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Thierry Païva
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Thierry Païva
Rugby : un jeune talent à l’avenir très prometteur
Loïc Plaire
Thierry Paiva reste très attaché à son premier club, le CMF.
Lorsque Thierry Paiva ouvre la porte de la petite maison familiale du bas-Floirac, dans laquelle il vit depuis toujours, le visiteur est immédiatement saisi. Il faut dire qu'avec un gabarit de 123 kg et 1,83 mètre, le gaillard a de quoi impressionner. D'origine angolaise par son père et...
Lorsque Thierry Paiva ouvre la porte de la petite maison familiale du bas-Floirac, dans laquelle il vit depuis toujours, le visiteur est immédiatement saisi. Il faut dire qu'avec un gabarit de 123 kg et 1,83 mètre, le gaillard a de quoi impressionner.
D'origine angolaise par son père et congolaise par sa mère, ce jeune Floiracais de 20 ans a déjà quinze années de rugby derrière lui au poste de pilier (il joue avec le numéro 1). En effet, c'est à l'âge de 5 ans qu'il découvre le ballon ovale en jouant dans le jardin avec ses voisins, à peine plus âgés. Très vite, il prend le chemin du stade pour jouer sous les couleurs du Club Municipal de Floirac (CMF). L'aventure durera huit ans, de mini-poussin à minime.
Pendant cette période, Thierry se distingue de ses camarades. En 2008, il rejoint le Club Athlétique Bordeaux Bègles Gironde (CABBG) qui est un des deux centres de formation - avec celui du Stade Bordelais - de l'Union Bordeaux Bègles (UBB). Champion de France jeunes en 2009 avec son nouveau club, il fait partie en 2010 de la sélection du Comité côte d'argent (instance de référence du rugby amateur dans la région), qui devient championne de France.
Espoir à l'UBB
Depuis deux ans, Thierry est espoir à l'UBB, étape ultime avant le statut de joueur professionnel. Une éclatante saison vient de se terminer sur un titre de champion de France en catégorie Élite 1, arraché de haute lutte contre Clermont-Ferrand : une rencontre mémorable au cours de laquelle il a marqué le premier essai de son équipe. Thierry a aussi entamé une carrière internationale prometteuse. Vice-champion d'Europe des moins de 18 ans en 2013, il est, avec les moins de 20 ans, finaliste du tournoi des VI Nations et demi-finaliste de la Coupe du monde en 2015.
La saison 2016-2017 marque une étape décisive dans sa jeune carrière. À la rentrée, détaché de l'UBB, il va rejoindre le club de Carcassonne pour une année afin d'évoluer en Pro D2. L'objectif est d'accumuler le temps de jeu et l'expérience qui lui permettront de faire son entrée chez les professionnels lors de son retour au sein de l'UBB.
« Je dois beaucoup au CMF »
Son appartenance au CABBG permet à Thierry de poursuivre ses études. Là aussi, la réussite est au rendez-vous puisqu'il vient de valider sa deuxième année de licence en commerce/marketing international et management du sport. Thierry conserve un attachement très fort au CMF. Ainsi, parmi les nombreux trophées qui ornent un coin du salon familial, celui qu'il présente spontanément et avec une émotion palpable, est le trophée Jacques-Brousse qu'il remporta comme meilleur joueur du club, alors qu'il était un tout jeune enfant. « Je dois beaucoup au club de Floirac et à mes premiers entraîneurs », ajoute-t-il.
Désormais, il joue sous le pilotage de joueurs internationaux, notamment son modèle Jean-Baptiste Poux, qu'il considère comme une icône, et Jefferson Poirot, qui l'aident à progresser en mêlée. Et de préciser : « Le président de l'UBB Laurent Marti compte sur moi, à moi de faire le boulot. » Son meilleur souvenir ? « La finale gagnée contre Clermont-Ferrand car elle était la dernière avant de quitter les copains de toujours pour le grand départ vers la Pro D2. » Son pire souvenir ? « Chaque défaite, car je suis un mauvais perdant. » Avec des débuts aussi prometteurs, gageons qu'il n'aura pas trop à ruminer de mauvais souvenirs.
Attention Thierry, des jeunes prometteurs qui ont été perdu de vue, on en a vu plus que de raison. Par contre, félicitations pour avoir choisi/accepté de t'éloigner pour partir à Carcassonne. La ProD2 est une belle école, fais y tes armes et reviens nous vite
Loïc Plaire
Thierry Paiva reste très attaché à son premier club, le CMF.
Lorsque Thierry Paiva ouvre la porte de la petite maison familiale du bas-Floirac, dans laquelle il vit depuis toujours, le visiteur est immédiatement saisi. Il faut dire qu'avec un gabarit de 123 kg et 1,83 mètre, le gaillard a de quoi impressionner. D'origine angolaise par son père et...
Lorsque Thierry Paiva ouvre la porte de la petite maison familiale du bas-Floirac, dans laquelle il vit depuis toujours, le visiteur est immédiatement saisi. Il faut dire qu'avec un gabarit de 123 kg et 1,83 mètre, le gaillard a de quoi impressionner.
D'origine angolaise par son père et congolaise par sa mère, ce jeune Floiracais de 20 ans a déjà quinze années de rugby derrière lui au poste de pilier (il joue avec le numéro 1). En effet, c'est à l'âge de 5 ans qu'il découvre le ballon ovale en jouant dans le jardin avec ses voisins, à peine plus âgés. Très vite, il prend le chemin du stade pour jouer sous les couleurs du Club Municipal de Floirac (CMF). L'aventure durera huit ans, de mini-poussin à minime.
Pendant cette période, Thierry se distingue de ses camarades. En 2008, il rejoint le Club Athlétique Bordeaux Bègles Gironde (CABBG) qui est un des deux centres de formation - avec celui du Stade Bordelais - de l'Union Bordeaux Bègles (UBB). Champion de France jeunes en 2009 avec son nouveau club, il fait partie en 2010 de la sélection du Comité côte d'argent (instance de référence du rugby amateur dans la région), qui devient championne de France.
Espoir à l'UBB
Depuis deux ans, Thierry est espoir à l'UBB, étape ultime avant le statut de joueur professionnel. Une éclatante saison vient de se terminer sur un titre de champion de France en catégorie Élite 1, arraché de haute lutte contre Clermont-Ferrand : une rencontre mémorable au cours de laquelle il a marqué le premier essai de son équipe. Thierry a aussi entamé une carrière internationale prometteuse. Vice-champion d'Europe des moins de 18 ans en 2013, il est, avec les moins de 20 ans, finaliste du tournoi des VI Nations et demi-finaliste de la Coupe du monde en 2015.
La saison 2016-2017 marque une étape décisive dans sa jeune carrière. À la rentrée, détaché de l'UBB, il va rejoindre le club de Carcassonne pour une année afin d'évoluer en Pro D2. L'objectif est d'accumuler le temps de jeu et l'expérience qui lui permettront de faire son entrée chez les professionnels lors de son retour au sein de l'UBB.
« Je dois beaucoup au CMF »
Son appartenance au CABBG permet à Thierry de poursuivre ses études. Là aussi, la réussite est au rendez-vous puisqu'il vient de valider sa deuxième année de licence en commerce/marketing international et management du sport. Thierry conserve un attachement très fort au CMF. Ainsi, parmi les nombreux trophées qui ornent un coin du salon familial, celui qu'il présente spontanément et avec une émotion palpable, est le trophée Jacques-Brousse qu'il remporta comme meilleur joueur du club, alors qu'il était un tout jeune enfant. « Je dois beaucoup au club de Floirac et à mes premiers entraîneurs », ajoute-t-il.
Désormais, il joue sous le pilotage de joueurs internationaux, notamment son modèle Jean-Baptiste Poux, qu'il considère comme une icône, et Jefferson Poirot, qui l'aident à progresser en mêlée. Et de préciser : « Le président de l'UBB Laurent Marti compte sur moi, à moi de faire le boulot. » Son meilleur souvenir ? « La finale gagnée contre Clermont-Ferrand car elle était la dernière avant de quitter les copains de toujours pour le grand départ vers la Pro D2. » Son pire souvenir ? « Chaque défaite, car je suis un mauvais perdant. » Avec des débuts aussi prometteurs, gageons qu'il n'aura pas trop à ruminer de mauvais souvenirs.
Attention Thierry, des jeunes prometteurs qui ont été perdu de vue, on en a vu plus que de raison. Par contre, félicitations pour avoir choisi/accepté de t'éloigner pour partir à Carcassonne. La ProD2 est une belle école, fais y tes armes et reviens nous vite
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Thierry Païva
un article sympa sur thierry
http://www.20minutes.fr/sport/2173983-20171123-bordeaux-voisins-poirot-melee-pilier-thierry-paiva-enfin-premiere-ligne-ubb
http://www.20minutes.fr/sport/2173983-20171123-bordeaux-voisins-poirot-melee-pilier-thierry-paiva-enfin-premiere-ligne-ubb
marchal- Centre de presse
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Re: Thierry Païva
SO : https://www.sudouest.fr/2019/03/23/ubb-paiva-a-bonne-ecole-5924878-773.php
Paiva à bonne école
RACING 92 - BORDEAUX-BÈGLES Ex-ramasseur de balle à l'UBB, Thierry Paiva se révèle au poste de pilier gauche, en l'absence de Jefferson Poirot, son modèle
Yoan Leshauriès
Lorsqu'il a appris la blessure au genou de Jefferson Poirot (3 mois d'indisponibilité), Thierry Paiva (23 ans), jeune pilier gauche de l'Union Bordeaux-Bègles, a été le premier à envoyer un message à son capitaine. " Perdre un joueur comme lui, c'est dur. Je vais essayer de lui montrer qu'il y a quelqu'un pour le suppléer ". Depuis quelques matchs, l'international français doit être rassuré par les performances de sa doublure qui s'est encore illustrée lors de la victoire face au Stade Français (26-12) le week-end dernier et qui enchaînera cet après-midi sa 6e titularisation de rang sur le terrain du Racing. " Plus j'enchaîne et mieux je me sens ", lance l'intéressé.
Cette saison, Thierry Paiva se révèle en Top 14. L'UBB lui a fait signer son premier contrat pro (1 an) il y a quelques mois. " Ça me tenait à coeur de signer dans le club où j'ai été formé. " Après avoir débuté le rugby à Floirac, ville de la banlieue bordelaise dont il est originaire et où il vit toujours, il rejoint le CABBG en minimes, connaît des sélections en équipes de France jeunes (demi-finaliste du Mondial juniors en 2015), et trace son chemin jusqu'à la catégorie espoirs, avec un titre de champion de France en 2016 avec l'UBB.
" Je traînais ici après les cours "
Plus jeune, il est ramasseur de balle à Chaban-Delmas et voue une véritable admiration pour les pros. " Je venais à Moga à l'avance après les cours le mercredi, je traînais par là, je restais derrière les poteaux pour leur renvoyer les ballons. Je les croisais sans savoir que quelques années plus tard je serais parmi eux, explique-t-il. J'avais des coeurs dans les yeux. Je regardais très souvent Jeff Poirot. Je l'ai beaucoup suivi et je m'en suis beaucoup inspiré. C'était un pilier mobile, il faisait un travail énorme. À ses débuts, il avait du mal en mêlée, comme moi. De le voir les régler au fur et à mesure, je me suis dit que c'était possible. Ça a été une source de motivation. "
" J'ai passé un cap en mêlée "
Après une bonne saison avec les espoirs, Thierry Paiva demande à être prêté en Pro D2 pour gagner du temps de jeu et progresser. Lors de la saison 2016/2017, il rejoint Carcassonne et joue 19 matchs avec le club de l'Aude. " La Pro D2, au niveau de la mêlée, ça m'a vraiment fait passer un cap. La différence par rapport au Top 14, c'est que toutes les mêlées sont disputées pour gagner une pénalité. Ça triche, ça casse les bras, les liaisons... Ça endurcit. "
De retour en Gironde la saison dernière, il repasse par la case espoirs, avant d'être lancé avec les pros en Challenge Cup (6 matchs dont 1 titularisation) puis en Top 14 (6 matchs dont 1 titularisation). À la reprise cet été, il arrive le couteau entre les dents. " J'ai fait une très grosse prépa d'été de mon côté et je suis arrivé déjà prêt. Dans ma tête, c'était établi que je voulais faire quelque chose. "
Il profite de la blessure de Peni Ravai pour s'installer très vite et enchaîne les feuilles de matchs depuis le début de la saison (17 matchs dont 7 titularisations). " Cette année, je sens que je fais partie du groupe à part entière, se réjouit-il. Dans la tête, je suis bien, je ne me pose pas de questions. "
Il semble déjà loin le temps où le petit Thierry Paiva jouait des coudes pour se mettre à côté de Jefferson Poirot sur la photo du centre de formation. Il mesure le chemin parcouru : " Le fait de jouer avec l'UBB en Top 14 alors que je venais voir les matchs étant petit, c'est beau. " Mais comme il l'annonce lui-même, ce n'est pas une fin en soi. Juste le début de l'ascension.
Paiva à bonne école
RACING 92 - BORDEAUX-BÈGLES Ex-ramasseur de balle à l'UBB, Thierry Paiva se révèle au poste de pilier gauche, en l'absence de Jefferson Poirot, son modèle
Yoan Leshauriès
Lorsqu'il a appris la blessure au genou de Jefferson Poirot (3 mois d'indisponibilité), Thierry Paiva (23 ans), jeune pilier gauche de l'Union Bordeaux-Bègles, a été le premier à envoyer un message à son capitaine. " Perdre un joueur comme lui, c'est dur. Je vais essayer de lui montrer qu'il y a quelqu'un pour le suppléer ". Depuis quelques matchs, l'international français doit être rassuré par les performances de sa doublure qui s'est encore illustrée lors de la victoire face au Stade Français (26-12) le week-end dernier et qui enchaînera cet après-midi sa 6e titularisation de rang sur le terrain du Racing. " Plus j'enchaîne et mieux je me sens ", lance l'intéressé.
Cette saison, Thierry Paiva se révèle en Top 14. L'UBB lui a fait signer son premier contrat pro (1 an) il y a quelques mois. " Ça me tenait à coeur de signer dans le club où j'ai été formé. " Après avoir débuté le rugby à Floirac, ville de la banlieue bordelaise dont il est originaire et où il vit toujours, il rejoint le CABBG en minimes, connaît des sélections en équipes de France jeunes (demi-finaliste du Mondial juniors en 2015), et trace son chemin jusqu'à la catégorie espoirs, avec un titre de champion de France en 2016 avec l'UBB.
" Je traînais ici après les cours "
Plus jeune, il est ramasseur de balle à Chaban-Delmas et voue une véritable admiration pour les pros. " Je venais à Moga à l'avance après les cours le mercredi, je traînais par là, je restais derrière les poteaux pour leur renvoyer les ballons. Je les croisais sans savoir que quelques années plus tard je serais parmi eux, explique-t-il. J'avais des coeurs dans les yeux. Je regardais très souvent Jeff Poirot. Je l'ai beaucoup suivi et je m'en suis beaucoup inspiré. C'était un pilier mobile, il faisait un travail énorme. À ses débuts, il avait du mal en mêlée, comme moi. De le voir les régler au fur et à mesure, je me suis dit que c'était possible. Ça a été une source de motivation. "
" J'ai passé un cap en mêlée "
Après une bonne saison avec les espoirs, Thierry Paiva demande à être prêté en Pro D2 pour gagner du temps de jeu et progresser. Lors de la saison 2016/2017, il rejoint Carcassonne et joue 19 matchs avec le club de l'Aude. " La Pro D2, au niveau de la mêlée, ça m'a vraiment fait passer un cap. La différence par rapport au Top 14, c'est que toutes les mêlées sont disputées pour gagner une pénalité. Ça triche, ça casse les bras, les liaisons... Ça endurcit. "
De retour en Gironde la saison dernière, il repasse par la case espoirs, avant d'être lancé avec les pros en Challenge Cup (6 matchs dont 1 titularisation) puis en Top 14 (6 matchs dont 1 titularisation). À la reprise cet été, il arrive le couteau entre les dents. " J'ai fait une très grosse prépa d'été de mon côté et je suis arrivé déjà prêt. Dans ma tête, c'était établi que je voulais faire quelque chose. "
Il profite de la blessure de Peni Ravai pour s'installer très vite et enchaîne les feuilles de matchs depuis le début de la saison (17 matchs dont 7 titularisations). " Cette année, je sens que je fais partie du groupe à part entière, se réjouit-il. Dans la tête, je suis bien, je ne me pose pas de questions. "
Il semble déjà loin le temps où le petit Thierry Paiva jouait des coudes pour se mettre à côté de Jefferson Poirot sur la photo du centre de formation. Il mesure le chemin parcouru : " Le fait de jouer avec l'UBB en Top 14 alors que je venais voir les matchs étant petit, c'est beau. " Mais comme il l'annonce lui-même, ce n'est pas une fin en soi. Juste le début de l'ascension.
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Allez UBB
Re: Thierry Païva
merçi patrick pour cet article sur mon protégé. Il ira loin ce petit, il a le mental, il est travailleur, il est bien entouré.. Si les petits cochons ne le mange pas entre temps, je lui vois une trés grosse carrière
marchal- Centre de presse
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Re: Thierry Païva
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-thierry-paiva-une-belle-annee-qui-j-espere-va-bien-se-finir_sto7244660/story.shtml
Paiva : "Une belle année qui, j'espère, va bien se finir"
Par Jean-Yves Saint-Céran
TOP 14 - Le jeune pilier gauche de l'UBB, réalise une année pleine. De ses débuts en minimes, jusqu'à cette saison, Thierry Paiva progresse avec régularité. Interview d'un joueur qui devrait constituer une arme supplémentaire pour l'Union, à l'avenir.
Rugbyrama : Thierry, quand le coach rentre dans le vestiaire, donne la compo et dit : pilier gauche, Thierry Paiva ; cela te fait quoi ?
Thierry Paiva : Aujourd'hui, ça va, mais pour mes premiers matchs, en particulier le premier à Enisei, cela a été quelque chose de très bizarre, car je me suis dit qu'enfin, j'allais porter le maillot de titulaire de l'UBB dans un match important, car il fallait aller gagner là-bas. C'est quelque chose qui m'a fait très plaisir et après, plus je jouais et plus c'était beau pour moi.
Avais-tu songer à effectuer un parcours comme cela à tes débuts ?
T. P. : Au début, quand j'ai commencé, c'était juste pour le plaisir de jouer avec mes copains à Floirac. Une fois, en benjamin, on a fait un tournoi à Marcoussis pendant la coupe du monde 2007 et on était aller voir France-Argentine. C'est la première fois où j'ai vu ce qu'était le très haut-niveau. Je me suis dit que ce serait quelque chose de tellement énorme si je pouvais participer à des matchs pro. À partir de là, je ne dis pas que je voulais en faire absolument mon métier, mais cela devenait un rêve. Je me disais : "C'est tellement ce que j'aimerais faire un jour". Après, je suis arrivé ici en minimes 2e année, où cela se passe super bien. On finit champion de France sous l 'égide de Bruno Seguy et et on était plusieurs jeunes de la région dont Lucas Blanc (NDLR : ancien ailier de l'UBB).
Ton prêt par la suite à Carcassonne, a été facile à accepter ?
T. P. : Oui. C'était quelque chose que je voulais absolument faire parce que je savais que je n'étais pas dans les plans ici. Je savais que si je restais, je n'allais pas beaucoup jouer. Cette année-là, on finit champion de France Espoir. Je ne me voyais pas faire une année de plus en espoir, en étant le plus "vieux" de l'équipe. Quand on m'a proposé de jouer en PRO D2, que l'on m'a dit que j'allais avoir du temps de jeu, que je pourrais me tester, j'ai dit oui. La Pro D2, au niveau du 8 de devant, je la conseille à tous les gars de mon âge. Pendant que j'y étais, je disais à Gauthier Brut de Rémur, d'y aller. Même Xerom, je lui ai dit de me rejoindre, car c'est hyper formateur. Tu vas prendre du temps de jeu et tu vas prendre du crédit.
À Carcassonne, pour ma première pro, je ne m'attendais pas à jouer autant, mais de suite, je suis tombé sur de super coachs, de super joueurs qui m'ont pris tout de suite sous leurs ailes. Ils m'ont mis en confiance, dés le début et donc, cela a été bien plus facile de m'intégrer. À partir de là, j'ai joué les matchs, j'ai enchaîné. Ils aimaient bien me faire rentrer en impact-player et c'était un truc que j'aimais bien aussi. J'ai fait beaucoup de "feuilles", et à chaque fois, je rentrais. Et comme c'était des matchs différents, j'apprenais énormément. C'était vraiment une super année, et je le conseille à tous les jeunes à partir de 19 ans. Tu peux y aller et c'est là-bas que tu vas jouer.
Quand tu reviens à l'Union, tu rentres donc plus expérimenté ?
T. P. : Que certains jeunes, oui. Mais je ne savais pas ce que je valais en Top 14. Mais je savais que par rapport à ce que j'avais montré en Pro D2, je pouvais venir. Comme dans le jeu, on me disait que je m'en sortirais, je n'avais pas trop d'appréhension dessus. C'est surtout dans le secteur de la mêlée où je devais prouver. Dès qu'il y avait un petit truc, on croyait que c'était moi. Au début, c'était difficile, car j'ai eu longtemps cette étiquette de pilier qui n'est pas très bon. Après, on a fait un travail monstrueux avec Jean-Baptiste Poux. On a fait un travail qui m'a permis de choisir la position qui me plaît en mêlée, savoir s'adapter par rapport à cela, parce que chacun à sa morphologie, bien s'adapter à son talonneur. On a fait beaucoup de spécifiques. Et, puis j'ai eu "Jeff" (NDLR : Jefferson Poirot) qui était là aussi avec un parcours qui ressemble au mien à ses débuts. Il était tout le temps pour me rassurer. Même quand j'étais à Carcassonne, c'était pareil ! Il a vu tous mes matchs. Il m'appelait, me conseillait. Cela m'a aidé énormément. Je pense que tout le monde n'a pas cette chance.
Et puis cette année, tu éclates au grand jour ?
T. P. : Oui, cette année, cela a vraiment été le tremplin, où dés le début de saison, je suis arrivé prêt, même dans ma tête. J'ai fait de la préparation mentale, une grosse préparation physique. J'étais prêt à jouer cette année, tout en sachant que j'avais une concurrence monstrueuse : Jefferson, Peni (Ravai) et Laurent Delboulbes. Tu sais que tu dois encore plus te préparer, parce que sinon, il ne reste plus qu'à aller dormir ! Après, il a eu des facteurs qui font que Jefferson part en équipe de France. Peni se blesse. C'est là où il faut saisir sa chance ; ce que j'ai su faire, je pense.
Avec cette fin de saison, tu penses que vous avez tout à gagner ?
T. P. : On est encore 6e. Bien sûr, cela va être compliqué à Toulon. Après le match contre Castres, où pourtant, on les domine en mêlée, je n'ai pas pu dormir pendant au moins 2 jours. J'ai dû le voir 6 ou 7 fois ce match. J'aime revoir mes matchs, car je ne sais jamais si j'ai été bon ou pas. Parfois, je peux faire un bon match et dire qu'il n'est pas bon parce que j'ai loupé un placage. Je revois tout aussi en détail avec Jean-Baptiste Poux. Quand tu as un coach comme lui ou Jefferson qui parle, tu écoutes. C'est une aide que tous les jeunes n'ont pas à certains postes qui m'a permis de progresser.
La mêlée, c'est toujours un peu particulier ?
T. P. : Oui. On doit se dire surtout que chaque mêlée peut être différente : ne pas se dire celle d'avant, j'ai pris une pénalité, c'est mort ou se dire celle d'avant, j'ai eu la pénalité en ma faveur. Chaque mêlée, tu recommences à zéro. Tu peux te faire prendre. Il faut être prêt, être dans cet état d'esprit. Mais cela, je pense que tu l'apprends beaucoup en Pro D2. Parce que ç'est dur, que chaque mêlée est disputée jusqu'au bout. Après, quand tu arrives ici, tu as aussi cela, mais différemment.
La qualification s'est éloignée avec la défaite contre Castres, qu'est-ce que vous vous êtes dit entre vous pour finir les 4 derniers matchs ?
T. P. : Oui, elle s'est éloignée, mais ce n'est pas terminé. On n'allait pas non plus se dire que c'est fini. Donc, on a perdu, on est très déçu. Mais on a quand même toujours envie de se qualifier, et même si on a perdu un match, il y a un autre qui arrive et on ne peut se permettre de pleurer et s'arrêter de s'entraîner ou quoi que ce soit. Bien au contraire. Il faudra se servir de cette défaite et de cette frustration pour essayer de tout mettre ce week-end. Après ces deux semaines, c'est comme si on repartait à zéro parce que l'on sait qu'à Toulon, cela va être quelque chose de différent. Donc, non, on n'est pas resté sur le bon match que l'on a fait en mêlée contre Castres. Bien au contraire. On va se servir de ça, mais on a beaucoup travaillé sur le secteur de devant parce que Toulon est une équipe très puissante et on connaît leurs qualités aussi bien devant que dans les lignes arrières.
Que retireras-tu de cette saison, qu'elle qu'en soit l'issue ? C'est une année particulière pour l'UBB ?
T. P. : Oui, on a une ambition affichée et dés le début. Quand on a eu ces problèmes de staff, cela a été vite annulé chez certains. Tout le monde pensait que l'on allait vers une saison morte, que Joe n'allait pas pouvoir assurer le relais, que l'équipe n'allait pas pouvoir se relever. Au final, on a enchaîné les victoires à domicile, jusqu'à Castres malheureusement. Et il nous a manqué quelques petits détails à l'extérieur pour gagner certains matchs. Donc, je trouve que dans l'ensemble, c'est une belle année qui j'espère va bien se finir. Et j'y crois.
Paiva : "Une belle année qui, j'espère, va bien se finir"
Par Jean-Yves Saint-Céran
TOP 14 - Le jeune pilier gauche de l'UBB, réalise une année pleine. De ses débuts en minimes, jusqu'à cette saison, Thierry Paiva progresse avec régularité. Interview d'un joueur qui devrait constituer une arme supplémentaire pour l'Union, à l'avenir.
Rugbyrama : Thierry, quand le coach rentre dans le vestiaire, donne la compo et dit : pilier gauche, Thierry Paiva ; cela te fait quoi ?
Thierry Paiva : Aujourd'hui, ça va, mais pour mes premiers matchs, en particulier le premier à Enisei, cela a été quelque chose de très bizarre, car je me suis dit qu'enfin, j'allais porter le maillot de titulaire de l'UBB dans un match important, car il fallait aller gagner là-bas. C'est quelque chose qui m'a fait très plaisir et après, plus je jouais et plus c'était beau pour moi.
Avais-tu songer à effectuer un parcours comme cela à tes débuts ?
T. P. : Au début, quand j'ai commencé, c'était juste pour le plaisir de jouer avec mes copains à Floirac. Une fois, en benjamin, on a fait un tournoi à Marcoussis pendant la coupe du monde 2007 et on était aller voir France-Argentine. C'est la première fois où j'ai vu ce qu'était le très haut-niveau. Je me suis dit que ce serait quelque chose de tellement énorme si je pouvais participer à des matchs pro. À partir de là, je ne dis pas que je voulais en faire absolument mon métier, mais cela devenait un rêve. Je me disais : "C'est tellement ce que j'aimerais faire un jour". Après, je suis arrivé ici en minimes 2e année, où cela se passe super bien. On finit champion de France sous l 'égide de Bruno Seguy et et on était plusieurs jeunes de la région dont Lucas Blanc (NDLR : ancien ailier de l'UBB).
Ton prêt par la suite à Carcassonne, a été facile à accepter ?
T. P. : Oui. C'était quelque chose que je voulais absolument faire parce que je savais que je n'étais pas dans les plans ici. Je savais que si je restais, je n'allais pas beaucoup jouer. Cette année-là, on finit champion de France Espoir. Je ne me voyais pas faire une année de plus en espoir, en étant le plus "vieux" de l'équipe. Quand on m'a proposé de jouer en PRO D2, que l'on m'a dit que j'allais avoir du temps de jeu, que je pourrais me tester, j'ai dit oui. La Pro D2, au niveau du 8 de devant, je la conseille à tous les gars de mon âge. Pendant que j'y étais, je disais à Gauthier Brut de Rémur, d'y aller. Même Xerom, je lui ai dit de me rejoindre, car c'est hyper formateur. Tu vas prendre du temps de jeu et tu vas prendre du crédit.
À Carcassonne, pour ma première pro, je ne m'attendais pas à jouer autant, mais de suite, je suis tombé sur de super coachs, de super joueurs qui m'ont pris tout de suite sous leurs ailes. Ils m'ont mis en confiance, dés le début et donc, cela a été bien plus facile de m'intégrer. À partir de là, j'ai joué les matchs, j'ai enchaîné. Ils aimaient bien me faire rentrer en impact-player et c'était un truc que j'aimais bien aussi. J'ai fait beaucoup de "feuilles", et à chaque fois, je rentrais. Et comme c'était des matchs différents, j'apprenais énormément. C'était vraiment une super année, et je le conseille à tous les jeunes à partir de 19 ans. Tu peux y aller et c'est là-bas que tu vas jouer.
Quand tu reviens à l'Union, tu rentres donc plus expérimenté ?
T. P. : Que certains jeunes, oui. Mais je ne savais pas ce que je valais en Top 14. Mais je savais que par rapport à ce que j'avais montré en Pro D2, je pouvais venir. Comme dans le jeu, on me disait que je m'en sortirais, je n'avais pas trop d'appréhension dessus. C'est surtout dans le secteur de la mêlée où je devais prouver. Dès qu'il y avait un petit truc, on croyait que c'était moi. Au début, c'était difficile, car j'ai eu longtemps cette étiquette de pilier qui n'est pas très bon. Après, on a fait un travail monstrueux avec Jean-Baptiste Poux. On a fait un travail qui m'a permis de choisir la position qui me plaît en mêlée, savoir s'adapter par rapport à cela, parce que chacun à sa morphologie, bien s'adapter à son talonneur. On a fait beaucoup de spécifiques. Et, puis j'ai eu "Jeff" (NDLR : Jefferson Poirot) qui était là aussi avec un parcours qui ressemble au mien à ses débuts. Il était tout le temps pour me rassurer. Même quand j'étais à Carcassonne, c'était pareil ! Il a vu tous mes matchs. Il m'appelait, me conseillait. Cela m'a aidé énormément. Je pense que tout le monde n'a pas cette chance.
Et puis cette année, tu éclates au grand jour ?
T. P. : Oui, cette année, cela a vraiment été le tremplin, où dés le début de saison, je suis arrivé prêt, même dans ma tête. J'ai fait de la préparation mentale, une grosse préparation physique. J'étais prêt à jouer cette année, tout en sachant que j'avais une concurrence monstrueuse : Jefferson, Peni (Ravai) et Laurent Delboulbes. Tu sais que tu dois encore plus te préparer, parce que sinon, il ne reste plus qu'à aller dormir ! Après, il a eu des facteurs qui font que Jefferson part en équipe de France. Peni se blesse. C'est là où il faut saisir sa chance ; ce que j'ai su faire, je pense.
Avec cette fin de saison, tu penses que vous avez tout à gagner ?
T. P. : On est encore 6e. Bien sûr, cela va être compliqué à Toulon. Après le match contre Castres, où pourtant, on les domine en mêlée, je n'ai pas pu dormir pendant au moins 2 jours. J'ai dû le voir 6 ou 7 fois ce match. J'aime revoir mes matchs, car je ne sais jamais si j'ai été bon ou pas. Parfois, je peux faire un bon match et dire qu'il n'est pas bon parce que j'ai loupé un placage. Je revois tout aussi en détail avec Jean-Baptiste Poux. Quand tu as un coach comme lui ou Jefferson qui parle, tu écoutes. C'est une aide que tous les jeunes n'ont pas à certains postes qui m'a permis de progresser.
La mêlée, c'est toujours un peu particulier ?
T. P. : Oui. On doit se dire surtout que chaque mêlée peut être différente : ne pas se dire celle d'avant, j'ai pris une pénalité, c'est mort ou se dire celle d'avant, j'ai eu la pénalité en ma faveur. Chaque mêlée, tu recommences à zéro. Tu peux te faire prendre. Il faut être prêt, être dans cet état d'esprit. Mais cela, je pense que tu l'apprends beaucoup en Pro D2. Parce que ç'est dur, que chaque mêlée est disputée jusqu'au bout. Après, quand tu arrives ici, tu as aussi cela, mais différemment.
La qualification s'est éloignée avec la défaite contre Castres, qu'est-ce que vous vous êtes dit entre vous pour finir les 4 derniers matchs ?
T. P. : Oui, elle s'est éloignée, mais ce n'est pas terminé. On n'allait pas non plus se dire que c'est fini. Donc, on a perdu, on est très déçu. Mais on a quand même toujours envie de se qualifier, et même si on a perdu un match, il y a un autre qui arrive et on ne peut se permettre de pleurer et s'arrêter de s'entraîner ou quoi que ce soit. Bien au contraire. Il faudra se servir de cette défaite et de cette frustration pour essayer de tout mettre ce week-end. Après ces deux semaines, c'est comme si on repartait à zéro parce que l'on sait qu'à Toulon, cela va être quelque chose de différent. Donc, non, on n'est pas resté sur le bon match que l'on a fait en mêlée contre Castres. Bien au contraire. On va se servir de ça, mais on a beaucoup travaillé sur le secteur de devant parce que Toulon est une équipe très puissante et on connaît leurs qualités aussi bien devant que dans les lignes arrières.
Que retireras-tu de cette saison, qu'elle qu'en soit l'issue ? C'est une année particulière pour l'UBB ?
T. P. : Oui, on a une ambition affichée et dés le début. Quand on a eu ces problèmes de staff, cela a été vite annulé chez certains. Tout le monde pensait que l'on allait vers une saison morte, que Joe n'allait pas pouvoir assurer le relais, que l'équipe n'allait pas pouvoir se relever. Au final, on a enchaîné les victoires à domicile, jusqu'à Castres malheureusement. Et il nous a manqué quelques petits détails à l'extérieur pour gagner certains matchs. Donc, je trouve que dans l'ensemble, c'est une belle année qui j'espère va bien se finir. Et j'y crois.
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Re: Thierry Païva
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-thierry-paiva-on-a-encore-une-grande-marge-de-progression_sto7493371/story.shtml
Paiva : "On a encore une grande marge de progression"
Par Jean-Yves Saint-Céran
Thierry Paiva, assure depuis le début de saison, en tant que pilier gauche. En l'absence de Jefferson Poirot et de Peni Ravaï, l'Union peut s'appuyer sur ce pur produit de la formation girondine. Échange avec un pilier qui représente l'avenir de la conquête de l'UBB.
Thierry, comment digère-t-on la défaite à Lyon après une telle performance de votre équipe ?
C'est très difficile à digérer. Mais, en même temps, aujourd'hui (N.D.L.R. mardi) on a fait la vidéo, on est revenu sur le match, on a vu ce qui a fait qu'on perd le match et c'est ce qui a fait qu'on aurait pu le gagner. En lui-même, ce match a été très rude. On a pensé jusqu'au bout pouvoir le gagner. Après, on est tombé sur une équipe qui était très réaliste et qui a su marquer à chaque fois qu'elle est venue dans notre camp. Et une fois, qu'elle a pris le score en cette fin de match, cela a été très dur de revenir. On a beaucoup appris de ce match et je pense que cela va nous servir pour les rencontres qui vont arriver, notamment les deux prochains, Clermont et Brive.
Personnellement, 6 matchs, 5 titularisations, 1 seule fois remplaçant, votre début de saison est réussi ?
Oui. Je profite entre parenthèses de l'absence de Peni (Ravai) et de Jeff (Poirot). Après, je me sens très bien depuis l'an dernier. Sur le début de saison, je me sens aussi bien et j'ai la chance que les coachs continuent à me faire confiance. J'essaye de donner le meilleur de moi-même et on verra par la suite comment cela va se passer.
La conquête de l'UBB, notamment en mêlée est en dents de scie : bien un jour, dominée un autre. Comment l'expliquez-vous ?
C'est vrai. Cela peut-être différent d'un match à l'autre. C'est une remise en question à chaque match, même à chaque mêlée. C'est important de le garder en tête. Contre Montpellier, on a eu une conquête très difficile. On a eu du mal à s'adapter par rapport à l'arbitrage et à la manière dont le droitier se positionnait. On a travaillé et rectifié le tir pour Lyon. On savait que la conquête allait être un niveau au-dessus et que si on n'était pas prêt pour ce match, cela allait être très compliqué pour pouvoir exister à Lyon.
Imaginiez-vous un tel parcours de l'UBB en début de saison ?
Je ne l'imaginais pas trop. Je suis plutôt quelqu'un qui prend les matchs les uns après les autres. Je savais, par contre, que l'on avait à cœur de se racheter par rapport à la fin de saison dernière. C'était important pour nous de commencer très fort avec un nouveau staff, de nouveaux joueurs qui apportent beaucoup au groupe. Mais c'est vrai que l'on est très content de ce début de saison et on fait tout pour que cela continue comme cela.
Les entraînements que vous proposent Christophe Urios et son staff sont-ils aussi physiques qu'on le dit ? Comment le vivez-vous ?
Oui, ce sont des entraînements intensifs, mais après, sur le terrain, on retrouve les résultats. Ce qui importe le plus. Et puis après, au-delà d'être intensifs, ce sont des entraînements très bien gérés. Toutes les séances ne sont pas aussi intensives. Cela dépend de la semaine. Les premiers jours sont un peu plus calmes et cela monte en puissance. La deuxième séance est souvent en volume et après en fin de semaine, c'est plutôt sur de la vitesse. Alors, oui, c'est intensif, mais par contre le week-end, on se sent très bien. Donc cela porte ses fruits.
Vous faites partie des jeunes joueurs issus de la formation girondine. Est-ce une responsabilité supplémentaire ?
On est en effet quelques-uns comme Lucas Méret, Matthieu Jalibert, Jules Gimbert. C'est bien pour le club d'avoir des jeunes qui percent. Pour nous, c'est une grosse fierté de pouvoir porter les couleurs de notre club de cœur. J'espère que cela va continuer longtemps. Au-delà de ça, on est très content avec tous les joueurs. C'est toujours un plaisir de jouer chez soi devant ses amis, devant sa famille. C'est une motivation supplémentaire, quelque chose de très beau.
Quelle est la marge de progression que vous vous donnez, personnellement ?
Sur le début de saison, j'ai eu du mal à retrouver un peu mon rythme. C'était dû à ma blessure en fin de saison et à ma préparation que je n'ai pas pu débuter avec tout le monde. J'ai repris plus tard et donc sur les premiers matchs, j'ai eu du mal à trouver mon rythme. Là, plus je joue et plus je me sens bien. Mais j'ai encore une bonne marge de progression sur des secteurs que j'ai ciblés. Je sais qu'avec le temps, à force de jouer, cela va s'améliorer.
Et la marge de progression de l'UBB, à combien l'estimez-vous ?
On l'a vu encore ce week-end. Malgré nos bons résultats, je trouve que l'on a encore une grande marge de progression, notamment sur la gestion des temps forts et des temps faibles, sur ces moments là, où l'on n'avait pas l'habitude d'être si prêt à l'extérieur, sur de gros matchs comme ça. C'est là, où on peut progresser le plus : sur la gestion de ces moments. Mais pour cela, on a le staff, des joueurs d'expérience qui sont arrivés. Et on en parle. Il y a aussi la conquête où on doit continuer à progresser. Quelques fois, elle nous fait défaut. On peut être plus régulier. Cela nous aidera encore plus à avoir de meilleurs résultats.
Dimanche prochain, vous allez affronter un autre grand du championnat Clermont. Comment allez-vous aborder ce match ?
Clermont, c'est en plus assez souvent des matchs ouverts. Cela ne se joue jamais à une grande différence. Le nom suffit. Clermont, on sait que c'est une grande équipe. On va bien se préparer pour ce match. Après Lyon, attaquer sur Clermont, ce n'est pas trop compliqué à préparer. Il faut juste être prêt. On enchaîne avec encore une grosse équipe. Et après, on a envie de se racheter de cette défaite, car on voulait vraiment réaliser quelque chose à Lyon.
Paiva : "On a encore une grande marge de progression"
Par Jean-Yves Saint-Céran
Thierry Paiva, assure depuis le début de saison, en tant que pilier gauche. En l'absence de Jefferson Poirot et de Peni Ravaï, l'Union peut s'appuyer sur ce pur produit de la formation girondine. Échange avec un pilier qui représente l'avenir de la conquête de l'UBB.
Thierry, comment digère-t-on la défaite à Lyon après une telle performance de votre équipe ?
C'est très difficile à digérer. Mais, en même temps, aujourd'hui (N.D.L.R. mardi) on a fait la vidéo, on est revenu sur le match, on a vu ce qui a fait qu'on perd le match et c'est ce qui a fait qu'on aurait pu le gagner. En lui-même, ce match a été très rude. On a pensé jusqu'au bout pouvoir le gagner. Après, on est tombé sur une équipe qui était très réaliste et qui a su marquer à chaque fois qu'elle est venue dans notre camp. Et une fois, qu'elle a pris le score en cette fin de match, cela a été très dur de revenir. On a beaucoup appris de ce match et je pense que cela va nous servir pour les rencontres qui vont arriver, notamment les deux prochains, Clermont et Brive.
Personnellement, 6 matchs, 5 titularisations, 1 seule fois remplaçant, votre début de saison est réussi ?
Oui. Je profite entre parenthèses de l'absence de Peni (Ravai) et de Jeff (Poirot). Après, je me sens très bien depuis l'an dernier. Sur le début de saison, je me sens aussi bien et j'ai la chance que les coachs continuent à me faire confiance. J'essaye de donner le meilleur de moi-même et on verra par la suite comment cela va se passer.
La conquête de l'UBB, notamment en mêlée est en dents de scie : bien un jour, dominée un autre. Comment l'expliquez-vous ?
C'est vrai. Cela peut-être différent d'un match à l'autre. C'est une remise en question à chaque match, même à chaque mêlée. C'est important de le garder en tête. Contre Montpellier, on a eu une conquête très difficile. On a eu du mal à s'adapter par rapport à l'arbitrage et à la manière dont le droitier se positionnait. On a travaillé et rectifié le tir pour Lyon. On savait que la conquête allait être un niveau au-dessus et que si on n'était pas prêt pour ce match, cela allait être très compliqué pour pouvoir exister à Lyon.
Imaginiez-vous un tel parcours de l'UBB en début de saison ?
Je ne l'imaginais pas trop. Je suis plutôt quelqu'un qui prend les matchs les uns après les autres. Je savais, par contre, que l'on avait à cœur de se racheter par rapport à la fin de saison dernière. C'était important pour nous de commencer très fort avec un nouveau staff, de nouveaux joueurs qui apportent beaucoup au groupe. Mais c'est vrai que l'on est très content de ce début de saison et on fait tout pour que cela continue comme cela.
Les entraînements que vous proposent Christophe Urios et son staff sont-ils aussi physiques qu'on le dit ? Comment le vivez-vous ?
Oui, ce sont des entraînements intensifs, mais après, sur le terrain, on retrouve les résultats. Ce qui importe le plus. Et puis après, au-delà d'être intensifs, ce sont des entraînements très bien gérés. Toutes les séances ne sont pas aussi intensives. Cela dépend de la semaine. Les premiers jours sont un peu plus calmes et cela monte en puissance. La deuxième séance est souvent en volume et après en fin de semaine, c'est plutôt sur de la vitesse. Alors, oui, c'est intensif, mais par contre le week-end, on se sent très bien. Donc cela porte ses fruits.
Vous faites partie des jeunes joueurs issus de la formation girondine. Est-ce une responsabilité supplémentaire ?
On est en effet quelques-uns comme Lucas Méret, Matthieu Jalibert, Jules Gimbert. C'est bien pour le club d'avoir des jeunes qui percent. Pour nous, c'est une grosse fierté de pouvoir porter les couleurs de notre club de cœur. J'espère que cela va continuer longtemps. Au-delà de ça, on est très content avec tous les joueurs. C'est toujours un plaisir de jouer chez soi devant ses amis, devant sa famille. C'est une motivation supplémentaire, quelque chose de très beau.
Quelle est la marge de progression que vous vous donnez, personnellement ?
Sur le début de saison, j'ai eu du mal à retrouver un peu mon rythme. C'était dû à ma blessure en fin de saison et à ma préparation que je n'ai pas pu débuter avec tout le monde. J'ai repris plus tard et donc sur les premiers matchs, j'ai eu du mal à trouver mon rythme. Là, plus je joue et plus je me sens bien. Mais j'ai encore une bonne marge de progression sur des secteurs que j'ai ciblés. Je sais qu'avec le temps, à force de jouer, cela va s'améliorer.
Et la marge de progression de l'UBB, à combien l'estimez-vous ?
On l'a vu encore ce week-end. Malgré nos bons résultats, je trouve que l'on a encore une grande marge de progression, notamment sur la gestion des temps forts et des temps faibles, sur ces moments là, où l'on n'avait pas l'habitude d'être si prêt à l'extérieur, sur de gros matchs comme ça. C'est là, où on peut progresser le plus : sur la gestion de ces moments. Mais pour cela, on a le staff, des joueurs d'expérience qui sont arrivés. Et on en parle. Il y a aussi la conquête où on doit continuer à progresser. Quelques fois, elle nous fait défaut. On peut être plus régulier. Cela nous aidera encore plus à avoir de meilleurs résultats.
Dimanche prochain, vous allez affronter un autre grand du championnat Clermont. Comment allez-vous aborder ce match ?
Clermont, c'est en plus assez souvent des matchs ouverts. Cela ne se joue jamais à une grande différence. Le nom suffit. Clermont, on sait que c'est une grande équipe. On va bien se préparer pour ce match. Après Lyon, attaquer sur Clermont, ce n'est pas trop compliqué à préparer. Il faut juste être prêt. On enchaîne avec encore une grosse équipe. Et après, on a envie de se racheter de cette défaite, car on voulait vraiment réaliser quelque chose à Lyon.
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Re: Thierry Païva
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Re: Thierry Païva
J'aime bien Paiva dans le jeu et là dans son 2 contre 1, on sent un futur leader de vestiaire, version qui met l'ambiance
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Re: Thierry Païva
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/trois-changements-chez-les-bleus_sto8083486/story.shtml
Trois changements chez les Bleus !
Trois joueurs doivent déclarer forfait pour le stade de l'équipe de France à Nice. Il s'agit du pilier rochelais Uini Atonio (34 sélections), du pilier toulonnais Jean-Baptiste Gros (5 sélections) et du troisième ou deuxième ligne toulonnais Swan Rebbadj (1 sélection). Fabien Galthié a convoqué trois nouveaux joueurs dont deux néophytes.
La première journée de stage est toujours redoutée par un sélectionneur, d'autant plus au lendemain d'une journée de championnat car il ne sait jamais si tous les sélectionnés seront au rendez-vous. Fabien Galthié doit donc commencer la préparation du Tournoi des 6 Nations avec son lot de mauvaises nouvelles. En effet, la première journée du stade à Nice a été marquée par les forfaits du pilier rochelais Uini Atonio (34 sélections), du pilier toulonnais Jean-Baptiste Gros (5 sélections) et du troisième ou deuxième ligne toulonnais Swan Rebbadj (1 sélection).
Le staff de l'équipe de France a convoqué trois nouveaux joueurs. Sans grande surprise, le pilier droit toulousain Dorian Aldegeri (6 sélections) a été appelé pour remplacer Uini Atonio. En revanche, Fabien Galthié a décidé de miser sur la fraîcheur pour remplacer Jean-Baptiste Gros et Swan Rebbadj puisqu'ils sont remplacés par le pilier de l'Union Bordeaux-Bègles Thierry Paiva (25 ans) et par le deuxième ligne de La Rochelle Thomas Lavault (21 ans). Ces deux joueurs ne comptent aucune sélection au niveau international, même s'ils ont tous les deux connus l'équipe de France des moins de 20 ans. Thomas Lavault fait d'ailleurs partie de l'équipe qui avait remporté le Tournoi des 6 Nations et le championnat du monde de la catégorie en 2018.
Cocorico ! Première appel au sein du XV de France pour Titi ! Bravo à lui
Trois changements chez les Bleus !
Trois joueurs doivent déclarer forfait pour le stade de l'équipe de France à Nice. Il s'agit du pilier rochelais Uini Atonio (34 sélections), du pilier toulonnais Jean-Baptiste Gros (5 sélections) et du troisième ou deuxième ligne toulonnais Swan Rebbadj (1 sélection). Fabien Galthié a convoqué trois nouveaux joueurs dont deux néophytes.
La première journée de stage est toujours redoutée par un sélectionneur, d'autant plus au lendemain d'une journée de championnat car il ne sait jamais si tous les sélectionnés seront au rendez-vous. Fabien Galthié doit donc commencer la préparation du Tournoi des 6 Nations avec son lot de mauvaises nouvelles. En effet, la première journée du stade à Nice a été marquée par les forfaits du pilier rochelais Uini Atonio (34 sélections), du pilier toulonnais Jean-Baptiste Gros (5 sélections) et du troisième ou deuxième ligne toulonnais Swan Rebbadj (1 sélection).
Le staff de l'équipe de France a convoqué trois nouveaux joueurs. Sans grande surprise, le pilier droit toulousain Dorian Aldegeri (6 sélections) a été appelé pour remplacer Uini Atonio. En revanche, Fabien Galthié a décidé de miser sur la fraîcheur pour remplacer Jean-Baptiste Gros et Swan Rebbadj puisqu'ils sont remplacés par le pilier de l'Union Bordeaux-Bègles Thierry Paiva (25 ans) et par le deuxième ligne de La Rochelle Thomas Lavault (21 ans). Ces deux joueurs ne comptent aucune sélection au niveau international, même s'ils ont tous les deux connus l'équipe de France des moins de 20 ans. Thomas Lavault fait d'ailleurs partie de l'équipe qui avait remporté le Tournoi des 6 Nations et le championnat du monde de la catégorie en 2018.
Cocorico ! Première appel au sein du XV de France pour Titi ! Bravo à lui
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: Thierry Païva
(Ouais je suis content, bis, )
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Re: Thierry Païva
https://www.lerugbynistere.fr/news/blesse-il-y-a-un-an-et-appele-en-bleu-aujourdhui-la-redemption-de-thierry-paiva-2601211034.php
Blessé il y a un an et appelé en Bleu aujourd'hui, la renaissance de Thierry Paiva
Le pilier de l'UBB Thierry Paiva a été pour la première fois convoqué en Bleu afin de préparer le prochain Tournoi. Une consécration pour un joueur revenu il y a peu.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. L'adage prend tous son sens en ce moment, quand le XV de France frappé par une pénurie de blessures doit se passer de plusieurs de ses éléments. Outre ses cadres N'tamack, Vakatawa ou Aldritt, les tricolores ont enregistré trois autres forfaits. Ceux des piliers, Uini Atonio et Jean-Baptiste Gros, ainsi que du deuxième-ligne Swan Rebbadj. Des absences qui font la joie de Thomas Lavault, Dorian Aldegheri et donc Thierry Paiva, tous fraîchement appelés sous le maillot frappé du Coq. C'est ce dernier qui a particulièrement attiré notre attention. Car si son nom ne sonne pas comme l'un des plus ronflants de notre Top 14, Paiva s'est forgé depuis quelques années un CV des plus intéressants. Surtout, à l'instar de Thomas Lavault, le joueur de 25 ans connaît là une consécration, avec sa première convocation au sein de l'équipe nationale.
Paiva, c'est un solide gaillard d'1m84 pour 115kg, pur produit bordelais, né d'un père angolais et d'une mère congolaise. Pilier gauche, il réalise ses premières gammes du côté de Floirac, encouragé par ses voisins, ville limitrophe de la cité girondine avant de rejoindre le CABBG dans ses jeunes années. Ses débuts en pro se font du côté de l'Aude, lorsque le jeune pilier est prêté en 2016 à Carcassonne. Deux ans plus tard après quelques bouts de matchs avec l'UBB, il s'affirme au sein de son club formateur en Top 14, enchaînant les apparitions, notamment pour combler les allers-retours incessants de Jefferson Poirot, alors une des pierres angulaires de l'équipe de France. Prototype même du pilier moderne, son abattage au sol, sa mobilité balle en main mais également sa bonne tenue en mêlée ne passe pas inaperçu. En 2017 profitant d'une hécatombe au poste de pilier, il est lancé dans le grand bain, et fête sa première titularisation en Top 14. Jérémy Davidson son entraîneur de l'époque le décrit alors dans les colonnes de 20 minutes : ''Il a beaucoup progressé, c'est un pilier moderne. Il se déplace très bien sur le terrain et maintenant il est aussi très solide en mêlée''. La mêlée, pourtant initialement son talon d'Achille : ''Certaines personnes ne le voyaient pas arriver à ce niveau à cause de ses problèmes en mêlée, mais à force d'abnégation et de travail, il est bien là'', poursuivait à l'époque toujours pour 20 minutes, son formateur David Ortiz. À tel point que dans la lignée de ses débuts chez les pros, sa saison 2020/2021 pourtant démarrée sur le tard s'affirme comme une franche réussite. Ce qui convaincra Fabien Galthié, de faire appel à lui pour remplacer Jean-Baptiste Gros.
Une grave blessure en février 2020
Mais tout ne fut pas rose pour le champion de France espoir 2016. Alors qu'il s'affirmait peu à peu comme un des rouages essentiels du nouvel entraîneur de l'UBB Christophe Urios lors de la saison 2019-2020, avec 16 apparitions dont 14 comme titulaire, il se blesse lors de la victoire des siens face à Lyon. Nous sommes alors en février dernier, presque un an en arrière donc, et l'UBB marche sur le Top 14. La sentence est terrible, rupture du tendon rotulien et huit mois d'arrêt. Entre-temps le confinement est passé par là, et la déception sûrement un brin atténuée par l'arrêt de la saison. Revenu en novembre dernier, Thierry Paiva a pris son mal en patience et s'est illustré face à Bayonne par un essai quelques minutes seulement après son entrée en jeu, après des mois passés à soigner cette sale blessure. ''Un grand soulagement'' comme il le déclarait peu après pour Sud-Ouest. Un retour sur les près remarqués qui lui permet aujourd'hui de tutoyer le Graal, avec cette convocation pour préparer les premières échéances du Tournoi des VI Nations. Celui qui a également goûté aux joies des sélections de jeunes, essaiera cette fois-ci, de glaner une sélection sous le maillot des A. Une sélection qui pourrait ensuite en appeler d'autres.
Blessé il y a un an et appelé en Bleu aujourd'hui, la renaissance de Thierry Paiva
Le pilier de l'UBB Thierry Paiva a été pour la première fois convoqué en Bleu afin de préparer le prochain Tournoi. Une consécration pour un joueur revenu il y a peu.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. L'adage prend tous son sens en ce moment, quand le XV de France frappé par une pénurie de blessures doit se passer de plusieurs de ses éléments. Outre ses cadres N'tamack, Vakatawa ou Aldritt, les tricolores ont enregistré trois autres forfaits. Ceux des piliers, Uini Atonio et Jean-Baptiste Gros, ainsi que du deuxième-ligne Swan Rebbadj. Des absences qui font la joie de Thomas Lavault, Dorian Aldegheri et donc Thierry Paiva, tous fraîchement appelés sous le maillot frappé du Coq. C'est ce dernier qui a particulièrement attiré notre attention. Car si son nom ne sonne pas comme l'un des plus ronflants de notre Top 14, Paiva s'est forgé depuis quelques années un CV des plus intéressants. Surtout, à l'instar de Thomas Lavault, le joueur de 25 ans connaît là une consécration, avec sa première convocation au sein de l'équipe nationale.
Paiva, c'est un solide gaillard d'1m84 pour 115kg, pur produit bordelais, né d'un père angolais et d'une mère congolaise. Pilier gauche, il réalise ses premières gammes du côté de Floirac, encouragé par ses voisins, ville limitrophe de la cité girondine avant de rejoindre le CABBG dans ses jeunes années. Ses débuts en pro se font du côté de l'Aude, lorsque le jeune pilier est prêté en 2016 à Carcassonne. Deux ans plus tard après quelques bouts de matchs avec l'UBB, il s'affirme au sein de son club formateur en Top 14, enchaînant les apparitions, notamment pour combler les allers-retours incessants de Jefferson Poirot, alors une des pierres angulaires de l'équipe de France. Prototype même du pilier moderne, son abattage au sol, sa mobilité balle en main mais également sa bonne tenue en mêlée ne passe pas inaperçu. En 2017 profitant d'une hécatombe au poste de pilier, il est lancé dans le grand bain, et fête sa première titularisation en Top 14. Jérémy Davidson son entraîneur de l'époque le décrit alors dans les colonnes de 20 minutes : ''Il a beaucoup progressé, c'est un pilier moderne. Il se déplace très bien sur le terrain et maintenant il est aussi très solide en mêlée''. La mêlée, pourtant initialement son talon d'Achille : ''Certaines personnes ne le voyaient pas arriver à ce niveau à cause de ses problèmes en mêlée, mais à force d'abnégation et de travail, il est bien là'', poursuivait à l'époque toujours pour 20 minutes, son formateur David Ortiz. À tel point que dans la lignée de ses débuts chez les pros, sa saison 2020/2021 pourtant démarrée sur le tard s'affirme comme une franche réussite. Ce qui convaincra Fabien Galthié, de faire appel à lui pour remplacer Jean-Baptiste Gros.
Une grave blessure en février 2020
Mais tout ne fut pas rose pour le champion de France espoir 2016. Alors qu'il s'affirmait peu à peu comme un des rouages essentiels du nouvel entraîneur de l'UBB Christophe Urios lors de la saison 2019-2020, avec 16 apparitions dont 14 comme titulaire, il se blesse lors de la victoire des siens face à Lyon. Nous sommes alors en février dernier, presque un an en arrière donc, et l'UBB marche sur le Top 14. La sentence est terrible, rupture du tendon rotulien et huit mois d'arrêt. Entre-temps le confinement est passé par là, et la déception sûrement un brin atténuée par l'arrêt de la saison. Revenu en novembre dernier, Thierry Paiva a pris son mal en patience et s'est illustré face à Bayonne par un essai quelques minutes seulement après son entrée en jeu, après des mois passés à soigner cette sale blessure. ''Un grand soulagement'' comme il le déclarait peu après pour Sud-Ouest. Un retour sur les près remarqués qui lui permet aujourd'hui de tutoyer le Graal, avec cette convocation pour préparer les premières échéances du Tournoi des VI Nations. Celui qui a également goûté aux joies des sélections de jeunes, essaiera cette fois-ci, de glaner une sélection sous le maillot des A. Une sélection qui pourrait ensuite en appeler d'autres.
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Re: Thierry Païva
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Cinq-choses-a-savoir-sur-thierry-paiva-appele-avec-l-equipe-de-france-pour-preparer-le-tournoi/1216837#xtor=RSS-1
Cinq choses à savoir sur Thierry Paiva, appelé avec l'équipe de France pour préparer le Tournoi
Excellent avec son club de Bordeaux-Bègles, Thierry Paiva a été appelé dans le groupe des Bleus pour préparer le Tournoi des Six Nations après le forfait de Jean-Baptiste Gros. La suite logique d'une trajectoire ascendante, freinée l'an passé par une grave blessure.
Adrien Corée
1. Il est un pur produit du rugby girondin
Thierry Paiva (25 ans) a grandi et appris les rudiments du rugby dans sa Gironde natale. Ses premiers ballons, il les a touchés du côté de Floirac, à l'école de rugby, avant de rejoindre le phare régional : l'Union Bordeaux-Bègles. Actuel entraîneur des avants d'Agen, David Ortiz a connu Paiva il y a une dizaine d'années, quand il s'occupait de la sélection nationale des moins de 20 ans avant de prendre en charge le centre de formation de l'UBB. Il se souvient bien du bonhomme : « C'était un garçon adorable, très gentil, très avenant, toujours souriant, mais aussi déterminé. Il sait ce qu'il veut. C'est grâce à ce caractère qu'il est là où il est aujourd'hui. »
En 2016, avec ses coéquipiers Marco Tauleigne ou Kitione Kamikamica, il est sacré champion de France Espoir à Limoges. « Il était un joueur cadre de cette aventure-là, assure Ortiz. Il avait l'esprit de compétition à bloc et toujours cette volonté de s'accrocher, de ne rien lâcher. » Après une saison en prêt du côté de Carcassonne où il apprend les rudiments du métier en Pro D2, Paiva débute avec l'effectif pro bordelais en 2017 et enchaîne les matches à partir de la saison 2018-2019. Depuis, il n'a plus quitté la rotation.
2. Il a les qualités du pilier moderne
Avec son gabarit imposant (1,84 m, 118 kg), Thierry Paiva ne passe pas inaperçu sur un terrain. Mais même avec un physique de gringalet, on ne pourrait pas passer à côté de lui tant il multiplie les tâches sur le terrain, se donne sans compter ses efforts. « C'est quelqu'un qui se déplace énormément sur le terrain, qui a une activité au plaquage et au contest où il est très performant, salue son entraîneur des avants à Bordeaux-Bègles, Julien Laïrle. C'est ce profil de pilier gauche moderne que l'on recherche aujourd'hui. Son volume d'action est très impressionnant. »
L'endurance et l'intensité de Paiva ont forcément tapé dans l'oeil de Fabien Galthié et son staff, qui souhaitent installer en bleu des joueurs capables de livrer un rendement important à un rythme soutenu. Très actif en défense, le pilier bordelais est aussi doué avec le ballon. « Jeune, il performait dans le jeu courant, se souvient Ortiz. Il avait cette capacité à avancer, à être agressif sur les phases de combat. »
3. Il a subi une grave blessure au genou gauche
Il y a quasiment un an, le 17 février 2020, Thierry Paiva a vu son magnifique élan se briser sous le joli soleil d'hiver bordelais. Face au LOU (victoire 37-19), le pilier est victime d'une rupture du tendon rotulien du genou gauche et voit sa saison stopper nette. L'épidémie de Covid-19 et l'arrêt du Championnat lui épargnent une trop grande frustration mais le joueur doit redoubler d'effort durant huit mois pour revenir au niveau.
« Cette blessure a été un coup d'arrêt mais le confinement lui a permis de se focaliser sur sa réathlétisation et il l'a très bien menée, souligne Laïrle. On connaît son état d'esprit, et sa détermination à surmonter les épreuves. Il avait déjà eu des problèmes avec ses genoux par le passé et on avait confiance en lui pour qu'il revienne à son meilleur niveau. » Entré en jeu face à Bayonne en novembre dernier, Paiva s'est offert un essai pour son retour. Comme une délivrance. Depuis, il a enchaîné huit titularisations sous le maillot bordelais.
4. Il a fait de gros progrès en mêlée
Joueur longiligne, avec de grandes jambes, Thierry Paiva a longtemps eu des problèmes de stabilité en mêlée fermée. « Sa taille a pu être un handicap, explique Ortiz. Le poste de pilier gauche demande d'être souple, de travailler bas sur les appuis. La morphologie de Thierry faisait qu'il était parfois en difficulté. » Son coach en Espoir se souvient notamment d'un match contre Clermont où il l'avait remplacé après seulement un quart d'heure de jeu.
« Thierry doit encore se perfectionner sur la mêlée [...] mais il est capable par moments de dominer n'importe quel adversaire. »
Julien Laïrle, entraîneur des avants de l'UBB
« Je pense que ça l'a vraiment vexé et que ce match a été une bascule pour lui, poursuit Ortiz. Il a redoublé d'efforts. Aujourd'hui c'est devenu un joueur bon en mêlée fermée. » « Il doit encore se perfectionner sur la mêlée parce qu'il fait encore des erreurs de jeunesse, ajoute Laïrle. Mais à l'image de son match contre le Racing samedi (victoire 32-33), il est capable par moments de dominer n'importe quel adversaire. »
5. Il apprend aux côtés de Jefferson Poirot
Depuis le début de sa carrière, Thierry Paiva évolue quotidiennement à l'entraînement aux côtés de Jefferson Poirot (28 ans, 36 sélections), qui s'est retiré de la sélection nationale l'an dernier. Forcément un atout pour le jeune pilier qui a pu se nourrir de l'expérience internationale de son aîné. Et la concurrence entre les deux gauchers se passe plutôt bien jusqu'ici, même s'ils ont rarement été en forme au même moment ces derniers temps, entre les blessures et les absences.
« Ce sont des garçons qui s'entendent bien, à l'image du groupe, ils travaillent bien ensemble, apprécie Laïrle. Jeff partage son expérience et ils auront pas mal de choses à se raconter maintenant que Titi va avoir la chance de goûter au niveau international. Ça va les rapprocher encore plus. »
Cinq choses à savoir sur Thierry Paiva, appelé avec l'équipe de France pour préparer le Tournoi
Excellent avec son club de Bordeaux-Bègles, Thierry Paiva a été appelé dans le groupe des Bleus pour préparer le Tournoi des Six Nations après le forfait de Jean-Baptiste Gros. La suite logique d'une trajectoire ascendante, freinée l'an passé par une grave blessure.
Adrien Corée
1. Il est un pur produit du rugby girondin
Thierry Paiva (25 ans) a grandi et appris les rudiments du rugby dans sa Gironde natale. Ses premiers ballons, il les a touchés du côté de Floirac, à l'école de rugby, avant de rejoindre le phare régional : l'Union Bordeaux-Bègles. Actuel entraîneur des avants d'Agen, David Ortiz a connu Paiva il y a une dizaine d'années, quand il s'occupait de la sélection nationale des moins de 20 ans avant de prendre en charge le centre de formation de l'UBB. Il se souvient bien du bonhomme : « C'était un garçon adorable, très gentil, très avenant, toujours souriant, mais aussi déterminé. Il sait ce qu'il veut. C'est grâce à ce caractère qu'il est là où il est aujourd'hui. »
En 2016, avec ses coéquipiers Marco Tauleigne ou Kitione Kamikamica, il est sacré champion de France Espoir à Limoges. « Il était un joueur cadre de cette aventure-là, assure Ortiz. Il avait l'esprit de compétition à bloc et toujours cette volonté de s'accrocher, de ne rien lâcher. » Après une saison en prêt du côté de Carcassonne où il apprend les rudiments du métier en Pro D2, Paiva débute avec l'effectif pro bordelais en 2017 et enchaîne les matches à partir de la saison 2018-2019. Depuis, il n'a plus quitté la rotation.
2. Il a les qualités du pilier moderne
Avec son gabarit imposant (1,84 m, 118 kg), Thierry Paiva ne passe pas inaperçu sur un terrain. Mais même avec un physique de gringalet, on ne pourrait pas passer à côté de lui tant il multiplie les tâches sur le terrain, se donne sans compter ses efforts. « C'est quelqu'un qui se déplace énormément sur le terrain, qui a une activité au plaquage et au contest où il est très performant, salue son entraîneur des avants à Bordeaux-Bègles, Julien Laïrle. C'est ce profil de pilier gauche moderne que l'on recherche aujourd'hui. Son volume d'action est très impressionnant. »
L'endurance et l'intensité de Paiva ont forcément tapé dans l'oeil de Fabien Galthié et son staff, qui souhaitent installer en bleu des joueurs capables de livrer un rendement important à un rythme soutenu. Très actif en défense, le pilier bordelais est aussi doué avec le ballon. « Jeune, il performait dans le jeu courant, se souvient Ortiz. Il avait cette capacité à avancer, à être agressif sur les phases de combat. »
3. Il a subi une grave blessure au genou gauche
Il y a quasiment un an, le 17 février 2020, Thierry Paiva a vu son magnifique élan se briser sous le joli soleil d'hiver bordelais. Face au LOU (victoire 37-19), le pilier est victime d'une rupture du tendon rotulien du genou gauche et voit sa saison stopper nette. L'épidémie de Covid-19 et l'arrêt du Championnat lui épargnent une trop grande frustration mais le joueur doit redoubler d'effort durant huit mois pour revenir au niveau.
« Cette blessure a été un coup d'arrêt mais le confinement lui a permis de se focaliser sur sa réathlétisation et il l'a très bien menée, souligne Laïrle. On connaît son état d'esprit, et sa détermination à surmonter les épreuves. Il avait déjà eu des problèmes avec ses genoux par le passé et on avait confiance en lui pour qu'il revienne à son meilleur niveau. » Entré en jeu face à Bayonne en novembre dernier, Paiva s'est offert un essai pour son retour. Comme une délivrance. Depuis, il a enchaîné huit titularisations sous le maillot bordelais.
4. Il a fait de gros progrès en mêlée
Joueur longiligne, avec de grandes jambes, Thierry Paiva a longtemps eu des problèmes de stabilité en mêlée fermée. « Sa taille a pu être un handicap, explique Ortiz. Le poste de pilier gauche demande d'être souple, de travailler bas sur les appuis. La morphologie de Thierry faisait qu'il était parfois en difficulté. » Son coach en Espoir se souvient notamment d'un match contre Clermont où il l'avait remplacé après seulement un quart d'heure de jeu.
« Thierry doit encore se perfectionner sur la mêlée [...] mais il est capable par moments de dominer n'importe quel adversaire. »
Julien Laïrle, entraîneur des avants de l'UBB
« Je pense que ça l'a vraiment vexé et que ce match a été une bascule pour lui, poursuit Ortiz. Il a redoublé d'efforts. Aujourd'hui c'est devenu un joueur bon en mêlée fermée. » « Il doit encore se perfectionner sur la mêlée parce qu'il fait encore des erreurs de jeunesse, ajoute Laïrle. Mais à l'image de son match contre le Racing samedi (victoire 32-33), il est capable par moments de dominer n'importe quel adversaire. »
5. Il apprend aux côtés de Jefferson Poirot
Depuis le début de sa carrière, Thierry Paiva évolue quotidiennement à l'entraînement aux côtés de Jefferson Poirot (28 ans, 36 sélections), qui s'est retiré de la sélection nationale l'an dernier. Forcément un atout pour le jeune pilier qui a pu se nourrir de l'expérience internationale de son aîné. Et la concurrence entre les deux gauchers se passe plutôt bien jusqu'ici, même s'ils ont rarement été en forme au même moment ces derniers temps, entre les blessures et les absences.
« Ce sont des garçons qui s'entendent bien, à l'image du groupe, ils travaillent bien ensemble, apprécie Laïrle. Jeff partage son expérience et ils auront pas mal de choses à se raconter maintenant que Titi va avoir la chance de goûter au niveau international. Ça va les rapprocher encore plus. »
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Re: Thierry Païva
Apprendre comment tenir en mêlée aux côtés de J.Poirot, y a comme un bug !
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Re: Thierry Païva
tire-bouchon a écrit:Apprendre comment tenir en mêlée aux côtés de J.Poirot, y a comme un bug !
Sous-entendu que Poirot ne sait pas tenir en mêlée? Hm, tu t'y connais vraiment en rugby, ou c'est plutôt les billes ou la PlayStation ta passion? N'hésite pas à poser des questions si tu n'y comprends rien, on se fera un plaisir de t'expliquer, on sait que c'est un sport compliqué.
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Re: Thierry Païva
krahknardz a écrit:tire-bouchon a écrit:Apprendre comment tenir en mêlée aux côtés de J.Poirot, y a comme un bug !
Sous-entendu que Poirot ne sait pas tenir en mêlée? Hm, tu t'y connais vraiment en rugby, ou c'est plutôt les billes ou la PlayStation ta passion? N'hésite pas à poser des questions si tu n'y comprends rien, on se fera un plaisir de t'expliquer, on sait que c'est un sport compliqué.
Entre Matthieu que tu dénigres et maintenant Jeff, on dirait que tu parles le Toulousain couramment
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Re: Thierry Païva
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Re: Thierry Païva
Punaise le Radis, quand il est content, c'est l'effet ressort de son pessimisme légendaire. Fais gaffe quand même à pas te claquer !le radis a écrit:
(Ouais je suis content, bis, )
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Re: Thierry Païva
Big'Ben a écrit:Jeff Poirot c'est juste l'un des meilleurs pillier gauche du top 14
Si il était si bon que cà il serait au Stade Toulousain. N'accumuler que 124 matchs de Top14, 6 de Champions Cup, 25 de Challenge Cup et 36 sélections à 28 ans, c'est vraiment limite et ca démontre la médiocrité du bonhomme
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Re: Thierry Païva
Big'Ben a écrit:Jeff Poirot c'est juste l'un des meilleurs pillier gauche du top 14
Dans le jeu courant, les contests et autres soutiens c' est exact.
En mêlée, on dirait une baleine de parapluie.
Un peu comme Yohan Montès.
Champion de France : 2007, 2008, 2011, 2012 et 2018
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Re: Thierry Païva
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Re: Thierry Païva
tire-bouchon a écrit:Big'Ben a écrit:Jeff Poirot c'est juste l'un des meilleurs pillier gauche du top 14
Dans le jeu courant, les contests et autres soutiens c' est exact.
En mêlée, on dirait une baleine de parapluie.
Un peu comme Yohan Montès.
Champion de France : 2007, 2008, 2011, 2012 et 2018
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Poirot n'est même pas à 2 sur l'échelle de Slimani, qui mesure la propension à être pénalisé en mêlée Pas souvenir d'avoir vu Poirot si pénalisé que cà en mêlées. Par ailleurs, l'arbitrage dans ce secteur est tellement aléatoire et incohérent qu'il est difficile d'en tirer des conclusions sur le niveau d'un joueur dans ce secteur. Sauf Slimani, qui lui fait l'unanimité au national comme à l'international
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Re: Thierry Païva
OK ce n'est plus un ophtalmo qu'il te faut. Je te conseille de contacter cette équipe de recherche spécialisée dans le développement de cellules souches pour la régénération de rétines, pour les cas de cecité désespérés comme le tien c'est un réel espoir.
https://www.institut-vision.org/fr/developpement-et-regeneration-de-la-retine-apport-des-cellules-souches-pluripotentes.html
Je vais illico de ce pas aborder avec Patrick le développement d'une partie du forum dédiée aux non-voyants, pour t'aider dans cette difficile épreuve.
https://www.institut-vision.org/fr/developpement-et-regeneration-de-la-retine-apport-des-cellules-souches-pluripotentes.html
Je vais illico de ce pas aborder avec Patrick le développement d'une partie du forum dédiée aux non-voyants, pour t'aider dans cette difficile épreuve.
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Re: Thierry Païva
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Re: Thierry Païva
J'aime bien le troll mais là, je me demande encore si ca en est ou pas
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