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Re: Champions Cup
Un match pour amateur de gros bras de fer, avec des joueurs d’exception, certes, mais un match assez cadenassé, un garcès qui oublie pas mal de fautes Anglaise et des Anglais plus agressifs, qui remportent la mise au final, peu d’émotions à regarder ce match...
Scalp- Team modo
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Re: Champions Cup
Les irlandais sont capables de jouer à 150% de leurs moyens (et il leur faut souvent ça) de temps en temps mais pas régulièrement. Je suis sûr que si on les mets une saison complète en Top14, ils finissent entre 10 et 14. Cette fois-ci, face à des anglais beaucoup plus puissants, ils ont été un peu courts.
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Champions Cup
Et encore pas sur que les deux équipes auraient leur place en fédérale 1
Pour l'arbitrage nos mêmes arbitres qui sortent du jaune et du rouge à tout va,se sont calmés,la charge coude en avant de Itoje sur Sexton chez nous lui aurait valu un rouge d'autant plus qu'il sortait de prendre un jaune.
A part Rattez et Penaud chez nous aucun autre joueur n'aurait pu figurer dans ces deux équipes avec succés ce qui mesure bien tout notre retard au niveau international.
D'ailleurs nos joueurs ne s'exportent plus.
A remarquer aussi l'attitude générale des joueurs vis à vis de l'arbitrage, pas de parlotte ou de contestation.
Pour l'arbitrage nos mêmes arbitres qui sortent du jaune et du rouge à tout va,se sont calmés,la charge coude en avant de Itoje sur Sexton chez nous lui aurait valu un rouge d'autant plus qu'il sortait de prendre un jaune.
A part Rattez et Penaud chez nous aucun autre joueur n'aurait pu figurer dans ces deux équipes avec succés ce qui mesure bien tout notre retard au niveau international.
D'ailleurs nos joueurs ne s'exportent plus.
A remarquer aussi l'attitude générale des joueurs vis à vis de l'arbitrage, pas de parlotte ou de contestation.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Champions Cup
léopold a écrit:Et encore pas sur que les deux équipes auraient leur place en fédérale 1
Pour l'arbitrage nos mêmes arbitres qui sortent du jaune et du rouge à tout va,se sont calmés,la charge coude en avant de Itoje sur Sexton chez nous lui aurait valu un rouge d'autant plus qu'il sortait de prendre un jaune.
A part Rattez et Penaud chez nous aucun autre joueur n'aurait pu figurer dans ces deux équipes avec succés ce qui mesure bien tout notre retard au niveau international.
D'ailleurs nos joueurs ne s'exportent plus.
A remarquer aussi l'attitude générale des joueurs vis à vis de l'arbitrage, pas de parlotte ou de contestation.
D'accord avec toi, deux grandes équipes, le top Européen, avec des joueurs d’exception, mais le match ne m'a pas fait vibrer...
Itoje à fait ce qu'il voulait après son Jaune, les Anglais étaient plus agressifs, pas mal de plongeons dans les rucks, de plaquages sans ballons, des déblayages à l’épaule, tout ça non sanctionné, ça aide un peu pour s'imposer, quand même.
Et oui, on n'a pas beaucoup de joueurs du calibre de ceux sur le pré hier, c'est sûr !
Scalp- Team modo
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Re: Champions Cup
Scalp a écrit:léopold a écrit:Et encore pas sur que les deux équipes auraient leur place en fédérale 1
Pour l'arbitrage nos mêmes arbitres qui sortent du jaune et du rouge à tout va,se sont calmés,la charge coude en avant de Itoje sur Sexton chez nous lui aurait valu un rouge d'autant plus qu'il sortait de prendre un jaune.
A part Rattez et Penaud chez nous aucun autre joueur n'aurait pu figurer dans ces deux équipes avec succés ce qui mesure bien tout notre retard au niveau international.
D'ailleurs nos joueurs ne s'exportent plus.
A remarquer aussi l'attitude générale des joueurs vis à vis de l'arbitrage, pas de parlotte ou de contestation.
D'accord avec toi, deux grandes équipes, le top Européen, avec des joueurs d’exception, mais le match ne m'a pas fait vibrer...
Itoje à fait ce qu'il voulait après son Jaune, les Anglais étaient plus agressifs, pas mal de plongeons dans les rucks, de plaquages sans ballons, des déblayages à l’épaule, tout ça non sanctionné, ça aide un peu pour s'imposer, quand même.
Et oui, on n'a pas beaucoup de joueurs du calibre de ceux sur le pré hier, c'est sûr !
SKELTON qui n'est plus sélectionné et notre Jones qui nous lâche en pleine saison pour espérer être sélectionné
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Re: Champions Cup
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-d-europe-les-saracens-detronent-le-leinster/1017766
Coupe d'Europe : les Saracens détrônent le Leinster
Samedi à Newcastle en finale de Coupe d'Europe, les Saracens se sont imposés (20-10), deux essais à un, devant la province irlandaise du Leinster. Après 2016 et 2017, les Anglais inscrivent pour la troisième fois leur nom sur ce trophée.
Le match : 20-10
Favoris à leur propre succession, les Irlandais du Leinster ont été secoués, samedi à Newcastle, à un point qu'ils ne soupçonnaient pas. Il faut dire que les Saracens ont « tout donné » pour dérégler la belle machine irlandaise et ses temps de jeu huilés, dixit leur talonneur Jamie George au micro de beIN Sports dès le coup de sifflet final. Intransigeants en défense, les Anglais ont su accélérer en seconde période pour mener à l'heure de jeu (13-10) et, en force, venir à bout du Leinster par Billy Vunipola (67e, 20-10).
Cela dit, à la pause, bien malin qui aurait pu annoncer le vainqueur. À la domination sans partage du Leinster, les Saracens avaient répliqué par un ultime temps fort pour atteindre la mi-temps sur un score de parité, 10-10. Quant à la 28e minute, les Irlandais se mirent à accélérer collectivement, l'arbitre français, M. Jérôme Garcès, leur refusa un essai (29e, Cian Healy) et sanctionna dans la foulée le flanker anglais Maro Itoje d'un carton jaune (30e) mérité pour fautes répétées.
En infériorité numérique, les Sarries cédèrent devant les coups de boutoir de l'autre pilier irlandais, Tadhg Furlong (32e). Croyant avoir fait le plus dur, les Irlandais se relâchèrent alors un peu et encaissèrent un essai signé Sean Maitland (40+3e), mélange de puissance au ras et de subtilité en bout de ligne. À la reprise, vexé, le Leinster reprit son travail d'usure en percussions mais manqua une occasion de reprendre la tête (48e).
C'est alors que les Saracens passèrent à l'attaque ! Une percée du flanker Jackson Wray (58e) sonna l'heure anglaise. À partir de ce moment-là, les Irlandais subirent la furia des Sarries. Après le carton jaune récolté par Scott Fardy (59e) pour hors-jeu, Owen Farrell inscrivit un but de pénalité (59e, 13-10). Puis les Saracens, énormes d'engagement, scellèrent leur succès grâce à un départ en force de Billy Vunipola, seul face à quatre défenseurs, pour l'essai au pied des poteaux irlandais (67e). Jamais ensuite le Leinster, étouffé et châtié sur chaque impact, ne fut en position de l'emporter.
3 Après 2016 et 2017, le nombre de titres européens récoltés par les Saracens à l'issue de leur quatrième finale.
Le fait : des plaquages anglais à en dégoûter l'Erin
Quatre-cent-huit plaquages ! À eux seuls, les Saracens en ont asséné 224, soit presque autant que le total (291) de la finale de Challenge européen entre Clermont et La Rochelle, c'est dire... La défense a été au coeur de cette finale de Champions Cup. C'est par des « tampons » répétés que les Anglais ont dégoûté le Leinster, brisé son jeu quasi automatique, bloqué ses avancées d'habitude tranchantes. Avec un taux de réussite de 86 % qui tutoie la norme internationale, les Saracens n'ont laissé aucun espace à leur adversaire.
Coupe d'Europe : les Saracens détrônent le Leinster
Samedi à Newcastle en finale de Coupe d'Europe, les Saracens se sont imposés (20-10), deux essais à un, devant la province irlandaise du Leinster. Après 2016 et 2017, les Anglais inscrivent pour la troisième fois leur nom sur ce trophée.
Le match : 20-10
Favoris à leur propre succession, les Irlandais du Leinster ont été secoués, samedi à Newcastle, à un point qu'ils ne soupçonnaient pas. Il faut dire que les Saracens ont « tout donné » pour dérégler la belle machine irlandaise et ses temps de jeu huilés, dixit leur talonneur Jamie George au micro de beIN Sports dès le coup de sifflet final. Intransigeants en défense, les Anglais ont su accélérer en seconde période pour mener à l'heure de jeu (13-10) et, en force, venir à bout du Leinster par Billy Vunipola (67e, 20-10).
Cela dit, à la pause, bien malin qui aurait pu annoncer le vainqueur. À la domination sans partage du Leinster, les Saracens avaient répliqué par un ultime temps fort pour atteindre la mi-temps sur un score de parité, 10-10. Quant à la 28e minute, les Irlandais se mirent à accélérer collectivement, l'arbitre français, M. Jérôme Garcès, leur refusa un essai (29e, Cian Healy) et sanctionna dans la foulée le flanker anglais Maro Itoje d'un carton jaune (30e) mérité pour fautes répétées.
En infériorité numérique, les Sarries cédèrent devant les coups de boutoir de l'autre pilier irlandais, Tadhg Furlong (32e). Croyant avoir fait le plus dur, les Irlandais se relâchèrent alors un peu et encaissèrent un essai signé Sean Maitland (40+3e), mélange de puissance au ras et de subtilité en bout de ligne. À la reprise, vexé, le Leinster reprit son travail d'usure en percussions mais manqua une occasion de reprendre la tête (48e).
C'est alors que les Saracens passèrent à l'attaque ! Une percée du flanker Jackson Wray (58e) sonna l'heure anglaise. À partir de ce moment-là, les Irlandais subirent la furia des Sarries. Après le carton jaune récolté par Scott Fardy (59e) pour hors-jeu, Owen Farrell inscrivit un but de pénalité (59e, 13-10). Puis les Saracens, énormes d'engagement, scellèrent leur succès grâce à un départ en force de Billy Vunipola, seul face à quatre défenseurs, pour l'essai au pied des poteaux irlandais (67e). Jamais ensuite le Leinster, étouffé et châtié sur chaque impact, ne fut en position de l'emporter.
3 Après 2016 et 2017, le nombre de titres européens récoltés par les Saracens à l'issue de leur quatrième finale.
Le fait : des plaquages anglais à en dégoûter l'Erin
Quatre-cent-huit plaquages ! À eux seuls, les Saracens en ont asséné 224, soit presque autant que le total (291) de la finale de Challenge européen entre Clermont et La Rochelle, c'est dire... La défense a été au coeur de cette finale de Champions Cup. C'est par des « tampons » répétés que les Anglais ont dégoûté le Leinster, brisé son jeu quasi automatique, bloqué ses avancées d'habitude tranchantes. Avec un taux de réussite de 86 % qui tutoie la norme internationale, les Saracens n'ont laissé aucun espace à leur adversaire.
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Re: Champions Cup
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/11/les-etoiles-du-midol,8194601.php
Leinster - Saracens : Les étoiles du Midol
Les avants anglais qui, dans le sillage de Kruis, Skelton et Billy Vunipola, ont imposé leur loi. Farrell ou Williams qui ont brillé derrière. Ou encore Healy et Larmour qui tirent leur épingle du jeu côté irlandais. Voici les étoiles du Midol après la finale de Champions Cup...
***
Au cœur d’un pack impressionnant sur le plan physique, George Kruis a rayonné dans les tâches de l’ombre. Exceptionnel défensivement, avec notamment un plaquage marquant sur Sexton dans le premier acte, il a aussi été un poison dans les rucks et a même permis aux siens de récupérer plusieurs ballons. Et que dire de son compère de la deuxième ligne Will Skelton ? Sa puissance a fait des ravages dans la muraille irlandaise. Plus affûté que jamais, le géant australien a souvent été servi par ses partenaires et a constamment offert de l’avancée aux siens. À leurs côtés, Billy Vunipola a de nouveau sorti une partition de niveau international. Comme Kruis et Skelton, il a imposé son extraordinaire force de pénétration pour placer ses adversaires sur le reculoir. Au-delà de son activité défensive et de son flair pour intercepter des ballons chauds, il a su effectuer les bons choix. Comme sur son essai personnel, quand il a emporté quatre joueurs.
**
Toujours devant, le flanker Jackson Wray a fait preuve d’une activité débordante en défense. Mais aussi en attaque, jusqu’à franchir le rideau irlandais à plusieurs reprises. L’ouvreur Owen Farrell a également répondu présent dans ce grand rendez-vous. Avec sa justesse légendaire, il a parfaitement animé le jeu des Saracens. Sans oublier sa réussite au pied et sa passe sublime sur l’essai de Maitland. Autre joueur absolument décisif : Liam Williams. L’ailier gallois a créé des différences sur chacune de ses interventions et a, comme à son habitude, régné dans les airs. Côté Leinster, le pilier gauche Cian Healy a encore prouvé qu’il n’avait que peu d’équivalents au monde à son poste. Valeur sûre des Irlandais, il a été omniprésent dans le jeu et a apporté le danger au près. L’ailier Jordan Larmour a aussi réussi à tirer son épingle du jeu et n’a eu besoin que de quelques centimètres pour à chaque fois trouver des failles.
*
Les avants des Saracens ont clairement dominé leurs adversaires. Il faut donc souligner, même si ce n’est pas une surprise, la performance du talonneur Jamie George et de Maro Itoje, replacé en troisième ligne malgré une certaine indiscipline de sa part. Derrière, la paire de centres composée par Brad Barritt et Alex Lozowski a fait des ravages. Tous deux dans un style différent : en percussion pour le premier, davantage dans l’évitement pour le deuxième. En face, le deuxième ligne James Ryan, percutant et actif au sol, fut un des seuls à rivaliser dans le paquet, comme le flanker Scott Fardy, même si son carton jaune a coûté cher en deuxième mi-temps. Enfin, Rob Kearney a rendu une copie très propre à l’arrière.
Leinster - Saracens : Les étoiles du Midol
Les avants anglais qui, dans le sillage de Kruis, Skelton et Billy Vunipola, ont imposé leur loi. Farrell ou Williams qui ont brillé derrière. Ou encore Healy et Larmour qui tirent leur épingle du jeu côté irlandais. Voici les étoiles du Midol après la finale de Champions Cup...
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Au cœur d’un pack impressionnant sur le plan physique, George Kruis a rayonné dans les tâches de l’ombre. Exceptionnel défensivement, avec notamment un plaquage marquant sur Sexton dans le premier acte, il a aussi été un poison dans les rucks et a même permis aux siens de récupérer plusieurs ballons. Et que dire de son compère de la deuxième ligne Will Skelton ? Sa puissance a fait des ravages dans la muraille irlandaise. Plus affûté que jamais, le géant australien a souvent été servi par ses partenaires et a constamment offert de l’avancée aux siens. À leurs côtés, Billy Vunipola a de nouveau sorti une partition de niveau international. Comme Kruis et Skelton, il a imposé son extraordinaire force de pénétration pour placer ses adversaires sur le reculoir. Au-delà de son activité défensive et de son flair pour intercepter des ballons chauds, il a su effectuer les bons choix. Comme sur son essai personnel, quand il a emporté quatre joueurs.
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Toujours devant, le flanker Jackson Wray a fait preuve d’une activité débordante en défense. Mais aussi en attaque, jusqu’à franchir le rideau irlandais à plusieurs reprises. L’ouvreur Owen Farrell a également répondu présent dans ce grand rendez-vous. Avec sa justesse légendaire, il a parfaitement animé le jeu des Saracens. Sans oublier sa réussite au pied et sa passe sublime sur l’essai de Maitland. Autre joueur absolument décisif : Liam Williams. L’ailier gallois a créé des différences sur chacune de ses interventions et a, comme à son habitude, régné dans les airs. Côté Leinster, le pilier gauche Cian Healy a encore prouvé qu’il n’avait que peu d’équivalents au monde à son poste. Valeur sûre des Irlandais, il a été omniprésent dans le jeu et a apporté le danger au près. L’ailier Jordan Larmour a aussi réussi à tirer son épingle du jeu et n’a eu besoin que de quelques centimètres pour à chaque fois trouver des failles.
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Les avants des Saracens ont clairement dominé leurs adversaires. Il faut donc souligner, même si ce n’est pas une surprise, la performance du talonneur Jamie George et de Maro Itoje, replacé en troisième ligne malgré une certaine indiscipline de sa part. Derrière, la paire de centres composée par Brad Barritt et Alex Lozowski a fait des ravages. Tous deux dans un style différent : en percussion pour le premier, davantage dans l’évitement pour le deuxième. En face, le deuxième ligne James Ryan, percutant et actif au sol, fut un des seuls à rivaliser dans le paquet, comme le flanker Scott Fardy, même si son carton jaune a coûté cher en deuxième mi-temps. Enfin, Rob Kearney a rendu une copie très propre à l’arrière.
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Re: Champions Cup
SUD-OUEST : RUGBY MAIL
Non, samedi, les Saracens n’étaient pas (que) assommants
par Benjamin Deudon
Alors les Saracens, beaux vainqueurs de la Champions Cup ou pas ? Même Sir Ian McGeechan en a perdu son latin dimanche, dans sa chronique au journal anglais "The Sunday Telegraph". Là, celui qui fut international écossais (32 capes) puis manager des Wasps et des Lions britanniques, entre autres, indiquait d’abord que l’équipe de la Coupe d’Europe était les Sarries. Avant, quelques paragraphes plus loin, d’écrire qu’ils "ont beau avoir gagné, pour moi, Toulouse était l’équipe de la compétition", "la plus excitante". Entre les deux, il délivrait le titre meilleur essai de la saison aux… Saracens, avec la réalisation de Michael Rhodes face au Munster, en demi-finale.
L’ancien ouvreur ou centre synthétisait le débat qui s’est fait jour entre ceux qui ont trouvé que la finale remportée face au Leinster (10–20) était l’une des plus belles et les plus intenses de l’histoire de la compétition, et ceux qui se sont ennuyés devant un rugby scientifique, un "jeu à une passe" ultra-physique et ne laissant aucune part à l’émotion. Un rugby qui voit les enthousiasmants Toulousains rester à quai en demie après une défaite (30–12) face à des Leinstermen que l’on avait sentis dans un fauteuil…
À vrai dire, avant le match, on se serait naturellement placé au côté des seconds, marqué par la demi-finale des Saracens, justement. Il avait en effet fallu attendre la 5e minute pour voir la première passe des hommes de Mark McCall, alors qu’ils menaient déjà 3–0 depuis déjà deux minutes… Mais samedi, à St James’ Park, cela n’avait rien à voir. Confrontés au tenant du titre, qui les avait éliminés l’an passé au stade des quarts de finale et qui était sans doute, cette saison, la seule équipe européenne à même de leur opposer une résistance consistante, les coéquipiers d’Owen Farrell n’avaient pas le choix.
Comme les Irlandais, ils ont dû se donner à fond pour espérer faire la différence. La qualité des deux défenses, loin d’amener un jeu simpliste, a permis aux individualités de ressortir. Entre la percée du Leinsterman Rob Kearney, qui amène l’essai du pilier Tadhg Furlong, et la sautée de Ben Spencer volleyée par Farrell pour Sean Maitland, la qualité technique était à la hauteur de l’intensité imprimée par les deux formations. Chaque (rare) ballon perdu devenait dès lors un bien précieux à faire fructifier autrement qu’en l’enterrant.
En termes d’émotion, la remontée des Anglais, menés de 10 points et réduits à 14 face à Johnny Sexton et consorts, juste avant la pause, valait également son pesant de "peanuts", tout comme les séquences défensives destinées à absorber la révolte des Lions de Dublin une fois que ceux-ci avaient perdu l’avantage au score en seconde période. Et la qualité d’internationaux comme Billy Vunipola, le poison génial Maro Itoje (qui aurait malgré tout dû être expulsé pour une charge au visage sur Sexton) ou encore le 2e ligne irlandais James Ryan, prouve que désormais, le rugby de haut niveau appartient à des athlètes d’une autre dimension. Alors oui, l’intensité physique poussée à son extrême peut être assommante. Mais quand les grands fauves se reniflent, quel spectacle !
Cet article est vraiment intéressant, personnellement ce que j'ai vraiment ressenti sur ce match et que j'ai exprimé à chaud, c'est qu'il ne m'a pas fait vibrer. Si il y a eu débat à ce sujet, c'est qu'il y a plusieurs visions du Rugby, j'ai parlé de match pour amateur de bras de fer, certes le combat et l'intensité font parti du jeu, mais quand il en sont presque l'unique composante, un chiffre : 408 plaquages, je n'y trouve pas mon compte. Ce Rugby qui a gagné n'est certainement pas qu’assommant, mais c'est très loin d'être un Rugby passionnant, il n'y a pas eu beaucoup de place pour la prise de risque, l'instinct, la créativité, le jeu. J'ai peut être une vision du Rugby un peu romantique*, là ou maintenant tout est souvent millimétré, travaillé, cadenassé, presque scientifique, mais les grands fauves, moi je préfère les voir courir...
*et encore, les Blacks allient toutes ces composantes en même temps, Combat, intensité, prise de risque, instinct, créativité, jeu.
Non, samedi, les Saracens n’étaient pas (que) assommants
par Benjamin Deudon
Alors les Saracens, beaux vainqueurs de la Champions Cup ou pas ? Même Sir Ian McGeechan en a perdu son latin dimanche, dans sa chronique au journal anglais "The Sunday Telegraph". Là, celui qui fut international écossais (32 capes) puis manager des Wasps et des Lions britanniques, entre autres, indiquait d’abord que l’équipe de la Coupe d’Europe était les Sarries. Avant, quelques paragraphes plus loin, d’écrire qu’ils "ont beau avoir gagné, pour moi, Toulouse était l’équipe de la compétition", "la plus excitante". Entre les deux, il délivrait le titre meilleur essai de la saison aux… Saracens, avec la réalisation de Michael Rhodes face au Munster, en demi-finale.
L’ancien ouvreur ou centre synthétisait le débat qui s’est fait jour entre ceux qui ont trouvé que la finale remportée face au Leinster (10–20) était l’une des plus belles et les plus intenses de l’histoire de la compétition, et ceux qui se sont ennuyés devant un rugby scientifique, un "jeu à une passe" ultra-physique et ne laissant aucune part à l’émotion. Un rugby qui voit les enthousiasmants Toulousains rester à quai en demie après une défaite (30–12) face à des Leinstermen que l’on avait sentis dans un fauteuil…
À vrai dire, avant le match, on se serait naturellement placé au côté des seconds, marqué par la demi-finale des Saracens, justement. Il avait en effet fallu attendre la 5e minute pour voir la première passe des hommes de Mark McCall, alors qu’ils menaient déjà 3–0 depuis déjà deux minutes… Mais samedi, à St James’ Park, cela n’avait rien à voir. Confrontés au tenant du titre, qui les avait éliminés l’an passé au stade des quarts de finale et qui était sans doute, cette saison, la seule équipe européenne à même de leur opposer une résistance consistante, les coéquipiers d’Owen Farrell n’avaient pas le choix.
Comme les Irlandais, ils ont dû se donner à fond pour espérer faire la différence. La qualité des deux défenses, loin d’amener un jeu simpliste, a permis aux individualités de ressortir. Entre la percée du Leinsterman Rob Kearney, qui amène l’essai du pilier Tadhg Furlong, et la sautée de Ben Spencer volleyée par Farrell pour Sean Maitland, la qualité technique était à la hauteur de l’intensité imprimée par les deux formations. Chaque (rare) ballon perdu devenait dès lors un bien précieux à faire fructifier autrement qu’en l’enterrant.
En termes d’émotion, la remontée des Anglais, menés de 10 points et réduits à 14 face à Johnny Sexton et consorts, juste avant la pause, valait également son pesant de "peanuts", tout comme les séquences défensives destinées à absorber la révolte des Lions de Dublin une fois que ceux-ci avaient perdu l’avantage au score en seconde période. Et la qualité d’internationaux comme Billy Vunipola, le poison génial Maro Itoje (qui aurait malgré tout dû être expulsé pour une charge au visage sur Sexton) ou encore le 2e ligne irlandais James Ryan, prouve que désormais, le rugby de haut niveau appartient à des athlètes d’une autre dimension. Alors oui, l’intensité physique poussée à son extrême peut être assommante. Mais quand les grands fauves se reniflent, quel spectacle !
Cet article est vraiment intéressant, personnellement ce que j'ai vraiment ressenti sur ce match et que j'ai exprimé à chaud, c'est qu'il ne m'a pas fait vibrer. Si il y a eu débat à ce sujet, c'est qu'il y a plusieurs visions du Rugby, j'ai parlé de match pour amateur de bras de fer, certes le combat et l'intensité font parti du jeu, mais quand il en sont presque l'unique composante, un chiffre : 408 plaquages, je n'y trouve pas mon compte. Ce Rugby qui a gagné n'est certainement pas qu’assommant, mais c'est très loin d'être un Rugby passionnant, il n'y a pas eu beaucoup de place pour la prise de risque, l'instinct, la créativité, le jeu. J'ai peut être une vision du Rugby un peu romantique*, là ou maintenant tout est souvent millimétré, travaillé, cadenassé, presque scientifique, mais les grands fauves, moi je préfère les voir courir...
*et encore, les Blacks allient toutes ces composantes en même temps, Combat, intensité, prise de risque, instinct, créativité, jeu.
Scalp- Team modo
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Re: Champions Cup
Le combat, la défense font parti de la normalité de ce sport, ce qui n'est pas ,normal c'est de voir des matchs avec un pseudo combat, des alignements stériles, des mêlées éffondrées où pas stable où les sortie de balle propre tiennent du miracle;des plaquages ratés, des groupés à n'en plus finir laissant supposer que les acteurs ne savent pas trop quoi faire du ballon.Généralement cela conduit à des scores bidons qui passionnent plus des amateurs de basket que ce ceux du vrai Rugby.Plus de 40 points n'a pas lieu d'être, sinon ce n'est plus du Rugby c'est du spectacle.
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Re: Champions Cup
léopold a écrit:Le combat, la défense font parti de la normalité de ce sport, ce qui n'est pas ,normal c'est de voir des matchs avec un pseudo combat, des alignements stériles, des mêlées éffondrées où pas stable où les sortie de balle propre tiennent du miracle;des plaquages ratés, des groupés à n'en plus finir laissant supposer que les acteurs ne savent pas trop quoi faire du ballon.Généralement cela conduit à des scores bidons qui passionnent plus des amateurs de basket que ce ceux du vrai Rugby.Plus de 40 points n'a pas lieu d'être, sinon ce n'est plus du Rugby c'est du spectacle.
Tu ne serais pas en train de décrire un match de top 14 type, le score en moins...
Sur le plan du jeu, oui quand même, le Rugby est un spectacle, mais ce n'est pas incompatible avec de bons fondamentaux, il suffit de regarder un
Dernière édition par Scalp le Mer 15 Mai 2019 - 12:15, édité 1 fois
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Re: Champions Cup
Des des beaux matchs de Super Rugby, il y en a toutes les semaines. Presque tous les matchs, en fait. Par exemple, le Highlanders-Chiefs de la semaine passée :
9 essais, d'innombrables actions de jeu, de la technique, de la vitesse, de l'intelligence...tout ce qu'on a pas ou peu en Europe, et notamment en Top14
De manière général, cà tourne entre 350 et 400pts par journée, soit entre 50 et 58 pts/match de moyenne. Et bien sûr, en grande majorité dus à des essais. En France, si l'on excepte les impasses de "petits" clubs qui amènent à des 80-10 ou 70-15, bien souvent on doit se contenter de 15-12 ou 18-9 avec une majorité de points inscrits au pied...
9 essais, d'innombrables actions de jeu, de la technique, de la vitesse, de l'intelligence...tout ce qu'on a pas ou peu en Europe, et notamment en Top14
De manière général, cà tourne entre 350 et 400pts par journée, soit entre 50 et 58 pts/match de moyenne. Et bien sûr, en grande majorité dus à des essais. En France, si l'on excepte les impasses de "petits" clubs qui amènent à des 80-10 ou 70-15, bien souvent on doit se contenter de 15-12 ou 18-9 avec une majorité de points inscrits au pied...
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: Champions Cup
Switch a écrit:Des des beaux matchs de Super Rugby, il y en a toutes les semaines. Presque tous les matchs, en fait. Par exemple, le Highlanders-Chiefs de la semaine passée :
9 essais, d'innombrables actions de jeu, de la technique, de la vitesse, de l'intelligence...tout ce qu'on a pas ou peu en Europe, et notamment en Top14
De manière général, cà tourne entre 350 et 400pts par journée, soit entre 50 et 58 pts/match de moyenne. Et bien sûr, en grande majorité dus à des essais. En France, si l'on excepte les impasses de "petits" clubs qui amènent à des 80-10 ou 70-15, bien souvent on doit se contenter de 15-12 ou 18-9 avec une majorité de points inscrits au pied...
Je ne peux qu’être d'accord avec ce que tu dis à 2000 %, au passage je m'excuse pour le pléonasme quand j'ai parlé de "bon" match de super Rugby
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Re: Champions Cup
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/13/cours-danglais,8196949.php
Cours d’anglais
L'édito d'Emmanuel Massicard... La finale Saracens - Leinster devait être le sommet de la saison européenne. Bonne nouvelle, l’affiche a tenu ses promesses. Elle fut même digne du choc des Titans annoncé. Un bémol ? Oui, d’évidence. Sans vouloir jouer les tristes plumes, nous regretterons longtemps la trop grande -quasi exclusive- utilisation du jeu direct, c’est-à-dire à une seule passe. Disons-le franchement, avec le nombre de talents déployés sur le terrain, l’opportunité était belle pour accoucher d’une finale encore plus grande. Encore plus belle. Géantissime !
Cette tendance à la "monogamie" -dans le jeu s’entend- n’est pas surprenante. Samedi à Newcastle, elle fut portée au plus haut de l’intensité avec ce rugby construit pour concasser l’adversaire en même temps qu’il permet d’assurer la conservation du ballon, jusqu’à nous donner l’impression d’une satiété. L’impression, seulement…
On le sait, les Irlandais brillent dans ce petit jeu qui nous mène de ruck en ruck sur la ligne d’affrontement, capables qu’ils sont de multiplier à vive allure les temps de jeu à une passe pour mieux fissurer l’adversaire. Mais contre les Saracens, le Leinster a finalement trouvé son maître, comme la sélection irlandaise avait été matée dans le dernier Tournoi des 6 Nations par les montées défensives et la précision chirurgicale du XV de la Rose. Muselés, les Irish. Incapables d’avancer et de toucher les extérieurs où s’accélère habituellement leur jeu. Joe Schmidt et sa troupe ne peuvent ignorer cette vérité au risque de déchanter face à des adversaires aussi bien préparés lors du Mondial.
Ce cours d’anglais nous dit combien cette fameuse puissance reste accrochée à l’étendard "british", notre adversaire majeur au Japon. Et il témoigne là encore du chantier qui attend le XV de France cet été lors de sa préparation. Marginalisés à force d’échecs, les Bleus devront se reconstruire dans l’urgence autour d’un triptyque « maîtrise technique, puissance et vitesse » qui revêt encore des airs de triangle des Bermudes.
L’autre leçon majeure de ce week-end glorieux de Coupe d’Europe réside dans la remise en question du modèle irlandais que l’on disait exemplaire et vertueux à tous les niveaux, avec ses quatre provinces posées sur le piédestal fédéral. Dans les faits, elles réservent leurs meilleurs joueurs pour la sélection nationale et la Champions Cup, au détriment du Pro14 où se forme la jeunesse du Trèfle loin de la concurrence des stars étrangères. Chacun ses priorités.
Sexton peut bien jaillir du congélo dix fois par an avec l’équipe d’Irlande et cinq à six fois de plus avec le Leinster sur la scène européenne, il a terminé "rincé" face aux Saracens. Même constat pour ses partenaires, si éclatants face au Stade toulousain. Confrontés à la densité d’un pack de Mammouths, ils ont perdu leurs pouvoirs magiques.
Ici, la fraîcheur a trouvé ses limites face à l’armada des "Sarries". Mais ne nous leurrons pas, au terme d’une compétition aussi exigeante que la Champions Cup c’est toujours le physique qui dessine les champions. Et toujours la profondeur du banc des remplacements qui forge la gloire d’un champion.
Sur les fondements de la puissance (physique et financière), les Saracens l’ont donc emporté. Avec eux, le rugby des clubs renvoie pour un temps les provinces (galloises, écossaises, irlandaises) à leurs chères études. C’est la preuve que le modèle anglais et français, aussi isolé soit-il de par le monde, reste compétitif à l’échelle continentale, malgré la multiplication des rendez-vous imposés aux joueurs.
Ceci dit, rien n’est jamais acquis. Surtout chez nous, en France, où le pouvoir bicéphale qui régit le rugby peine à concrétiser dans les actes les principes d’une cause commune -de la fédération jusqu’aux clubs- autour des Bleus. Pourtant, il faudra que les choses évoluent pour que l’on sorte enfin de l’impasse et que la force du Top 14 se conjugue avec la sélection.
Voilà tout le défi du tandem Galthié-Ibanez. Tout ce que l’on attend d’eux dès les premiers mois de leur futur mandat, en profitant de la lune de miel que devrait leur accorder pour un temps le rugby français. à eux de tisser des liens forts avec les clubs. à eux de défendre encore plus les Jiff. à eux de partager un projet de jeu fort qui trouvera écho dans le quotidien des joueurs et des clubs. Plus que tout, à eux d’affirmer une culture qui s’est étiolée. Là encore, les Anglais nous ont montré une partie du chemin…
Emmanuel Massicard
Cours d’anglais
L'édito d'Emmanuel Massicard... La finale Saracens - Leinster devait être le sommet de la saison européenne. Bonne nouvelle, l’affiche a tenu ses promesses. Elle fut même digne du choc des Titans annoncé. Un bémol ? Oui, d’évidence. Sans vouloir jouer les tristes plumes, nous regretterons longtemps la trop grande -quasi exclusive- utilisation du jeu direct, c’est-à-dire à une seule passe. Disons-le franchement, avec le nombre de talents déployés sur le terrain, l’opportunité était belle pour accoucher d’une finale encore plus grande. Encore plus belle. Géantissime !
Cette tendance à la "monogamie" -dans le jeu s’entend- n’est pas surprenante. Samedi à Newcastle, elle fut portée au plus haut de l’intensité avec ce rugby construit pour concasser l’adversaire en même temps qu’il permet d’assurer la conservation du ballon, jusqu’à nous donner l’impression d’une satiété. L’impression, seulement…
On le sait, les Irlandais brillent dans ce petit jeu qui nous mène de ruck en ruck sur la ligne d’affrontement, capables qu’ils sont de multiplier à vive allure les temps de jeu à une passe pour mieux fissurer l’adversaire. Mais contre les Saracens, le Leinster a finalement trouvé son maître, comme la sélection irlandaise avait été matée dans le dernier Tournoi des 6 Nations par les montées défensives et la précision chirurgicale du XV de la Rose. Muselés, les Irish. Incapables d’avancer et de toucher les extérieurs où s’accélère habituellement leur jeu. Joe Schmidt et sa troupe ne peuvent ignorer cette vérité au risque de déchanter face à des adversaires aussi bien préparés lors du Mondial.
Ce cours d’anglais nous dit combien cette fameuse puissance reste accrochée à l’étendard "british", notre adversaire majeur au Japon. Et il témoigne là encore du chantier qui attend le XV de France cet été lors de sa préparation. Marginalisés à force d’échecs, les Bleus devront se reconstruire dans l’urgence autour d’un triptyque « maîtrise technique, puissance et vitesse » qui revêt encore des airs de triangle des Bermudes.
L’autre leçon majeure de ce week-end glorieux de Coupe d’Europe réside dans la remise en question du modèle irlandais que l’on disait exemplaire et vertueux à tous les niveaux, avec ses quatre provinces posées sur le piédestal fédéral. Dans les faits, elles réservent leurs meilleurs joueurs pour la sélection nationale et la Champions Cup, au détriment du Pro14 où se forme la jeunesse du Trèfle loin de la concurrence des stars étrangères. Chacun ses priorités.
Sexton peut bien jaillir du congélo dix fois par an avec l’équipe d’Irlande et cinq à six fois de plus avec le Leinster sur la scène européenne, il a terminé "rincé" face aux Saracens. Même constat pour ses partenaires, si éclatants face au Stade toulousain. Confrontés à la densité d’un pack de Mammouths, ils ont perdu leurs pouvoirs magiques.
Ici, la fraîcheur a trouvé ses limites face à l’armada des "Sarries". Mais ne nous leurrons pas, au terme d’une compétition aussi exigeante que la Champions Cup c’est toujours le physique qui dessine les champions. Et toujours la profondeur du banc des remplacements qui forge la gloire d’un champion.
Sur les fondements de la puissance (physique et financière), les Saracens l’ont donc emporté. Avec eux, le rugby des clubs renvoie pour un temps les provinces (galloises, écossaises, irlandaises) à leurs chères études. C’est la preuve que le modèle anglais et français, aussi isolé soit-il de par le monde, reste compétitif à l’échelle continentale, malgré la multiplication des rendez-vous imposés aux joueurs.
Ceci dit, rien n’est jamais acquis. Surtout chez nous, en France, où le pouvoir bicéphale qui régit le rugby peine à concrétiser dans les actes les principes d’une cause commune -de la fédération jusqu’aux clubs- autour des Bleus. Pourtant, il faudra que les choses évoluent pour que l’on sorte enfin de l’impasse et que la force du Top 14 se conjugue avec la sélection.
Voilà tout le défi du tandem Galthié-Ibanez. Tout ce que l’on attend d’eux dès les premiers mois de leur futur mandat, en profitant de la lune de miel que devrait leur accorder pour un temps le rugby français. à eux de tisser des liens forts avec les clubs. à eux de défendre encore plus les Jiff. à eux de partager un projet de jeu fort qui trouvera écho dans le quotidien des joueurs et des clubs. Plus que tout, à eux d’affirmer une culture qui s’est étiolée. Là encore, les Anglais nous ont montré une partie du chemin…
Emmanuel Massicard
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Re: Champions Cup
Je suis stupéfait par les commentaires des journaleux de France télévision qui se glorifient de la victoire du Racing 92 avec les mondialistes qui bat l'équipe C des Sarencens, alors que l'UBB, le LOU qui ont fait des bons résultats en début de TOP 14 l'ont fait contre des clubs affaiblis sans leurs mondialistes (ST, ASM, MHR, SF, etc...)
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«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Champions Cup
Pareil et aussi des commentaires bêtes et partisants surtout sur Bein où seul le Racing avait lieu de plaire.Il me semble qu"avec une équipe complête les Saracens auraient offert une autre résistance.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Champions Cup
https://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2019-2020/coupe-deurope-des-finales-2020-a-huis-clos_sto7800481/story.shtml
Bon c'est pas gagné pour se retrouver 40.000 à Chaban pour la reprise
Bon c'est pas gagné pour se retrouver 40.000 à Chaban pour la reprise
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Re: Champions Cup
Imaginons que la jauge de 5000 personnes restent vraie en Septembre/Octobre. A Chaban, ne serait il pas possible d'isoler chacune des 6 tribunes (virages haut et bas, et présidentielle / face) pour accueillir près de 25.000 personnes ?
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Re: Champions Cup
Ce n'est pas que le remplissage du stade qui est visé, mais tout ce qui comprend le déplacement d'autant de personnes dans le quartier du stade, sachant qu'aujourd'hui déjà on assiste à un relâchement général des moindre mesures de protection.Transport en commun,buvette, fille d'attente c'est surtout là que réside le risque et le problème.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Champions Cup
léopold a écrit:Ce n'est pas que le remplissage du stade qui est visé, mais tout ce qui comprend le déplacement d'autant de personnes dans le quartier du stade, sachant qu'aujourd'hui déjà on assiste à un relâchement général des moindre mesures de protection.Transport en commun,buvette, fille d'attente c'est surtout là que réside le risque et le problème.
Et donc la population de tous les centres ville va être limitée à 5000 personnes grâce à la création de mégalopoles à la campagne
Si nécessaire, les transport en commun (comme lors des épisode des GJ) et les buvettes pourraient ne pas être mis en oeuvre. Les files d'attente pourraient aussi être gérées (avec distanciation) en demandant aux supporters d'arriver longtemps à l'avance.
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Re: Champions Cup
Un centre ville est une nécessité,un match de Rugby est un événement de portée très limitée qui concerne une minorité de population.
D'autre part le match comme les matchs des championnats professionnels qui ont repris peut se dérouler à huis clos ou en comité restreint plus facile à maitriser,les droits TV sont acquis au club,ainsi que la prime de compétition s'il y en a une.
Aucun dirigeant n'assumera le risque de laisser se dérouler un tel événement dans la période que nous vivons.
Nous prenons trop de risque,les frontières sont ouvertes sans le moindre contrôle ni test, ni période mini de quarantaine.
D'autre part le match comme les matchs des championnats professionnels qui ont repris peut se dérouler à huis clos ou en comité restreint plus facile à maitriser,les droits TV sont acquis au club,ainsi que la prime de compétition s'il y en a une.
Aucun dirigeant n'assumera le risque de laisser se dérouler un tel événement dans la période que nous vivons.
Nous prenons trop de risque,les frontières sont ouvertes sans le moindre contrôle ni test, ni période mini de quarantaine.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Champions Cup
léopold a écrit:Un centre ville est une nécessité,un match de Rugby est un événement de portée très limitée qui concerne une minorité de population.
D'autre part le match comme les matchs des championnats professionnels qui ont repris peut se dérouler à huis clos ou en comité restreint plus facile à maitriser,les droits TV sont acquis au club,ainsi que la prime de compétition s'il y en a une.
Aucun dirigeant n'assumera le risque de laisser se dérouler un tel événement dans la période que nous vivons.
Nous prenons trop de risque,les frontières sont ouvertes sans le moindre contrôle ni test, ni période mini de quarantaine.
C'est ça qui me gonfle un peu , on nous fait la morale sur un "relâchement individuel" alors que les mêmes dysfonctionnements sont observés qu'à l'origine de l'épidémie
https://www.liberation.fr/france/2020/07/05/covid-19-des-malades-arrivant-d-algerie-font-craindre-une-recrudescence-de-cas_1793355
Et je ne parle même pas des embrassades entre ministres lors des passation de pouvoir ou des bains de foule lors des soirées électorales sans aucune précaution
Nous serons donc les victimes collatérales des insuffisances gouvernementales qui aura évidemment plus de facilité (et moins d'entraves idéologiques) à interdire le public dans les stades qu'à fermer les frontières avec des pays à risque.
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Champions Cup
Comme entendu ce matin à la radio de la bouche de plusieurs auditeurs, j'ai l'impression que pour nous, le peuple, les gens normaux, les mesures sanitaires ne concernent que nos droits et nos plaisirs (sport, relations sociales, loisirs...), tandis que nos devoirs et nos obligations (travail, élections...) allant dans l'intérêt de l'état peuvent passer outre.
En gros, pour aller bosser et voter, y a pas de soucis, il faut y aller, mais par contre, pour aller au resto, sortir avec des amis ou faire/voir du sport, là danger, on peut pas faire ce qu'on veut. Ca devient franchement pénible ce foutage de gu****
En gros, pour aller bosser et voter, y a pas de soucis, il faut y aller, mais par contre, pour aller au resto, sortir avec des amis ou faire/voir du sport, là danger, on peut pas faire ce qu'on veut. Ca devient franchement pénible ce foutage de gu****
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Re: Champions Cup
Trop facile Sudiste, ce n'est pas les ministres que je vois chaque jour rentrer dans des magasins sans masque, ne pas respecter les sens de circulation, ne pas respecter les distances de sécurité, ces gens là doivent être viré de suite.
La dedans il ni a pas une majorité de jeunes, mais bien souvent des vieux cons inconscient du risque qu'ils font subir à la communauté.
J'ai même repéré des charlots qui tout les soir à 20h faisaient du cinéma dans ma rue.
Le temps n'est pas encore venu, pour les manifestations qui mobilisent la foule et je ne crois pas au sens de chacun de respecter les conditions de sécurité, au Rugby comme ailleurs.
La dedans il ni a pas une majorité de jeunes, mais bien souvent des vieux cons inconscient du risque qu'ils font subir à la communauté.
J'ai même repéré des charlots qui tout les soir à 20h faisaient du cinéma dans ma rue.
Le temps n'est pas encore venu, pour les manifestations qui mobilisent la foule et je ne crois pas au sens de chacun de respecter les conditions de sécurité, au Rugby comme ailleurs.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Champions Cup
Switch a écrit:Comme entendu ce matin à la radio de la bouche de plusieurs auditeurs, j'ai l'impression que pour nous, le peuple, les gens normaux, les mesures sanitaires ne concernent que nos droits et nos plaisirs (sport, relations sociales, loisirs...), tandis que nos devoirs et nos obligations (travail, élections...) allant dans l'intérêt de l'état peuvent passer outre.
En gros, pour aller bosser et voter, y a pas de soucis, il faut y aller, mais par contre, pour aller au resto, sortir avec des amis ou faire/voir du sport, là danger, on peut pas faire ce qu'on veut. Ca devient franchement pénible ce foutage de gu****
Justement, sur france inter, hier, il y avait l'émission "le débat de midi" dont le sujet était "le sport sans supporters : insupportable ?", avec notre président parmi les invités... plutôt intéressant !
https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-10-juillet-2020
Gman- J'aime l'Union passionnément
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Re: Champions Cup
https://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2020-2021/champions-cup-radradra-blesse-bristol-veut-porter-plainte-aupres-de-world-rugby_sto8025545/story.shtml
Radradra est blessé et forfait contre Clermont.
Bristol a les boules, ils sont devenus complètement dépendant de Semi!
Radradra est blessé et forfait contre Clermont.
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grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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