Top14 - 12ème journée : Pau - UBB

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Sans demander l'impossible à une équipe à la dérive, on peut constater qu'elle ne fait pas le minimum vital (qui parfois suffirait quand on voit le niveau de jeu de l'adversaire), et ça c'est désolant

Midol :





SO : http://www.sudouest.fr/2017/12/04/ca-commence-a-peser-4002532-773.php

L'UBB mène à la pause et s'écroule en seconde période : depuis le début de la saison, ce scénario se répète trop souvent à l'extérieur

" Ça commence à peser "

Mais jusqu'à quand ?

YOAN LESHAURIÈS

Ils sont incorrigibles. Les joueurs de l'Union Bordeaux-Bègles ont fait le voyage à vide, samedi à Pau. Après une première période bien maîtrisée et au terme de laquelle ils menaient au score (6-11), les Girondins ont une fois de plus craqué en seconde et ont fini par s'incliner (27-17). " Franchement, ça commence à peser ", peste l'arrière Nans Ducuing. Et pour cause. Depuis le début de la saison, sur les matchs à l'extérieur, ce même scénario s'est répété à quatre reprises : à Castres (8-16 à la mi-temps, 33-19 au final), au Racing (7-8 à la mi-temps, 29-13 au final), à Toulouse (24-34 à la mi-temps, 38-37 au final) et à Pau. " Il faut qu'on grandisse mentalement et qu'on se dise qu'on peut et qu'on doit aller chercher des points à l'extérieur, pointe Nans Ducuing. Il faut faire ressortir de l'orgueil, être plus solides dans les tronches. "

Si l'alignement girondin a une fois de plus failli (5 ballons perdus sur ses propres lancers), c'est avant tout un problème mental que soulignaient le staff et les joueurs après cette nouvelle désillusion dans le Béarn samedi soir. " On pense que c'est facile de se positionner, de refaire ce qu'on fait à l'entraînement mais on a du mal à passer un cap, souligne le pilier Jean-Baptiste Poux. Et ça, il va falloir que le groupe en prenne conscience. C'est un petit peu ce qui nous avait fait aussi défaut la saison dernière. On n'est pas des moutons. Individuellement, il faut se prendre en charge et ne pas suivre le train-train. On essaie de mettre en place des choses durant la semaine, les entraînements sont de qualité mais ça ne suffit pas. Le jour du match, il faut autre chose pour pouvoir gagner. "

Question de mental

Ce qui manque à l'UBB, c'est ce supplément d'âme pour repartir de l'avant après un temps faible. Comme à Castres ou au Racing, c'est sur un maul adverse que les Girondins ont permis à la Section Paloise de reprendre confiance en début de seconde période. " L'adversaire nous met à mal et nous retourne le cerveau. Ce n'est pas normal !, s'agace Nans Ducuing. Quand on prend un ballon porté, ce n'est pas là qu'il faut baisser la tête, bien au contraire. Il faut être un peu orgueilleux et repartir, être une équipe solide physiquement mais aussi mentalement. " " Les adversaires reviennent des vestiaires plus motivés et se montrent plus rigoureux que nous et au final, ce sont eux qui gagnent ", résume Jean-Baptiste Poux. " Il faut être exigeants envers nous-mêmes, poursuit Jeremy Davidson, le coach des avants. On est capables de faire douter de grosses équipes mais il fait être capable de faire un match plein. "

Depuis Castres, le diagnostic est le même. Reste à savoir quand l'UBB mettra les actes sur les paroles car là, tout le monde l'accorde, " ça commence à faire beaucoup. "

Doit-on rappeler à Mr le journaliste que ce n'est pas uniquement sur les matchs à l'extérieur mais aussi sur les matchs à domicile que ce phénomène se passe...même si la défaite n'y est pour l'instant peu au rdv.
(1 défaite face à Newcastle, 1 match nul face à Brive, une victoire étriquée face à Agen...et seulement 2 matchs gagnés avec un scénario différent : ASM et RCT; celui contre Montpellier étant moins déchiffrable sur ce plan là).

12 matchs joués (comprenant la CE), dont 7 matchs avec trous d'air dans les 20 premières minutes de la 2nde mi-temps (4 à l'extérieur et 3 à domicile).

M'étant fait chier comme un rat mort devant les prestations indignes et indigestes de notre équipe nationale, je comptais sur mon club pour retrouver un peu de joie rugbystique faite d'engagement et de spectacle.
Or c'est tout aussi pénible, mièvre et sans génie.
J'avoue du coup avoir un trou d'air dans ma motivation à délier ma bourse pour aller me la geler en tribune à marmonner dans ma barbe tout en serrant les fesses en espérant éviter le pire....
Je sais que ce n'est pas en privant mon club de mon obole qu'il pourra se montrer plus ambitieux mais finalement "on n'a rien sans rien".
Alors messieurs donnez moi du plaisir et je dépenserai sans compter !!!

sudiste a écrit:M'étant fait chier comme un rat mort devant les prestations indignes et indigestes de notre équipe nationale, je comptais sur mon club pour retrouver un peu de joie rugbystique faite d'engagement et de spectacle.
Or c'est tout aussi pénible, mièvre et sans génie.

Les mêmes joueurs dans les 2 équipes peut-être

@ Kaze33

Toutes mes excuses à propos de ma répartie suite à ton message sur Loann Goujon.
Qu'il ne soit pas un ange et qu'il ne se soit peut-être pas impliqué à fond dans ce match, je veux bien. Mais faut pas trop lui demander non plus à un poste de flanker qui n'est peut-être pas le sien. Loann est un "8" et il a été très bon à ce poste là en début de sa carrière.
Maintenant, il y en a eu d'autres qui ont fait de plus grosses bêtises. Cette équipe manque cruellement d'un capitaine de terrain et de plan de jeu, ce qui fait que chaque joueur essaie de tenter des "coups"... en oubliant que le rugby à 15 est avant tout un sport d'équipe !
Voilà, je prend le carton jaune et je vais me reposer 10 minutes. Mais encore une fois, toutes mes excuses !

On a une équipe ordinaire qui peut prétendre à un classement ordinaire.
Parfois il y a du mieux et il faut en profiter, mais surtout ne pas s'échauffer pour rien.
Les joueurs sur le terrain sont au coeur du problème et l'adversaire lui n'est pas là pour lâcher.En temps normal se taper la Section au Hameau n'est pas facile,mais possible à condition d'y mettre les ingrédients mais là devant toutes leurs huiles,celles qui mettent la main à la poche, leur public qu'ils veulent fidéliser, ce stade il est fait il faut donc le remplir,s'était pratiquement mission impossible.
Une fois réglé le tir, les Béarnais nous ont réglé en conséquence.
Avoir un leader ne fait pas tout, avec nos blessés,les sélections, on est trop juste à pas mal de postes et puis nos couteaux suisses habituels, Connor qu'on a usé, Talébula qui n'est pas au mieux, l'arrêt de quelques leaders,tout cela était l'arbre qui cachait la forêt.
Soyons patients, tolérants, nous aurons des jours meilleurs.

J'ai de la patience ... et ça fait 3 ans qu'elle est régulièrement éprouvée. Un peu de repos ne lui ferait pas de mal
Je n'ose même pas imaginer dans quel état est celle de L. Marti

Ce qui est usant c'est que beaucoup de "petits" ont réussi à décrocher cette place de barragiste... elle suffirait à notre bonheur et pourtant elle paraît saison après saison toujours aussi inaccessible. Nous sommes l'ASM des places qualificatives

Je ne crois pas que Laurent Marti lui se laisse bercer d'illusion, il tient les cordons de la bourse, sait de quoi il dispose et de qui il disposera.
L'imprévu généralement ne nous réussit pas, qui pouvait imaginer il y a un an avoir autant de gars pouvant être appelés en EDF,comment envisager autant de blessures à répétition,et puis le jeu trop engagé qui produit autant de traumatismes sur des joueurs qui ne sont pas des monstres.Bien sur quelques recrues ont déjà beaucoup apporté, heureusement venant compenser des déceptions.Le staff semble plus solidaire, plus disponible d'ailleurs ce qui somme toute est un minimum, comment courir plusieurs lièvre à la fois?
Vu de la tribune,il semble que les choses pourraient aller plus vite, oui il y a des "petits" clubs qui semblent avoir trouver la solution pour s'inviter au repas des fauves,généralement ça ne dure pas longtemps,ça dépend de concours de circonstance et beaucoup des hommes, rien pour eux n'est écrit dans le marbre.Ma virée à Oyo,m'a permis de juger de la désillusion, des dégâts à payer dans le temps résultants d'une "surchauffe" bien agréable vécue pendant 2 ou 3 saisons et encore
Oyo peut il compter sur une population de fidèles,un bassin économique très engagé et actif, une municipalité très présente pour aider le club qui est vecteur unique de promotion de toute une région.A vous lire,ma connaissance de notre bassin de vie,me permettront de dire que nous ne sommes pas dans une telle situation.
Versatile, voila pour moi l'adjectif qui colle le mieux à notre situation.
Comment dans ce cas, pouvoir année après année pouvoir prétendre à l'excellence?

On a la critique facile mais on est bien conscient des limites structurelles de notre club et de la conjoncture bien défavorable actuellement.
C'est aussi dans ces moments un peu moins aisés que se révèlent les jeunes juste un peu moins jeunes-dans leur caractère- et les jeunes jeunes-dans leur niveau de jeu.

Ils ont toutes les cartes en main et c'est bien parce qu'on y voit du potentiel (du vrai) que notre impatiente exigence (pas vrai Patrick ) se manifeste avec beaucoup d'entrain lorsque le scénario se répète actuellement inlassablement à nos dépends.

Vu la situation... Faudrait peut-être limiter les matchs à 40 minutes ? Ou adopter le timing du rugby à 7 ?
Très franchement je ne sais plus ce qu'il faut dire à nos joueurs pour les motiver ! Les menacer de la Pro D2 ? Même pas !
Changer de coach ? Au milieu du gué ? Non, ce serait la pire des solutions !

Force483 a écrit:Vu la situation... Faudrait peut-être limiter les matchs à 40 minutes ? Ou adopter le timing du rugby à 7 ?
Très franchement je ne sais plus ce qu'il faut dire à nos joueurs pour les motiver ! Les menacer de la Pro D2 ? Même pas !
Changer de coach ? Au milieu du gué ? Non, ce serait la pire des solutions !

Bonne idée. Il y a quelques années, je me rappelle avoir proposé de déguiser les joueurs en Power rangers.
Mais la fédé était un poil frileuse à cette époque.



Du goudron et des plumes ? Mouais, faut voir...

L'idée des Power Rangers me parait interessante... A condition de leur mettre un même maillot, çà pourrait faire peur aux adversaires... Mais leur mettre la tenue qu'à l'entrée de la deuxième mi-temps... Ouais j'aime bien...

La meilleure idée ne serait-elle pas de proposer des matchs de 80 mn joués sans interruption ?...cela nous éviterait de sortir des vestiaires (que s'y passe-t-il ?) mous comme des chamallows