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Luke Braid
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Luke Braid
Je viens de me regarder le Stormers VS Blues d'il y a deux semaines, histoire d'observer deux de nos futures recrues : le pilar sudaf Kitshoff et notre futur néo-zed Braid. Bon match de ce dernier. Un essai à son compte (enfin ce n'est pas lui qui aplatit mais il l'offre dans l'en-but à un partenaire), une belle mobilité et malgré tout de la puissance (notamment un raffut qui envoie valdinguer son adversaire), tout en étant un poison dans les rucks. Il lutte avec le All Black Luatua pour une place de titulaire en 6 chez les Blues. C'est pas dégueu.
Une bien belle recrue.
J'ai moins observé notre sudaf que je n'ai pas trouvé excellent dans ce match. Je vais me faire les autres matchs des Stormers.
Une bien belle recrue.
J'ai moins observé notre sudaf que je n'ai pas trouvé excellent dans ce match. Je vais me faire les autres matchs des Stormers.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: Luke Braid
Braid est revenu en forme ... mais vient de se prendre un KO pour la 2ème fois en 1 mois http://m.nzherald.co.nz/sport/news/article.cfm?c_id=4&objectid=11432612
On peut par contre remarquerdans l'article que Bordeaux est internationalement connu. Pas la peine de rajouter Top14 ou même France pour qu'un fermier Néoz sache de quoi on parle
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Luke Braid
Page 21 et 22 du n° 13 de UpAndUnder consacrées à Luke : http://www.upandunder.fr/download/13_upAndUnder_numero13_BD.pdf
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Re: Luke Braid
Publié le 28/08/2015 à 03h46 , modifié le 28/08/2015 à 09h05 par nicolas le gardien Sud Ouest Edition Abonnés
Avant Oyonnax - UBB : Luke Braid entre en jeu
L’ancien capitaine des Auckland Blues va débuter demain avec l’UBB. Profil bas et à l’écoute depuis son arrivée, mais futur leader en puissance. Découverte
Avant Oyonnax - UBB : Luke Braid entre en jeu
Luke Braid, hier à Moga : « le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent ».
Il n'a pas l'aura internationale d'un Adam Ashley-Cooper, la masse impressionnante d'un Sekope Kepu ou la précocité d'un Steven Kitshoff. Avec son bob, sa barbe rousse et son gabarit (plus) passe-partout, le Néo-Zélandais se confondrait même dans le civil avec un touriste en goguette. Ne pas se fier aux apparences. Du quatuor de Sudistes débarquant à l'Union Bordeaux-Bègles cette saison, Luke Braid n'est pas le plus en lumière. Il n'en présente pas moins la plus belle carte de visite d'une recrue étrangère depuis Bruce Reihana en 2010 : soixante-seize matchs en Super 15, un statut d'incontournable du rugby de son pays pendant quatre saisons, une tournée avec les Maori All Blacks, le tout à 26 ans. De quoi vous planter un troisième ligne, avec ce petit plus qui trompe rarement : un leadership naturel. « Luke est très respecté de ses équipiers et vital pour l'équipe par son rendement et sa régularité » justifiait en 2012 Pat Lam, qui venait de désigner le jeune homme capitaine des Auckland Blues et donc des champions du monde Nonu, Williams, Weepu ou autre Woodcock. Avant que John Kirwan, l'entraîneur suivant, le reconduise à son tour comme relais numéro un.
Demain, à Oyonnax, le gamin de Tauranga, dans le Nord de la Nouvelle-Zélande, lancera un autre chapitre de sa vie. Il pourrait être amené à durer. Depuis son arrivée à l'UBB, le 16 juillet, le nouveau venu séduit. Impliqué sans se mettre en avant, discret mais à l'écoute d'une troisième ligne au fort accent de ses racines. « Il communique beaucoup, s'est placé en position d'apprendre » souligne son compatriote Hugh Chalmers.
CV
Né le : 5 octobre 1988 à Tauranga (Nouvelle-Zélande).
Poste : troisième ligne aile.
Mensurations : 1,85 m, 100 kg.
Carrière : Bay of Plenty (jusqu’en 2013) et Auckland (2014) en ITM Cup, Waikato Chiefs (2009-2010) et Auckland Blues (2010-2014) en Super Rugby.
Sélections : Nouvelle-Zélande moins de 19 ans, moins de 20 ans ; Maori All-Blacks.
Statistiques : 76 matchs de Super Rugby (58 titularisations, 8 essais), 46 matchs d’ITM Cup (42 titularisations, 10 essais).
Palmarès : demi-finaliste du Super 15 en 2011 ; champion du Monde U21 en 2008 (élu espoir de l’année par l’IRB).
Raphaël Ibanez, lui, loue le « caractère » démontré pour se remettre vite au niveau physique après deux mois blancs dus à une succession de trois KO au printemps. Et pointe son envie. « Je lui ai annoncé qu'il ne jouerait pas contre Castres mais que je comptais sur lui pour la deuxième journée. Il aurait pu faire la tête, il s'est tourné complètement vers Oyonnax. » Avec un match dans les tribunes pour s'imprégner de l'atmosphère. « Quand vous voyez Chaban, la ola, cela donne des frissons », sourit l'intéressé.
Fils et frère de All Blacks
Ce stade, en face duquel il s'est installé avec sa compagne, ne lui était pas inconnu : le visionnage des matchs en son sein a contribué à le convaincre de traverser la planète. La suite dans les idées de Laurent Marti, courtisant depuis plusieurs années ce plaqueur gratteur « intelligent et pénible dans les rucks » (lire ci-contre), et les appels de son maanger ont eux payé. Le flanker a repoussé une première offre en 2013, il a cédé à la deuxième. « Partir était une décision difficile, j'ai beaucoup réfléchi. Mais la proposition me plaisait, Bordeaux est un club qui grandit et je ne sais pas si l'occasion se serait représentée. Une carrière n'est pas éternelle et je voulais vivre une autre expérience de vie. »
Pour lui, cela signifiait la fin du rêve All Black, et de suivre les pas de son père, Gary - deux sélections en 1983 - et de son frère aîné, Daniel - six sélections en 2002 et 2003 et aujourd'hui capitaine de Sale en Angleterre. « Des exemples plus qu'une pression » dit ce dernier d'une fratrie de cinq.
À la porte du maillot à la Fougère depuis quatre ans, Luke n'a lui jamais été retenu. « C'était de plus en plus éloigné pour moi. Richie McCaw occupe ma position ; j'ai bientôt 27 ans, ce qui est âgé en Nouvelle-Zélande. Et chaque saison, de nouveaux jeunes talents arrivent. »
Le néo-Girondin a suivi tout le cursus, scolaire, dans les sélections de jeunes puis en intégrant la NPC à 19 ans avec Bay of Plenty. Appelé pour la première fois en Super Rugby par les Chiefs, il a été recruté aussitôt par la franchise de la capitale rejoignant… son frère. Toujours sous l'œil de son deuxième ligne de paternel, aujourd'hui patron d'un pub à Auckland, sur la route menant à l'Eden Park. « Il regarde les matchs, nous conseille mais nous a surtout toujours soutenus. »
« Un peu d'appréhension »
Son aîné du nord de l'Angleterre, avec qui il partage la morphologie et le style, lui a vanté la Champions Cup. L'attirance pour le Sud de la France - s'il n'a pas plus amené ses planches, il rejoindra la communauté des surfeurs du club - l'a encouragé. La volonté d'un « nouveau challenge » après une demi-finale mais surtout trois saisons difficiles avec les Blues l'ont conforté.
« En Super Rugby, la saison est très courte. Si vous ratez les premiers matchs, il est difficile de se rattraper. Mais cela m'a beaucoup appris, sur comment garder tout le monde impliqué. » Sans cacher : « Avant d'arriver, j'avais de l'appréhension, notamment par rapport à la langue. J'ai été très occupé par la saison des Blues et je n'ai pas pu suivre les cours comme je souhaitais. Mais je me plais beaucoup. La vie en dehors est agréable et le club nous a beaucoup entouré. »
Le rugby, lui, « est universel. » « C'est un nouvel environnement, des repères différents et je vais devoir m'adapter. Mais le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent. Et ça reste un terrain d'herbe. » Ses derniers neuf mois, marqués par une opération de l'épaule puis ses commotions cérébrales, sont « oubliés. » Sa première apparition, à La Rochelle, lui a donné un avant-goût de ce qui l'attend. « C'était plus lent, mais avec beaucoup d'impact physique. Les gars m'ont prévenu que ce serait pareil à Oyonnax. » Ça tombe bien : il « aime les affrontements. »
Une solution de plus pour les rucks
Avec Luke Braid, l’UBB espère avoir trouvé un profil de « spécialiste » du grattage, vif et bas sur ses appuis, qu’elle cherche depuis plusieurs saisons pour compléter sa palette en troisième ligne. Pas anodin, après avoir été gêné au sol par Castres et avant de retrouver Oyonnax, pas maladroit en la matière. « C’est une de ses caractéristiques fortes et il peut nous apporter dans le soutien au porteur comme en défense sur tout ce qui est contre-ruck. Après, il ne sera pas concerné à chaque fois» répond l’entraîneur des avants Régis Sonnes, qui plaide le réglage collectif plus que la question individuelle.
« On a un jeu qui nécessite beaucoup d’adaptation pour les soutiens. Il peut y avoir un offload, une passe ou devoir aller au ruck et il savoir vite réagir. Quand c’est une jeu à une passe, c’est plus simple. » « Il y a bien sûr l’aspect physique, des profils qui sont plus adaptés, dit de son côté le manager Raphaël Ibanez. Mais je pense que l’aspect sur lequel on doit jouer est l’aspect technique, le positionnement. On va continuer à le bosser.»
Avant Oyonnax - UBB : Luke Braid entre en jeu
L’ancien capitaine des Auckland Blues va débuter demain avec l’UBB. Profil bas et à l’écoute depuis son arrivée, mais futur leader en puissance. Découverte
Avant Oyonnax - UBB : Luke Braid entre en jeu
Luke Braid, hier à Moga : « le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent ».
Il n'a pas l'aura internationale d'un Adam Ashley-Cooper, la masse impressionnante d'un Sekope Kepu ou la précocité d'un Steven Kitshoff. Avec son bob, sa barbe rousse et son gabarit (plus) passe-partout, le Néo-Zélandais se confondrait même dans le civil avec un touriste en goguette. Ne pas se fier aux apparences. Du quatuor de Sudistes débarquant à l'Union Bordeaux-Bègles cette saison, Luke Braid n'est pas le plus en lumière. Il n'en présente pas moins la plus belle carte de visite d'une recrue étrangère depuis Bruce Reihana en 2010 : soixante-seize matchs en Super 15, un statut d'incontournable du rugby de son pays pendant quatre saisons, une tournée avec les Maori All Blacks, le tout à 26 ans. De quoi vous planter un troisième ligne, avec ce petit plus qui trompe rarement : un leadership naturel. « Luke est très respecté de ses équipiers et vital pour l'équipe par son rendement et sa régularité » justifiait en 2012 Pat Lam, qui venait de désigner le jeune homme capitaine des Auckland Blues et donc des champions du monde Nonu, Williams, Weepu ou autre Woodcock. Avant que John Kirwan, l'entraîneur suivant, le reconduise à son tour comme relais numéro un.
Demain, à Oyonnax, le gamin de Tauranga, dans le Nord de la Nouvelle-Zélande, lancera un autre chapitre de sa vie. Il pourrait être amené à durer. Depuis son arrivée à l'UBB, le 16 juillet, le nouveau venu séduit. Impliqué sans se mettre en avant, discret mais à l'écoute d'une troisième ligne au fort accent de ses racines. « Il communique beaucoup, s'est placé en position d'apprendre » souligne son compatriote Hugh Chalmers.
CV
Né le : 5 octobre 1988 à Tauranga (Nouvelle-Zélande).
Poste : troisième ligne aile.
Mensurations : 1,85 m, 100 kg.
Carrière : Bay of Plenty (jusqu’en 2013) et Auckland (2014) en ITM Cup, Waikato Chiefs (2009-2010) et Auckland Blues (2010-2014) en Super Rugby.
Sélections : Nouvelle-Zélande moins de 19 ans, moins de 20 ans ; Maori All-Blacks.
Statistiques : 76 matchs de Super Rugby (58 titularisations, 8 essais), 46 matchs d’ITM Cup (42 titularisations, 10 essais).
Palmarès : demi-finaliste du Super 15 en 2011 ; champion du Monde U21 en 2008 (élu espoir de l’année par l’IRB).
Raphaël Ibanez, lui, loue le « caractère » démontré pour se remettre vite au niveau physique après deux mois blancs dus à une succession de trois KO au printemps. Et pointe son envie. « Je lui ai annoncé qu'il ne jouerait pas contre Castres mais que je comptais sur lui pour la deuxième journée. Il aurait pu faire la tête, il s'est tourné complètement vers Oyonnax. » Avec un match dans les tribunes pour s'imprégner de l'atmosphère. « Quand vous voyez Chaban, la ola, cela donne des frissons », sourit l'intéressé.
Fils et frère de All Blacks
Ce stade, en face duquel il s'est installé avec sa compagne, ne lui était pas inconnu : le visionnage des matchs en son sein a contribué à le convaincre de traverser la planète. La suite dans les idées de Laurent Marti, courtisant depuis plusieurs années ce plaqueur gratteur « intelligent et pénible dans les rucks » (lire ci-contre), et les appels de son maanger ont eux payé. Le flanker a repoussé une première offre en 2013, il a cédé à la deuxième. « Partir était une décision difficile, j'ai beaucoup réfléchi. Mais la proposition me plaisait, Bordeaux est un club qui grandit et je ne sais pas si l'occasion se serait représentée. Une carrière n'est pas éternelle et je voulais vivre une autre expérience de vie. »
Pour lui, cela signifiait la fin du rêve All Black, et de suivre les pas de son père, Gary - deux sélections en 1983 - et de son frère aîné, Daniel - six sélections en 2002 et 2003 et aujourd'hui capitaine de Sale en Angleterre. « Des exemples plus qu'une pression » dit ce dernier d'une fratrie de cinq.
À la porte du maillot à la Fougère depuis quatre ans, Luke n'a lui jamais été retenu. « C'était de plus en plus éloigné pour moi. Richie McCaw occupe ma position ; j'ai bientôt 27 ans, ce qui est âgé en Nouvelle-Zélande. Et chaque saison, de nouveaux jeunes talents arrivent. »
Le néo-Girondin a suivi tout le cursus, scolaire, dans les sélections de jeunes puis en intégrant la NPC à 19 ans avec Bay of Plenty. Appelé pour la première fois en Super Rugby par les Chiefs, il a été recruté aussitôt par la franchise de la capitale rejoignant… son frère. Toujours sous l'œil de son deuxième ligne de paternel, aujourd'hui patron d'un pub à Auckland, sur la route menant à l'Eden Park. « Il regarde les matchs, nous conseille mais nous a surtout toujours soutenus. »
« Un peu d'appréhension »
Son aîné du nord de l'Angleterre, avec qui il partage la morphologie et le style, lui a vanté la Champions Cup. L'attirance pour le Sud de la France - s'il n'a pas plus amené ses planches, il rejoindra la communauté des surfeurs du club - l'a encouragé. La volonté d'un « nouveau challenge » après une demi-finale mais surtout trois saisons difficiles avec les Blues l'ont conforté.
« En Super Rugby, la saison est très courte. Si vous ratez les premiers matchs, il est difficile de se rattraper. Mais cela m'a beaucoup appris, sur comment garder tout le monde impliqué. » Sans cacher : « Avant d'arriver, j'avais de l'appréhension, notamment par rapport à la langue. J'ai été très occupé par la saison des Blues et je n'ai pas pu suivre les cours comme je souhaitais. Mais je me plais beaucoup. La vie en dehors est agréable et le club nous a beaucoup entouré. »
Le rugby, lui, « est universel. » « C'est un nouvel environnement, des repères différents et je vais devoir m'adapter. Mais le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent. Et ça reste un terrain d'herbe. » Ses derniers neuf mois, marqués par une opération de l'épaule puis ses commotions cérébrales, sont « oubliés. » Sa première apparition, à La Rochelle, lui a donné un avant-goût de ce qui l'attend. « C'était plus lent, mais avec beaucoup d'impact physique. Les gars m'ont prévenu que ce serait pareil à Oyonnax. » Ça tombe bien : il « aime les affrontements. »
Une solution de plus pour les rucks
Avec Luke Braid, l’UBB espère avoir trouvé un profil de « spécialiste » du grattage, vif et bas sur ses appuis, qu’elle cherche depuis plusieurs saisons pour compléter sa palette en troisième ligne. Pas anodin, après avoir été gêné au sol par Castres et avant de retrouver Oyonnax, pas maladroit en la matière. « C’est une de ses caractéristiques fortes et il peut nous apporter dans le soutien au porteur comme en défense sur tout ce qui est contre-ruck. Après, il ne sera pas concerné à chaque fois» répond l’entraîneur des avants Régis Sonnes, qui plaide le réglage collectif plus que la question individuelle.
« On a un jeu qui nécessite beaucoup d’adaptation pour les soutiens. Il peut y avoir un offload, une passe ou devoir aller au ruck et il savoir vite réagir. Quand c’est une jeu à une passe, c’est plus simple. » « Il y a bien sûr l’aspect physique, des profils qui sont plus adaptés, dit de son côté le manager Raphaël Ibanez. Mais je pense que l’aspect sur lequel on doit jouer est l’aspect technique, le positionnement. On va continuer à le bosser.»
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Luke Braid
SO :
Avant Oyonnax - UBB : Luke Braid entre en jeu
Nicolas le gardien
L’ancien capitaine des Auckland Blues va débuter demain avec l’UBB. Profil bas et à l’écoute depuis son arrivée, mais futur leader en puissance. Découverte
Luke Braid, hier à Moga : « le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent ».
photo quentin salinier
Il n'a pas l'aura internationale d'un Adam Ashley-Cooper, la masse impressionnante d'un Sekope Kepu ou la précocité d'un Steven Kitshoff. Avec son bob, sa barbe rousse et son gabarit (plus) passe-partout, le Néo-Zélandais se confondrait même dans le civil avec un touriste en goguette. Ne pas se fier aux apparences. Du quatuor de Sudistes débarquant à l'Union Bordeaux-Bègles cette saison, Luke Braid n'est pas le plus en lumière. Il n'en présente pas moins la plus belle carte de visite d'une recrue étrangère depuis Bruce Reihana en 2010 : soixante-seize matchs en Super 15, un statut d'incontournable du rugby de son pays pendant quatre saisons, une tournée avec les Maori All Blacks, le tout à 26 ans. De quoi vous planter un troisième ligne, avec ce petit plus qui trompe rarement : un leadership naturel. « Luke est très respecté de ses équipiers et vital pour l'équipe par son rendement et sa régularité » justifiait en 2012 Pat Lam, qui venait de désigner le jeune homme capitaine des Auckland Blues et donc des champions du monde Nonu, Williams, Weepu ou autre Woodcock. Avant que John Kirwan, l'entraîneur suivant, le reconduise à son tour comme relais numéro un.
Demain, à Oyonnax, le gamin de Tauranga, dans le Nord de la Nouvelle-Zélande, lancera un autre chapitre de sa vie. Il pourrait être amené à durer. Depuis son arrivée à l'UBB, le 16 juillet, le nouveau venu séduit. Impliqué sans se mettre en avant, discret mais à l'écoute d'une troisième ligne au fort accent de ses racines. « Il communique beaucoup, s'est placé en position d'apprendre » souligne son compatriote Hugh Chalmers.
CV
Né le : 5 octobre 1988 à Tauranga (Nouvelle-Zélande).
Poste : troisième ligne aile.
Mensurations : 1,85 m, 100 kg.
Carrière : Bay of Plenty (jusqu’en 2013) et Auckland (2014) en ITM Cup, Waikato Chiefs (2009-2010) et Auckland Blues (2010-2014) en Super Rugby.
Sélections : Nouvelle-Zélande moins de 19 ans, moins de 20 ans ; Maori All-Blacks.
Statistiques : 76 matchs de Super Rugby (58 titularisations, 8 essais), 46 matchs d’ITM Cup (42 titularisations, 10 essais).
Palmarès : demi-finaliste du Super 15 en 2011 ; champion du Monde U21 en 2008 (élu espoir de l’année par l’IRB).
Raphaël Ibanez, lui, loue le « caractère » démontré pour se remettre vite au niveau physique après deux mois blancs dus à une succession de trois KO au printemps. Et pointe son envie. « Je lui ai annoncé qu'il ne jouerait pas contre Castres mais que je comptais sur lui pour la deuxième journée. Il aurait pu faire la tête, il s'est tourné complètement vers Oyonnax. » Avec un match dans les tribunes pour s'imprégner de l'atmosphère. « Quand vous voyez Chaban, la ola, cela donne des frissons », sourit l'intéressé.
Fils et frère de All Blacks
Ce stade, en face duquel il s'est installé avec sa compagne, ne lui était pas inconnu : le visionnage des matchs en son sein a contribué à le convaincre de traverser la planète. La suite dans les idées de Laurent Marti, courtisant depuis plusieurs années ce plaqueur gratteur « intelligent et pénible dans les rucks » (lire ci-contre), et les appels de son maanger ont eux payé. Le flanker a repoussé une première offre en 2013, il a cédé à la deuxième. « Partir était une décision difficile, j'ai beaucoup réfléchi. Mais la proposition me plaisait, Bordeaux est un club qui grandit et je ne sais pas si l'occasion se serait représentée. Une carrière n'est pas éternelle et je voulais vivre une autre expérience de vie. »
Pour lui, cela signifiait la fin du rêve All Black, et de suivre les pas de son père, Gary - deux sélections en 1983 - et de son frère aîné, Daniel - six sélections en 2002 et 2003 et aujourd'hui capitaine de Sale en Angleterre. « Des exemples plus qu'une pression » dit ce dernier d'une fratrie de cinq.
À la porte du maillot à la Fougère depuis quatre ans, Luke n'a lui jamais été retenu. « C'était de plus en plus éloigné pour moi. Richie McCaw occupe ma position ; j'ai bientôt 27 ans, ce qui est âgé en Nouvelle-Zélande. Et chaque saison, de nouveaux jeunes talents arrivent. »
Le néo-Girondin a suivi tout le cursus, scolaire, dans les sélections de jeunes puis en intégrant la NPC à 19 ans avec Bay of Plenty. Appelé pour la première fois en Super Rugby par les Chiefs, il a été recruté aussitôt par la franchise de la capitale rejoignant… son frère. Toujours sous l'œil de son deuxième ligne de paternel, aujourd'hui patron d'un pub à Auckland, sur la route menant à l'Eden Park. « Il regarde les matchs, nous conseille mais nous a surtout toujours soutenus. »
« Un peu d'appréhension »
Son aîné du nord de l'Angleterre, avec qui il partage la morphologie et le style, lui a vanté la Champions Cup. L'attirance pour le Sud de la France - s'il n'a pas pu amené ses planches, il rejoindra la communauté des surfeurs du club - l'a encouragé. La volonté d'un « nouveau challenge » après une demi-finale mais surtout trois saisons difficiles avec les Blues l'ont conforté.
« En Super Rugby, la saison est très courte. Si vous ratez les premiers matchs, il est difficile de se rattraper. Mais cela m'a beaucoup appris, sur comment garder tout le monde impliqué. » Sans cacher : « Avant d'arriver, j'avais de l'appréhension, notamment par rapport à la langue. J'ai été très occupé par la saison des Blues et je n'ai pas pu suivre les cours comme je souhaitais. Mais je me plais beaucoup. La vie en dehors est agréable et le club nous a beaucoup entouré. »
Le rugby, lui, « est universel. » « C'est un nouvel environnement, des repères différents et je vais devoir m'adapter. Mais le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent. Et ça reste un terrain d'herbe. » Ses derniers neuf mois, marqués par une opération de l'épaule puis ses commotions cérébrales, sont « oubliés. » Sa première apparition, à La Rochelle, lui a donné un avant-goût de ce qui l'attend. « C'était plus lent, mais avec beaucoup d'impact physique. Les gars m'ont prévenu que ce serait pareil à Oyonnax. » Ça tombe bien : il « aime les affrontements. »
Une solution de plus pour les rucks
Avec Luke Braid, l’UBB espère avoir trouvé un profil de « spécialiste » du grattage, vif et bas sur ses appuis, qu’elle cherche depuis plusieurs saisons pour compléter sa palette en troisième ligne. Pas anodin, après avoir été gêné au sol par Castres et avant de retrouver Oyonnax, pas maladroit en la matière. « C’est une de ses caractéristiques fortes et il peut nous apporter dans le soutien au porteur comme en défense sur tout ce qui est contre-ruck. Après, il ne sera pas concerné à chaque fois» répond l’entraîneur des avants Régis Sonnes, qui plaide le réglage collectif plus que la question individuelle.
« On a un jeu qui nécessite beaucoup d’adaptation pour les soutiens. Il peut y avoir un offload, une passe ou devoir aller au ruck et il savoir vite réagir. Quand c’est du jeu à une passe, c’est plus simple. » « Il y a bien sûr l’aspect physique, des profils qui sont plus adaptés, dit de son côté le manager Raphaël Ibanez. Mais je pense que l’aspect sur lequel on doit jouer est l’aspect technique, le positionnement. On va continuer à le bosser.»
S'il aime les rucks, Luke est très mobile et pas vraiment maladroit ballon en main Je me demande s'il ne serai pas capable de dépanner en centre
Avant Oyonnax - UBB : Luke Braid entre en jeu
Nicolas le gardien
L’ancien capitaine des Auckland Blues va débuter demain avec l’UBB. Profil bas et à l’écoute depuis son arrivée, mais futur leader en puissance. Découverte
Luke Braid, hier à Moga : « le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent ».
photo quentin salinier
Il n'a pas l'aura internationale d'un Adam Ashley-Cooper, la masse impressionnante d'un Sekope Kepu ou la précocité d'un Steven Kitshoff. Avec son bob, sa barbe rousse et son gabarit (plus) passe-partout, le Néo-Zélandais se confondrait même dans le civil avec un touriste en goguette. Ne pas se fier aux apparences. Du quatuor de Sudistes débarquant à l'Union Bordeaux-Bègles cette saison, Luke Braid n'est pas le plus en lumière. Il n'en présente pas moins la plus belle carte de visite d'une recrue étrangère depuis Bruce Reihana en 2010 : soixante-seize matchs en Super 15, un statut d'incontournable du rugby de son pays pendant quatre saisons, une tournée avec les Maori All Blacks, le tout à 26 ans. De quoi vous planter un troisième ligne, avec ce petit plus qui trompe rarement : un leadership naturel. « Luke est très respecté de ses équipiers et vital pour l'équipe par son rendement et sa régularité » justifiait en 2012 Pat Lam, qui venait de désigner le jeune homme capitaine des Auckland Blues et donc des champions du monde Nonu, Williams, Weepu ou autre Woodcock. Avant que John Kirwan, l'entraîneur suivant, le reconduise à son tour comme relais numéro un.
Demain, à Oyonnax, le gamin de Tauranga, dans le Nord de la Nouvelle-Zélande, lancera un autre chapitre de sa vie. Il pourrait être amené à durer. Depuis son arrivée à l'UBB, le 16 juillet, le nouveau venu séduit. Impliqué sans se mettre en avant, discret mais à l'écoute d'une troisième ligne au fort accent de ses racines. « Il communique beaucoup, s'est placé en position d'apprendre » souligne son compatriote Hugh Chalmers.
CV
Né le : 5 octobre 1988 à Tauranga (Nouvelle-Zélande).
Poste : troisième ligne aile.
Mensurations : 1,85 m, 100 kg.
Carrière : Bay of Plenty (jusqu’en 2013) et Auckland (2014) en ITM Cup, Waikato Chiefs (2009-2010) et Auckland Blues (2010-2014) en Super Rugby.
Sélections : Nouvelle-Zélande moins de 19 ans, moins de 20 ans ; Maori All-Blacks.
Statistiques : 76 matchs de Super Rugby (58 titularisations, 8 essais), 46 matchs d’ITM Cup (42 titularisations, 10 essais).
Palmarès : demi-finaliste du Super 15 en 2011 ; champion du Monde U21 en 2008 (élu espoir de l’année par l’IRB).
Raphaël Ibanez, lui, loue le « caractère » démontré pour se remettre vite au niveau physique après deux mois blancs dus à une succession de trois KO au printemps. Et pointe son envie. « Je lui ai annoncé qu'il ne jouerait pas contre Castres mais que je comptais sur lui pour la deuxième journée. Il aurait pu faire la tête, il s'est tourné complètement vers Oyonnax. » Avec un match dans les tribunes pour s'imprégner de l'atmosphère. « Quand vous voyez Chaban, la ola, cela donne des frissons », sourit l'intéressé.
Fils et frère de All Blacks
Ce stade, en face duquel il s'est installé avec sa compagne, ne lui était pas inconnu : le visionnage des matchs en son sein a contribué à le convaincre de traverser la planète. La suite dans les idées de Laurent Marti, courtisant depuis plusieurs années ce plaqueur gratteur « intelligent et pénible dans les rucks » (lire ci-contre), et les appels de son maanger ont eux payé. Le flanker a repoussé une première offre en 2013, il a cédé à la deuxième. « Partir était une décision difficile, j'ai beaucoup réfléchi. Mais la proposition me plaisait, Bordeaux est un club qui grandit et je ne sais pas si l'occasion se serait représentée. Une carrière n'est pas éternelle et je voulais vivre une autre expérience de vie. »
Pour lui, cela signifiait la fin du rêve All Black, et de suivre les pas de son père, Gary - deux sélections en 1983 - et de son frère aîné, Daniel - six sélections en 2002 et 2003 et aujourd'hui capitaine de Sale en Angleterre. « Des exemples plus qu'une pression » dit ce dernier d'une fratrie de cinq.
À la porte du maillot à la Fougère depuis quatre ans, Luke n'a lui jamais été retenu. « C'était de plus en plus éloigné pour moi. Richie McCaw occupe ma position ; j'ai bientôt 27 ans, ce qui est âgé en Nouvelle-Zélande. Et chaque saison, de nouveaux jeunes talents arrivent. »
Le néo-Girondin a suivi tout le cursus, scolaire, dans les sélections de jeunes puis en intégrant la NPC à 19 ans avec Bay of Plenty. Appelé pour la première fois en Super Rugby par les Chiefs, il a été recruté aussitôt par la franchise de la capitale rejoignant… son frère. Toujours sous l'œil de son deuxième ligne de paternel, aujourd'hui patron d'un pub à Auckland, sur la route menant à l'Eden Park. « Il regarde les matchs, nous conseille mais nous a surtout toujours soutenus. »
« Un peu d'appréhension »
Son aîné du nord de l'Angleterre, avec qui il partage la morphologie et le style, lui a vanté la Champions Cup. L'attirance pour le Sud de la France - s'il n'a pas pu amené ses planches, il rejoindra la communauté des surfeurs du club - l'a encouragé. La volonté d'un « nouveau challenge » après une demi-finale mais surtout trois saisons difficiles avec les Blues l'ont conforté.
« En Super Rugby, la saison est très courte. Si vous ratez les premiers matchs, il est difficile de se rattraper. Mais cela m'a beaucoup appris, sur comment garder tout le monde impliqué. » Sans cacher : « Avant d'arriver, j'avais de l'appréhension, notamment par rapport à la langue. J'ai été très occupé par la saison des Blues et je n'ai pas pu suivre les cours comme je souhaitais. Mais je me plais beaucoup. La vie en dehors est agréable et le club nous a beaucoup entouré. »
Le rugby, lui, « est universel. » « C'est un nouvel environnement, des repères différents et je vais devoir m'adapter. Mais le Super Rugby et le Top 14 se ressemblent. Et ça reste un terrain d'herbe. » Ses derniers neuf mois, marqués par une opération de l'épaule puis ses commotions cérébrales, sont « oubliés. » Sa première apparition, à La Rochelle, lui a donné un avant-goût de ce qui l'attend. « C'était plus lent, mais avec beaucoup d'impact physique. Les gars m'ont prévenu que ce serait pareil à Oyonnax. » Ça tombe bien : il « aime les affrontements. »
Une solution de plus pour les rucks
Avec Luke Braid, l’UBB espère avoir trouvé un profil de « spécialiste » du grattage, vif et bas sur ses appuis, qu’elle cherche depuis plusieurs saisons pour compléter sa palette en troisième ligne. Pas anodin, après avoir été gêné au sol par Castres et avant de retrouver Oyonnax, pas maladroit en la matière. « C’est une de ses caractéristiques fortes et il peut nous apporter dans le soutien au porteur comme en défense sur tout ce qui est contre-ruck. Après, il ne sera pas concerné à chaque fois» répond l’entraîneur des avants Régis Sonnes, qui plaide le réglage collectif plus que la question individuelle.
« On a un jeu qui nécessite beaucoup d’adaptation pour les soutiens. Il peut y avoir un offload, une passe ou devoir aller au ruck et il savoir vite réagir. Quand c’est du jeu à une passe, c’est plus simple. » « Il y a bien sûr l’aspect physique, des profils qui sont plus adaptés, dit de son côté le manager Raphaël Ibanez. Mais je pense que l’aspect sur lequel on doit jouer est l’aspect technique, le positionnement. On va continuer à le bosser.»
S'il aime les rucks, Luke est très mobile et pas vraiment maladroit ballon en main Je me demande s'il ne serai pas capable de dépanner en centre
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Re: Luke Braid
Euh... c'est Radis qui va être content...
Sinon, ça doublonne un poil quand même !
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Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Luke Braid
http://rugby-scapulaire.com/breves/23786-braid-nous-pouvons-gagner-le-top-14
Voilà un discours plaisant sans être prétentieux ... après un départ timide Luke a montré toute l'étendue de sa technique à Clermont .... je souhaite donc qu'il soit dorénavant titulaire jusqu'à ...la finale
Avec une telle mentalité, je crois qu'on peut dire que les néo-zélandais sont un peu les gersois de l'hémisphère sud ...
Voilà un discours plaisant sans être prétentieux ... après un départ timide Luke a montré toute l'étendue de sa technique à Clermont .... je souhaite donc qu'il soit dorénavant titulaire jusqu'à ...la finale
Avec une telle mentalité, je crois qu'on peut dire que les néo-zélandais sont un peu les gersois de l'hémisphère sud ...
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Luke Braid
Je savais qu'il fallait etre patient avec lui, esperons qu' il ne se blesse plus
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Re: Luke Braid
sudiste a écrit:http://rugby-scapulaire.com/breves/23786-braid-nous-pouvons-gagner-le-top-14
Voilà un discours plaisant sans être prétentieux ... après un départ timide Luke a montré toute l'étendue de sa technique à Clermont .... je souhaite donc qu'il soit dorénavant titulaire jusqu'à ...la finale
Avec une telle mentalité, je crois qu'on peut dire que les néo-zélandais sont un peu les gersois de l'hémisphère sud ...
Sinon autant aller à la vraie source :
http://www.sudouest.fr/2016/01/26/on-a-vu-luke-braid-2253847-5103.php
Union Bordeaux-Bègles : on a vu le vrai Luke Braid
par Nicolas Le Gardien
Et bien voilà : il suffisait juste de disputer un match de Super Rugby pour retrouver Luke Braid. On plaisante, bien sûr. Enfin pas complètement. Dimanche, dans la rencontre débridée à Clermont (28-37), les supporters girondins et observateurs ont découvert LE Luke Braid des Auckland Blues : ce flanker omniprésent (13 ballons touchés, aucun perdu), jamais loin des points de rencontre, gratteur, bon défenseur (15 plaquages réussis, 2 manqués) et toujours dans l'avancée. On l'attendait ? Lui aussi attendait cette prestation-là. « C'est une victoire incroyable pour le club. A titre personnel, j'ai connu des hauts et des bas ces dernières semaines et ça fait plaisir » glissait hier le maori All Black, sa guitare de mise au vert récupérée au vestiaire à la main. « Il y a eu beaucoup d'intensité, de vitesse. J'aime ce jeu » que son frère aîné Daniel (Sale) lui avait vanté en Champions Cup.
Jusqu'ici, l'ex capitaine des Blues n'avait pas été épargné par le sort. Ces débuts s'étaient heurtés à la grosse contre-performance collective de ce début de saison, sur le synthétique d'Oyonnax, et s'étaient achevés avec une blessure au mollet. Sa première prestation remarquée - défensivement -, contre La Rochelle fin octobre avait abouti.. . à une entorse du genou à Brive la semaine suivante. Entre-temps des apparitions discrètes à Agen, contre Toulouse et contre Clermont le 8 janvier avaient inséré l'ombre d'un doute dans l'esprit du staff qui lui avait donné rendez-vous au stade Michelin.
« Je suis resté positif »
Pas du genre à se mettre en avant, Luke Braid avait plutôt choisi la voie du travail en silence. « Je n'étais pas inquiet, je savais que ça allait venir. J'ai joué beaucoup de malchance. Parfois, on se répète : “j'ai besoin d'une opportunité, j'ai besoin d'une opportunité.” Mais je me suis entraîné, je suis resté positif » poursuit l'intéressé, habitué jusqu'à l'an passé, son opération à l'épaule, à enchaîner les rencontres avec sa Province.
« C'est bien pour le corps de pouvoir plus tourner. Ici, la compétition à mon poste est très relevée : Louis (Madaule) et Hugh (Chalmers) ont été les deux meilleurs joueurs du match la semaine dernière (contre Exeter). »
Pour l'UBB, c'est forcément une bonne nouvelle dans une troisième ligne qui abonde de biens mais peu de son profil pour batailler dans les rucks. « Cela fait partie de mes qualités. C'est une question d'énergie, d'attitude. C'est beaucoup dans la tête. »
« Dans la bonne direction »
Le succès à Clermont lui donne forcément des envies d'encore. « Il reste un match à Castres (samedi, NDLR) avant le break, puis il y a la réception de Toulon (14 février). Les affronter, eux, le Racing, ce sont des expériences que l'on a envie de vivre. Mais on joue tous les matchs pour les gagner. On progresse ensemble, j'ai un bon feeling », reprend le Néo-Zélandais, ex international U20 resté coincé dans l'antichambre des Blacks derrière Richie Mc Caw.
Pour le reste, six mois après son arrivée, tout va bien. « Bordeaux est un lieu magnifique, je me sens comme à la maison. Et il y a un bon environnement pour que le club grandisse. »
Ambitieux. « Depuis le début de saison, nous suivons une pente ascendante. Nous avons commencé là (il met sa main en bas, NDLR) et nous montons marche par marche. Nous nous sommes servi s des défaites. Les deux derniers matchs ont été très bons. Nous sommes dans la bonne direction. Si nous continuons, nous pouvons gagner le Top 14. »
Vraiment ? « Si on arrive jusqu'aux six premières places, après, nous pouvons battre toutes les équipes. C'est dans la mentalité néo-zélandaise de vouloir gagner. » Voilà Luke Braid.
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Re: Luke Braid
Il est bien ce "petit"...!
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Luke Braid
Pat a écrit:Il est bien ce "petit"...!
Ça doit être leur côté "je t'arrache la tête dans le ruck mais je suis sentimental malgré tout..."
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Re: Luke Braid
mon jambon star a écrit:Pat a écrit:Il est bien ce "petit"...!
Ça doit être leur côté "je t'arrache la tête dans le ruck mais je suis sentimental malgré tout..."
La Météo Avec Toi...
Tu tournes dans la chambre en chantant
Le temps est à l'orage
Au 57, mt pleasant St.
Maintenant c'est la meme chose mais tout est différent
Tu peux combattre le sommeil mais pas les rèves
Rien ne cuit dans ma cuisine
Un étrange chagrin me submerge
Jules César et l'empire romain
Ne pouvaient pas conquérir le ciel bleu
Il y a un petit bateau en porcelaine
Qui erre sur la cheminée
Est ce que je dois m'étendre comme un lezard de salon
Ou dois je chanter comme un oiseau fraichement libéré ?
Où que tu ailles, tu prends toujours la météo avec toi
......................là je comprends à fond ce que tu veux dire... surtout le petit bateau en porcelaine !
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Luke Braid
Fais pas ta timide,
je suis sûr que c'est :
"Jules César et l'empire romain
Ne pouvaient pas conquérir le ciel bleu"
qui te bouleverse.
je suis sûr que c'est :
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Re: Luke Braid
Ah... non !mon jambon star a écrit:Fais pas ta timide,
je suis sûr que c'est :
"Jules César et l'empire romain
Ne pouvaient pas conquérir le ciel bleu"
qui te bouleverse.
J'ai plus été ému par l'image du lézard étendu dans le salon...!
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Luke Braid
Pat a écrit:
Ah... non !
J'ai plus été ému par l'image du lézard étendu dans le salon...!
Dans ce cas...
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Re: Luke Braid
mon jambon star a écrit:Pat a écrit:
Ah... non !
J'ai plus été ému par l'image du lézard étendu dans le salon...!
Dans ce cas...
Ah... non plus !
Pas ma soupe...
Plus moi dans le rôle du lézard allongé sur le tapis du salon, lumière tamisée avec un petit Jack Daniel's comme pote du moment bercé par ça ou ça... par exemple !
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Luke Braid
SO :
Union Bordeaux-Bègles : Luke Braid est prêt au bon moment
Yoan Leshauriès
Dans la course à la qualification, l'Union Bordeaux-Bègles ne doit plus lâcher un seul pouce de terrain. Elle doit même en gagner. Pour cela, le club girondin peut compter sur un Luke Braid (25 ans, 1,85 m, 100 kg) en pleine possession de ses moyens. Face au Stade Français (victoire 35-25), le troisième ligne néo-zélandais s'est montré efficace aussi bien en attaque (14 courses avec ballon, 38 mètres gagnés) qu'en défense (15 plaquages réussis). « Je suis de retour, sourit celui qui honorera sa huitième titularisation de la saison en Top 14 (en 11 matches) ce soir à Grenoble. Je suis plutôt content de ma forme du moment et surtout, content que l'UBB ait gagné pour rester sur la route de la qualif' ».
Depuis quelque temps, « on voit vraiment le Luke Braid que l'on suivait depuis deux ans », souligne Régis Sonnes, l'entraîneur des avants girondins. C'est-à-dire ? Le flanker omniprésent des Auckland Blues, ex-international U20 resté coincé dans l'antichambre des All Blacks derrière Richie McCaw mais qui compte tout de même une sélection avec les Maori All Blacks.
« C'est un joueur complet, proche du ballon, qui apporte vraiment à l'équipe, explique Régis Sonnes. Il ne réalise pas des actions d'éclat mais un travail de fond très important. C'est un joueur intelligent qui a eu des responsabilités chez les Blues, il peut être leader dans les prises de décision. Il commence vraiment à prendre sa place dans l'équipe ».
"Un gars capable de mettre la pression sur l'adversaire en permanence"
Le capitaine de l'UBB Matthew Clarkin ne tarit pas non plus d'éloges sur le travail fourni par son compatriote : « Il peut nous apporter du physique dans toutes les zones d'affrontement, c'est-à-dire rucks, plaquages… Il est très à l'aise là-dedans. En défense, il nous permet de ralentir le ballon et nous donne le temps de nous replacer. Offensivement, il est capable de faire avancer un ballon qui n'est pas très bien au départ. Dans les matches aussi serrés qu'en ce moment, c'est important d'avoir un gars comme lui qui est capable de mettre la pression sur l'adversaire en permanence ».
Peau de banane
Arrivé en Gironde cet été pour sa première expérience à l'étranger, Luke Braid a eu besoin de temps pour prendre ses marques dans le Top 14 mais surtout pour venir à bout de blessures (orteil, genou, mollet) qui l'ont fait rejoindre l'infirmerie à chaque fois qu'il a fait son retour sur le terrain. « À travers ses performances du moment, on voit qu'il vide un peu ses frustrations », explique Matthew Clarkin. « J'ai vraiment été malchanceux, juge Luke Braid. J'étais frustré parce qu'il ne s'agissait que de petits pépins mais qui t'empêchent de pousser, de sauter, de faire quoi que ce soit… Les préparateurs physiques ont fait un super boulot. Aujourd'hui, je me sens vraiment bien. »
Luke Braid est bien décidé à poursuivre sur sa lancée de la victoire face au Stade Français. « C'était un match “peau de banane” sur lequel nous avons évité de glisser. Le top 6 est dans toutes les têtes, on doit vraiment tout donner sur le match qui vient ». À Grenoble, l'UBB devra éviter une autre peau de banane.
Union Bordeaux-Bègles : Luke Braid est prêt au bon moment
Yoan Leshauriès
Dans la course à la qualification, l'Union Bordeaux-Bègles ne doit plus lâcher un seul pouce de terrain. Elle doit même en gagner. Pour cela, le club girondin peut compter sur un Luke Braid (25 ans, 1,85 m, 100 kg) en pleine possession de ses moyens. Face au Stade Français (victoire 35-25), le troisième ligne néo-zélandais s'est montré efficace aussi bien en attaque (14 courses avec ballon, 38 mètres gagnés) qu'en défense (15 plaquages réussis). « Je suis de retour, sourit celui qui honorera sa huitième titularisation de la saison en Top 14 (en 11 matches) ce soir à Grenoble. Je suis plutôt content de ma forme du moment et surtout, content que l'UBB ait gagné pour rester sur la route de la qualif' ».
Depuis quelque temps, « on voit vraiment le Luke Braid que l'on suivait depuis deux ans », souligne Régis Sonnes, l'entraîneur des avants girondins. C'est-à-dire ? Le flanker omniprésent des Auckland Blues, ex-international U20 resté coincé dans l'antichambre des All Blacks derrière Richie McCaw mais qui compte tout de même une sélection avec les Maori All Blacks.
« C'est un joueur complet, proche du ballon, qui apporte vraiment à l'équipe, explique Régis Sonnes. Il ne réalise pas des actions d'éclat mais un travail de fond très important. C'est un joueur intelligent qui a eu des responsabilités chez les Blues, il peut être leader dans les prises de décision. Il commence vraiment à prendre sa place dans l'équipe ».
"Un gars capable de mettre la pression sur l'adversaire en permanence"
Le capitaine de l'UBB Matthew Clarkin ne tarit pas non plus d'éloges sur le travail fourni par son compatriote : « Il peut nous apporter du physique dans toutes les zones d'affrontement, c'est-à-dire rucks, plaquages… Il est très à l'aise là-dedans. En défense, il nous permet de ralentir le ballon et nous donne le temps de nous replacer. Offensivement, il est capable de faire avancer un ballon qui n'est pas très bien au départ. Dans les matches aussi serrés qu'en ce moment, c'est important d'avoir un gars comme lui qui est capable de mettre la pression sur l'adversaire en permanence ».
Peau de banane
Arrivé en Gironde cet été pour sa première expérience à l'étranger, Luke Braid a eu besoin de temps pour prendre ses marques dans le Top 14 mais surtout pour venir à bout de blessures (orteil, genou, mollet) qui l'ont fait rejoindre l'infirmerie à chaque fois qu'il a fait son retour sur le terrain. « À travers ses performances du moment, on voit qu'il vide un peu ses frustrations », explique Matthew Clarkin. « J'ai vraiment été malchanceux, juge Luke Braid. J'étais frustré parce qu'il ne s'agissait que de petits pépins mais qui t'empêchent de pousser, de sauter, de faire quoi que ce soit… Les préparateurs physiques ont fait un super boulot. Aujourd'hui, je me sens vraiment bien. »
Luke Braid est bien décidé à poursuivre sur sa lancée de la victoire face au Stade Français. « C'était un match “peau de banane” sur lequel nous avons évité de glisser. Le top 6 est dans toutes les têtes, on doit vraiment tout donner sur le match qui vient ». À Grenoble, l'UBB devra éviter une autre peau de banane.
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Allez UBB
Re: Luke Braid
Ce mec est d'une dimension impressionnante.
Quel joueur
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Le_croate- J'ai vu de la lumière
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Re: Luke Braid
Le_croate a écrit:Ce mec est d'une dimension impressionnante.
Quel joueur
De la famille du Craote ?
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Luke Braid
Le_croate a écrit:Ce mec est d'une dimension impressionnante.
Quel joueur
Bienvenu le Croate. Première intervention, mais bon goût! Même si on peut lui reprocher parfois les défauts de ses qualités, c'est-à-dire un engagement entier et inconditionnel mais qui frôle parfois la limite de la faute. Mais bon, on avait besoin d'un gars comme ça pour lutter dans les rucks. Et quand on voit le comportement des Clermontois, vaut mieux avoir un chien de guerre comme lui dans notre XV....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Luke Braid
SO :
Avant UBB - Stade Français : Braid, le poil à gratter
Yoan Leshauriès
Le ballon sous le bras, un regard dubitatif entre des sourcils relevés et une barbe rousse fournie. Sur l'affiche annonçant la venue du Stade Français à Chaban-Delmas cet après-midi (14 h 45), Luke Braid n'a pas l'air à son aise sous les feux des projecteurs. Le flanker néo-zélandais de l'Union Bordeaux-Bègles excelle plutôt dans le travail de l'ombre, la sale besogne.
À l'issue de la victoire de Castres dimanche dernier face à l'UBB (33-27), Christophe Urios, le manager tarnais, lui a d'ailleurs rendu hommage : « Il est vraiment dur à jouer. Il est très fort dans le jeu au sol et il ne porte pas si mal le ballon. J'ai en mémoire un ou deux bons mouvements de notre part où il a littéralement sauvé son équipe ». Quand on lui rapporte ces louanges, le flanker néo-zélandais laisse transparaître un petit sourire à travers sa barbe : « Évidemment, ça fait plaisir d'entendre des choses comme ça mais moi, j'étais surtout déçu car nous avons perdu. On n'a même pas ramené un point. Face au Stade Français, on n'a pas le droit à l'erreur, on a vraiment besoin de gagner et si possible, avec le bonus ! »
« Un rôle ingrat »
Mais vu son état de forme et ses prestations en ce moment, Luke Braid (27 ans, 1,85 m, 98 kg) ne peut échapper aux compliments. « Luke, c'est un gladiateur dans l'arène, aux yeux de son manager Raphaël Ibanez. Ce qu'il a fait le week-end dernier, c'est exceptionnel ! Mais ce n'est pas uniquement ce week-end, c'est aussi sur les matchs précédents. Il a gagné en consistance. Il est arrivé d'Auckland la saison dernière avec un potentiel physique amoindri suite à une répétition de commotions cérébrales. Vu son engagement, je comprends pourquoi. Aujourd'hui, il est mieux préparé physiquement. Il a pris une dimension au sein de l'équipe qui n'est pas négligeable ». Si bien que le club girondin a décidé de prolonger son contrat pour deux saisons supplémentaires, jusqu'en 2019.
Le Néo-Zélandais, dont le père (Gary) et le frère (Daniel) ont porté le maillot mythique des All Blacks, excelle dans les tâches obscures. Quand il s'agit de plaquer ou de plonger sa crinière blonde dans les rucks, il n'hésite pas une seconde. « Ce n'est pas si terrible, sourit-il. J'ai toujours joué 7 en Nouvelle-Zélande, et à ce poste, ta mission prioritaire, c'est d'essayer de récupérer le ballon. C'est sûr, c'est un peu un rôle ingrat mais ça fait partie du boulot. Sur ce genre de phase de jeu, parfois, la situation ne te permet pas de prendre le temps de réfléchir sur ton positionnement. Tu prends la décision qui te semble la bonne en une fraction de seconde. Après, c'est l'arbitre qui te dit si tu es dans la règle ou pas. Parfois ça passe, d'autre fois non ».
"Sur le terrain, avec cette chevelure blonde, on pourrait voir Jean-Pierre Rives"
Même si son engagement sans faille sur le terrain lui a valu un nouveau protocole commotion à Pau, Luke Braid n'est pas prêt à lever le pied. « Si tu te jettes dans un ruck à 50 %, c'est là où tu risques de te blesser, souligne-t-il. Je n'ai pas peur de la blessure ».
« Luke est un joueur assez discret durant la semaine, il est à un niveau d'engagement relativement moyen, explique Raphaël Ibanez. Mais quand il s'agit de mettre le maillot, ce n'est plus le même homme. En forme, il est capable de matcher n'importe quel adversaire. Il est dans un registre tellement particulier qu'il ne laisse pas indifférent. Sur le terrain, à Castres, on aurait même pu basculer quelques années en arrière, avec cette chevelure blonde et voir Jean-Pierre Rives sur le terrain. Mais Luke, il faut que je lui rappelle l'historique de notre rugby français car je ne suis pas certain qu'il connaisse Jean-Pierre Rives ».
Cet après-midi face au Stade Français, l'UBB pourra encore compter sur son infatigable travailleur de l'ombre qui honorera sa 8e titularisation en 8 matchs de Top 14. « Je n'ai surtout pas besoin de repos. Nous avons une trêve dans trois semaines, il n'y a plus que trois matchs à jouer, ça va le faire », assure Luke Braid, qui sera vice-capitaine de l'UBB. Si tout le monde lui voit une âme de leader, Luke Braid s'interroge. « Un leader ? Peut-être, je ne sais pas. Moi, je suis juste là pour jouer du mieux que je peux ». Toujours sans faire de bruit.
Avant UBB - Stade Français : Braid, le poil à gratter
Yoan Leshauriès
Le ballon sous le bras, un regard dubitatif entre des sourcils relevés et une barbe rousse fournie. Sur l'affiche annonçant la venue du Stade Français à Chaban-Delmas cet après-midi (14 h 45), Luke Braid n'a pas l'air à son aise sous les feux des projecteurs. Le flanker néo-zélandais de l'Union Bordeaux-Bègles excelle plutôt dans le travail de l'ombre, la sale besogne.
À l'issue de la victoire de Castres dimanche dernier face à l'UBB (33-27), Christophe Urios, le manager tarnais, lui a d'ailleurs rendu hommage : « Il est vraiment dur à jouer. Il est très fort dans le jeu au sol et il ne porte pas si mal le ballon. J'ai en mémoire un ou deux bons mouvements de notre part où il a littéralement sauvé son équipe ». Quand on lui rapporte ces louanges, le flanker néo-zélandais laisse transparaître un petit sourire à travers sa barbe : « Évidemment, ça fait plaisir d'entendre des choses comme ça mais moi, j'étais surtout déçu car nous avons perdu. On n'a même pas ramené un point. Face au Stade Français, on n'a pas le droit à l'erreur, on a vraiment besoin de gagner et si possible, avec le bonus ! »
« Un rôle ingrat »
Mais vu son état de forme et ses prestations en ce moment, Luke Braid (27 ans, 1,85 m, 98 kg) ne peut échapper aux compliments. « Luke, c'est un gladiateur dans l'arène, aux yeux de son manager Raphaël Ibanez. Ce qu'il a fait le week-end dernier, c'est exceptionnel ! Mais ce n'est pas uniquement ce week-end, c'est aussi sur les matchs précédents. Il a gagné en consistance. Il est arrivé d'Auckland la saison dernière avec un potentiel physique amoindri suite à une répétition de commotions cérébrales. Vu son engagement, je comprends pourquoi. Aujourd'hui, il est mieux préparé physiquement. Il a pris une dimension au sein de l'équipe qui n'est pas négligeable ». Si bien que le club girondin a décidé de prolonger son contrat pour deux saisons supplémentaires, jusqu'en 2019.
Le Néo-Zélandais, dont le père (Gary) et le frère (Daniel) ont porté le maillot mythique des All Blacks, excelle dans les tâches obscures. Quand il s'agit de plaquer ou de plonger sa crinière blonde dans les rucks, il n'hésite pas une seconde. « Ce n'est pas si terrible, sourit-il. J'ai toujours joué 7 en Nouvelle-Zélande, et à ce poste, ta mission prioritaire, c'est d'essayer de récupérer le ballon. C'est sûr, c'est un peu un rôle ingrat mais ça fait partie du boulot. Sur ce genre de phase de jeu, parfois, la situation ne te permet pas de prendre le temps de réfléchir sur ton positionnement. Tu prends la décision qui te semble la bonne en une fraction de seconde. Après, c'est l'arbitre qui te dit si tu es dans la règle ou pas. Parfois ça passe, d'autre fois non ».
"Sur le terrain, avec cette chevelure blonde, on pourrait voir Jean-Pierre Rives"
Même si son engagement sans faille sur le terrain lui a valu un nouveau protocole commotion à Pau, Luke Braid n'est pas prêt à lever le pied. « Si tu te jettes dans un ruck à 50 %, c'est là où tu risques de te blesser, souligne-t-il. Je n'ai pas peur de la blessure ».
« Luke est un joueur assez discret durant la semaine, il est à un niveau d'engagement relativement moyen, explique Raphaël Ibanez. Mais quand il s'agit de mettre le maillot, ce n'est plus le même homme. En forme, il est capable de matcher n'importe quel adversaire. Il est dans un registre tellement particulier qu'il ne laisse pas indifférent. Sur le terrain, à Castres, on aurait même pu basculer quelques années en arrière, avec cette chevelure blonde et voir Jean-Pierre Rives sur le terrain. Mais Luke, il faut que je lui rappelle l'historique de notre rugby français car je ne suis pas certain qu'il connaisse Jean-Pierre Rives ».
Cet après-midi face au Stade Français, l'UBB pourra encore compter sur son infatigable travailleur de l'ombre qui honorera sa 8e titularisation en 8 matchs de Top 14. « Je n'ai surtout pas besoin de repos. Nous avons une trêve dans trois semaines, il n'y a plus que trois matchs à jouer, ça va le faire », assure Luke Braid, qui sera vice-capitaine de l'UBB. Si tout le monde lui voit une âme de leader, Luke Braid s'interroge. « Un leader ? Peut-être, je ne sais pas. Moi, je suis juste là pour jouer du mieux que je peux ». Toujours sans faire de bruit.
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Re: Luke Braid
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Involontaire mais dangereux (de l'aveu même de la "victime" Gorgodze) : 2 semaines. Logique.
Involontaire mais dangereux (de l'aveu même de la "victime" Gorgodze) : 2 semaines. Logique.
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Re: Luke Braid
Juste le temps d'effectuer un stage de lévitation chez les derviches tourneurs en Capadoce.Faut dire, que faisait donc le Toulonnais là où il était?
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