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Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-lyon-12-ans-apres_sto7661377/story.shtml
marchal- Centre de presse
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
Big'Ben a écrit:Je pense qu'il y a une part d'intox dans ce que dit Urios, rien que par rapport aux entraînements, ça m'étonnerait qu'il laisse les choses comme ça. Après par rapport à l'alignement de Cazaeux et de Roumat, est-ce que les entraînements de l'EDF et de l'UBB peuvent vraiment être comparé ? Si ça en demande trop physiquement est-ce qu'il ne va pas y avoir un risque de blessure en plus ? Est-ce qu'ils sont vraiment ménagé à la moindre alerte, bref... La compo devrait tomber vendredi, on verra bien ce qu'il en sera, mais je suis un peu inquiet sur la charnière remplaçant. Autant Botica et Lesgourgues peuvent faire le job, mais j'attends de voir derrière, Gimbert est encore jeune et manque un peu d'expérience, sur ce match il se fera bousculé c'est sûr. C'est un rendez-vous à ne clairement pas louper. J'espère vraiment qu'ils sont frustrés de leur défaite à Toulouse et qu'ils savent qu'ils peuvent mieux faire et qu'il FAUT mieux faire contre Lyon pour l'emporter.
Quoi, CU serait capable de faire dans l'enfumage Franchement, ça m'étonnerait
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
Dernière édition par Scalp le Mer 12 Fév 2020 - 20:12, édité 1 fois
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
Lucu devrait partager le poste avec Lesgourgues et puis Botica qui n'a pas beaucoup joué ces dernières semaines devrait être capable de se taper 80mn,comment faisait on il y a 10 ans, il ni avait pas de doublure à tout les postes et on faisait avec.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.ubbrugby.com/actualites/7329-focus-sur-lyon.html
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.ouest-france.fr/sport/rugby/top-14/top-14-objectif-top-2-selon-ngatai-le-centre-du-lou-6735560
marchal- Centre de presse
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.midi-olympique.fr/2020/02/13/bordeaux-le-frisson-urios,8730184.php
Bordeaux : le frisson Urios
Bordeaux-Bègles n’a jamais été aussi bien classé à cette période de la saison. Samedi, l’UBB reçoit Lyon pour un duel au sommet entre le premier et le deuxième du Top 14, dans un stade Chaban-Delmas à guichets fermés… Jusqu’à maintenant les Girondins vivent une saison magnifique due en grande partie à l’apport de Christophe Urios. Le manager venu de Castres s’est tout de suite adapté à son nouvel environnement à un effectif qu’il n’a pourtant pas construit. Des promesses pour l’avenir…
Samedi en début d’après-midi, l’UBB jouera un match au sommet face à Lyon devant 33 000 personnes. C’est un jalon, mine de rien, dans l’histoire du club. Jamais depuis son retour dans l’élite il n’avait été aussi bien placé à cette époque de la saison. Jamais il n’avait disputé une rencontre de saison régulière aussi prestigieuse. Un duel entre le premier et le deuxième qui, depuis quelques semaines, s’échangent le maillot jaune. C’est vrai, la saison 2019-2020 fait figure de rêve éveillé. Sur vingt rencontres officielles, Bordeaux-Bègles en a gagné quinze, perdu trois et réussi deux matchs nuls à l’extérieur. Ce parcours digne d’un candidat au titre marque la rencontre d’une équipe et d’un homme, Christophe Urios, recruté en novembre 2018, arrivé à l’UBB en juin 2019.
Rarement, on aura vu un entraîneur réussir à ce point son entrée en scène girondine. Urios incarne désormais l’UBB, soulageant son président, Laurent Marti, d’une part de la pression médiatique. Marti n’est plus seul, en tête de gondole. Urios concentre les attentions et porte désormais l’espoir populaire. Il n’y a qu’à voir la façon dont "CU" a été accueilli lors du dernier entraînement décentralisé du club, à Libourne : un vrai triomphe d’empereur romain. Et les réunions régulières qu’il mène avec les supporters au stade André-Moga font aussi salle comble.
Mardi, Christophe Urios nous a donné une explication sur cette alchimie, la rencontre de deux esprits revanchards, celui du groupe et celui de l’entraîneur : "J’ai un groupe fantastique, avec des mecs fantastiques qui ont envie de réussir et qui en ont plein le dos de passer pour des imbéciles ; Et moi, je suis un peu pareil car je sors quand même d’une déception à Castres… Je suis passé moi aussi pour un imbécile." Oui, les supporters ne s’en rendent pas forcément compte, mais l’UBB de cette saison bénéficie de la fin de saison ahurissante du CO 2019, qui manqua une qualification inratable en perdant ses trois derniers matchs à domicile.
À travers cette expérience Christophe Urios veut aussi se prouver qu’il n’est pas un homme du passé et qu’il ne restera pas sur un échec humiliant. Ce parcours est aussi celui d’une méthode différente de management. Un peu plus psychologique et charismatique, un tout petit peu moins "scientifique" que ce qu’a connu l’UBB dans un passé récent. Christophe Urios ne cesse de répéter l’une de ses phrases préférées : "Le jeu appartient aux hommes, et pas aux systèmes."
Le manager ne s’en cache pas, il teste presque en permanence l’orgueil de ses joueurs, "Oui, c’est fondamental", jusqu’à leur susceptibilité aussi : "Surtout leur susceptibilité." La performance n’était pas gagnée d’avance pour lui, car ses hommes il ne les a pas choisis. "La particularité de Christophe Urios à Bordeaux, c’est qu’il a trouvé un effectif déjà constitué à plus de 90 pour cent, rappelle ainsi son président Laurent Marti. Mais il dirige superbement les hommes. Il est attentif aux joueurs, à leur vie. Il ne laisse au rien au hasard."
Moins de statistiques et plus d’humain
Mais le management d’un club c’est bien sûr de l’image et de la communication. Laurent Marti se montre déterminé à l’instant de rappeler que son manager est plus compétent en technique et en tactique pure que ne le laisse paraître l’image qu’il se plaît habituellement à donner. "On n’arrive pas à ce niveau de performance sans connaître le jeu à fond. Mais il sait aussi s’entourer de techniciens qui, dans leur domaine, sont aussi forts que lui ; il le reconnaît lui-même. C’est le propre des grands managers…"
C’est l’éternel mystère. Où s’arrête le charisme et où commence l’apport de compétences rugbystiques proprement dit des grands coachs ? "Une chose est sûre, il a anticipé le fait que les clubs français ne s’entraînaient pas assez bien. Il a compris qu’il fallait programmer des séances à haute intensité, comme les Anglo-Saxons l’ont fait avant nous", poursuit Marti. Urios aime diffuser l’idée que certaines de ses séances sont aussi dures que les matchs à venir. "Les méthodes d’entraînement moderne." poursuit le président qui précise aussi : "On pourrait croire, vu de l’extérieur que c’est un gars qui gueule beaucoup. En fait, il ne gueule pas tant que ça. Mais toujours à bon escient. Son autorité est naturelle. J’ai remarqué qu’il n’exigeait pas de choses trop impossibles des joueurs, il sait aussi laisser aux hommes des plages de rigolades. Il n’est pas dans le dur en permanence." Si l’on devait marquer la rupture entre l’ère Urios et celle de ses prédécesseurs immédiats, on pourrait la résumer dans ce dernier propos présidentiel : " L’année dernière, j’ai connu, ici à l’UBB, une utilisation des datas à outrance. Christophe s’en sert évidemment, mais ce n’est pas ça qui conduit son entraînement." L’UBB a donc quitté la froideur des chiffres, c’est sans doute un progrès.
Jérôme Prévot
Bordeaux : le frisson Urios
Bordeaux-Bègles n’a jamais été aussi bien classé à cette période de la saison. Samedi, l’UBB reçoit Lyon pour un duel au sommet entre le premier et le deuxième du Top 14, dans un stade Chaban-Delmas à guichets fermés… Jusqu’à maintenant les Girondins vivent une saison magnifique due en grande partie à l’apport de Christophe Urios. Le manager venu de Castres s’est tout de suite adapté à son nouvel environnement à un effectif qu’il n’a pourtant pas construit. Des promesses pour l’avenir…
Samedi en début d’après-midi, l’UBB jouera un match au sommet face à Lyon devant 33 000 personnes. C’est un jalon, mine de rien, dans l’histoire du club. Jamais depuis son retour dans l’élite il n’avait été aussi bien placé à cette époque de la saison. Jamais il n’avait disputé une rencontre de saison régulière aussi prestigieuse. Un duel entre le premier et le deuxième qui, depuis quelques semaines, s’échangent le maillot jaune. C’est vrai, la saison 2019-2020 fait figure de rêve éveillé. Sur vingt rencontres officielles, Bordeaux-Bègles en a gagné quinze, perdu trois et réussi deux matchs nuls à l’extérieur. Ce parcours digne d’un candidat au titre marque la rencontre d’une équipe et d’un homme, Christophe Urios, recruté en novembre 2018, arrivé à l’UBB en juin 2019.
Rarement, on aura vu un entraîneur réussir à ce point son entrée en scène girondine. Urios incarne désormais l’UBB, soulageant son président, Laurent Marti, d’une part de la pression médiatique. Marti n’est plus seul, en tête de gondole. Urios concentre les attentions et porte désormais l’espoir populaire. Il n’y a qu’à voir la façon dont "CU" a été accueilli lors du dernier entraînement décentralisé du club, à Libourne : un vrai triomphe d’empereur romain. Et les réunions régulières qu’il mène avec les supporters au stade André-Moga font aussi salle comble.
Mardi, Christophe Urios nous a donné une explication sur cette alchimie, la rencontre de deux esprits revanchards, celui du groupe et celui de l’entraîneur : "J’ai un groupe fantastique, avec des mecs fantastiques qui ont envie de réussir et qui en ont plein le dos de passer pour des imbéciles ; Et moi, je suis un peu pareil car je sors quand même d’une déception à Castres… Je suis passé moi aussi pour un imbécile." Oui, les supporters ne s’en rendent pas forcément compte, mais l’UBB de cette saison bénéficie de la fin de saison ahurissante du CO 2019, qui manqua une qualification inratable en perdant ses trois derniers matchs à domicile.
À travers cette expérience Christophe Urios veut aussi se prouver qu’il n’est pas un homme du passé et qu’il ne restera pas sur un échec humiliant. Ce parcours est aussi celui d’une méthode différente de management. Un peu plus psychologique et charismatique, un tout petit peu moins "scientifique" que ce qu’a connu l’UBB dans un passé récent. Christophe Urios ne cesse de répéter l’une de ses phrases préférées : "Le jeu appartient aux hommes, et pas aux systèmes."
Le manager ne s’en cache pas, il teste presque en permanence l’orgueil de ses joueurs, "Oui, c’est fondamental", jusqu’à leur susceptibilité aussi : "Surtout leur susceptibilité." La performance n’était pas gagnée d’avance pour lui, car ses hommes il ne les a pas choisis. "La particularité de Christophe Urios à Bordeaux, c’est qu’il a trouvé un effectif déjà constitué à plus de 90 pour cent, rappelle ainsi son président Laurent Marti. Mais il dirige superbement les hommes. Il est attentif aux joueurs, à leur vie. Il ne laisse au rien au hasard."
Moins de statistiques et plus d’humain
Mais le management d’un club c’est bien sûr de l’image et de la communication. Laurent Marti se montre déterminé à l’instant de rappeler que son manager est plus compétent en technique et en tactique pure que ne le laisse paraître l’image qu’il se plaît habituellement à donner. "On n’arrive pas à ce niveau de performance sans connaître le jeu à fond. Mais il sait aussi s’entourer de techniciens qui, dans leur domaine, sont aussi forts que lui ; il le reconnaît lui-même. C’est le propre des grands managers…"
C’est l’éternel mystère. Où s’arrête le charisme et où commence l’apport de compétences rugbystiques proprement dit des grands coachs ? "Une chose est sûre, il a anticipé le fait que les clubs français ne s’entraînaient pas assez bien. Il a compris qu’il fallait programmer des séances à haute intensité, comme les Anglo-Saxons l’ont fait avant nous", poursuit Marti. Urios aime diffuser l’idée que certaines de ses séances sont aussi dures que les matchs à venir. "Les méthodes d’entraînement moderne." poursuit le président qui précise aussi : "On pourrait croire, vu de l’extérieur que c’est un gars qui gueule beaucoup. En fait, il ne gueule pas tant que ça. Mais toujours à bon escient. Son autorité est naturelle. J’ai remarqué qu’il n’exigeait pas de choses trop impossibles des joueurs, il sait aussi laisser aux hommes des plages de rigolades. Il n’est pas dans le dur en permanence." Si l’on devait marquer la rupture entre l’ère Urios et celle de ses prédécesseurs immédiats, on pourrait la résumer dans ce dernier propos présidentiel : " L’année dernière, j’ai connu, ici à l’UBB, une utilisation des datas à outrance. Christophe s’en sert évidemment, mais ce n’est pas ça qui conduit son entraînement." L’UBB a donc quitté la froideur des chiffres, c’est sans doute un progrès.
Jérôme Prévot
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.sudouest.fr/2020/02/13/l-ubb-a-des-lecons-a-retenir-7190286-773.php
L’UBB a des leçons à retenir
par Yoan Leshauriès.
L’UBB prépare un choc au sommet face à Lyon. En jeu : la première place du Top 14. Fabien Cottereau SudOuest
Si elle veut relancer la machine, l’Union Bordeaux-Bègles ne devra pas reproduire les erreurs commises à Toulouse (22–14) lors de son dernier match et à Lyon (25–23) au match aller.
Il est l’heure de relancer la machine. La série de 11 matchs sans défaite (toutes compétitions confondues) de l’Union Bordeaux-Bègles a pris fin à Toulouse (22–14) juste avant la trêve. « L’avantage, c’est qu’il y a eu les vacances juste derrière pour solder tout ça, souligne le manager Christophe Urios. L’inconvénient, c’est aussi qu’il y a eu les vacances, alors on est un peu restés sur cette défaite. »
Avant de retrouver le Top 14 dans un choc au sommet face à Lyon, le leader, ce samedi (15h30) à Chaban-Delmas, les Girondins ont des fourmis dans les jambes. « Il y a une forme d’impatience parce que ça fait trois semaines qu’on n’a pas joué et qu’on est restés sur ce revers, avoue le pilier gauche Thierry Paiva. Pendant les vacances, j’ai un peu cogité. On voulait montrer autre chose. Mais il y a un nouveau match qui nous attend, un gros challenge ». Face à Lyon, l’UBB aura une autre frustration à effacer : celle de la courte défaite subie à l’aller (25–23). Pour cela, elle devra éviter de reproduire les mêmes erreurs.
À Toulouse, une erreur dans la préparation
La troisième défaite de la saison, qui plus est sur le terrain du Stade Toulousain (22–14), champion de France en titre, n’a rien d’infamant. Mais elle est restée au travers de la gorge de l’UBB. « Elle nous a fait chier cette défaite parce qu’on n’a pas le sentiment d’avoir fait le match qu’on voulait faire. C’est frustrant », peste encore Christophe Urios. « On aurait pu accrocher quelque chose mais on s’est loupé dans quelques domaines, notamment dans la préparation, c’est ce qui nous a coûté un peu cher », juge l’arrière Romain Buros.
Le manager prend la responsabilité de ce revers : « Je m’en veux car je n’ai pas bien préparé l’équipe à Toulouse. J’ai fait une erreur. Pourtant je savais où je mettais les pieds, je les connais par cœur. Je suis resté focus sur ce qu’on a fait en Challenge Cup. Je pensais qu’on était capables de les déstabiliser par le jeu et en fait, il fallait combattre. Ils ont mis plus d’agressivité que nous. Encore une fois, c’est une belle leçon, le rugby appartient aux hommes, il n’appartient pas à un jeu ou à un système. Alors comme je n’ai pas l’habitude de faire deux fois les mêmes erreurs… » Autant dire que le combat sera le maître mot face à Lyon. « On aura envie de faire beaucoup mieux et de montrer qu’on est encore là », lance Romain Buros.
À Lyon, le mauvais choix en fin de match
À la veille de retrouver Lyon, difficile de ne pas repenser au match aller où l’UBB s’était inclinée de peu (25–23). « Il y a aussi là aussi de la frustration car c’est un match où on avait loupé quelques occasions et où on échoue à deux pas de la victoire », se rappelle Romain Buros. « Ça avait été un très bon match », juge Christophe Urios, qui avait déclaré à l’époque : « On est un peu cons de l’avoir perdu ». La raison ? Si proches de tuer le match à la 70e minute, les Girondins ratent l’occasion d’essai mais le LOU est pénalisé. Au lieu de choisir les 3 points, « on prend la mêlée et on se fait pénaliser. On va en touche, on se fait repénaliser et on prend un essai », se souvient Christophe Urios.
« On apprend de nos erreurs, assure Thierry Paiva. On ne s’est pas retrouvé dans la même situation depuis mais si ça arrive à nouveau, je pense qu’on fera un autre choix. On évolue de match en match ça nous permet de progresser. » Si l’UBB ne compte que trois défaites (à Brive, à Toulouse, à Lyon), elle doit en retenir les leçons pour continuer à avancer.
Le match. Bordeaux-Bègles – Lyon, ce samedi (15h30) à Chaban-Delmas.
L’UBB a des leçons à retenir
par Yoan Leshauriès.
L’UBB prépare un choc au sommet face à Lyon. En jeu : la première place du Top 14. Fabien Cottereau SudOuest
Si elle veut relancer la machine, l’Union Bordeaux-Bègles ne devra pas reproduire les erreurs commises à Toulouse (22–14) lors de son dernier match et à Lyon (25–23) au match aller.
Il est l’heure de relancer la machine. La série de 11 matchs sans défaite (toutes compétitions confondues) de l’Union Bordeaux-Bègles a pris fin à Toulouse (22–14) juste avant la trêve. « L’avantage, c’est qu’il y a eu les vacances juste derrière pour solder tout ça, souligne le manager Christophe Urios. L’inconvénient, c’est aussi qu’il y a eu les vacances, alors on est un peu restés sur cette défaite. »
Avant de retrouver le Top 14 dans un choc au sommet face à Lyon, le leader, ce samedi (15h30) à Chaban-Delmas, les Girondins ont des fourmis dans les jambes. « Il y a une forme d’impatience parce que ça fait trois semaines qu’on n’a pas joué et qu’on est restés sur ce revers, avoue le pilier gauche Thierry Paiva. Pendant les vacances, j’ai un peu cogité. On voulait montrer autre chose. Mais il y a un nouveau match qui nous attend, un gros challenge ». Face à Lyon, l’UBB aura une autre frustration à effacer : celle de la courte défaite subie à l’aller (25–23). Pour cela, elle devra éviter de reproduire les mêmes erreurs.
À Toulouse, une erreur dans la préparation
La troisième défaite de la saison, qui plus est sur le terrain du Stade Toulousain (22–14), champion de France en titre, n’a rien d’infamant. Mais elle est restée au travers de la gorge de l’UBB. « Elle nous a fait chier cette défaite parce qu’on n’a pas le sentiment d’avoir fait le match qu’on voulait faire. C’est frustrant », peste encore Christophe Urios. « On aurait pu accrocher quelque chose mais on s’est loupé dans quelques domaines, notamment dans la préparation, c’est ce qui nous a coûté un peu cher », juge l’arrière Romain Buros.
Le manager prend la responsabilité de ce revers : « Je m’en veux car je n’ai pas bien préparé l’équipe à Toulouse. J’ai fait une erreur. Pourtant je savais où je mettais les pieds, je les connais par cœur. Je suis resté focus sur ce qu’on a fait en Challenge Cup. Je pensais qu’on était capables de les déstabiliser par le jeu et en fait, il fallait combattre. Ils ont mis plus d’agressivité que nous. Encore une fois, c’est une belle leçon, le rugby appartient aux hommes, il n’appartient pas à un jeu ou à un système. Alors comme je n’ai pas l’habitude de faire deux fois les mêmes erreurs… » Autant dire que le combat sera le maître mot face à Lyon. « On aura envie de faire beaucoup mieux et de montrer qu’on est encore là », lance Romain Buros.
À Lyon, le mauvais choix en fin de match
À la veille de retrouver Lyon, difficile de ne pas repenser au match aller où l’UBB s’était inclinée de peu (25–23). « Il y a aussi là aussi de la frustration car c’est un match où on avait loupé quelques occasions et où on échoue à deux pas de la victoire », se rappelle Romain Buros. « Ça avait été un très bon match », juge Christophe Urios, qui avait déclaré à l’époque : « On est un peu cons de l’avoir perdu ». La raison ? Si proches de tuer le match à la 70e minute, les Girondins ratent l’occasion d’essai mais le LOU est pénalisé. Au lieu de choisir les 3 points, « on prend la mêlée et on se fait pénaliser. On va en touche, on se fait repénaliser et on prend un essai », se souvient Christophe Urios.
« On apprend de nos erreurs, assure Thierry Paiva. On ne s’est pas retrouvé dans la même situation depuis mais si ça arrive à nouveau, je pense qu’on fera un autre choix. On évolue de match en match ça nous permet de progresser. » Si l’UBB ne compte que trois défaites (à Brive, à Toulouse, à Lyon), elle doit en retenir les leçons pour continuer à avancer.
Le match. Bordeaux-Bègles – Lyon, ce samedi (15h30) à Chaban-Delmas.
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Top-14-comment-christophe-urios-a-conquis-les-joueurs-de-l-ubb/1109320
Top 14 : comment Christophe Urios a conquis les joueurs de l'UBB
Arrivé à l'UBB l'été dernier, le manager a su s'imprégner des valeurs locales pour obtenir l'adhésion de son groupe, aujourd'hui deuxième du Top 14. Une approche façonnée treize ans durant et axée sur quelques mots-clés.
Le manager de l'UBB, Christophe Urios, est à l'écoute des supporters. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Dominique Issartel
De loin, quand on observe la silhouette massive de Christophe Urios, au milieu de ses joueurs, veste de survête XXL, short flottant, chaussettes baissées et bonnet à pompon enfoncé jusqu'aux sourcils, finesse n'est pas forcément le premier mot qui vient à l'esprit.
Pourtant, c'est bien celui qui s'est imposé à Michele Colosio, préparateur physique de l'UBB, lors de son premier rendez-vous avec l'ancien mentor d'Oyonnax et de Castres, au printemps dernier : «J'avais une image de lui très différente de ce qu'il est. Celle de quelqu'un de très fort sur l'humain mais moins sur l'organisation, la communication. Je me fiais à ce qui je lisais et au style des équipes qu'il avait entraînées : fortes dans l'agressivité, le combat. Je me suis retrouvé face à un homme d'une grande finesse, capable de voir bien au-delà du premier degré. Dans le rugby, c'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui possède une telle justesse, une compétence aussi globale et pointue sur le jeu, la communication, l'empathie, la préparation physique...»
Cette saison, le style de jeu de Bordeaux-Bègles, qui n'a pas quitté les deux premières places du Top 14 depuis la 2e journée, tranche tellement avec celui de ses deux équipes précédentes qu'il a fallu se rendre à l'évidence : l'étiquette de manager un peu à l'ancienne, jouant sur les tripes et prônant un jeu basé sur la conquête et la défense ne colle pas à Christophe Urios.
A-t-il souffert - lui qui a suivi des formations et obtenu des diplômes en management (au CDES de Limoges) ou en préparation physique (à l'université de Dijon) - d'être réduit, comme entraîneur, au rugby que pratiquaient Oyonnax et Castres ? Il assure que ça l'a plutôt fait rire : «On m'a collé une étiquette qui est fausse. Des entraîneurs se sont nourris de ça pour me cataloguer. Cela pose surtout un problème de compétences, y compris dans les médias. Les gens ne sentent plus les choses...»
EN BREF
Christophe URIOS
54 ans.
Manager de l'UBB depuis juin 2019.
Ex-talonneur.
Entraîneur : Castres (2002-2005) ; Bourgoin (2005-2007) ; Oyonnax (2007-2015) ; Castres (2015-2019).
2013 : champion de Pro D2 avec Oyonnax.
2018 : champion de France avec Castres.
Treize ans, depuis 2007, que Christophe Urios affine sa méthode. «Il arrive à maturité dans son management», souffle Serge Fourquet, un des analystes vidéo de l'UBB. L'intéressé précise : «Je suis un technicien du jeu, j'adore cela, mais aujourd'hui on ne peut plus tout faire. Manager, c'est ce qui me passionne désormais, avec une ligne directrice : bien vivre ensemble. Ma raison d'être, c'est d'accompagner les gens vers cela, je suis heureux quand les gens autour de moi se sentent bien.» Pendant deux jours à Bordeaux, on a essayé de capter l'essentiel de sa méthode et de la résumer en quelques concepts essentiels.
Identité
Quand Christophe Urios arrive dans une nouvelle équipe, il commence par poser à tout le monde, supporters et partenaires compris, une question simple : «C'est quoi la culture du club ? Son identité ?» À Oyonnax, en 2007, on lui a répondu : «Un gros paquet d'avants et un buteur.» À Castres, en 2015, même s'il les connaissait déjà pour y avoir joué talonneur (1990-1999), trois mots sont ressortis : «Laborieux, travailleurs, ville ouvrière». À Bordeaux-Bègles, l'été dernier, il a été interpellé car il n'a pas obtenu de réponse concrète. «On m'a parlé du beau jeu mais bon, c'était vague... J'ai donc préparé un projet pour coller à la région.» Il s'appuie évidemment sur la symbolique du vin et définit un plan quadriennal pour devenir champion de France. «D'abord développer l'Union et inculquer la culture du travail, comme à la vigne. Puis s'appuyer sur des leaders et intégrer les jeunes. Et enfin imprimer un style à toutes les équipes et rayonner sur la région avant de pouvoir vendre notre vin, c'est-à-dire devenir champions de France.»
Pour définir le jeu, il a demandé aux joueurs d'écrire des mots-clés sur des post-it. «On nous a tout de suite placés devant nos responsabilités, explique Matthieu Jalibert, jeune ouvreur international (21 ans), formé au club. "Qu'est-ce que vous voulez mettre en place ? Comment voulez-vous jouer ?" On a ressorti la notion de famille, qui avait un peu disparu ces dernières saisons, comme celles de joie et d'instinct.» De ces petits bouts de papier, Urios retient aussi des mots plus surprenants : «Par exemple, enfants gâtés, fous et durs, casse-couilles. Cela permet de mettre le doigt sur des fonctionnements en détail.»
L'ouvreur international de l'UBB, Matthieu Jalibert, ici face au Stade Rochelais le 22 décembre (20-15). (N. Luttiau/L'Équipe)
Lors de la pré-saison, ils travaillent à mettre à jour leur identité, à se l'approprier car, Christophe Urios en est persuadé, «la culture d'un club ou d'une équipe nationale battra toujours la stratégie. Quand on propose un jeu qui ne correspond pas à son équipe, c'est qu'on place en premier son désir d'entraîneur et c'est une erreur. Toulouse est revenu au premier plan en replongeant dans son identité, celle du jeu pratiqué par les jeunes formés au club. En venant à Bordeaux, je savais qu'il faudrait que je sois capable de gagner et de plaire. Cela se construit en profondeur.»
Bacchus
Dans toutes les équipes où il passe, à chaque intersaison, Christophe Urios organise un défi géant, une compétition interne entre quatre équipes composées de joueurs soigneusement choisis par son staff et lui. À Castres, il appelait ça les Olympiades ; à Bordeaux, ce sont les Bacchus. «J'avais un peu peur que cela fasse Intervilles», avoue Alfonso Miralles, sorte de superintendant de l'UBB, présent au club depuis cinquante ans, précisant que le manager a cette appellation en horreur.
«Quand on a commencé à en parler, raconte Frédéric Charrier, responsable de l'attaque et fidèle du manager depuis l'époque d'Oyonnax, il y a plus de dix ans, des gars m'ont dit : "Chouette, on va monter une équipe du staff !" Je les ai tout de suite arrêtés car ils n'avaient pas compris qu'on ne fait pas cela pour s'amuser. On mélange les joueurs selon certains critères (jeune, ancien, étranger, leader...) et Christophe observe les comportements, les personnalités. Il cerne tout de suite les gens : ceux qui s'effondrent, ceux qui prennent les choses en main.»
Les joueurs girondins lors des Bacchus organisés à l'intersaison, défis étalés sur trois semaines et trois thèmes : les huîtres, la préparation physique et le vin (A. Vergnaud/UBB)
En juillet dernier, le défi s'est étalé sur trois semaines et trois thèmes : les huîtres, la préparation physique et le vin, à raison de sept épreuves le premier jour, sept autres une semaine plus tard et les dernières fin juillet avec, en clôture, un spectacle présenté par les joueurs devant tout le personnel et les partenaires du club. «Alors qu'ils étaient habitués à commencer la présaison par un séjour dans un hôtel 5 étoiles, à la dune du Pilat, je leur ai proposé plutôt une nuit à la belle étoile, sur le sable du bassin d'Arcachon ! rigole le coach. On a pris un orage, ce n'était pas facile mais très intéressant...»
Supporters
La défaite à La Rochelle pour le dernier match de la saison, le 25 mai 2019, a laissé des traces. 81 points à 12, douze essais encaissés, «il y a eu une cassure, une perte de confiance entre les supporters et les joueurs.» Certains ont même retrouvé des mots d'insultes sur leurs pare-brise. «Avant le début de saison, raconte Julien Laïrle, 35 ans, entraîneur des avants recruté par Urios, Christophe a carrément montré tout le projet de jeu aux supporters, le même que celui présenté aux joueurs.Dans notre monde où règne une espèce de paranoïa, où on essaie de donner le moins d'infos possible, il est toujours dans l'échange et dans le partage. Et tous les quatre matches, comme avec nous, il fait le bilan avec les supporters.» La dernière fois, c'était en janvier. «Après sa journée de travail, il a passé une heure et demie avec 70 membres de trois clubs de supporters, explique Miralles. Il leur sert un coup à boire, parle des matches. Il est obsédé par le respect que l'on doit avoir vis-à-vis des supporters».
Rebelles
Dans le projet d'Urios, un terme revient souvent, celui de «rebelles». «C'est essentiel d'avoir des mecs qui s'intéressent à ce qui les entoure, qui refusent un monde figé. C'est un levier pour les anciens du club par exemple car ils constituent 90 % de notre effectif et si eux ne changent pas, s'ils pensent que la qualification, ce n'est pas pour l'UBB - le club n'a jamais accédé au top 6 depuis la montée en Top 14, en 2011 -, on n'y arrivera pas.» Une attitude qu'il s'applique à lui-même, comme tout ce qu'il prône. À chaque fin de saison, il jette les dizaines de cahiers de match qu'il a minutieusement établis (thème de la semaine, adversaire, plan de jeu, etc.) «pour ne jamais se servir deux fois des mêmes ficelles, toujours se renouveler.»
«La même personne»
Au milieu des repères plus classiques (solidarité, groupe, leaders) affichés dans la salle de vie des joueurs, il y a ces mots : «La même personne.» Tous les jours, Christophe Urios le répète à ses troupes : «Si vous n'êtes pas fiables dans votre vie de tous les jours, vous ne le serez pas sur un terrain de rugby.» Pour illustrer son propos, il cite l'exemple de Matthieu Jalibert, 21 ans, sous contrat Espoirs encore cette saison. «Un gosse brillant, qui a déjà eu tous ses diplômes mais que l'on doit englober, comme tous les Espoirs, dans le "double projet" (rugby et études).»
Le groupe à l'entraînement au côté de Julien Laïrle (ballon en main), qui s'occupe des avants. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Le club lui a donc trouvé une formation de deux heures d'anglais par semaine, à laquelle il a d'abord essayé d'échapper. «Il est revenu plusieurs fois à la charge mais je lui ai dit : "Matthieu, tu vas me faire ces deux heures. C'est important par rapport aux autres gamins du centre de formation mais surtout pour toi. Si tu es fiable, structuré dans ce domaine, tu le seras aussi sur le terrain. Par contre, si tu me fais chier tous les lundis pour ne pas aller à tes cours d'anglais, tu seras sûrement le premier à nous planter en match." C'est cela, pour moi, de rester la même personne.»
Histoires
Avec Christophe Urios, chaque match devient une histoire, qu'il a pris soin de mettre en scène, avant de la présenter à ses joueurs et à son staff. «Il utilise souvent une photo décalée pour démarrer, tout le monde se demande où il veut en venir», sourit Fred Charrier. Pour recevoir Bayonne, le 4 janvier (victoire 22-3), Urios avait choisi une image de Neil Armstrong marchant sur la Lune «parce qu'on était leaders du classement pour la première fois de l'histoire du club».
Pour aller à Édimbourg (match nul 16-16, le 22 novembre), en Challenge européen, c'était une réplique de maître Yoda s'adressant à Luke Skywalker, tirée de Star Wars : «Il n'y a pas d'essai. Soit tu le fais, soit tu ne le fais pas» car, selon le coach, la qualification pour les quarts de finale était le seul objectif. Ses causeries sont très courtes mais, selon Julien Laïrle, «il a le don de scénariser les débuts de match, de prévoir comment vont se dérouler les vingt premières minutes». Lui dit plutôt qu'il «essaie de donner du sens».
Top 14 : comment Christophe Urios a conquis les joueurs de l'UBB
Arrivé à l'UBB l'été dernier, le manager a su s'imprégner des valeurs locales pour obtenir l'adhésion de son groupe, aujourd'hui deuxième du Top 14. Une approche façonnée treize ans durant et axée sur quelques mots-clés.
Le manager de l'UBB, Christophe Urios, est à l'écoute des supporters. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Dominique Issartel
De loin, quand on observe la silhouette massive de Christophe Urios, au milieu de ses joueurs, veste de survête XXL, short flottant, chaussettes baissées et bonnet à pompon enfoncé jusqu'aux sourcils, finesse n'est pas forcément le premier mot qui vient à l'esprit.
Pourtant, c'est bien celui qui s'est imposé à Michele Colosio, préparateur physique de l'UBB, lors de son premier rendez-vous avec l'ancien mentor d'Oyonnax et de Castres, au printemps dernier : «J'avais une image de lui très différente de ce qu'il est. Celle de quelqu'un de très fort sur l'humain mais moins sur l'organisation, la communication. Je me fiais à ce qui je lisais et au style des équipes qu'il avait entraînées : fortes dans l'agressivité, le combat. Je me suis retrouvé face à un homme d'une grande finesse, capable de voir bien au-delà du premier degré. Dans le rugby, c'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui possède une telle justesse, une compétence aussi globale et pointue sur le jeu, la communication, l'empathie, la préparation physique...»
Cette saison, le style de jeu de Bordeaux-Bègles, qui n'a pas quitté les deux premières places du Top 14 depuis la 2e journée, tranche tellement avec celui de ses deux équipes précédentes qu'il a fallu se rendre à l'évidence : l'étiquette de manager un peu à l'ancienne, jouant sur les tripes et prônant un jeu basé sur la conquête et la défense ne colle pas à Christophe Urios.
A-t-il souffert - lui qui a suivi des formations et obtenu des diplômes en management (au CDES de Limoges) ou en préparation physique (à l'université de Dijon) - d'être réduit, comme entraîneur, au rugby que pratiquaient Oyonnax et Castres ? Il assure que ça l'a plutôt fait rire : «On m'a collé une étiquette qui est fausse. Des entraîneurs se sont nourris de ça pour me cataloguer. Cela pose surtout un problème de compétences, y compris dans les médias. Les gens ne sentent plus les choses...»
EN BREF
Christophe URIOS
54 ans.
Manager de l'UBB depuis juin 2019.
Ex-talonneur.
Entraîneur : Castres (2002-2005) ; Bourgoin (2005-2007) ; Oyonnax (2007-2015) ; Castres (2015-2019).
2013 : champion de Pro D2 avec Oyonnax.
2018 : champion de France avec Castres.
Treize ans, depuis 2007, que Christophe Urios affine sa méthode. «Il arrive à maturité dans son management», souffle Serge Fourquet, un des analystes vidéo de l'UBB. L'intéressé précise : «Je suis un technicien du jeu, j'adore cela, mais aujourd'hui on ne peut plus tout faire. Manager, c'est ce qui me passionne désormais, avec une ligne directrice : bien vivre ensemble. Ma raison d'être, c'est d'accompagner les gens vers cela, je suis heureux quand les gens autour de moi se sentent bien.» Pendant deux jours à Bordeaux, on a essayé de capter l'essentiel de sa méthode et de la résumer en quelques concepts essentiels.
Identité
Quand Christophe Urios arrive dans une nouvelle équipe, il commence par poser à tout le monde, supporters et partenaires compris, une question simple : «C'est quoi la culture du club ? Son identité ?» À Oyonnax, en 2007, on lui a répondu : «Un gros paquet d'avants et un buteur.» À Castres, en 2015, même s'il les connaissait déjà pour y avoir joué talonneur (1990-1999), trois mots sont ressortis : «Laborieux, travailleurs, ville ouvrière». À Bordeaux-Bègles, l'été dernier, il a été interpellé car il n'a pas obtenu de réponse concrète. «On m'a parlé du beau jeu mais bon, c'était vague... J'ai donc préparé un projet pour coller à la région.» Il s'appuie évidemment sur la symbolique du vin et définit un plan quadriennal pour devenir champion de France. «D'abord développer l'Union et inculquer la culture du travail, comme à la vigne. Puis s'appuyer sur des leaders et intégrer les jeunes. Et enfin imprimer un style à toutes les équipes et rayonner sur la région avant de pouvoir vendre notre vin, c'est-à-dire devenir champions de France.»
Pour définir le jeu, il a demandé aux joueurs d'écrire des mots-clés sur des post-it. «On nous a tout de suite placés devant nos responsabilités, explique Matthieu Jalibert, jeune ouvreur international (21 ans), formé au club. "Qu'est-ce que vous voulez mettre en place ? Comment voulez-vous jouer ?" On a ressorti la notion de famille, qui avait un peu disparu ces dernières saisons, comme celles de joie et d'instinct.» De ces petits bouts de papier, Urios retient aussi des mots plus surprenants : «Par exemple, enfants gâtés, fous et durs, casse-couilles. Cela permet de mettre le doigt sur des fonctionnements en détail.»
L'ouvreur international de l'UBB, Matthieu Jalibert, ici face au Stade Rochelais le 22 décembre (20-15). (N. Luttiau/L'Équipe)
Lors de la pré-saison, ils travaillent à mettre à jour leur identité, à se l'approprier car, Christophe Urios en est persuadé, «la culture d'un club ou d'une équipe nationale battra toujours la stratégie. Quand on propose un jeu qui ne correspond pas à son équipe, c'est qu'on place en premier son désir d'entraîneur et c'est une erreur. Toulouse est revenu au premier plan en replongeant dans son identité, celle du jeu pratiqué par les jeunes formés au club. En venant à Bordeaux, je savais qu'il faudrait que je sois capable de gagner et de plaire. Cela se construit en profondeur.»
Bacchus
Dans toutes les équipes où il passe, à chaque intersaison, Christophe Urios organise un défi géant, une compétition interne entre quatre équipes composées de joueurs soigneusement choisis par son staff et lui. À Castres, il appelait ça les Olympiades ; à Bordeaux, ce sont les Bacchus. «J'avais un peu peur que cela fasse Intervilles», avoue Alfonso Miralles, sorte de superintendant de l'UBB, présent au club depuis cinquante ans, précisant que le manager a cette appellation en horreur.
«Quand on a commencé à en parler, raconte Frédéric Charrier, responsable de l'attaque et fidèle du manager depuis l'époque d'Oyonnax, il y a plus de dix ans, des gars m'ont dit : "Chouette, on va monter une équipe du staff !" Je les ai tout de suite arrêtés car ils n'avaient pas compris qu'on ne fait pas cela pour s'amuser. On mélange les joueurs selon certains critères (jeune, ancien, étranger, leader...) et Christophe observe les comportements, les personnalités. Il cerne tout de suite les gens : ceux qui s'effondrent, ceux qui prennent les choses en main.»
Les joueurs girondins lors des Bacchus organisés à l'intersaison, défis étalés sur trois semaines et trois thèmes : les huîtres, la préparation physique et le vin (A. Vergnaud/UBB)
En juillet dernier, le défi s'est étalé sur trois semaines et trois thèmes : les huîtres, la préparation physique et le vin, à raison de sept épreuves le premier jour, sept autres une semaine plus tard et les dernières fin juillet avec, en clôture, un spectacle présenté par les joueurs devant tout le personnel et les partenaires du club. «Alors qu'ils étaient habitués à commencer la présaison par un séjour dans un hôtel 5 étoiles, à la dune du Pilat, je leur ai proposé plutôt une nuit à la belle étoile, sur le sable du bassin d'Arcachon ! rigole le coach. On a pris un orage, ce n'était pas facile mais très intéressant...»
Supporters
La défaite à La Rochelle pour le dernier match de la saison, le 25 mai 2019, a laissé des traces. 81 points à 12, douze essais encaissés, «il y a eu une cassure, une perte de confiance entre les supporters et les joueurs.» Certains ont même retrouvé des mots d'insultes sur leurs pare-brise. «Avant le début de saison, raconte Julien Laïrle, 35 ans, entraîneur des avants recruté par Urios, Christophe a carrément montré tout le projet de jeu aux supporters, le même que celui présenté aux joueurs.Dans notre monde où règne une espèce de paranoïa, où on essaie de donner le moins d'infos possible, il est toujours dans l'échange et dans le partage. Et tous les quatre matches, comme avec nous, il fait le bilan avec les supporters.» La dernière fois, c'était en janvier. «Après sa journée de travail, il a passé une heure et demie avec 70 membres de trois clubs de supporters, explique Miralles. Il leur sert un coup à boire, parle des matches. Il est obsédé par le respect que l'on doit avoir vis-à-vis des supporters».
Rebelles
Dans le projet d'Urios, un terme revient souvent, celui de «rebelles». «C'est essentiel d'avoir des mecs qui s'intéressent à ce qui les entoure, qui refusent un monde figé. C'est un levier pour les anciens du club par exemple car ils constituent 90 % de notre effectif et si eux ne changent pas, s'ils pensent que la qualification, ce n'est pas pour l'UBB - le club n'a jamais accédé au top 6 depuis la montée en Top 14, en 2011 -, on n'y arrivera pas.» Une attitude qu'il s'applique à lui-même, comme tout ce qu'il prône. À chaque fin de saison, il jette les dizaines de cahiers de match qu'il a minutieusement établis (thème de la semaine, adversaire, plan de jeu, etc.) «pour ne jamais se servir deux fois des mêmes ficelles, toujours se renouveler.»
«La même personne»
Au milieu des repères plus classiques (solidarité, groupe, leaders) affichés dans la salle de vie des joueurs, il y a ces mots : «La même personne.» Tous les jours, Christophe Urios le répète à ses troupes : «Si vous n'êtes pas fiables dans votre vie de tous les jours, vous ne le serez pas sur un terrain de rugby.» Pour illustrer son propos, il cite l'exemple de Matthieu Jalibert, 21 ans, sous contrat Espoirs encore cette saison. «Un gosse brillant, qui a déjà eu tous ses diplômes mais que l'on doit englober, comme tous les Espoirs, dans le "double projet" (rugby et études).»
Le groupe à l'entraînement au côté de Julien Laïrle (ballon en main), qui s'occupe des avants. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Le club lui a donc trouvé une formation de deux heures d'anglais par semaine, à laquelle il a d'abord essayé d'échapper. «Il est revenu plusieurs fois à la charge mais je lui ai dit : "Matthieu, tu vas me faire ces deux heures. C'est important par rapport aux autres gamins du centre de formation mais surtout pour toi. Si tu es fiable, structuré dans ce domaine, tu le seras aussi sur le terrain. Par contre, si tu me fais chier tous les lundis pour ne pas aller à tes cours d'anglais, tu seras sûrement le premier à nous planter en match." C'est cela, pour moi, de rester la même personne.»
Histoires
Avec Christophe Urios, chaque match devient une histoire, qu'il a pris soin de mettre en scène, avant de la présenter à ses joueurs et à son staff. «Il utilise souvent une photo décalée pour démarrer, tout le monde se demande où il veut en venir», sourit Fred Charrier. Pour recevoir Bayonne, le 4 janvier (victoire 22-3), Urios avait choisi une image de Neil Armstrong marchant sur la Lune «parce qu'on était leaders du classement pour la première fois de l'histoire du club».
Pour aller à Édimbourg (match nul 16-16, le 22 novembre), en Challenge européen, c'était une réplique de maître Yoda s'adressant à Luke Skywalker, tirée de Star Wars : «Il n'y a pas d'essai. Soit tu le fais, soit tu ne le fais pas» car, selon le coach, la qualification pour les quarts de finale était le seul objectif. Ses causeries sont très courtes mais, selon Julien Laïrle, «il a le don de scénariser les débuts de match, de prévoir comment vont se dérouler les vingt premières minutes». Lui dit plutôt qu'il «essaie de donner du sens».
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Douglas Marais
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Cordero Tamanivalu Radradra Cros
Buros
Ravai Manaydier Kaulash Cazaux Tauleigne Lucu Seuteni Dubie
Et chez eux surpris de voir ni Osthuizen ni Roodt sur la feuille tant mieux pour nous.
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-celui-qui-tremble-il-ne-faut-pas-qu-il-joue-1581684071
Top 14 - UBB : "Celui qui tremble, il ne faut pas qu'il joue"
Par Arnaud Carré, France Bleu Gironde
Avant de recevoir le leader Lyon ce samedi (15h30) devant plus de 33 000 spectateurs, le manageur de l'Union Bordeaux-Bègles Christophe Urios ne cache pas son excitation, annonce que son équipe sera prête et assure que la lutte au sommet avec le LOU le stimule. Interview.
Christophe Urios estime que l'UBB a les moyens de rester sur les hauteurs du Top 14. Radio France - Justine Hamon
France Bleu : pour la première fois depuis plus de cinq ans, Chaban-Delmas sera à guichets fermés, confirmation qu’il se passe quelque chose ?
Christophe Urios : Depuis le début je dis que ce qui est important c’est de reconquérir le cœur de nos supporters et franchement depuis quelque temps, ils nous le rendent bien. Quand je vois le Matmut, quand je vois Bayonne, quand je vois ce match qui est déjà pris d’assaut depuis de longues semaines. On sent qu’il y a quelque chose qui se passe et ça c’est important pour nous. J’avais une réunion lundi avec nos supporters et je sens qu’il y a un enthousiasme incroyable. C’est pour ça que c’est un match un peu particulier et après, évidemment que le contexte du match, le premier contre le second, fait que ce n’est pas un match comme les autres. Mais ça reste du rugby.
Au début on nous prenait pour des peintres, moi y compris. Aujourd’hui c’est un peu moins vrai.
Cette attente vous donne-t-elle des responsabilités supplémentaires ?
Elle nous met face à nos responsabilités. Après, nos responsabilités on les connaît par cœur. Ce qui a de plus beau dans un projet sportif, c’est que plus tu te rapproches de l’objectif, plus il est important. Ce sont ces moments-là les plus importants et les plus beaux. Depuis le 1er juillet on attend ça. Donc celui qui tremble aujourd’hui, il ne faut pas qu’il joue. Donc on est prêt pour ça. Ça nous aide dans la construction de ce qu’on veut faire, c’est-à-dire arriver à être dans le Top 6 à la fin de saison.
Vous attaquez un bloc décisif ?
On rentre dans un cycle essentiel. On a cinq matches importants ( ndlr : Lyon, Clermont, Castres, La Rochelle, Montpellier). On sait très bien que le soir du match de Montpellier on y verra très très clair sur ce qu’on peut ambitionner sur cette fin de saison. Le mois de mars est décisif.
Pour l'instant, ça plane pour l'UBB de Yann Lesgourgues. Radio France - Justine Hamon
Avant ces matches, devez-vous afficher d’autres compétences que sur la première partie de la saison ?
Oui car on s’aperçoit bien que les équipes nous jouent différemment, qu’elles nous posent des problèmes sur des choses où il n’y avait pas de problèmes en début de saison. J’en vois trois. Le premier, c’est le niveau d’agressivité des équipes qui nous jouent. Au début on nous prenait pour des peintres, moi y compris. Aujourd’hui c’est un peu moins vrai. Le deuxième, c’est cette espèce de rush défense. Monter très vite, couper les extérieurs, mettre beaucoup de pression sur la charnière. Le troisième, c’est faire en sorte qu’on n’ait pas de ballons propres. Donc on est obligé de faire évoluer notre jeu.
Demain, il va y avoir quinze mecs contre quinze mecs et c’est celui qui aura envie de bouffer le foie de l’autre qui va gagner ce match.
Est-ce que ce duel à distance avec Lyon vous stimule ?
Oui. Je n’avais jamais eu l’occasion d’être aussi haut en Top 14. Donc ça me donne envie de continuer à amener encore plus de choses à l’équipe, d’être le meilleur possible pour mes joueurs. Ça me stimule, ça me motive, ça me rend plus fort.
Le groupe progresse mais doit encore apprendre à l’image du match perdu à Toulouse ?
Tous ces matches nous aident en prévision de notre fin de saison où on aura des matches couperets à gagner. C’est important de ne pas trembler, d’être sûr de notre rugby, de notre état d’esprit. Et le match de Toulouse donne du sens parce qu’on s’est fait bouger. Dans l’agressivité pure. Les mecs nous ont mis la tête dans la terre, ils nous ont fait de tout. Et ça ce n’est pas possible. En plus d’avoir mal joué ou de ne pas avoir joué le rugby qu’on voulait, on s’est fait agresser dans le bon sens du terme. Ce sont des leçons à recevoir. Le rugby appartient aux hommes. Demain, il va y avoir quinze mecs contre quinze mecs et c’est celui qui aura envie de bouffer le foie de l’autre qui va gagner ce match. Et peut-être sur ce match de reprise, celui aussi qui fera le moins d’erreurs.
Top 14 - UBB : "Celui qui tremble, il ne faut pas qu'il joue"
Par Arnaud Carré, France Bleu Gironde
Avant de recevoir le leader Lyon ce samedi (15h30) devant plus de 33 000 spectateurs, le manageur de l'Union Bordeaux-Bègles Christophe Urios ne cache pas son excitation, annonce que son équipe sera prête et assure que la lutte au sommet avec le LOU le stimule. Interview.
Christophe Urios estime que l'UBB a les moyens de rester sur les hauteurs du Top 14. Radio France - Justine Hamon
France Bleu : pour la première fois depuis plus de cinq ans, Chaban-Delmas sera à guichets fermés, confirmation qu’il se passe quelque chose ?
Christophe Urios : Depuis le début je dis que ce qui est important c’est de reconquérir le cœur de nos supporters et franchement depuis quelque temps, ils nous le rendent bien. Quand je vois le Matmut, quand je vois Bayonne, quand je vois ce match qui est déjà pris d’assaut depuis de longues semaines. On sent qu’il y a quelque chose qui se passe et ça c’est important pour nous. J’avais une réunion lundi avec nos supporters et je sens qu’il y a un enthousiasme incroyable. C’est pour ça que c’est un match un peu particulier et après, évidemment que le contexte du match, le premier contre le second, fait que ce n’est pas un match comme les autres. Mais ça reste du rugby.
Au début on nous prenait pour des peintres, moi y compris. Aujourd’hui c’est un peu moins vrai.
Cette attente vous donne-t-elle des responsabilités supplémentaires ?
Elle nous met face à nos responsabilités. Après, nos responsabilités on les connaît par cœur. Ce qui a de plus beau dans un projet sportif, c’est que plus tu te rapproches de l’objectif, plus il est important. Ce sont ces moments-là les plus importants et les plus beaux. Depuis le 1er juillet on attend ça. Donc celui qui tremble aujourd’hui, il ne faut pas qu’il joue. Donc on est prêt pour ça. Ça nous aide dans la construction de ce qu’on veut faire, c’est-à-dire arriver à être dans le Top 6 à la fin de saison.
Vous attaquez un bloc décisif ?
On rentre dans un cycle essentiel. On a cinq matches importants ( ndlr : Lyon, Clermont, Castres, La Rochelle, Montpellier). On sait très bien que le soir du match de Montpellier on y verra très très clair sur ce qu’on peut ambitionner sur cette fin de saison. Le mois de mars est décisif.
Pour l'instant, ça plane pour l'UBB de Yann Lesgourgues. Radio France - Justine Hamon
Avant ces matches, devez-vous afficher d’autres compétences que sur la première partie de la saison ?
Oui car on s’aperçoit bien que les équipes nous jouent différemment, qu’elles nous posent des problèmes sur des choses où il n’y avait pas de problèmes en début de saison. J’en vois trois. Le premier, c’est le niveau d’agressivité des équipes qui nous jouent. Au début on nous prenait pour des peintres, moi y compris. Aujourd’hui c’est un peu moins vrai. Le deuxième, c’est cette espèce de rush défense. Monter très vite, couper les extérieurs, mettre beaucoup de pression sur la charnière. Le troisième, c’est faire en sorte qu’on n’ait pas de ballons propres. Donc on est obligé de faire évoluer notre jeu.
Demain, il va y avoir quinze mecs contre quinze mecs et c’est celui qui aura envie de bouffer le foie de l’autre qui va gagner ce match.
Est-ce que ce duel à distance avec Lyon vous stimule ?
Oui. Je n’avais jamais eu l’occasion d’être aussi haut en Top 14. Donc ça me donne envie de continuer à amener encore plus de choses à l’équipe, d’être le meilleur possible pour mes joueurs. Ça me stimule, ça me motive, ça me rend plus fort.
Le groupe progresse mais doit encore apprendre à l’image du match perdu à Toulouse ?
Tous ces matches nous aident en prévision de notre fin de saison où on aura des matches couperets à gagner. C’est important de ne pas trembler, d’être sûr de notre rugby, de notre état d’esprit. Et le match de Toulouse donne du sens parce qu’on s’est fait bouger. Dans l’agressivité pure. Les mecs nous ont mis la tête dans la terre, ils nous ont fait de tout. Et ça ce n’est pas possible. En plus d’avoir mal joué ou de ne pas avoir joué le rugby qu’on voulait, on s’est fait agresser dans le bon sens du terme. Ce sont des leçons à recevoir. Le rugby appartient aux hommes. Demain, il va y avoir quinze mecs contre quinze mecs et c’est celui qui aura envie de bouffer le foie de l’autre qui va gagner ce match. Et peut-être sur ce match de reprise, celui aussi qui fera le moins d’erreurs.
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
http://www.lourugby.fr/actualites/ubblou-p-mignoni-c-est-un-match-qui-te-prepare-aux-phases-finales/25227/
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-bordeaux-remporte-le-match-au-sommet-castres-releve-la-tete.nos-pronos-pour-la-15e-journ_sto7663863/story.shtml
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
des nouvelles d'amosa :
https://www.ubbrugby.com/actualites/7331-afa-amosa-j-attends-ce-moment-j-ai-faim.html
https://www.ubbrugby.com/actualites/7331-afa-amosa-j-attends-ce-moment-j-ai-faim.html
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.20minutes.fr/sport/rugby/2716235-20200214-video-ubb-lyon-gens-reconnaissent-equipe-union-bordeaux-begles-attire-nouveau-foules
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
marchal a écrit:des nouvelles d'amosa :
https://www.ubbrugby.com/actualites/7331-afa-amosa-j-attends-ce-moment-j-ai-faim.html
Je sens qu'Amosa va nous faire beaucoup de bien dans cette deuxième partie de saison, vraiment content de son retour imminent
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Re: Top14 - 15ème journée : UBB / Lyon
https://www.sudouest.fr/2020/02/14/avant-ubb-lyon-c-est-une-belle-responsabilite-dit-christophe-urios-7194525-773.php
Avant UBB – Lyon : « C’est une belle responsabilité », dit Christophe Urios
par Yoan Leshauriès.
Christophe Urios : "Ca nous aide dans la construction de ce qu'on veut faire". Bonnaud Guillaume
Le manager de l’UBB assure que son équipe est prête à recevoir le leader dans un stade à guichets fermés ce samedi (15h30).
« Sud Ouest ». Vous ne sentiez pas d’enthousiasme particulier de la part de votre équipe en début de semaine avant ce choc face à Lyon. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Christophe Urios. On a retrouvé de l’enthousiasme. On a fait une très bonne reprise, on n’a pas amusé les mecs jusqu’à mardi. Peut-être qu’en début de semaine, ils étaient en train de digérer cette reprise un peu corsée. Déjà mardi, ça allait bien mieux, j’ai retrouvé le groupe. Ça ne m’a pas inquiété mais ça m’a préoccupé. Il faut trouver des solutions. Dans mon état d’esprit, je ne vois pas comment tu ne peux pas être prêt pour un match comme celui-là. Et là, nous sommes prêts.
Ce n’est pas un match comme un autre…
Non, parce qu’il est à guichets fermés. Et ça, c’est la classe ! Depuis le début, je dis que ce qui est important, c’est de reconquérir le cœur de nos supporters. Depuis quelques temps, ils nous le rendent bien. Quand je vois le Matmut face à La Rochelle (38 503 spectateurs), Bayonne (28 121), ce match face à Lyon qui est déjà pris d’assaut depuis de longues semaines, on sent qu’il se passe quelque chose, il y a un enthousiasme incroyable. C’est important pour nous. Après, évidemment, le contexte de ce match, qui oppose le 1er au 2e, fait que ce n’est pas un rendez-vous comme les autres.
Cette attente vous donne-t-elle des responsabilités supplémentaires ?
Elle nous met face à nos responsabilités. Ce qu’il y a de plus beau dans un projet sportif et dans la vie d’un homme, c’est que plus te rapproches de l’objectif, plus ces moments-là sont importants. Pour moi, remplir Chaban pour accueillir le leader, c’est une belle responsabilité. On attend ce moment depuis le 1er juillet. Celui qui tremble devant ce genre de match, il ne faut pas qu’il joue parce qu’il met l’équipe en danger. Comme il y a eu La Rochelle au Matmut, comme il y a eu Édimbourg pour la qualification… ce sont de grandes responsabilités. Le groupe est en train de progresser. Ça nous aide dans la construction de ce qu’on veut faire, c’est-à-dire être dans le top 6 à la fin de la saison.
À ce moment-là de la saison, ne faut-il pas afficher d’autres valeurs ?
On sent bien que les équipes nous jouent différemment. Elles nous posent des problèmes sur des choses où il n’y avait pas de problème en début de saison. J’en vois trois. La première, c’est le niveau d’agressivité des adversaires. En début de saison, on nous prenait pour des peintres. Là, aujourd’hui, c’est un peu moins vrai. Les mecs montent le niveau d’agressivité face à nous. Le deuxième point auquel on est confronté, c’est cette rush défense qui monte très vite, coupe les extérieurs et fait en sorte de mettre beaucoup de pression sur la charnière. Le troisième point, c’est de faire en sorte qu’on n’ait pas de ballons propres, soit à partir de la conquête, soit à partir des rucks. Ce sont des problématiques que l’on rencontre aujourd’hui. On est obligé de faire évoluer notre jeu. C’est essentiel.
Le match. Bordeaux-Bègles – Lyon, ce samedi (15h30) à Chaban-Delmas.
Avant UBB – Lyon : « C’est une belle responsabilité », dit Christophe Urios
par Yoan Leshauriès.
Christophe Urios : "Ca nous aide dans la construction de ce qu'on veut faire". Bonnaud Guillaume
Le manager de l’UBB assure que son équipe est prête à recevoir le leader dans un stade à guichets fermés ce samedi (15h30).
« Sud Ouest ». Vous ne sentiez pas d’enthousiasme particulier de la part de votre équipe en début de semaine avant ce choc face à Lyon. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Christophe Urios. On a retrouvé de l’enthousiasme. On a fait une très bonne reprise, on n’a pas amusé les mecs jusqu’à mardi. Peut-être qu’en début de semaine, ils étaient en train de digérer cette reprise un peu corsée. Déjà mardi, ça allait bien mieux, j’ai retrouvé le groupe. Ça ne m’a pas inquiété mais ça m’a préoccupé. Il faut trouver des solutions. Dans mon état d’esprit, je ne vois pas comment tu ne peux pas être prêt pour un match comme celui-là. Et là, nous sommes prêts.
Ce n’est pas un match comme un autre…
Non, parce qu’il est à guichets fermés. Et ça, c’est la classe ! Depuis le début, je dis que ce qui est important, c’est de reconquérir le cœur de nos supporters. Depuis quelques temps, ils nous le rendent bien. Quand je vois le Matmut face à La Rochelle (38 503 spectateurs), Bayonne (28 121), ce match face à Lyon qui est déjà pris d’assaut depuis de longues semaines, on sent qu’il se passe quelque chose, il y a un enthousiasme incroyable. C’est important pour nous. Après, évidemment, le contexte de ce match, qui oppose le 1er au 2e, fait que ce n’est pas un rendez-vous comme les autres.
Cette attente vous donne-t-elle des responsabilités supplémentaires ?
Elle nous met face à nos responsabilités. Ce qu’il y a de plus beau dans un projet sportif et dans la vie d’un homme, c’est que plus te rapproches de l’objectif, plus ces moments-là sont importants. Pour moi, remplir Chaban pour accueillir le leader, c’est une belle responsabilité. On attend ce moment depuis le 1er juillet. Celui qui tremble devant ce genre de match, il ne faut pas qu’il joue parce qu’il met l’équipe en danger. Comme il y a eu La Rochelle au Matmut, comme il y a eu Édimbourg pour la qualification… ce sont de grandes responsabilités. Le groupe est en train de progresser. Ça nous aide dans la construction de ce qu’on veut faire, c’est-à-dire être dans le top 6 à la fin de la saison.
À ce moment-là de la saison, ne faut-il pas afficher d’autres valeurs ?
On sent bien que les équipes nous jouent différemment. Elles nous posent des problèmes sur des choses où il n’y avait pas de problème en début de saison. J’en vois trois. La première, c’est le niveau d’agressivité des adversaires. En début de saison, on nous prenait pour des peintres. Là, aujourd’hui, c’est un peu moins vrai. Les mecs montent le niveau d’agressivité face à nous. Le deuxième point auquel on est confronté, c’est cette rush défense qui monte très vite, coupe les extérieurs et fait en sorte de mettre beaucoup de pression sur la charnière. Le troisième point, c’est de faire en sorte qu’on n’ait pas de ballons propres, soit à partir de la conquête, soit à partir des rucks. Ce sont des problématiques que l’on rencontre aujourd’hui. On est obligé de faire évoluer notre jeu. C’est essentiel.
Le match. Bordeaux-Bègles – Lyon, ce samedi (15h30) à Chaban-Delmas.
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