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Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
Il y a du repos derrière, autant vaut il enfoncer le clou,prendre le maximum de points à domicile car on aura des déplacements plus difficiles.
On met ce que l'on a de mieux en disponible,en s'assurant d'avoir un buteur dans chaque mi-temps car je vois bien le CO faire un maxi de faute, pour faire face.
Un banc copieux en avants,car ils ne lâcheront rien.
On met ce que l'on a de mieux en disponible,en s'assurant d'avoir un buteur dans chaque mi-temps car je vois bien le CO faire un maxi de faute, pour faire face.
Un banc copieux en avants,car ils ne lâcheront rien.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.ladepeche.fr/2020/02/26/le-co-prepare-un-voyage-delicat-a-bordeaux,8756630.php
Castres. Le CO prépare un voyage délicat à Bordeaux
Il faut le dire et le redire, le déplacement à Agen, la réception de Pau et les 9 points qui sont tombés dans l’escarcelle du CO, n’ont pas fait du bien qu’au classement. Ils sont remis du baume au cœur des supporters castrais et de l’énergie dans le réservoir des joueurs. Quoi qu’il arrive dans l’antre du stade Chaban-Delmas dimanche, le déplacement à Bordeaux n’entachera pas le parcours du CO. Quand il se déplace chez le leader, le club qui vise le maintien n’a rien à perdre.
Le mot "humilité" va être encore une fois sur toutes les bouches dans les rangs du CO cette semaine et c’est parfaitement compréhensible. Avec la situation dans laquelle il se trouvait il y a 10 jours au moment d’en découdre avec Agen, le CO ne peut pas se permettre de se pavaner et de provoquer le club qui caracole en tête du Top 14, depuis le coup d’envoi de la compétition.
D’ailleurs, Mauricio Reggiardo ne minimise pas les valeurs Bordelaises : "Ce n’est pas pour rien qu’ils sont premiers du championnat avec quatre points d’avance sur Lyon, c’est une équipe qui enchaîne les performances à l’extérieur et à la maison". Le manageur Castrais aurait pu ajouter "et avec 25 points d’avance sur nous". Ce qui ne veut surtout pas dire que le CO doit se présenter en victime en terres girondines.
L’exemple vient d’en dessous
D’ailleurs, cela n’existe pas dans le rugby où aucun joueur ne pénètre sur une pelouse pour perdre. De surcroît même les plus forts ne sont pas à l’abri d’une sortie de route, d’un accident. Le club de Fédérale voisin et ami du CO, Sor-Agout, vient d’en faire la désagréable démonstration dimanche dernier lorsqu’il s’est rendu à Nérac. Sor-Agout ne s’était incliné que 3 fois en 15 matchs, Nérac n’avait pas remporté la moindre rencontre, y compris sur sa pelouse. Et patatras, les Soragoutois hyperfavoris, sont revenus la tête basse à la maison battus 28 à 9. Un exemple venu d’en dessous qui peut booster le CO. Même face à un mieux armé, un immense favori, avec de la ténacité on peut renverser tous les pronostics.
En clair, Castres n’a surtout pas gagné à Bordeaux à l’avance, mais il n’a pas perdu non plus, un match il faut le jouer. Reggiardo rappelait encore hier : "Quand on fait une bonne semaine de travail, que l’on fait un bon match on a plus de chance de ramener des points". Dès lundi et encore hier matin on a pu observer au Levezou des joueurs castrais enthousiastes et appliqués à l’entraînement, c’est significatif. De plus le manageur castrais n’a pas de nouvelles blessures à déplorer, seul bémol, il doit se passer de Babillot suspendu. En revanche Rallier fait son retour au poste de talonneur.
J.A.
Castres. Le CO prépare un voyage délicat à Bordeaux
Il faut le dire et le redire, le déplacement à Agen, la réception de Pau et les 9 points qui sont tombés dans l’escarcelle du CO, n’ont pas fait du bien qu’au classement. Ils sont remis du baume au cœur des supporters castrais et de l’énergie dans le réservoir des joueurs. Quoi qu’il arrive dans l’antre du stade Chaban-Delmas dimanche, le déplacement à Bordeaux n’entachera pas le parcours du CO. Quand il se déplace chez le leader, le club qui vise le maintien n’a rien à perdre.
Le mot "humilité" va être encore une fois sur toutes les bouches dans les rangs du CO cette semaine et c’est parfaitement compréhensible. Avec la situation dans laquelle il se trouvait il y a 10 jours au moment d’en découdre avec Agen, le CO ne peut pas se permettre de se pavaner et de provoquer le club qui caracole en tête du Top 14, depuis le coup d’envoi de la compétition.
D’ailleurs, Mauricio Reggiardo ne minimise pas les valeurs Bordelaises : "Ce n’est pas pour rien qu’ils sont premiers du championnat avec quatre points d’avance sur Lyon, c’est une équipe qui enchaîne les performances à l’extérieur et à la maison". Le manageur Castrais aurait pu ajouter "et avec 25 points d’avance sur nous". Ce qui ne veut surtout pas dire que le CO doit se présenter en victime en terres girondines.
L’exemple vient d’en dessous
D’ailleurs, cela n’existe pas dans le rugby où aucun joueur ne pénètre sur une pelouse pour perdre. De surcroît même les plus forts ne sont pas à l’abri d’une sortie de route, d’un accident. Le club de Fédérale voisin et ami du CO, Sor-Agout, vient d’en faire la désagréable démonstration dimanche dernier lorsqu’il s’est rendu à Nérac. Sor-Agout ne s’était incliné que 3 fois en 15 matchs, Nérac n’avait pas remporté la moindre rencontre, y compris sur sa pelouse. Et patatras, les Soragoutois hyperfavoris, sont revenus la tête basse à la maison battus 28 à 9. Un exemple venu d’en dessous qui peut booster le CO. Même face à un mieux armé, un immense favori, avec de la ténacité on peut renverser tous les pronostics.
En clair, Castres n’a surtout pas gagné à Bordeaux à l’avance, mais il n’a pas perdu non plus, un match il faut le jouer. Reggiardo rappelait encore hier : "Quand on fait une bonne semaine de travail, que l’on fait un bon match on a plus de chance de ramener des points". Dès lundi et encore hier matin on a pu observer au Levezou des joueurs castrais enthousiastes et appliqués à l’entraînement, c’est significatif. De plus le manageur castrais n’a pas de nouvelles blessures à déplorer, seul bémol, il doit se passer de Babillot suspendu. En revanche Rallier fait son retour au poste de talonneur.
J.A.
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Scalp- Team modo
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.ubbrugby.com/actualites/7350-entrainement-delocalise-a-la-teste-de-buch-le-11-mars.html
Je pensais que les joueurs auraient eu à nouveau un break, mais nullement, visiblement, le staff a planifié méthodiquement cette plage de 2 semaines sans match.
Je pensais que les joueurs auraient eu à nouveau un break, mais nullement, visiblement, le staff a planifié méthodiquement cette plage de 2 semaines sans match.
le radis- Team modo
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
Petit décompte ?
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-a-castres-la-grinta-est-toujours-la_sto7682689/story.shtml
marchal- Centre de presse
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
willoush a écrit:Petit décompte ?
Désolé willoush, mais même si les ventes semblent très modérément s'activer, le stade sera "copieusement" vide.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
Attention, vérité d'un jour n'est pas vérité toujours, particulièrement en 1ère ligne (comme Bamba nous en a donné un exemple encore le weekend dernier). Ce qui cependant n'indique pas qu'il ne faille pas mettre Peni d'entrée (qui justement pourrait surprendre dans l'exercice de la mêlée, il a quand même des arguments… espérons juste qu'il ne vienne pas en pyjama sur le terrain… ).willoush a écrit:
J'ai vu dans les résumés que Castres s'était fait enfoncer en mélée ce week end, parfait pour lancer Peni d'entrée.
Le CO a plein de raisons pour venir remontés comme des pendules, ils savent être chiants s'il faut, ils ont même l'expert en la matière… et derrière, Dumora par exemple n'est pas un peintre. Quant à nous attention au relâchement. Je ferais un poil tourner justement pour éviter cette décompression, et accorderais encore suffisamment de temps de jeu à certains qui montent en puissance, comme Flanquart, Marco et UJ (en 10).
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biscouette- Centre de presse
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Christophe-urios-manager-de-l-ubb-la-biographie-de-ferguson-m-a-marque/1113787
Christophe Urios, manager de l'UBB : « La biographie de Ferguson m'a marqué »
Depuis le début de la saison, le manager de l'UBB, Christophe Urios, a fait de la négociation des fins de match une priorité. Un choix inspiré par le management de Manchester United dans les années 1990.
Christophe Urios, manager de l'UBB. (N. Luttiau/L'Équipe)
Richard Escot
« Pour quelles raisons attachez-vous autant d'importance aux fins de match ?
En début de saison, le groupe de joueurs et le staff ont choisi d'inscrire les vingt dernières minutes, de la 60e à la 80e, dans notre projet sportif. Ce qui nous permet d'actionner trois leviers. Le premier, c'est la fierté.
Quelle définition rugbystique donnez-vous de la fierté ?
Dire qu'il faut être solidaires, fiers, qu'il faut travailler, OK, mais si tu ne mesures pas ton système de valeurs, comment sais-tu qu'il fonctionne ? Pour analyser le contenu et le résultat de ces vingt dernières minutes, nous utilisons les statistiques comme un baromètre.
Que disent les chiffres ?
La statistique la plus marquante, c'est notre capacité à aller chercher un point de bonus. C'est aussi l'histoire de nos deux derniers matches.
Quid du banc des remplaçants ?
Notre deuxième levier, c'est justement la composition d'équipe. Je fais en sorte que la fin de match soit plus forte que le début.
Pourtant, un remplaçant n'est pas un titulaire...
On ne joue plus à quinze mais à vingt-trois joueurs. Je compose l'équipe de quinze joueurs qui me semble la meilleure pour remporter le match, et ensuite je compose le banc par rapport au contexte du match et au profil de l'adversaire.
Christophe Urios : "On est rentré doucement dans le match. On n'y arrivait pas... Puis petit à petit on est revenu dans le match, sans grande domination on a marqué dans des moments cruciaux. On s'est accroché".#ILOVEUBB #UBBLOU pic.twitter.com/NtS5pMD47B
— UBB Rugby (@UBBrugby) February 15, 2020
De quels profils de joueurs avez-vous besoin sur ce banc ?
Il faut un équilibre entre expérience et jeunesse, avec des leaders. On a besoin de joueurs qui, dès qu'ils vont entrer, vont marquer l'adversaire physiquement. Il m'arrive de placer sur le banc un joueur qui pourrait débuter mais dont je sais qu'il m'apportera davantage qu'un autre en fin de rencontre. Ce n'est pas facile à entendre pour les joueurs, mais c'est une évolution de notre sport qu'il faut prendre en compte. Prenez l'exemple de Peni Ravaï (pilier) : il est remplaçant depuis le début de la saison mais il est presque aussi important que le titulaire parce que je sais que lorsqu'il va entrer en jeu, il va marquer un essai et que ses percussions nous permettront d'avancer.
Vous évoquiez un troisième levier. Quel est-il ?
Le travail de sensibilisation effectué durant la semaine à l'entraînement. Sur la partie "haute intensité", on imagine des scénarios du type : nous sommes sur la fin de match et nous avons quatre lancements à effectuer. Comment est-ce qu'on s'organise ? J'ai été marqué par la lecture de la biographie d'Alex Ferguson, l'ancien manager de Manchester United (1986-2013). Il disait que, lorsque son équipe jouait à Old Trafford, les cinq dernières minutes étaient pour elle (*). Un but, une égalisation ou une victoire : il se passait toujours quelque chose. À partir de là, je me suis dit que les vingt dernières minutes, on pouvait faire en sorte qu'elles soient à nous... »
(*) Ce qui a donné l'expression de «Fergie time».
Christophe Urios, manager de l'UBB : « La biographie de Ferguson m'a marqué »
Depuis le début de la saison, le manager de l'UBB, Christophe Urios, a fait de la négociation des fins de match une priorité. Un choix inspiré par le management de Manchester United dans les années 1990.
Christophe Urios, manager de l'UBB. (N. Luttiau/L'Équipe)
Richard Escot
« Pour quelles raisons attachez-vous autant d'importance aux fins de match ?
En début de saison, le groupe de joueurs et le staff ont choisi d'inscrire les vingt dernières minutes, de la 60e à la 80e, dans notre projet sportif. Ce qui nous permet d'actionner trois leviers. Le premier, c'est la fierté.
Quelle définition rugbystique donnez-vous de la fierté ?
Dire qu'il faut être solidaires, fiers, qu'il faut travailler, OK, mais si tu ne mesures pas ton système de valeurs, comment sais-tu qu'il fonctionne ? Pour analyser le contenu et le résultat de ces vingt dernières minutes, nous utilisons les statistiques comme un baromètre.
Que disent les chiffres ?
La statistique la plus marquante, c'est notre capacité à aller chercher un point de bonus. C'est aussi l'histoire de nos deux derniers matches.
Quid du banc des remplaçants ?
Notre deuxième levier, c'est justement la composition d'équipe. Je fais en sorte que la fin de match soit plus forte que le début.
Pourtant, un remplaçant n'est pas un titulaire...
On ne joue plus à quinze mais à vingt-trois joueurs. Je compose l'équipe de quinze joueurs qui me semble la meilleure pour remporter le match, et ensuite je compose le banc par rapport au contexte du match et au profil de l'adversaire.
Christophe Urios : "On est rentré doucement dans le match. On n'y arrivait pas... Puis petit à petit on est revenu dans le match, sans grande domination on a marqué dans des moments cruciaux. On s'est accroché".#ILOVEUBB #UBBLOU pic.twitter.com/NtS5pMD47B
— UBB Rugby (@UBBrugby) February 15, 2020
De quels profils de joueurs avez-vous besoin sur ce banc ?
Il faut un équilibre entre expérience et jeunesse, avec des leaders. On a besoin de joueurs qui, dès qu'ils vont entrer, vont marquer l'adversaire physiquement. Il m'arrive de placer sur le banc un joueur qui pourrait débuter mais dont je sais qu'il m'apportera davantage qu'un autre en fin de rencontre. Ce n'est pas facile à entendre pour les joueurs, mais c'est une évolution de notre sport qu'il faut prendre en compte. Prenez l'exemple de Peni Ravaï (pilier) : il est remplaçant depuis le début de la saison mais il est presque aussi important que le titulaire parce que je sais que lorsqu'il va entrer en jeu, il va marquer un essai et que ses percussions nous permettront d'avancer.
Vous évoquiez un troisième levier. Quel est-il ?
Le travail de sensibilisation effectué durant la semaine à l'entraînement. Sur la partie "haute intensité", on imagine des scénarios du type : nous sommes sur la fin de match et nous avons quatre lancements à effectuer. Comment est-ce qu'on s'organise ? J'ai été marqué par la lecture de la biographie d'Alex Ferguson, l'ancien manager de Manchester United (1986-2013). Il disait que, lorsque son équipe jouait à Old Trafford, les cinq dernières minutes étaient pour elle (*). Un but, une égalisation ou une victoire : il se passait toujours quelque chose. À partir de là, je me suis dit que les vingt dernières minutes, on pouvait faire en sorte qu'elles soient à nous... »
(*) Ce qui a donné l'expression de «Fergie time».
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Top-14-comment-faire-basculer-la-rencontre-dans-les-derniers-instants/1113783
Top 14 : comment faire basculer la rencontre dans les derniers instants
Depuis trois journées, la plupart des résultats du Top 14 se décident dans les derniers instants. Plusieurs clubs du haut de tableau excellent en fin de rencontre. Le fruit d'un choix tactique bien identifié.
Le demi de mêlée remplaçant Jules Gimbert a permis à Bordeaux-Bègles d'empocher un bonus offensif à Clermont grâce à un essai à la 76e minute. (N. Luttiau/L'Équipe)
Richard Escot
Le constat sonne comme une évidence. «Depuis trois journées, le résultat des matches se joue dans les dix dernières minutes, voire même dans les cinq dernières... », reconnaît Laurent Travers. L'entraîneur du Racing 92 est bien placé pour le dire. Le 16 février, son équipe s'imposait sur le fil devant Toulouse (30-27) grâce à un essai de Klemenczak au-delà du temps réglementaire. Samedi dernier, c'est le demi de mêlée girondin Gimbert qui permettait à l'UBB d'empocher un bonus offensif à Clermont à la 76e. « Tous les week-ends, c'est hitchcockien », surenchérit le manager de Montpellier Xavier Garbajosa. « Pour moi, que ce soit en fin de partie est anecdotique, tempère notre consultant Olivier Magne. C'est la notion d'urgence qui compte ! » Ce que décrypte le consultant de Canal + Vincent Etcheto : « Pour maîtriser sa fin de match alors qu'on mène au score, il faut être en confiance. Le chassé se recroqueville alors que le chasseur se lâche. L'équipe qui est menée va tout tenter pour gagner. D'autres, qui savent qu'elles ont le potentiel pour l'emporter sur une dernière occasion, prévoient ce type de scénario. » Ce dont ne se privent pas Lyon, Bordeaux-Bègles ou le Racing 92 (voir infographie).
Une tendance bien marquée...
Depuis sa finale remportée en 2015 face à Toulon (29-21), à Barcelone, le club francilien s'est fait une spécialité de ce « money time ». Et si Laurent Travers associe cette tendance « à la fatigue de fin de match, aux changements stratégiques, à la recherche des bonus offensifs ou défensifs, à l'impact du banc, à la capacité d'adaptation, de lecture, à la fraîcheur mentale et physique », l'entraîneur du LOU, Pierre Mignoni, considère que « c'est la nouvelle application des règles, qui permet d'aller en touche sur la dernière pénalité pour la jouer, qui a transformé les dernières minutes en money time ». Dans le sens où, souligne l'ancien demi de mêlée international de Biarritz, Dimitri Yachvili, « il faut savoir parfois, à la 70e minute, sacrifier un système. Prendre la bonne décision demande du sang-froid et de l'énergie, ce qui ne peut être fait que par des joueurs d'expérience, la plupart du temps la charnière, car les avants, à ce moment-là, manquent de lucidité : ils sont occis ».
... qui se travaille à l'entraînement...
Pour Olivier Magne, « le principe de l'éducation rugbystique permet de développer le jugement, la créativité et l'adaptation pour faire déjouer l'adversaire. Ce sont des situations d'urgence durant lesquelles on sort de la programmation en prenant des initiatives en rapport avec la logique d'opposition ». D'où l'importance de travailler les fins de match à l'entraînement durant la semaine qui précède le match. « On met en place différents scenarii pour que les joueurs disposent de repères communs. » À Lyon, Pierre Mignoni « joue aussi avec la surfatigue pour tester les réactions. On attend que les joueurs se responsabilisent, qu'ils trouvent la meilleure stratégie commune. » Vincent Etcheto, ancien entraîneur de Bordeaux-Bègles (2009-2015) et Bayonne (2015-2019), raconte qu'il disposait d'un code (Bobo) pour identifier les temps faibles quand son équipe menait au score. « On gardait le ballon, on distillait du jeu au pied de pression, on évitait de jouer, même les surnombres offensifs. » Choix qui impliquent que « les quarante joueurs de l'effectif soient au courant des consignes pour éviter de céder à la panique », précise-t-il. Cette mise en place spécifique n'est pas toujours optimale, signale Garbajosa, « car il y a tellement de choses à faire lors d'un entraînement... On peut le regretter car on est souvent dans la réaction, en fonction des revers, mais notre but consiste à éviter les réponses sporadiques et individuelles. Alors on travaille l'endurance mentale pour ne pas donner à l'adversaire l'occasion de remonter au score ».
... et se peaufine avec le choix des remplaçants
Pour Laurent Travers, suivant en cela le sélectionneur anglais, Eddie Jones, qui lança cette mode dès 2016, lui-même repris par l'entraîneur du quinze de France Fabien Galthié, « le mot remplaçant n'existe pas dans notre vocabulaire : on parle de finisseurs ». Au-delà du glissement sémantique, « le banc des remplaçants, c'est fondamental et complexe, signale Mignoni. Tout le monde veut quand même commencer le match. Alors il faut faire tourner à l'entraînement afin que les remplaçants soient connectés et que le jour du match, ils fassent une bonne entrée. » Mais l'implication de tous n'exclut pas les choix. « On peut quasiment utiliser deux équipes : quinze titulaires et treize changements (en fonction des blessures certains joueurs remplacés peuvent entrer à nouveau), ajoute Mignoni. Et ce sont les clubs avec un effectif de trente joueurs de qualité qui font la différence. »
Pour Garbajosa, « les hommes frais et lucides qui font les bons choix en fin de match, ce sont souvent les remplaçants et, effectivement, certains clubs ont l'avantage de disposer d'un gros stock de leaders. » Au-delà d'un panachage expérience/jeunesse, Travers cherche, lui, « à installer sur le banc des joueurs d'expérience capable de lire le jeu et de prendre des initiatives pertinentes ». À l'image du demi de mêlée Teddy Iribaren, « qui pèse, note Etcheto. Car en fin de match, toutes les équipes ont les mêmes faiblesses aux mêmes endroits, c'est-à-dire autour de la charnière. » Et Yachvili de conclure : « Le rôle des remplaçants est important en saison régulière mais pas vraiment lors des phases finales, où la pression est plus élevée. Dans ce contexte, il me semble que les titulaires sont plus à même de prendre les bonnes décisions. » À voir, donc, si les rois du money time seront récompensés dans quelques mois lors des matches couperets.
Top 14 : comment faire basculer la rencontre dans les derniers instants
Depuis trois journées, la plupart des résultats du Top 14 se décident dans les derniers instants. Plusieurs clubs du haut de tableau excellent en fin de rencontre. Le fruit d'un choix tactique bien identifié.
Le demi de mêlée remplaçant Jules Gimbert a permis à Bordeaux-Bègles d'empocher un bonus offensif à Clermont grâce à un essai à la 76e minute. (N. Luttiau/L'Équipe)
Richard Escot
Le constat sonne comme une évidence. «Depuis trois journées, le résultat des matches se joue dans les dix dernières minutes, voire même dans les cinq dernières... », reconnaît Laurent Travers. L'entraîneur du Racing 92 est bien placé pour le dire. Le 16 février, son équipe s'imposait sur le fil devant Toulouse (30-27) grâce à un essai de Klemenczak au-delà du temps réglementaire. Samedi dernier, c'est le demi de mêlée girondin Gimbert qui permettait à l'UBB d'empocher un bonus offensif à Clermont à la 76e. « Tous les week-ends, c'est hitchcockien », surenchérit le manager de Montpellier Xavier Garbajosa. « Pour moi, que ce soit en fin de partie est anecdotique, tempère notre consultant Olivier Magne. C'est la notion d'urgence qui compte ! » Ce que décrypte le consultant de Canal + Vincent Etcheto : « Pour maîtriser sa fin de match alors qu'on mène au score, il faut être en confiance. Le chassé se recroqueville alors que le chasseur se lâche. L'équipe qui est menée va tout tenter pour gagner. D'autres, qui savent qu'elles ont le potentiel pour l'emporter sur une dernière occasion, prévoient ce type de scénario. » Ce dont ne se privent pas Lyon, Bordeaux-Bègles ou le Racing 92 (voir infographie).
Une tendance bien marquée...
Depuis sa finale remportée en 2015 face à Toulon (29-21), à Barcelone, le club francilien s'est fait une spécialité de ce « money time ». Et si Laurent Travers associe cette tendance « à la fatigue de fin de match, aux changements stratégiques, à la recherche des bonus offensifs ou défensifs, à l'impact du banc, à la capacité d'adaptation, de lecture, à la fraîcheur mentale et physique », l'entraîneur du LOU, Pierre Mignoni, considère que « c'est la nouvelle application des règles, qui permet d'aller en touche sur la dernière pénalité pour la jouer, qui a transformé les dernières minutes en money time ». Dans le sens où, souligne l'ancien demi de mêlée international de Biarritz, Dimitri Yachvili, « il faut savoir parfois, à la 70e minute, sacrifier un système. Prendre la bonne décision demande du sang-froid et de l'énergie, ce qui ne peut être fait que par des joueurs d'expérience, la plupart du temps la charnière, car les avants, à ce moment-là, manquent de lucidité : ils sont occis ».
... qui se travaille à l'entraînement...
Pour Olivier Magne, « le principe de l'éducation rugbystique permet de développer le jugement, la créativité et l'adaptation pour faire déjouer l'adversaire. Ce sont des situations d'urgence durant lesquelles on sort de la programmation en prenant des initiatives en rapport avec la logique d'opposition ». D'où l'importance de travailler les fins de match à l'entraînement durant la semaine qui précède le match. « On met en place différents scenarii pour que les joueurs disposent de repères communs. » À Lyon, Pierre Mignoni « joue aussi avec la surfatigue pour tester les réactions. On attend que les joueurs se responsabilisent, qu'ils trouvent la meilleure stratégie commune. » Vincent Etcheto, ancien entraîneur de Bordeaux-Bègles (2009-2015) et Bayonne (2015-2019), raconte qu'il disposait d'un code (Bobo) pour identifier les temps faibles quand son équipe menait au score. « On gardait le ballon, on distillait du jeu au pied de pression, on évitait de jouer, même les surnombres offensifs. » Choix qui impliquent que « les quarante joueurs de l'effectif soient au courant des consignes pour éviter de céder à la panique », précise-t-il. Cette mise en place spécifique n'est pas toujours optimale, signale Garbajosa, « car il y a tellement de choses à faire lors d'un entraînement... On peut le regretter car on est souvent dans la réaction, en fonction des revers, mais notre but consiste à éviter les réponses sporadiques et individuelles. Alors on travaille l'endurance mentale pour ne pas donner à l'adversaire l'occasion de remonter au score ».
... et se peaufine avec le choix des remplaçants
Pour Laurent Travers, suivant en cela le sélectionneur anglais, Eddie Jones, qui lança cette mode dès 2016, lui-même repris par l'entraîneur du quinze de France Fabien Galthié, « le mot remplaçant n'existe pas dans notre vocabulaire : on parle de finisseurs ». Au-delà du glissement sémantique, « le banc des remplaçants, c'est fondamental et complexe, signale Mignoni. Tout le monde veut quand même commencer le match. Alors il faut faire tourner à l'entraînement afin que les remplaçants soient connectés et que le jour du match, ils fassent une bonne entrée. » Mais l'implication de tous n'exclut pas les choix. « On peut quasiment utiliser deux équipes : quinze titulaires et treize changements (en fonction des blessures certains joueurs remplacés peuvent entrer à nouveau), ajoute Mignoni. Et ce sont les clubs avec un effectif de trente joueurs de qualité qui font la différence. »
Pour Garbajosa, « les hommes frais et lucides qui font les bons choix en fin de match, ce sont souvent les remplaçants et, effectivement, certains clubs ont l'avantage de disposer d'un gros stock de leaders. » Au-delà d'un panachage expérience/jeunesse, Travers cherche, lui, « à installer sur le banc des joueurs d'expérience capable de lire le jeu et de prendre des initiatives pertinentes ». À l'image du demi de mêlée Teddy Iribaren, « qui pèse, note Etcheto. Car en fin de match, toutes les équipes ont les mêmes faiblesses aux mêmes endroits, c'est-à-dire autour de la charnière. » Et Yachvili de conclure : « Le rôle des remplaçants est important en saison régulière mais pas vraiment lors des phases finales, où la pression est plus élevée. Dans ce contexte, il me semble que les titulaires sont plus à même de prendre les bonnes décisions. » À voir, donc, si les rois du money time seront récompensés dans quelques mois lors des matches couperets.
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.arlfm.com/news/rugby-top-14-17e-journee-avant-ubb-castres-tout-sauf-facile-21616
Rugby, Top 14 (17e journée) : Avant UBB / Castres : Tout, sauf facile...
Christophe Urios, qui connaît la maison tarnaise mieux que personne, met en garde sa formation, désormais attendue au tournant chaque week-end
Crédit photo : ARL Florian Rodriguez
Après avoir battu le leader Lyon puis Clermont chez lui, l'on pourrait penser que le Castres Olympique, bien que sur deux succès consécutifs, n'est pas un adversaire de nature à inquiéter l'Union dans son antre. Ce serait une grave erreur pour le nouveau leader du Top 14 qui va devoir désormais éviter les pièges chaque week-end et terminer positivement ce bloc de rencontres.
Ecoutez les réactions d'Alexandre FLANQUART, le deuxième ligne de l'UBB, Christophe URIOS, le manager de l'Union Bordeaux Bègles, et Afa AMOSA, le troisième ligne de l'UBB, qui a eu le bonheur de refouler les terrains samedi à Clermont après sa grave blessure au genou datant de la Coupe du Monde, au micro de Florian Rodriguez. Pour entendre d'autres réactions bordelo-béglaises et des réactions castraises d'avant-match, rendez-vous ce vendredi 28 février 2020 dans Le Week-end en sport à partir de 19h, puis dimanche 1er mars 2020 dans le mag d'avant-match de Top Chrono à partir de midi. Coup d'envoi : 12h30, commentaires de Julien Dourthe et Pascal Darriet. Et toute cette semaine, gagnez vos invitations pour cette rencontre en jouant avec ARL au 05 56 63 35 52 !
Match à suivre sur nos fréquences girondines en direct intégral du stade Chaban-Delmas à Bordeaux, sur notre site internet arlfm.com cliquer sur "Ecouter ARL 33", et sur l'appli ARL (gratuite) de votre mobile !
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Christophe Urios, qui connaît la maison tarnaise mieux que personne, met en garde sa formation, désormais attendue au tournant chaque week-end
Crédit photo : ARL Florian Rodriguez
Après avoir battu le leader Lyon puis Clermont chez lui, l'on pourrait penser que le Castres Olympique, bien que sur deux succès consécutifs, n'est pas un adversaire de nature à inquiéter l'Union dans son antre. Ce serait une grave erreur pour le nouveau leader du Top 14 qui va devoir désormais éviter les pièges chaque week-end et terminer positivement ce bloc de rencontres.
Ecoutez les réactions d'Alexandre FLANQUART, le deuxième ligne de l'UBB, Christophe URIOS, le manager de l'Union Bordeaux Bègles, et Afa AMOSA, le troisième ligne de l'UBB, qui a eu le bonheur de refouler les terrains samedi à Clermont après sa grave blessure au genou datant de la Coupe du Monde, au micro de Florian Rodriguez. Pour entendre d'autres réactions bordelo-béglaises et des réactions castraises d'avant-match, rendez-vous ce vendredi 28 février 2020 dans Le Week-end en sport à partir de 19h, puis dimanche 1er mars 2020 dans le mag d'avant-match de Top Chrono à partir de midi. Coup d'envoi : 12h30, commentaires de Julien Dourthe et Pascal Darriet. Et toute cette semaine, gagnez vos invitations pour cette rencontre en jouant avec ARL au 05 56 63 35 52 !
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
Je vous conseille d’écouter les interviews, notamment celle d'Urios, sur ARL, presque 25 minutes quand même et quelques infos intéressantes...
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
biscouette a écrit:Attention, vérité d'un jour n'est pas vérité toujours, particulièrement en 1ère ligne (comme Bamba nous en a donné un exemple encore le weekend dernier). Ce qui cependant n'indique pas qu'il ne faille pas mettre Peni d'entrée (qui justement pourrait surprendre dans l'exercice de la mêlée, il a quand même des arguments… espérons juste qu'il ne vienne pas en pyjama sur le terrain… ).willoush a écrit:
J'ai vu dans les résumés que Castres s'était fait enfoncer en mélée ce week end, parfait pour lancer Peni d'entrée.
Le CO a plein de raisons pour venir remontés comme des pendules, ils savent être chiants s'il faut, ils ont même l'expert en la matière… et derrière, Dumora par exemple n'est pas un peintre. Quant à nous attention au relâchement. Je ferais un poil tourner justement pour éviter cette décompression, et accorderais encore suffisamment de temps de jeu à certains qui montent en puissance, comme Flanquart, Marco et UJ (en 10).
Ils ont surtout eu une faiblesse à gauche de la mêlée; en pénurie de gauchers, le droitier canadien Tierney a éprouvé bp de difficultés à ce poste.
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.ladepeche.fr/2020/02/27/castres-rajeunit-son-effectif,8758596.php
Castres rajeunit son effectif
Au fil des ans le CO avait laissé la moyenne d’âge de son effectif prendre de l’envergure. Il y aura eu beaucoup de mouvements au sein de Castres cette saison, d’abord en raison de la Coupe du monde et de blessures et de qui ont contraint le club à faire appel à de l’intérim. Ainsi Karena Wihongi, Benjamin Lapeyre, sont venus donner un coup de main dans la première moitié de la saison et Morgan Phélipponneau a été prêté par Agen en cours d’exercice. Le CO avait aussi beaucoup de joueurs en fin de contrat en juillet prochain.
Le champion de France 2018 a déjà prolongé les contrats de Hounkpatin (2023), Rallier (2022) et quasiment ceux de Kotze, Jacaquet et Vaipulu, on teinte l’annonce d’un petit "quasiment" dans la mesure où elle n’a pas été encore faite officiellement. Si parmi les 11 autres fins d’engagements, il demeure une incertitude, 10 sont tranchées. Il y a d’abord les fins de carrière certaines : Rodrigo Capo Ortega et ses 40 printemps arrête mais il pourrait rester à Castres et trouver une place au sein de l’organisation du CO ; Christophe Samson a rendu service une année supplémentaire mais il a décidé de regagner son Auvergne natale et d’arrêter le rugby.
Sept joueurs ciblés
Parmi les autres départs, Julien Caminati pourrait s’orienter vers le jeu à XIII, Alex Tulou est connu sur la planète rugby, le Japon pourrait le tenter ; le Biarritz Olympique a des vues sur Kevin Gimeno, Montauban sur Paea Fa’anunu et les Agenais ont su convaincre Tapu Falatea de les rejoindre ; a priori Robert Ebersohn et Camille Gérondeau sont encore sur le marché des transferts, leur expérience et qualités ne devraient pas les y laisser longtemps. Marc Clerc est également libéré par le CO. A noter aussi le départ volontaire de Ludovic Radosavljevic vers Aix-En-Provence, il était sous contrat, mais le CO lui a accordé un bon de sortie. Pour l’instant 7 joueurs sont pressentis pour venir rejoindre Castres en juillet : Adrea Cocagi (Centre, 25 ans, Perpignan), Gaëtan Barlot (Talonneur, 22 ans, Colomiers), Bastien Guillemin (arrière, 22 ans, Grenoble), Julius Nostadt (pilier, 27 ans, Aurillac), Stéphane Onambélé (3ème ligne, 26 ans, Toulon), Santiago Arata (Demi de mêlée, 23 ans, Atlético Penarol Urugay). Quatre autres joueurs sont prévus pour venir renforcer l’effectif tarnais pour la saison 2020-2021, mais le CO reste hermétique sur leur identité pour l’instant. Le CO, pourra aussi puiser dans sa réserve chez les Espoirs pour peaufiner son rajeunissement.
Jacques Auclert
Castres rajeunit son effectif
Au fil des ans le CO avait laissé la moyenne d’âge de son effectif prendre de l’envergure. Il y aura eu beaucoup de mouvements au sein de Castres cette saison, d’abord en raison de la Coupe du monde et de blessures et de qui ont contraint le club à faire appel à de l’intérim. Ainsi Karena Wihongi, Benjamin Lapeyre, sont venus donner un coup de main dans la première moitié de la saison et Morgan Phélipponneau a été prêté par Agen en cours d’exercice. Le CO avait aussi beaucoup de joueurs en fin de contrat en juillet prochain.
Le champion de France 2018 a déjà prolongé les contrats de Hounkpatin (2023), Rallier (2022) et quasiment ceux de Kotze, Jacaquet et Vaipulu, on teinte l’annonce d’un petit "quasiment" dans la mesure où elle n’a pas été encore faite officiellement. Si parmi les 11 autres fins d’engagements, il demeure une incertitude, 10 sont tranchées. Il y a d’abord les fins de carrière certaines : Rodrigo Capo Ortega et ses 40 printemps arrête mais il pourrait rester à Castres et trouver une place au sein de l’organisation du CO ; Christophe Samson a rendu service une année supplémentaire mais il a décidé de regagner son Auvergne natale et d’arrêter le rugby.
Sept joueurs ciblés
Parmi les autres départs, Julien Caminati pourrait s’orienter vers le jeu à XIII, Alex Tulou est connu sur la planète rugby, le Japon pourrait le tenter ; le Biarritz Olympique a des vues sur Kevin Gimeno, Montauban sur Paea Fa’anunu et les Agenais ont su convaincre Tapu Falatea de les rejoindre ; a priori Robert Ebersohn et Camille Gérondeau sont encore sur le marché des transferts, leur expérience et qualités ne devraient pas les y laisser longtemps. Marc Clerc est également libéré par le CO. A noter aussi le départ volontaire de Ludovic Radosavljevic vers Aix-En-Provence, il était sous contrat, mais le CO lui a accordé un bon de sortie. Pour l’instant 7 joueurs sont pressentis pour venir rejoindre Castres en juillet : Adrea Cocagi (Centre, 25 ans, Perpignan), Gaëtan Barlot (Talonneur, 22 ans, Colomiers), Bastien Guillemin (arrière, 22 ans, Grenoble), Julius Nostadt (pilier, 27 ans, Aurillac), Stéphane Onambélé (3ème ligne, 26 ans, Toulon), Santiago Arata (Demi de mêlée, 23 ans, Atlético Penarol Urugay). Quatre autres joueurs sont prévus pour venir renforcer l’effectif tarnais pour la saison 2020-2021, mais le CO reste hermétique sur leur identité pour l’instant. Le CO, pourra aussi puiser dans sa réserve chez les Espoirs pour peaufiner son rajeunissement.
Jacques Auclert
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://www.sudouest.fr/2020/02/27/ubb-c-est-comme-si-on-me-jetait-dans-le-bain-dit-afa-amosa-7249488-773.php
On apprend donc qu'Amosa jouera...7 cette saison.
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
le radis a écrit:https://www.sudouest.fr/2020/02/27/ubb-c-est-comme-si-on-me-jetait-dans-le-bain-dit-afa-amosa-7249488-773.php
On apprend donc qu'Amosa jouera...7 cette saison.
On apprend ça et plus encore, en écoutant l'intégralité de l'interview d'Urios sur ARL et celle d'Amosa...
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
salut scalp, tu peux mettre l'article du SO sur amosa, merçi :)
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
https://castres-olympique.com/actualite/ubb-co-presentation-de-ladversaire/
https://www.ubbrugby.com/actualites/7351-focus-sur-castres.html
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marchal- Centre de presse
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
On apprend en effet qu'Urios veut faire jouer Amosa en 7 et Urios dit que la plus grande qualité d'afa c'est ses départs derriere la mélée...
On va faire comme les blacks
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
marchal a écrit:salut scalp, tu peux mettre l'article du SO sur amosa, merçi :)
J'avais pas fait gaffe que c’était un article abonné
UBB : "C’est comme si on me jetait dans le bain", dit Afa Amosa
Par Yoan Leshauriès
Après quatre mois d’absence, Afa Amosa, le troisième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles, a fait son retour à Clermont le week-end dernier. Cette saison, il jouera numéro 7.
Il a enfin vu le bout du tunnel. Quatre mois après sa blessure au genou lors du premier match de la Coupe du monde avec les Samoa, Afa Amosa (29 ans) a rejoué son premier match avec l’Union Bordeaux-Bègles le week-end dernier à Clermont (22–31) (13 minutes de jeu). Celui qui évoluait au centre de la troisième ligne girondine la saison dernière voit son rôle changer au poste de flanker.
« Sud Ouest ». Vous avez fait votre retour à Clermont (22–31) le week-end dernier. Comment vous êtes-vous senti ?
Afa Amosa. Pour mon premier match, j’étais très content du résultat. Personnellement, je suis très fier car les quatre derniers mois ont été très durs à vivre. C’était la première grosse blessure de ma carrière. Durant les deux premiers mois, je n’ai rien fait, mis à part travailler avec le kiné. Ça a été un challenge sur le plan mental mais au final, j’ai gagné de la confiance et j’ai bossé physiquement. Sur le match, je n’étais pas à 100 % mais on va dire 98 %. Mais ça sera bon dans deux semaines, on va y aller à coups de 1 % par semaine (rires). Aux entraînements, c’est encore difficile car je manque encore de rythme. Mais avec les turn-overs instaurés dans l’équipe, ça va vite revenir j’espère.
Le plus difficile a-t-il été de voir votre Coupe du monde se terminer après un seul match ou d’avoir manqué le début de saison avec l’UBB ?
Pour moi, c’est l’UBB. Jouer la Coupe du monde, c’était mon rêve et je l’ai réalisé, même si ça a été difficile. Mais en début de saison, pas mal de joueurs sont arrivés à l’UBB et là, à mon retour, je manque un peu de connexions dans le jeu.
N’est-ce pas plus facile de revenir dans une équipe qui gagne ?
Oui et non. J’ai besoin de connaître vite tous les lancements en touche. Et ça, c’est un peu dur pour moi, alors que « la Flanque » (Alexandre Flanquart), lui, il connaît. À chaque fois, je vais vers lui et je lui demande ce que je dois faire (rires). Dans le jeu aussi, ce n’est pas ce que j’ai connu la saison dernière, c’est plus rapide, tout le monde connaît son rôle dans la structure. C’est un peu difficile pour moi. Mais en même temps, c’est bien car c’est comme si on me jetait dans le bain et qu’on me disait de nager. Alors, c’est cool !
Votre rôle va-t-il changer cette saison ?
Cette année, Christophe (Urios, le manager) me demande de jouer numéro 7. C’est un poste que j’ai déjà occupé à La Rochelle. Peut-être que je jouerai en 8 pour dépanner mais pour moi, ça n’a pas une grande importance. Je suis content dès qu’on me dit que je joue.
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
j'avais bien vu :):)
merçi,en tout cas
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marchal- Centre de presse
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
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Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
Effectivement Amosa peut jouer 7, mais de là à ce qu’Urios en fasse son poste prioritaire... je suis étonné.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
Quelle mentalité ce Amosa !
le radis- Team modo
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
moi je comprends un 8 doit pouvoir faire jouer les autres et distribuer : higgin, gorgadze et marco ont cette qualité . Amosa je le vois plus comme un diaby avec d'autres qualités moins de vitesse mais plus puissance
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Top14 - 17ème journée : UBB / Castres
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/top-14-pourquoi-l-ubb-peut-y-croire-994613
Top 14 : Pourquoi l’UBB peut y croire
Par Valentin Moinard
Au coude-à-coude avec Lyon depuis le début de saison, Bordeaux-Bègles a même distancé le LOU pour prendre à présent seul les commandes du Top 14. Et si c’était la bonne année pour l’UBB ? Réponse en quatre points.
Des jeunes qui prennent la main
Le succès de l’UBB, c’est avant tout celui de ses jeunes joueurs. Cyril Cazaux (24 ans), Cameron Woki (21 ans), Maxime Lucu (26 ans), Alexandre Roumat (22 ans) ou encore Matthieu Jalibert (21 ans) portent le club depuis le début de la saison, et ont tous été récompensés par un appel en équipe de France. Des jeunes qui représentent le futur du club, mais aussi le présent, et qui sont surtout plein d’ambitions à l’image de Jalibert. «Je pense surtout qu’il faut éviter d’avoir des regrets. Ces dernières saisons, on a eu beaucoup. On sentait qu’on avait le potentiel pour se qualifier et, à chaque fois, on a échoué, souvent d’un rien. Alors donnons tout pour ne pas avoir de regrets. Pour être fier de nous.», déclarait au Figaro le jeune ouvreur en début de saison. Jalibert est d’ailleurs peut-être le meilleur symbole de cette jeunesse dorée, lui qui a marqué trois essais en début de saison sur les quatre premières rencontres de son club. Grâce à lui et aux autres jeunes, Bordeaux est aujourd’hui encore la seule équipe du Top 14 toujours invaincue à domicile avec Toulouse.
Des joueurs qui savent gagner
Depuis plusieurs saisons, c’est un peu toujours la même rengaine en Gironde. L’UBB joue bien, passe une partie de la saison en position de qualifiable, mais rate sa fin d’année et termine loin des phases finales du championnat. A Bordeaux, le manque de joueurs qui ont l’habitude de gagner s’est vu ces dernières années, surtout aux moments où les points se faisaient plus chers. Et le club l’a payé au prix fort. Mais cette année, Bordeaux semble mieux armé sur ce point, notamment grâce à son recrutement. L’UBB est allé chercher des joueurs qui ont déjà goûté aux joies du Bouclier de Brennus, à l’image d’Alexandre Flanquart, champion avec le Stade Français en 2015, ou Rémi Lamerat, en 2017 avec Clermont. Le centre clermontois assume parfaitement son rôle de leader des lignes arrières depuis le début de l’exercice, et a même inscrit quatre essais en Top 14. En plus de ces joueurs d’expérience, Bordeaux peut en plus s’appuyer sur le vécu de leur entraîneur Christophe Urios, titré avec Castres en 2018.
Urios, un coach qui a tout changé
Christophe Urios est arrivé à Bordeaux cet été en provenance de Castres avec la volonté de faire franchir un palier à l’UBB. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa venue a déjà tout changé en Gironde. Avec douze victoires au compteur pour un nul et seulement trois petites défaites, Bordeaux réalise une première partie de saison excellente, porté par un jeu sciemment tourné vers l’offensive. Pourtant réputé pour préférer le rugby physique et brutal lors de ses passages à Oyonnax et Castres, Urios a fait taire ses détracteurs en transformant son équipe en une machine offensive, dans la foulée de joueurs tels que Semi Radradra. Et les résultats parlent pour l’entraîneur. Bordeaux est aujourd’hui la meilleure attaque du championnat (449 points inscrits) et multiplie les victoires bonifiées comme le week-end dernier contre Clermont (31-22).
Pas d’effet Coupe du monde
Avec le seul Jefferson Poirot de sélectionné avec l’équipe de France pour la Coupe du monde au Japon, Bordeaux, tout comme Lyon, a profité de son affaiblissement tout relatif en début de saison par rapport à d’autres équipes pour prendre le large au classement. Mais alors que beaucoup d’observateurs voyaient l’UBB rentrer dans les rangs une fois que toutes les équipes auraient retrouvé l’intégralité de leur effectif, les Girondins ont au contraire continué sur leur rythme fou. Seulement défaits à Lyon, Brive et Toulouse, ils ont depuis signé des victoires de prestige au Racing 92 (34-30), à La Rochelle (20-15), ou le week-end dernier à Clermont (22-31). Et alors que Bordeaux était pointé du doigt pour son manque d’internationaux pendant la Coupe du monde, toutes ses dernières performances ont été réalisées avec une bonne partie de l’effectif occupée à disputer le Tournoi des six nations.
La Rochelle, le Lou, le MHR, sont aussi invaincus à domicile et on n'est pas encore allé battre LR chez eux, plus les conneries habituelles sur la coupe du monde...
Top 14 : Pourquoi l’UBB peut y croire
Par Valentin Moinard
Au coude-à-coude avec Lyon depuis le début de saison, Bordeaux-Bègles a même distancé le LOU pour prendre à présent seul les commandes du Top 14. Et si c’était la bonne année pour l’UBB ? Réponse en quatre points.
Des jeunes qui prennent la main
Le succès de l’UBB, c’est avant tout celui de ses jeunes joueurs. Cyril Cazaux (24 ans), Cameron Woki (21 ans), Maxime Lucu (26 ans), Alexandre Roumat (22 ans) ou encore Matthieu Jalibert (21 ans) portent le club depuis le début de la saison, et ont tous été récompensés par un appel en équipe de France. Des jeunes qui représentent le futur du club, mais aussi le présent, et qui sont surtout plein d’ambitions à l’image de Jalibert. «Je pense surtout qu’il faut éviter d’avoir des regrets. Ces dernières saisons, on a eu beaucoup. On sentait qu’on avait le potentiel pour se qualifier et, à chaque fois, on a échoué, souvent d’un rien. Alors donnons tout pour ne pas avoir de regrets. Pour être fier de nous.», déclarait au Figaro le jeune ouvreur en début de saison. Jalibert est d’ailleurs peut-être le meilleur symbole de cette jeunesse dorée, lui qui a marqué trois essais en début de saison sur les quatre premières rencontres de son club. Grâce à lui et aux autres jeunes, Bordeaux est aujourd’hui encore la seule équipe du Top 14 toujours invaincue à domicile avec Toulouse.
Des joueurs qui savent gagner
Depuis plusieurs saisons, c’est un peu toujours la même rengaine en Gironde. L’UBB joue bien, passe une partie de la saison en position de qualifiable, mais rate sa fin d’année et termine loin des phases finales du championnat. A Bordeaux, le manque de joueurs qui ont l’habitude de gagner s’est vu ces dernières années, surtout aux moments où les points se faisaient plus chers. Et le club l’a payé au prix fort. Mais cette année, Bordeaux semble mieux armé sur ce point, notamment grâce à son recrutement. L’UBB est allé chercher des joueurs qui ont déjà goûté aux joies du Bouclier de Brennus, à l’image d’Alexandre Flanquart, champion avec le Stade Français en 2015, ou Rémi Lamerat, en 2017 avec Clermont. Le centre clermontois assume parfaitement son rôle de leader des lignes arrières depuis le début de l’exercice, et a même inscrit quatre essais en Top 14. En plus de ces joueurs d’expérience, Bordeaux peut en plus s’appuyer sur le vécu de leur entraîneur Christophe Urios, titré avec Castres en 2018.
Urios, un coach qui a tout changé
Christophe Urios est arrivé à Bordeaux cet été en provenance de Castres avec la volonté de faire franchir un palier à l’UBB. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa venue a déjà tout changé en Gironde. Avec douze victoires au compteur pour un nul et seulement trois petites défaites, Bordeaux réalise une première partie de saison excellente, porté par un jeu sciemment tourné vers l’offensive. Pourtant réputé pour préférer le rugby physique et brutal lors de ses passages à Oyonnax et Castres, Urios a fait taire ses détracteurs en transformant son équipe en une machine offensive, dans la foulée de joueurs tels que Semi Radradra. Et les résultats parlent pour l’entraîneur. Bordeaux est aujourd’hui la meilleure attaque du championnat (449 points inscrits) et multiplie les victoires bonifiées comme le week-end dernier contre Clermont (31-22).
Pas d’effet Coupe du monde
Avec le seul Jefferson Poirot de sélectionné avec l’équipe de France pour la Coupe du monde au Japon, Bordeaux, tout comme Lyon, a profité de son affaiblissement tout relatif en début de saison par rapport à d’autres équipes pour prendre le large au classement. Mais alors que beaucoup d’observateurs voyaient l’UBB rentrer dans les rangs une fois que toutes les équipes auraient retrouvé l’intégralité de leur effectif, les Girondins ont au contraire continué sur leur rythme fou. Seulement défaits à Lyon, Brive et Toulouse, ils ont depuis signé des victoires de prestige au Racing 92 (34-30), à La Rochelle (20-15), ou le week-end dernier à Clermont (22-31). Et alors que Bordeaux était pointé du doigt pour son manque d’internationaux pendant la Coupe du monde, toutes ses dernières performances ont été réalisées avec une bonne partie de l’effectif occupée à disputer le Tournoi des six nations.
La Rochelle, le Lou, le MHR, sont aussi invaincus à domicile et on n'est pas encore allé battre LR chez eux, plus les conneries habituelles sur la coupe du monde...
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