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Semi Radradra
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Re: Semi Radradra
les stats de radradra sur 13 journées jouées
http://www.lerugbynistere.fr/fiches-joueurs/semi-radradra/statistiques/
http://www.lerugbynistere.fr/fiches-joueurs/semi-radradra/statistiques/
marchal- Centre de presse
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Re: Semi Radradra
petit article sur radradra
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/semi-radradra-l-atout-offensif-de-l-ubb-946802
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/semi-radradra-l-atout-offensif-de-l-ubb-946802
marchal- Centre de presse
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Re: Semi Radradra
autre article : https://www.20minutes.fr/sport/rugby/2461743-20190301-bordeaux-semi-radradra-facteur-x-peut-emmener-ubb-vers-sommets
marchal- Centre de presse
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Re: Semi Radradra
SUD_OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/03/15/ubb-semi-radradra-affole-les-stats-5901392-773.php
UBB : Semi Radradra affole les stats
Publié le 15/03/2019 à 16h56 par Yoan Leshauriès.
Lors de ses deux derniers matchs avec l’Union Bordeaux-Bègles, le centre fidjien a donné la pleine mesure de son talent : les chiffres en témoignent. Poursuivra-t-il sur sa lancée face au Stade Français ce samedi (20h45) à Chaban-Delmas ?
Il est tout simplement sur une autre planète. Depuis deux matchs, Semi Radradra (26 ans), le trois-quart centre fidjien « superstar » de l’Union Bordeaux-Bègles, éclabousse le Top 14 de son talent. « Il peut faire des choses que je n’ai jamais vues de ma vie », s’extasie Joe Worsley, le manager girondin. « Pour moi, c’est le joueur le plus impressionnant actuellement, il est le plus beau à voir jouer », juge pour sa part Jean-Baptiste Dubié, qui aura encore l’honneur d’être associé à la pépite, au centre de l’attaque girondine, ce samedi (20 h 45), face au Stade Français.
Lors du dernier match à Chaban-Delmas, face à Grenoble (47–31), Semi Radradra avait assuré le spectacle et rendu une feuille de stats hallucinantes (voir infographie) : 197 mètres parcourus ballon en main, 10 défenseurs battus, il avait été impliqué sur 4 des 7 essais girondins. Sur le match suivant, malgré la défaite à Montpellier (37–10), l’international fidjien a encore réalisé une prestation XXL : 107 m parcourus ballon en main, 11 défenseurs battus…
Un talent individuel…
« Il est assez hors-norme depuis deux matchs, a déclaré Laurent Marti dans l’émission « Top Rugby » sur TV7. Il l’avait été contre Grenoble mais c’était intéressant de voir si face à Montpellier, qui compte de grosses individualités, il était capable de faire la même prestation. Il a fait à peu près la même, sans les essais mais il leur a fait mal. Ce qui nous a plu aussi, c’est qu’il s’est battu en défense. Un grand joueur, c’est un joueur complet : ce n’est pas que l’attaque ou que la défense. Il a été très complet. »
« C’est hors norme mais c’est à la hauteur de son niveau et des attentes que l’on a autour de lui »
« C’est hors norme mais c’est à la hauteur de son niveau et des attentes que l’on a autour de lui, poursuit Jean-Baptiste Dubié. Ça fait un bien fou de l’avoir dans son équipe car c’est vraiment horrible de jouer face à un mec comme ça. Et je suis bien placé pour en parler ». Tout sourire, le centre landais fait ici référence au match de l’UBB à Toulon la saison dernière, où Radradra était dans le camp d’en face et avait martyrisé ses futurs coéquipiers.
… au service du collectif
Mais cette saison, c’est bien sous les couleurs girondines que le centre fidjien transperce les défenses adverses et traverse le terrain. « Un joueur qui parcourt autant de mètres ne peut qu’être bénéfique pour notre collectif », reconnaît le troisième ligne Alexandre Roumat. « On essaie de lui donner un maximum de ballon, non pas qu’il les exige mais il faut savoir jouer avec nos forces et Semi en est une », explique Jean-Baptiste Dubié.
L’UBB ne court-elle pas le risque de devenir « Semi dépendante » ? « Il ne faut pas trop attendre de lui, répond Jean-Baptiste Dubié. Il ne faut pas être trop lisible dans notre façon de jouer : aller chercher Semi et après on voit. Mais c’est vrai que sur des ballons un peu moins bons, il arrive à les transformer. Et quand on joue à ses côtés, ça change beaucoup de choses. Quand il a franchi une fois ou deux fois, les mecs en face vont rester un peu plus collés à lui et donc, ça crée des espaces ailleurs. »
« Un joueur qui parcourt autant de mètres ne peut qu’être bénéfique pour notre collectif »
S’il affiche des stats impressionnantes depuis deux matchs, Semi Radradra ne court pas uniquement après ça, comme en témoigne l’altruisme dont il fait preuve, à l’image de cette offrande d’essai à Alexandre Roumat après une course de 70 mètres face à Grenoble. « Quand on est venu en soutien avec Afa (Amosa) pour le féliciter, je me suis dit dans ma tête : Prépare-toi, on ne sait jamais, ça serait con de faire un en-avant et passer pour un clown, sourit le troisième ligne. Je ne sais pas si c’est pour l’action défensive où je plaque et lui récupère le ballon, qu’il a voulu me remercier. C’est sa manière de montrer qu’il veut partager avec ses coéquipiers. Tant mieux pour moi, ça me fait un essai de plus. Mais on va dire que cet essai est plus pour lui, il a fait tout le boulot. »
Semi Radradra poursuivra-t-il sur sa lancée ce samedi face au Stade Français ? L’UBB l’espère. Dans la course au top 6, le club girondin possède un atout de poids dans ses rangs.
UBB : Semi Radradra affole les stats
Publié le 15/03/2019 à 16h56 par Yoan Leshauriès.
Lors de ses deux derniers matchs avec l’Union Bordeaux-Bègles, le centre fidjien a donné la pleine mesure de son talent : les chiffres en témoignent. Poursuivra-t-il sur sa lancée face au Stade Français ce samedi (20h45) à Chaban-Delmas ?
Il est tout simplement sur une autre planète. Depuis deux matchs, Semi Radradra (26 ans), le trois-quart centre fidjien « superstar » de l’Union Bordeaux-Bègles, éclabousse le Top 14 de son talent. « Il peut faire des choses que je n’ai jamais vues de ma vie », s’extasie Joe Worsley, le manager girondin. « Pour moi, c’est le joueur le plus impressionnant actuellement, il est le plus beau à voir jouer », juge pour sa part Jean-Baptiste Dubié, qui aura encore l’honneur d’être associé à la pépite, au centre de l’attaque girondine, ce samedi (20 h 45), face au Stade Français.
Lors du dernier match à Chaban-Delmas, face à Grenoble (47–31), Semi Radradra avait assuré le spectacle et rendu une feuille de stats hallucinantes (voir infographie) : 197 mètres parcourus ballon en main, 10 défenseurs battus, il avait été impliqué sur 4 des 7 essais girondins. Sur le match suivant, malgré la défaite à Montpellier (37–10), l’international fidjien a encore réalisé une prestation XXL : 107 m parcourus ballon en main, 11 défenseurs battus…
Un talent individuel…
« Il est assez hors-norme depuis deux matchs, a déclaré Laurent Marti dans l’émission « Top Rugby » sur TV7. Il l’avait été contre Grenoble mais c’était intéressant de voir si face à Montpellier, qui compte de grosses individualités, il était capable de faire la même prestation. Il a fait à peu près la même, sans les essais mais il leur a fait mal. Ce qui nous a plu aussi, c’est qu’il s’est battu en défense. Un grand joueur, c’est un joueur complet : ce n’est pas que l’attaque ou que la défense. Il a été très complet. »
« C’est hors norme mais c’est à la hauteur de son niveau et des attentes que l’on a autour de lui »
« C’est hors norme mais c’est à la hauteur de son niveau et des attentes que l’on a autour de lui, poursuit Jean-Baptiste Dubié. Ça fait un bien fou de l’avoir dans son équipe car c’est vraiment horrible de jouer face à un mec comme ça. Et je suis bien placé pour en parler ». Tout sourire, le centre landais fait ici référence au match de l’UBB à Toulon la saison dernière, où Radradra était dans le camp d’en face et avait martyrisé ses futurs coéquipiers.
… au service du collectif
Mais cette saison, c’est bien sous les couleurs girondines que le centre fidjien transperce les défenses adverses et traverse le terrain. « Un joueur qui parcourt autant de mètres ne peut qu’être bénéfique pour notre collectif », reconnaît le troisième ligne Alexandre Roumat. « On essaie de lui donner un maximum de ballon, non pas qu’il les exige mais il faut savoir jouer avec nos forces et Semi en est une », explique Jean-Baptiste Dubié.
L’UBB ne court-elle pas le risque de devenir « Semi dépendante » ? « Il ne faut pas trop attendre de lui, répond Jean-Baptiste Dubié. Il ne faut pas être trop lisible dans notre façon de jouer : aller chercher Semi et après on voit. Mais c’est vrai que sur des ballons un peu moins bons, il arrive à les transformer. Et quand on joue à ses côtés, ça change beaucoup de choses. Quand il a franchi une fois ou deux fois, les mecs en face vont rester un peu plus collés à lui et donc, ça crée des espaces ailleurs. »
« Un joueur qui parcourt autant de mètres ne peut qu’être bénéfique pour notre collectif »
S’il affiche des stats impressionnantes depuis deux matchs, Semi Radradra ne court pas uniquement après ça, comme en témoigne l’altruisme dont il fait preuve, à l’image de cette offrande d’essai à Alexandre Roumat après une course de 70 mètres face à Grenoble. « Quand on est venu en soutien avec Afa (Amosa) pour le féliciter, je me suis dit dans ma tête : Prépare-toi, on ne sait jamais, ça serait con de faire un en-avant et passer pour un clown, sourit le troisième ligne. Je ne sais pas si c’est pour l’action défensive où je plaque et lui récupère le ballon, qu’il a voulu me remercier. C’est sa manière de montrer qu’il veut partager avec ses coéquipiers. Tant mieux pour moi, ça me fait un essai de plus. Mais on va dire que cet essai est plus pour lui, il a fait tout le boulot. »
Semi Radradra poursuivra-t-il sur sa lancée ce samedi face au Stade Français ? L’UBB l’espère. Dans la course au top 6, le club girondin possède un atout de poids dans ses rangs.
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Re: Semi Radradra
Ils ont bien choisi l'image de Semi avec ce raffut dans la tronche de Goosen
Dernière édition par Scalp le Jeu 21 Mar 2019 - 12:29, édité 1 fois
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Re: Semi Radradra
super merçi scalp
marchal- Centre de presse
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Re: Semi Radradra
marchal a écrit:super merçi scalp
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Re: Semi Radradra
Raffut en pleine gueule main ouverte ...rien à dire !!! Rien à voir avec celui qu'a subi Lesgourgues
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Semi Radradra
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Semi-radradra-le-polyvalent-qui-brille-a-7-a-xiii-et-a-quinze/1000937
Semi Radradra, le polyvalent qui brille à 7, à XIII et à quinze
Le trois-quarts centre fidjien de Bordeaux-Bègles Semi Radradra, un des meilleurs joueurs du Top 14, est un cas quasiment unique : il a été international dans les trois disciplines du rugby, le 7, le XIII et le quinze.
A 26 ans, Semi Radradra a déjà goûté aux joies de la sélection en rugby à 7, à XIII et à XV. Une rareté qui confine à l'exploit. « C'est un honneur, une fierté, d'avoir réussi à accomplir cela, sourit-il. C'est quelque chose qui reste toute une vie, qu'enfants et petits-enfants n'oublieront pas non plus. Mais réussir dans ces trois disciplines, ç'a été assez dur, ça m'a demandé beaucoup de travail. Et aujourd'hui encore, ce n'est pas facile, je dois me concentrer jour après jour, bien me préparer, physiquement, mentalement. »
Une préférence parmi les trois rugbys ? « Pour être honnête, ça m'est égal. Je me sens bien dans les trois. Comme je dis souvent en plaisantant, je suis né pour ça. J'ai toujours voulu devenir rugbyman professionnel, toujours rêvé d'être le meilleur. »
Radradra le septiste
Semi Radradra a connu les honneurs de la sélection nationale de rugby à 7 à 25 reprises. Il étrenne pour la première fois le maillot des îles Fidji dès le mois de décembre 2011 lors des tournois de Dubaï (Emirats arabes unis), de George (Afrique du Sud) et de Gold Coast (Australie). Il n'a alors que 19 ans. Mais son principal fait d'armes reste sa participation à la Coupe du monde de rugby à 7, l'an dernier à San Francisco. Avec le numéro 11 dans le dos, Radradra dispute les quatre matches de son équipe, championne olympique à Rio deux ans auparavant sans lui. Même si le phénomène inscrit trois essais, la quatrième place des Fidjiens s'avère décevante. Restent les images de ses prestations tout en puissance et en vitesse, aux côtés de son coéquipier d'alors à Toulon, le non moins percutant Joshua Tuisova. Sous le soleil californien, Radradra fait des ravages dans les défenses et ravit les spectateurs à grands renforts de passes à une main, de offloads magiques et d'appuis diaboliques.
Radradra le treiziste
C'est grâce au rugby à XIII que Semi Radradra a véritablement explosé aux yeux du monde ovale. En 2013, le Fidjien rejoint la prestigieuse National Rugby League, du côté des Parramatta Eels, sur la côte Pacifique. Pendant cinq saisons, il fait le bonheur de son équipe dans ce style caractéristique de char d'assaut au moteur de Formule 1. Ces performances lui valent d'être sélectionné pour la Coupe du monde 2013 en Angleterre. Auteur d'un parcours honorable, les Fidji sont sévèrement éliminés en demi-finale par l'Australie (64-0). Elu meilleur ailier de NRL en 2015, saison où il inscrit 24 essais en 18 matches, Radradra est même courtisé par les Kangaroos, la sélection aussie. Mai 2016, il participe au ANZAC Test annuel contre la Nouvelle-Zélande (16-0) et devient ainsi international à XIII pour deux sélections (Fidji et Australie) comme son prestigieux aîné Lote Tuqiri. Mais alors qu'il s'apprête à disputer le Tournoi des Quatre Nations la même année, il est écarté du groupe. Radradra fait face à des accusations de violence domestique. Le président de la NRL, Todd Greenberg, justifie ce choix : « Il a plaidé non coupable, mais il doit répondre à la justice à la fin du tournoi. »
Radradra le quinziste
« Sa vision et son sens du jeu, couplés avec son impressionnante accélération et sa puissance, tout ça fait de lui un centre de classe mondiale », salue le sélectionneur néo-zélandais des îles Fidji, John McKee. En moins de deux ans de pratique professionnelle, Semi Radradra s'est parfaitement adapté aux spécificités du rugby à XV pour devenir une référence. En 2017-2018, il rejoint l'équipe du président Mourad Boudjellal, le RC Toulon. Sur la Rade, il dispute une vingtaine de matches pour seulement quatre essais. Puis il déménage en Gironde où il fait le bonheur de l'UBB depuis le début de la saison. Onze matches, trois essais, et un paquet de franchissements et de situations débloquées par le magicien fidjien. En sélection aussi, Radradra s'est illustré. Fêtant sa première cape avec les Flying Fijians en juin face à la Géorgie, le trois-quart a ensuite participé à la tournée de novembre en Europe, à Edimbourg (54-17) et surtout à Saint-Denis pour la victoire historique des îliens contre les Bleus (14-21). Camille Lopez et les millions de téléspectateurs se souviennent sans doute encore de sa charge rageuse pour inscrire le premier essai du match. « Semi a montré sa classe au niveau international sur les trois tests qu'il a disputés avec nous en 2018, salue McKee. Il méritait le titre de meilleur international fidjien qu'il a remporté ! Avec lui, la combinaison de notre ligne de trois-quarts pour la Coupe du monde prend des airs de menace offensive et de force défensive ! » Lors du Mondial au Japon (20 septembre - 2 novembre), Radradra complètera sa collection hallucinante : une Coupe du monde dans chacune des trois disciplines du rugby.
Sonny Bill Williams, l'autre touche-à-tout
Outre Radradra, un autre homme a été international de rugby à 7, à XIII et à XV : Sonny Bill Williams. Le Néo-Zélandais est une légende de son sport au pays du long nuage blanc. Double champion du monde avec les All Blacks (2011 et 2015), « SBW » compte une douzaine de sélections avec l'équipe de rugby à XIII entre 2004 et 2013. En 2015, il décide de se lancer dans le rugby à 7 pour réaliser son rêve et participer aux Jeux Olympiques. Mais à Rio, il se blesse lors de la défaite inaugurale contre le Japon, et déclare forfait pour le reste du tournoi. « SBW » s'est aussi illustré gants aux poings, remportant ses six combats professionnels de boxe dont trois par KO !
Semi Radradra, le polyvalent qui brille à 7, à XIII et à quinze
Le trois-quarts centre fidjien de Bordeaux-Bègles Semi Radradra, un des meilleurs joueurs du Top 14, est un cas quasiment unique : il a été international dans les trois disciplines du rugby, le 7, le XIII et le quinze.
A 26 ans, Semi Radradra a déjà goûté aux joies de la sélection en rugby à 7, à XIII et à XV. Une rareté qui confine à l'exploit. « C'est un honneur, une fierté, d'avoir réussi à accomplir cela, sourit-il. C'est quelque chose qui reste toute une vie, qu'enfants et petits-enfants n'oublieront pas non plus. Mais réussir dans ces trois disciplines, ç'a été assez dur, ça m'a demandé beaucoup de travail. Et aujourd'hui encore, ce n'est pas facile, je dois me concentrer jour après jour, bien me préparer, physiquement, mentalement. »
Une préférence parmi les trois rugbys ? « Pour être honnête, ça m'est égal. Je me sens bien dans les trois. Comme je dis souvent en plaisantant, je suis né pour ça. J'ai toujours voulu devenir rugbyman professionnel, toujours rêvé d'être le meilleur. »
Radradra le septiste
Semi Radradra a connu les honneurs de la sélection nationale de rugby à 7 à 25 reprises. Il étrenne pour la première fois le maillot des îles Fidji dès le mois de décembre 2011 lors des tournois de Dubaï (Emirats arabes unis), de George (Afrique du Sud) et de Gold Coast (Australie). Il n'a alors que 19 ans. Mais son principal fait d'armes reste sa participation à la Coupe du monde de rugby à 7, l'an dernier à San Francisco. Avec le numéro 11 dans le dos, Radradra dispute les quatre matches de son équipe, championne olympique à Rio deux ans auparavant sans lui. Même si le phénomène inscrit trois essais, la quatrième place des Fidjiens s'avère décevante. Restent les images de ses prestations tout en puissance et en vitesse, aux côtés de son coéquipier d'alors à Toulon, le non moins percutant Joshua Tuisova. Sous le soleil californien, Radradra fait des ravages dans les défenses et ravit les spectateurs à grands renforts de passes à une main, de offloads magiques et d'appuis diaboliques.
Radradra le treiziste
C'est grâce au rugby à XIII que Semi Radradra a véritablement explosé aux yeux du monde ovale. En 2013, le Fidjien rejoint la prestigieuse National Rugby League, du côté des Parramatta Eels, sur la côte Pacifique. Pendant cinq saisons, il fait le bonheur de son équipe dans ce style caractéristique de char d'assaut au moteur de Formule 1. Ces performances lui valent d'être sélectionné pour la Coupe du monde 2013 en Angleterre. Auteur d'un parcours honorable, les Fidji sont sévèrement éliminés en demi-finale par l'Australie (64-0). Elu meilleur ailier de NRL en 2015, saison où il inscrit 24 essais en 18 matches, Radradra est même courtisé par les Kangaroos, la sélection aussie. Mai 2016, il participe au ANZAC Test annuel contre la Nouvelle-Zélande (16-0) et devient ainsi international à XIII pour deux sélections (Fidji et Australie) comme son prestigieux aîné Lote Tuqiri. Mais alors qu'il s'apprête à disputer le Tournoi des Quatre Nations la même année, il est écarté du groupe. Radradra fait face à des accusations de violence domestique. Le président de la NRL, Todd Greenberg, justifie ce choix : « Il a plaidé non coupable, mais il doit répondre à la justice à la fin du tournoi. »
Radradra le quinziste
« Sa vision et son sens du jeu, couplés avec son impressionnante accélération et sa puissance, tout ça fait de lui un centre de classe mondiale », salue le sélectionneur néo-zélandais des îles Fidji, John McKee. En moins de deux ans de pratique professionnelle, Semi Radradra s'est parfaitement adapté aux spécificités du rugby à XV pour devenir une référence. En 2017-2018, il rejoint l'équipe du président Mourad Boudjellal, le RC Toulon. Sur la Rade, il dispute une vingtaine de matches pour seulement quatre essais. Puis il déménage en Gironde où il fait le bonheur de l'UBB depuis le début de la saison. Onze matches, trois essais, et un paquet de franchissements et de situations débloquées par le magicien fidjien. En sélection aussi, Radradra s'est illustré. Fêtant sa première cape avec les Flying Fijians en juin face à la Géorgie, le trois-quart a ensuite participé à la tournée de novembre en Europe, à Edimbourg (54-17) et surtout à Saint-Denis pour la victoire historique des îliens contre les Bleus (14-21). Camille Lopez et les millions de téléspectateurs se souviennent sans doute encore de sa charge rageuse pour inscrire le premier essai du match. « Semi a montré sa classe au niveau international sur les trois tests qu'il a disputés avec nous en 2018, salue McKee. Il méritait le titre de meilleur international fidjien qu'il a remporté ! Avec lui, la combinaison de notre ligne de trois-quarts pour la Coupe du monde prend des airs de menace offensive et de force défensive ! » Lors du Mondial au Japon (20 septembre - 2 novembre), Radradra complètera sa collection hallucinante : une Coupe du monde dans chacune des trois disciplines du rugby.
Sonny Bill Williams, l'autre touche-à-tout
Outre Radradra, un autre homme a été international de rugby à 7, à XIII et à XV : Sonny Bill Williams. Le Néo-Zélandais est une légende de son sport au pays du long nuage blanc. Double champion du monde avec les All Blacks (2011 et 2015), « SBW » compte une douzaine de sélections avec l'équipe de rugby à XIII entre 2004 et 2013. En 2015, il décide de se lancer dans le rugby à 7 pour réaliser son rêve et participer aux Jeux Olympiques. Mais à Rio, il se blesse lors de la défaite inaugurale contre le Japon, et déclare forfait pour le reste du tournoi. « SBW » s'est aussi illustré gants aux poings, remportant ses six combats professionnels de boxe dont trois par KO !
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Re: Semi Radradra
Souvenirs..., "une faute de Gou"
Le Midol
Recruté au prix d’une ferrari, le fidjien Semi Radradra n’est pas, pour le moment, la formule 1 annoncée.
Au sein du vestiaire Son intégration pose problème, tout comme le montant de son salaire.
Par Pierre-Laurent GOU
Il incarne les maux actuels girondins. Semi Radradra était la figure de proue du marché des transferts clinquant de l’UBB. Sauf que, pour le moment, la venue de l’ex-Toulonnais a fait long feu. Il devait être l’un de ses joueurs qui ferait basculer les matchs. Le Fidjien, mais aussi Tamanivalu (qui n’est pas encore arrivé) ou Nabuli (transparent lui aussi) doivent permettre à Bordeaux de franchir un cap.
Pour le moment, leur recrutement ressemble à un véritable échec. Radradra est pourtant le plus gros salaire du club avec des émoluments qui avoisineraient les 700000euros annuels. Une somme qui a fait jaser jusqu’à l’intérieur du vestiaire. Et pour le moment, on ne peut pas dire que l’investissement de Laurent Marti, qui s’était engagé personnellement sur ce joueur pour le convaincre de rejoindre Bordeaux, soit rentable.
Radradra a joué les quatre premières rencontres de Top 14. Face aux Palois, remplaçant au coup d’envoi, il effectue une entrée prometteuse. Depuis, plus rien. Des brèches créées dans les défenses mais très mal terminées, avec une sorte de nonchalance constante sur le terrain. Radradra ne sera pas sur la pelouse face à Clermont. Blessé aux côtes, l’ailier ou centre devrait être tenu éloigné des terrains trois à quatre semaines. Il devrait reprendre lorsque le All Black, Seta Tamanivalu s’installera en Gironde. D’ici là, il faudra que l’UBB ait gagné quelques rencontres... Autrement, l’objectif d’une qualification pour les phases finales pourrait ressembler une nouvelle fois à une chimère. Malgré Radradra et ce recrutement 4 étoiles.
Le Midol
Recruté au prix d’une ferrari, le fidjien Semi Radradra n’est pas, pour le moment, la formule 1 annoncée.
Au sein du vestiaire Son intégration pose problème, tout comme le montant de son salaire.
Par Pierre-Laurent GOU
Il incarne les maux actuels girondins. Semi Radradra était la figure de proue du marché des transferts clinquant de l’UBB. Sauf que, pour le moment, la venue de l’ex-Toulonnais a fait long feu. Il devait être l’un de ses joueurs qui ferait basculer les matchs. Le Fidjien, mais aussi Tamanivalu (qui n’est pas encore arrivé) ou Nabuli (transparent lui aussi) doivent permettre à Bordeaux de franchir un cap.
Pour le moment, leur recrutement ressemble à un véritable échec. Radradra est pourtant le plus gros salaire du club avec des émoluments qui avoisineraient les 700000euros annuels. Une somme qui a fait jaser jusqu’à l’intérieur du vestiaire. Et pour le moment, on ne peut pas dire que l’investissement de Laurent Marti, qui s’était engagé personnellement sur ce joueur pour le convaincre de rejoindre Bordeaux, soit rentable.
Radradra a joué les quatre premières rencontres de Top 14. Face aux Palois, remplaçant au coup d’envoi, il effectue une entrée prometteuse. Depuis, plus rien. Des brèches créées dans les défenses mais très mal terminées, avec une sorte de nonchalance constante sur le terrain. Radradra ne sera pas sur la pelouse face à Clermont. Blessé aux côtes, l’ailier ou centre devrait être tenu éloigné des terrains trois à quatre semaines. Il devrait reprendre lorsque le All Black, Seta Tamanivalu s’installera en Gironde. D’ici là, il faudra que l’UBB ait gagné quelques rencontres... Autrement, l’objectif d’une qualification pour les phases finales pourrait ressembler une nouvelle fois à une chimère. Malgré Radradra et ce recrutement 4 étoiles.
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Re: Semi Radradra
https://www.midi-olympique.fr/2019/06/02/radradra-je-ne-me-vois-pas-comme-le-mentor-des-fidjiens,8234518.php
Radradra : « Je ne me vois pas comme le mentor des Fidjiens »
Il fait le bilan de sa deuxième saison en France, nous livre ses sensations sur le rugby fidjien et se projette sur la Coupe du monde au japon, où il espère que sa sélection y jouera un rôle important.
Midi Olympique : Comment jugez-vous la saison de l’UBB, qui une nouvelle fois échoue pour se qualifier aux phases finales ?
Semi Radradra : Elle aurait dû être meilleure. Personnellement, au départ, c’était un peu difficile pour moi, car il m’a fallu m’intégrer pour la deuxième fois en deux ans à un nouveau club. Au fur et à mesure, j’ai pu apprendre à connaître mes partenaires et à trouver ma place. Dommage que nous ne soyons pas parvenus à nous qualifier. Mais je me suis senti bien mieux qu’au RCT.
Pour quelles raisons ?
S. R. : Parce que cette année j’étais utilisé seulement à une seule position. Au centre. J’étais focus sur un poste, c’était plus facile que d’alterner entre l’aile et le centre. Et puis, à Toulon, je n’évoluais pas toujours avec les mêmes partenaires. N’oubliez pas que je débarquais du rugby à XIII où les repères ne sont pas tout à fait les mêmes. C’est pour ces raisons que j’ai l’impression d’avoir réalisé une meilleure saison avec l’UBB. En tout cas, je me sens plus épanoui.
Les attentes autour de vous sont toujours immenses : on ne vous demande pas seulement d’être spectaculaire sur une ou deux actions, mais aussi davantage de constance...
S. R. : Vous savez, je n’ai pas besoin des médias ou du public pour me fixer des objectifs élevés ou me mettre la pression. Je le fais tout seul, je suis ambitieux. J’essaye de jouer mon meilleur rugby et surtout me mettre au service de l’équipe et de mes coéquipiers.
Quelles sont vos ambitions ? Disputer la Coupe d’Europe, jouer la victoire pour le Bouclier de Brennus ?
S. R. : J’aurais aimé que Bordeaux-Bègles atteigne le top 6 du championnat cette année. Je l’espère vraiment pour la saison prochaine. J’ai une préférence pour le Top 14 par rapport à la Coupe d’Europe, j’aimerais vraiment que l’UBB réussisse un coup en championnat. Je n’avais aucune idée du rugby français avant de débarquer à Toulon l’an passé. Je ne m’étais pas renseigné auprès de mes compatriotes. Je découvre l’engouement que suscite le rugby des clubs, ici, c’est génial. On joue dans de très grands stades, souvent pleins. Tu as l’impression qu’il y a autant de soutien populaire pour la ville que tu représentes que pour une sélection.
Qu’est-ce qui vous a surpris ici, en termes de rugby ?
S. R. : Les cadences, avec la répétition des matchs et le manque de plages de récupération. À XIII en Australie, sur une année, vous n’avez au maximum que 26 matchs à jouer en comptant les demi-finales et finale. Ici, tu joues tous les week-ends et presque pendant un an. Il faut, au corps, une phase d’adaptation. Les périodes de récupération sont très courtes. À VII, tu voyages beaucoup mais la saison ne dure aussi que six mois. Il y a dans ces deux disciplines une véritable intersaison où tu te reposes et, ensuite, tu te prépares. À XV, en Europe, tu rentres de vacances et quinze jours après, c’est déjà la compétition. Ce n’est pas une critique, mais un constat. Du, en NRL (championnat australien de rugby à XIII, N.D.L.R.), les matchs sont beaucoup plus intenses.
Quelles relations avez-vous avec vos compatriotes fidjiens du championnat ? On dit souvent qu’il existe une forte cohésion entre vous...
S. R. : Cela vient du fait que les Fidji, c’est très loin d’ici ! C’est vrai que nous sommes très nombreux à évoluer en France en Top 14, en Pro D2 mais aussi dans les divisions fédérales. Chaque club possède son joueur fidjien, même chez les amateurs. Oui, il existe une véritable communauté. Les anciens essayent de conseiller ceux qui débarquent ici, sur la culture, le niveau sportif. Il m’arrive de partager le kava avec les compatriotes adversaires après les matchs.
Avez-vous un rôle à tenir, vis-à-vis d’autres qui connaissent quelques soucis extra-sportifs ?
S. R. : Je ne me vois pas comme le mentor des Fidjiens. Ce n’est pas à moi de dicter leur comportement. Certains connaissent de véritables difficultés d’intégration, d’autres sur l’hygiène de vie. Sisa Koyamaibole a monté une structure pour les aider. Si certains font appel à moi, me posent des questions, j’essaye de répondre. Je me dois d’aider mes compatriotes, notamment les plus jeunes. Nous sommes très loin du pays, et quelques-uns peuvent céder à de mauvaises tentations . Je sais que certains nous prennent pour des modèles. Nous, les « top players », nous nous devons d’avoir une conduite exemplaire, de servir de référence, d’avoir une attitude professionnelle, sur et en dehors du terrain mais après, ce n’est pas à nous, je le répète, de dicter leur conduite. Nous sommes là pour donner les clés de la réussite, à eux de les suivre. Ou pas.
Comment expliquez-vous les difficultés de discipline, d’hygiène de vie de certains Fidjiens ?
S. R. : Il ne faut pas venir en Europe trop tôt, car c’est un véritablement déracinement. On le voit avec les problèmes qu’ont pu rencontrer des garçons comme Talebula sur le poids ou Ratini dans sa vie. Je vous cite ces deux joueurs car nous étions ensemble en sélection de jeunes. Les tentations sont importantes ici.
Quel est le secret de votre physique ?
S. R. : La diététique. Il faut faire attention à la nourriture, surtout ici en France avec la nourriture à base de beurre, les pains au chocolat notamment. Cela n’existe pas aux Fidji, c’est très bon... mais pas pour ton corps ! Il faut préférer le poisson et les légumes et limiter tes glucides. Tu peux t’autoriser un extra par semaine, après le match, mais il ne faut pas abuser, autrement tu prends du mauvais poids. Je ne pèse pas mes aliments mais je régule énormément ma nutrition. Avec ça et aussi de vraies plages de sommeil, régulières, pour que le corps récupère. Il ne faut pas oublier que si le rugby est un jeu, ton corps est ton outil de travail. Donc il faut le ménager. En Australie, à XIII, vous avez énormément d’outils, de coachs, de moyens pour vous préparer au plus haut niveau. Les matchs, je le disais, sont plus durs, notamment physiquement, donc il faut mettre l’accent encore plus sur les entraînements. Aujourd’hui, je n’ai pas de coach personnel, mais quand j’ai besoin d’un conseil dans un secteur, j’ai gardé quelques contacts qui s’avèrent précieux. Après, les étirements sont aussi très importants, avant et après les entraînements. Plus vous êtes souple, mieux votre corps se porte. Vous seriez surpris de mes maximums en musculation. Ils ne sont pas très élevés. Je préfère travailler en fréquence que sur la puissance. Je serais moins à l’aise sur le terrain si j’étais plus lourd.
Connaissez-vous votre vitesse maximum ?
S. R. : Je ne regarde pas trop mes data, après les matchs, mais je crois que j’ai déjà atteint 35 ou 36 kilomètres par heure en vitesse de pointe. Les statistiques n’expliquent pas tout, il ne faut pas trop s’y fier.
Quel est votre objectif pour la Coupe du monde ?
Déjà, c’est de faire partie de l’équipe ! À mon poste, il y a beaucoup de très bons joueurs qui évoluent notamment en Top 14. Je pense d’abord à Vatubua, Botia, Waisea ou encore Goneva ou Tuisova…
Et pour les Fidji ?
Nous sommes dans une poule dense. On souhaite se qualifier pour les quarts de finale. Nous pensons que nous pouvons faire quelque chose lors de ce Mondial. Le match face à l’Australie sera très important pour la qualification.
Si vous vous qualifiez, vous pourriez croiser la France en quarts de finale ?
Si la France y arrive ! (rires). Vous restez une grande nation du rugby et je ne suis pas très inquiet sur le long terme pour votre niveau. Seulement, maintenant, vous n’avez plus de marge face à des nations comme nous. Quand les Français nous ont affrontés, j’ai eu l’impression qu’ils pensaient que le match allait être assez facile alors que pour nous, c’était l’objectif du mois de novembre. Notre volonté était supérieure et nous a permis de l’emporter.
On a l’impression que la hiérarchie au sein de la sélection fidjienne ne se fait pas seulement d’un point de vue strictement sportif... Est-ce vrai ?
S. R. : Il y a chez nous un vrai respect de l’aîné, qui est forcément plus expérimenté que le plus jeune. On tient compte aussi du nombre de sélections. Personnellement, je n’ai que trois sélections donc je me dois d’être respectueux de mon partenaire ou concurrent qui en possède trente. C’est normal qu’il passe en premier. Pour le Mondial, le sélectionneur John McKee nous a prévenus que les compteurs seraient remis à zéro au départ de la phase de préparation.
Le sélectionneur McKee vous suit-il au quotidien ?
S. R. : Non, pas trop. Je sais qu’il aime bien communiquer par les réseaux sociaux, notamment Facebook, or je n’y suis pas. La Fédération s’est renseignée sur ma blessure par mail, il y a une quinzaine de jours.
Avez-vous déjà préparé votre après-rugby ?
S. R. : J’ai monté un business de fabrication de Kava (boisson traditionnelle fidjienne à base de plantes endémiques), et je compte après ma retraite le développer. Pour le moment, la vente se fait simplement aux Fidji, mais je compte après augmenter ma production pour pouvoir l’exporter. Et puis, une fois retraité je vais aussi m’occuper de la carrière de mes deux jeunes frères.
C’est-à-dire ?
S. R. : Ils sont âgés de 15 et 17 ans mais sont meilleurs que moi ! Ils ont un vrai gros potentiel pour faire une belle carrière en Europe. Ils jouent aux Fidji pour notre village, Somosomo, mais pour qu’ils viennent ici, j’aimerais qu’ils soient encadrés. Il ne faut pas qu’ils passent de notre île à une grande ville européenne. Le palier serait trop grand. Ils savent déjà parler anglais mais, pour le moment, n’ont aucune notion de la culture européenne si ce n’est ce qu’ils apprennent à l’école. Une des solutions peut être d’intégrer l’équipe fidjienne qui dispute le championnat australien pour se familiariser à la vie occidentale, et se faire remarquer. Mais je serai là pour les surveiller. Ils le savent, je suis déjà sur leur dos. Vous savez, ce n’est que depuis une vingtaine d’années que l’anglais est obligatoire à l’école dans tous les Fidji.
Comment expliquer que les Fidji sortent autant de bons joueurs ?
S. R. : Tout le monde chez nous pratique le rugby. Vous savez, les Fidji, c’est un archipel de plus de 300 îles et dans chacune d’entre elles, il y a dix Botia ou Tuisova en puissance. Mais on ne le sait pas, car ce n’est pas très structuré. C’est pour cela que va se dérouler, sur mon île, un grand tournoi de détection pour les jeunes. Je suis en train de monter un Tournoi qui doit être organisé cet été, où un maximum d’îles vont venir présenter leurs meilleurs jeunes sur deux jours, lors d’une compétition de rugby à VII, en présence de scouts venus des Fidji mais aussi d’Australie. L’idée, ce n’est pas de les faire partir de chez eux, mais de réussir un évènement qui en suscitera d’autres. Quarante équipes fidjiennes vont disputer ce Tournoi. Si on peut structurer un circuit, cela développera notre sport.
Quel est le meilleur joueur de l’histoire des Fidji ?
S. R. : Rupeni Caucaunibuca ! Sans hésiter. « Caucau », il savait tout faire et à très grande vitesse. Il était mon modèle. C’est d’ailleurs notre seule véritable star mondiale.
Pourtant, il n’était pas un exemple au niveau de l’hygiène de vie...
S. R. : Certes, mais comme je le disais, et je m’en suis rendu compte, la nourriture française est très tentante ! Il faut un véritable cadre pour ne pas déborder. Mais même avec quelques kilos en trop, « Caucau » restait au-dessus du lot.
Propos recueillis à Bordeaux par Pierre-Laurent Gou
Radradra : « Je ne me vois pas comme le mentor des Fidjiens »
Il fait le bilan de sa deuxième saison en France, nous livre ses sensations sur le rugby fidjien et se projette sur la Coupe du monde au japon, où il espère que sa sélection y jouera un rôle important.
Midi Olympique : Comment jugez-vous la saison de l’UBB, qui une nouvelle fois échoue pour se qualifier aux phases finales ?
Semi Radradra : Elle aurait dû être meilleure. Personnellement, au départ, c’était un peu difficile pour moi, car il m’a fallu m’intégrer pour la deuxième fois en deux ans à un nouveau club. Au fur et à mesure, j’ai pu apprendre à connaître mes partenaires et à trouver ma place. Dommage que nous ne soyons pas parvenus à nous qualifier. Mais je me suis senti bien mieux qu’au RCT.
Pour quelles raisons ?
S. R. : Parce que cette année j’étais utilisé seulement à une seule position. Au centre. J’étais focus sur un poste, c’était plus facile que d’alterner entre l’aile et le centre. Et puis, à Toulon, je n’évoluais pas toujours avec les mêmes partenaires. N’oubliez pas que je débarquais du rugby à XIII où les repères ne sont pas tout à fait les mêmes. C’est pour ces raisons que j’ai l’impression d’avoir réalisé une meilleure saison avec l’UBB. En tout cas, je me sens plus épanoui.
Les attentes autour de vous sont toujours immenses : on ne vous demande pas seulement d’être spectaculaire sur une ou deux actions, mais aussi davantage de constance...
S. R. : Vous savez, je n’ai pas besoin des médias ou du public pour me fixer des objectifs élevés ou me mettre la pression. Je le fais tout seul, je suis ambitieux. J’essaye de jouer mon meilleur rugby et surtout me mettre au service de l’équipe et de mes coéquipiers.
Quelles sont vos ambitions ? Disputer la Coupe d’Europe, jouer la victoire pour le Bouclier de Brennus ?
S. R. : J’aurais aimé que Bordeaux-Bègles atteigne le top 6 du championnat cette année. Je l’espère vraiment pour la saison prochaine. J’ai une préférence pour le Top 14 par rapport à la Coupe d’Europe, j’aimerais vraiment que l’UBB réussisse un coup en championnat. Je n’avais aucune idée du rugby français avant de débarquer à Toulon l’an passé. Je ne m’étais pas renseigné auprès de mes compatriotes. Je découvre l’engouement que suscite le rugby des clubs, ici, c’est génial. On joue dans de très grands stades, souvent pleins. Tu as l’impression qu’il y a autant de soutien populaire pour la ville que tu représentes que pour une sélection.
Qu’est-ce qui vous a surpris ici, en termes de rugby ?
S. R. : Les cadences, avec la répétition des matchs et le manque de plages de récupération. À XIII en Australie, sur une année, vous n’avez au maximum que 26 matchs à jouer en comptant les demi-finales et finale. Ici, tu joues tous les week-ends et presque pendant un an. Il faut, au corps, une phase d’adaptation. Les périodes de récupération sont très courtes. À VII, tu voyages beaucoup mais la saison ne dure aussi que six mois. Il y a dans ces deux disciplines une véritable intersaison où tu te reposes et, ensuite, tu te prépares. À XV, en Europe, tu rentres de vacances et quinze jours après, c’est déjà la compétition. Ce n’est pas une critique, mais un constat. Du, en NRL (championnat australien de rugby à XIII, N.D.L.R.), les matchs sont beaucoup plus intenses.
Quelles relations avez-vous avec vos compatriotes fidjiens du championnat ? On dit souvent qu’il existe une forte cohésion entre vous...
S. R. : Cela vient du fait que les Fidji, c’est très loin d’ici ! C’est vrai que nous sommes très nombreux à évoluer en France en Top 14, en Pro D2 mais aussi dans les divisions fédérales. Chaque club possède son joueur fidjien, même chez les amateurs. Oui, il existe une véritable communauté. Les anciens essayent de conseiller ceux qui débarquent ici, sur la culture, le niveau sportif. Il m’arrive de partager le kava avec les compatriotes adversaires après les matchs.
Avez-vous un rôle à tenir, vis-à-vis d’autres qui connaissent quelques soucis extra-sportifs ?
S. R. : Je ne me vois pas comme le mentor des Fidjiens. Ce n’est pas à moi de dicter leur comportement. Certains connaissent de véritables difficultés d’intégration, d’autres sur l’hygiène de vie. Sisa Koyamaibole a monté une structure pour les aider. Si certains font appel à moi, me posent des questions, j’essaye de répondre. Je me dois d’aider mes compatriotes, notamment les plus jeunes. Nous sommes très loin du pays, et quelques-uns peuvent céder à de mauvaises tentations . Je sais que certains nous prennent pour des modèles. Nous, les « top players », nous nous devons d’avoir une conduite exemplaire, de servir de référence, d’avoir une attitude professionnelle, sur et en dehors du terrain mais après, ce n’est pas à nous, je le répète, de dicter leur conduite. Nous sommes là pour donner les clés de la réussite, à eux de les suivre. Ou pas.
Comment expliquez-vous les difficultés de discipline, d’hygiène de vie de certains Fidjiens ?
S. R. : Il ne faut pas venir en Europe trop tôt, car c’est un véritablement déracinement. On le voit avec les problèmes qu’ont pu rencontrer des garçons comme Talebula sur le poids ou Ratini dans sa vie. Je vous cite ces deux joueurs car nous étions ensemble en sélection de jeunes. Les tentations sont importantes ici.
Quel est le secret de votre physique ?
S. R. : La diététique. Il faut faire attention à la nourriture, surtout ici en France avec la nourriture à base de beurre, les pains au chocolat notamment. Cela n’existe pas aux Fidji, c’est très bon... mais pas pour ton corps ! Il faut préférer le poisson et les légumes et limiter tes glucides. Tu peux t’autoriser un extra par semaine, après le match, mais il ne faut pas abuser, autrement tu prends du mauvais poids. Je ne pèse pas mes aliments mais je régule énormément ma nutrition. Avec ça et aussi de vraies plages de sommeil, régulières, pour que le corps récupère. Il ne faut pas oublier que si le rugby est un jeu, ton corps est ton outil de travail. Donc il faut le ménager. En Australie, à XIII, vous avez énormément d’outils, de coachs, de moyens pour vous préparer au plus haut niveau. Les matchs, je le disais, sont plus durs, notamment physiquement, donc il faut mettre l’accent encore plus sur les entraînements. Aujourd’hui, je n’ai pas de coach personnel, mais quand j’ai besoin d’un conseil dans un secteur, j’ai gardé quelques contacts qui s’avèrent précieux. Après, les étirements sont aussi très importants, avant et après les entraînements. Plus vous êtes souple, mieux votre corps se porte. Vous seriez surpris de mes maximums en musculation. Ils ne sont pas très élevés. Je préfère travailler en fréquence que sur la puissance. Je serais moins à l’aise sur le terrain si j’étais plus lourd.
Connaissez-vous votre vitesse maximum ?
S. R. : Je ne regarde pas trop mes data, après les matchs, mais je crois que j’ai déjà atteint 35 ou 36 kilomètres par heure en vitesse de pointe. Les statistiques n’expliquent pas tout, il ne faut pas trop s’y fier.
Quel est votre objectif pour la Coupe du monde ?
Déjà, c’est de faire partie de l’équipe ! À mon poste, il y a beaucoup de très bons joueurs qui évoluent notamment en Top 14. Je pense d’abord à Vatubua, Botia, Waisea ou encore Goneva ou Tuisova…
Et pour les Fidji ?
Nous sommes dans une poule dense. On souhaite se qualifier pour les quarts de finale. Nous pensons que nous pouvons faire quelque chose lors de ce Mondial. Le match face à l’Australie sera très important pour la qualification.
Si vous vous qualifiez, vous pourriez croiser la France en quarts de finale ?
Si la France y arrive ! (rires). Vous restez une grande nation du rugby et je ne suis pas très inquiet sur le long terme pour votre niveau. Seulement, maintenant, vous n’avez plus de marge face à des nations comme nous. Quand les Français nous ont affrontés, j’ai eu l’impression qu’ils pensaient que le match allait être assez facile alors que pour nous, c’était l’objectif du mois de novembre. Notre volonté était supérieure et nous a permis de l’emporter.
On a l’impression que la hiérarchie au sein de la sélection fidjienne ne se fait pas seulement d’un point de vue strictement sportif... Est-ce vrai ?
S. R. : Il y a chez nous un vrai respect de l’aîné, qui est forcément plus expérimenté que le plus jeune. On tient compte aussi du nombre de sélections. Personnellement, je n’ai que trois sélections donc je me dois d’être respectueux de mon partenaire ou concurrent qui en possède trente. C’est normal qu’il passe en premier. Pour le Mondial, le sélectionneur John McKee nous a prévenus que les compteurs seraient remis à zéro au départ de la phase de préparation.
Le sélectionneur McKee vous suit-il au quotidien ?
S. R. : Non, pas trop. Je sais qu’il aime bien communiquer par les réseaux sociaux, notamment Facebook, or je n’y suis pas. La Fédération s’est renseignée sur ma blessure par mail, il y a une quinzaine de jours.
Avez-vous déjà préparé votre après-rugby ?
S. R. : J’ai monté un business de fabrication de Kava (boisson traditionnelle fidjienne à base de plantes endémiques), et je compte après ma retraite le développer. Pour le moment, la vente se fait simplement aux Fidji, mais je compte après augmenter ma production pour pouvoir l’exporter. Et puis, une fois retraité je vais aussi m’occuper de la carrière de mes deux jeunes frères.
C’est-à-dire ?
S. R. : Ils sont âgés de 15 et 17 ans mais sont meilleurs que moi ! Ils ont un vrai gros potentiel pour faire une belle carrière en Europe. Ils jouent aux Fidji pour notre village, Somosomo, mais pour qu’ils viennent ici, j’aimerais qu’ils soient encadrés. Il ne faut pas qu’ils passent de notre île à une grande ville européenne. Le palier serait trop grand. Ils savent déjà parler anglais mais, pour le moment, n’ont aucune notion de la culture européenne si ce n’est ce qu’ils apprennent à l’école. Une des solutions peut être d’intégrer l’équipe fidjienne qui dispute le championnat australien pour se familiariser à la vie occidentale, et se faire remarquer. Mais je serai là pour les surveiller. Ils le savent, je suis déjà sur leur dos. Vous savez, ce n’est que depuis une vingtaine d’années que l’anglais est obligatoire à l’école dans tous les Fidji.
Comment expliquer que les Fidji sortent autant de bons joueurs ?
S. R. : Tout le monde chez nous pratique le rugby. Vous savez, les Fidji, c’est un archipel de plus de 300 îles et dans chacune d’entre elles, il y a dix Botia ou Tuisova en puissance. Mais on ne le sait pas, car ce n’est pas très structuré. C’est pour cela que va se dérouler, sur mon île, un grand tournoi de détection pour les jeunes. Je suis en train de monter un Tournoi qui doit être organisé cet été, où un maximum d’îles vont venir présenter leurs meilleurs jeunes sur deux jours, lors d’une compétition de rugby à VII, en présence de scouts venus des Fidji mais aussi d’Australie. L’idée, ce n’est pas de les faire partir de chez eux, mais de réussir un évènement qui en suscitera d’autres. Quarante équipes fidjiennes vont disputer ce Tournoi. Si on peut structurer un circuit, cela développera notre sport.
Quel est le meilleur joueur de l’histoire des Fidji ?
S. R. : Rupeni Caucaunibuca ! Sans hésiter. « Caucau », il savait tout faire et à très grande vitesse. Il était mon modèle. C’est d’ailleurs notre seule véritable star mondiale.
Pourtant, il n’était pas un exemple au niveau de l’hygiène de vie...
S. R. : Certes, mais comme je le disais, et je m’en suis rendu compte, la nourriture française est très tentante ! Il faut un véritable cadre pour ne pas déborder. Mais même avec quelques kilos en trop, « Caucau » restait au-dessus du lot.
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Re: Semi Radradra
Interview à la fois touchante et bluffante. Un mec vraiment pro, avec des valeurs fortes et la tête sur les épaules. La lecture est plaisante
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Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Semi Radradra
Interview intéressante, Radradra se sent mieux à Bordeaux qu'à Toulon, il ne fait pas de gonflette, préfère travailler la fréquence que la puissance, si ça pouvait rentrer dans la tête des joueurs..., trop de matchs en top 14, etc etc....
Pierre Laurent Gou nettement plus lèche cul dans son interview avec Radradra qu'en début de saison quand il parlait de lui...
Pierre Laurent Gou nettement plus lèche cul dans son interview avec Radradra qu'en début de saison quand il parlait de lui...
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Scalp- Team modo
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Re: Semi Radradra
interview trés intéressante, par contre içi on dit "chocolatine" et pas pains au chocolat :)
marchal- Centre de presse
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Re: Semi Radradra
2 frères qui sont meilleurs que lui?? J'espère que l'encadrement du club a lu l'interview, et qu'on va les pister!
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Semi Radradra
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« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
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biscouette- Centre de presse
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Semi Radradra
Biscouette a écrit:D'accord avec Semi ! (et pas qu'à moitié )Faut que Semi s'installe ici…krahknardz a écrit:2 frères qui sont meilleurs que lui?? J'espère que l'encadrement du club a lu l'interview, et qu'on va les pister!
À propos des chocolatines, bon faut l'excuser il aurait appris plus vite s'il en mangeait !!
En même temps il a découvert cette viennoiserie à Toulon où, comme dans de nombreuses régions françaises, on massacre l'appellation chocolatine par une dénomination incompréhensible
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Semi Radradra
sudiste a écrit:
En même temps il a découvert cette viennoiserie à Toulon où, comme dans de nombreuses régions françaises, on massacre l'appellation chocolatine par une dénomination incompréhensible
Le pauvre, il est mal tombé !
En tout cas, il va peut-être inciter d'autres joueurs à faire attention… et peut-être des cuistots à adapter la gastronomie traditionnelle à ces exigences-là (c'est possible, j'ai trouvé une super cuisinière pour les sportifs, les régimes compliqués, etc.).
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Re: Semi Radradra
https://rugby-scapulaire.com/breves/83055-semi-radradra-vers-un-retour-a-xiii-a-lissue-de-son-contrat
Semi Radradra vers un retour à XIII à l’issue de son contrat ?
par Matthieu Meillan · 2 septembre 2019
Selon des informations de The Australian, notre trois-quart centre fidjien, Semi Radradra, aurait rencontré avec son agent, George Christodoulou, le patron des Canterbury Bulldogs, Andrew Hill, pour discuter de la possibilité d’un éventuel retour en NRL (championnat de rugby à XIII australien). Les discussions concerneraient un retour pour la saison 2021, puisque l’international fidjien voudrait jouer la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques de Tokyo avant de repasser à XIII. Il devrait donc aussi respecter son contrat avec l’UBB qui court jusqu’à la fin de la saison actuelle.
Interrogé par le quotidien australien, le patron des Canterbuy Bulldogs a déclaré : « Une opportunité nous a été offerte de rencontrer Semi pendant qu’il était en Australie. Nous l’avons saisi pour nous présenter et lui faire savoir, qu’au moment opportun, s’il voulait revenir en NRL, nous serions intéressé de discuter avec lui. Mais à ce jour, c’est seulement une présentation de notre club« .
Semi Radradra vers un retour à XIII à l’issue de son contrat ?
par Matthieu Meillan · 2 septembre 2019
Selon des informations de The Australian, notre trois-quart centre fidjien, Semi Radradra, aurait rencontré avec son agent, George Christodoulou, le patron des Canterbury Bulldogs, Andrew Hill, pour discuter de la possibilité d’un éventuel retour en NRL (championnat de rugby à XIII australien). Les discussions concerneraient un retour pour la saison 2021, puisque l’international fidjien voudrait jouer la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques de Tokyo avant de repasser à XIII. Il devrait donc aussi respecter son contrat avec l’UBB qui court jusqu’à la fin de la saison actuelle.
Interrogé par le quotidien australien, le patron des Canterbuy Bulldogs a déclaré : « Une opportunité nous a été offerte de rencontrer Semi pendant qu’il était en Australie. Nous l’avons saisi pour nous présenter et lui faire savoir, qu’au moment opportun, s’il voulait revenir en NRL, nous serions intéressé de discuter avec lui. Mais à ce jour, c’est seulement une présentation de notre club« .
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Scalp- Team modo
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Re: Semi Radradra
Vu qu'on l'aura à peine la moitié du temps car il est pris dans toutes les sélections possibles et inimaginables, pas de doute, à la fin de saison il est largement préférable que l'on lui dise au revoir à Semi...un super joueur mais absent trop souvent, vaut mieux un peu moins bon mais présent à 100%
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Semi Radradra
kaze33 a écrit:Vu qu'on l'aura à peine la moitié du temps car il est pris dans toutes les sélections possibles et inimaginables, pas de doute, à la fin de saison il est largement préférable que l'on lui dise au revoir à Semi...un super joueur mais absent trop souvent, vaut mieux un peu moins bon mais présent à 100%
En même temps ou n'a recruté qu'un semi-Radradra ...
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Semi Radradra
sudiste a écrit:kaze33 a écrit:Vu qu'on l'aura à peine la moitié du temps car il est pris dans toutes les sélections possibles et inimaginables, pas de doute, à la fin de saison il est largement préférable que l'on lui dise au revoir à Semi...un super joueur mais absent trop souvent, vaut mieux un peu moins bon mais présent à 100%
En même temps ou n'a recruté qu'un semi-Radradra ...
La blague
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Semi Radradra
kaze33 a écrit:Vu qu'on l'aura à peine la moitié du temps car il est pris dans toutes les sélections possibles et inimaginables, pas de doute, à la fin de saison il est largement préférable que l'on lui dise au revoir à Semi...un super joueur mais absent trop souvent, vaut mieux un peu moins bon mais présent à 100%
Je suis d'accord, on pourrait même avoir deux très bons joueurs pour son salaire. De toute façon on savait dès le départ qu'il y avait peu de chances de le garder plus de deux ans, la question risque de ne même pas se poser...
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Re: Semi Radradra
Quand on lit l’article, il veut faire les JO.
Qui va l’embaucher pour la saison 2020-2021 (s’il retourne à 13 à partir de 2021)?
Qui va l’embaucher pour la saison 2020-2021 (s’il retourne à 13 à partir de 2021)?
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Semi Radradra
Déçu mais pas étonné. Ce genre de gars est touche-à-tout, et a constamment besoin de nouveaux défis. Si il se donne à fond sur les quelques mois qui lui resterait à passer à l'UBB (ce dont je ne doute pas vu son professionnalisme), on pourra lui dire merci et au revoir. Effectivement, je doutais qu'on réussisse à le prolonger.
Comme dit plus haut, pour le même prix on peut avoir deux très bons joueurs. Quand je vois l'apport d'un Lamerat ou d'un Botica, qui ont sûrement des salaires (bien) moindres, je pense que ce ne sera pas une mauvaise opération que de le laisser filer pour le remplacer par deux (très) bons joueurs, ou alors un top player et un jeune potentiel.
Qu'il revienne en forme de la CdM et termine sa saison ici en nous faisant gagner des matchs ! C'est ce qu'on peut souhaiter de mieux
Comme dit plus haut, pour le même prix on peut avoir deux très bons joueurs. Quand je vois l'apport d'un Lamerat ou d'un Botica, qui ont sûrement des salaires (bien) moindres, je pense que ce ne sera pas une mauvaise opération que de le laisser filer pour le remplacer par deux (très) bons joueurs, ou alors un top player et un jeune potentiel.
Qu'il revienne en forme de la CdM et termine sa saison ici en nous faisant gagner des matchs ! C'est ce qu'on peut souhaiter de mieux
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