Hong Kong au capital

Midol :

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Allez, je vous laisse, je relève les copies dans 4 heures

Voila déjà 5 ans que Laurent Marti essaie de trouver des partenaires capitalistiques.

L'entrée de Gavekal fait du sens et couronne de succès toutes les démarches entreprises depuis déjà si longtemps par notre président.

Je trouve que c'est bon d'avoir des partenaires avec lesquels échanger, Marti devait se sentir un peu seul.

Je trouve que ça, ça fait passer le club dans une autre dimension, plus que le changement Etcheto/Ntamack

Putain le tournoi seven à HongKong comme j'aimerai voir ça ! Ca à l'air fou dans les tribunes:yesbx:

http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/top-14-bordeaux-begles-ouvre-son-capital-a-hong-kong_sto4788976/story.shtml

Le capital affiché de l'UBB est de 900k€. Vu la croissance de la valeur de l'UBB, aujourd'hui 10% des parts doivent correspondre à bien plus que 90k€
Alors augmentation de capital ou (re)vente de LM d'une partie de ses parts, à la limite ce qui est important c'est qu'un acteur de plus soit concerné par le club et son développement

patrick a écrit:http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/top-14-bordeaux-begles-ouvre-son-capital-a-hong-kong_sto4788976/story.shtml

Le capital affiché de l'UBB est de 900k€. Vu la croissance de la valeur de l'UBB, aujourd'hui 10% des parts doivent correspondre à bien plus que 90k€
Alors augmentation de capital ou (re)vente de LM d'une partie de ses parts, à la limite ce qui est important c'est qu'un acteur de plus soit concerné par le club et son développement

Sauf erreur de ma part dans ce que je vais dire (je ne suis pas un spécialiste du secteur), l'UBB n'est pas côté en bourse donc même si l'UBB a une toute autre valeur aujourd'hui (par rapport à son effectif, ses structures, etc...) , le capital (divisé en actions), lui, voit sa valeur identique. Par exemple, si le capital de l'UBB est divisé en 10 000 actions de 90 € (pour un total de 900k€ donc), alors les hongkongais avaient juste à racheter 1000 actions de 90 € (et donc bien 90 k€) pour détenir 10 % du capital. La valeur de l'action est décidée à la création de la société et reste identique tant qu'il n'y a pas d'entrée en bourse.

En revanche, j'imagine bien une augmentation de capital (par le biais d'une simple augmentation des actions donc) dans l'histoire, pour permettre aux hongkongais de détenir 10%, et pour sécuriser un peu plus les finances du club.

Enfin bref, c'était la minute finance du jour !

Je ne connais pas les finances du club, mais compte tenu de l'argent qu'y a injecté LM (notamment lors de nos années ProD2), j'ai été étonné que le capital ne soit que de 900k€ Pour boucher les trous, on a donc du passer par d'autres moyens que des augmentations de capital

Laurent Marti est pour moi le président moderne par excellence, jeune, professionnel, dynamique, visionnaire... Il priorise l'intérêt du club à son intérêt personnel. Ne se repose pas sur les résultats mais cherche constamment à développer son club. Il considère qu'un club qui ne se développe pas, régresse... Il applique sa politique industrielle à sa politique sportive, les meilleurs au meilleur prix.

patrick a écrit:Je ne connais pas les finances du club, mais compte tenu de l'argent qu'y a injecté LM (notamment lors de nos années ProD2), j'ai été étonné que le capital ne soit que de 900k€ Pour boucher les trous, on a donc du passer par d'autres moyens que des augmentations de capital    

Pour boucher les trous, on ne passe pas par de l'augmentation de capital, mais par, en gros, de l'avance de trésorerie. En fait, dès que le club en a les capacités, il rembourse Marti de son avance (pas forcément en totalité évidemment). Le capital, c'est autre chose et ce n'est pas lié à ces avances de trésorerie

tom85 a écrit:

patrick a écrit:Je ne connais pas les finances du club, mais compte tenu de l'argent qu'y a injecté LM (notamment lors de nos années ProD2), j'ai été étonné que le capital ne soit que de 900k€ Pour boucher les trous, on a donc du passer par d'autres moyens que des augmentations de capital    

Pour boucher les trous, on ne passe pas par de l'augmentation de capital, mais par, en gros, de l'avance de trésorerie. En fait, dès que le club en a les capacités, il rembourse Marti de son avance (pas forcément en totalité évidemment). Le capital, c'est autre chose et ce n'est pas lié à ces avances de trésorerie

Ben pourquoi dès qu'un club a un trou, une augmentation de capital est généralement annoncée ?

L'augmentation de capital accroit les capitaux propres de la société et permet de dégager directement des liquidités pour l'entreprise. Après ces liquidités l'entreprise en fait ce qu'elle veut : combler des pertes, investir ....

En simplifiant beaucoup   , une entreprise qui a besoin d'argent  peut soit l'emprunter (mais devra rembourser) soit augmenter son capital (récupérer de l'argent "frais" sans avoir à le rembourser, d'où capitaux propres).

Concernant le "bouchage de trous" de Marti, ça peut avoir de nombreuses formes comme de l'augmentation de capital, de la garantie bancaire, de l'avance de trésorerie ....

kaze33 a écrit:L'augmentation de capital accroit les capitaux propres de la société et permet de dégager directement des liquidités pour l'entreprise. Après ces liquidités l'entreprise en fait ce qu'elle veut : combler des pertes, investir ....

En simplifiant beaucoup   , une entreprise qui a besoin d'argent  peut soit l'emprunter (mais devra rembourser) soit augmenter son capital (récupérer de l'argent "frais" sans avoir à le rembourser, d'où capitaux propres).

Concernant le "bouchage de trous" de Marti, ça peut avoir de nombreuses formes comme de l'augmentation de capital, de la garantie bancaire, de l'avance de trésorerie ....

... du partenariat, des dons, etc.

Merci kaze, je n'avais donc pas totalement tord.
Donc, l’augmentation de capital étant aussi un moyen de boucher un trou ET d'éventuellement de récupérer son investissement plus tard, il m'étonnait qu'on en soit encore à 900.000€ ... mais je fais confiance au conseillé fiscal de LM pour avoir proposé les bons choix

Dés qu'il y a plusieurs actionnaires l'augmentation de capital est obligatoire à moins d'aimer d'être le gentil papa Noël  

Si t'es le seul proprio, un sponsoring ou une augmentation de capital c'est kif kif, t'as 100%, si t'augmentes t'auras toujours 100%

Par contre imagines qu'on posséde tous les deux un club à 50/50 qui a 1 million€ de dettes. Si tu combles ce million avec un sponsoring, je me retrouve avec 50% d'un club qui n'a plus de dettes sans n'avoir rien dépenser, et je t'en serais très reconnaissant

D'où l'utilité de l'augmentation de capital, qui induira que je posséderais moins de parts que toi, chose normal vu que t'injectes plus d'argent

Après y a plein de statuts différents et de particularités.

A titre indicatif, l'exemple du montage pour le RC Lens au foot qui permet avec trois fois rien d'être un puissant actionnaire:

la SASP Racing Club de Lens est la propriété à 99% de RCL Holding, une société créée en juin 2013 par Gervais Martel pour permettre la reprise des Sang et Or en association avec Hafiz Mammadov. Le capital de cette holding est détenu par deux actionnaires : le Baghlan Group​ de Mammadov qui possède 12 millions d'euros d'actions (soit 99,99% des parts) et GIM2, une société de Gervais Martel, qui possède, elle, 1000 euros d'actions (soit 0,01% des parts). C'est par le biais de RCL Holding qu'Hafiz Mammadov a investi une vingtaine de millions d'euros dans le RC Lens.

Si Mammadov est l'actionnaire ultra-majoritaire de RCL Holding, ses statuts prévoient un partage des pouvoirs plus équilibré avec Gervais Martel. L'entreprise est une Société par Actions Simplifiée (SAS), une forme juridique souvent choisie par des jeunes "start-up". Un entrepreneur peu fortuné mais avec des idées peut ainsi être accompagné financièrement dans son projet par un riche actionnaire, sans prendre le risque d'être dépossédé de son "bébé". Lorsqu'il a créé RCL Holding, Gervais Martel a divisé son apport personnel de 1000 euros en deux types d'actions : 500 "ADP1" et 500 "ADP2". Quand Mammadov a fait son entrée ensuite, il a acquis 12 millions d'actions "ADP2". Or les articles 10.2 et 10.3 des statuts de RCL Holding stipulent que la totalité des "ADP1" donnent 40% des voix à leurs détenteurs, la totalité des "ADP2" 60%. Grâce à seulement 500 euros d'actions "ADP1" dont il est l'unique titulaire, GIM2 (Gervais Martel) détient ainsi 40% au conseil d'administration.

Merci Kaze, c'est nettement plus clair avec toi !!

A bosser dans le monde associatif depuis plusieurs années, j'en oublie les classiques des sociétés

Merci kaze pour ces explications. Cependant est-ce qu'on sait quelle est la structure capitalistique actuelle du club?

krahknardz a écrit:Merci kaze pour ces explications. Cependant est-ce qu'on sait quelle est la structure capitalistique actuelle du club?

Comme tout club sportif professionnel, l'UBB est une SASP (Société Anonyme Sportive Professionnel), structure juridique très proche de la Société Anonyme classique.

Je voulais dire quelle est la répartition actuelle du capital? 100% dans les mains de Marti (enfin un peu moins maintenant avec le financier de HK)?

Ben oui, Marti ne doit plus avoir que 80%
http://www.societe.com/bilan/union-bordeaux-begles-491358362200806301.html
On peut remarquer qu'à notre époque ProD2, il a fallu éponger plus de 2M€ ...

SO du jour qui répond à toutes ces questions.

Combien vaut l'UBB ? Comme pour toute "entreprise" sportive, le montant est impossible à évaluer (sauf à entrer en bourse), d'autant que dépendant des aléas sportifs. Une chose est sûre : sa « cote » a bien gonflé.

En 2007, Laurent Marti était devenu actionnaire majoritaire de la SASP à un peu plus de 90 % en injectant 566 000 euros dans le capital. Huit ans plus tard, Louis-Vincent Gave s'apprête à acquérir 10 % pour « plusieurs centaines de milliers d'euros » sous forme de rachat d'actions au président-propriétaire ou de nouvelle augmentation de capital. Un rapport qui correspond peu ou prou au bond du chiffre d'affaires, passé 2,5 millions d'euros en 2007 (avec un résultat opérationnel déficitaire) à près de 17,5 millions d'euros en 2015 (à l'équilibre).

Entre-temps, Laurent Marti, qui possède aujourd'hui autour de 95 % du club, a investi 3,8 millions d'euros d'argent personnel, dans le compte courant (surtout) et dans le capital (900 087 euros aujourd'hui après une ouverture à des petits porteurs en 2009 et plusieurs augmentations). Avec les résultats sportifs et populaires mais aussi une valorisation de l'entreprise UBB difficilement imaginable il y a cinq ans encore.

SO :

« L’UBB, super VRP »

Patrick favier

Le patron de l’agence Sport Inside Asia, basée à Kong-Kong, explique les projets de l’UBB en Asie et ce qui a conduit l’homme d’affaires Louis-Vincent Gave à entrer au capital.

Dans le plan « com » de l'Union Bordeaux-Bègles la semaine dernière et l'annonce d'un nouvel actionnaire venu de Hong-Kong, les acteurs voulaient éviter de déclencher des commentaires négatifs du type, « après le Qatar au PSG, les Chinois à l'UBB ». Pourtant, les risques étaient limités. Le nouvel actionnaire français, Louis-Vincent Gave, est établi à Hong-Kong, mais sa famille est solidement attachée au Gers. Jean-Baptiste Aldigé, directeur de Sport Inside Asia, qui a fait l'intermédiaire et gère le marketing de l'UBB à Hong-Kong, a joué à Agen, sa ville natale, à Pau, au Stade Bordelais et à l'UBB (« la première année de la fusion »). Loin du fantasme d'un rachat de l'UBB par un hypothétique milliardaire chinois converti à l'ovalie, l'Union Bordeaux-Bègles s'engage plutôt dans un travail sur le long terme, dans la position de point de rencontre entre les intérêts économiques du Bordelais et de Hong-Kong. Jean-Baptiste Aldigé explique comment il travaille.

« Sud Ouest ». Le but de l'UBB à Hong-Kong est de développer ses partenariats. Quel est le potentiel de ce marché, est-ce que cela mord ?

Jean-Baptiste Aldigé. Nous n'en sommes qu'au commencement ! Avant d'aller taper aux portes de partenaires potentiels, nous devons d'abord construire la marque. L'UBB aujourd'hui, comme ce serait le cas de tout club de Top 14, ça ne suffit pas pour séduire des partenaires à Hong-Kong, Singapour ou Shangaï. Avant d'être à l'international, il faut avoir des choses à vendre.

Quels sont les atouts de l'UBB ?

D'autres clubs étaient intéressés par ce marché. L'UBB s'appuie sur un nom mondialement connu, Bordeaux, le premier public d'Europe… Cela compte, c'est très intéressant, l'UBB vit sans mécénat, sur ses recettes propres, s'installe à Chaban-Delmas. ça, c'est la base d'un club de rugby. Surtout, l'atout de l'UBB, c'est la synergie économique avec le vin, via UBB Grands Crus, l'aéronautique avec UBB Aérospace. Cela sera sans doute primordial dans le développement international. Le travail de mon agence est de trouver des relations économiques où l'UBB soit un « super VRP » comme je le dis, un pivot entre une entreprise française et une entreprise chinoise.

Par exemple ?

Par exemple, Château X peut trouver un bon importateur, une compagnie aéronautique peut trouver un bon fournisseur. Une entreprise chinoise veut se faire connaître en France… Il faut que chaque partenaire ait un intérêt à être sponsor, pour les connexions économiques de l'UBB.

Comment construire une marque UBB ?

Cela passera par les échanges de joueurs. Deux joueurs du Valley RFC (1) vont venir s'entraîner cet été à l'UBB, nous allons faire des camps ici avec des joueurs de l'UBB, envoyer des jeunes en Gironde. Ce n'est pas demain qu'un joueur de Hong-Kong évoluera en Top 14, mais on se flatterait que le premier asiatique du Top 14 joue à l'UBB.

L'Union Bordeaux-Bègles jouera t-elle un jour à Hong-Kong ? Qu'est ce que cela pourra lui rapporter ?

L'UBB viendra jouer un jour à Hong-Kong, c'est fort probable, on refera sans doute la Natixis Cup (2), on aura une diffusion télé, mais le modèle économique ne sera pas issu du match lui-même, billetterie, TV. Cela n'a rien à voir avec un match de Manchester United au Japon. À la différence de la Natixis Cup, ou du match que les Saracens sont venus jouer ici, on travaillera sur le long terme. On fera par exemple une semaine complète autour du « French Art de vivre » comme ils disent ici, avec le vin, la gastronomie, la culture. Le rugby sera un élément de l'événement, le prétexte d'une rencontre.

Louis-Vincent Gave fait-il avec l'UBB un investissement plaisir ou est-ce du business ?

Les deux. Louis-Vincent s'intéresse au sport sur le plan économique et financier. Il y a deux ans déjà, nous avions évoqué le rugby et identifié deux clubs : Toulon, pour Wilkinson, l'UBB, pour le nom Bordeaux. Wilko ne joue plus, donc Bordeaux reste seul. Il y a dans son choix un intérêt économique, mais évidemment une part de plaisir, il a toujours aimé le rugby, il est dirigeant du Valley RFC.

Quels sont ses liens avec le grand Sud-Ouest ?

Il est né en France mais il a passé toute son adolescence à Londres, il a étudié aux États-Unis, travaillé à Londres, avant de s'établir à Hong-Kong. Mais il a des grands-parents dans le Gers, son père a étudié à Toulouse. Il reste attaché au Gers : la première fois qu'on s'est rencontrés, c'était dans un bar, et la première chose qu'il m'a dite c'est, « je suis du Gers ». J'avoue que j'avais du mal à le croire ! Et il s'est marié à la Cathédrale d'Auch.

(1) Club du rugby de Hong-Kong, lié à l'UBB dans le cadre de ce partenariat asiatique. Ses joueurs porteront le logo du club girondin.

(2) En 2013, match à Hong-Kong entre le Stade Toulousain et le Racing-Métro.

SO :

Hong-Kong, l’autre terre commune de l’UBB et du Racing
Nicolas Le Gardien

Il existe un territoire, à 10 000 kilomètres du stade Matmut Atlantique, où la rencontre entre l'UBB et le Racing de demain sera un derby : Hong-Kong, où les deux clubs sont implantés. Le Racing est moteur depuis trois ans de la Natixis Rugby Cup, du nom de la banque d'affaires, principal partenaire du club francilien. Début février, l'ensemble de l'effectif ciel et blanc, accompagné de sponsors, y a passé une semaine avec un match amical contre les Highlanders (vainqueurs 2015 du Super Rugby) à la sortie de nombreuses actions et réceptions mêlant ventes de vin, affaires et volonté de « développer la marque Racing à l'international. »

L'UBB, elle, y est présente depuis quatre ans avec l'association UBB Grand Crus pour le festival biennal Wine and Dine (Vinexpo local) et y compte son deuxième actionnaire derrière Laurent Marti : l'homme d'affaires Louis-Vincent Gave, entré à hauteur de 10 % par une augmentation de capital entérinée cet automne. Racing et UBB se sont aussi chacun associés à un club local, respectivement le Natixis Hong-Kong FC et le Société Générale Valley RFC. Avec avantage aux Girondins : le second a été sacré le 12 mars champion chez les hommes et chez les femmes.
« Ça démocratise le rugby »

Si les deux clubs français ont le souhait de séduire le milieu économique, le président de l'UBB ne veut pas parler de concurrence. « De notre côté, la démarche est basée sur la convivialité, avant d'être commerciale, dit Laurent Marti. Nous nous sommes rapprochés de Hong-Kong du fait des relations fortes avec Bordeaux, des échanges qui y existent notamment par le vin. Quand nous nous y sommes rendus pour Wine and Dine (en octobre 2014), Olivier Brouzet et Bruce Reihana ont donné le coup d'envoi d'un match, ont entraîné des gamins et au dîner de clôture, nous avions effectué une vente aux enchères pour permettre un échange avec des jeunes du Valley RFC, qui a eu lieu. C'était d'abord rugbystique. »

La semaine prochaine, Bruce Reihana retournera pour diriger une équipe « UBB Valley » lors d'un tournoi organisé en marge de l'étape du circuit mondial à VII. En octobre, Laurent Marti et une délégation prendront part à l'édition 2016 de Wine and Dine avec notamment un dîner avec les sponsors du Valley RFC. « Si on attire de nouveaux partenaires, tant mieux. Sinon, ce n'est pas grave : cela permet de faire connaître l'UBB, démocratiser le rugby », poursuit Laurent Marti dont l'« objectif de la saison prochaine est d'y organiser un match, pourquoi pas contre le Racing. » Avec 7,2 millions d'habitants et 39 000 euros de PIB par tête, il peut y avoir la place pour deux.