Christophe Urios

Switch a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Les valeurs du rugby, c’est du flan! Et depuis longtemps. C’est du folklore pour les  écoles de rugby. Alors je veux bien qu’il y’a aient encore les derniers robinsons. Des dirigeants et quelques joueurs avec leur club et ce sport chevillés au cœur! Mais bon c’est une espèce en voie de disparition.
Pour en revenir à Altrad, comme Lorenzetti, Lemaitre… ils viennent chercher une reconnaissance publique car ils sont juste connus du petit monde lié à leur activité économique et des lecteurs de Challenge. Alors ils viennent se faire un nom. Altrad avait en tête la mairie de Montpellier, il s’est gamèlé. Ces clubs sont des danseuses pour ces présidents, ils ne font que perdre de l’argent. A l’UBB, club raisonnable, Marti est souvent obligé de remettre 1 ou 2 M€ de sa poche. Alors imaginez au MHR, au Racing ou au SFP avec leurs 2000 supporters …
C’est ce qui m’agace, c’est qu’ils avaient pas assez de pognon pour reprendre un club de foot, mais suffisamment pour faire les américains au rugby.
On verra bien sur le long terme ce que donnent ces clubs!

Le jour où Wild, Lorenzetti ou Altrad décide de plier bagages, c'est sûr que ça va faire mal

Tothor a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Les valeurs du rugby, c’est du flan! Et depuis longtemps. C’est du folklore pour les  écoles de rugby. Alors je veux bien qu’il y’a aient encore les derniers robinsons. Des dirigeants et quelques joueurs avec leur club et ce sport chevillés au cœur! Mais bon c’est une espèce en voie de disparition.
Pour en revenir à Altrad, comme Lorenzetti, Lemaitre… ils viennent chercher une reconnaissance publique car ils sont juste connus du petit monde lié à leur activité économique et des lecteurs de Challenge. Alors ils viennent se faire un nom. Altrad avait en tête la mairie de Montpellier, il s’est gamèlé. Ces clubs sont des danseuses pour ces présidents, ils ne font que perdre de l’argent. A l’UBB, club raisonnable, Marti est souvent obligé de remettre 1 ou 2 M€ de sa poche. Alors imaginez au MHR, au Racing ou au SFP avec leurs 2000 supporters …
C’est ce qui m’agace, c’est qu’ils avaient pas assez de pognon pour reprendre un club de foot, mais suffisamment pour faire les américains au rugby.
On verra bien sur le long terme ce que donnent ces clubs!

Je suis sur la même ligne que toi, sur 95% de ton post, mais juste un point de divergence: ALtrad comme Lorenzetti ont largement de quoi se faire plaisir au foot.

Lorenzetti avant de mettre des billes au Racing, finançait via sa société " Foncia" de la Voile ( et ça coute horriblement cher, bien plus qu'un club de rugby ), et visait surtout une culbute immobilière ( il est proprietaire lui, et non pas le club, du stade qu'il a construit), a "La defense" une des zones ou le foncier est le plus élevé de France.

Altrad lui c'est le BTP mais tout aussi riche, et il visait la mairie de Montpellier, mais aussi se développer dans le monde anglo saxon ( d'ou la volonté de racheter Gloucester, ou le sponsoring des All Blacks )le meilleur parallèle à faire à mon sens est avec le président du Réal Madrid, qui est son equivalent espagnol, ou bizness et foot s'entremêle allègrement.

marchal a écrit:la preuve en est que l'on peut encore participer à notre forum ou à celui d'autres équipes sans que ça  vire au pugilat ou aux insultes. alors que c'est quasi impossible au foot et je ne parle pas des réseaux sociaux ou là c'est la foire d'empoigne

marchal a écrit:la preuve en est que l'on peut encore participer à notre forum ou à celui d'autres équipes sans que ça  vire au pugilat ou aux insultes. alors que c'est quasi impossible au foot et je ne parle pas des réseaux sociaux ou là c'est la foire d'empoigne

marchal a écrit:la preuve en est que l'on peut encore participer à notre forum ou à celui d'autres équipes sans que ça  vire au pugilat ou aux insultes. alors que c'est quasi impossible au foot et je ne parle pas des réseaux sociaux ou là c'est la foire d'empoigne

marchal a écrit:en plus scalp et je ne fais pas du lechage de pompes, tu es un de ceux qui participe à  ces échanges soft. Merci pour cela et pour le travail que tu fais même si ce que je dis là va heuter ton humilité.  bonnes fêtes scalp c'est mon mom2de gentillesse faut en profiter

Scalp a écrit:

marchal a écrit:la preuve en est que l'on peut encore participer à notre forum ou à celui d'autres équipes sans que ça  vire au pugilat ou aux insultes. alors que c'est quasi impossible au foot et je ne parle pas des réseaux sociaux ou là c'est la foire d'empoigne

Exactement, j'ai longtemps lu ce forum sans y participer et j'ai toujours trouvé que c'était un espace d'échange de grande qualité, ça devient particulièrement rare et c'est précieux...

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

marchal a écrit:la preuve en est que l'on peut encore participer à notre forum ou à celui d'autres équipes sans que ça  vire au pugilat ou aux insultes. alors que c'est quasi impossible au foot et je ne parle pas des réseaux sociaux ou là c'est la foire d'empoigne

Exactement, j'ai longtemps lu ce forum sans y participer et j'ai toujours trouvé que c'était un espace d'échange de grande qualité, ça devient particulièrement rare et c'est précieux...

deux toute facon, si ce forum devé perdre son nivo, je croi que je partirerai et je suprimmererais mon conte Dr Grégori Bouze...

krahknardz a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

marchal a écrit:la preuve en est que l'on peut encore participer à notre forum ou à celui d'autres équipes sans que ça  vire au pugilat ou aux insultes. alors que c'est quasi impossible au foot et je ne parle pas des réseaux sociaux ou là c'est la foire d'empoigne

Exactement, j'ai longtemps lu ce forum sans y participer et j'ai toujours trouvé que c'était un espace d'échange de grande qualité, ça devient particulièrement rare et c'est précieux...

deux toute facon, si ce forum devé perdre son nivo, je croi que je partirerai et je suprimmererais mon conte Dr Grégori Bouze...

Ouah, tu es à la limite du carton pour attentat à la langue....

grospaquet31 a écrit:je ne vois pas vraiment l'intérêt de cet énième interview sur le depart de CU et ce debalage public.

grospaquet31 a écrit:je ne vois pas vraiment l'intérêt de cet énième interview sur le depart de CU et ce debalage public.

sudiste a écrit:Je pense que Laïrle et Charrier auraient pu faire l'économie de cette interview qui n'apporte pas grand chose sauf à mettre au jour une certaine fragilité ambiante à l'heure où l'équipe et le club redresse la barre

Scalp a écrit:

grospaquet31 a écrit:je ne vois pas vraiment l'intérêt de cet énième interview sur le depart de CU et ce debalage public.

Je vois juste deux mecs réglo avec leur ex-manager et avec le club, qui ont décidé de rester pro jusqu'au bout en étant franc avec leur groupe, c'est aussi aux joueurs de prendre leur responsabilité dans cette fin de saison un peu spéciale, voilà. Quand on voit les résultats sur le terrain, ça fonctionne plutôt pas mal, un équilibre semble avoir été trouvé, il faut maintenant gagner Bayonne, ce sera un match après l'autre...

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Charrier-lairle-successeurs-d-urios-a-la-tete-de-l-ubb-les-joueurs-ont-la-cle/1373063

Charrier-Laïrle, successeurs d'Urios à la tête de l'UBB : « Les joueurs ont la clé »

Le duo qui a succédé à Christophe Urios reste profondément attaché à l'ex-manager de l'UBB, et ils assument. Mais en vrais pros, ils souhaitent aller au bout de leur mission en qualifiant le club pour la phase finale.

Maxime Raulin
Julien Laïrle (37 ans) et Frédéric Charrier (45 ans), qui ont pris le groupe de l'Union Bordeaux-Bègles à la suite de L'ÉVICTION DE CHRISTOPHE URIOS, MI-NOVEMBRE, ont reçu L'Équipe au Ceva Campus, le centre d'entraînement. Jeudi après-midi, le duo, souriant et décontracté, a évoqué en toute franchise la situation inédite et compliquée où il se retrouve. Dans la continuité, tous deux essaient de guider l'UBB vers une nouvelle phase finale en tentant de responsabiliser les joueurs.

L'ÉVICTION DE CHRISTOPHE URIOS
« L'incompréhension »

« Vous avez pris en main l'équipe mi-novembre, à la suite de l'éviction de Christophe Urios. Qu'est-ce qui a été le plus difficile ?  

Frédéric Charrier : (Il souffle.) 
Julien Laïrle : Joker ! (Il se marre.)  
F.C. : C'est particulier parce que je bossais avec Christophe depuis plus de dix ans... (2010, à Oyonnax).
J.L. : Ce qui a été difficile, c'est qu'il y a une forme d'incompréhension. Quinze jours plus tôt, avant la défaite à Pau (33-7), nous étions en train de négocier une prolongation (ils sont en fin de contrat en juin 2023 et une prolongation jusqu'en juin 2025, comme Urios, était en discussion). Nous avions rencontré Arthur Iturria (qui a finalement signé à Bayonne pour la saison prochaine) en compagnie de Christophe et du président Laurent Marti. Forcément, tu te projettes sur la suite ! Puis nous rentrons de vacances et Christophe est viré !

Vous ne l'aviez pas vu venir ? 

F.C. : Quand tu reçois un joueur du calibre d'Iturria, tu n'imagines pas une seconde que tout va s'arrêter en fin de saison ! Voilà pourquoi c'est l'incompréhension qui prédomine.
J.L. : Je me suis retrouvé seul face au groupe car Fred était à Lille avec les Barbarians. Je me suis demandé ce que je faisais là. Je dois beaucoup à Christophe. C'est lui qui m'a fait venir à l'UBB (en 2019). J'ai une reconnaissance éternelle envers lui. Je crois en ce que nous faisons. Les résultats des trois dernières saisons le prouvent avec des qualifications pour les demies dans les deux compétitions en 2021 et une nouvelle demie de Top 14 en 2022. Aujourd'hui, nous sommes dans la continuité de ce qu'on fait depuis quatre ans ici. Alors si je reste pour faire la même chose, à quoi ça rime ?

La question d'être solidaire avec Christophe s'est-elle posée ? 

F.C. : Oui. On n'arrêtait pas de se demander : "Pourquoi ?" À mon retour de Lille, j'ai eu besoin de m'entretenir avec le président, même si ça n'a pas éclairé grand-chose... Mais je lui ai dit que s'il souhaitait qu'on change tout, il devait aussi nous virer. Nous croyons en ce que nous faisons, en notre fonctionnement. J'avais aussi besoin de parler avec les joueurs. Ils ont reconnu que la situation était très compliquée. Mais ils ont montré qu'ils souhaitaient continuer avec nous, qu'ils ne voulaient pas tout changer non plus.
J.L. : Nous avons également beaucoup échangé avec Christophe Urios. Nous n'avions pas envie de le trahir. Il nous a dit de faire notre job du mieux possible et d'aller au bout de notre histoire avec l'UBB. Aujourd'hui, je nous considère toujours comme le staff de Christophe, celui qu'il a choisi. L'objectif est de faire perdurer le travail mis en place depuis trois ans. Nous sommes des compétiteurs. Nous avons enfin envie d'être reconnus dans notre job.


Réaliser une bonne saison avec l'UBB est-elle la meilleure pub pour votre avenir ? 

J.L. : J'espère que la pub a été faite depuis trois ans. Nous avons qualifié un club qui ne l'avait jamais été. Et j'espère que ce sera toujours le cas dans les années à venir.
F.C. : C'est un beau challenge. Mais surtout une expérience qui doit nous permettre de grandir en tant qu'entraîneurs.

LEUR RELATION AVEC LE GROUPE
« Les joueurs sont face à leurs responsabilités »

Il semblerait qu'un groupe de joueurs ait obtenu la tête d'Urios. N'avez-vous pas craint une certaine défiance de leur part ? 

F.C. : Pour le moment, je qualifie ça de on-dit. La seule personne qui détient la raison de l'éviction de Christophe, c'est Laurent Marti. Sauf qu'il ne s'est pas encore expliqué. Si nous commençons à nous prendre la tête à savoir si tel ou tel joueur a fait ci ou ça, on ne s'en sort pas.
J.L. : J'avoue qu'on a beaucoup cogité. Mais personne ne s'est exprimé. Ni le club, ni Marti, ni Urios. Si tu écoutes les on-dit, tu trouveras toujours des coupables car il y a toujours quelqu'un qui va balancer sur un autre. Et dans ce cas, on ne pouvait pas rester. Pour être coach, il faut de l'affect. Il faut de l'empathie, tout en étant dur. Si tu penses que les gonzes ont mis un poignard dans le dos de Christophe, tu ne peux pas bosser sereinement.

Qu'avez-vous dit aux joueurs ? 

J.L. : Qu'on ne restait pas pour gérer un projet de transition ! On leur a également fait comprendre que leur responsabilité allait être deux fois plus engagée. Il n'y a plus de manager à l'UBB pour gérer un staff de 19 personnes et environ 40 joueurs. Quel management tu mets en place alors que dans sept mois, on dégage ? Quelle est notre autorité, notre pouvoir sur les joueurs ? Mais également sur le staff ? Si les préparateurs physiques ou le médical n'ont plus envie de bosser car ils savent qu'ils ne seront pas conservés, qu'est-ce qu'on fait ? Idem en cas de conflits ? Les joueurs sont face à leurs responsabilités.
F.C. : On ne peut pas tout assumer. Ils doivent prendre conscience que la situation n'est pas simple. Si c'était pour gérer un Club Med jusqu'à la fin de saison, on aurait pris un chèque aussi. Le challenge est difficile, les trois quarts du staff sont en fin de contrat, des joueurs ne seront pas conservés, mais ce n'est plus notre responsabilité. Malgré tout, on veut performer.
J.L. : La force, c'est que les joueurs l'ont compris. Ils ont la clé.
F.C. : Mais il reste six mois... C'est très long... Sur six mois, cette situation bancale fait un peu peur.


L'AVENIR DE LEUR DUO
« Travailler avec Urios, ce sera oui ! »

Comment s'organise votre duo ? 

J.L. : On a toujours fonctionné sur un pied d'égalité. Il était hors de question que ça change. Nous avons une confiance aveugle l'un envers l'autre.
F.C. : Sinon ça ne fonctionnerait pas.

Il n'y a donc pas de chef ? Qui tranche ? 

J.L. : On discute, on s'attaque un peu et il y en a un qui lâche. Mais comme avec Christophe, on a gardé notre répartition. Fred s'occupe des trois-quarts et de l'attaque, je m'occupe des avants et de la défense. On partage toutes les informations.
F.C. : Nous sommes dans l'échange. Sur la composition d'équipe, Julien donnait les avants, je donnais les trois-quarts, on bataillait et Christophe tranchait. Aujourd'hui, on fait pareil. Mais Julien a le dernier mot sur les avants et moi sur les trois-quarts.
J.L. : On prend des décisions et on assume. Du coup, on est moins sympa qu'avant auprès des joueurs qui ne jouent pas.

Comment voyez-vous votre avenir ? Ensemble, avec Christophe Urios ? 

J.L. : C'est Christophe qui décidera s'il veut travailler avec nous ! Mais à la base, nous étions en passe de resigner deux ans de plus avec lui. Donc travailler avec Christophe, ce sera oui.
F.C. : Bien sûr. Ça fait trois ans qu'on travaillait avec Christophe et on a toujours eu des résultats... Après, on parle un peu dans le vide, puisque pour le moment Christophe n'a pas de club et nous non plus.

L'OBJECTIF DU TOP 6 EN TOP 14
« Valider la confiance actuelle »

L'UBB vient d'enchaîner deux succès de rang, ce qui n'était plus arrivé depuis presque un an... 

F.C. : L'équipe est mieux ! Nous sommes sur une bonne dynamique. Ça valide un état d'esprit.
J.L. : Ce qui nous tracassait, c'est que nous n'avions pas réussi à prendre de bonus offensif à la maison, pas réussi à gagner à l'extérieur, ni à gagner deux matches de suite. Nous venons de valider toutes ces cases avec un bonus face à Brive (33-13), une victoire à La Rochelle (8-12) et un succès en suivant face à Montpellier, encore avec bonus (40-10). J'ajouterai que malgré certaines défaites nous avons su ramener des points à chaque fois. Quand tu veux te positionner dans le top 6 et jouer la qualification, c'est primordial. La différence vient aussi du fait qu'on ne lâche plus en fin de match. Ça reflète l'état d'esprit d'un groupe.

La réception de Bayonne peut vous permettre de conforter votre place dans le top 6.  

F.C. : On savait qu'on aurait un début de saison compliqué. L'intersaison a été courte avec seulement cinq semaines. Nous avons aussi récupéré nos internationaux très tardivement (Jalibert, Lucu, Vergnes, Moefana, Vili, Jolmes, Falatea, Buros). Il nous fallait du temps pour retrouver un collectif. Une victoire face à Bayonne validerait notre travail.
J.L. : Elle validerait surtout la confiance qu'on se donne depuis quelques semaines. Même les défaites en Coupe des champions à Gloucester (22-17) et face aux Sharks (16-19) nous ont permis de grandir. Notamment dans la relation entre notre staff et les joueurs. Nous avons aussi retrouvé le top 6, l'objectif fixé aux joueurs. Ce qui nous offre de la tranquillité. (Il sourit.) Ça enlève une certaine pression. Mais il ne faut pas se reposer, se satisfaire ou s'arrêter là-dessus. Ce n'est pas suffisant.

Quel est l'atout principal de l'UBB pour réussir une grande saison ? 

F.C. : Jouer en équipe, se resserrer, garder cette cohésion jusqu'au bout. Si on pense à la saison prochaine, ce sera terminé. »
J.L. : Si les joueurs décident de le faire, ce sera notre force. »

grospaquet31 a écrit:

Scalp a écrit:

grospaquet31 a écrit:je ne vois pas vraiment l'intérêt de cet énième interview sur le depart de CU et ce debalage public.

Je vois juste deux mecs réglo avec leur ex-manager et avec le club, qui ont décidé de rester pro jusqu'au bout en étant franc avec leur groupe, c'est aussi aux joueurs de prendre leur responsabilité dans cette fin de saison un peu spéciale, voilà. Quand on voit les résultats sur le terrain, ça fonctionne plutôt pas mal, un équilibre semble avoir été trouvé, il faut maintenant gagner Bayonne, ce sera un match après l'autre...

donc ca n'apporte rien, on apprend rien. ils sont dégoutés mais ils restent pro et à leur yeux, CU était le meilleur. on le savait deja depuis les ITW d'il y a 1 mois
bon en meme temps si on peut chercher la petite bete, "quels joueurs ont eu la tete de CU?", si on peut faire du buzz ou foutre la merde une enieme fois...d'ailleurs ils manquent des questions du style "qu'avez vous pensé de la conference d'apres match de  Perpignan de CU?" "comment expliquez vous la cascade de blessés que l'UBB a connu a partir de Fevrier?"...

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Charrier-lairle-successeurs-d-urios-a-la-tete-de-l-ubb-les-joueurs-ont-la-cle/1373063

Charrier-Laïrle, successeurs d'Urios à la tête de l'UBB : « Les joueurs ont la clé »

Le duo qui a succédé à Christophe Urios reste profondément attaché à l'ex-manager de l'UBB, et ils assument. Mais en vrais pros, ils souhaitent aller au bout de leur mission en qualifiant le club pour la phase finale.

Maxime Raulin
Julien Laïrle (37 ans) et Frédéric Charrier (45 ans), qui ont pris le groupe de l'Union Bordeaux-Bègles à la suite de L'ÉVICTION DE CHRISTOPHE URIOS, MI-NOVEMBRE, ont reçu L'Équipe au Ceva Campus, le centre d'entraînement. Jeudi après-midi, le duo, souriant et décontracté, a évoqué en toute franchise la situation inédite et compliquée où il se retrouve. Dans la continuité, tous deux essaient de guider l'UBB vers une nouvelle phase finale en tentant de responsabiliser les joueurs.

L'ÉVICTION DE CHRISTOPHE URIOS
« L'incompréhension »

« Vous avez pris en main l'équipe mi-novembre, à la suite de l'éviction de Christophe Urios. Qu'est-ce qui a été le plus difficile ?  

Frédéric Charrier : (Il souffle.) 
Julien Laïrle : Joker ! (Il se marre.)  
F.C. : C'est particulier parce que je bossais avec Christophe depuis plus de dix ans... (2010, à Oyonnax).
J.L. : Ce qui a été difficile, c'est qu'il y a une forme d'incompréhension. Quinze jours plus tôt, avant la défaite à Pau (33-7), nous étions en train de négocier une prolongation (ils sont en fin de contrat en juin 2023 et une prolongation jusqu'en juin 2025, comme Urios, était en discussion). Nous avions rencontré Arthur Iturria (qui a finalement signé à Bayonne pour la saison prochaine) en compagnie de Christophe et du président Laurent Marti. Forcément, tu te projettes sur la suite ! Puis nous rentrons de vacances et Christophe est viré !

Vous ne l'aviez pas vu venir ? 

F.C. : Quand tu reçois un joueur du calibre d'Iturria, tu n'imagines pas une seconde que tout va s'arrêter en fin de saison ! Voilà pourquoi c'est l'incompréhension qui prédomine.
J.L. : Je me suis retrouvé seul face au groupe car Fred était à Lille avec les Barbarians. Je me suis demandé ce que je faisais là. Je dois beaucoup à Christophe. C'est lui qui m'a fait venir à l'UBB (en 2019). J'ai une reconnaissance éternelle envers lui. Je crois en ce que nous faisons. Les résultats des trois dernières saisons le prouvent avec des qualifications pour les demies dans les deux compétitions en 2021 et une nouvelle demie de Top 14 en 2022. Aujourd'hui, nous sommes dans la continuité de ce qu'on fait depuis quatre ans ici. Alors si je reste pour faire la même chose, à quoi ça rime ?

La question d'être solidaire avec Christophe s'est-elle posée ? 

F.C. : Oui. On n'arrêtait pas de se demander : "Pourquoi ?" À mon retour de Lille, j'ai eu besoin de m'entretenir avec le président, même si ça n'a pas éclairé grand-chose... Mais je lui ai dit que s'il souhaitait qu'on change tout, il devait aussi nous virer. Nous croyons en ce que nous faisons, en notre fonctionnement. J'avais aussi besoin de parler avec les joueurs. Ils ont reconnu que la situation était très compliquée. Mais ils ont montré qu'ils souhaitaient continuer avec nous, qu'ils ne voulaient pas tout changer non plus.
J.L. : Nous avons également beaucoup échangé avec Christophe Urios. Nous n'avions pas envie de le trahir. Il nous a dit de faire notre job du mieux possible et d'aller au bout de notre histoire avec l'UBB. Aujourd'hui, je nous considère toujours comme le staff de Christophe, celui qu'il a choisi. L'objectif est de faire perdurer le travail mis en place depuis trois ans. Nous sommes des compétiteurs. Nous avons enfin envie d'être reconnus dans notre job.


Réaliser une bonne saison avec l'UBB est-elle la meilleure pub pour votre avenir ? 

J.L. : J'espère que la pub a été faite depuis trois ans. Nous avons qualifié un club qui ne l'avait jamais été. Et j'espère que ce sera toujours le cas dans les années à venir.
F.C. : C'est un beau challenge. Mais surtout une expérience qui doit nous permettre de grandir en tant qu'entraîneurs.

LEUR RELATION AVEC LE GROUPE
« Les joueurs sont face à leurs responsabilités »

Il semblerait qu'un groupe de joueurs ait obtenu la tête d'Urios. N'avez-vous pas craint une certaine défiance de leur part ? 

F.C. : Pour le moment, je qualifie ça de on-dit. La seule personne qui détient la raison de l'éviction de Christophe, c'est Laurent Marti. Sauf qu'il ne s'est pas encore expliqué. Si nous commençons à nous prendre la tête à savoir si tel ou tel joueur a fait ci ou ça, on ne s'en sort pas.
J.L. : J'avoue qu'on a beaucoup cogité. Mais personne ne s'est exprimé. Ni le club, ni Marti, ni Urios. Si tu écoutes les on-dit, tu trouveras toujours des coupables car il y a toujours quelqu'un qui va balancer sur un autre. Et dans ce cas, on ne pouvait pas rester. Pour être coach, il faut de l'affect. Il faut de l'empathie, tout en étant dur. Si tu penses que les gonzes ont mis un poignard dans le dos de Christophe, tu ne peux pas bosser sereinement.

Qu'avez-vous dit aux joueurs ? 

J.L. : Qu'on ne restait pas pour gérer un projet de transition ! On leur a également fait comprendre que leur responsabilité allait être deux fois plus engagée. Il n'y a plus de manager à l'UBB pour gérer un staff de 19 personnes et environ 40 joueurs. Quel management tu mets en place alors que dans sept mois, on dégage ? Quelle est notre autorité, notre pouvoir sur les joueurs ? Mais également sur le staff ? Si les préparateurs physiques ou le médical n'ont plus envie de bosser car ils savent qu'ils ne seront pas conservés, qu'est-ce qu'on fait ? Idem en cas de conflits ? Les joueurs sont face à leurs responsabilités.
F.C. : On ne peut pas tout assumer. Ils doivent prendre conscience que la situation n'est pas simple. Si c'était pour gérer un Club Med jusqu'à la fin de saison, on aurait pris un chèque aussi. Le challenge est difficile, les trois quarts du staff sont en fin de contrat, des joueurs ne seront pas conservés, mais ce n'est plus notre responsabilité. Malgré tout, on veut performer.
J.L. : La force, c'est que les joueurs l'ont compris. Ils ont la clé.
F.C. : Mais il reste six mois... C'est très long... Sur six mois, cette situation bancale fait un peu peur.


L'AVENIR DE LEUR DUO
« Travailler avec Urios, ce sera oui ! »

Comment s'organise votre duo ? 

J.L. : On a toujours fonctionné sur un pied d'égalité. Il était hors de question que ça change. Nous avons une confiance aveugle l'un envers l'autre.
F.C. : Sinon ça ne fonctionnerait pas.

Il n'y a donc pas de chef ? Qui tranche ? 

J.L. : On discute, on s'attaque un peu et il y en a un qui lâche. Mais comme avec Christophe, on a gardé notre répartition. Fred s'occupe des trois-quarts et de l'attaque, je m'occupe des avants et de la défense. On partage toutes les informations.
F.C. : Nous sommes dans l'échange. Sur la composition d'équipe, Julien donnait les avants, je donnais les trois-quarts, on bataillait et Christophe tranchait. Aujourd'hui, on fait pareil. Mais Julien a le dernier mot sur les avants et moi sur les trois-quarts.
J.L. : On prend des décisions et on assume. Du coup, on est moins sympa qu'avant auprès des joueurs qui ne jouent pas.

Comment voyez-vous votre avenir ? Ensemble, avec Christophe Urios ? 

J.L. : C'est Christophe qui décidera s'il veut travailler avec nous ! Mais à la base, nous étions en passe de resigner deux ans de plus avec lui. Donc travailler avec Christophe, ce sera oui.
F.C. : Bien sûr. Ça fait trois ans qu'on travaillait avec Christophe et on a toujours eu des résultats... Après, on parle un peu dans le vide, puisque pour le moment Christophe n'a pas de club et nous non plus.

L'OBJECTIF DU TOP 6 EN TOP 14
« Valider la confiance actuelle »

L'UBB vient d'enchaîner deux succès de rang, ce qui n'était plus arrivé depuis presque un an... 

F.C. : L'équipe est mieux ! Nous sommes sur une bonne dynamique. Ça valide un état d'esprit.
J.L. : Ce qui nous tracassait, c'est que nous n'avions pas réussi à prendre de bonus offensif à la maison, pas réussi à gagner à l'extérieur, ni à gagner deux matches de suite. Nous venons de valider toutes ces cases avec un bonus face à Brive (33-13), une victoire à La Rochelle (8-12) et un succès en suivant face à Montpellier, encore avec bonus (40-10). J'ajouterai que malgré certaines défaites nous avons su ramener des points à chaque fois. Quand tu veux te positionner dans le top 6 et jouer la qualification, c'est primordial. La différence vient aussi du fait qu'on ne lâche plus en fin de match. Ça reflète l'état d'esprit d'un groupe.

La réception de Bayonne peut vous permettre de conforter votre place dans le top 6.  

F.C. : On savait qu'on aurait un début de saison compliqué. L'intersaison a été courte avec seulement cinq semaines. Nous avons aussi récupéré nos internationaux très tardivement (Jalibert, Lucu, Vergnes, Moefana, Vili, Jolmes, Falatea, Buros). Il nous fallait du temps pour retrouver un collectif. Une victoire face à Bayonne validerait notre travail.
J.L. : Elle validerait surtout la confiance qu'on se donne depuis quelques semaines. Même les défaites en Coupe des champions à Gloucester (22-17) et face aux Sharks (16-19) nous ont permis de grandir. Notamment dans la relation entre notre staff et les joueurs. Nous avons aussi retrouvé le top 6, l'objectif fixé aux joueurs. Ce qui nous offre de la tranquillité. (Il sourit.) Ça enlève une certaine pression. Mais il ne faut pas se reposer, se satisfaire ou s'arrêter là-dessus. Ce n'est pas suffisant.

Quel est l'atout principal de l'UBB pour réussir une grande saison ? 

F.C. : Jouer en équipe, se resserrer, garder cette cohésion jusqu'au bout. Si on pense à la saison prochaine, ce sera terminé. »
J.L. : Si les joueurs décident de le faire, ce sera notre force. »

 Merci Scalp !