European Rugby Champions Cup 2015-2016

Bonsoir, quand tombe le calandrier es opposition? Merci

Black diamond a écrit:Bonsoir, quand tombe le calandrier es opposition? Merci

L'EPCR donnera les confrontations vers la mi-août.

Voici le message privé Facebook que j'ai eu avec eux :
"Hello,
When will know the oppositions and exact dates of the first days.
Thanks you
7 juillet
EPCR Champions Cup
07/07/2015 13:51
EPCR Champions Cup
Hello, we are hoping to announce the fixtures mid August."

Le calendrier des matches est sorti. Dommage, on commence par Clermont le 15 novembre, donc sans les mondialistes probablement.

Première journée

Bordeaux-Bègles - Clermont (15 novembre, 14h)

Deuxième journée

Exeter - Bordeaux-Bègles (21 novembre, 20h45)

Troisième journée

Ospreys - Bordeaux-Bègles (12 décembre, 18h15)

Quatrième journée

Bordeaux-Bègles - Ospreys (19 décembre, 18h15)

Cinquième journée (15/16/17 janvier)

Bordeaux-Bègles - Exeter

Sixième journée (22/23/24 janvier)

Clermont - Bordeaux-Bègles

Bonjour à tous ..

Je sors de mon sommeil estival  pour vous communiquer le calendrier de l' UBB ;

Dimanche 15 novembre (14 heures) : UBB - Clermont (1re journée).

Samedi 21 novembre (20 h 45) : Exeter - UBB (2e journée).

Samedi 12 décembre (18 h 15) : Ospreys - UBB (3e journée).

Samedi 19 décembre (18 h 15) : UBB - Ospreys (4e journée).

15, 16 ou 17 janvier 2016 (horaire à définir) : UBB - Exeter (5e journée).

22, 23 ou 24 janvier 2016 (horaire à définir) : Clermont - UBB (6e journée).

Source ; http://www.sudouest.fr/2015/08/14/rugby-l-union-bordeaux-begles-debutera-la-champions-cup-a-domicile-face-a-clermont-2096914-773.php

Déjà, ne pas manquer le premier match

sharky a écrit:Bonjour à tous ..

Je sors de mon sommeil estival  pour vous communiquer le calendrier de l' UBB ;

Dimanche 15 novembre (14 heures) : UBB - Clermont (1re journée).

Est-il exclu que le le premier match contre Clermont se joue au Nouveau Stade ?

Tout d'abord, ce week-end le stade sera disponible : côté foot ce sera un WE international avec France-Allemagne en amical, donc pas de Girondins.

S'il est une affiche de Coupe d'Europe parmis les 3 clubs (Exeter, Ospreys, Clermont) qui pouvait remplir le SBA, c'est celle-ci ; à condition que le match se joue dans les premières journées, car je nous vois pas encore jouer à fond cette compétition et envisager les quarts. C'est le cas, puisque ce sera la Journée 1.
Le match sera un dimanche, donc très peu de gens travaillent et les Clermontois feraient certainement le depl. en masse.

Ensuite, les matchs de Top 14 au Nouveau Stade n'interviendront qu'au début 2016 (1er match Toulon début janvier). D'ici là, je pense que le Président Marti pourrait être tenté par une délocalisation anticipée et une mise en lumière du club auprès des partenaires, presse, national et international.
Financièrement, le risque est peu élévé en raison des tarifs majorés au Nouveau Stade (+60, 70% en moyenne supérieurs au SBA comparé à Chaban). Même une chambrée réduite à 20 000 spectateurs générerait une recette supérieure à Chaban plein.

http://www.epcrugby.fr/bordeaux_begles.php?section=3

41 joueurs et y a même pas Sudiste Là j'comprends pas

patrick a écrit:http://www.epcrugby.fr/bordeaux_begles.php?section=3

41 joueurs et y a même pas Sudiste  Là j'comprends pas

Les places sont chères : Lespinasse, Blanc et Hickey ne sont pas dans les 41.
Il faut dire aussi que cette saison, tous les "vieux" sont inscrits ; les autres annnées, ce n'était pas le cas avec les Reihana, Purll, Adams, Poux,...

PS: Patrick, Sudiste a en a terminé de sa carrière de joueur de haut-niveau. Tu le retrouveras au mieux au sein du staff opérationnel de l'UBB ; à moins que la FFR ne l'ai recruté pour l'approvisionnement en Armagnac de ses congrès.

D'autant plus "inquiétant" de ne pas mettre 1 ou 2 joueurs espoirs en plus notamment ceux cités par Dolphi quand on voit d'une part le nbre de blessés (série en cours) en 3ème ligne (on n'est pas prêt de revoir Braid, pour le coup on peut faire signer Mc Caw en joker médical , Saili espérons le revoir dès la réception de Pau, liste qui peut s'accroitre dès dimanche prochain, couplée à une défaite probable inaugurale, scellant notre espoir de qualif pour le coup, ...

Par rapport à nos recrues Australiennes et NZ de cette année, il ne faudra pas perdre de vue la règle limitant à deux le nombre de joueurs non-européens sur la feuille de match.

Sont considérés comme Européens, les joueurs provenant des pays Accords Cotonou (c.a.d Samoa, Fidji, Tonga, Namibie, Afrique du Sud). mais aussi les joueurs (quel que soit la nationalité) qui bénéficient de 3 années de résidence en Europe,
Donc, en ce qui nous concerne, seuls AAC, Kepu, Braid et Hickey (si celui-ci venait à être rajouté sur la liste en cours de compétition) ne pourront être alignés ensemble. Saili par contre doit avoir la double nationalité (Samoa/NZ) et doit être assimilé Européen.

Juste un truc, pourquoi cette règle (très souple) sur les joueurs "non européens" ne pourrait pas s'appliquer au Top14 ? Ce serait un petit début non ? Il y a aussi une règle équivalente en Ligue Celte, ça prouve que c'est bien UE conforme non ?

patrick a écrit:Juste un truc, pourquoi cette règle (très souple) sur les joueurs "non européens" ne pourrait pas s'appliquer au Top14 ? Ce serait un petit début non ? Il y a aussi une règle équivalente en Ligue Celte, ça prouve que c'est bien UE conforme non ?

Ce serait un début de quoi ? Tu veux pas qu'il n'y ait plus aucun français en Top 14.... et en Equipe de France ; déjà que c'est mal barré.
Avec une telle règle en Top14, tu n'as plus un seul Français à Toulon ou Montpellier.
Avec la règle Européenne, tu pourrais faire une équipe à la mode Bédouin Altrad de Montpellier, c'est à dire tu mets 14 Sud Af (Montpellier les a dans son effectif global), tu rajoutes 3 Fidjiens, 3 Georgiens et 3 Samoans, et tu as ton groupe.

Pour l'instant, la règle JIFF qui fait office pour les compétitions LNR, même si elle peut avoir des défauts et des effets pervers (comme toute règle), même si elle est peut-être limite-limite d'un point de vue législation européenne (voir arrêt Bosman), a au moins l'intérêt de limiter un petit peu la casse et de protéger un peu les joueurs Français et le réservoir EDF.
D'ailleurs, à un moment, Boudjellal avait menacé la LNR de l'attaquer devant le Tribunal Européen pour remettre en cause cette règle JIFF.

Autant on ne peut pas légalement interdire à un club (qui est une entreprise) de faire signer des joueurs "non-européens", autant j'ai du mal à comprendre pourquoi la fédération qui décide du règlement sportif de son championnat ne peut pas empêcher un club d'y aligner plus de 5/23 par match (par exemple) non sélectionnables dans son équipe nationale. L'UE décide t'elle des règlements sportifs ? Il est vrai que je ne suis pas juriste

patrick a écrit:Autant on ne peut pas légalement interdire à un club (qui est une entreprise) de faire signer des joueurs "non-européens", autant j'ai du mal à comprendre pourquoi la fédération qui décide du règlement sportif de son championnat ne peut pas empêcher un club d'y aligner plus de 5/23 par match (par exemple) non sélectionnables dans son équipe nationale. L'UE décide t'elle des règlements sportifs ? Il est vrai que je ne suis pas juriste  

Pour l'arrêt Bosman, j'avais plutôt compris l'inverse ; à savoir que l'on ne peut pas empêcher un club d'aligner autant de ressortissants de l'UE qu'il souhaite, même s'ils n'ont pas la nationalité du club référent ; ceci par rapport à la libre circulation des citoyens au sein de l'UE. La notion de "non-sélectionnable" n'existe pas pour l'arrêt Bosman.

Par contre, une fédération (ou une ligue) peut limiter le nombre de joueurs non-ressortissants à 2, à 3, ....par match, par effectif de référence.
De plus, je ne suis plus trop le foot, mais il me semble que s'y applique aussi la règle de Cotonou. Il me semble que tous ces joueurs d'Afrique centrale y sont comptabilisés comme européens assimilés.

Au pire, des clubs français de Top 14 peu scrupuleux pourraient constituer, uniquement, une équipe illimitée de joueurs Anglais, Irlandais, Gallois, Roumains, Italiens.
Au mieux (pour eux), ils pourraient continuer de faire signer, via règle Cotonou, des joueurs Polynésiens, Africains du Sud,....aussi de façon illimitée.
Par contre, pour constituer une équipe de France, faudrait aller recruter du côté de St Médard, Gaillac, Tarnos, ....

Dolphi a écrit:

patrick a écrit:Autant on ne peut pas légalement interdire à un club (qui est une entreprise) de faire signer des joueurs "non-européens", autant j'ai du mal à comprendre pourquoi la fédération qui décide du règlement sportif de son championnat ne peut pas empêcher un club d'y aligner plus de 5/23 par match (par exemple) non sélectionnables dans son équipe nationale. L'UE décide t'elle des règlements sportifs ? Il est vrai que je ne suis pas juriste  

Pour l'arrêt Bosman, j'avais plutôt compris l'inverse ; à savoir que l'on ne peut pas empêcher un club d'aligner autant de ressortissants de l'UE qu'il souhaite, même s'ils n'ont pas la nationalité du club référent ; ceci par rapport à la libre circulation des citoyens au sein de l'UE. La notion de "non-sélectionnable" n'existe pas pour l'arrêt Bosman.

Par contre, une fédération (ou une ligue) peut limiter le nombre de joueurs non-ressortissants à 2, à 3, ....par match, par effectif de référence.
De plus, je ne suis plus trop le foot, mais il me semble que s'y applique aussi la règle de Cotonou. Il  me semble que tous ces joueurs d'Afrique centrale y sont comptabilisés comme européens assimilés.

Au pire, des clubs français de Top 14 peu scrupuleux pourraient constituer, uniquement, une équipe illimitée de joueurs Anglais, Irlandais, Gallois, Roumains, Italiens.
Au mieux (pour eux), ils pourraient continuer de faire signer, via règle Cotonou,  des joueurs Polynésiens, Africains du Sud,....aussi de façon illimitée.
Par contre, pour constituer une équipe de France, faudrait aller recruter du côté de St Médard, Gaillac, Tarnos, ....

Dolphy, j'avais oublié un mot important dans mon commentaire :

Autant on ne peut pas légalement interdire à un club (qui est une entreprise) de faire signer des joueurs non "non-européens", autant j'ai du mal à comprendre pourquoi la fédération qui décide du règlement sportif de son championnat ne peut pas empêcher un club d'y aligner plus de 5/23 par match (par exemple) non sélectionnables dans son équipe nationale. L'UE décide t'elle des règlements sportifs ? Il est vrai que je ne suis pas juriste.

Car bien sûr "non non-européens" (au sens de Cotonou) c'est pas pareil que "européens" (au sens de l'UE)

Je dirai que l'Union Européenne ne décide pas des règlements sportifs, mais elle les influence énormément car c'est elle qui est souveraine en droit du travail.

Et je suis quasiment sûr, que si un Président de club attaquait la LNR devant le Tribunal Européen sur le plafonnement à 45% des non-jiff dans l'effectif de référence, il aurait gain de cause.
Actuellement en rugby la tendance est d'aller chercher parmis les pays pauvres des Fidjiens, des Tongiens,.... Mais si un jour la tendance venait à se diriger vers des pays européens, Roumanie, Italie, ...je pense que certains présidents n'hésiteraient pas à engager des procédures contre la règle des JIFF qui les priveraient de recruter à leur guise.

Pour l'effectif je suis d'accord avec toi. Pour la composition sur la feuille de match j'en suis moins sûr. Il n'y a pas de répartition technique imposée à un effectif ... alors que c'est déjà le cas sur une feuille de match. Par exemple 6 1ere lignes minimum sur 23 joueurs et aucun club ne peut s'y soustraire même s'il estime que 3 ou 4 suffiraient et lui permettraient d'aligner davantage de 3ème lignes sur le banc. Aucun 3ème ligne empêché d'être inscrit sur la feuille ne peut amener la fédération au tribunal sur ce point. Imaginons qu'un jour la fédération n'ait plus la possibilité de sélectionner des piliers droits (ou secondes lignes, ailiers, etc.) en Top14 parce que tous ceux qui y jouent sont non sélectionnables, ne serait elle vraiment pas en mesure d'imposer au moins 1 pilier droit sélectionnable par club et par match ?

Arrêt Bosman en son article 2)  L'article  48 -libre circulation des citoyens UE-  du  traité  CEE  s'oppose  à  l'application  de  règles  édictées  par  des associations  sportives  selon  lesquelles,  lors  des  matches  des  compétitions
qu'elles organisent,  les  clubs  de  football  ne  peuvent  aligner  qu'un  nombre  limité  de  joueurs professionnels ressortissant d'autres États membres

Dolphi a écrit : "Et je suis quasiment sûr, que si un Président de club attaquait la LNR devant le Tribunal Européen sur le plafonnement à 45% des non-jiff dans l'effectif de référence, il aurait gain de cause"

Ben justement c'est tout l'objet des  conditions d'octroi assez larges du JIFF.

Et que dit l'arrêt Boosman quant à l'accord de Cotonou ? Cet accord donne t'il les même droit à un sportif non "non européen" qu'à un citoyen de l'UE ?
Par ailleurs, un citoyen de l'UE n'étant pas forcément JIFF, le règlement JIFF est il contraire aux lois de l'UE ?

patrick a écrit:Et que dit l'arrêt Boosman quant à l'accord de Cotonou ? Cet accord donne t'il les même droit à un sportif non "non européen" qu'à un citoyen de l'UE ?
Par ailleurs, un citoyen de l'UE n'étant pas forcément JIFF, le règlement JIFF est il contraire aux lois de l'UE ?

On va poursuivre la discussion, au risque de ne plus être dans la bonne rubrique. Faudrait peut-être aller vers la rubrique Top 14, JIFF non ? Sinon, je vais encore prendre la biscotte

http://ligue-analyse.football.fr/post/2007/12/25/8-quand-est-qu-un-joueur-est-extra-communautaire
http://www.afrik.com/article6087.html

Ces deux liens sont explicites. Aucun quota ne peut être appliqué à un joueur communautaire.
Par conséquent , des quotas peuvent être appliqués à des "non-communautaires".
Et, est considéré "non communautaire", le ressortissant d'un pays qui ne fait pas partie de l'UE, ni des accords Cotonou, ni des pays de l'ancienne URSS ayant ratifié des accords de coopération (donc là, vient s'ajouter la Georgie pour le rugby).

Donc, pour moi, la règle JIFF qui contourne la règle , sans la contourner, que ce soit au niveau de l'effectif de référence ou au niveau de la feuille de match, n'est pas conforme à la législation européenne car elle est basée sur une discrimination de nationalité. Par contre, pour la règle des 1ère lignes citées en exemple par Patrick, la LNR est souveraine car là il s'agit d'une règle uniquement basée sur l'intégrité physique du joueur et sur sa santé.

Et d'un autre côté (ce qui permet de revenir à notre rubrique initiale European Champions Cup) , la règle de l'EPCR semble être tout à fait conforme car elle ne fixe de quotas (2 joueurs) que pour les extra-communautaires.

Donc, quotas, pas quotas, jiff, pas jiff, communautaire, non-communautaire, extra-communautaire, accords Béninois, accords de Schengen, éclatement du bloc URSS....
Contourner, sans contourner mais tout en contournant...!
Ce doit être vachement simple mais.... p'tain, rien compris moi !  

Bon, je vais prendre un aspégic...  
Sinon rassurez moi... ils seront quand-même 15 sur le pré...?

Pat a écrit:Donc, quotas, pas quotas, jiff, pas jiff, communautaire, non-communautaire, extra-communautaire, accords Béninois, accords de Schengen, éclatement du bloc URSS....
Contourner, sans contourner mais tout en contournant...!
Ce doit être vachement simple mais.... p'tain, rien compris moi !  

Bon, je vais prendre un aspégic...  
Sinon rassurez moi... ils seront quand-même 15 sur le pré...?

ils seront même 23 sur le pré...Mais chacun leur tour...
Sinon, pour bien comprendre, le moment idéal n'est pas forcément juste après l'(les)apéro(s).......

patrick a écrit:Pour l'effectif je suis d'accord avec toi. Pour la composition sur la feuille de match j'en suis moins sûr. Il n'y a pas de répartition technique imposée à un effectif ... alors que c'est déjà le cas sur une feuille de match. Par exemple 6 1ere lignes minimum sur 23 joueurs et aucun club ne peut s'y soustraire même s'il estime que 3 ou 4 suffiraient et lui permettraient d'aligner davantage de 3ème lignes sur le banc. Aucun 3ème ligne empêché d'être inscrit sur la feuille ne peut amener la fédération au tribunal sur ce point. Imaginons qu'un jour la fédération n'ait plus la possibilité de sélectionner des piliers droits (ou secondes lignes, ailiers, etc.) en Top14 parce que tous ceux qui y jouent sont non sélectionnables, ne serait elle vraiment pas en mesure d'imposer au moins 1 pilier droit sélectionnable par club et par match ?

Patrick, l'arrêt Bosman concernait une discrimination liée à la nationalité du joueur (d'ailleurs la règle des Jiff en est assez directement issuE), par contre ce qui relève très précisément du sportif (règles concernant les premières lignes) est hors de propos : par exemple, Clarkin qui aime l'équitation, ne peut pas exiger de jouer avec son poney quand il veut gratter un ballon devant une quelconque juridiction sous prétexte que sans, ce serait discriminatoire à l'encontre des poneys (qui sont nos amis, rappelons-le).
Je ne dis que ça ne serait pas rigolo, voire de nature à pimenter ce début de saison, mais bon...  

Edit : overgrilled par Dolphi sur la page suivante. (VDM)

Dolphi a écrit:
Sinon, pour bien comprendre, le moment idéal n'est pas forcément juste après l'(les)apéro(s).......

Faux... c'est là où je comprends le mieux !
(mais là non.... bon faut dire que je ne fais aucun effort)

patrick a écrit:Et que dit l'arrêt Boosman quant à l'accord de Cotonou ? Cet accord donne t'il les même droit à un sportif non "non européen" qu'à un citoyen de l'UE ?
Par ailleurs, un citoyen de l'UE n'étant pas forcément JIFF, le règlement JIFF est il contraire aux lois de l'UE ?

Te prends pas la tête avec Cotonou, Patrick . Dis-toi seulement que les instances dirigeantes rugbystiques françaises ont agi pour le mieux.

A ta 2ne question, le JIFF a été créé en éprouvette afin de ne pas contrevenir à la libre circulation des citoyens de l'UE et assimilés (ce dernier terme est un point de cristallisation remarquable par ailleurs ) puisque les conditions sont identiques que tu sois polonais, plombier, standardiste, français ou fidjien en essayant de sauver la formation des joueurs français.
Tout est dans le ratio JIFF/NON JIFF en fait, équilibre entre la formation locale (peu importe la nationalité des joueurs formés) et le respect des règles communautaires.
La marge  de manoeuvre est étroite.

Je ne suis même pas sûr  que Boudjellal aille jusqu'au conflit juridique, car la conséquence pourrait-être par exple de ne pas avoir plus de 2 joueurs extracommunautaires (UE/Cotonou/Ruskoffs) par feuille de match et du coup ça pourrait l'embêter...

SO :

Rugby (Champions Cup) : les adversaires de l'UBB au crible

Clermont, l'épouvantail

Finaliste malheureux en 2013 et en mai dernier, l'ASM se présente forcément en candidat au titre. Un statut assumé par Franck Azéma, le manager auvergnat. « Si Toulon, avec ses trois titres, est le grand favori, nous sommes aussi légitimes à ambitionner de retourner en finale et de la gagner. La régularité qu'on a eue nous donne ce statut-là, mais il faut maintenant le démontrer. »

Et si Clermont demeure cette équipe célèbre pour ses finales perdues (encore deux la saison dernière, en Coupe d'Europe donc mais aussi en Top 14 face au Stade Français), elle n'en reste pas moins une redoutable machine.

Renforcés cette saison par les ailiers néo-zélandais et anglais, Hosea Gear et David Strettle, les Jaunards peuvent aussi compter sur deux arrières de haut-vol, l'Anglais Nick Abendanon et l'international français d'origine sud-africaine, Scott Spedding.

Bref, c'est épais dans tous les secteurs avec une ribambelle d'internationaux français, qu'on ne présente plus (Fofana, Rougerie, Parra, Lopez, Lapandry, Domingo, Debaty, Kayser…) et qui peuvent largement permettre à l'ASM de jouer le titre sur les deux tableaux. « Mais la Coupe d'Europe, c'est la plus grande compétition, la plus excitante », estime le Canadien Jamie Cudmore, qui n'a pas oublié la raclée reçue la saison dernière à Chaban-Delmas (51-21) en Top 14 et se tient prêt à laver l'affront dimanche…

Exeter, "un chemin à suivre pour l'UBB"

Vous l'avez peut-être raté. Des lueurs dans la grisaille d'un match pour du beurre : auteur respectivement d'un triplé et d'une prestation pétillante contre l'Uruguay avec un XV de la Rose déjà éliminé de sa Coupe du Monde, l'ailier Jack Nowell (6 essais lors de ses 5 dernières sélections !) et le centre Henry Slade (22 ans) ont été propulsés comme espoirs de tout un Royaume. Les champions du monde U20 2013 sont aussi les fleurons de leur club de toujours, celui qui monte en Angleterre : Exeter. « C'est une équipe qui se construit, selon moi un chemin à suivre pour l'UBB, dit le manager bordelais Raphaël Ibanez. Ils se sont appuyés sur une ossature solide et ajoutent du talent chaque année. »

Montés en Premiership en 2010, les Chiefs grimpent les échelons patiemment. Huitièmes en 2011 et 2014, sixièmes en 2013, cinquièmes en 2012 et 2015, ils ont remporté la Coupe anglo-Celtique en 2014 et déjà disputé deux fois la Champions Cup, pour deux troisième place de poule (derrière Clermont et les Saracens en 2013, Toulon et Cardiff en 2014).

Avec dans leurs rangs le pilier droit du Pays de Galles Trevor Francis et depuis cet été le deuxième ligne et cadre de l'Angleterre Geoff Parling, les gars du Devon ont réussi un début de saison canon. Après un court revers à Bath (19-17), ils restent sur trois succès flamboyants : 38-11 sur les London Irish, 41-3 à Newcastle, 19-6 contre Leicester avec à la clé la deuxième place, la meilleure attaque (14 essais) et la meilleur défense (2 essais).

« C'est une équipe offensive, qui joue un rugby complet » décrit Raphaël Ibanez. « Le début de championnat nous donne du confort et nous allons pouvoir prendre du plaisir en Coupe d'Europe, dit leur très coté manager irlandais (depuis 2009) Rob Baxter. On a beaucoup appris lors de nos deux participations à la H-Cup, on veut encore apprendre. » Et déjouer les pronostics ?

Les Ospreys remontent en puissance

Attention, ne pas se fier au classement actuel des Ospreys, 8es de Pro 12 (Ligue Celtique) avec cinq défaites en sept matchs. La Province galloise basée à Swansea en a disputé cinq sans ses internationaux, soit 9 joueurs dont une première ligne entière (James, Baldwin, Jarvis), une troisième ligne (Lydiate, King, Tipuric) et une charnière (Webb et Biggar) du XV du Poireau. Pas rien.

Avec un pack très mobile et un style « joueur » dit Raphaël Ibanez, les Gallois, moins armés derrière, n'en sont pas moins en train de remonter vers un statut qui en avait fait l'une des meilleures équipes celtes jusqu'en 2010. La saison dernière, ils n'ont manqué le titre (remporté par Glasgow) que pour un bonus, avec la troisième attaque et la meilleure défense. En Champions Cup, la campagne avait été plus compliquée (3e avec une seule victoire sur Trévise), mais les Ospreys avaient accroché le racing au Liberty Stadium (19-19) et « on aurait dû gagner là-bas (18-14) » dit l'entraîneur en chef Steve Tandy.

Restés stables avec une touche néo-zélandaise en plus (le demi de mêlée all black Jason Leonard et le pilier des Highlanders Maa'fu Fia), ils attaquent la compétition avec envie malgré l'absence de Webb, joueur de l'année du Pro 12, jusqu'en janvier. « Nous devons gagner tous nos matchs à domicile et voir ce qu'on peut ramener de nos voyages, poursuit Steve Tandy. Nous sommes à la recherche d'un peu de cohérence. La victoire contre Zebre (26-3) samedi est un premier pas. Nous ne pouvons pas soutenir la concurrence sur de nombreux aspects, mais nous sommes fiers d'être les Ospreys. Alors pourquoi pas ? Nous n'avons rien à perdre et c'est excitant. »

Emmenés par un Dan Biggar brillant lors de la Coupe du Monde, la confiance pourrait rejaillir.

Montés en Premiership en 2010, les Chiefs grimpent les échelons patiemment. Huitièmes en 2011 et 2014, sixièmes en 2013, cinquièmes en 2012 et 2015, ils ont remporté la Coupe anglo-Celtique en 2014 et déjà disputé deux fois la Champions Cup, pour deux troisième place de poule (derrière Clermont et les Saracens en 2013, Toulon et Cardiff en 2014).

Meilleure attaque et défense

Avec dans leurs rangs le pilier droit du Pays de Galles Trevor Francis et depuis cet été le deuxième ligne et cadre de l'Angleterre Geoff Parling, les gars du Devon ont réussi un début de saison canon. Après un court revers à Bath (19-17), ils restent sur trois succès flamboyants : 38-11 sur les London Irish, 41-3 à Newcastle, 19-6 contre Leicester avec à la clé la deuxième place, la meilleure attaque (14 essais) et la meilleur défense (2 essais).

« C'est une équipe offensive, qui joue un rugby complet » décrit Raphaël Ibanez. « Le début de championnat nous donne du confort et nous allons pouvoir prendre du plaisir en Coupe d'Europe, dit leur très coté manager irlandais (depuis 2009) Rob Baxter. On a beaucoup appris lors de nos deux participations à la H-Cup, on veut encore apprendre. » Et déjouer les pronostics ?