Premiership

https://www.rugbyrama.fr/rugby/premiership-angleterre/2018-2019/premiership-les-saracens-realisent-le-double-coupe-d-europe-championnat_sto7307380/story.shtml

Les Saracens, champions au terme d'une finale explosive

PREMIERSHIP - La finale de Premiership entre Exeter et les Saracens a tenue toutes ses promesses. Le champion d'Europe en titre a réussi le doublé Champions Cup - Premiership. Exeter a cru longtemps à son exploit, mais les coéquipiers de Billy Vunipola étaient encore une fois trop fort.

C'est une première mi-temps de très haut niveau qui s'est déroulée à Twickenham cette après-midi. Exeter a fait plus que rivaliser face aux Saracens puisque les coéquipiers de Simmonds rentraient aux vestiaires avec un avantage de six points, 22 à 16. C'est dès la première minute que tout à commencé avec un essai de Nic White après plusieurs temps de jeu des avants. Quelques minutes plus tard le centre d'Exeter, Slade, empêche une occasion d'essai en tapant volontairement la balle, Barnes met la main à la poche et sort le carton jaune. Ce qui permet aux Sarries, suite à un groupé pénétrant, d'inscrire le première essai de son équipe par l'intermédiaire de Jamie George et ainsi de revenir à hauteur.

Mais les offensives londoniennes ne vont pas s'arrêter là. Après avoir repris le contrôle du ballon, et moins de dix minutes après le premier essai, le demi de mêlée Spencer aplati dans l'en-but. Du côté de l'ouvreur et du bute, Farrell n'est pas dans un bon jour au pied et ne fait que 1/3 devant les poteaux suite à cet essai. Alors qu'on croyait voir les Saracens dominer jusqu'à la fin de la première période, Exeter va chercher dans ses ressources pour retourner la situation et pousser son adversaire à la faute.

Maro Itoje finira par recevoir un carton jaune pour une faute au sol. Ce qui aboutira deux minutes plus tard à un essai de Dave Ewers. Le score est alors de 14 à 13 à dix minutes de la fin de la première période. La domination sera en faveur d'Exeter, ils vont multiplier les attaques et être récompensés par un essai de Jonny Hill qui sera transformé. Une dernière pénalité de chaque côté va clore cette première mi-temps. 22-16 pour Exeter. La seconde mi-temps a été à la hauteur de la première. Alors qu’Exeter menait à la reprise, les joueurs ont décidé d’enfoncer encore plus le clou. Au terme d’une belle action collective, Slade marque un essai à deux minutes de l’heure de jeu. Exeter a donc pris le large au score. Les Sarries sont donc obligés de réagir. Dès la remise en jeu, les champions d’Europe en titre transpercent la défense adverse. Williams relance donc son équipe à 20 minutes de la fin. Sept minutes après Maitland marquent pour son équipe et se rapproche dangereusement d’Exeter au score. Ainsi, grâce à la transformation de Farrell, les Sarries passent donc au score. Pourtant Exeter ne se laisse pas faire pour autant en repartant directement à l’offensive à l’image de la première mi-temps. Il y a encore beaucoup d’intensité entre les deux équipes.

Exeter décide donc de ne pas faire le dos rond mais d’avancer dans le camps adverse. La fin de match est toute aussi spectaculaire que le reste de la partie. Les Saracens marquent à trois minutes de la fin pour s’assurer le titre, face à des adversaires toujours plus dangereux. Sur le coup de sifflet final, Hill transperce la défense des Sarries. Mais malgré ce dernier essai transformé, Exeter se retrouve donc à trois points des Saracens. Les Sarries se voient donc sacrés champion de Premiership. Bien trop forts pour les équipiers de Nic White. Exeter a quand même tout donné face à des adversaires irréprochables. Les Saracens réalisent donc un doublé Champions Cup et Premiership cette année.

Reprise de la compétition en Angleterre, un championnat à 12 équipes qui ne commence que maintenant, quand nous en sommes à 8 matchs...

https://www.rugbyrama.fr/rugby/premiership-angleterre/2019-2020/l-exploit-de-nothampton-les-london-irish-frappent-fort.-retour-sur-la-1ere-journee-de-premiership_sto7508591/story.shtml

L'exploit de Nothampton, les London Irish frappent fort... Retour sur la 1ère journée de Premiership

Les Saracens tombent d'entrée, Exeter accroché et les Wasps surpris... Retrouvez le résumé de cette première journée de Premiership, riches en rebondissements.
Sale 16-18 Gloucester

Coup dur d'entrée pour Sale qui menait pourtant de dix longueurs à la pause. En deuxième période, grâce à deux essais coup sur coup d'Atkinson puis de Marshall, Gloucester est revenu avant que le match ne bascule définitivement en leur faveur. Une pénalité de Twelvetrees à dix minutes de la fin, et voilà les Cherries and Whites devant. En toute fin de rencontre, Robert Du Preez manque la tentative de la gagne à 22 mètres côté droit. Cette dernière échoue sur le poteau et donne la victoire aux visiteurs.

Bristol 43-16 Bath

Grosse performance des hommes de Pat Lam d'entrée de championnat. Emmenés par un Nathan Hugues et un Charles Piutau des grands jours, les Bristol Bears ont largement disposé d'une pâle équipe de Bath. Sept essais inscrits dont un doublé de Morahan et une prestation convaincante tant offensivement que défensivement. Quant aux partenaires de Piestland, ils n'ont pas vraiment existé malgré l'essai de Zach Mercer en première période.

Exeter 22-19 Harlequins

Que ce fut dur pour les vice-champions en titre. Surpris par une belle équipe des Harlequins, Simmonds et les siens ont eu du mal à imposer leur rugby. Ce dernier a d'ailleurs sauvé son équipe en inscrivant 17 points. En face, les coéquipiers de Robshaw se sont montrés dangereux offensivement. Et notamment grâce à leur ailier Ibitoye, auteur d'un doublé et tranchant sur chaque prise de balle.

Wasps 26-29 London Irish

Quelle performance du promu ! Les London Irish l'ont emporté à l'extérieur malgré la présence de Sopoaga et Fekitoa. Paddy Jackson a parfaitement géré le jeu de son équipe alternant parfaitement entre jeu au pied et jeu de mouvement. La troisième-ligne a dominé sa vis-à-vis et les Londoniens réalisent une belle prestation d'entrée, prouvant qu'il faudra bien compter sur eux cette saison.

Saracens 25-27 Northampton

C'est la sensation de cette première journée en Angleterre. Northampton est allé s'imposer chez le champion en titre malgré l'absence de plusieurs internationaux des deux côtés. Dans un match particulièrement accroché, les Saracens n'ont jamais su tuer le match et ont été pris par la vaillance adverse. Grayson, l'ouvreur a dominé le match et offert la victoire aux siens à l'ultime seconde.

Worcester 24-16 Leicester

Match solide de la part des Warriors. Bien que Duncan Weir ait assuré la victoire en fin de match grâce à deux coups de pied, les deux essais de Hill et Humphreys ont donné beaucoup de confiance à toute l'équipe. L'expérience des Tigers ne se sera finalement pas faite sentir dans les ultimes minutes et il s'agit d'une victoire de prestige pour Worcester.

https://www.rugbyrama.fr/rugby/premiership-angleterre/2019-2020/premiership-une-ligue-fermee-avec-une-draft-en-projet_sto7825799/story.shtml

Une ligue fermée avec une "draft" en projet

Le rugby anglais de clubs pourrait connaître une réforme majeure à compter de 2021-2022 : il pourrait ne plus y avoir de relégation au sein de l’élite et le championship servirait à développer les meilleurs jeunes. Tout ça est en discussions.

Le Premiership pourrait connaître une révolution l’été prochain. L’ancien directeur exécutif des Saracens, Edward Griffiths, a récemment proposé une réforme du rugby des clubs anglais, à compter de la saison 2021-2022. Dans un document de soixante-seize pages, le dirigeant propose de fermer la première division, jusqu’en 2025 au moins : il n’y aurait donc plus de relégation ni de montée pendant quatre ans.

Si ce projet était validé, les Saracens n’auraient donc pas le droit à l’erreur la saison prochaine avec une remontée devenue impérative. Le passage à un système de ligue fermée était évoquée depuis de longues années outre-Manche - au regard de la faiblesse de l’antichambre - mais le contexte actuel pourrait accélérer cette mutation, le Championship ayant notamment vu ses subventions subir des coupes drastiques au printemps.

"Des rendez-vous constructifs" avec la RFU

Outre la suspension du principe de promotion, le plan d’Edward Griffiths prévoit la création d’une draft, sur le modèle de la NBA par exemple. Les académies des clubs d’élite seraient closes et le Championship, qui serait divisé en deux poules Nord et Sud, se transformerait en sorte de championnat espoirs. Les formations d’élite y puiseraient chaque été des jeunes joueurs pour se renforcer. La RFU étudierait sérieusement ces propositions : selon BBC Sport, la Fédération et Griffiths auraient eu des "rendez-vous constructifs" et les négociations se poursuivent.

"Nous accueillons positivement cette approche novatrice pour développer le potentiel du Championship, dans l’intérêt du rugby anglais, a déclaré un porte-parole de la RFU. Nous apprécions aussi les initiatives qui […] garantissent une plus grande autonomie en termes de stabilité financière." Le projet a également été soumis aux dirigeants des deux premières divisions. Tout le monde y trouvera-t-il son intérêt ? Les prochaines semaines seront décisives sur le sujet.

Un idée intéressante, qui personnellement, en tant qu'amateur de foot US, m'interpelle

Il s'agirait donc d'avoir un championnat principal fermé, comme l'est le Pro14, complété d'un championnat annexe, qui servira d'arène pour les Espoirs, comme peut l'être la NCAA par rapport à la NFL en foot US et même de nombreux autres championnats américains (NBA, NHL...).
L'ensemble serait complété d'une draft annuelle, permettant aux équipes pros de sélectionner à tour de rôle les meilleurs jeunes. Une idée que je trouve vraiment pertinente, d'autant qu'aux USA ce sont les équipes les moins bien classées qui ont les meilleurs choix, ce qui permet non seulement de garantir une certaine équité sportive entre clubs (petits comme gros) mais aussi d'assurer un rééquilibrage sportif chaque année afin de garantir un championnat homogène, à l'inverse de ce que peut être la Ligue 1 avec le PSG et les autres.

Que pensez-vous de ce principe ?

Switch a écrit:

Que pensez-vous de ce principe ?

Par principe je suis contre les championnat fermés ....c'est comme 99% de réussite au bac, pour moi c'est une forme de nivellement par le bas.

D'autres questions ?

Tous les championnats de l'hémisphère sud sont sensiblement sur le principe d'une ligue fermée (super rugby) alimentée par des chamionnats domestiques également fermés. Un top 14 fermé avec autant de clubs pour un beau championnat jeune hébergé dans des bassins géographiques de moindre potentiel économique/populaire (équipes souvent actuellement en Pro D2), j'avoue que ça me tenterait. Une draft avec dédommagement des clubs formateurs et une forte limitation à l'enrôlement de joueurs étrangers, oui ! Ça pourrait limiter la plupart des dérives/problèmes économiques et pour ce qui du nivellement, j'aimerais qu'on me rappelle les stats de Coupe du Monde Nord/Sud

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Jack-nowell-exeter-pret-pour-le-choc-face-a-bristol/1245197#xtor=RSS-1

Jack Nowell (Exeter) prêt pour le choc face à Bristol

L'ailier droit international d'Exeter n'a joué que quelques minutes avec son club cette saison. Il sera opérationnel vendredi pour le choc du haut de tableau à Bristol. Avec la tournée estivale des Lions en tête.

Vendredi soir à Ashton Gate (20h45), le duel entre les cadors du Championnat d'Angleterre sera digne d'intérêt à plus d'un titre. Il reste six journées de phase qualificative et pour Bristol (1er, 66 pts), sans Radradra, il s'agira de consolider une 1re place obtenue notamment grâce au succès ramené d'Exeter (2e, 54 pts) au match aller.

« C'est le champion d'Europe et le champion d'Angleterre en titre, c'est juste L'équipe », a commenté Pat Lam, le manager du leader de la Premiership, à propos d'un adversaire qui (avec 4 pts d'avance sur les Harlequins et Sale, et 8 sur Northampton) n'a plus de points à perdre s'il veut accéder à la phase finale pour la 4e saison consécutive (les 4 premières équipes qualifiées directement pour les demi-finales).

Côté Exeter, dont l'aventure européenne s'est récemment arrêtée au stade des quarts de finale contre les Irlandais du Leinster (22-34), les enjeux sont nombreux, à titre collectif et personnel. Et sur ce dernier plan, on suivra avec attention la rentrée de l'ailier international Jack Nowell (28 ans, 34 sélections), qui n'a joué les premières minutes de sa saison de clubs 2020-2021 que samedi dernier lorsqu'il est entré à 20 minutes de la fin de rencontre face aux Wasps (43-13).

Pour Nowell, le compte à rebours est lancé

Ces derniers mois, Nowell a été opéré d'un orteil et a également été victime d'une déchirure aux ischios-jambiers. Or, pour tous les joueurs d'outre-Manche, comme tous les quatre ans, cette saison impaire est spéciale car synonyme de tournées des Lions britanniques et irlandais, lesquels se rendront en Afrique du Sud en juillet et août prochains. Nowell, qui n'a plus joué avec le Quinze de la Rose depuis la Coupe du monde 2019, peut-il encore convaincre Warren Gatland, le sélectionneur des Lions, de le convoquer le 6 mai prochain pour l'emmener en Afrique du Sud et participer à sa deuxième tournée avec les Lions, après celle en Nouvelle-Zélande (2017) ? Malgré un manque de compétition évident...

C'est ce que pense Rob Baxter. Pour le manager d'Exeter, le timing est idéal. « Je pense qu'il (Nowell) a plein de temps devant lui, estime ce dernier. Sa chance, c'est qu'il a un CV international et de club au plus haut niveau, c'est qu'il a été un membre des Lions déjà, que Warren (Gatland) connaît son caractère et ses qualités. Puis, il n'arrivera pas comme un joueur fatigué en fin de saison. » Le compte à rebours est lancé...

Je vais me faire un plaisir de regarder ce match qui promet beaucoup.
Les pénaltouches, les grouper-pénétrants et les petits tas sur les lignes d' en-but.
Vivement demain.

tire-bouchon a écrit:Je vais me faire un plaisir de regarder ce match qui promet beaucoup.
Les pénaltouches, les grouper-pénétrants et les petits tas sur les lignes d' en-but.
Vivement demain.

C'est sûr , en plus sans Radradra, çà va etre plus gras comme match,

densnewzealand a écrit:

tire-bouchon a écrit:Je vais me faire un plaisir de regarder ce match qui promet beaucoup.
Les pénaltouches, les grouper-pénétrants et les petits tas sur les lignes d' en-but.
Vivement demain.

C'est sûr , en plus sans Radradra, çà va etre plus gras comme match,

Je vois plutôt ce match comme une opposition de style...

Scalp a écrit:

densnewzealand a écrit:

tire-bouchon a écrit:Je vais me faire un plaisir de regarder ce match qui promet beaucoup.
Les pénaltouches, les grouper-pénétrants et les petits tas sur les lignes d' en-but.
Vivement demain.

C'est sûr , en plus sans Radradra, çà va etre plus gras comme match,

Je vois plutôt ce match comme une opposition de style...

C'est vrai Scalp, Bristol "ouvre" un peu plus et son jeu est moins restrictif que Exeter, mais sans Semi c'est quand même pas les flyings Fidjii!!!!

La Premiership officialise son nouveau format à 14 clubs, sans rélégation jusqu'en 2024

https://www.rugbyrama.fr/rugby/premiership-angleterre/2020-2021/premiership-la-premiership-officialise-son-nouveau-format-a-14-clubs-sans-relegation-jusqu-en-2024_sto8395731/story.shtml

Les Harlequins font sensation !

https://www.midi-olympique.fr/2021/06/28/les-harlequins-font-sensation-9636600.php

Scalp a écrit:

Exeter c'est les rois des pick and go

En tout cas on siffle la fin de la récré il y a l’équipe patronne qui revient et qui a marché sur l’Angleterre et l’Europe avec quasiment le même groupe (me rappel plus pk il était descendu   ... )

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-premiership-dans-la-tourmente-apres-la-liquidation-judiciaire-des-wasps-et-des-warriors-de-worcester/1360339

La Premiership dans la tourmente après la liquidation judiciaire des Wasps et des Warriors de Worcester

La mise en liquidation judiciaire, en ce début de saison, des Wasps et des Warriors de Worcester - deux clubs de Premiership - inquiète le rugby anglais qui craint d'autres disparitions de clubs.

G. Dufy

Samedi dernier, les Wasps devaient se rendre à Exeter pour disputer leur cinquième match de Championnat de la saison. Ils n'y sont pas allés. Et n'iront pas. Ils ne joueront même plus de la saison.

C'est le deuxième club à s'arrêter de la sorte sur le bas-côté. Le 26 septembre, les Warriors de Worcester étaient déjà suspendus par la Fédération anglaise, incapables de fournir des garanties financières pour combler une dette chiffrée à 29 millions d'euros.

Au plus mal avec un trou béant de près de 30 millions d'euros, le club des Wasps, qui est basé à Coventry depuis 2014, a été placé à son tour en redressement judiciaire ce lundi.

Dans la foulée, on apprenait que les deux administrateurs nommés avaient décidé, sans attendre, de procéder au licenciement de 167 salariés, dont l'ensemble des joueurs et du staff technique.

Une chute terrible pour un des monuments du rugby anglais qui a un temps accueilli deux grands joueurs français, Raphaël Ibanez et Serge Betsen, et où a notamment joué Lawrence Dallaglio, l'ancien capitaine du quinze de la Rose. « Je suis en deuil, a écrit ce dernier sur les réseaux sociaux. J'ai le coeur brisé, mes pensées vont à tous ceux qui ont perdu leur travail, et aux fans qui ont perdu un très grand club. »

Libres, les joueurs de Worcester et des Wasps vont essayer de trouver rapidement un nouvel emploi, à l'image de Renato Giammarioli, le troisième-ligne italien des Warriors, qui s'est engagé en faveur de Bordeaux, de Curtis Langdon, son ancien équiper, accueilli mercredi à Montpellier, ou encore du troisième-ligne sud-africain Kyle Hatherell, en route pour La Rochelle.

Les téléphones d'Alfie Barbeary, de Tom Willis et de Joe Launchbury qui portaient le maillot des Wasps, sonnent beaucoup depuis le début de la semaine. Tandis que Josh Bassett est déjà en partance pour les Harlequins.

Comment ces deux clubs en sont arrivés là ? Outre-Manche, les justifications ne manquent pas. Il est question de la pandémie, de la crise économique qui en a découlé, du Brexit, mais aussi de l'incompétence des dirigeants qui ont pris un pari financier énorme, persuadés que les droits de retransmission allaient augmenter de manière exponentielle, et seraient en mesure d'absorber les hausses de budget et les mercatos irrationnels.

« C'est la semaine la plus sombre de l'histoire du rugby anglais »
Jamie George, talonneur des Saracens

Dans une interview accordée au Times, Jamie George, le talonneur international des Saracens, a déclaré qu'il espérait que cette crise allait ouvrir les yeux de tout le monde : « Pour être honnête, c'est pas mal de réaliser que le rugby n'est pas à la place où nous pensions qu'il était. Nous pensions que tout allait bien et que les Wasps et Worcester ne tomberaient jamais. Maintenant, Joe Launchbury et Dan Robson (deux joueurs des Wasps) n'ont plus de job.

En tant que joueurs, nous devons nous bouger et réfléchir à ce que nous pouvons réaliser. Et je pense que les joueurs ont besoin d'être en première ligne, car pour l'instant, ce n'est pas le cas. Ils ne sont pas dans la pièce quand ça discute... C'est la semaine la plus sombre de l'histoire du rugby anglais. »

D'autres clubs pourraient être touchés dans les prochaines semaines. Bill Sweeney, le patron de la Fédération anglaise, doit être au courant. Voilà ce qu'il disait il y a quelques jours lorsque la presse anglaise lui demandait s'il avait un remède pour éviter le naufrage complet de la Premiership : « Il faudrait un Championnat à 10 (en début de saison, il était composé de 13 clubs). Je ne sais pas si c'est le chiffre idéal, mais c'est celui évoqué actuellement avec une répartition différente des droits de télévision, donc plus d'argent pour les clubs. »

Les Français en exemple

Il veut aussi protéger les clubs de son élite en organisant un match de barrage entre le dernier de la saison régulière et le premier de la Deuxième Division. Des bouts de sparadrap mais aucune révolution dans la manière dont sont structurés les clubs.

« Avec le modèle français de transparence financière (*), nous aurions été avertis de la situation de Worcester ou des Wasps avant le début de la saison, poursuit Bill Sweeney. Nous avons besoin d'un pilotage accru et de contrôles réglementaires qui permettent ces changements. »

Les Anglais qui prennent en exemple les Français... La situation doit être vraiment catastrophique

(*) Les clubs de rugby professionnels français sont contrôlés par la DNACG, un organisme indépendant.

https://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2022/12/21/premiership-clubs-heading-disaster-having-amassed-300m-net-debt/

J'ai pas retrouvé l'info mais les London Irish et les Harlequins il me semble (les deux clubs de la capitale de l'Angleterre), pourraient subir le même sort que celui des Wasps et de Worcester....

oui j'ai mis l'article dans le pognon et le rugby

marchal a écrit:oui j'ai mis l'article dans le pognon et le rugby

Ah j'avais pas vu.
Je veux pas dire mais ça sent le sapin cette histoire quand même...

Notre modèle sans être parfait tiens la route. Et dire que certains présidents souhaitent être affranchis de salary cap, veulent du marquee player etc… mais quand tout ce beau monde se sera entretué , il restera quoi? Des clubs endettés , des milliardaires déposant le bilan, volant a tire d’aile vers d’autres activités de spectacles plus lucratives. Parce sans Wild, Altrad, Lorenzetti, que deviendraient leurs clubs… pas grand chose.

densnewzealand a écrit:Notre modèle sans être parfait tiens la route. Et dire que certains présidents souhaitent être affranchis de salary cap, veulent du marquee player etc… mais quand tout ce beau monde se sera entretué , il restera quoi? Des clubs endettés , des milliardaires déposant le bilan, volant a tire d’aile vers d’autres activités de spectacles plus lucratives. Parce sans Wild, Altrad, Lorenzetti, que deviendraient leurs clubs… pas grand chose.

S'il y a un domaine ou on peut être content de la grande influence de Toulouse sur le Rugby Français, c'est bien à ce niveau. Toulouse n'a aucun intérêt à la disparition du salary cap. C'est le club le plus attractif sportivement, notamment pour ceux qui veulent jouer en EDF (la puissance de leur lobby médiatique ça aide un peu aussi), et aussi pour les meilleurs jeunes talents, ce qui leur permet de payer moins cher que la concurrence beaucoup de leurs joueurs et d'avoir le plus gros salary cap.

La proD2 anglaise ...
https://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2023/07/12/rfu-told-championship-clubs-on-brink/

le radis a écrit:La proD2 anglaise ...
https://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2023/07/12/rfu-told-championship-clubs-on-brink/

L'article est destiné aux abonnés. Tu l'es ?

Dr. Gregory Bouse a écrit:

le radis a écrit:La proD2 anglaise ...
https://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2023/07/12/rfu-told-championship-clubs-on-brink/

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