Re: Coupe d'Europe 2020-2021

**Switch** Mer 14 Avr 2021 - 11:41

https://www.epcrugby.com/2021/04/14/prix-epcr-du-joueur-europeen-de-lannee-2021-annonce-des-15-candidats/

Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021 : annonce des 15 candidats

Sans surprise, des représentants des clubs qui se sont qualifiés pour les demi-finales de la Champions Cup dominent la liste des 15 nommés pour le Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021.

La Rochelle a décroché une place en demi-finale pour la première fois de son histoire, et elle a fait forte impression sur le jury d’experts car c’est l’équipe la mieux représentée avec pas moins de cinq joueurs retenus : Grégory Alldritt, Levani Botia, Kevin Gourdon, Raymond Rhule et Will Skelton, déjà vainqueur du tournoi.

Les deux clubs les plus titrés de la compétition, Toulouse et le Leinster Rugby, ont quatre candidats chacun. En effet, les Toulousains Antoine Dupont, Jerome Kaino, Julien Marchand et Romain Ntamack ont été sélectionnés par les jurés, tandis que Tadhg Furlong, Robbie Henshaw, Hugo Keenan et Josh van der Flier représentent la province irlandaise.

Grâce à leurs excellentes performances, l’ouvreur de Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert et l’ailier de l’ASM Clermont Auvergne Kotaro Matsushima figurent également dans cette liste de stars composée de joueurs originaires de sept pays différents : Afrique du sud, Australie, Fidji, France, Irlande, Japon et Nouvelle-Zélande.

Le lauréat d’une des plus prestigieuses récompenses individuelles du rugby international se verra remettre une médaille en or spécialement frappée pour l’occasion, en plus du Trophée commémoratif Anthony Foley.

Les votes pour la 11e édition de cette récompense sont maintenant ouverts ICI et les fans auront la possibilité de remporter un ballon et un maillot dédicacé par l’un des clubs finalistes de la Champions Cup.

Dans un second temps, la liste sera réduite à 5 joueurs au début de mois de mai, à l’issue des demi-finales de la Champions Cup et Challenge Cup, grâce à la combinaison des votes du public et du verdict du jury. A noter que certains joueurs ne figurant pas sur la liste initiale des 15 candidats, mais qui auront un rôle décisif lors des demi-finales, seront susceptibles d’être pris en compte pour la liste finale.

Les votes seront ensuite de nouveau ouverts pour les supporters, et le nom du lauréat de l’année 2021 sera dévoilé au terme de la finale de la Champions Cup, le samedi 22 mai.

Liste des nommés pour le Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021 :
- Grégory ALLDRITT (La Rochelle)
- Levani BOTIA (La Rochelle)
- Antoine DUPONT (Toulouse)
- Tadhg FURLONG (Leinster Rugby)
- Kevin GOURDON (La Rochelle)
- Robbie HENSHAW (Leinster Rugby)
- Matthieu JALIBERT (Bordeaux-Bègles)
- Jerome KAINO (Toulouse)
- Hugo KEENAN (Leinster Rugby)
- Julien MARCHAND (Toulouse)
- Kotaro MATSUSHIMA (ASM Clermont Auvergne)
- Romain NTAMACK (Toulouse)
- Raymond RHULE (La Rochelle)
- Will SKELTON (La Rochelle)
- Josh VAN DER FLIER (Leinster Rugby)

Jury d’experts :
- Erik Bonneval (beIN SPORTS)
- Bryan Habana (Channel 4)
- Sonja McLaughlan (BBC Radio 5 Live)
- Alan Quinlan (Virgin Media)
- Dimitri Yachvili (France Télévisions)

Précédents lauréats :
- 2020 : Sam Simmonds (Exeter Chiefs) **
- 2019 : Alex Goode (Saracens) **
- 2018 : Leone Nakarawa (Racing 92) *
- 2017 : Owen Farrell (Saracens) **
- 2016 : Maro Itoje (Saracens) **
- 2015 : Nick Abendanon (ASM Clermont Auvergne) *
- 2014 : Steffon Armitage (RC Toulon) **
- 2013 : Jonny Wilkinson (RC Toulon) **
- 2012 : Rob Kearney (Leinster Rugby) **
- 2011 : Sean O’Brien (Leinster Rugby) **
- 2010 : Ronan O’Gara (Munster Rugby – meilleur joueur des 15 premières années des tournois de clubs européens)

** : vainqueur
* : finaliste

Donc 5 rochelais, 4 toulousains, 4 leinstermen, 1 clermontois et 1 bordelo-béglais. Mouais, encore une fois je suis dubitatif sur les nominés et la répartition. La Rochelle aurait donc la meilleure équipe d'Europe pour avoir battu Gloucester et Sale, quand d'autres ont battu Exeter, le Munster, Bristol, les Wasps ou le Racing Rolling Eyes

Encore une fois, l'UBB doit être une anomalie, là par hasard :chambreur:

Remarque, l'an dernier, parmi les 15 nommés on retrouvait 2 joueurs de l'Ulster et 3 du Leinster alors que leurs clubs avaient été éliminés en 1/4, 1 joueur de Bordeaux alors qu'on avait été éliminés en 1/2 de Challenge, et aucun joueur de Bristol ni Toulon, finalistes de Challenge Rolling Eyes

**densnewzealand** Mer 14 Avr 2021 - 12:18

Un Buros , ou un Moala, avaient largement leur place dans cette liste :chambreur:

nadoloubb Mer 14 Avr 2021 - 12:18

Switch a écrit:https://www.epcrugby.com/2021/04/14/prix-epcr-du-joueur-europeen-de-lannee-2021-annonce-des-15-candidats/

Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021 : annonce des 15 candidats

Sans surprise, des représentants des clubs qui se sont qualifiés pour les demi-finales de la Champions Cup dominent la liste des 15 nommés pour le Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021.

La Rochelle a décroché une place en demi-finale pour la première fois de son histoire, et elle a fait forte impression sur le jury d’experts car c’est l’équipe la mieux représentée avec pas moins de cinq joueurs retenus : Grégory Alldritt, Levani Botia, Kevin Gourdon, Raymond Rhule et Will Skelton, déjà vainqueur du tournoi.

Les deux clubs les plus titrés de la compétition, Toulouse et le Leinster Rugby, ont quatre candidats chacun. En effet, les Toulousains Antoine Dupont, Jerome Kaino, Julien Marchand et Romain Ntamack ont été sélectionnés par les jurés, tandis que Tadhg Furlong, Robbie Henshaw, Hugo Keenan et Josh van der Flier représentent la province irlandaise.

Grâce à leurs excellentes performances, l’ouvreur de Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert et l’ailier de l’ASM Clermont Auvergne Kotaro Matsushima figurent également dans cette liste de stars composée de joueurs originaires de sept pays différents : Afrique du sud, Australie, Fidji, France, Irlande, Japon et Nouvelle-Zélande.

Le lauréat d’une des plus prestigieuses récompenses individuelles du rugby international se verra remettre une médaille en or spécialement frappée pour l’occasion, en plus du Trophée commémoratif Anthony Foley.

Les votes pour la 11e édition de cette récompense sont maintenant ouverts ICI et les fans auront la possibilité de remporter un ballon et un maillot dédicacé par l’un des clubs finalistes de la Champions Cup.

Dans un second temps, la liste sera réduite à 5 joueurs au début de mois de mai, à l’issue des demi-finales de la Champions Cup et Challenge Cup, grâce à la combinaison des votes du public et du verdict du jury. A noter que certains joueurs ne figurant pas sur la liste initiale des 15 candidats, mais qui auront un rôle décisif lors des demi-finales, seront susceptibles d’être pris en compte pour la liste finale.

Les votes seront ensuite de nouveau ouverts pour les supporters, et le nom du lauréat de l’année 2021 sera dévoilé au terme de la finale de la Champions Cup, le samedi 22 mai.

Liste des nommés pour le Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021 :
- Grégory ALLDRITT (La Rochelle)
- Levani BOTIA (La Rochelle)
- Antoine DUPONT (Toulouse)
- Tadhg FURLONG (Leinster Rugby)
- Kevin GOURDON (La Rochelle)
- Robbie HENSHAW (Leinster Rugby)
- Matthieu JALIBERT (Bordeaux-Bègles)
- Jerome KAINO (Toulouse)
- Hugo KEENAN (Leinster Rugby)
- Julien MARCHAND (Toulouse)
- Kotaro MATSUSHIMA (ASM Clermont Auvergne)
- Romain NTAMACK (Toulouse)
- Raymond RHULE (La Rochelle)
- Will SKELTON (La Rochelle)
- Josh VAN DER FLIER (Leinster Rugby)

Jury d’experts :
- Erik Bonneval (beIN SPORTS)
- Bryan Habana (Channel 4)
- Sonja McLaughlan (BBC Radio 5 Live)
- Alan Quinlan (Virgin Media)
- Dimitri Yachvili (France Télévisions)

Précédents lauréats :
- 2020 : Sam Simmonds (Exeter Chiefs) **
- 2019 : Alex Goode (Saracens) **
- 2018 : Leone Nakarawa (Racing 92) *
- 2017 : Owen Farrell (Saracens) **
- 2016 : Maro Itoje (Saracens) **
- 2015 : Nick Abendanon (ASM Clermont Auvergne) *
- 2014 : Steffon Armitage (RC Toulon) **
- 2013 : Jonny Wilkinson (RC Toulon) **
- 2012 : Rob Kearney (Leinster Rugby) **
- 2011 : Sean O’Brien (Leinster Rugby) **
- 2010 : Ronan O’Gara (Munster Rugby – meilleur joueur des 15 premières années des tournois de clubs européens)

** : vainqueur
* : finaliste

Donc 5 rochelais, 4 toulousains, 4 leinstermen, 1 clermontois et 1 bordelo-béglais. Mouais, encore une fois je suis dubitatif sur les nominés et la répartition. La Rochelle aurait donc la meilleure équipe d'Europe pour avoir battu Gloucester et Sale, quand d'autres ont battu Exeter, le Munster, Bristol, les Wasps ou le Racing Encore une fois, l'UBB doit être une anomalie, là par hasard

Remarque, l'an dernier, parmi les 15 nommés on retrouvait 2 joueurs de l'Ulster et 3 du Leinster alors que leurs clubs avaient été éliminés en 1/4, 1 joueur de Bordeaux alors qu'on avait été éliminés en 1/2 de Challenge, et aucun joueur de Bristol ni Toulon, finalistes de Challenge

Si jalibert réussit sa demie finale (et donc l'ubb :chambreur:

), je ne vois pas comment le trophée pourrait lui échapper

**Dr. Gregory Bouse** Mer 14 Avr 2021 - 13:04

nadoloubb a écrit:
Switch a écrit:https://www.epcrugby.com/2021/04/14/prix-epcr-du-joueur-europeen-de-lannee-2021-annonce-des-15-candidats/

Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021 : annonce des 15 candidats

Sans surprise, des représentants des clubs qui se sont qualifiés pour les demi-finales de la Champions Cup dominent la liste des 15 nommés pour le Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021.

La Rochelle a décroché une place en demi-finale pour la première fois de son histoire, et elle a fait forte impression sur le jury d’experts car c’est l’équipe la mieux représentée avec pas moins de cinq joueurs retenus : Grégory Alldritt, Levani Botia, Kevin Gourdon, Raymond Rhule et Will Skelton, déjà vainqueur du tournoi.

Les deux clubs les plus titrés de la compétition, Toulouse et le Leinster Rugby, ont quatre candidats chacun. En effet, les Toulousains Antoine Dupont, Jerome Kaino, Julien Marchand et Romain Ntamack ont été sélectionnés par les jurés, tandis que Tadhg Furlong, Robbie Henshaw, Hugo Keenan et Josh van der Flier représentent la province irlandaise.

Grâce à leurs excellentes performances, l’ouvreur de Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert et l’ailier de l’ASM Clermont Auvergne Kotaro Matsushima figurent également dans cette liste de stars composée de joueurs originaires de sept pays différents : Afrique du sud, Australie, Fidji, France, Irlande, Japon et Nouvelle-Zélande.

Le lauréat d’une des plus prestigieuses récompenses individuelles du rugby international se verra remettre une médaille en or spécialement frappée pour l’occasion, en plus du Trophée commémoratif Anthony Foley.

Les votes pour la 11e édition de cette récompense sont maintenant ouverts ICI et les fans auront la possibilité de remporter un ballon et un maillot dédicacé par l’un des clubs finalistes de la Champions Cup.

Dans un second temps, la liste sera réduite à 5 joueurs au début de mois de mai, à l’issue des demi-finales de la Champions Cup et Challenge Cup, grâce à la combinaison des votes du public et du verdict du jury. A noter que certains joueurs ne figurant pas sur la liste initiale des 15 candidats, mais qui auront un rôle décisif lors des demi-finales, seront susceptibles d’être pris en compte pour la liste finale.

Les votes seront ensuite de nouveau ouverts pour les supporters, et le nom du lauréat de l’année 2021 sera dévoilé au terme de la finale de la Champions Cup, le samedi 22 mai.

Liste des nommés pour le Prix EPCR du Joueur Européen de l’Année 2021 :
- Grégory ALLDRITT (La Rochelle)
- Levani BOTIA (La Rochelle)
- Antoine DUPONT (Toulouse)
- Tadhg FURLONG (Leinster Rugby)
- Kevin GOURDON (La Rochelle)
- Robbie HENSHAW (Leinster Rugby)
- Matthieu JALIBERT (Bordeaux-Bègles)
- Jerome KAINO (Toulouse)
- Hugo KEENAN (Leinster Rugby)
- Julien MARCHAND (Toulouse)
- Kotaro MATSUSHIMA (ASM Clermont Auvergne)
- Romain NTAMACK (Toulouse)
- Raymond RHULE (La Rochelle)
- Will SKELTON (La Rochelle)
- Josh VAN DER FLIER (Leinster Rugby)

Jury d’experts :
- Erik Bonneval (beIN SPORTS)
- Bryan Habana (Channel 4)
- Sonja McLaughlan (BBC Radio 5 Live)
- Alan Quinlan (Virgin Media)
- Dimitri Yachvili (France Télévisions)

Précédents lauréats :
- 2020 : Sam Simmonds (Exeter Chiefs) **
- 2019 : Alex Goode (Saracens) **
- 2018 : Leone Nakarawa (Racing 92) *
- 2017 : Owen Farrell (Saracens) **
- 2016 : Maro Itoje (Saracens) **
- 2015 : Nick Abendanon (ASM Clermont Auvergne) *
- 2014 : Steffon Armitage (RC Toulon) **
- 2013 : Jonny Wilkinson (RC Toulon) **
- 2012 : Rob Kearney (Leinster Rugby) **
- 2011 : Sean O’Brien (Leinster Rugby) **
- 2010 : Ronan O’Gara (Munster Rugby – meilleur joueur des 15 premières années des tournois de clubs européens)

** : vainqueur
* : finaliste

Donc 5 rochelais, 4 toulousains, 4 leinstermen, 1 clermontois et 1 bordelo-béglais. Mouais, encore une fois je suis dubitatif sur les nominés et la répartition. La Rochelle aurait donc la meilleure équipe d'Europe pour avoir battu Gloucester et Sale, quand d'autres ont battu Exeter, le Munster, Bristol, les Wasps ou le Racing Encore une fois, l'UBB doit être une anomalie, là par hasard

Remarque, l'an dernier, parmi les 15 nommés on retrouvait 2 joueurs de l'Ulster et 3 du Leinster alors que leurs clubs avaient été éliminés en 1/4, 1 joueur de Bordeaux alors qu'on avait été éliminés en 1/2 de Challenge, et aucun joueur de Bristol ni Toulon, finalistes de Challenge

Si jalibert réussit sa demie finale (et donc l'ubb ), je ne vois pas comment le trophée pourrait lui échapper

je connais déjà le vote de Yachvili... :chambreur:

léopold Mer 14 Avr 2021 - 13:13

C'est du pipeau comme tout ce qui est pondu par les médias.

**Scalp** Dim 16 Mai 2021 - 20:26

Coupe d’Europe: certains Toulousains, Rochelais et Montpelliérains privés du voyage à Londres

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-d-europe/coupe-d-europe-certains-toulousains-rochelais-et-montpellierains-prives-du-voyage-a-londres_AV-202105160187.html

**Scalp** Lun 17 Mai 2021 - 17:59

Champions Cup : Médard ne veut plus revivre de finale perdue par Toulouse comme en 2008

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/champions-cup-medard-ne-veut-plus-revivre-de-finale-perdue-par-toulouse-comme-en-2008_VN-202105170320.html

nadoloubb Lun 17 Mai 2021 - 18:13

Scalp a écrit:Coupe d’Europe: certains Toulousains, Rochelais et Montpelliérains privés du voyage à Londres

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-d-europe/coupe-d-europe-certains-toulousains-rochelais-et-montpellierains-prives-du-voyage-a-londres_AV-202105160187.html

Faudra bien regarder le groupe de 30 joueurs de Montpellier car il risque d’être absent le mardi suivant (on aura une idée de l’équipe qu'on affrontera)

**Scalp** Mar 18 Mai 2021 - 14:25

Finale de la Champions Cup : fermeture des terrasses à 19 heures samedi dans le centre de Toulouse

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/finale-de-la-champions-cup-fermeture-des-terrasses-a-19-heures-samedi-dans-le-centre-de-toulouse-2095303.html

**Switch** Mar 18 Mai 2021 - 15:19

https://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2020-2021/champions-cup-la-rochelle-pierre-aguillon-absent-trois-mois_sto8325082/story.shtml

https://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2020-2021/champions-cup-toulouse-holmes-la-tuile-en-plus_sto8324853/story.shtml

Aguillon (LR) et Holmes (ST) absents pour la finale.

**Scalp** Mer 19 Mai 2021 - 9:36

Champions Cup. Finale La Rochelle/Stade Toulousain : Les pronos de la rédac'

https://www.lerugbynistere.fr/news/champions-cup-finale-la-rochellestade-toulousain-les-pronos-de-la-redac-1805211836.php

**Scalp** Mer 19 Mai 2021 - 9:43

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/champions-cup-les-rochelais-veulent-profiter-de-chaque-minute-avant-la-finale-face-a-toulouse-2748117.php

Champions Cup : les Rochelais veulent « profiter de chaque minute » avant la finale face à Toulouse

Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr

S’ils ont fait le choix de ne rien changer à leur préparation, les Rochelais - qui ont retrouvé Lepani Botia - savourent l’instant et croient dur comme fer en leurs chances pour la finale face à Toulouse, samedi

Avant la première finale de Champions Cup de son histoire, samedi face à Toulouse, et alors que Lepani Botia était à l’entraînement mardi, il n’y a pas que l’équipe qui gagne que La Rochelle ne change pas. C’est aussi le cas de la semaine de préparation, et ce qui explique le choix du staff de ne pas avoir envoyé ses cadres à Brive en pleine semaine, le mardi 11 mai.

« On ne voulait pas changer grand-chose, parce que c’est souvent une des grosses erreurs à faire. Notre formule marche plutôt bien depuis le début de l’année, on n’a pas voulu tout bouleverser, dit Grégory Alldritt. Il y a une bonne énergie dans le groupe, je sens tout le monde bien concentré. On a gardé notre bonne humeur, cette énergie positive qu’il y a depuis plusieurs mois. »

« Les joueurs ont faim »

Le 3e ligne se sent bien. Prêt. Mais en 2019, « quand on a joué la finale de Challenge (défaite 36-16 face à l’ASM, NDLR) ou la demie de Top 14 (20-6 contre Toulouse, NDLR), on pensait qu’on était prêts aussi, sûrs de nous, sourit-il. Quelque chose se construit petit à petit, on a une très belle équipe, un très beau groupe, 50 joueurs formidables à l’entraînement ou en match. On est juste à côté mais, parfois, cette dernière petite marche est la plus dure à franchir. On y croit, on verra samedi. »

« On est dans une semaine normale, car avec les joueurs que l’on a, c’est normal de jouer une finale »

« Je trouve l’équipe très bien. Chaque semaine, il y a une progression, ce qui est le but. On est dans une semaine normale, car pour moi, avec les joueurs que l’on a, c’est normal de jouer une finale, lance Ronan O’Gara. On ne peut s’entraîner que deux fois, mais quand les joueurs sont à l’Apivia Parc, ils ont faim. On a identifié quelques faiblesses dans l’équipe toulousaine et dans la nôtre. On passe du temps pour voir comment être plus performant. »

« Très fier et impatient », il répète son « grand plaisir d’entraîner ce groupe », avec des joueurs « parmi les meilleurs de France et du monde ». Grégory Alldritt a ressenti son expérience et celle de Jono Gibbes, le manager : « Ils savent comment aborder une finale, la semaine. C’est un travail de longue haleine qui n’a pas commencé lundi mais en juillet. »

« Incroyable » effervescence

« Pour moi, c’est un match. Important, bien sûr, mais ce n’est pas possible de changer mon comportement, reprend l’entraîneur en chef irlandais. J’ai eu la chance de goûter à beaucoup de finales, c’est important de concentrer notre énergie sur samedi, 17 h 45. Le staff est assez expérimenté, les joueurs aussi. Ce club n’a pas l’habitude de jouer une finale de Champions Cup, mais j’espère que ce n’est que la première, pas la dernière. »

Pour autant, les Maritimes savourent « une expérience assez unique. Quand j’ai amené mes enfants, j’ai vu les arbres en jaune et noir, les drapeaux partout, raconte Kévin Gourdon. Cette effervescence n’est pas unique, mais incroyable. Cela va plus nous booster que nous mettre de la pression négative. »

« Ça nous donne beaucoup de force, nous porte, abonde Grégory Alldritt. On s’est dit de profiter de chaque minute, de tout ce qu’on voit en ville, les drapeaux, les soutiens. Pour jouer cette finale sans frustration, gêne ou stress. » Mardi, on n’a en effet rien senti de tout ça.

**Scalp** Mer 19 Mai 2021 - 11:35

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Victor-vito-la-rochelle-elegant-sur-le-terrain-et-intello-en-dehors/1253627

Victor Vito (La Rochelle), élégant sur le terrain et intello en dehors

Victor Vito, ici balle en main face à Lyon au mois d'avril (38-23) aime utiliser sa technique pour « attaquer la ligne et faire des passes ». (A. Réau/L'Équipe)

Présence athlétique et justesse technique : le troisième-ligne de La Rochelle Victor Vito, ex-étudiant en droit, aime se proposer là où on ne l'attend pas.

Karim Ben-Ismail

On peut être troisième-ligne et avoir l'élégance d'un danseur de mambo. Jouer des épaules, glisser d'un pas de côté délicat, pour offrir avec prestance une passe après contact et un ballon d'essai. Victor Vito nous a refait un tuto le 11 avril dernier, à la 29e minute face aux Anglais de Sale, avec une offrande servie à Gregory Alldritt. Rester précis, presque délicat dans un poste de combat, telle est la touche du Néo-Zélandais, double champion du monde (2011 et 2015). Face aux micros, Vito a la même aura : vocabulaire choisi, phrasé inspiré et timbre de voix qui plonge dans les basses façon Barry White. Le genre de joueur béni qui a tout pour lui, mais pas assez pour s'imposer dans le quinze de départ des All Blacks.

En cinq années sous le mythique maillot noir, entre 2010 et 2015, Vito a joué 33 matches, connu 29 victoires mais seulement 13 titularisations. « Certains on dit que je manquais de dureté », avoue-t-il. Joueur ultraclasse mais pas assez « chien de la casse » ? « Ils s'attendaient à un style qui n'était pas le mien. Faire la loi dans les rucks comme Chris Masoe ou distribuer des tampons comme Jerome Kaino, ce n'était pas mon jeu. J'ai tenté de coller à l'image qu'ils souhaitaient, mais mon truc, c'est d'attaquer la ligne, les passes après contact. » Voilà comment ce joueur polyvalent s'est vu remisé sur le banc. « Je couvrais trois postes : 6, 7 et 8. L'un sortait, je rentrais. Pas simple d'avoir des automatismes à trois postes différents. Ne pas être un spécialiste m'a pénalisé. Mais j'ai beaucoup appris au contact de (Richie) McCaw, Kaino, (Kieran) Read ou (Jerry) Collins. Ils m'ont aidé à devenir le joueur que je suis. J'ai joué mon rôle de sparring-partner, mis mon ego de côté et pris ma chance quand je le pouvais. »

Victor Vito en bref

Nouvelle-Zélande. 34 ans. 1, 93 m ; 112 kg. Troisième-ligne centre.
À La Rochelle depuis 2016.
33 sélections avec les All Blacks.
2015 : champion du monde pour la deuxième fois après 2011.
2017 : vainqueur du Super Rugby en 2016 avec les Hurricanes, il est élu meilleur joueur du Top 14 la saison suivante à La Rochelle.

Depuis son arrivée en France, en 2016, Vito a su faire profiter le Stade Rochelais de sa science du ballon. « En arrivant du Super Rugby, je trouvais le Top 14 très lent. J'étais parfois impatient. L'arrivée de (l'entraîneur) Jono Gibbes a rendu les choses plus faciles. » Pas simple de s'adapter à la différence de jeu entre les deux hémisphères. « Vito est un magicien en attaque, reconnaît l'ancien troisième-ligne des Bleus Yannick Nyanga, aujourd'hui directeur sportif du Racing 92. Mais en défense il pouvait commettre des erreurs de placement. » Vito, aujourd'hui âgé de 34 ans, a su élargir sa palette. Gagner en pertinence, sans perdre sa fulgurance, pour illuminer le jeu rochelais.

« Je bouffais tout ce qui passait, un vrai aspirateur. Je n'étais pas très coordonné, malhabile avec un ballon »
Victor Vito

La technique de Vito fait désormais l'unanimité. Sacrée trajectoire de vie : à 12 ans, il était ce gamin potelé qu'on faisait jouer pilier. « Je bouffais tout ce qui passait, un vrai aspirateur. Pas très coordonné, j'étais malhabile avec un ballon. Pour me rapprocher de mes cousins, très sportifs, j'ai dû me perfectionner au basket, au cricket... Moi, j'aimais bouquiner. On m'a vite catalogué comme l'intello de service. En rugby, je me sentais en retard. Alors je posais beaucoup de questions, quitte à passer pour un bêta. » Pilier, puis deuxième-ligne, il va glisser en troisième ligne après avoir participé à un stage avec Gordon Tietjens, l'ex-grand manitou du 7 néo-zélandais qui a poli nombre de diamants All Blacks. « J'avais 17 ans. J'étais un peu enrobé. Il nous a fait la misère. À l'issue de ce camp, j'avais le sentiment de pouvoir tout affronter. Plus peur de rien. »

Avant de devenir un combattant, Victor a été un fils à maman. « J'avais 7 ans quand mes parents ont divorcé. J'avais une relation fusionnelle avec elle. » Originaire des Samoa, Luma'ava a été une pionnière, décrochant une bourse pour partir étudier à Christchurch. « Mon père, Iknassio, est arrivé plus tard en Nouvelle-Zélande. Ils se sont rencontrés à Wellington. » Là où est né Victor, le 27 mars 1987.

« J'ai eu accès à un double savoir : celui des livres et celui de la rue. Je ne me suis jamais perdu »
Victor Vito

Vito va grandir à Newton, au sud de la capitale, dans un quartier populaire. « J'étais fils unique, ce qui n'est pas commun pour un polynésien. Mes parents ont chacun une dizaine de frères et soeurs, j'ai un tas de cousins. Maman aurait voulu d'autres enfants, mais mon père semblait content avec un seul. » Avec pudeur et autodérision, il se marre : « Il a atteint la perfection dès le premier enfant. Ça lui a suffi... Je ne sais pas trop. Peut-être qu'en fait il ne souhaitait pas d'enfants. En tout cas, je suis plein de gratitude d'être venu au monde. »

Néo-Zélandais, Vito aime promouvoir la langue et ses racines samoanes. « Dans les années 1950 et 1960, l'arrivée des Polynésiens en Nouvelle-Zélande n'a pas été un conte de fées. Ils avaient besoin de bras dans les usines ou pour nettoyer les rues. Parfois, ça a créé de l'anxiété chez certains Pakehas (Néo-Zélandais originaires d'Europe). On avait besoin des îliens sans qu'ils soient forcément les bienvenus. » Lui se veut un trait d'union entre les cultures.

Une conséquence logique de son parcours de vie qui s'est joué dans une loterie. « Ma tante a lu dans le journal une petite annonce pour une loterie. Les deux gagnants avaient l'opportunité d'intégrer une "private school", un super établissement réservé aux riches que nous n'étions pas. » Bingo ! En 1996, il accède au Scots College. « Avoir accès à une bonne éducation a changé ma vie. Il n'y avait que des Pakehas. Nous n'étions que trois Samoans et deux Maoris. Je flippais. Et sentais ma mère nerveuse. Elle ne cessait de me répéter : "Sois gentil, sois poli." »

Coupe d'Europe 2020-2021 - Page 13 Capt2140

Vito doit apprendre à jongler entre cette école haut de gamme et son quartier défavorisé. « Je rentrais à la maison à pied, après quinze minutes de marche. Je devais traverser le quartier polynésien où l'on se moquait de mon uniforme. » En cours, l'élève est appliqué et use d'un langage châtié. « De retour parmi mes cousins, je devenais un autre. En tant qu'enfant unique, j'étais attiré par leur compagnie. Il m'a fallu apprendre et m'adapter. » Sorties nocturnes, concours de breakdance. Il côtoie des ados qui picolent ou tirent sur des clopes dès 14 ans. « Je m'encanaillais sans toucher à rien. Vous savez, les fils de riches buvaient et fumaient eux aussi, c'est juste que leur environnement était moins craignos. J'ai eu accès à un double savoir : celui des livres et celui de la rue. Je ne me suis jamais perdu, j'ai juste exploré d'autres aspects de moi-même. »

À la fac, Vito ira jusqu'en licence de droit. « Je ne voulais pas être avocat mais j'ai été séduit par la manière dont le droit amène à penser, par la subjectivité. Il y a toujours plus qu'une réponse unique aux questions, différentes manières de se positionner pour aborder les choses. J'aime l'idée que rien n'est noir ou blanc. » En short et en sueur, Victor a la même philosophie. « Je suis un penseur, oui. La clé du rugby, c'est l'espace. C'est là que je m'efforce de toujours amener le ballon. »

léopold Mer 19 Mai 2021 - 13:34

A fond derrière les Rochelais :clap:

**Scalp** Mer 19 Mai 2021 - 13:35

léopold a écrit:A fond derrière les Rochelais

À 200%

**Scalp** Mer 19 Mai 2021 - 16:12

Champions Cup. 5000 supporters au Stade Ernest-Wallon pour la finale ? C'est en discussion

https://www.lerugbynistere.fr/news/champions-cup-5000-supporters-au-stade-ernest-wallon-pour-la-finale-cest-en-discussion-1905211532.php

**Scalp** Mer 19 Mai 2021 - 18:57

CHAMPIONS CUP. Quelles solutions pour Toulouse afin de contrer la puissance des avants rochelais ?

https://www.lerugbynistere.fr/news/champions-cup-quelles-solutions-pour-toulouse-afin-de-contrer-la-puissance-des-avants-rochelais-1905211545.php

Yatangaki Mer 19 Mai 2021 - 19:41

CHAMPIONS CUP. Grégory Alldritt, du Gers aux sommets européens avec La Rochelle

Dans un entretien accordé à Stade 2, Grégory Alldritt raconte son parcours, de son arrivée à la Rochelle à la finale de Champions Cup ce week-end.

Pour plus d'informations en détails un article est rédigé par Erwan Harzic, Source: https://www.lerugbynistere.fr/videos/video-champions-cup-gregory-alldritt-du-gers-aux-sommets-europeen-avec-la-rochelle-1805211320.php

Yatangaki Mer 19 Mai 2021 - 19:48

CHAMPIONS CUP. Ntamack : "Gagner des matchs c'est beau, mais on marque les esprits en gagnant des titres"

Le Stade toulousain se déplace sur la pelouse de Twickenham pour tenter de décrocher une cinquième étoile. Romain Ntamack souhaite marquer l'histoire, avec un groupe "confiant" qui devra faire la différence face à cette équipe rochelaise qui a fait tomber le grand Leinster en demi-finale.

Vous n'avez qu'une chose en tête cette semaine, gagner cette finale ?

Oui forcément, ça nous travaille depuis un petit moment déjà, mais là on est en semaine de finale donc ça sent bon la Coupe d'Europe. Il nous tarde vraiment d'y être, on est mercredi, ça va arriver vite donc il ne faut pas que l'on soit trop impatient non plus et qu'on garde toute cette énergie pour tout lâcher sur le terrain samedi.

Avec Antoine Dupont tout est déjà bien ficelé ?

On n'a pas rejoué ensemble depuis la demi-finale, donc depuis trois semaines on se projette sur cette finale, on travaille bien avec Antoine comme avec les autres. Tout le monde est confiant, tout le monde sait ce qu'il devra faire samedi.

Vous aviez besoin de ce repos et de ces trois semaines sans match ?

Oui ça fait du bien de couper un peu avec le rugby, mentalement ça permet de recharger les batteries, parce que la saison est longue depuis presque un an. Ça fait du bien aussi physiquement parce que la fin de saison va être très chargée avec cette finale de Coupe d'Europe mais aussi le Top 14 qui suit derrière. Cette plage de récupération a fait du bien à tout le monde et j'espère que cela portera ces fruits.

Cette Coupe d'Europe occupe beaucoup de place dans les esprits au Stade toulousain ?

C'est la première fois que notre groupe joue une finale de Coupe d'Europe. C'est vrai que depuis la demi-finale on est concentré sur cette finale même s'il ne fallait pas négliger le Top 14 mais c'est assez difficile de ne pas penser à autre chose qu'à ça. Maintenant que le Top 14 est passé,on va pouvoir vraiment se concentrer sur la finale et l'aborder de la meilleure des manières.

Vous pourriez devenir avec votre père le premier duo père fils champion d'Europe...

Je ne savais pas, cela pourrait être une belle petite histoire mais c'est vrai que j'y pense pas du tout j'essaie de rester concentré sur moi, sur mon match et sur le collectif. Si on a la chance de gagner samedi, ça sera un clin d'œil de plus à l'histoire du club et de notre famille mais cela reste quand même anecdotique.

Ton père a gagné plusieurs finales de Coupe d'Europe est-ce qu'il te donne des conseils ?

Non. Franchement il me laisse vivre mon expérience et ma finale comme je le sens. Il n'est pas du genre à faire l'ancien, à me dire ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Il me dit juste de profiter de ces instants parce qu'ils sont rares.

Quand on a un rôle stratégique comme le tien, on regarde forcément l'adversaire, tu as vu cette demi-finale contre le Leinster, les Rochelais ont marqué les esprits, qu'est-ce que tu en as tiré ?

On connaissait déjà toutes les qualités de La Rochelle avant ce match-là, mais c'est vrai que le match qu'ils font contre le Leinster c'est du très haut niveau. Ils ont littéralement éteint les Irlandais qui sont quadruples champions d'Europe et qui ont quasiment que des internationaux dans leurs équipes. La Rochelle a fait un match extraordinaire, mais on n'a pas été surpris par ce match, on connaît les qualités des joueurs. Il faudra qu'on se serve de ce match-là pour les analyser et ne pas refaire les mêmes erreurs que le Leinster.

Décrocher une cinquième étoile et passer devant le Leinster c'est une source de motivation pour un enfant du club comme toi ?

C'est vrai qu'on est un paquet à être né quasiment dans ce club, donc c'est vrai qu'accrocher une étoile de plus sur le maillot cela serait quelque chose de fort pour beaucoup de joueurs de ce groupe. Il ne faut pas non plus que cela nous perturbe. Il faut juste qu'on pense que c'est un match de rugby de plus et qu'il faudra tout simplement le gagner. Gagner des matchs c'est beau mais on marque les esprits en gagnant des titres, on a su le faire en 2019 en étant champion de France. On a une opportunité de le faire encore ce week-end. On a la chance de jouer une finale avec un groupe qui est assez jeune donc je pense que c'est notre enthousiasme et notre insouciance qui va nous permettre de faire abstraction de l'évènement et jouer comme on sait faire depuis quelques années.

Maxime Médard a joué avec ton père, aujourd'hui il joue avec toi, cela a dû le surprendre quand tu es arrivé dans le groupe ?

Oui un peu, mais il lui tardait aussi parce qu'il me voyait évoluer dans les catégories jeunes. Maintenant on se connait bien, j'ai passé quatre mois en chambre avec lui pendant la Coupe du monde. Si on pouvait offrir une étoile de plus à Max ça serait que du bonheur. Il va nous tirer vers le haut et nous faire part de toute son expérience samedi pour qu'on puisse la gagner.

Il y a beaucoup de joueurs clés qui vont manquer cette finale, est-ce que cela représente une motivation supplémentaire pour vous ?

Oui bien sûr, dans ces moments-là, on essaie de trouver des petits éléments pour nous motiver donc c'est vrai qu'il va nous manquer des joueurs clés qui sont dans le groupe depuis plusieurs années, qui se sont donné corps et âme pour faire grandir ce groupe. On pense forcément à Yoann, à Sofiane, à Julien qui va être privé de cette finale, mais on pense aussi à tous ces mecs qui se sont entrainés dur et qui n'ont pas eu la chance de jouer une seule minute en Coupe d'Europe et qui ne pourront pas venir au match parce qu'on se déplace avec un groupe limité. Donc on pense a tout ces joueurs, qui méritaient de jouer ces moments-là, on va essayer de leur faire vivre ce match à travers leurs écrans comme s'ils y étaient.

Source: https://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2020-2021/champions-cup-romain-ntamack-gagner-des-matchs-c-est-beau-mais-on-marque-les-esprits-en-gagnant-des-_sto8326043/story.shtml

Yatangaki Mer 19 Mai 2021 - 21:44

Interview Champions Cup. Grégory Alldritt (La Rochelle) : "On n'a rien volé, on est là grâce à notre travail"

Le troisième ligne international de La Rochelle, Grégory Alldritt, s'est livré avant la première finale de Champions Cup de l'histoire de son club. Un moment forcément à part.

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Actu : Comment sentez-vous le groupe à quelques jours de cette finale de Champions Cup face au Stade Toulousain ?

Grégory Alldritt : On a eu une période où on a beaucoup enchaîné de matchs, mais le groupe a pu bien tourner. Tout s'est bien dégoupillé car certains ont pu se reposer, d'autres avoir du temps de jeu. On a attaqué cette semaine avec une bonne énergie dans le groupe, on sent que tout le monde est bien concentré. On a gardé notre bonne humeur et cette énergie positive qu'il y a depuis plusieurs mois dans le groupe.

Que représente pour vous une finale de Champions Cup ?

G.A : C'est le Graal, des titres qui sont durs à aller chercher. On est à deux doigts de soulever la Coupe, mais c'est dur aussi d'être en finale. On se dit que soit on a un trophée, soit on a fait un long, long, long chemin pour pas grand-chose au final. Le finaliste, on s'en souvient rarement. A nous de faire le travail pour espérer, je l'espère, ramener quelque chose à La Rochelle.

Sentez-vous votre équipe plus sereine, plus confiante après votre performance en demi-finale face au Leinster ?

G.A : Pas plus sereine ni plus confiante. On s'est remis en question après le Leinster, ce n'était en rien une victoire qui voulait tout dire. On sait que Toulouse est une grande équipe, qui a joué plusieurs finales, mais aussi des demi-finales européennes. On est confiant, on est serein, mais ce n'est pas de la mauvaise confiance.

Toulouse, c'est une grande équipe, on a un très gros challenge, mais on est déterminé, je peux vous le dire.

Grégory Alldritt (La Rochelle)
Avant la finale de Champions Cup contre Toulouse

Quel sentiment avez-vous d'affronter un adversaire français en finale de Champions Cup ?

G.A : Tant mieux, cela récompense le travail et le rugby français. Sans oublier la formation. On préfère que ce soit les clubs français qui soulèvent la Coupe.

Le Stade Toulousain, c'est une équipe qui vous a battu deux fois cette saison. Comment y remédier samedi ?

G.A : Oui, c'est vrai, ils ont gagné les deux matchs de Top 14 contre nous, et s'ils sont premiers du championnat, c'est qu'il y a une raison. C'est une grande équipe, on a un très gros challenge, mais on est déterminé, je peux vous le dire.

Pour vous hisser en finale, vous avez eu quand même un sacré parcours en Champions Cup (Gloucester, Sale, Leinster)...

G.A : On n'a rien volé. On est là grâce à notre travail. Cela fait un an qu'on bosse dur, et c'est justement pour vivre des semaines comme celle-là. On s'est dit ça en interne : profiter de chaque moment, chaque minute de cette semaine, et aller jouer cette finale sans aucune frustration, aucun stress, et juste se régaler.

Avez-vous fait évoluer votre semaine de préparation avant cette finale de Champions Cup, la première de l'histoire du club ?

G.A : On ne voulait pas changer grand-chose, car c'est l'une des grosses erreurs à faire de tout vouloir changer car on joue une finale. On a une formule qui marche plutôt bien, donc on n'a pas voulu tout bouleverser.

Nous ne sommes pas une simple équipe, nous avons 50 joueurs formidables.

Grégory Alldritt
Troisième ligne international de La Rochelle

Vous avez des amis dans l'équipe d'en-face, que vous connaissez depuis très jeune. Avez-vous échangé avant la finale de samedi ?

G.A : On échange régulièrement, oui. Cela sera particulier lors de l'avant et l'après-match. Mais on fera abstraction de tout cela lors des 80 minutes que l'on jouera.

Cette finale, ce sera avant tout un énorme défi entre deux packs qui se ressemblent...

G.A : Toulouse a un très beau pack, puissant, avec une grosse mêlée. Je ne sais pas encore les conditions climatiques de samedi à Twickenham, mais la conquête et le jeu d'avants vont être primordiaux sur cette finale.

Depuis plusieurs années, le Stade Rochelais est un club qui monte en puissance. Est-il prêt cette année pour enfin remporter quelque chose ?

G.A : Je pensais qu'on était déjà prêt lors de la finale de Challenge Cup ou la demi-finale de Top 14 contre Toulon. On était sûr de nous. Mais il y a des choses qui se construisent petit à petit pour arriver au sommet. Nous ne sommes pas une simple équipe, nous avons 50 joueurs formidables. On est juste à côté de cette plus haute marche, mais cette petite marche qui reste à franchir c'est souvent la plus dure.

Source: https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/la-rochelle_17300/champions-cup-gregory-alldritt-la-rochelle-on-n-a-rien-vole-on-est-la-grace-a-notre-travail_41928346.html

**Scalp** Jeu 20 Mai 2021 - 5:59

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/carte-la-rochelle-la-retransmission-de-la-champions-cup-interdite-dans-l-hypercentre-2762228.php

[Carte] La Rochelle : la retransmission de la Champions Cup interdite dans l’hypercentre

Par Sophie Carbonnel - s.carbonnel@sudouest.fr

Le préfet a pris sa décision : le match ne pourra pas être retransmis dans les bars et restaurants de l’hypercentre de La Rochelle mais ce sera possible ailleurs

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Capture document préfecture de Charente-Maritime

La décision était très attendue par les supporters du Stade Rochelais. Ce mercredi 19 mai, le préfet de Charente-Maritime Nicolas Basselier a rendu son verdict : la retransmission de la finale de la Champions Cup ce samedi à 17 h 45 sera interdite sur les terrasses des bars et restaurants mais seulement dans l’hypercentre de La Rochelle. Une façon pour la préfecture de « garantir le respect des consignes sanitaires en vigueur » sans enlever le plaisir de visionner le match ailleurs en Charente-Maritime.

Un périmètre « au sein duquel la diffusion via des écrans installés sur ou orientés vers la voie publique de la finale de la coupe d’Europe de rugby ou tout autre programme samedi 22 mai à partir de 17 heures et jusqu’à 21 heures sur la commune de La Rochelle » a été défini. Il comprend les quais Duperré et Valin, le cours des Dames, le quartier des halles et le Gabut.

Moins de contraintes qu’à Toulouse

« D’expérience, c’est à La Rochelle que se concentre l’afflux de supporters. insiste Nicolas Basselier. Les règles sanitaires sont toujours fortes. Les rassemblements de plus de dix personnes sur la voie publique sont interdits, les terrasses ne dépassent pas 50 % de leur jauge, les clients doivent être assis et pas plus de six par table. Le port du masque est obligatoire. Enfin, la vente d’alcool à emporter et sa consommation sont interdites au moins jusqu’au 9 juin. »

Face à toutes ces contraintes, il semblait plus sage de répondre à « l’appel de la raison ». Lundi 10 mai, lors d’une réunion en visio avec les patrons de bars et restaurants, « j’avais dit pourquoi pas mais en respectant la jauge, confirme le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine. Après discussion, il sera très difficile pour les patrons de bar d’éviter les regroupements. Il en va de leur responsabilité. »

La décision du préfet est moins stricte que celle de son homologue de Haute-Garonne. À Toulouse, si la retransmission est également interdite, le couvre-feu a été avancé à 19 heures. « Une telle mesure n’était pas nécessaire à La Rochelle. »

Pas d’animations

Pour voir le match en terrasse, il faudra donc sortir du périmètre établi par la préfecture. « Ce sera plus facile de gérer une vingtaine de personnes dans l’agglomération que des milliers sur le quai Duperré. » Mais attention, une télévision pourra être installée à l’intérieur ou à l’extérieur des établissements sans que cela provoque des rassemblements de personnes sous peine de s’exposer à une amende, pire une fermeture administrative. Les forces de l’ordre y veilleront. Les effectifs policiers ont été doublés.

Dans les stades autres que Marcel-Deflandre, les clubs pourront retransmettre la finale en extérieur mais sans « rajouter d’équipements » et dans le respect des 35 % de leur jauge. « On aimerait tous fêter la victoire, si victoire il y a, reconnaît le maire. Mais on le fera plutôt en fin de saison du Top 14. » Fin juin, le couvre-feu sera supprimé. Il fera aussi meilleur pour sauter de joie dans le Vieux Port. « Samedi, à 20 heures, ce sera marée basse », prévient le préfet.

**Scalp** Jeu 20 Mai 2021 - 6:00

Toulouse. Finale de la Champions Cup : il n'y aura pas d'écran géant à Ernest Wallon, ni ailleurs

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-finale-de-la-champions-cup-il-n-y-aura-pas-d-ecran-geant-a-ernest-wallon-ni-ailleurs_41983941.html

**Scalp** Jeu 20 Mai 2021 - 10:47

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-d-europe-le-stade-rochelais-peut-il-rivaliser-avec-toulouse/1253977

Coupe d'Europe : le Stade Rochelais peut-il rivaliser avec Toulouse ?

Si les Rochelais ont marqué l'Europe par leur puissance, les Toulousains ont les arguments physiques et techniques pour rivaliser en finale.

Renaud Bourel (avec L.C.)

Un bref coup d'oeil sur le calendrier européen éprouvé par les Rochelais a suffi à poser leur réputation : une victoire à Gloucester (16-27, en huitièmes début avril), un triomphe sur Sale (45-21 en quarts) et une démonstration de force contre le Leinster (32-23) en demi-finales. À chaque sortie, les Maritimes ont diffusé une même impression de toute puissance.

La force brute et irrésistible d'un paquet d'avants XXL (et du trois-quarts centre Levani Botia), boulimique de combat au point que la question se pose de savoir comment le virevoltant Stade Toulousain et son « sexy rugby » va pouvoir contourner la chose. « Physiquement, ils sont vraiment impressionnants, abonde Rémi Bonfils, ex-talonneur international du Stade Français, aujourd'hui consultant pour Canal+. Avec un axe droit composé d'Atonio (145 kg) et Skelton (125 kg), plus en troisième ligne la puissance d'Alldritt (115 kg) et Liebenberg qui est le meilleur plaqueur de la compétition si j'en crois les statistiques, répondre à leur défi physique sera forcément une clé du match pour les Toulousains. » Dans la semaine, Virgile Lacombe, adjoint en charge des avants de Toulouse, sur un travail de ballon porté, s'est glissé parmi ses hommes en disant : « Les gars, imaginez que je suis Will Skelton ! » Un indice des principaux sujets d'inquiétude de l'encadrement haut-garonnais.

Ancien n° 8 de la maison rouge et noire et heureux propriétaire de deux couronnes européennes (2003, 2005), Christian Labit relativise : « La Rochelle joue mieux collectivement alors qu'on attend plus d'exploits individuels de la part des Toulousains. Et c'est sans doute la seule équipe, avec le Racing, capable d'imposer un gros défi au Stade, mais je ne suis pas convaincu qu'ils aient dominé toute la saison comme on l'imagine. Ce n'était pas une immense équipe du Leinster en demies. Les Rochelais sont peut-être au-dessus en termes de densité, mais Toulouse aussi a une grosse troisième ligne, sans doute un peu plus perfectible, une deuxième ligne moins épaisse, mais très efficace et un solide droitier (Faumuina). » Donc de sérieux arguments. Toutefois, face à un Stade Rochelais au complet, si solide au milieu du terrain, Toulouse devra composer sans son talonneur international Julien Marchand (suspendu), poutre en mêlée, métronome en touche et expert en pourrissage des rucks adverses. « C'est une vraie perte dans tous ces secteurs », note Labit. « C'est sûr qu'avec lui c'est 4 ballons grattés par match. Après, Mauvaka est efficace aussi dans le secteur », intervient Bonfils.

Un jeu d'instinct illisible

Plutôt que verser dans le frontal, Toulouse devrait donc s'appuyer sur les qualités qui l'ont porté au titre de champion de France en 2019. « Ils ont des facteurs X capables de créer des différences à tout moment, ce jeu d'instinct illisible, reprend l'ex-numéro 2 Parisien. Avec Dupont, Kolbe, Lebel et Akhi qui marche sur l'eau, tu ne sais jamais d'où ça peut partir. » Et malgré les absents et les suspendus, le huit de devant reste redoutale dans le secteur de la conquête directe. Sachant qu'en réserve la doublette Tekori-Elstadt est capable de venir boxer au niveau poids lourds si le besoin s'en fait sentir. « Nous aussi avons de très grands joueurs en deuxième et troisième lignes », soulignait, cette semaine, le double champion du monde Néo-Zélandais (2011, 2015) Jérôme Kaino, avant de conclure : « Alors, il faudra davantage qu'on se concentre sur ce que nous sommes capables de leur faire plutôt que sur ce qu'eux pourraient nous faire. »

**Scalp** Jeu 20 Mai 2021 - 11:00

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pourquoi-le-retour-de-will-skelton-la-rochelle-avec-l-australie-n-est-pas-pour-tout-de-suite/1253972

Pourquoi le retour de Will Skelton (La Rochelle) avec l'Australie n'est pas pour tout de suite

Depuis sa dernière sélection en novembre 2016 avec les Wallabies, le deuxième-ligne s'est épanoui en Europe, aux Saracens puis à La Rochelle. Plus affûté, plus complet, il est vu comme incontournable en Australie. Mais son retour semble compliqué dans l'immédiat.

Romain Bergogne

Le vétéran Sitaleki Timani (34 ans), le troisième-ligne de formation Lukhan Salakaia-Loto et deux éléments à zéro sélection, Trevor Hosea (21 ans) et Darcy Swain (23 ans)... Voilà les deuxième-ligne convoqués par le sélectionneur australien Dave Rennie pour un stage de préparation des Wallabies en avril en vue des tests de juillet contre le quinze de France. Au pays des John Eales et autres Nathan Sharpe, le réservoir au poste est faible à l'heure actuelle.

Le constat est d'autant plus rageant qu'il y aurait de quoi avoir sur le papier un sacré casting. Après un an à Lyon, Izack Rodda (24 ans, 25 sélections) reviendra à la fin de la saison de Top 14, ce qui est déjà vu comme une bonne nouvelle. Mais les fans et observateurs du rugby australiens ont les yeux rivés en ce moment sur les performances des frères Arnold à Toulouse, surtout Rory, qui a déjà bien connu la sélection (26 capes), et sur celles évidemment de Will Skelton, impressionnant en demi-finales de Coupe d'Europe face au Leinster (32-23, le 2 mai) et qui défiera d'ailleurs les jumeaux samedi après-midi à Twickenham pour un titre européen.

« Il imposait son physique, mais n'avait pas l'endurance, il était un peu pataud
Tom Decent, journaliste au Sydney Morning Herald

Parti en Europe à la fin de l'année 2016 dans la foulée d'une 18e sélection au Stade de France face aux Bleus (23-25, 19 novembre 2016), le massif deuxième-ligne a depuis fait le bonheur des Saracens, où il a déjà conquis la Coupe d'Europe en 2019, avant de faire l'unanimité en quelques semaines à La Rochelle. Comment l'Australie, déjà pas au mieux sportivement ces dernières années, peut-elle se passer d'un tel phénomène ?

Quand il s'est exilé, peu de monde évoquait pourtant une grosse perte pour la sélection. « Il y avait cette impression d'un joueur qui ne maximisait pas son potentiel, explique notre confrère du Sydney Morning Herald Tom Decent. Il avait fait quelques bons matches en sélection mais disons qu'il manquait de ''fitness''. Il imposait son physique mais n'avait pas l'endurance, il était un peu pataud. C'est d'ailleurs pourquoi il débutait souvent sur le banc. »

Sélectionneur de l'Australie à l'époque (2014-2019) après l'avoir lancé en Super Rugby avec les Waratahs, Michael Cheika ne partage pas tout à fait cet avis. Il raconte : « Je pense que la Coupe du monde 2015... (il ne termine pas sa phrase). On comptait beaucoup sur lui mais il s'est blessé en début de compétition contre l'Uruguay (déchirure d'un muscle pectoral)... Il avait déjà fait ses preuves avec nous et avait tout pour réussir. Après ça, je n'étais pas sûr de savoir pourquoi il voulait partir (en Europe), j'ai essayé autant que j'ai pu de le convaincre de rester. Mais tout s'est passé très vite, j'ai été pris par surprise et ça m'a beaucoup blessé car je sentais bien qu'il allait devenir l'immense joueur qu'il est devenu depuis. »

Devait-il vraiment s'affûter pour être performant ? « Tout le monde doit travailler ça, répond Cheika. En jouant avec les Waratahs au plus haut niveau, il a dû faire cette transition vers des entraînements plus durs, de très haut niveau, et c'est vrai que ce n'était pas facile pour lui au début... Mais ça importe peu finalement de ne pas être le plus performant là-dedans. Ce qui importe le plus, c'est le travail que vous y mettez, les efforts que vous faites et pour le coup il a essayé. Mais quand vous pesez 130 kg, face à d'autres qui en font 90, c'est difficile, forcément, mais il a toujours persévéré. Il avait cette mentalité pour réussir. »

Aux Saracens, le géant de 2,03 m a perdu une dizaine de kilos, ce qui l'a aidé à exploiter au mieux son jeu pour faire aujourd'hui le bonheur de La Rochelle avec ce profil unique superpuissant dans les collisions et le jeu au sol et cette palette technique qui lui permet de commettre moins de fautes et de faire jouer après lui. « C'est tout bête, mais à l'époque il ne pouvait pas trop être sollicité en touche car il était trop lourd, pointe également Christy Doran, qui suit les Wallabies pour la chaîne Fox Sports. Alors qu'aujourd'hui on voit bien qu'il est très précieux dans ce secteur. Dans la répétition des tâches, il était moins efficace aussi. Certains consultants chez nous pointent le fait que l'Australie a échoué avec lui là où les Saracens ont réussi finalement. Ce n'est pas le premier joueur qui s'épanouit loin d'ici et ce n'est pas très rassurant sur le système du rugby australien... »

« Un retour ? Pour l'Australie, je l'espère
Michael Cheika, ex-sélectionneur de l'Australie

« On est d'accord sur le fait que les Saracens l'ont aidé à tirer le meilleur de son potentiel. Il a pu progresser dans ce groupe de stars et s'est aguerri dans le jeu d'avants, reconnaît Michael Cheika. Il adore enchaîner les matches, ce que lui permettent les calendriers de la Premiership et du Top 14. Mais je suis persuadé qu'il aurait tiré le meilleur de son potentiel n'importe où. La preuve : il a été performant partout où il a joué, il a gagné des titres majeurs avec les Waratahs (Super Rugby 2014) et les Saracens (Coupe d'Europe 2019 et titres nationaux 2018 et 2019) et aide La Rochelle à franchir un cap. Ce n'est pas un hasard. Ce ne sont pas les équipes qui font les joueurs mais l'inverse et là, on a affaire à un crack, tout simplement. »

Avant la Coupe du monde 2019, Michael Cheika et la Fédération australienne lui avaient proposé un contrat pour être sélectionnable, « mais il voulait terminer ce qu'il avait commencé en Europe », dixit le premier. Aujourd'hui, de source australienne, le dossier est prioritaire. Un assouplissement des règles d'éligibilité (Deux joueurs de moins de 60 sélections évoluant à l'étranger peuvent être convoqués depuis 2020) le rend sélectionnable à tout moment mais entre la quarantaine pour les entrants en Australie et le fait que le sélectionneur actuel veuille s'appuyer sur les joueurs présents dans le pays, une 19e sélection de Will Skelton n'est pas à prévoir pour tout de suite.

La fin de son contrat en 2022 à La Rochelle avec la perspective de la Coupe du monde 2023 et la tournée des Lions en 2025 sont des ingrédients qui font croire à un timing favorable à plus long terme.

Reste que le joueur se montre très mystérieux sur le sujet et qu'il devrait accepter une baisse de salaire au vu de la situation critique des finances de Rugby Australia. « Un retour ? Pour l'Australie, je l'espère, conclut Cheika, en associant à sa réflexion le Toulousain Rory Arnold, également sous contrat jusqu'en 2022. Si vous les associez, vous imaginez un peu ? » Le choc de samedi ne fera sans doute que raviver le débat.

**Scalp** Jeu 20 Mai 2021 - 13:41

COMPOS. Leicester avec un ancien du MHR, Montpellier avec ses Bleus : du lourd pour la finale !

https://www.lerugbynistere.fr/news/compos-leicester-avec-un-ancien-du-mhr-montpellier-avec-ses-bleus-du-lourd-pour-la-finale-2005211327.php

**Scalp** Jeu 20 Mai 2021 - 18:56

VIDÉO - Finale de Champions Cup : plus de 200 supporteurs à l'aéroport pour encourager le Stade Rochelais

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/video-finale-de-champions-cup-le-stade-rochelais-s-est-envole-vers-londres-1621527344

Bon ok, ils ne savent presque que dire : ici, ici, c'est La Rochelle..., mais quel public chaud bouillant quand même. Allez LR, en route pour la première étoile !

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