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Laurent Marti : la bio
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Laurent Marti : la bio
SO :
L’Union fait sa force
Le président de l’UBB veut un club de rugby champion. Mariage vibrant entre une ville en attente et un bâtisseur
Christian Seguin
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Laurent Marti. Une détermination absolue à imposer un club champion à Bordeaux. Photo Philippe Taris
L’entrepreneur
Laurent Marti, 47 ans, est le patron du groupe en expansion Top Tex, qu’il a créé en 1994, spécialisé dans la distribution et l’importation de textile promotionnel (200 personnes, 120 millions de chiffre d’affaires). Une quarantaine de marques sont vendues, dont celle de Laurent Marti, Kariban, en Europe et aux États-Unis. Le propriétaire de l’UBB a été le premier à introduire les produits mode dans le textile publicitaire.
Son jardin possède un seul arbre à deux branches planté en territoire pied- noir. Un cèdre de l'Atlas : les Marti, 100 % d'origine espagnole, et les Bertagnoli, 100 % d'origine italienne, devenus français par l'Algérie. Laurent Marti porte en creux les récits cruels des gens dépossédés que sa curiosité d'enfant buvard a absorbés. La famille déterminée à exister dessine son avenir. Antoine Marti, le père, président de l'Union Sportive Bergeracoise dans les années 1980, lutte pour devenir directeur du Crédit immobilier. Yvanne, la mama solaire, peut faire reculer le pack de Clermont si l'on touche à l'un de ses trois enfants, Laurent, Catherine et Vincent. Il y a dans l'exil de la fierté, de la droiture, du sentiment intense.
L'aîné surprend. À 10 ans, il attend que l'enfance s'achève, à 15 ans, il juge l'adolescence inutile, et à 20 ans, en passant son BTS d'action commerciale, il crée Publitel, sa première entreprise de briquets publicitaires. Un jour, le Stade Toulousain le recrute à l'aile en juniors et la faculté de biologie s'honore de lui donner trois cours. Pourquoi, en 2006, un jeune homme courtois au regard romantique du cinéma muet, qui a compris avant les autres l'avènement du tissu publicitaire, va-t-il se frotter à cette mêlée embourbée où deux clubs racés, le Stade Bordelais et le CABBG, tentent de s'accoupler ? À Bordeaux, Laurent Marti ne vient pas pour le business. Il cède à une obsession bienheureuse : retrouver toutes les sensations de sa jeunesse en offrant au rugby professionnel une maison. Il cogite pendant un an et met 500 000 euros au capital. On l'aime tout de suite. Il est photogénique, sourit, écoute, parle d'éthique, et sans notes. Il dit « nous ». Pas de coup de menton. Comme le fils naturel d'une ville en mutation profonde, qui va bientôt faire passer Toulouse pour un jardin de curé, mais dont l'aspiration ne varie pas.
La communauté lui doit
Bordeaux, aux jouissances tempérées, amarrée à son décor, ni bourgeoise ni charbonnière, rêve toujours de prendre la mer avec un commandant au-dessus du lot. Laurent Marti arrive à l'heure. Il colle à l'image Unesco. Les vieux fusils et les dépendants rugby n'en peuvent plus de manquer, tandis qu'un public nouveau s'enivre de olas en famille à Chaban-Delmas. Ça sent le pop-corn et le plaisir de vivre. L'UBB envoie la balle à l'aile. La télévision adore.
Pas de visées sur la Fédération ou la Ligue nationale, aucune ambition politique, Laurent Marti a le profil idéal du gentleman éduqué, sans ennemis invisibles ni amis tonitruants, que son obstination de maçon rend familier. « Quand on lui serre la main, dit un sponsor, on a le sentiment qu'il éprouve du bonheur. »
Des idées fixes
Une image lisse, fatalement trompeuse. « Derrière cette attitude à l'anglaise, il y a un cocktail détonant, relève le manager Raphaël Ibañez. Sa persévérance à bouger les lignes au niveau local et à imposer son club dans le paysage rugbystique français force l'admiration. Un look de jeune businessman et des idées fixes. C'est ce qui fait sa réussite. » Une belle personne n'aurait pas mieux.
Existe vite à Bordeaux l'idée que la communauté lui doit. Michel Moga, qui a payé plus que de raison, avec ses frères, pour y sauver le rugby professionnel, reconnaît très tôt un patron. « C'est parce que nous n'avons pas maîtrisé le côté sportif que nous nous sommes plantés avec nos petits budgets. C'est un entrepreneur. Il voulait une indépendance totale. Nous avons su effacer nos rancœurs pour lui laisser le champ libre. » Une galère. En 2008-2009 - « la pire année de ma vie » -, Laurent Marti perd plus de 1 million d'euros. Bordeaux l'aime sans sortir de carnet de chèques. Il règle les notes. Jusqu'où va cette passion qui le réveille la nuit ? Ses proches angoissent de connaître la réponse. « Je sens, dit-il, que j'ai peut-être fait une connerie, mais je décide de me battre jusqu'au sang. » L'assemblée admire le sacrifice et le lui dit. L'UBB l'aimante. Quand il craque, le 19 mars 2010, cinq minutes avant d'annoncer son départ, le président du Conseil régional, Alain Rousset, lui promet de l'aide. Trois minutes plus tard, pur hasard, un gros sponsor s'engage. Laurent Marti ne s'échappe jamais. « S'il était parti, tout aurait volé en éclats, explique Philippe Moulia, le directeur général d'Eiffage Nord Aquitaine. Beaucoup de chefs d'entreprise se sont identifiés à lui dans l'approche entrepreneuriale. J'ai rarement vu un homme de cette qualité. »
Dans un Top 14 effrayant
Pourquoi ce concerto pour violon ? Parce qu'il relève d'une curiosité du paysage clanique du rugby. Il n'appartient ni à l'espèce quasi éteinte des présidents cassoulet, ni à celle des puissants capitaines d'industrie qui prennent le manche. Et il n'a rien du chansonnier de la scène toulonnaise. Où trouver une telle singularité ? Il consacre un jour à son entreprise et six à son club, avec une cible obsédante : digérer chaque semaine dix à douze matchs enregistrés de Top 14, Champion Cup, Super Rugby, Pro D2, traquer un champion supposé et ses failles, l'analyser avec son staff. Le dimanche, il suit les espoirs. On ne le voit pas se rendre chez les parents des jeunes joueurs dans les hameaux.
L'effet du rugby sur ses affaires ? Nul. Il ne vend pas aux particuliers. Son groupe aurait même gagné à ce qu'il y travaille plus. Impossible de pressentir qu'il demeure propriétaire à 95 % de l'UBB, qu'il peut vendre jeudi. « Ce n'est pas à moi, mais au patrimoine local. Si un jour je devais partir, je ne ferais pas le choix de l'argent. » Et quand l'objectif annoncé de ramener le Brennus à Bordeaux fait ricaner, il s'exaspère. « Je n'accepte pas que dans ce pays, l'ambitieux devienne un prétentieux. Je trouve bassement ridicule de se moquer de nous si l'on décroche du Top 6. Cela ne change rien à nos objectifs. » Il garde donc son calme dans un Top 14 effrayant où tu es sixième à midi, en lutte pour le maintien à midi et quart, et orphelin de ton staff à midi et demi.
3,8 millions d'euros d'engagement personnel depuis 2007 seraient de l'argent perdu ? « Je m'en fiche. L'émotion partagée, pour moi, c'est la famille et le sport. Je n'ai jamais vu quelqu'un pleurer parce qu'il avait réalisé une affaire. Alain Juppé, en nous laissant Chaban-Delmas, a offert au club un cadeau inégalable. Ce que procure un stade de 30 000 personnes ne se compare pas. Demain, je recommencerai. »
Demain, sur la route de son idéal, il doit trouver 3 millions d'euros pour boucler le budget 2015-2016. Si ce n'est pas le cas, il paiera. Les noces continuent. Le public girondin veut chanter. Et Yvanne Marti commente désormais l'action de la 67e minute côté fermé. Pourquoi l'amoureux guérirait-il ?
« Je décide de me battre jusqu'au sang »
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
L’Union fait sa force
Le président de l’UBB veut un club de rugby champion. Mariage vibrant entre une ville en attente et un bâtisseur
Christian Seguin
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Laurent Marti. Une détermination absolue à imposer un club champion à Bordeaux. Photo Philippe Taris
L’entrepreneur
Laurent Marti, 47 ans, est le patron du groupe en expansion Top Tex, qu’il a créé en 1994, spécialisé dans la distribution et l’importation de textile promotionnel (200 personnes, 120 millions de chiffre d’affaires). Une quarantaine de marques sont vendues, dont celle de Laurent Marti, Kariban, en Europe et aux États-Unis. Le propriétaire de l’UBB a été le premier à introduire les produits mode dans le textile publicitaire.
Son jardin possède un seul arbre à deux branches planté en territoire pied- noir. Un cèdre de l'Atlas : les Marti, 100 % d'origine espagnole, et les Bertagnoli, 100 % d'origine italienne, devenus français par l'Algérie. Laurent Marti porte en creux les récits cruels des gens dépossédés que sa curiosité d'enfant buvard a absorbés. La famille déterminée à exister dessine son avenir. Antoine Marti, le père, président de l'Union Sportive Bergeracoise dans les années 1980, lutte pour devenir directeur du Crédit immobilier. Yvanne, la mama solaire, peut faire reculer le pack de Clermont si l'on touche à l'un de ses trois enfants, Laurent, Catherine et Vincent. Il y a dans l'exil de la fierté, de la droiture, du sentiment intense.
L'aîné surprend. À 10 ans, il attend que l'enfance s'achève, à 15 ans, il juge l'adolescence inutile, et à 20 ans, en passant son BTS d'action commerciale, il crée Publitel, sa première entreprise de briquets publicitaires. Un jour, le Stade Toulousain le recrute à l'aile en juniors et la faculté de biologie s'honore de lui donner trois cours. Pourquoi, en 2006, un jeune homme courtois au regard romantique du cinéma muet, qui a compris avant les autres l'avènement du tissu publicitaire, va-t-il se frotter à cette mêlée embourbée où deux clubs racés, le Stade Bordelais et le CABBG, tentent de s'accoupler ? À Bordeaux, Laurent Marti ne vient pas pour le business. Il cède à une obsession bienheureuse : retrouver toutes les sensations de sa jeunesse en offrant au rugby professionnel une maison. Il cogite pendant un an et met 500 000 euros au capital. On l'aime tout de suite. Il est photogénique, sourit, écoute, parle d'éthique, et sans notes. Il dit « nous ». Pas de coup de menton. Comme le fils naturel d'une ville en mutation profonde, qui va bientôt faire passer Toulouse pour un jardin de curé, mais dont l'aspiration ne varie pas.
La communauté lui doit
Bordeaux, aux jouissances tempérées, amarrée à son décor, ni bourgeoise ni charbonnière, rêve toujours de prendre la mer avec un commandant au-dessus du lot. Laurent Marti arrive à l'heure. Il colle à l'image Unesco. Les vieux fusils et les dépendants rugby n'en peuvent plus de manquer, tandis qu'un public nouveau s'enivre de olas en famille à Chaban-Delmas. Ça sent le pop-corn et le plaisir de vivre. L'UBB envoie la balle à l'aile. La télévision adore.
Pas de visées sur la Fédération ou la Ligue nationale, aucune ambition politique, Laurent Marti a le profil idéal du gentleman éduqué, sans ennemis invisibles ni amis tonitruants, que son obstination de maçon rend familier. « Quand on lui serre la main, dit un sponsor, on a le sentiment qu'il éprouve du bonheur. »
Des idées fixes
Une image lisse, fatalement trompeuse. « Derrière cette attitude à l'anglaise, il y a un cocktail détonant, relève le manager Raphaël Ibañez. Sa persévérance à bouger les lignes au niveau local et à imposer son club dans le paysage rugbystique français force l'admiration. Un look de jeune businessman et des idées fixes. C'est ce qui fait sa réussite. » Une belle personne n'aurait pas mieux.
Existe vite à Bordeaux l'idée que la communauté lui doit. Michel Moga, qui a payé plus que de raison, avec ses frères, pour y sauver le rugby professionnel, reconnaît très tôt un patron. « C'est parce que nous n'avons pas maîtrisé le côté sportif que nous nous sommes plantés avec nos petits budgets. C'est un entrepreneur. Il voulait une indépendance totale. Nous avons su effacer nos rancœurs pour lui laisser le champ libre. » Une galère. En 2008-2009 - « la pire année de ma vie » -, Laurent Marti perd plus de 1 million d'euros. Bordeaux l'aime sans sortir de carnet de chèques. Il règle les notes. Jusqu'où va cette passion qui le réveille la nuit ? Ses proches angoissent de connaître la réponse. « Je sens, dit-il, que j'ai peut-être fait une connerie, mais je décide de me battre jusqu'au sang. » L'assemblée admire le sacrifice et le lui dit. L'UBB l'aimante. Quand il craque, le 19 mars 2010, cinq minutes avant d'annoncer son départ, le président du Conseil régional, Alain Rousset, lui promet de l'aide. Trois minutes plus tard, pur hasard, un gros sponsor s'engage. Laurent Marti ne s'échappe jamais. « S'il était parti, tout aurait volé en éclats, explique Philippe Moulia, le directeur général d'Eiffage Nord Aquitaine. Beaucoup de chefs d'entreprise se sont identifiés à lui dans l'approche entrepreneuriale. J'ai rarement vu un homme de cette qualité. »
Dans un Top 14 effrayant
Pourquoi ce concerto pour violon ? Parce qu'il relève d'une curiosité du paysage clanique du rugby. Il n'appartient ni à l'espèce quasi éteinte des présidents cassoulet, ni à celle des puissants capitaines d'industrie qui prennent le manche. Et il n'a rien du chansonnier de la scène toulonnaise. Où trouver une telle singularité ? Il consacre un jour à son entreprise et six à son club, avec une cible obsédante : digérer chaque semaine dix à douze matchs enregistrés de Top 14, Champion Cup, Super Rugby, Pro D2, traquer un champion supposé et ses failles, l'analyser avec son staff. Le dimanche, il suit les espoirs. On ne le voit pas se rendre chez les parents des jeunes joueurs dans les hameaux.
L'effet du rugby sur ses affaires ? Nul. Il ne vend pas aux particuliers. Son groupe aurait même gagné à ce qu'il y travaille plus. Impossible de pressentir qu'il demeure propriétaire à 95 % de l'UBB, qu'il peut vendre jeudi. « Ce n'est pas à moi, mais au patrimoine local. Si un jour je devais partir, je ne ferais pas le choix de l'argent. » Et quand l'objectif annoncé de ramener le Brennus à Bordeaux fait ricaner, il s'exaspère. « Je n'accepte pas que dans ce pays, l'ambitieux devienne un prétentieux. Je trouve bassement ridicule de se moquer de nous si l'on décroche du Top 6. Cela ne change rien à nos objectifs. » Il garde donc son calme dans un Top 14 effrayant où tu es sixième à midi, en lutte pour le maintien à midi et quart, et orphelin de ton staff à midi et demi.
3,8 millions d'euros d'engagement personnel depuis 2007 seraient de l'argent perdu ? « Je m'en fiche. L'émotion partagée, pour moi, c'est la famille et le sport. Je n'ai jamais vu quelqu'un pleurer parce qu'il avait réalisé une affaire. Alain Juppé, en nous laissant Chaban-Delmas, a offert au club un cadeau inégalable. Ce que procure un stade de 30 000 personnes ne se compare pas. Demain, je recommencerai. »
Demain, sur la route de son idéal, il doit trouver 3 millions d'euros pour boucler le budget 2015-2016. Si ce n'est pas le cas, il paiera. Les noces continuent. Le public girondin veut chanter. Et Yvanne Marti commente désormais l'action de la 67e minute côté fermé. Pourquoi l'amoureux guérirait-il ?
« Je décide de me battre jusqu'au sang »
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
Dernière édition par patrick le Lun 27 Avr 2015 - 0:55, édité 1 fois
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Laurent Marti : la bio
patrick a écrit:
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
Et la lumière c'est la vie... +1
Pat- Unioniste de la première heure
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Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Laurent Marti : la bio
patrick a écrit:SO :
L’Union fait sa force
Le président de l’UBB veut un club de rugby champion. Mariage vibrant entre une ville en attente et un bâtisseur
Christian Seguin
L’entrepreneur
Laurent Marti, 47 ans, est le patron du groupe en expansion Top Tex, qu’il a créé en 1994, spécialisé dans la distribution et l’importation de textile promotionnel (200 personnes, 120 millions de chiffre d’affaires). Une quarantaine de marques sont vendues, dont celle de Laurent Marti, Kariban, en Europe et aux États-Unis. Le propriétaire de l’UBB a été le premier à introduire les produits mode dans le textile publicitaire.
Son jardin possède un seul arbre à deux branches planté en territoire pied- noir. Un cèdre de l'Atlas : les Marti, 100 % d'origine espagnole, et les Bertagnoli, 100 % d'origine italienne, devenus français par l'Algérie. Laurent Marti porte en creux les récits cruels des gens dépossédés que sa curiosité d'enfant buvard a absorbés. La famille déterminée à exister dessine son avenir. Antoine Marti, le père, président de l'Union Sportive Bergeracoise dans les années 1980, lutte pour devenir directeur du Crédit immobilier. Yvanne, la mama solaire, peut faire reculer le pack de Clermont si l'on touche à l'un de ses trois enfants, Laurent, Catherine et Vincent. Il y a dans l'exil de la fierté, de la droiture, du sentiment intense.
L'aîné surprend. À 10 ans, il attend que l'enfance s'achève, à 15 ans, il juge l'adolescence inutile, et à 20 ans, en passant son BTS d'action commerciale, il crée Publitel, sa première entreprise de briquets publicitaires. Un jour, le Stade Toulousain le recrute à l'aile en juniors et la faculté de biologie s'honore de lui donner trois cours. Pourquoi, en 2006, un jeune homme courtois au regard romantique du cinéma muet, qui a compris avant les autres l'avènement du tissu publicitaire, va-t-il se frotter à cette mêlée embourbée où deux clubs racés, le Stade Bordelais et le CABBG, tentent de s'accoupler ? À Bordeaux, Laurent Marti ne vient pas pour le business. Il cède à une obsession bienheureuse : retrouver toutes les sensations de sa jeunesse en offrant au rugby professionnel une maison. Il cogite pendant un an et met 500 000 euros au capital. On l'aime tout de suite. Il est photogénique, sourit, écoute, parle d'éthique, et sans notes. Il dit « nous ». Pas de coup de menton. Comme le fils naturel d'une ville en mutation profonde, qui va bientôt faire passer Toulouse pour un jardin de curé, mais dont l'aspiration ne varie pas.
La communauté lui doit
Bordeaux, aux jouissances tempérées, amarrée à son décor, ni bourgeoise ni charbonnière, rêve toujours de prendre la mer avec un commandant au-dessus du lot. Laurent Marti arrive à l'heure. Il colle à l'image Unesco. Les vieux fusils et les dépendants rugby n'en peuvent plus de manquer, tandis qu'un public nouveau s'enivre de olas en famille à Chaban-Delmas. Ça sent le pop-corn et le plaisir de vivre. L'UBB envoie la balle à l'aile. La télévision adore.
Pas de visées sur la Fédération ou la Ligue nationale, aucune ambition politique, Laurent Marti a le profil idéal du gentleman éduqué, sans ennemis invisibles ni amis tonitruants, que son obstination de maçon rend familier. « Quand on lui serre la main, dit un sponsor, on a le sentiment qu'il éprouve du bonheur. »
Des idées fixes
Une image lisse, fatalement trompeuse. « Derrière cette attitude à l'anglaise, il y a un cocktail détonant, relève le manager Raphaël Ibañez. Sa persévérance à bouger les lignes au niveau local et à imposer son club dans le paysage rugbystique français force l'admiration. Un look de jeune businessman et des idées fixes. C'est ce qui fait sa réussite. » Une belle personne n'aurait pas mieux.
Existe vite à Bordeaux l'idée que la communauté lui doit. Michel Moga, qui a payé plus que de raison, avec ses frères, pour y sauver le rugby professionnel, reconnaît très tôt un patron. « C'est parce que nous n'avons pas maîtrisé le côté sportif que nous nous sommes plantés avec nos petits budgets. C'est un entrepreneur. Il voulait une indépendance totale. Nous avons su effacer nos rancœurs pour lui laisser le champ libre. » Une galère. En 2008-2009 - « la pire année de ma vie » -, Laurent Marti perd plus de 1 million d'euros. Bordeaux l'aime sans sortir de carnet de chèques. Il règle les notes. Jusqu'où va cette passion qui le réveille la nuit ? Ses proches angoissent de connaître la réponse. « Je sens, dit-il, que j'ai peut-être fait une connerie, mais je décide de me battre jusqu'au sang. » L'assemblée admire le sacrifice et le lui dit. L'UBB l'aimante. Quand il craque, le 19 mars 2010, cinq minutes avant d'annoncer son départ, le président du Conseil régional, Alain Rousset, lui promet de l'aide. Trois minutes plus tard, pur hasard, un gros sponsor s'engage. Laurent Marti ne s'échappe jamais. « S'il était parti, tout aurait volé en éclats, explique Philippe Moulia, le directeur général d'Eiffage Nord Aquitaine. Beaucoup de chefs d'entreprise se sont identifiés à lui dans l'approche entrepreneuriale. J'ai rarement vu un homme de cette qualité. »
Dans un Top 14 effrayant
Pourquoi ce concerto pour violon ? Parce qu'il relève d'une curiosité du paysage clanique du rugby. Il n'appartient ni à l'espèce quasi éteinte des présidents cassoulet, ni à celle des puissants capitaines d'industrie qui prennent le manche. Et il n'a rien du chansonnier de la scène toulonnaise. Où trouver une telle singularité ? Il consacre un jour à son entreprise et six à son club, avec une cible obsédante : digérer chaque semaine dix à douze matchs enregistrés de Top 14, Champion Cup, Super Rugby, Pro D2, traquer un champion supposé et ses failles, l'analyser avec son staff. Le dimanche, il suit les espoirs. On ne le voit pas se rendre chez les parents des jeunes joueurs dans les hameaux.
L'effet du rugby sur ses affaires ? Nul. Il ne vend pas aux particuliers. Son groupe aurait même gagné à ce qu'il y travaille plus. Impossible de pressentir qu'il demeure propriétaire à 95 % de l'UBB, qu'il peut vendre jeudi. « Ce n'est pas à moi, mais au patrimoine local. Si un jour je devais partir, je ne ferais pas le choix de l'argent. » Et quand l'objectif annoncé de ramener le Brennus à Bordeaux fait ricaner, il s'exaspère. « Je n'accepte pas que dans ce pays, l'ambitieux devienne un prétentieux. Je trouve bassement ridicule de se moquer de nous si l'on décroche du Top 6. Cela ne change rien à nos objectifs. » Il garde donc son calme dans un Top 14 effrayant où tu es sixième à midi, en lutte pour le maintien à midi et quart, et orphelin de ton staff à midi et demi.
3,8 millions d'euros d'engagement personnel depuis 2007 seraient de l'argent perdu ? « Je m'en fiche. L'émotion partagée, pour moi, c'est la famille et le sport. Je n'ai jamais vu quelqu'un pleurer parce qu'il avait réalisé une affaire. Alain Juppé, en nous laissant Chaban-Delmas, a offert au club un cadeau inégalable. Ce que procure un stade de 30 000 personnes ne se compare pas. Demain, je recommencerai. »
Demain, sur la route de son idéal, il doit trouver 3 millions d'euros pour boucler le budget 2015-2016. Si ce n'est pas le cas, il paiera. Les noces continuent. Le public girondin veut chanter. Et Yvanne Marti commente désormais l'action de la 67e minute côté fermé. Pourquoi l'amoureux guérirait-il ?
« Je décide de me battre jusqu'au sang »
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
Magnifique, bien écrit, j'ai eu la mi-molle...
Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: Laurent Marti : la bio
...je crois que j'ai choppé l'autre moitié....!Black diamond a écrit:patrick a écrit:SO :
L’Union fait sa force
Le président de l’UBB veut un club de rugby champion. Mariage vibrant entre une ville en attente et un bâtisseur
Christian Seguin
L’entrepreneur
Laurent Marti, 47 ans, est le patron du groupe en expansion Top Tex, qu’il a créé en 1994, spécialisé dans la distribution et l’importation de textile promotionnel (200 personnes, 120 millions de chiffre d’affaires). Une quarantaine de marques sont vendues, dont celle de Laurent Marti, Kariban, en Europe et aux États-Unis. Le propriétaire de l’UBB a été le premier à introduire les produits mode dans le textile publicitaire.
Son jardin possède un seul arbre à deux branches planté en territoire pied- noir. Un cèdre de l'Atlas : les Marti, 100 % d'origine espagnole, et les Bertagnoli, 100 % d'origine italienne, devenus français par l'Algérie. Laurent Marti porte en creux les récits cruels des gens dépossédés que sa curiosité d'enfant buvard a absorbés. La famille déterminée à exister dessine son avenir. Antoine Marti, le père, président de l'Union Sportive Bergeracoise dans les années 1980, lutte pour devenir directeur du Crédit immobilier. Yvanne, la mama solaire, peut faire reculer le pack de Clermont si l'on touche à l'un de ses trois enfants, Laurent, Catherine et Vincent. Il y a dans l'exil de la fierté, de la droiture, du sentiment intense.
L'aîné surprend. À 10 ans, il attend que l'enfance s'achève, à 15 ans, il juge l'adolescence inutile, et à 20 ans, en passant son BTS d'action commerciale, il crée Publitel, sa première entreprise de briquets publicitaires. Un jour, le Stade Toulousain le recrute à l'aile en juniors et la faculté de biologie s'honore de lui donner trois cours. Pourquoi, en 2006, un jeune homme courtois au regard romantique du cinéma muet, qui a compris avant les autres l'avènement du tissu publicitaire, va-t-il se frotter à cette mêlée embourbée où deux clubs racés, le Stade Bordelais et le CABBG, tentent de s'accoupler ? À Bordeaux, Laurent Marti ne vient pas pour le business. Il cède à une obsession bienheureuse : retrouver toutes les sensations de sa jeunesse en offrant au rugby professionnel une maison. Il cogite pendant un an et met 500 000 euros au capital. On l'aime tout de suite. Il est photogénique, sourit, écoute, parle d'éthique, et sans notes. Il dit « nous ». Pas de coup de menton. Comme le fils naturel d'une ville en mutation profonde, qui va bientôt faire passer Toulouse pour un jardin de curé, mais dont l'aspiration ne varie pas.
La communauté lui doit
Bordeaux, aux jouissances tempérées, amarrée à son décor, ni bourgeoise ni charbonnière, rêve toujours de prendre la mer avec un commandant au-dessus du lot. Laurent Marti arrive à l'heure. Il colle à l'image Unesco. Les vieux fusils et les dépendants rugby n'en peuvent plus de manquer, tandis qu'un public nouveau s'enivre de olas en famille à Chaban-Delmas. Ça sent le pop-corn et le plaisir de vivre. L'UBB envoie la balle à l'aile. La télévision adore.
Pas de visées sur la Fédération ou la Ligue nationale, aucune ambition politique, Laurent Marti a le profil idéal du gentleman éduqué, sans ennemis invisibles ni amis tonitruants, que son obstination de maçon rend familier. « Quand on lui serre la main, dit un sponsor, on a le sentiment qu'il éprouve du bonheur. »
Des idées fixes
Une image lisse, fatalement trompeuse. « Derrière cette attitude à l'anglaise, il y a un cocktail détonant, relève le manager Raphaël Ibañez. Sa persévérance à bouger les lignes au niveau local et à imposer son club dans le paysage rugbystique français force l'admiration. Un look de jeune businessman et des idées fixes. C'est ce qui fait sa réussite. » Une belle personne n'aurait pas mieux.
Existe vite à Bordeaux l'idée que la communauté lui doit. Michel Moga, qui a payé plus que de raison, avec ses frères, pour y sauver le rugby professionnel, reconnaît très tôt un patron. « C'est parce que nous n'avons pas maîtrisé le côté sportif que nous nous sommes plantés avec nos petits budgets. C'est un entrepreneur. Il voulait une indépendance totale. Nous avons su effacer nos rancœurs pour lui laisser le champ libre. » Une galère. En 2008-2009 - « la pire année de ma vie » -, Laurent Marti perd plus de 1 million d'euros. Bordeaux l'aime sans sortir de carnet de chèques. Il règle les notes. Jusqu'où va cette passion qui le réveille la nuit ? Ses proches angoissent de connaître la réponse. « Je sens, dit-il, que j'ai peut-être fait une connerie, mais je décide de me battre jusqu'au sang. » L'assemblée admire le sacrifice et le lui dit. L'UBB l'aimante. Quand il craque, le 19 mars 2010, cinq minutes avant d'annoncer son départ, le président du Conseil régional, Alain Rousset, lui promet de l'aide. Trois minutes plus tard, pur hasard, un gros sponsor s'engage. Laurent Marti ne s'échappe jamais. « S'il était parti, tout aurait volé en éclats, explique Philippe Moulia, le directeur général d'Eiffage Nord Aquitaine. Beaucoup de chefs d'entreprise se sont identifiés à lui dans l'approche entrepreneuriale. J'ai rarement vu un homme de cette qualité. »
Dans un Top 14 effrayant
Pourquoi ce concerto pour violon ? Parce qu'il relève d'une curiosité du paysage clanique du rugby. Il n'appartient ni à l'espèce quasi éteinte des présidents cassoulet, ni à celle des puissants capitaines d'industrie qui prennent le manche. Et il n'a rien du chansonnier de la scène toulonnaise. Où trouver une telle singularité ? Il consacre un jour à son entreprise et six à son club, avec une cible obsédante : digérer chaque semaine dix à douze matchs enregistrés de Top 14, Champion Cup, Super Rugby, Pro D2, traquer un champion supposé et ses failles, l'analyser avec son staff. Le dimanche, il suit les espoirs. On ne le voit pas se rendre chez les parents des jeunes joueurs dans les hameaux.
L'effet du rugby sur ses affaires ? Nul. Il ne vend pas aux particuliers. Son groupe aurait même gagné à ce qu'il y travaille plus. Impossible de pressentir qu'il demeure propriétaire à 95 % de l'UBB, qu'il peut vendre jeudi. « Ce n'est pas à moi, mais au patrimoine local. Si un jour je devais partir, je ne ferais pas le choix de l'argent. » Et quand l'objectif annoncé de ramener le Brennus à Bordeaux fait ricaner, il s'exaspère. « Je n'accepte pas que dans ce pays, l'ambitieux devienne un prétentieux. Je trouve bassement ridicule de se moquer de nous si l'on décroche du Top 6. Cela ne change rien à nos objectifs. » Il garde donc son calme dans un Top 14 effrayant où tu es sixième à midi, en lutte pour le maintien à midi et quart, et orphelin de ton staff à midi et demi.
3,8 millions d'euros d'engagement personnel depuis 2007 seraient de l'argent perdu ? « Je m'en fiche. L'émotion partagée, pour moi, c'est la famille et le sport. Je n'ai jamais vu quelqu'un pleurer parce qu'il avait réalisé une affaire. Alain Juppé, en nous laissant Chaban-Delmas, a offert au club un cadeau inégalable. Ce que procure un stade de 30 000 personnes ne se compare pas. Demain, je recommencerai. »
Demain, sur la route de son idéal, il doit trouver 3 millions d'euros pour boucler le budget 2015-2016. Si ce n'est pas le cas, il paiera. Les noces continuent. Le public girondin veut chanter. Et Yvanne Marti commente désormais l'action de la 67e minute côté fermé. Pourquoi l'amoureux guérirait-il ?
« Je décide de me battre jusqu'au sang »
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
Magnifique, bien écrit, j'ai eu la mi-molle...
SUPERBE article !!!
ça c'est de la Com...si j'avais 3 millions je les mettrais au pôt illico...
Duracuir- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : UNION, quand tu me prends...!!!!
Re: Laurent Marti : la bio
On peut pas rebaptiser Chaban stade Laurent Marti? Chaban a son pont après tout...
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Laurent Marti : la bio
De l'honnêteté, de la droiture, le sens du sacrifice ............des valeurs qui se perdent d'ailleurs......
On a une chance folle d'avoir ce monsieur à la tête de l'UBB.
Je vote pour le stade L Marti
On a une chance folle d'avoir ce monsieur à la tête de l'UBB.
Je vote pour le stade L Marti
Penny33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Laurent Marti : la bio
Voire mieux, le nouveau centre d'entraînement ultra-moderne délivré par la mairie de Bègles et Bordeaux métropole: un nouveau lieu qui aura besoin d'un nom...
On lance une pétition (accessoirement ça mettra la pression sur lesdites institutions pour se bouger le popotin pour le faire...)?
On lance une pétition (accessoirement ça mettra la pression sur lesdites institutions pour se bouger le popotin pour le faire...)?
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Laurent Marti : la bio
OUh là !!! Tu demandes aux anciens de mettre aux oubliettes le nom d'André Moga ??? Pas sûr que ça passe !
Penny33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Laurent Marti : la bio
Penny33 a écrit:OUh là !!! Tu demandes aux anciens de mettre aux oubliettes le nom d'André Moga ??? Pas sûr que ça passe !
Ah non, je n'ai pas parlé du stade! Je parle du centre d'entraînement. Après tout on a bien le complexe Delphine Loche au Stade André Moga non?
krahknardz- Team modo
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Re: Laurent Marti : la bio
krahknardz a écrit:Penny33 a écrit:OUh là !!! Tu demandes aux anciens de mettre aux oubliettes le nom d'André Moga ??? Pas sûr que ça passe !
Ah non, je n'ai pas parlé du stade! Je parle du centre d'entraînement. Après tout on a bien le complexe Delphine Loche au Stade André Moga non?
Delphine Loche Aurais tu quelque chose à déclarer
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Re: Laurent Marti : la bio
Oups, Delphin. Le e s'est inséré à l'insu de mon plein gré....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Laurent Marti : la bio
ok bon je m'y perdskrahknardz a écrit:Penny33 a écrit:OUh là !!! Tu demandes aux anciens de mettre aux oubliettes le nom d'André Moga ??? Pas sûr que ça passe !
Ah non, je n'ai pas parlé du stade! Je parle du centre d'entraînement. Après tout on a bien le complexe Delphine Loche au Stade André Moga non?
Alors va pour un centre L Marti ! je suis pour !
Penny33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Laurent Marti : la bio
Penny33 a écrit:ok bon je m'y perdskrahknardz a écrit:Penny33 a écrit:OUh là !!! Tu demandes aux anciens de mettre aux oubliettes le nom d'André Moga ??? Pas sûr que ça passe !
Ah non, je n'ai pas parlé du stade! Je parle du centre d'entraînement. Après tout on a bien le complexe Delphine Loche au Stade André Moga non?
Alors va pour un centre L Marti ! je suis pour !
Pour baptiser le centre du nom de LM, on pourrai attendre qu'il soit mort... Donc on en reparle dans 50 ans!!!!
Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: Laurent Marti : la bio
Black diamond a écrit:Penny33 a écrit:ok bon je m'y perdskrahknardz a écrit:Penny33 a écrit:OUh là !!! Tu demandes aux anciens de mettre aux oubliettes le nom d'André Moga ??? Pas sûr que ça passe !
Ah non, je n'ai pas parlé du stade! Je parle du centre d'entraînement. Après tout on a bien le complexe Delphine Loche au Stade André Moga non?
Alors va pour un centre L Marti ! je suis pour !
Pour baptiser le centre du nom de LM, on pourrai attendre qu'il soit mort... Donc on en reparle dans 50 ans!!!!
Euh, pourquoi faire un hommage posthume? Ça peut se faire du vivant aussi....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Laurent Marti : la bio
patrick a écrit:
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
Patrick, vu le ton carrément hagiographique
Non Laurent Marti n'a sûrement pas "des côtés sombres" (même lorsqu'il descend dans sa cave sans allumer la lumière, des dizaines de petites lucioles se font une joie d'éclairer son chemin).
En tout cas, si après cette publication la Lloyd's ne s'engage pas auprès de l'UBB à hauteur de la dette des Etats-Unis, c'est que M. Seguin aura sans doute été un peu trop corrosif dans sa farouche volonté d'informer coûte que coûte.
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Re: Laurent Marti : la bio
Toi, tu souhaites voir mourir l'ensemble des présidents du TOP14 (sauf LM, il va s'en dire) + certains de PRO D2, sans parler des nains de la ligue et des bouffons de la Fédé.... ou quoi !?mon jambon star a écrit:
En tout cas, si après cette publication la Lloyd's ne s'engage pas auprès de l'UBB à hauteur de la dette des Etats-Unis,
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Laurent Marti : la bio
mon jambon star a écrit:patrick a écrit:
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
Patrick, vu le ton carrément hagiographiquedu dossier de presseeuh, de cet article, permets-moi d'en douter :
Non Laurent Marti n'a sûrement pas "des côtés sombres" (même lorsqu'il descend dans sa cave sans allumer la lumière, des dizaines de petites lucioles se font une joie d'éclairer son chemin).
En tout cas, si après cette publication la Lloyd's ne s'engage pas auprès de l'UBB à hauteur de la dette des Etats-Unis, c'est que M. Seguin aura sans doute été un peu trop corrosif dans sa farouche volonté d'informer coûte que coûte.
Sinon, la dernière phrase de l'hagiographe fait froid dans le dos. 3 M d'€ à trouver pour financer le budget de l'an prochain, je ne sais pas pour vous, mais c'est énorme ! L Marti avait certes déjà précisé en décembre dernier qu'il prendrait de gros risques pour le prochain exercice -19M d'€- mais la différence est cette fois ci majeure. On ne peut que s'interroger sur le modèle économique viable du club : comment avoir 19 M de recettes ? L Marti ne sera pas en mesure de mettre au pot un tel montant une 2nde fois. Dans le projet d'il y a 2 ans, il parlait d'atteindre et de maintenir un budget de l'ordre de 16/17M ce qui semble au final dans les cordes du club. Il pensait que ce montant serait suffisant pour exister correctement dans le top14, hors on -et il- se rend compte, que seuls 3 clubs l'an prochain auront un budget inférieur (les 2 promus + Brive) et un équivalent -l'AB en cas de maintien).
Je suis dubitatif pour le coup.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Laurent Marti : la bio
On peut regretter l'inflation des budgets mais si on veut rester autour de la table, il va en effet falloir montrer un porte-feuille en conséquence, les miracles n'auront pas lieu tous les ans. Si l'hagiographie pouvait avoir ému 1 ou 2 gros industriels venus profiter de quelques jours de printemps à Bordeaux, allons y pour l'hagiographie
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Re: Laurent Marti : la bio
le radis a écrit:mon jambon star a écrit:patrick a écrit:
L'homme a surement des côtés sombres ... quoi qu'il en soit c'est un peu de lumière qu'il nous a apporté
Merci Laurent.
Patrick, vu le ton carrément hagiographiquedu dossier de presseeuh, de cet article, permets-moi d'en douter :
Non Laurent Marti n'a sûrement pas "des côtés sombres" (même lorsqu'il descend dans sa cave sans allumer la lumière, des dizaines de petites lucioles se font une joie d'éclairer son chemin).
En tout cas, si après cette publication la Lloyd's ne s'engage pas auprès de l'UBB à hauteur de la dette des Etats-Unis, c'est que M. Seguin aura sans doute été un peu trop corrosif dans sa farouche volonté d'informer coûte que coûte.
Sinon, la dernière phrase de l'hagiographe fait froid dans le dos. 3 M d'€ à trouver pour financer le budget de l'an prochain, je ne sais pas pour vous, mais c'est énorme ! L Marti avait certes déjà précisé en décembre dernier qu'il prendrait de gros risques pour le prochain exercice -19M d'€- mais la différence est cette fois ci majeure. On ne peut que s'interroger sur le modèle économique viable du club : comment avoir 19 M de recettes ? L Marti ne sera pas en mesure de mettre au pot un tel montant une 2nde fois. Dans le projet d'il y a 2 ans, il parlait d'atteindre et de maintenir un budget de l'ordre de 16/17M ce qui semble au final dans les cordes du club. Il pensait que ce montant serait suffisant pour exister correctement dans le top14, hors on -et il- se rend compte, que seuls 3 clubs l'an prochain auront un budget inférieur (les 2 promus + Brive) et un équivalent -l'AB en cas de maintien).
Je suis dubitatif pour le coup.
Pau aura un budget de 20M€ l'année prochaine... Nous risquons d'être 12 eme budget derrière un des promus et Oyonnax... Franchement il y a un vrai pb de compétence dans ce club pour trouver de l'argent... Et ce n'est pas la faute de Marti, à qui la faute? Structure du club perfectible? Politique frileux a faire fonctionner les réseaux? Région peu dynamique?
Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: Laurent Marti : la bio
SO de la semaine dernière précisait que le budget de la section paloise tournerait autour de 15 M d'€.
Je ne crois pas que l'on puisse parler d' incompétence (UBB Grands Crus est un tour de force inédit par exple). La plupart des clubs ont des présidents actionnaires très riches ou s'appuient sur une énorme entreprise locale qui enjoint à ses partenaires de participer ou qui fait bénéficier le club de montage savant de contrat .
L'an prochain le budget devrait se situer aux alentours de la 10ème place -légèrement derrière Oyonnax, au même niveau que celui (officiel ) du CO et légèrement supérieur à celui de l'ASR.
Mais plus que ce classement, ce qui m'interroge est la capacité à avoir des recettes pérennes à la hauteur de notre dépense.
Je ne crois pas que l'on puisse parler d' incompétence (UBB Grands Crus est un tour de force inédit par exple). La plupart des clubs ont des présidents actionnaires très riches ou s'appuient sur une énorme entreprise locale qui enjoint à ses partenaires de participer ou qui fait bénéficier le club de montage savant de contrat .
L'an prochain le budget devrait se situer aux alentours de la 10ème place -légèrement derrière Oyonnax, au même niveau que celui (officiel ) du CO et légèrement supérieur à celui de l'ASR.
Mais plus que ce classement, ce qui m'interroge est la capacité à avoir des recettes pérennes à la hauteur de notre dépense.
le radis- Team modo
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Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Laurent Marti : la bio
le radis a écrit:
Mais plus que ce classement, ce qui m'interroge est la capacité à avoir des recettes pérennes à la hauteur de notre dépense.
Allons, Radis, ne soyons pas alarmistes.
On doit pouvoir s'en tirer haut la main en vendant un ou deux trillions de t-shirts rigolos.
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hurluberlu- Team modo
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Re: Laurent Marti : la bio
Sur que lorsque je fais le plein de carburant ou devant le comptoir d'air France ça me fait "chier" de participer au financement de la Section, surtout en voyant que ces entreprises ont des "difficultés" ,ne peuvent payer l'impôt et se proposent de dégraisser leurs mamouths respectifs.
Ne parlons pas de la Matmut qui a augmenté ma police d'assurance.
D'ailleurs pour affecter le nom du nouveau stade à un riche bienfaiteur, ça ne se bouscule pas trop au portillon.
Ne parlons pas de la Matmut qui a augmenté ma police d'assurance.
D'ailleurs pour affecter le nom du nouveau stade à un riche bienfaiteur, ça ne se bouscule pas trop au portillon.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Laurent Marti : la bio
Et bien moi, le gros point d'interrogation, c'est surtout : comment l'UBB, avec un jeu parmi les plus agréables et attractifs, avec le 1er public de France en terme de nombre (et donc à haute visibilité pour un partenaire), dans une très grande ville comme Bordeaux (récemment élue meilleure destination d'Europe) et avec un projet et une identité forte, n'arrive pas à attirer un sponsor d'envergure nationale ou internationale ???
Franchement ! Comment des clubs "enterrés" ou "isolés" (Oyonnax, Pau, La Rochelle...) peuvent avoir des budgets équivalents ou même supérieur ?!?!
Certes la ville de Bordeaux n'est pas aussi généreuse que Montpellier, par exemple. Certes la CUB n'a pas (encore) la compétence sport. Certes le club est encore récent et son histoire fait qu'il n'y a pas (encore) de "culture UBB" en Gironde.
Mais bon sang, c'est proprement incroyable, surtout dans une ville aussi riche et en plein boom, avec des industries puissantes ou en développement (vin, aéronautique, tourisme, BTP...).
A quand un émir quatari ou un magnat de l'industrie chinoise ?
Franchement ! Comment des clubs "enterrés" ou "isolés" (Oyonnax, Pau, La Rochelle...) peuvent avoir des budgets équivalents ou même supérieur ?!?!
Certes la ville de Bordeaux n'est pas aussi généreuse que Montpellier, par exemple. Certes la CUB n'a pas (encore) la compétence sport. Certes le club est encore récent et son histoire fait qu'il n'y a pas (encore) de "culture UBB" en Gironde.
Mais bon sang, c'est proprement incroyable, surtout dans une ville aussi riche et en plein boom, avec des industries puissantes ou en développement (vin, aéronautique, tourisme, BTP...).
A quand un émir quatari ou un magnat de l'industrie chinoise ?
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Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Laurent Marti : la bio
Effectivement très rigolos et à pas cher en plus...mon jambon star a écrit:le radis a écrit:
Mais plus que ce classement, ce qui m'interroge est la capacité à avoir des recettes pérennes à la hauteur de notre dépense.
Allons, Radis, ne soyons pas alarmistes.
On doit pouvoir s'en tirer haut la main en vendant un ou deux trillions de t-shirts rigolos.
Par contre, il est barré où ton lien...?
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Laurent Marti : la bio
Switch a écrit:Et bien moi, le gros point d'interrogation, c'est surtout : comment l'UBB, avec un jeu parmi les plus agréables et attractifs, avec le 1er public de France en terme de nombre (et donc à haute visibilité pour un partenaire), dans une très grande ville comme Bordeaux (récemment élue meilleure destination d'Europe) et avec un projet et une identité forte, n'arrive pas à attirer un sponsor d'envergure nationale ou internationale ???
Franchement ! Comment des clubs "enterrés" ou "isolés" (Oyonnax, Pau, La Rochelle...) peuvent avoir des budgets équivalents ou même supérieur ?!?!
Certes la ville de Bordeaux n'est pas aussi généreuse que Montpellier, par exemple. Certes la CUB n'a pas (encore) la compétence sport. Certes le club est encore récent et son histoire fait qu'il n'y a pas (encore) de "culture UBB" en Gironde.
Mais bon sang, c'est proprement incroyable, surtout dans une ville aussi riche et en plein boom, avec des industries puissantes ou en développement (vin, aéronautique, tourisme, BTP...).
A quand un émir quatari ou un magnat de l'industrie chinoise ?
En tout point en désaccord !
Seuls Brive et La Rochelle sont pour moi voisins de l'UBB et peut-être l'AB avec le départ d'Afflelou.
Oyonnax est assis dans une des régions les + riches économiquement où le sport est le rugby; qui plus est ils sont entrain de ferrer des bailleurs suisses. Leur démarche est très intéressante.
Un cas particulier est le ST mais qui combine pour moi 2 éléments : un vaste tissu entrepreneurial mobilisé pour le club et 1 énorme bailleur mondial qui "fédère" (le terme n'est pas vraiment pertinent en fait )d'autres bailleurs nationaux ce qui en fait tout de même depuis 20 ans le club de rugby le + riche du monde.
Les autres clubs sont le produit de présidents mécènes ou d'entreprises mondiales sises historiquement dans la commune du club.
Donc la tache de l'UBB n'est pas aisée.
Merci à Mjs de me rassurer (j'étais d'une inquiétude assez monstrueuse dois je reconnaître, obligé de ronger mes ongles des doigts de pied, ainsi que ceux de , j'ai même envisagé de vendre toutes mes actions du tunnel sous la manche achetées alors à l'âge de 9 ans converties en un placement via la barclays sur un projet de développement agricole à Antigua, ainsi que dans une compagnie de cabotage -Colombie Saint Martin- à Sainte Lucie afin d'aider au développement économique de la région...Du coup j'ai tout stoppé), on est bien d'accord qu'il s'agit uniquement de robes qui sont en vente sur ton site ?
le radis- Team modo
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Date d'inscription : 12/10/2012
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