autour de lui » dit Vincent Etcheto.

« Les leaders, il y a ceux du terrain qui vont détecter et gérer les moments-clés, d'autres qui vont rassembler dans le vestiaire. Ils doivent se révéler naturellement, évoque le troisième ligne Bertrand Guiry qui a occupé le rôle à Perpignan. On est un groupe jeune et tout ne s'est peut-être pas encore mis en place. Mais depuis le début de saison, certains s'affirment e t je ne suis pas inquiet là-dessus. Je parlerai plus de manque d'expérience dans le jeu que de leadership. »

Matthew Clarkin abonde. « Il y a quatre ans, nous jouions en milieu de tableau de Pro D2 et même là, on n'était pas facile, évoque Matthew Clarkin. On a toujours vécu dans une position d'outsider, nous avons nos repères dans cette situation. Jouer le haut de tableau, assumer une position de favori, ça change tout. Il faut apprendre à gérer ce genre de pression, assumer un nouveau statut, être capable d'imposer son jeu partout. On ne peut pas reprocher à qui que ce soit ici d'avoir du mal : ça ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut changer l'esprit dans le club entier. »

« Certains n'osent pas »

La victoire sur Clermont avait marqué un basculement dans l'ambition. C'était il y a un an. Le préparateur physique et ancien demi-de-mêlée Ludovic Loustau élargit le problème : « on aimerait avoir plus de joueurs à amener les autres vers le haut. Il y en a, mais ils sont un peu noyés dans la masse.

Parfois, certains peut-être n'osent pas. Mais chacun doit avoir cette exigence. Être leader, c'est avoir des ambitions autres que de vivre le jour le jour, regarder loin même si ça peut être difficile. Moi, quand j'ai entendu en décembre que les demi-finales auraient lieu à Bordeaux, je me suis dit qu'il fallait tout faire pour y arriver, ne penser qu'à ça. Après, si on n'y arrive pas, on fera le bilan. »

« On a une revanche à prendre sur nous-mêmes, dit Bertrand Guiry. Il ne faut pas enlever le fait que Montpellier s'est transcendé, mais on a envie contre Toulon de se re trouver dans un rugby complet mais aussi un rugby de combat. » Ces moments-là, l'UBB connaît.

Le regard de Guy Accoceberry (ancien demi de mêlée et capitaine du CABBG)

"On l’a toujours dit : le poisson pilote, celui qui a énormément participé à la construction du style de jeu de l’UBB, c’est Heini Adams. Et il a été souvent absent cette année. Demi de mêlée est un poste très stratégique et, en plus de sa capacité à coller au ballon, animer le jeu, Adams est un malin. Sur ces rencontres où des points ont été laissés en route, il a manqué. Ce n’est pas pour dire que les petits (Yann) Lesgourgues et Baptiste (Serin) n’ont pas assumé mais on ne devient pas Heini Adams du jour au lendemain. Ils ont tous les deux beaucoup de qualités rugbystiques mais il manque encore le facteur expérience, pour faire les bons choix au bon moment, rameuter tout le monde quand l’équipe est sous pression.

Toulouse, Montpellier, ce sont des rencontres qui se jouent à rien, à une décision. Je cite Heini, mais il y a aussi Julien Rey derrière : on le compare souvent à Yannick Jauzion, qui était un leader de jeu à Toulouse, et il a ce côté métronome. Matthew (Clarkin) est là devant, mais je pense que c’est important d’en avoir un par ligne. Le problème vient plus de là selon moi plus que sur le jeu ou la faute d’untel. la volonté est la même, Lesgourgues a fait de très bons matchs dans son registre. Je suis persuadé qu’Adams et Rey n’auraient pas été blessés, l’UBB serait dans les quatre premiers. Mais Serin, Lesgourgues ont beaucoup joué, apprennent et c'est du temps de gagné pour l'avenir."

Union Bordeaux-Bègles - Toulon : Nicolas Sanchez, le Toulonnais

nicolas le gardien
Arrivé comme joker médical de Frédéric Michalak, l’ouvreur argentin devrait aller au bout de la saison avec le RCT. Et a hâte de retrouver l’UBB au stade Chaban-Delmas, comme titulaire

Il revenait de Nouvelle-Zélande, troisième escale du Four Nations, début septembre. Le téléphone a sonné. « Mon agent m'a dit : il y a un joueur blessé à Toulon. J'ai pris le temps réflexion. » Juan Martin Fernandez-Lobbe, Varois depuis 2009 et capitaine en sélection argentine, n'était pas loin. « Il m'a dit : “C'est un club énorme, viens”. » Et Nicolas Sanchez est devenu toulonnais. Cinq mois plus tard, il est même bien plus qu'un faire-valoir dans la galaxie locale : 10 matchs dont 9 titularisations depuis ses débuts en novembre (6 de Top 14, 4 de Champions Cup), suffisant pour que le club étudie la prolongation de la pige au-delà du retour à la compétition de Frédéric Michalak. « Normalement, ce sera le cas. J'ai parlé la semaine dernière avec mon agent qui a eu le président. Il m'a dit que je resterai jusqu'à la fin de la saison. J'ai suivi les phases finales à la télé l'an passé, j'espère cette fois les vivre. »

Auparavant, le Puma va, demain, retrouver une terre plus familière : le stade Chaban-Delmas. Comme titulaire, sa principale revendication durant trois saisons à l'Union Bordeaux-Bègles où il n'a jamais débuté dans l'enceinte. Lui ne voit pas son retour comme ça : « J'ai hâte, ça va être un match différent, surtout car je connais bien l'ambiance. L'UBB joue avec une autre motivation là-bas et ça va être énorme. »

Parti fâché, mais page tournée

La dernière fois, en mai après Biarritz, il avait quitté le lieu, vite et vexé. Touché ne pas avoir été aligné lors de l'ultime journée, celle des adieux. « J'étais déçu, mais c'est normal : tous les joueurs veulent jouer », dit-il. « C'est du sport de compétition, je n'avais pas de cadeaux à faire, dit l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto. Rafael Carballo avait beaucoup donné au club et n'avait pas joué non plus. J'espère qu'on se verra, qu'on aura le temps de discuter. »

Fin janvier, à une question fermée en conférence de presse, Sanchez avait évoqué une revanche sur ces trois saisons girondines qui ont tourné à l'envers : quatre coups de pieds décisifs manqués en symbole, mais aussi des blessures venues le faucher dès que ses prestations lui ouvraient des horizons (Castres, Oyonnax la saison dernière), des passages en sélection brillants mais des retours à digérer et la concurrence à surmonter. « S'imposer, ou pas, c'est un équilibre délicat, des circonstances, dit le troisième ligne bordelais Louis-Benoît Madaule. Il est arrivé au moment où Camille (Lopez) a explosé et derrière, il est tombé sur Pierre (Bernard). » « Je n'ai pas su le faire entrer dans le collectif, et lui a parfois été bon mais n'a pas su être assez rassurant dans les moments décisifs, la gestion du money-time, dit Vincent Etcheto. Avec ces absences, les blessures, il n'a jamais eu la continuité pour être en confiance. Et je n'ai jamais reçu non plus de lettres anonymes pour le faire jouer. »

Le bourreau des Bleus en novembre - 15 points dont trois drops qui avaient épaissi le « mystère » pour Raphaël Ibanez - a « tourné la page ». « J'ai beaucoup de respect pour tout le monde à l'UBB, pour Laurent Marti. J'ai rencontré des bons mecs. Je n'oublie pas que c'était mon premier club pro, qui est venu me chercher à Tucuman. Maintenant, je pense à Toulon. »

À Moga, où il est resté en contacts avec pas mal de monde, son rebond a été accueilli avec plus que d'enthousiasme que de dépit ou regrets. L'Argentin s'est installé au bord de la mer à Carqueiranne et s'éclate. « En terme de climat, je dirais que Bordeaux c'est Buenos Aires ; Toulon ressemble plus à chez moi, à Tucuman, avec du soleil et 15 °C tout l'hiver. Je me plais beaucoup. »

« Exigence permanente »

Le vestiaire toulonnais a de quoi intimider, le joyeux Argentin y a vite trouvé sa place. « Ce sont des stars dans le rugby mais des mecs sympas, gentils. Ils m'ont vite accueilli. Après, sur le terrain, il faut montrer à chaque entraînement. C'est une exigence permanente. J'essaie d'apprendre tous les jours. »

En balance avec son compatriote Hernandez en l'absence de Giteau, il ne s'estime « pas différent. À Bordeaux, j'avais beaucoup de concurrence aussi. » « C'est le joueur que je connaissais et que j'aurais aimé voir ici, reprend Vincent Etcheto. Il a toujours ses petits défauts mais beaucoup de qualités : il a des appuis, attaque la ligne, a du pied, est courageux. Avec le RCT, il a dans l'ensemble était très bon. Ça ne m'étonne pas. »

Le camp girondin le connaît par cœur. « J'espère surtout que lui n'anticipera pas ma défense, sourit Louis-Benoît Madaule. Il faudra être attentif. Derrière une équipe qui avance, il met à profit son potentiel, sa folie. Avec le RCT, il y a certains matchs où il a douté mais on sent qu'il est bien. »

Bernard Laporte et le staff varois n'ont pas demandé de tuyaux. « On a surtout parlé de nous, dit l'Argentin. Selon moi, l'UBB a un des deux packs les plus forts du Top 14 avec le Stade Français, a élevé son niveau et fait partie des jeux les plus complets du Top 14. »

Joli clin d'œil, il pourrait pourquoi pas retrouver Lopez et Bernard en quart de finale à la Coupe du Monde. « Il reste cinq mois. Ca, j'y pense tout le temps. »

Son avenir : une décision "dans les deux semaines"

Des deux côtés de l’Atlantique, son avenir après la Coupe du monde déclenche les supputations. Avec entre les mains des propositions de club européens et de la franchise argentine qui diputera le Super Rugby à partir de 2016, il hésite. « C’est une décision très, très difficile. Si je reste en Europe, je ne pourrai plus jouer pour les Pumas après. J’ai 26 ans, et dire non à la sélection à cet âge là, c’est difficile. Je n’ai pas tranché. Je vais prendre la décision dans les deux prochaines semaines ».

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http://www.sudouest.fr/2015/02/20/ubb-toulon-envoyez-nous-vos-photos-de-supporters-1836218-773.php

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http://www.sudouest.fr/2015/02/20/union-bordeaux-begles-adams-et-saili-d-entree-clarkin-remplacant-1836263-4570.php

**sudiste** Ven 20 Fév - 19:40

Bastareaud ou pas Bastareaud ? les informations entre le papier et le numérique sont contradictoires scratch

bordelais Ven 20 Fév - 20:40

Pat a écrit:
sudiste a écrit:A cette heure météo France ( un peu Mme Irma) ne prévoit que de "rares averses" : pas de quoi rester dans sa coquille
c'est amusant que tu parles de météo...
C'est pas quelques gouttes qui vont nous faire peur... quoi

Temps

Vent

Quelques gouttes ???
Il va falloir revoir ta meteo

Adrien Ven 20 Fév - 21:13

**sudiste** Ven 20 Fév - 22:27

Allez au lit tout le monde, faut être en forme demain à 110% mad2

**sudiste** Ven 20 Fév - 22:34

Pour la météo ça se gate ...on est passé de "rares averses" à "averses"...à quoi servent les prévisions à 3 jours et plus :made: mad2

Pat Ven 20 Fév - 22:45

sudiste a écrit:Pour la météo ça se gate ...on est passé de "rares averses" à "averses"...à quoi servent les prévisions à 3 jours et plus :made:

Bah voilà... c'est ça la météo gratos...!
De la mer :censure:

de...

**sudiste** Sam 21 Fév - 7:31

Dégagé et lumineux au lever du jour depuis ça s'est déjà voilé... faut s'y faire il va flotter. On ne joue as à Moga , c'est déjà ça

Vince33 Sam 21 Fév - 7:49

Chaban sera plein, début de Saili,Met au centre, Lionel Beauxis en 15, Matthew sur le banc.
Madaule est donc capitaine.
Brousse doit avoir compris que le staff ne le voit pas comme un titulaire.

Les blessures ont contraint le staff a des choix forts.

Wait and see.

Et allezubb

enzo Sam 21 Fév - 8:05

Enfin une recrue -Saili- que l'on ne garde pas sous le coude.

Arrive ce qu'il arrive.

Dans la vie, mieux vaut avoir des regrets que des remords!

On ne risque que la bonne surprise et j'ai confiance : Le sourire de Saili a parlé, tout simplement.

Ses 30 premières minutes, sous nos couleurs, vont restées dans nos mémoires.

Je ne crois pas que je prends un grand risque.

**sudiste** Sam 21 Fév - 9:03

enzo a écrit:Enfin une recrue -Saili- que l'on ne garde pas sous le coude.

Arrive ce qu'il arrive.

Dans la vie, mieux vaut avoir des regrets que des remords!

On ne risque que la bonne surprise et j'ai confiance : Le sourire de Saili a parlé, tout simplement.

Ses 30 premières minutes, sous nos couleurs, vont restées dans nos mémoires.

Je ne crois pas que je prends un grand risque.

Espérons seulement que Saili qui n'avait jamais vu la neige ait déjà vu la pluie parceque de "rares averses" on est passé à pluie continue. Les météorologues c'est un peu comme les politiques ça fait des prévisions à "bisto de nas" ... si d'ailleurs quelqu'un à du piston pour travailler à météo France j'aimerais bien candidater parce que pour dire des conneries je me défends pas mal rire

Pat Sam 21 Fév - 9:33

sudiste a écrit: parce que pour dire des conneries je me défends pas mal

Tu fais bien de nous le confirmer... certains n'avaient sans doute pas remarqué... rire

**sudiste** Sam 21 Fév - 9:36

Pat a écrit:
sudiste a écrit: parce que pour dire des conneries je me défends pas mal

Tu fais bien de nous le confirmer... certains n'avaient sans doute pas remarqué...

N'aggrave pas ton cas mon cher Pat il pourrait t'en coûter ...déjà que j'ai privatisé le bar du Rond Point et mis à ton nom les 36 fûts d'avant match à écluser :chambreur:

**sudiste** Sam 21 Fév - 10:19

Tel un sourire sur le visage de Saili , le soleil perce .... un bon présage Laughing

**patrick** Sam 21 Fév - 10:58

SO :

UBB - Toulon : « On va se battre avec nos armes » dit Lionel Beauxis

Propos Yoan Leshauriès
Titulaire à l’arrière cet après-midi, l’ex-Toulousain s’attend à un match compliqué face à la grosse écurie du Top 14. Il compte amener son expérience.

S'il était déjà entré en jeu à trois reprises au poste d'arrière cette saison, Lionel Beauxis, demi d'ouverture de métier, débutera pour la première fois en 15 cet après-midi avec l'UBB (1), en raison des nombreuses absences sur les lignes arrières.

« Sud Ouest ». Après la défaite à Montpellier (34-24), la coupure a-t-elle fait du bien ?

Lionel Beauxis. Oui, mais derrière, on a pas mal de blessés. On s'attend à un match très compliqué.

En raison de ces absences, vous serez titularisé à l'arrière. Comment prenez-vous la chose ?

C'est un poste auquel j'ai déjà joué alors je ne me pose pas trop de question. Je prends la chose le plus simplement possible. On a bien répété tout au long de la semaine. Après, tout dépendra des conditions météo. Je m'adapterai au mieux pour essayer de faire avancer l'équipe.

Les lignes arrières se retrouvent chamboulées. Comment vous adaptez-vous ?

On travaille beaucoup plus à l'entraînement. Ce sont des joueurs importants qui sont blessés. Ceux qui se retrouvent sur le terrain vont essayer de faire du mieux possible et donner le maximum pour être prêt. Il n'y a pas de pression particulière par rapport à ça, vu qu'on a eu un week-end de repos, on a eu plus de temps pour tout mettre en place. Après, en face, ce sera Toulon avec sa grosse écurie donc la motivation, elle, elle vient toute seule.

Cette équipe du RCT vous impressionne-t-elle ?

Bien sûr, quand on voit les noms qui la composent et le nombre de sélections… Ça reste le poids lourd du championnat, champion d'Europe, champion de France. Tout est dit. Nous, on va se battre avec nos armes en donnant le maximum.

Le manque d'expérience de l'UBB a été souligné lors des matchs qu'elle semblait avoir en main et qu'elle a laissé filer. Personnellement, vu votre parcours, vous sentez-vous investi d'un rôle particulier ?

J'essaie d'apporter mon vécu, mon expérience. J'ai eu la chance de jouer dans des grands clubs, j'ai connu la H-Cup. Je me suis construit au fil des saisons. C'est vrai qu'on est ressorti frustré de ce match à Montpellier, comme à Bayonne et à Oyonnax… Peut-être que nous gagnerons ces matchs-là saison prochaine, ça voudra dire que l'UBB aura franchi un cap.

Le président Laurent Marti a dit que l'UBB s'était peut-être vue trop belle un peu trop vite. C'est votre ressenti ?

(Il réfléchit) Les conditions ont fait aussi que l'UBB a eu du mal à jouer son jeu avec des ballons glissants et des terrains parfois dégueulasses. C'est compliqué. On doit aussi s'adapter à tout ça et proposer un jeu plus fermé selon les circonstances.

On l'entend souvent. C'est dur à mettre en place à l'UBB qui a l'habitude de jouer ?

C'est vrai que c'est notre identité. Des fois ça marche, parfois non. Maintenant, il faut savoir alterner en fonction des circonstances de jeu. C'est une nouvelle étape à franchir.

(1) Lionel Beauxis avait débuté à l'arrière 1 fois avec Toulouse (saison 2011/2012) et 5 fois avec le Stade Français (saison 2009/2010).

Vu par Vincent Etcheto : moins vite, plus technique

Lionel Beauxis à l’arrière synonyme de gestion. Le raccourci est rapide, l’entraîneur des arrières Vincent Etcheto s’inscrit en faux. « Lionel a des jambes et s’il va un peu moins vite que les autres, il est plus technique que tous. On dit toujours que le ballon va plus vite que les joueurs : avec sa qualité de passe et les jambes de Blair (Connor) et Sofiane (Guitoune), on ira vite. C’est un équilibre. Sur ballons lents, on sera capable de mettre du jeu au pied long mais on ne changera rien à notre jeu. » Et de poursuivre : « à chaque fois qu’il a joué, en 10 ou en 15, il a été bon. On en a souvent discuté, il lui manque encore cette rage pour devenir un patron des lignes arrières. Il doit forcer son caractère. »

Pour l'UBB, c'est l'heure des réponses

nicolas le gardien

Obligée de faire le plein à domicile pour garder la main dans la course à la qualification, l'Union Bordeaux-Bègles va se heurter au double champion d'Europe ce samedi après-midi (14 h 45). Elle doit aussi lever les interrogations nées à Montpellier le 31 janvier

L'Union Bordeaux-Bègles l'a déjà fait. On ne parle pas du 41-0 de février 2012, plus grosse raclée du RCT version Mourad Boudjellal, Bernard Laporte et Jonny Wilkinson, puni pour avoir repris l'entraînement juste deux jours avant. On pense à cette première mi-temps, en avril dernier, intense et enlevée, dominée aux impacts comme dans l'alternance (17-6). La « référence » disait l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto avant les venues de Clermont (51-21) et de Castres (59-7). Après les volées, elle l'est peut-être toujours, aujourd'hui surtout au moment où l'UBB a besoin de confiance pour aborder un choc frontal avec Bakkies Botha, Ali Williams, les Armitage et le double champion d'Europe. Il y a dix mois, Toulon avait aussi aligné la grosse équipe. « Je ne sais pas si ça nous servira mais il faudra être prêt » répond le troisième ligne Louis-Benoît Madaule.

Cet après-midi, le capitaine du jour et ses coéquipiers ne vont pas disputer un match aussi définitif qu'au printemps : il en restera cette fois huit dernière. Mais la journée a une tête de charnière. Pour avoir grillé un joker contre Toulouse (20-21) et ne pas avoir su en récupérer à Oyonnax (28-23), à Bayonne (15-12), à Montpellier (34-24) voire au Racing (12-9), rester dans le tableau de marche passe par le scalp du leader.

L'incapacité à gagner, à 15 contre 14 durant une heure, le 31 janvier dans l'Hérault, ne doit toutefois pas l'effacer : l'UBB est toujours sur sa route vers le Top 6. Tant qu'elle engrangera ses points à domicile, ce sera à Montpellier et Grenoble d'accélérer pour venir la chercher.

Ibanez et les « innovations »

Depuis trois semaines, de Bagnères-Bigorre à Moga, il a d'abord s'agit de chasser les doutes d'une prestation d'adolescent pas encore mûr.

L'entraîneur des avants Vincent Etcheto s'en est chargé d'abord en replaçant les forces dans leur contexte et le « plaisir » au centre de Chaban, rempli pour la deuxième fois de plus de 30 000 spectateurs. « Il faut qu'on se lâche, qu'on se libère, qu'on produise ce rugby qui nous fait du bien » disait-il mardi. Le manager Raphaël Ibanez l'a refait à sa manière : « j'espère qu'on a le droit d'être optimiste, au moins jusqu'au coup d'envoi. On croit en nous. »

Les Girondins auront besoin de cet esprit conquérant et de ce pétillant. Cela ne suffira pas : ils l'ont mesuré en avril, on y revient (20-22). Le missile de rappel envoyé par le président Laurent Marti à l'Altrad Stadium -- « il faut arrêter de parler de beau jeu et se remettre en question » - a touché ses cibles. « Avec les entraîneurs, depuis deux ans et demi, on cherche. Ce devoir de recherche, on l'avait peut-être oublié, pense Raphaël Ibanez. Notre jeu offensif est identifié, et on a essayé d'apporter des surprises, des variations. »

La première nouveauté sera donc Peter Saili. L'ex numéro 8 des Auckland Blues ne risque pas d'être dépaysé par ses camarades de Super Rugby en face. Sa titularisation après dix jours d'entraînement (lire ci-contre) et le choix de Metuisela Talebula avec Thibault Lacroix au centre laissent entrevoir la volonté de lancements plus directs pour venir agresser un trio de créateur Sanchez - Hernandez - Mermoz qu'il ne faudra pas laisser s'inspirer.

Le banc au tournant

« Mais il n'y a pas eu de révolution. Il faudra se rassurer sur des choses simples, être le plus précis possible pour jouer dans l'avancée » dit Louis-Benoît Madaule. « On apprend, on a appris à Montpellier. Il faut s'entraîner encore plus, être plus précis mais on ne va pas changer notre jeu » ajoute Heini Adams, dont le retour comme titulaire en est une assurance en ce sens.

Le Sud-Africain est aussi un plus d'expérience. Il ne fera pas tout tout seul, à l'image d'un Matthew Clarkin capitaine abandonné à Montpellier, et l'appel au leadership concerne tout le monde, de Lionel Beauxis à Ole Avei en passant par les Tricolores Pierre Bernard et Sofiane Guitoune. Clarkin, justement : il débutera sur un banc qui constitue un vrai motif d'espoirs de ne pas revivre le film de 2014.

La disette derrière a obligé Baptiste Serin à se préparer à entrer un peu partout. Mais Charles Brousse ne s'est pas défilé devant Mathieu Bastareaud en septembre à Mayol, Yann Lesgourgues a les jambes d'un impact player et devant, l'UBB aura de quoi répondre.

« La saison dernière, il nous avait tués après la 65e minute. Aujourd'hui, on a plus de profondeur » est convaincu Vincent Etcheto. « C'est juste un état d'esprit. Si on a envie de faire un gros match là-bas, on le fera » a prévenu le demi de mêlée toulonnais Sébastien Tillous-Bordes. Il devrait y avoir du répondant.

Le beau temps a été commandé la durée du match http://www.accuweather.com/fr/fr/bordeaux/131913/hourly-weather-forecast/131913? Espérons que ça tienne jusqu'au tour d'honneur :chambreur:

Déclarations d'avant-match : http://www.francebleu.fr/infos/ubb/rugby-ubb-pas-d-autre-option-que-de-battre-toulon-2160731

TOP14 - 18ème journée : UBB / Toulon - Page 10 Infog-compo-ubb-toulon

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**sudiste** Sam 21 Fév - 12:12

C'est l'heure où la pression monte chez les guerriers ...l'heure où la peur, l'adrénaline, le stress, la confiance, la motivation, les doutes, les espoirs s'entremêlent ...l'heure où le groupe se resserre où tu as besoin de sentir la puissance brute qui se dégage des gros (quand tu ne l'es pas), l'heure où se soude l'équipe où tu sens l'alchimie se créer autour de ce monstre humain dont l'énergie débordante est palpable dans l'air. Les fauves commencent à tourner en rond attendant avec impatience que la grille s'ouvre pour enfin s'élancer dans l'arène. Au rugby le combat commence dans les vestiaires, ce petit monde clos où des êtres paisibles se métamorphosent en véritables gladiateurs prêts à bouffer leur mère ...

Adrien Sam 21 Fév - 12:52

Allez l ubb

**zizou46** Sam 21 Fév - 15:50

Gagner en étant aussi faible est un quasi miracle :clap:

Les lignes arrières m'inquiètent avec toutes ces blessures et ce bricolage qui a montré ses limites défensives.

Heureusement l'essentiel est la. Bravo les gars quand même, car les victoires acquises aussi difficilement (et aussi peu méritées ?) sont souvent fondatrices. suppubb

PS: Va falloir très sérieusement que le staff de l'EDF se penche sur le cas de petit Tao. Il a été monstrueux et il est pour moi l'élément déclencheur du changement de physionomie de ce match. Présent dans le jeu, destructeur en mêlée. :siffle:

Adrien Sam 21 Fév - 16:26

Belle victoire de l equipe avec du mental :)

Invité Sam 21 Fév - 16:30

Tout le stade a porté l'équipe pour cette victoire.
Oui VICTOIRE et c'est bien la l'essentiel ce soir. : flag

Belle apm de rugby à chaban.

**patrick** Sam 21 Fév - 17:11

Très grosse 1ere mi-temps des toulonais où on garde l'espoir grâce à un essai rapine de Hugh.
On revient plus fort en 2ème mi-temps (exceptionnelle 1ere mêlée) et assez rapidement on comble notre retard. Beauxis gère merveilleusement au pied, Air Talebula se retrouve 2 fois à l'aile, Avei est EX-PLO-SIF. On passe devant et on y reste, le RCT ne marquera que 3 points en 40'.
Toulon a mis la très grosse équipe, a joué à son niveau et malgré tout nous avons gagné. Très belle victoire.
Bon match de Saili pour un 1er match. Jeu au pied souvent approximatif de Bernard.

Mordus83 Sam 21 Fév - 17:16

patrick a écrit:Très grosse 1ere mi-temps des toulonais où on garde l'espoir grâce à un essai rapine de Hugh.
On revient plus fort en 2ème mi-temps (exceptionnelle 1ere mêlée) et assez rapidement on comble notre retard. Beauxis gère merveilleusement au pied, Air Talebula se retrouve 2 fois à l'aile, Avei est EX-PLO-SIF. On passe devant et on y reste, le RCT ne marquera que 3 points en 40'.
Toulon a mis la très grosse équipe, a joué à son niveau et malgré tout nous avons gagné. Très belle victoire.
Bon match de Saili pour un 1er match. Jeu au pied souvent approximatif de Bernard.

Oui tu as raison , nous avons mis une grosse équipe , en fonction des absents , il manquait tout même un peu de monde , ce qui n'enlève rien a votre victoire .

**krahknardz** Sam 21 Fév - 17:40

patrick a écrit:Très grosse 1ere mi-temps des toulonais où on garde l'espoir grâce à un essai rapine de Hugh.
On revient plus fort en 2ème mi-temps (exceptionnelle 1ere mêlée) et assez rapidement on comble notre retard. Beauxis gère merveilleusement au pied, Air Talebula se retrouve 2 fois à l'aile, Avei est EX-PLO-SIF. On passe devant et on y reste, le RCT ne marquera que 3 points en 40'.
Toulon a mis la très grosse équipe, a joué à son niveau et malgré tout nous avons gagné. Très belle victoire.
Bon match de Saili pour un 1er match. Jeu au pied souvent approximatif de Bernard.

Et encore, si Armitage se plantait sur le mark sur le sombrero au pied de Met, ça pouvait être encore plus beau...

Vince33 Sam 21 Fév - 17:42

patrick a écrit:Très grosse 1ere mi-temps des toulonais où on garde l'espoir grâce à un essai rapine de Hugh.
On revient plus fort en 2ème mi-temps (exceptionnelle 1ere mêlée) et assez rapidement on comble notre retard. Beauxis gère merveilleusement au pied, Air Talebula se retrouve 2 fois à l'aile, Avei est EX-PLO-SIF. On passe devant et on y reste, le RCT ne marquera que 3 points en 40'.
Toulon a mis la très grosse équipe, a joué à son niveau et malgré tout nous avons gagné. Très belle victoire.
Bon match de Saili pour un 1er match. Jeu au pied souvent approximatif de Bernard.

D'accord avec toi sur les joueurs cités.
Le début de match du RCT m'a fait peur il est miraculeux que nous tournions à la pause avec uniquement 4 pts d'écart.
Et puis notre souffle a fait mal; les avants toulonnais sont denses mais manque d'endurance, Williams, Smith ont baissé au fur et à mesure du match.

Je suis en revanche épaté par Nicolas Sanchez qui n'avait jamais réalisé un tel match avec l'Ubb.

Chez nous , on sent que Heini aura du mal a retrouvé les jambes d'avant sa blessure. Bon match de la 3ème ligne et de notre attelage sud af, sans oublier Tao qui semble plus sécurisant que Jeff Poirot.

Agone Sam 21 Fév - 17:44

Belle ambiance cet après-midi!
Gros stress pendant 80 minutes mais l'essentiel au bout !

Enormément de ballons perdus sur des fautes de main (excuse du ballon mouillé mais il était mouillé aussi pour le RCT ...).

Bonne première de Saili. Olé revient très fort.
On a beaucoup vu Guitoune, je le dis car je le critique assez régulièrement.

En première mi-temps défense gruyère, mieux en 2nd surtout avec conservation du ballon.

Match plutôt moyen de Bernard qui se blesse à 2 min de la fin ... A du mal a retrouver un bon niveau.

4 points essentiels dans la lutte pour les 6 ! :clap:

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