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Matthieu Jalibert
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Re: Matthieu Jalibert
Courage.
Gahet- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 23/07/2015
Re: Matthieu Jalibert
Sans parler du modèle, le photographe est super doué ... ou alors c'est la poésie naturelle du ciel bordelais
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthieu Jalibert
C'est bien, en bonne voie, restons prudent, il ni a pas le feu, le joueur d'abord.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Matthieu Jalibert
patrick a écrit:Sans parler du modèle, le photographe est super doué ... ou alors c'est la poésie naturelle du ciel bordelais
Le photographe a utilisé une technique HDR : High dynamique range, il a masqué et éclairci un peu fort autour du visage et du cou, tu peux voir un halo lumineux un peu christique, Saint Matthieu, notre sauveur
Le HDR : https://fr.wikipedia.org/wiki/Imagerie_%C3%A0_grande_gamme_dynamique
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Bonjour, un article de matthieu sur Sud-Ouest en ligne
https://www.sudouest.fr/2019/01/14/union-bordeaux-begles-on-se-dit-qu-il-ne-nous-arrivera-rien-confie-matthieu-jalibert-avant-son-retour-5730856-4564.php?fbclid=IwAR3zR0wbhbg6SafekTdZPUZtxnaRonDCDUwQF7uX5KTxBSRL4MmGTQK7RkI
Il est dommage de ne pas pouvoir lire les articles sans abonnement
Je souhaiterai pouvoir lire l'article intégral, en image bonne définition, quelqu'un aurait-il une copie en MP svp…
Merci
https://www.sudouest.fr/2019/01/14/union-bordeaux-begles-on-se-dit-qu-il-ne-nous-arrivera-rien-confie-matthieu-jalibert-avant-son-retour-5730856-4564.php?fbclid=IwAR3zR0wbhbg6SafekTdZPUZtxnaRonDCDUwQF7uX5KTxBSRL4MmGTQK7RkI
Il est dommage de ne pas pouvoir lire les articles sans abonnement
Je souhaiterai pouvoir lire l'article intégral, en image bonne définition, quelqu'un aurait-il une copie en MP svp…
Merci
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«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Matthieu Jalibert
Bonsoir, l article mais sans les 2 photos
Matthieu Jalibert (UBB) : "J’étais tout en haut, je me suis
retrouvé tout en bas"
Publié le 14/01/2019 à 18h34. Mis à jour à 18h58 par Denys Kappès-Grangé.
AVANT-PREMIÈRE
Il y a près d’un an, Matthieu Jalibert était convoqué avec le XV de France à 19 ans. Mais le talent précoce de l’ouvreur de l’UBB a été contrarié par deux blessures successives au genou.
C’était il y a un peu moins d’un an. Le 17 janvier dernier, le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel, convoquait Matthieu Jalibert. L’ouvreur de l’UBB avait 19 ans et 11 matchs de Top 14 seulement dans les jambes. Ou la chronique d’une ascension fulgurante pour un phénomène de précocité au talent incontestable. Elle a pourtant été stoppée. À deux reprises. Le 3 février, lors du match d’ouverture du Tournoi face à l’Irlande, il se blesse au genou après 28 minutes de jeu. Si, malgré une rupture partielle du ligament postérieur, il évite l’opération, sa saison est terminée. Matthieu Jalibert retrouve les terrains cet été. Il dispute un premier match de préparation face à Aurillac, mais rechute lors d’un match face aux Sharks, à Durban, le 17 août : le même genou est touché. Cette fois, il passe entre les mains du chirurgien. Près de cinq mois plus tard, à désormais 20 ans, il entrevoit le terme de sa convalescence…
« Sud Ouest ». Quand espérez-vous reprendre la compétition ?
Matthieu Jalibert. On a une date. Je ne la donnerai pas (sourire), mais j’espère reprendre fin février. J’ai rendez-vous la semaine prochaine avec le chirurgien (l’entretien a été réalisé jeudi dernier). Si j’ai le feu vert, je pourrai reprendre les appuis en rotation et les contacts. Je ne vais pas faire tout de suite de la haute intensité. Mais on va s’y rapprocher de plus en plus. À la fin du mois, je suis censé m’entraîner avec le groupe. L’objectif, c’est que j’ai bien quatre semaines d’entraînement avec lui pour postuler.
Cette date a-t-elle été fixée dès le début ?
Dès que j’ai été opéré, la première chose que j’ai regardée, c’est le calendrier. Ça nous a permis de fixer des étapes. C’est bien d’avoir un objectif : retrouver la contraction du quadriceps, remarcher, recourir, refaire des appuis… Je travaille au jour le jour, mais j’aime avoir un objectif à chaque fin de semaine et, surtout, le valider.
Matthieu Jalibert (UBB) : "J’étais tout en haut, je me suis
retrouvé tout en bas"
Publié le 14/01/2019 à 18h34. Mis à jour à 18h58 par Denys Kappès-Grangé.
AVANT-PREMIÈRE
Il y a près d’un an, Matthieu Jalibert était convoqué avec le XV de France à 19 ans. Mais le talent précoce de l’ouvreur de l’UBB a été contrarié par deux blessures successives au genou.
C’était il y a un peu moins d’un an. Le 17 janvier dernier, le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel, convoquait Matthieu Jalibert. L’ouvreur de l’UBB avait 19 ans et 11 matchs de Top 14 seulement dans les jambes. Ou la chronique d’une ascension fulgurante pour un phénomène de précocité au talent incontestable. Elle a pourtant été stoppée. À deux reprises. Le 3 février, lors du match d’ouverture du Tournoi face à l’Irlande, il se blesse au genou après 28 minutes de jeu. Si, malgré une rupture partielle du ligament postérieur, il évite l’opération, sa saison est terminée. Matthieu Jalibert retrouve les terrains cet été. Il dispute un premier match de préparation face à Aurillac, mais rechute lors d’un match face aux Sharks, à Durban, le 17 août : le même genou est touché. Cette fois, il passe entre les mains du chirurgien. Près de cinq mois plus tard, à désormais 20 ans, il entrevoit le terme de sa convalescence…
« Sud Ouest ». Quand espérez-vous reprendre la compétition ?
Matthieu Jalibert. On a une date. Je ne la donnerai pas (sourire), mais j’espère reprendre fin février. J’ai rendez-vous la semaine prochaine avec le chirurgien (l’entretien a été réalisé jeudi dernier). Si j’ai le feu vert, je pourrai reprendre les appuis en rotation et les contacts. Je ne vais pas faire tout de suite de la haute intensité. Mais on va s’y rapprocher de plus en plus. À la fin du mois, je suis censé m’entraîner avec le groupe. L’objectif, c’est que j’ai bien quatre semaines d’entraînement avec lui pour postuler.
Cette date a-t-elle été fixée dès le début ?
Dès que j’ai été opéré, la première chose que j’ai regardée, c’est le calendrier. Ça nous a permis de fixer des étapes. C’est bien d’avoir un objectif : retrouver la contraction du quadriceps, remarcher, recourir, refaire des appuis… Je travaille au jour le jour, mais j’aime avoir un objectif à chaque fin de semaine et, surtout, le valider.
krik- J'aime l'Union beaucoup
- Nombre de messages : 61
Localisation : 33130
Date d'inscription : 26/04/2015
Re: Matthieu Jalibert
merci
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«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Matthieu Jalibert
La suite de l article car il est long...
Votre première convalescence vous a-t-elle permis de mieux appréhender la seconde ?
Ça n’a rien à voir : la première fois, je ne me suis pas fait opérer. Là, je savais que ça allait être long. Mais il n’y avait pas 36 000 questions à se poser : c’était ça ou j’allais être embêté dans cinq ou six ans. C’est un choix qu’on a fait ensemble avec le staff, même si c’est moi qui ai décidé. Sur le reste de ma carrière, je serai gagnant.
Cette salle, c’est votre univers depuis plusieurs mois. La supportez-vous encore ?
Ce n’est pas que j’en peux plus… Mais c’est sûr qu’au début, quand on ne fait que de la musculation, quand on voit les autres qui vont à l’entraînement, c’est un peu compliqué. Mais on s’y fait. Ça fait partie du job de se maintenir en haut du corps pour ne pas trop perdre. C’est un peu usant, mais ça passe relativement vite.
J’étais tout en haut et, d’un coup, je me suis retrouvé tout en bas
Vous vous êtes blessé deux fois, coup sur coup. N’avez-vous pas traversé des périodes de doute ?
À 19 ans, je n’étais pas forcément préparé à connaître le succès, entre guillemets. J’ai tout connu en l’espace de deux mois. J’étais tout en haut et, d’un coup, je me suis retrouvé tout en bas. J’ai fait des efforts pour revenir après la première blessure et tout s’écroule… Forcément, quand je me suis retrouvé à l’hôpital, je n’étais pas au mieux.
C’est-à-dire ?
Je ne m’étais jamais fait opérer : je ne réalisais pas ce que c’était. Anesthésie générale, un genou comme ça (il mime avec ses mains), tout bleu… En plus j’ai énormément saigné : je sors du bloc, je suis tout blanc (il sourit), affaibli. La nuit, tu es tout seul. Mes parents étaient là pour moi, mais ils travaillaient durant la journée… Alors les 15 premiers jours à l’hôpital, on se pose pas mal de questions… C’est limite des crises d’angoisse… On a des douleurs, on ne se sent pas forcément bien. Je me demandais si j’allais bien revenir. C’est plein de sentiments un peu mauvais.
L’une de mes qualités, c’est de vite me remettre la tête à l’endroit
Qui vous a soutenu lors de votre retour dans votre club ?
Des joueurs comme Darly Domvo ont l’expérience de ce genre de situation. Je parle de lui, parce que c’est vraiment un exemple lorsqu’on se blesse (Ndlr, l’arrière de l’UBB a enchaîné plusieurs blessures successives au genou). Il a passé quasiment trois ans sans jouer. Et en coupe d’Europe, il prend le ballon et il traverse le terrain (Ndlr, cette saison en Challenge Cup) ! Il fait jamais la gueule, il est toujours souriant, il est toujours le premier à travailler, à aider les autres. Tu ne peux pas venir et mettre une mauvaise ambiance. Il y a aussi des mecs comme Romain Lonca, Yann Lesgourgues, Nathan Decron… Tous ceux qui se sont fait les genoux disent, c’est dur au début. Mais après, ça va assez vite. C’est dur, mais ce n’est pas non plus insurmontable.
N’avez-vous pas eu le sentiment d’avoir la poisse avec cet enchaînement de coup dur ?
Les gens n’ont pas trop compris que lors de ma deuxième blessure, ce n’est pas mon ligament qui a posé problème. Lors de la première, j’avais une rupture partielle du ligament croisé postérieur : il n’avait pas lâché complètement, il était juste distendu. Mais j’avais une petite fissure au ménisque et comme mon croisé ne jouait plus son rôle, au fur et à mesure de taper dessus, ça l’a agrandi. Ça me faisait mal. J’étais obligé de faire des infiltrations. À mon âge, ce n’est pas possible. Le choc en Afrique du Sud, c’est ce qui nous met la réalité en face.
À 19 ans, on n’est pas préparé à passer près d’un an sans jouer…
L’une de mes qualités, c’est de vite me remettre la tête à l’endroit. C’est arrivé, je ne peux rien y faire. Certains joueurs jouent sans croisé postérieur, ça ne leur pose aucun problème. Moi malheureusement, je ne suis pas assez solide musculairement pour tenir et compenser. J’ai un peu subi la chose. La déception, elle a été en Afrique du Sud : j’étais effondré. En post-op (après l’opération), effondré aussi. Et dès que je suis revenu au club, j’ai basculé et c’est reparti.
Vous êtes vous dit à un moment, que le rêve d’une carrière pouvait vous échapper ?
Je ne peux pas dire ça dans le sens où j’ai quand même eu la chance de jouer en Top 14 et en équipe de France. Oui, je me suis dit que je n’étais pas chanceux. Le seul coup qui peut me faire mal, c’est exactement le même que je prends contre l’Irlande. Et il a suffi de 15 minutes sur le pré pour prendre exactement le même. Après, est-ce que ça aurait tenu avec un genou solide ? Je ne peux pas le dire. Est-ce que ça retiendra si je reprends un coup ? Je ne peux pas le dire. Mais à aucun moment, je ne me suis dit que le rugby pro, c’était fini.
Avez-vous essayé de trouver des échappatoires pour vous changer les idées ?
Il y a des choses que j’ai prises en compte, ce que je ne faisais pas quand je jouais et que tout réussissait. L’école par exemple. J’y allais parce qu’il le fallait : c’était pénible après les entraînements. Je pense qu’inconsciemment, je m’y suis un peu accroché.
Est-ce le résultat d’une prise de conscience de la fragilité des choses ?
Non. Mais quand rien ne vous est arrivé, on se sent un peu invincible. On se dit qu’il ne nous arrivera jamais rien. Mais au final, on n’a pas connu la blessure. On n’a pas connu le fond du trou. C’est là qu’on prend conscience que ça peut vite s’arrêter. On prend plus au sérieux l’école. On essaie de penser un peu à l’après, même si je ne m’y suis pas vraiment penché. Mais je me suis demandé, si ça s’arrête maintenant, qu’est-ce que je vais faire plus tard ? Je suis en formation (il suit un bachelor de commerce international) : je n’ai rien de trop concret. La chance qu’on a, c’est qu’on a un peu de notoriété. Je pense que ce serait un peu plus facile de trouver un poste. Mais en soi, on n’a rien de trop réel entre les mains. Si on ne commence pas à réfléchir à ce qu’on va faire après et que ça s’arrête d’un coup, on est mal…
Vous parliez de la difficulté de passer de tout en haut, à tout en bas. Vous sembliez pourtant avoir du recul sur les choses…
J’étais armé pour le « succès », avec tous les médias qui viennent te voir. C’est le côté facile. Je ne veux pas rentrer dans le détail, mais lorsque j’étais à Marcoussis, certains m’appelaient à 23 heures. Ils appelaient ma famille. Et après 28 minutes contre l’Irlande, les mêmes m’ont détruit. Je n’avais encore jamais connu l’échec. Je me suis posé des questions, demandé comment allait se passer la suite. Mais on se remet vite la tête à l’endroit et on relativise.
Votre première blessure face à l’Irlande avait suscité un débat autour de votre jeunesse. Qu’en avez-vous pensé ?
C’est un faux débat. Ma blessure a donné raison à Laurent Marti (le président de l’UBB) : c’est lui qui disait que je n’étais pas assez prêt. Mais un mec comme Dupont (Ndlr, le demi de mêlée du Stade Toulousain s’était également blessé au genou contre l’Irlande) a fait quasiment un an en équipe de France : il fait des prestations incroyables. Il a 20 ans ! Si le sélectionneur pense que tu es bon, que tu sois jeune ou pas, il doit te prendre. Mais c’est sûr qu’un jeune de 19 ans ne sera pas aussi armé physiquement qu’un mec de 26 ou 27 ans : il ne sera pas arrivé à maturité. Mais si je ne m’étais pas blessé ce jour-là, si j’avais pu faire tout le tournoi et enchaîner la tournée, on ne se serait jamais dit ça…
Les débats portant sur la dangerosité du rugby sont vifs actuellement. En tant que jeune joueur, quelle est votre opinion ?
Pour tout vous dire, j’ai assisté au match lorsque le jeune joueur du Stade Français est décédé (Ndlr, le Parisien Nicolas Chauvin est décédé des suites d’un plaquage lors d’un match Espoirs face à l’UBB)… ça fait bizarre. Mais je ne veux pas rentrer dans ce débat-là. Mais c’est certain que lorsqu’on est jeune joueur, qu’on voit un mec de 18 ans qui décède après un massage cardiaque, tu te dis qu’on ne devrait pas avoir à se demander si on risque notre vie sur le terrain. Mais il ne faut pas tout mélanger.
Jacques Brunel a dévoilé sa liste pour le Tournoi des 6 Nations mercredi dernier (Ndlr, l’entretien a été réalisé la veille). En reprenant en février, vous pourriez être apte pour la coupe du monde. Songez-vous à l’équipe de France ?
C’est un objectif pour tous les joueurs sélectionnables. Plus je reprendrai tôt, plus j’aurais la chance de prouver que je peux y retourner. Après, il y a un sélectionneur, il fait des choix : on le voit avec Dupont, qui a été sélectionné alors qu’il n’avait quasiment pas rejoué. Si lui, il a envie de te prendre, il te prend. Mais je n’ai pas la prétention de dire que je peux rejouer en équipe de France. Si je reprends et que ça se passe bien, c’est sûr que ça sera de plus en plus un objectif. Mais pour l’instant, c’est lointain. Il y a des étapes avant.
Votre première convalescence vous a-t-elle permis de mieux appréhender la seconde ?
Ça n’a rien à voir : la première fois, je ne me suis pas fait opérer. Là, je savais que ça allait être long. Mais il n’y avait pas 36 000 questions à se poser : c’était ça ou j’allais être embêté dans cinq ou six ans. C’est un choix qu’on a fait ensemble avec le staff, même si c’est moi qui ai décidé. Sur le reste de ma carrière, je serai gagnant.
Cette salle, c’est votre univers depuis plusieurs mois. La supportez-vous encore ?
Ce n’est pas que j’en peux plus… Mais c’est sûr qu’au début, quand on ne fait que de la musculation, quand on voit les autres qui vont à l’entraînement, c’est un peu compliqué. Mais on s’y fait. Ça fait partie du job de se maintenir en haut du corps pour ne pas trop perdre. C’est un peu usant, mais ça passe relativement vite.
J’étais tout en haut et, d’un coup, je me suis retrouvé tout en bas
Vous vous êtes blessé deux fois, coup sur coup. N’avez-vous pas traversé des périodes de doute ?
À 19 ans, je n’étais pas forcément préparé à connaître le succès, entre guillemets. J’ai tout connu en l’espace de deux mois. J’étais tout en haut et, d’un coup, je me suis retrouvé tout en bas. J’ai fait des efforts pour revenir après la première blessure et tout s’écroule… Forcément, quand je me suis retrouvé à l’hôpital, je n’étais pas au mieux.
C’est-à-dire ?
Je ne m’étais jamais fait opérer : je ne réalisais pas ce que c’était. Anesthésie générale, un genou comme ça (il mime avec ses mains), tout bleu… En plus j’ai énormément saigné : je sors du bloc, je suis tout blanc (il sourit), affaibli. La nuit, tu es tout seul. Mes parents étaient là pour moi, mais ils travaillaient durant la journée… Alors les 15 premiers jours à l’hôpital, on se pose pas mal de questions… C’est limite des crises d’angoisse… On a des douleurs, on ne se sent pas forcément bien. Je me demandais si j’allais bien revenir. C’est plein de sentiments un peu mauvais.
L’une de mes qualités, c’est de vite me remettre la tête à l’endroit
Qui vous a soutenu lors de votre retour dans votre club ?
Des joueurs comme Darly Domvo ont l’expérience de ce genre de situation. Je parle de lui, parce que c’est vraiment un exemple lorsqu’on se blesse (Ndlr, l’arrière de l’UBB a enchaîné plusieurs blessures successives au genou). Il a passé quasiment trois ans sans jouer. Et en coupe d’Europe, il prend le ballon et il traverse le terrain (Ndlr, cette saison en Challenge Cup) ! Il fait jamais la gueule, il est toujours souriant, il est toujours le premier à travailler, à aider les autres. Tu ne peux pas venir et mettre une mauvaise ambiance. Il y a aussi des mecs comme Romain Lonca, Yann Lesgourgues, Nathan Decron… Tous ceux qui se sont fait les genoux disent, c’est dur au début. Mais après, ça va assez vite. C’est dur, mais ce n’est pas non plus insurmontable.
N’avez-vous pas eu le sentiment d’avoir la poisse avec cet enchaînement de coup dur ?
Les gens n’ont pas trop compris que lors de ma deuxième blessure, ce n’est pas mon ligament qui a posé problème. Lors de la première, j’avais une rupture partielle du ligament croisé postérieur : il n’avait pas lâché complètement, il était juste distendu. Mais j’avais une petite fissure au ménisque et comme mon croisé ne jouait plus son rôle, au fur et à mesure de taper dessus, ça l’a agrandi. Ça me faisait mal. J’étais obligé de faire des infiltrations. À mon âge, ce n’est pas possible. Le choc en Afrique du Sud, c’est ce qui nous met la réalité en face.
À 19 ans, on n’est pas préparé à passer près d’un an sans jouer…
L’une de mes qualités, c’est de vite me remettre la tête à l’endroit. C’est arrivé, je ne peux rien y faire. Certains joueurs jouent sans croisé postérieur, ça ne leur pose aucun problème. Moi malheureusement, je ne suis pas assez solide musculairement pour tenir et compenser. J’ai un peu subi la chose. La déception, elle a été en Afrique du Sud : j’étais effondré. En post-op (après l’opération), effondré aussi. Et dès que je suis revenu au club, j’ai basculé et c’est reparti.
Vous êtes vous dit à un moment, que le rêve d’une carrière pouvait vous échapper ?
Je ne peux pas dire ça dans le sens où j’ai quand même eu la chance de jouer en Top 14 et en équipe de France. Oui, je me suis dit que je n’étais pas chanceux. Le seul coup qui peut me faire mal, c’est exactement le même que je prends contre l’Irlande. Et il a suffi de 15 minutes sur le pré pour prendre exactement le même. Après, est-ce que ça aurait tenu avec un genou solide ? Je ne peux pas le dire. Est-ce que ça retiendra si je reprends un coup ? Je ne peux pas le dire. Mais à aucun moment, je ne me suis dit que le rugby pro, c’était fini.
Avez-vous essayé de trouver des échappatoires pour vous changer les idées ?
Il y a des choses que j’ai prises en compte, ce que je ne faisais pas quand je jouais et que tout réussissait. L’école par exemple. J’y allais parce qu’il le fallait : c’était pénible après les entraînements. Je pense qu’inconsciemment, je m’y suis un peu accroché.
Est-ce le résultat d’une prise de conscience de la fragilité des choses ?
Non. Mais quand rien ne vous est arrivé, on se sent un peu invincible. On se dit qu’il ne nous arrivera jamais rien. Mais au final, on n’a pas connu la blessure. On n’a pas connu le fond du trou. C’est là qu’on prend conscience que ça peut vite s’arrêter. On prend plus au sérieux l’école. On essaie de penser un peu à l’après, même si je ne m’y suis pas vraiment penché. Mais je me suis demandé, si ça s’arrête maintenant, qu’est-ce que je vais faire plus tard ? Je suis en formation (il suit un bachelor de commerce international) : je n’ai rien de trop concret. La chance qu’on a, c’est qu’on a un peu de notoriété. Je pense que ce serait un peu plus facile de trouver un poste. Mais en soi, on n’a rien de trop réel entre les mains. Si on ne commence pas à réfléchir à ce qu’on va faire après et que ça s’arrête d’un coup, on est mal…
Vous parliez de la difficulté de passer de tout en haut, à tout en bas. Vous sembliez pourtant avoir du recul sur les choses…
J’étais armé pour le « succès », avec tous les médias qui viennent te voir. C’est le côté facile. Je ne veux pas rentrer dans le détail, mais lorsque j’étais à Marcoussis, certains m’appelaient à 23 heures. Ils appelaient ma famille. Et après 28 minutes contre l’Irlande, les mêmes m’ont détruit. Je n’avais encore jamais connu l’échec. Je me suis posé des questions, demandé comment allait se passer la suite. Mais on se remet vite la tête à l’endroit et on relativise.
Votre première blessure face à l’Irlande avait suscité un débat autour de votre jeunesse. Qu’en avez-vous pensé ?
C’est un faux débat. Ma blessure a donné raison à Laurent Marti (le président de l’UBB) : c’est lui qui disait que je n’étais pas assez prêt. Mais un mec comme Dupont (Ndlr, le demi de mêlée du Stade Toulousain s’était également blessé au genou contre l’Irlande) a fait quasiment un an en équipe de France : il fait des prestations incroyables. Il a 20 ans ! Si le sélectionneur pense que tu es bon, que tu sois jeune ou pas, il doit te prendre. Mais c’est sûr qu’un jeune de 19 ans ne sera pas aussi armé physiquement qu’un mec de 26 ou 27 ans : il ne sera pas arrivé à maturité. Mais si je ne m’étais pas blessé ce jour-là, si j’avais pu faire tout le tournoi et enchaîner la tournée, on ne se serait jamais dit ça…
Les débats portant sur la dangerosité du rugby sont vifs actuellement. En tant que jeune joueur, quelle est votre opinion ?
Pour tout vous dire, j’ai assisté au match lorsque le jeune joueur du Stade Français est décédé (Ndlr, le Parisien Nicolas Chauvin est décédé des suites d’un plaquage lors d’un match Espoirs face à l’UBB)… ça fait bizarre. Mais je ne veux pas rentrer dans ce débat-là. Mais c’est certain que lorsqu’on est jeune joueur, qu’on voit un mec de 18 ans qui décède après un massage cardiaque, tu te dis qu’on ne devrait pas avoir à se demander si on risque notre vie sur le terrain. Mais il ne faut pas tout mélanger.
Jacques Brunel a dévoilé sa liste pour le Tournoi des 6 Nations mercredi dernier (Ndlr, l’entretien a été réalisé la veille). En reprenant en février, vous pourriez être apte pour la coupe du monde. Songez-vous à l’équipe de France ?
C’est un objectif pour tous les joueurs sélectionnables. Plus je reprendrai tôt, plus j’aurais la chance de prouver que je peux y retourner. Après, il y a un sélectionneur, il fait des choix : on le voit avec Dupont, qui a été sélectionné alors qu’il n’avait quasiment pas rejoué. Si lui, il a envie de te prendre, il te prend. Mais je n’ai pas la prétention de dire que je peux rejouer en équipe de France. Si je reprends et que ça se passe bien, c’est sûr que ça sera de plus en plus un objectif. Mais pour l’instant, c’est lointain. Il y a des étapes avant.
krik- J'aime l'Union beaucoup
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Re: Matthieu Jalibert
Mathieu est un garçon intelligent, équilibré, bien entouré.
Avec de la patience, beaucoup de travail il va revenir à son meilleur niveau , ce sera bien pour lui, pour sa famille et pour le club.
Je profite pour dire que "l'ancien" Brock est un sacré joueur, assurer comme il assure,c'est plus que bien.
Avec de la patience, beaucoup de travail il va revenir à son meilleur niveau , ce sera bien pour lui, pour sa famille et pour le club.
Je profite pour dire que "l'ancien" Brock est un sacré joueur, assurer comme il assure,c'est plus que bien.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
Super, merci pour l'interview. On attend son retour avec impatience...
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Matthieu Jalibert
J'ai haté de le revoir sur le pré . Il a une tète bien faite .
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
L'Équipe : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Matthieu-jalibert-ubb-voit-le-bout-du-tunnel/980397
Matthieu Jalibert (UBB) voit le bout du tunnel
L'ouvreur international de Bordeaux-Bègles, opéré le 27 août du genou gauche, a repris l'entraînement collectif cette semaine. Il espère pouvoir rejouer fin février.
Après une première participation à l'entraînement collectif, lundi, Matthieu Jalibert a participé à une grande partie de la séance avec l'ensemble du groupe pro ce mardi matin. Victime d'une récidive de lésion du ligament croisé postérieur du genou gauche, le 16 août dernier à Durban (Afrique du Sud), lors d'un match face aux Natal Sharks, opéré le 27 août, le jeune ouvreur de l'UBB (20 ans, 1 sélection) voit le bout du tunnel.
« J'ai revu le chirurgien la semaine dernière et il a donné le feu vert, a-t-il confié ce mardi. Mais, après, il faut gérer la charge, je ne peux pas tout reprendre d'un seul coup. C'était la première fois que je reprenais un peu en intensité. Je suis dans le dernier cycle, je commence à réintégrer les entraînements. Au fil des semaines, on va passer de plus en plus sur l'entraînement complet avec le reste du groupe ».
Déjà blessé au même genou, le 3 février 2018 lors de France-Irlande, le Girondin avait manqué trois mois de compétition et n'avait pu reprendre avant la fin du Championnat. Cette fois, Jalibert espère qu'il pourra rejouer après six mois d'absence : « On s'est fixé quatre semaines après le feu vert médical. Pour que j'aie digéré une charge de travail assez conséquente, et pouvoir postuler, peut-être, fin février ». Soit pour Bordeaux-Grenoble (23 février) voire Montpellier-Bordeaux-Bègles (2 mars).
H.I. à Bègles.
Matthieu Jalibert (UBB) voit le bout du tunnel
L'ouvreur international de Bordeaux-Bègles, opéré le 27 août du genou gauche, a repris l'entraînement collectif cette semaine. Il espère pouvoir rejouer fin février.
Après une première participation à l'entraînement collectif, lundi, Matthieu Jalibert a participé à une grande partie de la séance avec l'ensemble du groupe pro ce mardi matin. Victime d'une récidive de lésion du ligament croisé postérieur du genou gauche, le 16 août dernier à Durban (Afrique du Sud), lors d'un match face aux Natal Sharks, opéré le 27 août, le jeune ouvreur de l'UBB (20 ans, 1 sélection) voit le bout du tunnel.
« J'ai revu le chirurgien la semaine dernière et il a donné le feu vert, a-t-il confié ce mardi. Mais, après, il faut gérer la charge, je ne peux pas tout reprendre d'un seul coup. C'était la première fois que je reprenais un peu en intensité. Je suis dans le dernier cycle, je commence à réintégrer les entraînements. Au fil des semaines, on va passer de plus en plus sur l'entraînement complet avec le reste du groupe ».
Déjà blessé au même genou, le 3 février 2018 lors de France-Irlande, le Girondin avait manqué trois mois de compétition et n'avait pu reprendre avant la fin du Championnat. Cette fois, Jalibert espère qu'il pourra rejouer après six mois d'absence : « On s'est fixé quatre semaines après le feu vert médical. Pour que j'aie digéré une charge de travail assez conséquente, et pouvoir postuler, peut-être, fin février ». Soit pour Bordeaux-Grenoble (23 février) voire Montpellier-Bordeaux-Bègles (2 mars).
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Re: Matthieu Jalibert
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/matthieu-jalibert-un-retour-opportun-pour-le-mondial-949923
marchal- Centre de presse
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Re: Matthieu Jalibert
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-matthieu-jalibert-invite-de-la-melee-du-lundi-1552921613
Top 14 - UBB : Matthieu Jalibert invité de la Mêlée du lundi
dimanche 24 mars 2019 à 18:53 Par Arnaud Carré, France Bleu Gironde
De retour au jeu après une année blanche, le numéro 10 de l'Union Bordeaux-Bègles sera ce lundi l'invité de notre émission rugby. Avec lui on évoquera la lutte d'une UBB toujours en quête d'une première phase finale et son espoir de raccrocher le wagon du XV de France avant la coupe du monde.a
Après la lourde défaite (45-27) de l'UBB au Racing 92 ce dimanche pour la 20e journée de Top 14, la Mêlée du lundi reçoit l'ouvreur de l'Union Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert, sur France Bleu Gironde, ce lundi, entre 18h et 19h.
De retour après une très longue absence
Une blessure en février 2018 face à l'Irlande pour sa première sélection en équipe de France, une autre mi-août qui le contraint à l'opération. Matthieu Jalibert, révélation girondine de l'automne, avait disparu des radars. Revenu à la compétition le 23 février face à Grenoble, le jeune demi d'ouverture a repris sa place et ses repères au sein de la ligne d'attaque girondine. Il va lui falloir du temps pour retrouver son meilleur niveau mais il sera sans doute un des atouts de l'UBB dans sa course vers la qualification.
Et si le gamin retrouve le rythme, son coup de rein et ses inspirations, il pourra taper à nouveau à la porte du XV de France. Le sélectionneur Jacques Brunel connaît son potentiel. C'est lui qui l'avait lancé dans le bain du Top 14 et n'avait pas hésité, cinq mois plus tard, à lui confier les clés du camion bleu en ouverture du Tournoi des 6 Nations.
Top 14 - UBB : Matthieu Jalibert invité de la Mêlée du lundi
dimanche 24 mars 2019 à 18:53 Par Arnaud Carré, France Bleu Gironde
De retour au jeu après une année blanche, le numéro 10 de l'Union Bordeaux-Bègles sera ce lundi l'invité de notre émission rugby. Avec lui on évoquera la lutte d'une UBB toujours en quête d'une première phase finale et son espoir de raccrocher le wagon du XV de France avant la coupe du monde.a
Après la lourde défaite (45-27) de l'UBB au Racing 92 ce dimanche pour la 20e journée de Top 14, la Mêlée du lundi reçoit l'ouvreur de l'Union Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert, sur France Bleu Gironde, ce lundi, entre 18h et 19h.
De retour après une très longue absence
Une blessure en février 2018 face à l'Irlande pour sa première sélection en équipe de France, une autre mi-août qui le contraint à l'opération. Matthieu Jalibert, révélation girondine de l'automne, avait disparu des radars. Revenu à la compétition le 23 février face à Grenoble, le jeune demi d'ouverture a repris sa place et ses repères au sein de la ligne d'attaque girondine. Il va lui falloir du temps pour retrouver son meilleur niveau mais il sera sans doute un des atouts de l'UBB dans sa course vers la qualification.
Et si le gamin retrouve le rythme, son coup de rein et ses inspirations, il pourra taper à nouveau à la porte du XV de France. Le sélectionneur Jacques Brunel connaît son potentiel. C'est lui qui l'avait lancé dans le bain du Top 14 et n'avait pas hésité, cinq mois plus tard, à lui confier les clés du camion bleu en ouverture du Tournoi des 6 Nations.
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Re: Matthieu Jalibert
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Re: Matthieu Jalibert
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«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Matthieu Jalibert
Difficile de rentrer dans un tel match après une mi-temps où l'adversaire se doit de réagir,privé de bon ballon,mis sur le reculoir, quoi faire???
Avec deux trois matchs de plus, Matthieu sera mieux en confiance,le jeu appelle le jeu.
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
Très belle attitude de Matthieu,bien sur il manque un peu plus de précision à la finition, mais on sent l'envie,le besoin de se surmonter pour le collectif,la reprise est très récente et c'est bien de pouvoir rejouer comme ça.
Mis en réserve pour porter l'estocade,pourquoi pas, mais va pas falloir nous faire le coup des 5 dernières minutes,on attend beaucoup des joueurs mais AUSSI du staff.
Mis en réserve pour porter l'estocade,pourquoi pas, mais va pas falloir nous faire le coup des 5 dernières minutes,on attend beaucoup des joueurs mais AUSSI du staff.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
Matthieu qui revient de loin après avoir chuté de haut à besoin de retrouver toute sa confiance.Il n'est pas placé dans les meilleures conditions pour effectuer son retours.
Comment en aussi peu de temps,faire en 20mn et réussir ce pour quoi ses collègues ont totalement loupé en 60mn???
Du temps de jeu et un comparse qui joue vite et collectif.
C'est aussi vrai pour les gars du banc,qui avec lui ont essayé de secouer le cocotier,mais à Castres les noix sont bien accrochées, le premier venu ne les fait pas tomber, d'abord il faut avoir faim, très faim..
Pour lui tout ça va revenir, il faut du temps, sentir derrière soi de la confiance et remobiliser un groupe capable de pousser dans le même sens pendant 80mn.
Comment en aussi peu de temps,faire en 20mn et réussir ce pour quoi ses collègues ont totalement loupé en 60mn???
Du temps de jeu et un comparse qui joue vite et collectif.
C'est aussi vrai pour les gars du banc,qui avec lui ont essayé de secouer le cocotier,mais à Castres les noix sont bien accrochées, le premier venu ne les fait pas tomber, d'abord il faut avoir faim, très faim..
Pour lui tout ça va revenir, il faut du temps, sentir derrière soi de la confiance et remobiliser un groupe capable de pousser dans le même sens pendant 80mn.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
tout à fait leopold, si tant soi peu qu'on le fasse jouer avec ses qualités qui sont de porter le ballon d'attaquer la ligne et non pas de" monter des chandelles...
marchal- Centre de presse
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Re: Matthieu Jalibert
Si c'est pour continuer un rugby restreint et ne pas se qualifier, autant essayer de jouer un autre rugby avec lui en 10 et laisser plus de liberté au 3/4. J'espère que le staff va se remettre en cause sur ce point et sortir de ce rugby qui ne correspond pas souvent aux caractéristiques de nos joueurs. Le schéma c'est bien s'il tient compte des qualités du groupe pour en faire une identité de jeu. Faire un rugby sans possession avec Jalibert , Lesgourgues, Radradra ou Taminalavu c'est dommage. On n'a jamais autant d'armes en 1 contre 1 et on joue comme si on en avait 0 .
Jalibert a besoin de jouer pour être meilleur et retrouver son niveau et la confiance car je pense qu'il est la clé pour jouer la petite chance de finir dans les 6.
Bref Jalibert doit rimer avec titulaire et Woki aussi .
Jalibert a besoin de jouer pour être meilleur et retrouver son niveau et la confiance car je pense qu'il est la clé pour jouer la petite chance de finir dans les 6.
Bref Jalibert doit rimer avec titulaire et Woki aussi .
GIGI64- J'aime l'Union passionnément
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Re: Matthieu Jalibert
Absolument. «Stratégie du disponible»… et le disponible qu'on a c'est pour jouer.
Ça va revenir. Il faut de la cohésion autour de lui.
Ça va revenir. Il faut de la cohésion autour de lui.
biscouette- Centre de presse
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Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Matthieu Jalibert
Jalibert est un enthousiasme de plus à l'UBB, il me semble que ce joueur n'est pas encore au niveau à la vue des derniers matchs, c'est mon unique critère, je n'en ai pas d'autres. Un peu comme Serin qu'on a vu (ainsi que Boudgellal) arrivé déjà, alors que .... Nous sommes trop impatients et nous transmettons notre impatience à l'équipe entière ! Si on pense au temps qu'il a fallut à Clermont-Ferrand pour emporter une finale, on peut penser que l'UBB a plutôt un parcours assez remarquable, on a la qualification entre nos mains (on est 6ieme), tout est encore possible, ce n'est pas si mal après tout !
LIONS'XV- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 450
Localisation : BORDEAUX
Date d'inscription : 03/11/2008
Humeur : Allez l'Union, quoi qu'il en soit !
Re: Matthieu Jalibert
SO : https://www.sudouest.fr/2019/04/17/union-bordeaux-begles-je-traverse-un-creux-confie-matthieu-jalibert-5996926-4570.php
BORDEAUX-BÈGLES Au sein d'une équipe à l'animation brouillonne, Matthieu Jalibert peine à retrouver ses repères et à exprimer ses qualités
" Je traverse un creux "
Le jeune ouvreur international fait son auto-critique et affiche ses doutes
Denys Kappès-Grangé
Le sentiment de culpabilité n'est pas toujours proportionnel au temps passé sur le terrain. Samedi face à Castres, Matthieu Jalibert n'a passé que 16 petites minutes sur la pelouse de Chaban-Delmas. Mais en dépit de ce temps de jeu restreint, le jeune ouvreur de l'UBB (20 ans) n'a pas hésité à se lancer dans un profond acte de contrition sans concession : " En ce moment, je suis en total manque de confiance. J'ai du mal à trouver ma place dans ce système de jeu. Je bafouille un peu mon rugby. J'essaie de faire des choses propres, mais au final, je ne les fais pas bien. " Honnête. Lucide. Cash.
La douche qu'il venait de prendre n'a pas suffi à lui éclaircir les idées à l'issue d'une défaite à domicile (12-16) qui a certainement achevé les espoirs de qualification de son club. Alors bien sûr, son entrée en jeu à la place de Brock James (64e) n'a pas permis d'inverser le cours du match. Mais elle n'est pas non plus à l'origine de la chute de son équipe puisque les Castrais menaient solidement à un quart d'heure de la fin de la rencontre (9-16, 61e).
Son rugby en cage
Alors pourquoi se montre-t-il aussi sévère (trop ?) envers lui-même ? Parce que Matthieu Jalibert, qui a effectué son retour le 23 février dernier face à Grenoble suite à une blessure au genou, tarde effectivement à retrouver ses sensations et ses repères. Pas franchement aidé par une animation collective des plus brouillonnes, il tâtonne.
L'ouvreur international de l'UBB a depuis disputé six rencontres, dont trois en tant que titulaire. Mais, fatalement, il n'a toujours pas retrouvé son meilleur niveau qui lui avait permis d'être titularisé avec le XV de France, face à l'Irlande, en ouverture du Tournoi 2018. " Je n'arrive pas trop à l'expliquer. C'est hyper frustrant, râle-t-il. Je m'entraîne chaque semaine avec l'envie de bien faire et ça fait deux ou trois week-ends où je bafouille. Le système n'est pas forcément à mon avantage. On est beaucoup sur un jeu d'occupation, de jeu au pied. Mais je n'ai pas envie de me cacher derrière ça, il faut que je retrouve cette confiance. "
Matthieu Jalibert ne cherche pas d'excuses. Elles existent pourtant aux yeux de Guy Accoceberry. " Une image m'a marqué samedi, illustre l'ancien demi de mêlée international. Lorsque, sur son deuxième ou troisième ballon, il a monté une chandelle alors qu'il était entre les 40 et les 50 mètres dans son camp. Voir Matthieu faire ça à cet endroit, ça démontre selon moi qu'il n'a pas retrouvé ses repères dans un système de jeu qui va à l'encontre de ses qualités. Comme Baptiste Serin, il me semble enfermé dans l'occupation et le jeu au pied. Or, lorsqu'il a explosé, c'est quand il était à l'aise et qu'il prenait des initiatives. "
Un cadre qui permettait à l'ouvreur de faire valoir ses qualités de vitesse, de passe et de vision de jeu. En son absence, le doute s'instille dans son esprit. Et Matthieu Jalibert rumine sa frustration : " Je n'arrive pas à switcher. La semaine dernière (Ndlr, après le match face à Perpignan), j'ai mis énormément de temps à m'endormir. J'ai quasiment fait une nuit blanche. Il faut passer à autre chose, mais c'est compliqué à vivre parce qu'à l'entraînement je fais de bonnes choses que je n'arrive pas à reproduire en match. Peut-être que je me mets un peu trop de pression. Du coup, je suis un peu hésitant dans mon jeu. Je suis un peu triste pour moi, et aussi pour mon équipe, parce que des fois je la mets dans des conditions compliquées. "
" Qu'il refasse du Jalibert "
L'ouvreur s'en est ouvert à ses entraîneurs : " J'en ai parlé à Brock (James). J'en ai parlé aussi avec Joe (Worsley) pour lui dire qu'en ce moment, je n'étais pas bien. Que j'avais du mal à prendre les bonnes décisions. Comme je n'étais pas en confiance, je faisais toujours les mauvais choix. J'essaie de bien faire, mais au final, je fais mal. " Mais, alors qu'il avait avoué avoir toujours dans un " coin de la tête " l'espoir de partir au Japon avec une équipe de France qui cherche encore son 10, il n'a pas amorcé le rebond : " Je traverse un creux, il va falloir que je sois fort mentalement. "
Soit exactement le même conseil que lui soumet Guy Accoceberry : " Il faut le rassurer ! Matthieu n'est pas encore à 100 % physiquement. Il ne faut pas qu'il se pose de question. Juste qu'il refasse du Jalibert. "
BORDEAUX-BÈGLES Au sein d'une équipe à l'animation brouillonne, Matthieu Jalibert peine à retrouver ses repères et à exprimer ses qualités
" Je traverse un creux "
Le jeune ouvreur international fait son auto-critique et affiche ses doutes
Denys Kappès-Grangé
Le sentiment de culpabilité n'est pas toujours proportionnel au temps passé sur le terrain. Samedi face à Castres, Matthieu Jalibert n'a passé que 16 petites minutes sur la pelouse de Chaban-Delmas. Mais en dépit de ce temps de jeu restreint, le jeune ouvreur de l'UBB (20 ans) n'a pas hésité à se lancer dans un profond acte de contrition sans concession : " En ce moment, je suis en total manque de confiance. J'ai du mal à trouver ma place dans ce système de jeu. Je bafouille un peu mon rugby. J'essaie de faire des choses propres, mais au final, je ne les fais pas bien. " Honnête. Lucide. Cash.
La douche qu'il venait de prendre n'a pas suffi à lui éclaircir les idées à l'issue d'une défaite à domicile (12-16) qui a certainement achevé les espoirs de qualification de son club. Alors bien sûr, son entrée en jeu à la place de Brock James (64e) n'a pas permis d'inverser le cours du match. Mais elle n'est pas non plus à l'origine de la chute de son équipe puisque les Castrais menaient solidement à un quart d'heure de la fin de la rencontre (9-16, 61e).
Son rugby en cage
Alors pourquoi se montre-t-il aussi sévère (trop ?) envers lui-même ? Parce que Matthieu Jalibert, qui a effectué son retour le 23 février dernier face à Grenoble suite à une blessure au genou, tarde effectivement à retrouver ses sensations et ses repères. Pas franchement aidé par une animation collective des plus brouillonnes, il tâtonne.
L'ouvreur international de l'UBB a depuis disputé six rencontres, dont trois en tant que titulaire. Mais, fatalement, il n'a toujours pas retrouvé son meilleur niveau qui lui avait permis d'être titularisé avec le XV de France, face à l'Irlande, en ouverture du Tournoi 2018. " Je n'arrive pas trop à l'expliquer. C'est hyper frustrant, râle-t-il. Je m'entraîne chaque semaine avec l'envie de bien faire et ça fait deux ou trois week-ends où je bafouille. Le système n'est pas forcément à mon avantage. On est beaucoup sur un jeu d'occupation, de jeu au pied. Mais je n'ai pas envie de me cacher derrière ça, il faut que je retrouve cette confiance. "
Matthieu Jalibert ne cherche pas d'excuses. Elles existent pourtant aux yeux de Guy Accoceberry. " Une image m'a marqué samedi, illustre l'ancien demi de mêlée international. Lorsque, sur son deuxième ou troisième ballon, il a monté une chandelle alors qu'il était entre les 40 et les 50 mètres dans son camp. Voir Matthieu faire ça à cet endroit, ça démontre selon moi qu'il n'a pas retrouvé ses repères dans un système de jeu qui va à l'encontre de ses qualités. Comme Baptiste Serin, il me semble enfermé dans l'occupation et le jeu au pied. Or, lorsqu'il a explosé, c'est quand il était à l'aise et qu'il prenait des initiatives. "
Un cadre qui permettait à l'ouvreur de faire valoir ses qualités de vitesse, de passe et de vision de jeu. En son absence, le doute s'instille dans son esprit. Et Matthieu Jalibert rumine sa frustration : " Je n'arrive pas à switcher. La semaine dernière (Ndlr, après le match face à Perpignan), j'ai mis énormément de temps à m'endormir. J'ai quasiment fait une nuit blanche. Il faut passer à autre chose, mais c'est compliqué à vivre parce qu'à l'entraînement je fais de bonnes choses que je n'arrive pas à reproduire en match. Peut-être que je me mets un peu trop de pression. Du coup, je suis un peu hésitant dans mon jeu. Je suis un peu triste pour moi, et aussi pour mon équipe, parce que des fois je la mets dans des conditions compliquées. "
" Qu'il refasse du Jalibert "
L'ouvreur s'en est ouvert à ses entraîneurs : " J'en ai parlé à Brock (James). J'en ai parlé aussi avec Joe (Worsley) pour lui dire qu'en ce moment, je n'étais pas bien. Que j'avais du mal à prendre les bonnes décisions. Comme je n'étais pas en confiance, je faisais toujours les mauvais choix. J'essaie de bien faire, mais au final, je fais mal. " Mais, alors qu'il avait avoué avoir toujours dans un " coin de la tête " l'espoir de partir au Japon avec une équipe de France qui cherche encore son 10, il n'a pas amorcé le rebond : " Je traverse un creux, il va falloir que je sois fort mentalement. "
Soit exactement le même conseil que lui soumet Guy Accoceberry : " Il faut le rassurer ! Matthieu n'est pas encore à 100 % physiquement. Il ne faut pas qu'il se pose de question. Juste qu'il refasse du Jalibert. "
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Re: Matthieu Jalibert
en accord complet avec ce que dit accocebery que ce soit sur mathieu ou baptiste et sur le schéma de jeu plus que limité que produit l'ubb cette saison..
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