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Jean-Marcellin Buttin
5 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs :: Anciens Joueurs
Page 1 sur 1
Jean-Marcellin Buttin
Entamons un nouveau sujet que l'on espère prospère dès l'année prochaine.
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/jean-marcellin-buttin-clermont-rester-ici-en-tant-que-numero-2-voire-3-ce-netait-pas-mon-but_sto4580355/story.shtml
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/jean-marcellin-buttin-clermont-rester-ici-en-tant-que-numero-2-voire-3-ce-netait-pas-mon-but_sto4580355/story.shtml
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Re: Jean-Marcellin Buttin
Il devrait être sélectionné pour 3 tournois par l'équipe de France à 7 en juin et juillet pour essayer d'arracher une qualif pour les JO. Super
http://www.rugbyrama.fr/rugby/irb-sevens/2009/rugby-a-vii-remy-grosso-et-fulgence-ouedraogo-pour-renforcer-france-vii_sto4724797/story.shtml
http://www.rugbyrama.fr/rugby/irb-sevens/2009/rugby-a-vii-remy-grosso-et-fulgence-ouedraogo-pour-renforcer-france-vii_sto4724797/story.shtml
Dernière édition par kaze33 le Mer 13 Mai 2015 - 0:54, édité 1 fois
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 28/07/2012
Re: Jean-Marcellin Buttin
Le Top 14 aura déjà repris?
Jules33- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 18/08/2012
Re: Jean-Marcellin Buttin
Non le TOP 14 n'aura pas repris mais d'un, on sera en pleine préparation de début de saison, de deux on devra surement lui donner des vacances supplémentaires comme pour un joueur qui fait la tournée de juin et de trois il y a un risque de blessure.
Moi ce qui m'énerve un peu c'est le principe d'aller prendre au dernier moment quelques pigistes du XV pour aller "sauver" l'équipe de france à 7 car la fédé a fait n'importe quoi depuis des années dans sa gestion et dans son organisation
On avait largement le temps de bâtir un groupe solide sans avoir à faire appel à des pigistes à XV au dernier moment, au pire s'ils voulaient ils avaient qu'à signer des contrats fédéraux avec des quinzistes sans contrat comme candelon ou vakatawa.
Moi ce qui m'énerve un peu c'est le principe d'aller prendre au dernier moment quelques pigistes du XV pour aller "sauver" l'équipe de france à 7 car la fédé a fait n'importe quoi depuis des années dans sa gestion et dans son organisation
On avait largement le temps de bâtir un groupe solide sans avoir à faire appel à des pigistes à XV au dernier moment, au pire s'ils voulaient ils avaient qu'à signer des contrats fédéraux avec des quinzistes sans contrat comme candelon ou vakatawa.
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 28/07/2012
Re: Jean-Marcellin Buttin
kaze33 a écrit:Non le TOP 14 n'aura pas repris mais d'un, on sera en pleine préparation de début de saison, de deux on devra surement lui donner des vacances supplémentaires comme pour un joueur qui fait la tournée de juin et de trois il y a un risque de blessure.
Moi ce qui m'énerve un peu c'est le principe d'aller prendre au dernier moment quelques pigistes du XV pour aller "sauver" l'équipe de france à 7 car la fédé a fait n'importe quoi depuis des années dans sa gestion et dans son organisation
On avait largement le temps de bâtir un groupe solide sans avoir à faire appel à des pigistes à XV au dernier moment, au pire s'ils voulaient ils avaient qu'à signer des contrats fédéraux avec des quinzistes sans contrat comme candelon ou vakatawa.
Kaze, les contrats ils en on fait signé ... mais pas forcément avec tous ceux qui auraient été les plus à même de qualifier l'EDF pour les JO. En effet, au dernier moment il font appel à quelques pointures en espérant sauver les meubles ... et éviter le ridicule à Lapasset, le français qui s'est démené pour que cette épreuve ait le droit d'avoir lieu à Rio.
Depuis 2 ans environ (je ne suis pas un spécialiste du VII) la fédé ne fait plus n'importe quoi ... mais elle ne fait pas non plus tout à fait ce qu'elle veut car le XV pro a quand même un sacré poids en France.
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Re: Jean-Marcellin Buttin
SO :
UBB : Buttin est passé à autre chose
nicolas le gardien
Après la finale de Top 14 perdue avec Clermont, l’arrière découvre son nouveau club. Profil bas.
Il a été l'invité inattendu de la finale du Top 14, le 13 juin contre le Stade Français, « un peu dans des circonstances particulières » comme il le dit lui-même : titulaire à l'aile clermontoise, où il n'avait disputé que… 23 minutes durant la saison, suite à une succession de forfaits au poste. « Je n'avais pas de très bons repères, cela n'a pas été un match pour les trois-quarts. Mais je préférais partir comme ça, en jouant. »
À peine plus de trois semaines plus tard, Jean-Marcellin Buttin est passé à autre chose. Souriant, affûté, l'arrière lorrain, intégré à 17 ans au centre de formation de l'ASM, découvre l'Union Bordeaux-Bègles. « En douceur car j'ai jusqu'à lundi pour récupérer et me remettre dans le bain. » Il s'y est engagé pour deux années et reprendre le fil d'une ascension éclair - 74 matchs et 16 essais en Top 14 à 23 ans. Elle l'avait menée jusqu'aux Bleus en mars 2012 (45 minutes au Pays de Galles). La saison dernière (12 titularisations seulement) l'a freinée.
« Sud Ouest. » Comment vit-on un premier changement de club ?
Jean-Marcellin Buttin. Je l'avais déjà connu en jeunes, mais c'est une situation différente : au centre de formation, on s'occupe de tout pour vous. Là, j'avais une petite appréhension, mais j'étais excité de venir ici. Je voulais découvrir un peu les mecs, retrouver ceux que je connaissais déjà, Yann Lesgourgues et Sébastien Taofifenua. Il y a aussi Loann Goujon, qui j'espère reviendra le plus tard possible. Je suis content que le premier pas soit fait.
Sur le même sujet : UBB : proche des fans
Il a été dur de digérer la finale perdue ?
Quoiqu'il arrive, c'était compliqué de m'en aller, sur une victoire ou une défaite. C'est dur de laisser les copains, des liens qu'on avait tissés depuis plusieurs années. Mais je suis convaincu que ce sera la même chose ici et ça ira très bien.
Quels ont été les premiers mots des entraîneurs avec vous ?
On avait parlé avec le président (Laurent Marti) et Raphaël (Ibanez) la saison dernière lorsque c'était un peu difficile à Clermont. L'idée de peut-être partir est venue. Aujourd'hui, je suis persuadé d'avoir pris la bonne décision. Devoir intégrer un nouveau plan de jeu, une autre façon de travailler, c'est excitant. Ca ne peut m'être que bénéfique.
De l'extérieur quelle image a-t-on de l'UBB ?
D'abord celle des stades. Quand on voit Chaban-Delmas en folie, quasiment plein tous les week-ends, le Nouveau Stade dans lequel j'ai eu la chance de jouer et qui est magnifique (en demi-finale le 6 juin, NDLR), ça donne envie. Il y a une ambiance qui prend dans la région. J'ai connu en Auvergne l'apport d'un bon public. Si l'engouement perdure ici, ça sera quelque chose d'extraordinaire pour le club.
Vous avez connu les phases finales de Top 14 et Champions Cup avec Clermont, vous avez touché l'équipe de France. Allez-vous jouer ici un rôle différent ?
Il se décidera sur le terrain. J'espère d'abord retrouver du temps de jeu, reprendre du plaisir et on verra comment ça se passe. Je n'arrive pas avec la prétention d'être un leader ou un cadre. Je viens par la petite porte, je suis encore jeune et je n'ai pas l'expérience de certains dans cette équipe. Si je peux apporter tant mieux, sinon je vais essayer d'apprendre encore.
Vous vous êtes fixé des objectifs personnels ?
Honnêtement, pour l'instant, juste retrouver du plaisir. Je ne me suis pas fixé d'étapes. Si ça suit, tant mieux. Je n'avais jamais connu une saison comme la dernière. Même si lors des précédente je n'avais pas forcément disputé les matchs décisifs, j'avais plus de temps de jeu. Il faut savoir passer par ces moments compliqués pour grandir et rebondir. Je suis content de ne pas avoir lâché et d'avoir participé aux phases finales même si ce n'est pas l'issue qu'on aurait aimée.
C'est une expérience qui va vous aider ?
C'était ma première finale sur le terrain. C'est une approche difficile, une pression à gérer que ce soit de la part du média, du public lorsqu'on va faire ses courses. Malgré cela, il faut l'aborder comme n'importe quel match. J'espère que cela m'aura permis de grandir.
Connaissiez-vous Émile Ntamack ?
Non. Pour moi, c'était d'abord jusqu'ici un grand nom. Tout le monde respecte sa carrière et c'est impressionnant de l'avoir comme entraîneur. Après, c'est intéressant d'arriver en même temps que lui comme petit nouveau. C'est excitant pour moi, excitant pour lui.
Le rythme du calendrier va être particulier avec la Coupe du monde. L'abordez-vous différemment ?
On va se préparer physiquement pour le premier bloc (de quatre matchs, NDLR) sans trop regarder la suite. Même si la saison est longue, un bon ou un mauvais départ conditionne le reste. Aujourd'hui, on ne voit pas plus loin.
Au fait, il vaudrait quoi en 1er centre
UBB : Buttin est passé à autre chose
nicolas le gardien
Après la finale de Top 14 perdue avec Clermont, l’arrière découvre son nouveau club. Profil bas.
Il a été l'invité inattendu de la finale du Top 14, le 13 juin contre le Stade Français, « un peu dans des circonstances particulières » comme il le dit lui-même : titulaire à l'aile clermontoise, où il n'avait disputé que… 23 minutes durant la saison, suite à une succession de forfaits au poste. « Je n'avais pas de très bons repères, cela n'a pas été un match pour les trois-quarts. Mais je préférais partir comme ça, en jouant. »
À peine plus de trois semaines plus tard, Jean-Marcellin Buttin est passé à autre chose. Souriant, affûté, l'arrière lorrain, intégré à 17 ans au centre de formation de l'ASM, découvre l'Union Bordeaux-Bègles. « En douceur car j'ai jusqu'à lundi pour récupérer et me remettre dans le bain. » Il s'y est engagé pour deux années et reprendre le fil d'une ascension éclair - 74 matchs et 16 essais en Top 14 à 23 ans. Elle l'avait menée jusqu'aux Bleus en mars 2012 (45 minutes au Pays de Galles). La saison dernière (12 titularisations seulement) l'a freinée.
« Sud Ouest. » Comment vit-on un premier changement de club ?
Jean-Marcellin Buttin. Je l'avais déjà connu en jeunes, mais c'est une situation différente : au centre de formation, on s'occupe de tout pour vous. Là, j'avais une petite appréhension, mais j'étais excité de venir ici. Je voulais découvrir un peu les mecs, retrouver ceux que je connaissais déjà, Yann Lesgourgues et Sébastien Taofifenua. Il y a aussi Loann Goujon, qui j'espère reviendra le plus tard possible. Je suis content que le premier pas soit fait.
Sur le même sujet : UBB : proche des fans
Il a été dur de digérer la finale perdue ?
Quoiqu'il arrive, c'était compliqué de m'en aller, sur une victoire ou une défaite. C'est dur de laisser les copains, des liens qu'on avait tissés depuis plusieurs années. Mais je suis convaincu que ce sera la même chose ici et ça ira très bien.
Quels ont été les premiers mots des entraîneurs avec vous ?
On avait parlé avec le président (Laurent Marti) et Raphaël (Ibanez) la saison dernière lorsque c'était un peu difficile à Clermont. L'idée de peut-être partir est venue. Aujourd'hui, je suis persuadé d'avoir pris la bonne décision. Devoir intégrer un nouveau plan de jeu, une autre façon de travailler, c'est excitant. Ca ne peut m'être que bénéfique.
De l'extérieur quelle image a-t-on de l'UBB ?
D'abord celle des stades. Quand on voit Chaban-Delmas en folie, quasiment plein tous les week-ends, le Nouveau Stade dans lequel j'ai eu la chance de jouer et qui est magnifique (en demi-finale le 6 juin, NDLR), ça donne envie. Il y a une ambiance qui prend dans la région. J'ai connu en Auvergne l'apport d'un bon public. Si l'engouement perdure ici, ça sera quelque chose d'extraordinaire pour le club.
Vous avez connu les phases finales de Top 14 et Champions Cup avec Clermont, vous avez touché l'équipe de France. Allez-vous jouer ici un rôle différent ?
Il se décidera sur le terrain. J'espère d'abord retrouver du temps de jeu, reprendre du plaisir et on verra comment ça se passe. Je n'arrive pas avec la prétention d'être un leader ou un cadre. Je viens par la petite porte, je suis encore jeune et je n'ai pas l'expérience de certains dans cette équipe. Si je peux apporter tant mieux, sinon je vais essayer d'apprendre encore.
Vous vous êtes fixé des objectifs personnels ?
Honnêtement, pour l'instant, juste retrouver du plaisir. Je ne me suis pas fixé d'étapes. Si ça suit, tant mieux. Je n'avais jamais connu une saison comme la dernière. Même si lors des précédente je n'avais pas forcément disputé les matchs décisifs, j'avais plus de temps de jeu. Il faut savoir passer par ces moments compliqués pour grandir et rebondir. Je suis content de ne pas avoir lâché et d'avoir participé aux phases finales même si ce n'est pas l'issue qu'on aurait aimée.
C'est une expérience qui va vous aider ?
C'était ma première finale sur le terrain. C'est une approche difficile, une pression à gérer que ce soit de la part du média, du public lorsqu'on va faire ses courses. Malgré cela, il faut l'aborder comme n'importe quel match. J'espère que cela m'aura permis de grandir.
Connaissiez-vous Émile Ntamack ?
Non. Pour moi, c'était d'abord jusqu'ici un grand nom. Tout le monde respecte sa carrière et c'est impressionnant de l'avoir comme entraîneur. Après, c'est intéressant d'arriver en même temps que lui comme petit nouveau. C'est excitant pour moi, excitant pour lui.
Le rythme du calendrier va être particulier avec la Coupe du monde. L'abordez-vous différemment ?
On va se préparer physiquement pour le premier bloc (de quatre matchs, NDLR) sans trop regarder la suite. Même si la saison est longue, un bon ou un mauvais départ conditionne le reste. Aujourd'hui, on ne voit pas plus loin.
Au fait, il vaudrait quoi en 1er centre
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Re: Jean-Marcellin Buttin
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/top-14-oublie-clermont-place-a-l-aventure-bordelaise-pour-buttin_sto4814662/story.shtml
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Re: Jean-Marcellin Buttin
https://www.midi-olympique.fr/article/17343-buttin-jetais-stresse
Buttin : « J’étais stressé »
Léo Faure 23 juil 2015 - 17:27
Transféré de Clermont à Bordeaux-Bègles cet été, l’arrière international (deux sélections) espère se relancer sur les bords de la Gironde. Il confie ses premières impressions.
Qu’est-ce qui vous a surpris dans le fonctionnement bordelais depuis votre arrivée, cet été ?
J’ai retrouvé pas mal de plaisir. Cela fait du bien de voir de nouvelles têtes, de nouveaux fonctionnements et de repartir à zéro. J’en avais besoin. Tout se passe super bien, si ce n’est que notre stade d’entraînement est actuellement en travaux. On s’entraîne donc à l’extérieur, en attendant qu’ils installent un terrain synthétique à André-Moga. Ce n’est rien de bien méchant et cela va vite rentrer dans l’ordre. Ensuite, nous aurons tout sur place. Ce sera super.
Quelles sont les différences de fonctionnement par rapport à Clermont ?
C’est surtout sur l’extra-sportif. Il y a déjà eu pas mal de moments où tout le groupe s’est réuni, avec toutes les familles pour connaître aussi les copines, savoir ce qu’elles font dans la vie et connaître ses coéquipiers un peu plus dans l’intimité. Ce sont des moments agréables et importants. Sur le terrain, ce sont surtout les annonces qui changent. Les bases de physique et de jeu se ressemblent globalement d’un club à l’autre mais il faut que je me concentre sur la communication. Dans l’immédiat, c’est le plus important. Si on donne une mauvaise info aux joueurs à côté, où qu’on entend un nom d’annonce qui ne nous dit absolument rien, cela peut vite devenir compliqué ! J’essaie pour l’instant de faire l’effort là-dessus. Le reste viendra naturellement.
L’ambition offensive reconnue des Bordelais a-t-elle pesé dans votre choix ?
Oui bien sûr. C’est le jeu que je veux pratiquer, dans lequel je m’épanouis. Cela tombait bien que Bordeaux soit intéressé par mon profil car c’est aussi une équipe qui me plaisait, de part ce qu’elle propose dans le jeu. C’était une belle opportunité pour moi. Maintenant, je ne veux pas me précipiter. Il va falloir attendre les premières rencontres amicales et faire doucement sa place. Pour l’instant nous débutons à peine les entraînements en opposition. Chaque chose en son temps.
Y’avait-il de l’appréhension avant la reprise, pour ce qui est votre première mutation professionnelle ?
Oui, c’était un sentiment assez étrange. La veille de la reprise, j’étais stressé. Je me demandais où j’allais atterrir, si les mecs allaient être « cools », comment ils allaient m’accueillir. Tous les doutes ont vite été balayés. Pour les nouveaux, arrivés il y a deux ou trois semaines, je n’ai pas l’impression qu’il y ait de clan ou de mecs mis à l’écart. Tout s’est fait naturellement. Ces soirées où tout le groupe se réunit ont favorisé les rapprochements. La préparation physique, aussi, est assez dure. Ce sont des moments où le groupe se resserre.
Qu’êtes-vous venu chercher ici ?
Du temps de jeu, d’abord. Retrouver du plaisir en enchaînant quelques matchs. J’en avais besoin. Il y a aussi la Coupe d’Europe qui arrive et qui sera la première pour le club. C’est chouette de pouvoir participer à cela.
Que gardez-vous de vos années clermontoises ?
Je le garde comme une expérience. Il ne faut pas tout oublier mais s’en servir. Par contre, je ne suis pas du genre à trop regarder derrière. D’ailleurs, je ne veux pas non plus me projeter trop loin ! Je ne vais me focaliser ni sur la saison dernière, ni sur la prochaine. Commençons par vivre celle-ci pleinement, ce sera déjà une bonne chose.
Malgré tout, la dernière saison laisse-t-elle des regrets ?
J’ai signé assez tôt à Bordeaux-Bègles, dès le mois de décembre, ce qui m’a tout de même soulagé. Bien sûr que cette dernière saison n’a pas été facile à vivre. Quand on ne joue pas, quand on se retrouve à l’écart et sans temps de jeu, cela peut être difficile à comprendre et à digérer. Surtout que c’est la première fois que je me retrouvais dans cette situation. Mais c’est le rugby. On sait que cela peut arriver. On ne peut pas toujours tout jouer. J’espère juste que cette expérience sera un mal pour un bien.
Buttin : « J’étais stressé »
Léo Faure 23 juil 2015 - 17:27
Transféré de Clermont à Bordeaux-Bègles cet été, l’arrière international (deux sélections) espère se relancer sur les bords de la Gironde. Il confie ses premières impressions.
Qu’est-ce qui vous a surpris dans le fonctionnement bordelais depuis votre arrivée, cet été ?
J’ai retrouvé pas mal de plaisir. Cela fait du bien de voir de nouvelles têtes, de nouveaux fonctionnements et de repartir à zéro. J’en avais besoin. Tout se passe super bien, si ce n’est que notre stade d’entraînement est actuellement en travaux. On s’entraîne donc à l’extérieur, en attendant qu’ils installent un terrain synthétique à André-Moga. Ce n’est rien de bien méchant et cela va vite rentrer dans l’ordre. Ensuite, nous aurons tout sur place. Ce sera super.
Quelles sont les différences de fonctionnement par rapport à Clermont ?
C’est surtout sur l’extra-sportif. Il y a déjà eu pas mal de moments où tout le groupe s’est réuni, avec toutes les familles pour connaître aussi les copines, savoir ce qu’elles font dans la vie et connaître ses coéquipiers un peu plus dans l’intimité. Ce sont des moments agréables et importants. Sur le terrain, ce sont surtout les annonces qui changent. Les bases de physique et de jeu se ressemblent globalement d’un club à l’autre mais il faut que je me concentre sur la communication. Dans l’immédiat, c’est le plus important. Si on donne une mauvaise info aux joueurs à côté, où qu’on entend un nom d’annonce qui ne nous dit absolument rien, cela peut vite devenir compliqué ! J’essaie pour l’instant de faire l’effort là-dessus. Le reste viendra naturellement.
L’ambition offensive reconnue des Bordelais a-t-elle pesé dans votre choix ?
Oui bien sûr. C’est le jeu que je veux pratiquer, dans lequel je m’épanouis. Cela tombait bien que Bordeaux soit intéressé par mon profil car c’est aussi une équipe qui me plaisait, de part ce qu’elle propose dans le jeu. C’était une belle opportunité pour moi. Maintenant, je ne veux pas me précipiter. Il va falloir attendre les premières rencontres amicales et faire doucement sa place. Pour l’instant nous débutons à peine les entraînements en opposition. Chaque chose en son temps.
Y’avait-il de l’appréhension avant la reprise, pour ce qui est votre première mutation professionnelle ?
Oui, c’était un sentiment assez étrange. La veille de la reprise, j’étais stressé. Je me demandais où j’allais atterrir, si les mecs allaient être « cools », comment ils allaient m’accueillir. Tous les doutes ont vite été balayés. Pour les nouveaux, arrivés il y a deux ou trois semaines, je n’ai pas l’impression qu’il y ait de clan ou de mecs mis à l’écart. Tout s’est fait naturellement. Ces soirées où tout le groupe se réunit ont favorisé les rapprochements. La préparation physique, aussi, est assez dure. Ce sont des moments où le groupe se resserre.
Qu’êtes-vous venu chercher ici ?
Du temps de jeu, d’abord. Retrouver du plaisir en enchaînant quelques matchs. J’en avais besoin. Il y a aussi la Coupe d’Europe qui arrive et qui sera la première pour le club. C’est chouette de pouvoir participer à cela.
Que gardez-vous de vos années clermontoises ?
Je le garde comme une expérience. Il ne faut pas tout oublier mais s’en servir. Par contre, je ne suis pas du genre à trop regarder derrière. D’ailleurs, je ne veux pas non plus me projeter trop loin ! Je ne vais me focaliser ni sur la saison dernière, ni sur la prochaine. Commençons par vivre celle-ci pleinement, ce sera déjà une bonne chose.
Malgré tout, la dernière saison laisse-t-elle des regrets ?
J’ai signé assez tôt à Bordeaux-Bègles, dès le mois de décembre, ce qui m’a tout de même soulagé. Bien sûr que cette dernière saison n’a pas été facile à vivre. Quand on ne joue pas, quand on se retrouve à l’écart et sans temps de jeu, cela peut être difficile à comprendre et à digérer. Surtout que c’est la première fois que je me retrouvais dans cette situation. Mais c’est le rugby. On sait que cela peut arriver. On ne peut pas toujours tout jouer. J’espère juste que cette expérience sera un mal pour un bien.
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Re: Jean-Marcellin Buttin
SO :
Rugby/Top 14 : Jean-Marcellin Buttin raconte Clermont
Nicolas Le Gardien
L’arrière international de l'UBB, qui a éclos et passé cinq saisons en Auvergne, présente de l'intérieur son ex club avant les retrouvailles ce samedi
C'est l'histoire d'un Messin, débarqué à 17 ans dans l'un des plus grands clubs d'Europe et propulsé un an et demi plus tard en équipe première. Du 21 janvier 2011 aux Saracens - « un match sans enjeu qu'on avait gagné (14-24) et où j'avais remplacé Anthony Floch à 20 minutes de la fin » - à la finale du Top 14 perdue le 13 juin dernier contre le Stade Français (13-6), Jean-Marcellin Buttin aura disputé 84 matchs avec Clermont. Avant de (re) fouler la pelouse du stade Michelin, ce soir (18 h 30), l'arrière international, venu reprendre de l'élan à l'UBB à 23 ans, raconte l'ASM.
L'« exigence » en guide
« Petit, j'aimais bien Toulouse mais j'adorais surtout jouer. Je suis arrivé à Clermont par la petite porte : je sortais du pôle espoirs de Dijon, qui était partenaire, mais sans intégrer le centre de formation. J'avais choisi l'ASM en partie pour mes études, et pouvoir intégrer la “prépa” à l'école d'ingénieur. Je ne me posais pas trop de questions. J'avais un appartement dans le centre-ville, pris en charge comme les repas par le club. C'était un peu galère avec les transports, les cours, les entraînements mais ça reste un excellent souvenir. J'ai tout de suite été marqué par l'exigence, la rigueur de travail. Tout est surveillé : dès le plus jeune âge, on est toujours encadré par plusieurs préparateurs, toutes les courses à l'entraînement étaient suivies par des GPS. Cela force à avoir envie de faire mieux. C'est la force du centre de formation de Clermont. »
La marque Vern Cotter
« J'ai intégré le groupe pro à la moitié du mandat du Vern Cotter (manager clermontois de 2006 à 2014, NDLR). Il avait déjà inculqué sa méthode de travail. Elle est basée sur beaucoup de rigueur à l'Anglo-Saxonne : demander toujours plus, toujours chercher le détail à l'entraînement. La moindre passe derrière, ça ne passait pas. Dans le jeu, l'initiative n'était pas prohibée mais beaucoup de situations étaient programmées, chacun avait sa place. La saison dernière, Franck (Azéma) a pris la continuité en apportant sa patte sur les lancements. Ça reste très efficace. »
Le joueur qui l'a marqué
« Il y en a beaucoup. Si je dois en ressortir un, il s'agit d'Anthony Floch. Les premières saisons, même s'il avait un rôle un peu compliqué, il m'a toujours soutenu, conseillé. Quand vous êtes jeune et qu'un ancien qui a une carrière comme ça vous motive, ça marque. »
La concurrence
« Elle fait partie du jeu. Au moment où a envie de confirmer, on voit des joueurs encore plus forts arriver. C'est la difficulté mais il n'y a pas de place pour les états d'âme. Mon seul regret est de ne pas avoir participé à plus de matchs phases finales. Je l'ai parfois mal pris, mais c'était des choix d'entraîneur et on ne peut pas leur reprocher. »
Le stade Michelin
« Quand vous jouez à l'ASM, perdre au Michelin est un sacrilège. L'envie et la motivation soit toujours plus fortes quel que soit l'adversaire : il n'y a pas de petits matchs car il y a cette ambiance derrière. La série d'invincibilité à domicile (77 victoires consécutives de novembre 2009 à mai 2014, NDLR), on n'en a jamais trop parlé. Elle marquait plus les adversaires et les arbitres sur la manière de siffler dans le money-time. Ça a fait tourner quelques matchs. »
Le public et la pression
« J'ai toujours été considéré comme quelqu'un de là-bas et je n'ai jamais été embêté. Je pouvais aller en ville tranquillement, même si je sais qu'on était regardé et qu'il ne fallait pas acheter trop de bons au supermarché (sourire). Il y a une attente de toute une région, mais on peut comprendre car les gens vivent pour cela. »
Les défaites en finales
« Pour l'avoir vécu de l'intérieur, il n'y a pas de traumatisme. Juste la frustration de buter sur la dernière marche, de se bloquer alors qu'on a la sensation d'avoir tout fait pour y arriver. Il y a peut-être la peur, en finale, de ne pas faire aussi bien que le match d'avant. Ou peut-être que l'habitude de se qualifier fait qu'il n'y a pas la rage de certaines équipes quand elles y arrivent. Mais le traumatisme, c'est un truc pour les journalistes. »
Les retrouvailles
« C'est excitant de retrouver les copains. Ça va faire bizarre les deux-trois premières minutes. J'ai hâte surtout. Il faut essayer de montrer notre vrai visage, réussir le match complet qu'on n'a pas réussi à faire jusqu'ici, sans se préoccuper que ce soit Clermont en face. »
Rugby/Top 14 : Jean-Marcellin Buttin raconte Clermont
Nicolas Le Gardien
L’arrière international de l'UBB, qui a éclos et passé cinq saisons en Auvergne, présente de l'intérieur son ex club avant les retrouvailles ce samedi
C'est l'histoire d'un Messin, débarqué à 17 ans dans l'un des plus grands clubs d'Europe et propulsé un an et demi plus tard en équipe première. Du 21 janvier 2011 aux Saracens - « un match sans enjeu qu'on avait gagné (14-24) et où j'avais remplacé Anthony Floch à 20 minutes de la fin » - à la finale du Top 14 perdue le 13 juin dernier contre le Stade Français (13-6), Jean-Marcellin Buttin aura disputé 84 matchs avec Clermont. Avant de (re) fouler la pelouse du stade Michelin, ce soir (18 h 30), l'arrière international, venu reprendre de l'élan à l'UBB à 23 ans, raconte l'ASM.
L'« exigence » en guide
« Petit, j'aimais bien Toulouse mais j'adorais surtout jouer. Je suis arrivé à Clermont par la petite porte : je sortais du pôle espoirs de Dijon, qui était partenaire, mais sans intégrer le centre de formation. J'avais choisi l'ASM en partie pour mes études, et pouvoir intégrer la “prépa” à l'école d'ingénieur. Je ne me posais pas trop de questions. J'avais un appartement dans le centre-ville, pris en charge comme les repas par le club. C'était un peu galère avec les transports, les cours, les entraînements mais ça reste un excellent souvenir. J'ai tout de suite été marqué par l'exigence, la rigueur de travail. Tout est surveillé : dès le plus jeune âge, on est toujours encadré par plusieurs préparateurs, toutes les courses à l'entraînement étaient suivies par des GPS. Cela force à avoir envie de faire mieux. C'est la force du centre de formation de Clermont. »
La marque Vern Cotter
« J'ai intégré le groupe pro à la moitié du mandat du Vern Cotter (manager clermontois de 2006 à 2014, NDLR). Il avait déjà inculqué sa méthode de travail. Elle est basée sur beaucoup de rigueur à l'Anglo-Saxonne : demander toujours plus, toujours chercher le détail à l'entraînement. La moindre passe derrière, ça ne passait pas. Dans le jeu, l'initiative n'était pas prohibée mais beaucoup de situations étaient programmées, chacun avait sa place. La saison dernière, Franck (Azéma) a pris la continuité en apportant sa patte sur les lancements. Ça reste très efficace. »
Le joueur qui l'a marqué
« Il y en a beaucoup. Si je dois en ressortir un, il s'agit d'Anthony Floch. Les premières saisons, même s'il avait un rôle un peu compliqué, il m'a toujours soutenu, conseillé. Quand vous êtes jeune et qu'un ancien qui a une carrière comme ça vous motive, ça marque. »
La concurrence
« Elle fait partie du jeu. Au moment où a envie de confirmer, on voit des joueurs encore plus forts arriver. C'est la difficulté mais il n'y a pas de place pour les états d'âme. Mon seul regret est de ne pas avoir participé à plus de matchs phases finales. Je l'ai parfois mal pris, mais c'était des choix d'entraîneur et on ne peut pas leur reprocher. »
Le stade Michelin
« Quand vous jouez à l'ASM, perdre au Michelin est un sacrilège. L'envie et la motivation soit toujours plus fortes quel que soit l'adversaire : il n'y a pas de petits matchs car il y a cette ambiance derrière. La série d'invincibilité à domicile (77 victoires consécutives de novembre 2009 à mai 2014, NDLR), on n'en a jamais trop parlé. Elle marquait plus les adversaires et les arbitres sur la manière de siffler dans le money-time. Ça a fait tourner quelques matchs. »
Le public et la pression
« J'ai toujours été considéré comme quelqu'un de là-bas et je n'ai jamais été embêté. Je pouvais aller en ville tranquillement, même si je sais qu'on était regardé et qu'il ne fallait pas acheter trop de bons au supermarché (sourire). Il y a une attente de toute une région, mais on peut comprendre car les gens vivent pour cela. »
Les défaites en finales
« Pour l'avoir vécu de l'intérieur, il n'y a pas de traumatisme. Juste la frustration de buter sur la dernière marche, de se bloquer alors qu'on a la sensation d'avoir tout fait pour y arriver. Il y a peut-être la peur, en finale, de ne pas faire aussi bien que le match d'avant. Ou peut-être que l'habitude de se qualifier fait qu'il n'y a pas la rage de certaines équipes quand elles y arrivent. Mais le traumatisme, c'est un truc pour les journalistes. »
Les retrouvailles
« C'est excitant de retrouver les copains. Ça va faire bizarre les deux-trois premières minutes. J'ai hâte surtout. Il faut essayer de montrer notre vrai visage, réussir le match complet qu'on n'a pas réussi à faire jusqu'ici, sans se préoccuper que ce soit Clermont en face. »
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Re: Jean-Marcellin Buttin
SO :
Clermont - UBB : Buttin regarde droit devant
Julien Duby
Jean-Marcellin Buttin ? « Il est pas mal. Mais il n'apporte pas assez. » Cette phrase, à peu près tous les supporters de l'UBB l'ont prononcée au moins une fois depuis l'arrivée de l'ancien grand espoir de Clermont, en début de saison dernière. Mais ça, c'était avant.
Car dimanche, l'arrière international aux deux sélections, a (enfin) montré les gestes qui l'avaient fait exploser au plus haut-niveau à seulement 20 ans au sein de l'effectif auvergnat. Des prises de balle tranchantes, de l'autorité sur les ballons aériens, de l'audace dans les relances, qui ont notamment permis à l'UBB de donner à sa fin de match face à l'Ulster un côté beaucoup plus pimpant que prévu.
Alors bien sûr, Buttin a profité d'un match qui correspondait à ceux qu'il aime jouer et il ne s'en cache pas. « On a eu beaucoup de temps de jeu, donc pas mal de ballons et des bonnes situations. C'est forcément plus sympa de disposer de 35-40 minutes de temps de jeu effectif que de se contenter de 20 minutes, avec ballons portés et mauls. Derrière, on attend tous ce genre de match pour prendre des initiatives et se faire plaisir. Donc, j'étais content. »
Mais le plaisir n'explique pas à lui seul ce statut d'homme du match décerné par l'EPCR, organisateur de la compétition. Buttin était bien dans ses crampons, comme rarement depuis son arrivée en Gironde. « Oui, c'était nettement mon meilleur match de la saison. » Il ne cite même pas la saison dernière, où de toute façon, aucune de ses prestations n'aurait pu concurrencer ce match plein face aux Irlandais.
La saison dernière, il aurait plutôt tendance à vouloir l'oublier (malgré 13 titularisations en Top 14 et 3 en Coupe d'Europe). « J'ai traîné des petits pépins physiques, un truc aux cervicales un peu gênant. La fin de saison a été compliquée », balaie-t-il, tout heureux de parler du présent et d'un début de saison ponctué de cinq titularisations en Top 14 en seulement huit journées. « On a bien bossé avec le staff pour tourner le dos à mes soucis. J'ai pu revenir en forme et affûté. Dès les matches amicaux ou le début de saison je me suis senti bien. Et je me sens aussi beaucoup mieux dans l'équipe. » Pas forcément au point d'être considéré comme un titulaire du cinq majeur des trois-quarts une fois tout le monde disponible, puisque Talebula, chassé des ailes par Connor et Ashley-Cooper, semble avoir une longueur d'avance sur lui.
Cela a-t-il poussé Buttin à envisager un départ ? Cela a-t-il poussé les dirigeants bordelais à envisager l'avenir sans lui ? Aucune des deux parties ne le dira ouvertement. Toujours est-il que le joueur, en fin de contrat, est sur le marché des transferts. Hier, Rugbyrama a même annoncé sa signature pour trois ans à Lyon. Le joueur a démenti l'information. « La seule chose qui est vraie, c'est que l'on discute. Je suis en fin de contrat. Je n'ai donc pas envie de trop me fermer de portes ou de trop penser à ça, mais je regarde toutes les opportunités que je peux avoir avant de prendre une décision. »
Partir pour jouer plus ?
Un départ semble être désormais une option très plausible. « Je ne sais pas, dit-il. On verra ce que me dit le club et ce qu'il me propose. Mon objectif, c'est de jouer, résume-t-il simplement. Que ce soit ici ou ailleurs. » Il ne se plaint pas de son sort cette saison _ « comment le pourrais-je, j'ai eu du temps de jeu jusqu'ici » _ mais veut continuer à regarder devant.
« Je n'ai pas encore 25 ans. J'espère bien que le meilleur de ma carrière n'est pas derrière moi ! » s'offusque-t-il quand on l'interroge sur son côté ex-grand espoir déjà un peu oublié. « J'ai encore des projets, je suis bien dans ma tête. J'y crois. » Et croit-il encore à l'équipe de France ? A priori, oui. « Comme tout joueur français, j'espère toujours. Mais il faut d'abord être le numéro 1 à son poste, dans son club. » S'il garde son niveau européen, ce n'est peut-être pas tout à fait perdu.
Clermont - UBB : Buttin regarde droit devant
Julien Duby
Jean-Marcellin Buttin ? « Il est pas mal. Mais il n'apporte pas assez. » Cette phrase, à peu près tous les supporters de l'UBB l'ont prononcée au moins une fois depuis l'arrivée de l'ancien grand espoir de Clermont, en début de saison dernière. Mais ça, c'était avant.
Car dimanche, l'arrière international aux deux sélections, a (enfin) montré les gestes qui l'avaient fait exploser au plus haut-niveau à seulement 20 ans au sein de l'effectif auvergnat. Des prises de balle tranchantes, de l'autorité sur les ballons aériens, de l'audace dans les relances, qui ont notamment permis à l'UBB de donner à sa fin de match face à l'Ulster un côté beaucoup plus pimpant que prévu.
Alors bien sûr, Buttin a profité d'un match qui correspondait à ceux qu'il aime jouer et il ne s'en cache pas. « On a eu beaucoup de temps de jeu, donc pas mal de ballons et des bonnes situations. C'est forcément plus sympa de disposer de 35-40 minutes de temps de jeu effectif que de se contenter de 20 minutes, avec ballons portés et mauls. Derrière, on attend tous ce genre de match pour prendre des initiatives et se faire plaisir. Donc, j'étais content. »
Mais le plaisir n'explique pas à lui seul ce statut d'homme du match décerné par l'EPCR, organisateur de la compétition. Buttin était bien dans ses crampons, comme rarement depuis son arrivée en Gironde. « Oui, c'était nettement mon meilleur match de la saison. » Il ne cite même pas la saison dernière, où de toute façon, aucune de ses prestations n'aurait pu concurrencer ce match plein face aux Irlandais.
La saison dernière, il aurait plutôt tendance à vouloir l'oublier (malgré 13 titularisations en Top 14 et 3 en Coupe d'Europe). « J'ai traîné des petits pépins physiques, un truc aux cervicales un peu gênant. La fin de saison a été compliquée », balaie-t-il, tout heureux de parler du présent et d'un début de saison ponctué de cinq titularisations en Top 14 en seulement huit journées. « On a bien bossé avec le staff pour tourner le dos à mes soucis. J'ai pu revenir en forme et affûté. Dès les matches amicaux ou le début de saison je me suis senti bien. Et je me sens aussi beaucoup mieux dans l'équipe. » Pas forcément au point d'être considéré comme un titulaire du cinq majeur des trois-quarts une fois tout le monde disponible, puisque Talebula, chassé des ailes par Connor et Ashley-Cooper, semble avoir une longueur d'avance sur lui.
Cela a-t-il poussé Buttin à envisager un départ ? Cela a-t-il poussé les dirigeants bordelais à envisager l'avenir sans lui ? Aucune des deux parties ne le dira ouvertement. Toujours est-il que le joueur, en fin de contrat, est sur le marché des transferts. Hier, Rugbyrama a même annoncé sa signature pour trois ans à Lyon. Le joueur a démenti l'information. « La seule chose qui est vraie, c'est que l'on discute. Je suis en fin de contrat. Je n'ai donc pas envie de trop me fermer de portes ou de trop penser à ça, mais je regarde toutes les opportunités que je peux avoir avant de prendre une décision. »
Partir pour jouer plus ?
Un départ semble être désormais une option très plausible. « Je ne sais pas, dit-il. On verra ce que me dit le club et ce qu'il me propose. Mon objectif, c'est de jouer, résume-t-il simplement. Que ce soit ici ou ailleurs. » Il ne se plaint pas de son sort cette saison _ « comment le pourrais-je, j'ai eu du temps de jeu jusqu'ici » _ mais veut continuer à regarder devant.
« Je n'ai pas encore 25 ans. J'espère bien que le meilleur de ma carrière n'est pas derrière moi ! » s'offusque-t-il quand on l'interroge sur son côté ex-grand espoir déjà un peu oublié. « J'ai encore des projets, je suis bien dans ma tête. J'y crois. » Et croit-il encore à l'équipe de France ? A priori, oui. « Comme tout joueur français, j'espère toujours. Mais il faut d'abord être le numéro 1 à son poste, dans son club. » S'il garde son niveau européen, ce n'est peut-être pas tout à fait perdu.
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Re: Jean-Marcellin Buttin
Il a fait taire ses critiques encore plus aujourd'hui en tout cas, magnifique essai...
krahknardz- Team modo
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Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Jean-Marcellin Buttin
krahknardz a écrit:Il a fait taire ses critiques encore plus aujourd'hui en tout cas, magnifique essai...
Pour expliquer le match de JM. Buttin, on a 3 solutions ce soir :
- JMB a signé au LOU est joue enfin libéré
- JMB a prolongé à l'UBB est joue enfin libéré
- JMB a la capacité d'élever son niveau de jeu quand il en a envie et souhaite faire monter les enchères
Quoi qu'il en soit, quel temps perdu
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Re: Jean-Marcellin Buttin
patrick a écrit:krahknardz a écrit:Il a fait taire ses critiques encore plus aujourd'hui en tout cas, magnifique essai...
Pour expliquer le match de JM. Buttin, on a 3 solutions ce soir :
- JMB a signé au LOU est joue enfin libéré
- JMB a prolongé à l'UBB est joue enfin libéré
- JMB a la capacité d'élever son niveau de jeu quand il en a envie et souhaite faire monter les enchères
Quoi qu'il en soit, quel temps perdu
Je penche pour le 3ème hypothèse.
clement1012- J'aime l'Union un peu
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Re: Jean-Marcellin Buttin
clement1012 a écrit:patrick a écrit:krahknardz a écrit:Il a fait taire ses critiques encore plus aujourd'hui en tout cas, magnifique essai...
Pour expliquer le match de JM. Buttin, on a 3 solutions ce soir :
- JMB a signé au LOU est joue enfin libéré
- JMB a prolongé à l'UBB est joue enfin libéré
- JMB a la capacité d'élever son niveau de jeu quand il en a envie et souhaite faire monter les enchères
Quoi qu'il en soit, quel temps perdu
Je penche pour le 3ème hypothèse.
Sincèrement, seule la 2ème serait positive.
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Re: Jean-Marcellin Buttin
Hm, vous êtes peut-être durs avec lui. Rappelez-vous Le Devedec. Sa première année est quasiment blanche, on ne lui prêtait aucune attention, et avec plusieurs pépins physiques ça ne l'a pas aidé. Sa deuxième il explose, annonce très tôt qu'il retourne à Brive, et finit l'année en trombe.
Je ne pense pas que Buttin a déjà signé à Lyon, mais en tout cas peut-être que nous avons sous-estimé ses ennuis physiques de l'année dernière. On est d'accord pour dire qu'on a de quoi le substituer derrière (Darly, Cros), mais les bons JIFFs ça ne se balance pas sans regret.
Je ne pense pas que Buttin a déjà signé à Lyon, mais en tout cas peut-être que nous avons sous-estimé ses ennuis physiques de l'année dernière. On est d'accord pour dire qu'on a de quoi le substituer derrière (Darly, Cros), mais les bons JIFFs ça ne se balance pas sans regret.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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