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1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
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1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
La Rochelle - Racing : Les Rochelais favoris ? "Pas du tout" répond Dulin
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/la-rochelle-racing-les-rochelais-favoris-pas-du-tout-repond-dulin_VN-202106140304.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Je n'ai rien contre le Racing, mais j'espère vraiment une finale pour les rochelais qui méritent vraiment de finir leur saison en beauté (sauf si c'est contre l'UBB ). Match très disputé et dur à pronostiquer ! En tout cas, ça va taper fort !
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/pour-le-rochelais-ronan-o-gara-le-but-c-est-d-avoir-10-joueurs-plus-performants-que-le-racing-3749412.php
Pour le Rochelais Ronan O’Gara, « le but, c’est d’avoir 10 joueurs plus performants que le Racing »
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Présent en conférence de presse lundi 14 juin, l’entraîneur en chef du Stade Rochelais fait le point sur son équipe, son adversaire et le retour du public avant la demi-finale face au Racing 92, vendredi 18 juin (20 h 45), à Lille
Le groupe rochelais est apparu émoussé face à Clermont. La semaine sans match a-t-elle fait du bien ?
Oui, c’est sûr, les joueurs étaient fatigués, les entraîneurs aussi (sourire). Oui, avoir un week-end off était énorme, ça change beaucoup de choses pour tout le monde. On est plein d’énergie, en bonne forme, on a hâte d’être vendredi soir. C’était super important, pour Jules Le Bail, de faire le nécessaire pour le groupe. Tout le monde en a bien profité pour se recharger. C’était prévu dans le planning, et je ne dis pas ça avec « le melon », quand on a fait les équipes pour jouer les trois matchs en une semaine, à Montpellier, à Brive puis contre Agen avant la finale de Champions Cup. Et on a la chance d’attaquer les phases finales de Coupe d’Europe et de Top 14 comme Toulouse, pas comme les autres, qui étaient juste focalisés sur le championnat. C’est pour cela que je suis fier de ce groupe, on a fait les deux. Et maintenant, on est très bien.
Vous avez regardé le barrage Racing 92 - Paris ensemble, vendredi 11 juin. Était-ce important ?
Moi, je n’en ai regardé que la moitié parce que j’avais mes enfants à la maison (rires). Mais le match était terminé à la mi-temps. Est-ce qu’on a appris des choses ? Je ne pense pas. Et puis, cette saison, l’ambiance a changé, c’est un groupe soudé. Si tu essaies de forcer des choses comme ça, qu’elles ne sont pas naturelles, ça ne marche pas. Mais c’était l’opportunité de passer un peu de temps ensemble pour regarder le match. Même si ça n’est pas le mot car ça n’était pas un match, c’était une démonstration du Racing.
Cela vous a-t-il surpris ?
Oui, mais c’est ça le rugby. Tellement de possibilités peuvent arriver… Si tu manques de précision, que tu n’es pas discipliné contre le Racing, tout le monde prend 28-0. Tu ne peux pas critiquer l’arbitre, juste te regarder. Le rugby est impitoyable à ce niveau. Une équipe a vraiment tué l’autre, il n’y a pas eu photo.
Vous étiez très affecté après la défaite contre Toulouse en Champions Cup. Est-ce derrière vous ?
Oui. C’était une opportunité pour gagner quelque chose. Et c’est super, super difficile à faire. On n’a pas gagné, on n’était pas loin, ça m’a beaucoup perturbé, blessé, affecté… Je suis un mauvais perdant, un compétiteur, j’espère que cela se reflète dans le groupe. Ça ne suffit pas d’aller en finale, il n’y a pas de demi-champion. Le vainqueur prend tout, les autres ne sont pas invités.
En demi-finale, on retrouve les quatre premiers du Top 14. On parle beaucoup de la ligne de trois-quarts du Racing, mais c’est une équipe très complète.
Oui. C’est le haut niveau, ce sont les demi-finales du meilleur championnat du monde. On a vu le match entre Biarritz et Bayonne, c’était juste pour entrer dans ce championnat… Regardez le suspense, la magie, c’est difficile à retrouver ailleurs. Je comprends pourquoi vous adorez le Bouclier du Brennus, son histoire, son prestige. J’étais incroyablement excité devant ce match, sur mon canapé. Pour en revenir au Racing, je connais ses qualités.
Comment trouvez-vous les joueurs ? Leur bonne préparation avant la demie puis la finale de Champions Cup les aide-t-elle cette semaine ?
C’est sûr. C’est une autre expérience, tous les joueurs grandissent avec les grands moments. Des joueurs étaient très performants à Twickenham, d’autres non, c’est le sport. Le but, vendredi soir, c’est d’avoir 10 joueurs plus performants que le Racing. Si c’est le cas, on aura une grande chance d’être performant. Sinon, ils gagneront le match.
Il y aura des supporteurs à Lille…
Oui. Ce sera bizarre de voir Deflandre complet la saison prochaine (sourire). Même à Twickenham, il n’y avait que 10 000 personnes mais c’était complètement fou. C’était difficile pour les joueurs de s’entendre, je ne sais pas comment ils feront quand les tribunes seront pleines. C’était pareil pour Biarritz - Bayonne. On a oublié que les supporteurs sont dans les tribunes et ça devient quelque chose d’énorme, même si c’est plus dur au niveau de la communication. C’est super bien pour tout le monde de presque revenir à la normale.
En matière de communication, cela change-t-il quelque chose pour vous, en tant que coach ?
Non, même si avant, pour parler au 10, on passait par les centres. Avec les huis clos, c’était facile pour tout le monde de parler comme il voulait. Et c’était facile pour moi de parler aux arbitres aussi (rires). Malheureusement, maintenant, je dois arrêter.
Que change l’absence de Lepani Botia dans votre système ?
Pour « Leps », on perd un énorme joueur, un bon caractère qui représente beaucoup de bonnes choses, mais on sait et il sait qu’un plaquage comme ça n’est pas possible. On a accepté la sanction, qui est très normale. Maintenant, c’est une opportunité pour quelqu’un d’autre. C’est comme ça, le rugby. C’est pour cela que l’on a besoin d’un bon groupe. En début de saison, si vous nous aviez dit que Jules Le Bail taperait la pénalité qui nous donne un week-end off, beaucoup de gens auraient répondu « non, ce sera Ihaia West, Jules Plisson ou Brice Dulin, etc. » Mais c’est le même message chaque semaine. Quelqu’un aura l’opportunité de marquer l’histoire de ce magnifique club.
C’est peut-être le cas de Samuel Lagrange, alors que Pierre Bourgarit, un talonneur essentiel dans votre dispositif, a terminé sa saison ?
Oui. Et c’est dur pour un jeune joueur comme ça, qui peut se dire « quand va arriver mon opportunité, je n’ai jamais joué, c’est difficile, j’en ai marre, je veux jouer dans un club qui me donne du temps de jeu »… Mais c’est pour cela que des joueurs restent aux Crusaders, au Real Madrid ou à Liverpool : tous les clubs ne présentent pas des possibilités de gagner des choses. Ici, c’est un grand club, on est ambitieux. C’est pour cela que « Sam » a continué de travailler dans l’ombre toute la saison, pour être récompensé vendredi soir. C’est certain que « Bourga » est une grande perte, c’est un joueur énorme, mais ça arrive. On est capable d’avoir une réponse positive.
Brice Dulin, que vous connaissez bien, répond-il à vos attentes ?
Oui, mais c’est ce pourquoi je l’ai recruté. J’ai énormément d’amour pour Brice, c’est un super mec, pas seulement dans le rugby. Quand il est en confiance, personne ne peut le toucher. (Il s’arrête alors que l’arrière entre dans son champ de vision.) Wow (rires) ! On a passé quelques bonnes années au Racing ensemble, où, comme il me l’a expliqué, il a vu un vrai 10, Dan Carter… Il a appris beaucoup de choses de Dan, car je n’étais pas au niveau pour lui (sourire). Après ça, il a changé de mentalité, même s’il dira l’inverse : c’est un super professionnel, il a quitté sa zone de confort en venant ici et a changé l’ambiance dans le vestiaire. Je suis très conscient des choses qu’il a faites, il a regagné sa place en équipe de France, il a donné beaucoup d’énergie mais quelques matchs avant Clermont, il était fatigué. Il a serré les dents pour jouer et, la semaine dernière, il s’est bien reposé. On va voir un grand Brice ce week-end, j’en suis certain.
Derrière, également, comment jugez-vous la saison d’Arthur Retière, qui a été blessé et qui a été déçu de ne pas être rappelé par l’équipe de France ?
J’espère que ça va beaucoup le motiver. Si tu es un grand joueur, tu as plus de déceptions que les autres, c’est normal. Je suis un jeune entraîneur mais j’ai déjà perdu beaucoup de finales, parce que j’étais en finale. Je peux dormir avec ça. C’est la même chose pour Arthur. Il doit comprendre que ce n’est jamais linéaire. Parfois tu tombes, tu dois avoir beaucoup de résilience pour attaquer. Il est en train de changer son comportement, de comprendre que ce ne sont pas que les quatre-vingts minutes qui comptent. C’est un processus, toute la semaine, pour être performant. Mais il devient sérieux, il a quelques étapes à franchir, j’ai beaucoup de respect pour lui car il est motivé pour progresser. Ce qui est le plus important. On en a déjà discuté, le défi pour lui, c’est d’être présent chaque lundi. Il était trop souvent blessé dans le passé parce que ma philosophie est trop exigeante. Mais je ne changerai pas.
Pour le Rochelais Ronan O’Gara, « le but, c’est d’avoir 10 joueurs plus performants que le Racing »
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Présent en conférence de presse lundi 14 juin, l’entraîneur en chef du Stade Rochelais fait le point sur son équipe, son adversaire et le retour du public avant la demi-finale face au Racing 92, vendredi 18 juin (20 h 45), à Lille
Le groupe rochelais est apparu émoussé face à Clermont. La semaine sans match a-t-elle fait du bien ?
Oui, c’est sûr, les joueurs étaient fatigués, les entraîneurs aussi (sourire). Oui, avoir un week-end off était énorme, ça change beaucoup de choses pour tout le monde. On est plein d’énergie, en bonne forme, on a hâte d’être vendredi soir. C’était super important, pour Jules Le Bail, de faire le nécessaire pour le groupe. Tout le monde en a bien profité pour se recharger. C’était prévu dans le planning, et je ne dis pas ça avec « le melon », quand on a fait les équipes pour jouer les trois matchs en une semaine, à Montpellier, à Brive puis contre Agen avant la finale de Champions Cup. Et on a la chance d’attaquer les phases finales de Coupe d’Europe et de Top 14 comme Toulouse, pas comme les autres, qui étaient juste focalisés sur le championnat. C’est pour cela que je suis fier de ce groupe, on a fait les deux. Et maintenant, on est très bien.
Vous avez regardé le barrage Racing 92 - Paris ensemble, vendredi 11 juin. Était-ce important ?
Moi, je n’en ai regardé que la moitié parce que j’avais mes enfants à la maison (rires). Mais le match était terminé à la mi-temps. Est-ce qu’on a appris des choses ? Je ne pense pas. Et puis, cette saison, l’ambiance a changé, c’est un groupe soudé. Si tu essaies de forcer des choses comme ça, qu’elles ne sont pas naturelles, ça ne marche pas. Mais c’était l’opportunité de passer un peu de temps ensemble pour regarder le match. Même si ça n’est pas le mot car ça n’était pas un match, c’était une démonstration du Racing.
Cela vous a-t-il surpris ?
Oui, mais c’est ça le rugby. Tellement de possibilités peuvent arriver… Si tu manques de précision, que tu n’es pas discipliné contre le Racing, tout le monde prend 28-0. Tu ne peux pas critiquer l’arbitre, juste te regarder. Le rugby est impitoyable à ce niveau. Une équipe a vraiment tué l’autre, il n’y a pas eu photo.
Vous étiez très affecté après la défaite contre Toulouse en Champions Cup. Est-ce derrière vous ?
Oui. C’était une opportunité pour gagner quelque chose. Et c’est super, super difficile à faire. On n’a pas gagné, on n’était pas loin, ça m’a beaucoup perturbé, blessé, affecté… Je suis un mauvais perdant, un compétiteur, j’espère que cela se reflète dans le groupe. Ça ne suffit pas d’aller en finale, il n’y a pas de demi-champion. Le vainqueur prend tout, les autres ne sont pas invités.
En demi-finale, on retrouve les quatre premiers du Top 14. On parle beaucoup de la ligne de trois-quarts du Racing, mais c’est une équipe très complète.
Oui. C’est le haut niveau, ce sont les demi-finales du meilleur championnat du monde. On a vu le match entre Biarritz et Bayonne, c’était juste pour entrer dans ce championnat… Regardez le suspense, la magie, c’est difficile à retrouver ailleurs. Je comprends pourquoi vous adorez le Bouclier du Brennus, son histoire, son prestige. J’étais incroyablement excité devant ce match, sur mon canapé. Pour en revenir au Racing, je connais ses qualités.
Comment trouvez-vous les joueurs ? Leur bonne préparation avant la demie puis la finale de Champions Cup les aide-t-elle cette semaine ?
C’est sûr. C’est une autre expérience, tous les joueurs grandissent avec les grands moments. Des joueurs étaient très performants à Twickenham, d’autres non, c’est le sport. Le but, vendredi soir, c’est d’avoir 10 joueurs plus performants que le Racing. Si c’est le cas, on aura une grande chance d’être performant. Sinon, ils gagneront le match.
Il y aura des supporteurs à Lille…
Oui. Ce sera bizarre de voir Deflandre complet la saison prochaine (sourire). Même à Twickenham, il n’y avait que 10 000 personnes mais c’était complètement fou. C’était difficile pour les joueurs de s’entendre, je ne sais pas comment ils feront quand les tribunes seront pleines. C’était pareil pour Biarritz - Bayonne. On a oublié que les supporteurs sont dans les tribunes et ça devient quelque chose d’énorme, même si c’est plus dur au niveau de la communication. C’est super bien pour tout le monde de presque revenir à la normale.
En matière de communication, cela change-t-il quelque chose pour vous, en tant que coach ?
Non, même si avant, pour parler au 10, on passait par les centres. Avec les huis clos, c’était facile pour tout le monde de parler comme il voulait. Et c’était facile pour moi de parler aux arbitres aussi (rires). Malheureusement, maintenant, je dois arrêter.
Que change l’absence de Lepani Botia dans votre système ?
Pour « Leps », on perd un énorme joueur, un bon caractère qui représente beaucoup de bonnes choses, mais on sait et il sait qu’un plaquage comme ça n’est pas possible. On a accepté la sanction, qui est très normale. Maintenant, c’est une opportunité pour quelqu’un d’autre. C’est comme ça, le rugby. C’est pour cela que l’on a besoin d’un bon groupe. En début de saison, si vous nous aviez dit que Jules Le Bail taperait la pénalité qui nous donne un week-end off, beaucoup de gens auraient répondu « non, ce sera Ihaia West, Jules Plisson ou Brice Dulin, etc. » Mais c’est le même message chaque semaine. Quelqu’un aura l’opportunité de marquer l’histoire de ce magnifique club.
C’est peut-être le cas de Samuel Lagrange, alors que Pierre Bourgarit, un talonneur essentiel dans votre dispositif, a terminé sa saison ?
Oui. Et c’est dur pour un jeune joueur comme ça, qui peut se dire « quand va arriver mon opportunité, je n’ai jamais joué, c’est difficile, j’en ai marre, je veux jouer dans un club qui me donne du temps de jeu »… Mais c’est pour cela que des joueurs restent aux Crusaders, au Real Madrid ou à Liverpool : tous les clubs ne présentent pas des possibilités de gagner des choses. Ici, c’est un grand club, on est ambitieux. C’est pour cela que « Sam » a continué de travailler dans l’ombre toute la saison, pour être récompensé vendredi soir. C’est certain que « Bourga » est une grande perte, c’est un joueur énorme, mais ça arrive. On est capable d’avoir une réponse positive.
Brice Dulin, que vous connaissez bien, répond-il à vos attentes ?
Oui, mais c’est ce pourquoi je l’ai recruté. J’ai énormément d’amour pour Brice, c’est un super mec, pas seulement dans le rugby. Quand il est en confiance, personne ne peut le toucher. (Il s’arrête alors que l’arrière entre dans son champ de vision.) Wow (rires) ! On a passé quelques bonnes années au Racing ensemble, où, comme il me l’a expliqué, il a vu un vrai 10, Dan Carter… Il a appris beaucoup de choses de Dan, car je n’étais pas au niveau pour lui (sourire). Après ça, il a changé de mentalité, même s’il dira l’inverse : c’est un super professionnel, il a quitté sa zone de confort en venant ici et a changé l’ambiance dans le vestiaire. Je suis très conscient des choses qu’il a faites, il a regagné sa place en équipe de France, il a donné beaucoup d’énergie mais quelques matchs avant Clermont, il était fatigué. Il a serré les dents pour jouer et, la semaine dernière, il s’est bien reposé. On va voir un grand Brice ce week-end, j’en suis certain.
Derrière, également, comment jugez-vous la saison d’Arthur Retière, qui a été blessé et qui a été déçu de ne pas être rappelé par l’équipe de France ?
J’espère que ça va beaucoup le motiver. Si tu es un grand joueur, tu as plus de déceptions que les autres, c’est normal. Je suis un jeune entraîneur mais j’ai déjà perdu beaucoup de finales, parce que j’étais en finale. Je peux dormir avec ça. C’est la même chose pour Arthur. Il doit comprendre que ce n’est jamais linéaire. Parfois tu tombes, tu dois avoir beaucoup de résilience pour attaquer. Il est en train de changer son comportement, de comprendre que ce ne sont pas que les quatre-vingts minutes qui comptent. C’est un processus, toute la semaine, pour être performant. Mais il devient sérieux, il a quelques étapes à franchir, j’ai beaucoup de respect pour lui car il est motivé pour progresser. Ce qui est le plus important. On en a déjà discuté, le défi pour lui, c’est d’être présent chaque lundi. Il était trop souvent blessé dans le passé parce que ma philosophie est trop exigeante. Mais je ne changerai pas.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-la-rochelle-racing-l-attraction-arriere-des-racingmen-3780033.php
Avant La Rochelle – Racing : l’attraction arrière des Racingmen
Par D. Kappès-Grangé (avec F. P.) - d.kappes-grange@sudouest.fr
Pour se hisser en finale, l’un des défis du Stade Rochelais sera de priver de ballon l’impressionnante ligne de trois-quarts francilienne vendredi soir (20h45) lors des demi-finales à Lille
«Galactiques. » Appellation d’origine non contrôlée ressurgissant régulièrement dans le rugby français depuis que le Biarritz Olympique en a été affublé en 2004. Empruntée au Real Madrid de Zidane (faut-il vraiment le préciser...), l’expression avait à l’époque accompagné les recrutements de Traille et Harinordoquy. Reprise pour désigner le Toulon vainqueur de trois coupes d’Europe (2013, 2014, 2015), elle vient d’être remise au goût du jour pour désigner la ligne de trois-quarts du Racing 92 depuis que Gaël Fickou a quitté le Stade Français pour venir la renforcer.
Reconnaissons-le, l’adjectif est aussi médiatique que cosmétique. Qui plus est à quelques jours de la demi-finale qui opposera les Franciliens au Stade Rochelais ce vendredi à Lille (20h45). Mais il n’est pas totalement usurpé pour autant. En délaissant le rose pour un maillot ciel et blanc, le centre international aux 66 sélections a d’abord recomposé la redoutable paire de centres qu’il forme en équipe de France avec Virimi Vakatawa. Il a ensuite renforcé une ligne d’attaque qui recensait déjà les talents de l’ouvreur écossais Finn Russell, des ailiers Teddy Thomas, Juan Imhoff et Donovan Taofifenua ainsi que des arrières Kurtley Beale et Simon Zebo.
Résultat ? Des essais, beaucoup d’essais. Depuis la mi-avril, date du fameux « transfert », le Racing, troisième meilleure attaque du championnat derrière les Toulousains et les Clermontois, tourne à une moyenne de six essais par match. Ça claque…
Ce potentiel impressionne. Presque autant que celui du Stade Toulousain. « C’est différent, observe Laurent Labit, en charge des arrières du XV de France. Toulouse a aussi des individualités autour d’Antoine Dupont bien sûr : lors de leur dernier Brennus (2019), Kolbe faisait souvent la décision. Mais les Toulousains recherchent plus du jeu collectif dans leur animation. Alors que le Racing s’appuie beaucoup sur les exploits et ses individualités. »
Facteurs X
Si l’impression visuelle ne suffit pas, les chiffres le confirment. Le centre Virimi Vakatawa franchit les défenses près d’au moins une fois pas match. L’ailier Teddy Thomas, talent pur offensif en dépit des débats qu’il suscite, donne régulièrement le tournis à ses vis-à-vis (2,67 défenseurs battus par match). Et l’ouvreur Finn Russell dépose en moyenne deux adversaires par « représentation ».
« Que ce soit Kurtley Beale, Simon Zebo, Louis Dupichot, Gaël (Fickou) ou Teddy (Thomas), ça peut arriver de partout », s’enthousiasme un Laurent Labit qui était co-entraîneur du club Francilien jusqu’à l’été 2019 : « Finn (Russell) est capable de sortir des gestes… On ne sait pas comment il fait ! Ils ont des joueurs capables de débloquer un match. Ça compte beaucoup. »
Et ça n’a évidemment pas échappé aux Rochelais. « Il y a beaucoup d’individualités, concède l’ex Racingman Brice Dulin. Il faudra les fatiguer, être lucide et prêt à tout, pendant toute la durée du match. Car il peut y avoir une étincelle à tout moment. »
Face aux Franciliens, le danger ne se cantonne pas aux simples fulgurances des trois-quarts. C’est d’ailleurs surtout en concassant avec autorité leurs vis-à-vis parisiens que les avants de Laurent Travers ont franchi les barrages vendredi dernier pour rallier le dernier carré. Dans la plus pure tradition du Racing.
Mais comme le rappelle Laurent Labit, ce potentiel offensif hors norme peut trouver dans les phases finales un terrain d’expression de prédilection : « Il n’y a que très peu d’occasions dans ces rencontres. C’est donc un avantage d’avoir des facteurs X, des joueurs qui sur une action sont capables de transformer un match fermé. »
Fort de la meilleure défense du Top 14, le Stade Rochelais a toutefois quelques arguments à leur opposer.
Avant La Rochelle – Racing : l’attraction arrière des Racingmen
Par D. Kappès-Grangé (avec F. P.) - d.kappes-grange@sudouest.fr
Pour se hisser en finale, l’un des défis du Stade Rochelais sera de priver de ballon l’impressionnante ligne de trois-quarts francilienne vendredi soir (20h45) lors des demi-finales à Lille
«Galactiques. » Appellation d’origine non contrôlée ressurgissant régulièrement dans le rugby français depuis que le Biarritz Olympique en a été affublé en 2004. Empruntée au Real Madrid de Zidane (faut-il vraiment le préciser...), l’expression avait à l’époque accompagné les recrutements de Traille et Harinordoquy. Reprise pour désigner le Toulon vainqueur de trois coupes d’Europe (2013, 2014, 2015), elle vient d’être remise au goût du jour pour désigner la ligne de trois-quarts du Racing 92 depuis que Gaël Fickou a quitté le Stade Français pour venir la renforcer.
Reconnaissons-le, l’adjectif est aussi médiatique que cosmétique. Qui plus est à quelques jours de la demi-finale qui opposera les Franciliens au Stade Rochelais ce vendredi à Lille (20h45). Mais il n’est pas totalement usurpé pour autant. En délaissant le rose pour un maillot ciel et blanc, le centre international aux 66 sélections a d’abord recomposé la redoutable paire de centres qu’il forme en équipe de France avec Virimi Vakatawa. Il a ensuite renforcé une ligne d’attaque qui recensait déjà les talents de l’ouvreur écossais Finn Russell, des ailiers Teddy Thomas, Juan Imhoff et Donovan Taofifenua ainsi que des arrières Kurtley Beale et Simon Zebo.
Résultat ? Des essais, beaucoup d’essais. Depuis la mi-avril, date du fameux « transfert », le Racing, troisième meilleure attaque du championnat derrière les Toulousains et les Clermontois, tourne à une moyenne de six essais par match. Ça claque…
Ce potentiel impressionne. Presque autant que celui du Stade Toulousain. « C’est différent, observe Laurent Labit, en charge des arrières du XV de France. Toulouse a aussi des individualités autour d’Antoine Dupont bien sûr : lors de leur dernier Brennus (2019), Kolbe faisait souvent la décision. Mais les Toulousains recherchent plus du jeu collectif dans leur animation. Alors que le Racing s’appuie beaucoup sur les exploits et ses individualités. »
Facteurs X
Si l’impression visuelle ne suffit pas, les chiffres le confirment. Le centre Virimi Vakatawa franchit les défenses près d’au moins une fois pas match. L’ailier Teddy Thomas, talent pur offensif en dépit des débats qu’il suscite, donne régulièrement le tournis à ses vis-à-vis (2,67 défenseurs battus par match). Et l’ouvreur Finn Russell dépose en moyenne deux adversaires par « représentation ».
« Que ce soit Kurtley Beale, Simon Zebo, Louis Dupichot, Gaël (Fickou) ou Teddy (Thomas), ça peut arriver de partout », s’enthousiasme un Laurent Labit qui était co-entraîneur du club Francilien jusqu’à l’été 2019 : « Finn (Russell) est capable de sortir des gestes… On ne sait pas comment il fait ! Ils ont des joueurs capables de débloquer un match. Ça compte beaucoup. »
Et ça n’a évidemment pas échappé aux Rochelais. « Il y a beaucoup d’individualités, concède l’ex Racingman Brice Dulin. Il faudra les fatiguer, être lucide et prêt à tout, pendant toute la durée du match. Car il peut y avoir une étincelle à tout moment. »
Face aux Franciliens, le danger ne se cantonne pas aux simples fulgurances des trois-quarts. C’est d’ailleurs surtout en concassant avec autorité leurs vis-à-vis parisiens que les avants de Laurent Travers ont franchi les barrages vendredi dernier pour rallier le dernier carré. Dans la plus pure tradition du Racing.
Mais comme le rappelle Laurent Labit, ce potentiel offensif hors norme peut trouver dans les phases finales un terrain d’expression de prédilection : « Il n’y a que très peu d’occasions dans ces rencontres. C’est donc un avantage d’avoir des facteurs X, des joueurs qui sur une action sont capables de transformer un match fermé. »
Fort de la meilleure défense du Top 14, le Stade Rochelais a toutefois quelques arguments à leur opposer.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/les-titres-restent-graves-a-vie-3745563.php
Avant La Rochelle – Racing : pour Alldritt, seuls « les titres restent gravés à vie »
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Quelques jours après la défaite face à Toulouse en finale de la Champions Cup, Grégory Alldritt avait accepté de se confier. Le troisième ligne rochelais a évoqué sa gestion de la frustration et son désir de reconquête avec le Stade
Sur le meme sujet
La défaite en finale de Champions Cup contre Toulouse (17-22) n’est pas votre première désillusion. Vous avez connu ça en quart de finale de coupe du monde (Ndlr, contre le Pays de Galles), en finale de Challenge Cup face à Clermont en 2019 et en demie contre Toulouse en 2019. Êtes-vous du genre à ruminer longtemps ?
Le sentiment est plus proche de celui que j’avais eu après le quart de finale de coupe du monde. On a fait un très gros match, on n’a aucun regret. Mais à la fin, on finit par perdre… Contre Toulouse il y a deux ans, ou même lors de la finale du Challenge contre Clermont, c’est différent : ces deux équipes étaient clairement au-dessus.
Ressentez-vous le besoin de revoir ces matchs ?
J’ai revu la finale de Champions Cup dès le lendemain. Le dimanche, tout seul. C’était dur, mais j’en avais besoin. Il faut l’étudier, c’est quelque chose qui peut faire progresser. On ne peut pas se contenter de la jeter à la poubelle. L’objectif, c’est d’identifier les secteurs où on peut faire mieux. Et puis Victor (Vito) nous a rappelé qu’on avait finalement de la chance. En Super Rugby, il faut attendre un an avant de rejouer des phases finales. Nous, on peut le faire dès maintenant.
Lorsque vous revisionnez ces matchs, vous les prenez comme lors d’une séance vidéo ?
Je les décortique un peu. Je les étudie pour savoir si les choix qu’on a faits étaient bons. Les choses telles qu’on les vit sur le terrain peuvent être totalement différentes de ce qu’elles sont vraiment.
Vous avez déclaré à l’issue de cette finale que vous n’étiez « pas là pour gagner de l’expérience ». Pourquoi était-ce important de le formuler ?
On nous dit qu’on n’a pas d’expérience, que c’est notre première finale, que c’est bien d’en disputer une, que c’est normal de ne pas gagner la première… Mais on s’en fout de faire de l’expérience. Ce qu’on veut, c’est gagner des titres. On ne joue pas une finale pour se dire, « c’est bien, c’est au bout de la troisième qu’on gagnera ».
L’heure est donc venue pour La Rochelle de valider sa progression ?
Le parcours jusqu’en finale de Champions Cup est très difficile. Des opportunités, il n’y en a pas à chaque saison ! Quand ça se présente, il ne faut pas le laisser passer.
Le fait qu’on vous rappelle que le club était encore en Pro D2 il y a sept ans, cela peut-il peser inconsciemment ?
Pas du tout. Quand on nous dit que notre équipe n’a pas d’expérience, on sait que c’est faux. On a des joueurs comme Skelton qui a gagné deux coupes d’Europe (avec les Saracens), des mecs comme Vito et Kerr-Barlow qui ont gagné des coupes du monde. De l’expérience, on en a « en veux-tu en voilà » ! On en a marre d’être pris pour des inexpérimentés et une petite équipe. On veut taper du poing sur la table et montrer qu’on est un grand club.
Ça nourrit un état d’esprit dont il faut se servir pour les phases finales du Top 14 ?
Bien sûr, il y a de la rage. Mais il faut la canaliser. Et surtout, faire ce qu’on fait depuis le début de la saison. C’est le collectif qui fait notre force. Il ne faut pas sortir du cadre et essayer d’être « super héros » sur la fin de saison. Ce qu’on a fait en finale, c’est magnifique : à 14, on a sorti un grand match.
Quelle marge de progression cette finale a-t-elle éclairée ?
Cette finale est venue confirmer ce qu’on se disait depuis le début de la saison. On est une équipe avec beaucoup de caractère, qui ne lâche rien jusqu’à la dernière minute, la dernière seconde. Il y a aussi eu des moments où on n’a pas joué comme d’habitude. On l’a payé.
Antoine Dupont est venu vous voir à l’issue de ce match. Voir un ami remporter ce titre face à vous, ça attise votre motivation ?
Comme il me l’a dit à la fin du match, « c’est horrible, on savait que de toute façon il y en aurait un content et un triste ». J’aurais aimé soulever cette coupe. Mais puisque ça ne doit pas être nous, je préfère 100 fois voir des très bons copains à moi le faire comme Toto, Baille ou d’autres plutôt que ce soient des Anglais ou d’autres personnes pour lesquelles j’ai zéro affection.
Votre dernier titre, c’est celui de champion de France de Fédérale B avec Auch (2017). À quel point ça vous obsède d’en remporter un ?
C’est chouette les titres en jeunes. Mais en professionnel, c’est autre chose. À la fin de la carrière, il y a beaucoup de souvenirs qui restent. Mais les titres restent gravés à vie. Ce qui me plaît, c’est que je joue dans un club et dans une ville qui vit rugby. Quand on voit l’effervescence avant la demi-finale et avant la finale, ce serait tellement merveilleux de ramener quelque chose…
L’idée de se faire un palmarès, ça vous habite ?
Bien sûr, je veux des titres. Mais je ne suis pas le genre de joueur qui va changer de club tous les ans pour glaner tous les titres possibles et imaginables. Je veux un max de titres, mais avec le Stade Rochelais.
Dans le magazine « Tampon », votre maman déclarait s’inquiéter lorsqu’elle regardait vos matchs. Au vu de l’engagement lors de la finale de Champions Cup, le comprenez-vous ?
Elle stresse plus que moi. Avant et après. C’est vrai que c’était une finale brutale, mais elle a l’habitude (sourire).
Vous êtes défini comme un joueur très frontal. Mais vos entraîneurs insistent sur votre capacité à aller chercher les petits espaces. Dans quelle mesure le travaillez-vous ?
C’est quelque chose que je travaille beaucoup, notamment en fonction de la défense. Ça commence par des exercices à l’entraînement, pour casser les hanches, attaquer bas à la percussion, et surtout aller chercher les épaules extérieures. Celles qui sont faibles chez le plaqueur adverse. À force de le répéter, ça devient instinctif au moment de prendre le ballon.
Cela s’accompagne-t-il d’un travail vidéo ?
Je fais beaucoup de retours sur mes matchs. Je regarde mes zones de contact, qu’elles soient offensives ou défensives. J’observe si j’aurais dû « baisser » ou au contraire « monter », ou s’il y avait un off-load possible. Et après, il y a tout le travail au sol pour la libération de balle. Il faut se le mettre en tête à chaque entraînement pour le répéter en match.
Sur les rucks, l’une des phases de jeu dans laquelle vous êtes très performant, le travail en amont est-il similaire ?
Oui. Il y a des défenses qui plaquent très bas, ou des porteurs qui s’isolent très vite. C’est quelque chose qu’on observe. Si un joueur a l’habitude de faire un crochet intérieur avant de prendre le ballon, c’est qu’il y aura des opportunités de « contest » intéressantes. Il faut aussi prendre en compte la vitesse du jeu : s’il est lent, il va falloir y aller ; si on est pris par la vitesse, on va avoir tendance à circuler plutôt que de s’agglutiner dans les rucks. Il faut savoir « scanner » la situation. « Est-ce que j’y vais, est-ce que je n’y vais pas », c’est la répétition à l’entraînement qui permet de le savoir.
Vous êtes un joueur dit rugueux, dur au mal. Qu’est-ce que ça dit de vous ?
Je ne sais pas… Quand j’étais jeune, je n’étais jamais le plus technique. J’essayais de me donner à 100 %. Mes parents m’ont toujours dit de tout donner : il n’y avait jamais rien de gratuit. J’ai aussi deux grands frères qui m’ont toujours mis la barre très haut. Quand je faisais du sport avec eux, j’étais le plus petit, donc il fallait toujours que je me surpasse pour les suivre. Ce rôle me va bien parce que je suis quelqu’un de réservé. J’aime bien être dans l’ombre. Le seul but, c’est d’avoir de la « gnac » .
Avant La Rochelle – Racing : pour Alldritt, seuls « les titres restent gravés à vie »
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Quelques jours après la défaite face à Toulouse en finale de la Champions Cup, Grégory Alldritt avait accepté de se confier. Le troisième ligne rochelais a évoqué sa gestion de la frustration et son désir de reconquête avec le Stade
Sur le meme sujet
La défaite en finale de Champions Cup contre Toulouse (17-22) n’est pas votre première désillusion. Vous avez connu ça en quart de finale de coupe du monde (Ndlr, contre le Pays de Galles), en finale de Challenge Cup face à Clermont en 2019 et en demie contre Toulouse en 2019. Êtes-vous du genre à ruminer longtemps ?
Le sentiment est plus proche de celui que j’avais eu après le quart de finale de coupe du monde. On a fait un très gros match, on n’a aucun regret. Mais à la fin, on finit par perdre… Contre Toulouse il y a deux ans, ou même lors de la finale du Challenge contre Clermont, c’est différent : ces deux équipes étaient clairement au-dessus.
Ressentez-vous le besoin de revoir ces matchs ?
J’ai revu la finale de Champions Cup dès le lendemain. Le dimanche, tout seul. C’était dur, mais j’en avais besoin. Il faut l’étudier, c’est quelque chose qui peut faire progresser. On ne peut pas se contenter de la jeter à la poubelle. L’objectif, c’est d’identifier les secteurs où on peut faire mieux. Et puis Victor (Vito) nous a rappelé qu’on avait finalement de la chance. En Super Rugby, il faut attendre un an avant de rejouer des phases finales. Nous, on peut le faire dès maintenant.
Lorsque vous revisionnez ces matchs, vous les prenez comme lors d’une séance vidéo ?
Je les décortique un peu. Je les étudie pour savoir si les choix qu’on a faits étaient bons. Les choses telles qu’on les vit sur le terrain peuvent être totalement différentes de ce qu’elles sont vraiment.
Vous avez déclaré à l’issue de cette finale que vous n’étiez « pas là pour gagner de l’expérience ». Pourquoi était-ce important de le formuler ?
On nous dit qu’on n’a pas d’expérience, que c’est notre première finale, que c’est bien d’en disputer une, que c’est normal de ne pas gagner la première… Mais on s’en fout de faire de l’expérience. Ce qu’on veut, c’est gagner des titres. On ne joue pas une finale pour se dire, « c’est bien, c’est au bout de la troisième qu’on gagnera ».
L’heure est donc venue pour La Rochelle de valider sa progression ?
Le parcours jusqu’en finale de Champions Cup est très difficile. Des opportunités, il n’y en a pas à chaque saison ! Quand ça se présente, il ne faut pas le laisser passer.
Le fait qu’on vous rappelle que le club était encore en Pro D2 il y a sept ans, cela peut-il peser inconsciemment ?
Pas du tout. Quand on nous dit que notre équipe n’a pas d’expérience, on sait que c’est faux. On a des joueurs comme Skelton qui a gagné deux coupes d’Europe (avec les Saracens), des mecs comme Vito et Kerr-Barlow qui ont gagné des coupes du monde. De l’expérience, on en a « en veux-tu en voilà » ! On en a marre d’être pris pour des inexpérimentés et une petite équipe. On veut taper du poing sur la table et montrer qu’on est un grand club.
Ça nourrit un état d’esprit dont il faut se servir pour les phases finales du Top 14 ?
Bien sûr, il y a de la rage. Mais il faut la canaliser. Et surtout, faire ce qu’on fait depuis le début de la saison. C’est le collectif qui fait notre force. Il ne faut pas sortir du cadre et essayer d’être « super héros » sur la fin de saison. Ce qu’on a fait en finale, c’est magnifique : à 14, on a sorti un grand match.
Quelle marge de progression cette finale a-t-elle éclairée ?
Cette finale est venue confirmer ce qu’on se disait depuis le début de la saison. On est une équipe avec beaucoup de caractère, qui ne lâche rien jusqu’à la dernière minute, la dernière seconde. Il y a aussi eu des moments où on n’a pas joué comme d’habitude. On l’a payé.
Antoine Dupont est venu vous voir à l’issue de ce match. Voir un ami remporter ce titre face à vous, ça attise votre motivation ?
Comme il me l’a dit à la fin du match, « c’est horrible, on savait que de toute façon il y en aurait un content et un triste ». J’aurais aimé soulever cette coupe. Mais puisque ça ne doit pas être nous, je préfère 100 fois voir des très bons copains à moi le faire comme Toto, Baille ou d’autres plutôt que ce soient des Anglais ou d’autres personnes pour lesquelles j’ai zéro affection.
Votre dernier titre, c’est celui de champion de France de Fédérale B avec Auch (2017). À quel point ça vous obsède d’en remporter un ?
C’est chouette les titres en jeunes. Mais en professionnel, c’est autre chose. À la fin de la carrière, il y a beaucoup de souvenirs qui restent. Mais les titres restent gravés à vie. Ce qui me plaît, c’est que je joue dans un club et dans une ville qui vit rugby. Quand on voit l’effervescence avant la demi-finale et avant la finale, ce serait tellement merveilleux de ramener quelque chose…
L’idée de se faire un palmarès, ça vous habite ?
Bien sûr, je veux des titres. Mais je ne suis pas le genre de joueur qui va changer de club tous les ans pour glaner tous les titres possibles et imaginables. Je veux un max de titres, mais avec le Stade Rochelais.
Dans le magazine « Tampon », votre maman déclarait s’inquiéter lorsqu’elle regardait vos matchs. Au vu de l’engagement lors de la finale de Champions Cup, le comprenez-vous ?
Elle stresse plus que moi. Avant et après. C’est vrai que c’était une finale brutale, mais elle a l’habitude (sourire).
Vous êtes défini comme un joueur très frontal. Mais vos entraîneurs insistent sur votre capacité à aller chercher les petits espaces. Dans quelle mesure le travaillez-vous ?
C’est quelque chose que je travaille beaucoup, notamment en fonction de la défense. Ça commence par des exercices à l’entraînement, pour casser les hanches, attaquer bas à la percussion, et surtout aller chercher les épaules extérieures. Celles qui sont faibles chez le plaqueur adverse. À force de le répéter, ça devient instinctif au moment de prendre le ballon.
Cela s’accompagne-t-il d’un travail vidéo ?
Je fais beaucoup de retours sur mes matchs. Je regarde mes zones de contact, qu’elles soient offensives ou défensives. J’observe si j’aurais dû « baisser » ou au contraire « monter », ou s’il y avait un off-load possible. Et après, il y a tout le travail au sol pour la libération de balle. Il faut se le mettre en tête à chaque entraînement pour le répéter en match.
Sur les rucks, l’une des phases de jeu dans laquelle vous êtes très performant, le travail en amont est-il similaire ?
Oui. Il y a des défenses qui plaquent très bas, ou des porteurs qui s’isolent très vite. C’est quelque chose qu’on observe. Si un joueur a l’habitude de faire un crochet intérieur avant de prendre le ballon, c’est qu’il y aura des opportunités de « contest » intéressantes. Il faut aussi prendre en compte la vitesse du jeu : s’il est lent, il va falloir y aller ; si on est pris par la vitesse, on va avoir tendance à circuler plutôt que de s’agglutiner dans les rucks. Il faut savoir « scanner » la situation. « Est-ce que j’y vais, est-ce que je n’y vais pas », c’est la répétition à l’entraînement qui permet de le savoir.
Vous êtes un joueur dit rugueux, dur au mal. Qu’est-ce que ça dit de vous ?
Je ne sais pas… Quand j’étais jeune, je n’étais jamais le plus technique. J’essayais de me donner à 100 %. Mes parents m’ont toujours dit de tout donner : il n’y avait jamais rien de gratuit. J’ai aussi deux grands frères qui m’ont toujours mis la barre très haut. Quand je faisais du sport avec eux, j’étais le plus petit, donc il fallait toujours que je me surpasse pour les suivre. Ce rôle me va bien parce que je suis quelqu’un de réservé. J’aime bien être dans l’ombre. Le seul but, c’est d’avoir de la « gnac » .
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
La Rochelle, troisième tentative
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-la-rochelle-troisieme-tentative_sto8377175/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-la-rochelle-troisieme-tentative_sto8377175/story.shtml
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Racing: "Gaël Fickou m’apporte énormément de rigueur", avoue Teddy Thomas
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/racing-gael-fickou-m-apporte-enormement-de-rigueur-avoue-teddy-thomas_AV-202106170005.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/racing-gael-fickou-m-apporte-enormement-de-rigueur-avoue-teddy-thomas_AV-202106170005.html
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
'Le Racing a le plus gros effectif du Top 14 avec le Stade toulousain, peut-être même au-dessus de Toulouse''
https://www.lerugbynistere.fr/news/le-racing-a-le-plus-gros-effectif-du-top-14-avec-le-stade-toulousain-peut-etre-meme-au-dessus-de-toulouse-1706211011.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/le-racing-a-le-plus-gros-effectif-du-top-14-avec-le-stade-toulousain-peut-etre-meme-au-dessus-de-toulouse-1706211011.php
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
VIDEO. Jamie Roberts révèle la méthode étonnante de Jacky Lorenzetti pour motiver ses joueurs
https://actu.fr/ile-de-france/le-plessis-robinson_92060/video-jamie-roberts-revele-la-methode-etonnante-de-jacky-lorenzetti-pour-motiver-ses-joueurs_42718755.html
WTF, c'est digne d'un scenario de film, on dirait un parrain de la mafia bolivienne à l'action
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Souvenirs. Le Racing 92 et La Rochelle se sont déjà affrontés en demi-finale... de Pro D2 !
https://actu.fr/sports/rugby/top-14/souvenirs-le-racing-92-et-la-rochelle-se-sont-deja-affrontes-en-demi-finale-de-pro-d2_42705861.html
https://actu.fr/sports/rugby/top-14/souvenirs-le-racing-92-et-la-rochelle-se-sont-deja-affrontes-en-demi-finale-de-pro-d2_42705861.html
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
TOP 14. DEMI-FINALE. Rhule au centre, Vito sur le banc : la compo de La Rochelle
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-demi-finale-rhule-au-centre-une-troisieme-ligne-solide-la-compo-de-la-rochelle-1706211756.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-demi-finale-rhule-au-centre-une-troisieme-ligne-solide-la-compo-de-la-rochelle-1706211756.php
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Scalp a écrit:TOP 14. DEMI-FINALE. Rhule au centre, Vito sur le banc : la compo de La Rochelle
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-demi-finale-rhule-au-centre-une-troisieme-ligne-solide-la-compo-de-la-rochelle-1706211756.php
Hum... ce match va être intéressant à suivre. Avec des éléments forts pour les deux équipes. Ca va envoyer, pour moi c'est presque une finale
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
https://www.midi-olympique.fr/2021/06/15/machenaud-les-galactiques-je-naime-pas-trop-ce-truc-9608191.php
Machenaud : « Les galactiques... Je n'aime pas trop ce truc... »
Excellent en quart de finale face au Stade Français, le capitaine francilien Maxime Machenaud se projette sur une demi-finale que l'on annonce en tout point brûlante. Mais par pitié, ne lui parlez plus des "galactiques" !
Après la démonstration de force face au Stade français en barrages (38-21), on est nombreux à penser le Racing inarrêtable. Qu'en pensez-vous ?
On essaiera de l'être mais on s'apprête à rencontrer un tout autre adversaire. Au vu de ce qu'a montré La Rochelle cette saison, ce ne sera pas la même histoire. Au fil de leur épopée européenne, les Rochelais ont acquis de l'expérience. A nous d'élever notre niveau de jeu.
Les Parisiens étaient-ils sur les rotules quand ils ont débarqué à Nanterre, vendredi soir ?
Ils avaient laissé beaucoup de jus dans cette fin de saison pour aller chercher cette sixième place. Nous avions plus de fraîcheur, c'est certain.
Comment jugez-vous le Stade rochelais ?
Cette équipe s'appuie sur un gros paquet d'avants, lequel a su rivaliser face à Toulouse dans le combat, en finale de Champions Cup. Quand on connaît la qualité du pack toulousain, une telle performance n'est pas anodine... Qui plus est en infériorité numérique... […] Ronan O'Gara, que je connais bien pour l'avoir côtoyé quelques années au Racing, a donné son amour de la gagne à ce club. Lui ? Il a la rage de vaincre. Il pue le rugby.
Les avants du Racing peuvent-ils rivaliser avec le paquet rochelais ?
Le Leinster et les Saracens restent à mes yeux des références et ont toujours eu d'énormes paquets d'avants. Inspirons-nous d'eux pour écrire notre propre histoire.
La dernière fois que le Racing a affronté La Rochelle en phases finales, votre équipe s'était inclinée à Colombe (13-19, le 31 mai 2019)...
(il coupe) Ce match m'avait beaucoup frustré. Nous n'avions pas été à notre meilleur niveau, on avait pris quelques « essais casquette »... C'était une sale soirée...
Après le match, le président Jacky Lorenzetti s'était demandé si le capitanat n'était pas devenu trop pesant pour vous. Or, vous semblez aujourd'hui épanoui dans ce rôle...
Chacun peut avoir son avis. Aujourd'hui, je suis capitaine et j'en suis très heureux. Je ne pense pas que cela me gêne d'une façon ou d'une autre.
Quel effet cela fait-il d'être un membre des « galactiques » ?
Les « galactiques », je n'aime pas trop ce truc... Au Racing, on est entouré de grands joueurs internationaux et ça montre la qualité de notre effectif. Mais on ne se prend pas pour d'autres. Le nom, le statut, tout est remis en question week-end après week-end. Les adjectifs, ça ne suffit pas. Derrière, il faut des actes.
On vous suit.
Ous avons beau avoir quelques-uns des meilleurs joueurs du monde sur le terrain, si nous ne sommes pas connectés au même moment, cela ne sert à rien. Et puis, remettre en cause l'essence du rugby me gêne : si ces joueurs sont mis en avant, c'est parce qu'un boulot a été fait devant. Si tu n'as pas les ballons, tu ne mettras pas ton jeu en place. Même avec les meilleurs attaquants du monde...
Les avants ont-ils été agacés qu'on ne parle que des trois-quarts, avant le derby ?
Ils n'avaient pas montré leur meilleur niveau le jour où nous avions perdu à l'Arena contre Paris (29-35, le 1 er mai dernier). Ils ont pris une belle revanche, lors du quart de finale. Le sport de haut niveau, c'est une remise en questions permanente.
Vous revenez très fort après avoir été, un temps, remplaçant au poste. Comment l'expliquez-vous ?
Au niveau de la constance, je pense réaliser l'une de mes meilleures saisons. J'ai joué quasiment trente matchs. Quand Teddy Iribaren a débuté la finale de Champions Cup, j'ai été très déçu parce que je suis un compétiteur. Mais j'ai mis mon cas personnel de côté, j'ai bossé pour être le plus performant possible, aujourd'hui.
Marc Duzan
Machenaud : « Les galactiques... Je n'aime pas trop ce truc... »
Excellent en quart de finale face au Stade Français, le capitaine francilien Maxime Machenaud se projette sur une demi-finale que l'on annonce en tout point brûlante. Mais par pitié, ne lui parlez plus des "galactiques" !
Après la démonstration de force face au Stade français en barrages (38-21), on est nombreux à penser le Racing inarrêtable. Qu'en pensez-vous ?
On essaiera de l'être mais on s'apprête à rencontrer un tout autre adversaire. Au vu de ce qu'a montré La Rochelle cette saison, ce ne sera pas la même histoire. Au fil de leur épopée européenne, les Rochelais ont acquis de l'expérience. A nous d'élever notre niveau de jeu.
Les Parisiens étaient-ils sur les rotules quand ils ont débarqué à Nanterre, vendredi soir ?
Ils avaient laissé beaucoup de jus dans cette fin de saison pour aller chercher cette sixième place. Nous avions plus de fraîcheur, c'est certain.
Comment jugez-vous le Stade rochelais ?
Cette équipe s'appuie sur un gros paquet d'avants, lequel a su rivaliser face à Toulouse dans le combat, en finale de Champions Cup. Quand on connaît la qualité du pack toulousain, une telle performance n'est pas anodine... Qui plus est en infériorité numérique... […] Ronan O'Gara, que je connais bien pour l'avoir côtoyé quelques années au Racing, a donné son amour de la gagne à ce club. Lui ? Il a la rage de vaincre. Il pue le rugby.
Les avants du Racing peuvent-ils rivaliser avec le paquet rochelais ?
Le Leinster et les Saracens restent à mes yeux des références et ont toujours eu d'énormes paquets d'avants. Inspirons-nous d'eux pour écrire notre propre histoire.
La dernière fois que le Racing a affronté La Rochelle en phases finales, votre équipe s'était inclinée à Colombe (13-19, le 31 mai 2019)...
(il coupe) Ce match m'avait beaucoup frustré. Nous n'avions pas été à notre meilleur niveau, on avait pris quelques « essais casquette »... C'était une sale soirée...
Après le match, le président Jacky Lorenzetti s'était demandé si le capitanat n'était pas devenu trop pesant pour vous. Or, vous semblez aujourd'hui épanoui dans ce rôle...
Chacun peut avoir son avis. Aujourd'hui, je suis capitaine et j'en suis très heureux. Je ne pense pas que cela me gêne d'une façon ou d'une autre.
Quel effet cela fait-il d'être un membre des « galactiques » ?
Les « galactiques », je n'aime pas trop ce truc... Au Racing, on est entouré de grands joueurs internationaux et ça montre la qualité de notre effectif. Mais on ne se prend pas pour d'autres. Le nom, le statut, tout est remis en question week-end après week-end. Les adjectifs, ça ne suffit pas. Derrière, il faut des actes.
On vous suit.
Ous avons beau avoir quelques-uns des meilleurs joueurs du monde sur le terrain, si nous ne sommes pas connectés au même moment, cela ne sert à rien. Et puis, remettre en cause l'essence du rugby me gêne : si ces joueurs sont mis en avant, c'est parce qu'un boulot a été fait devant. Si tu n'as pas les ballons, tu ne mettras pas ton jeu en place. Même avec les meilleurs attaquants du monde...
Les avants ont-ils été agacés qu'on ne parle que des trois-quarts, avant le derby ?
Ils n'avaient pas montré leur meilleur niveau le jour où nous avions perdu à l'Arena contre Paris (29-35, le 1 er mai dernier). Ils ont pris une belle revanche, lors du quart de finale. Le sport de haut niveau, c'est une remise en questions permanente.
Vous revenez très fort après avoir été, un temps, remplaçant au poste. Comment l'expliquez-vous ?
Au niveau de la constance, je pense réaliser l'une de mes meilleures saisons. J'ai joué quasiment trente matchs. Quand Teddy Iribaren a débuté la finale de Champions Cup, j'ai été très déçu parce que je suis un compétiteur. Mais j'ai mis mon cas personnel de côté, j'ai bossé pour être le plus performant possible, aujourd'hui.
Marc Duzan
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
C'est vrai que sur le papier, ce match est vraiment alléchant, pas autant que ST/UBB , mais enfin presque. Je me demande bien si les Racingmens vont arriver à s'exprimer offensivement ou si le pack Rochelais va les en empêcher..., je souhaite de tout cœur la victoire de nos amis Rochelais, ce serait tellement top une finale UBB/LR, on peut rêver...Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:TOP 14. DEMI-FINALE. Rhule au centre, Vito sur le banc : la compo de La Rochelle
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-demi-finale-rhule-au-centre-une-troisieme-ligne-solide-la-compo-de-la-rochelle-1706211756.php
Hum... ce match va être intéressant à suivre. Avec des éléments forts pour les deux équipes. Ca va envoyer, pour moi c'est presque une finale
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Kerr-Barlow dirige, Machenaud accélère
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-kerr-barlow-dirige-machenaud-accelere_sto8380037/story.shtml
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Le toit du stade Pierre-Mauroy sera ouvert pour La Rochelle-Racing 92
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-toit-du-stade-pierre-mauroy-sera-ouvert-pour-la-rochelle-racing-92/1263674
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Trois-raisons-de-suivre-le-duel-entre-brice-dulin-et-kurtley-beale/1263550
Trois raisons de suivre le duel entre Brice Dulin et Kurtley Beale
La demi-finale de Top 14 entre La Rochelle et le Racing, ce vendredi soir (20h45), va donner lieu à un alléchant face-à-face entre deux des arrières les plus en formes du championnat : l'international tricolore Brice Dulin et le vétéran wallaby Kurtley Beale.
Adrien Corée
Brice Dulin retrouve les siens
Face au Racing ce vendredi, Brice Dulin (31 ans) va retrouver une équipe qu'il connaît bien puisqu'il a passé six saisons dans les Hauts-de-Seine entre 2014 et 2020. L'été dernier, il avait quitté le club ciel et blanc au bout d'un exercice inachevé et sur un sentiment amer, avant de connaître une véritable renaissance sur les bords de l'Atlantique. Ces retrouvailles avec le Racing doivent forcément lui donner un surplus de motivation.
« Pour bien le connaître, c'était un déchirement de le voir partir, pour tout le club, a assuré jeudi Maxime Machenaud, le capitaine du Racing. Ils n'ont pas forcément trouvé d'accord, cela ne nous concerne pas, mais c'est sûr qu'on a perdu un joueur de très grande qualité. Il le démontre saison après saison. Il a eu peut-être une ou deux saisons un peu moins bien mais il est revenu à son meilleur niveau, tel qu'on le connaît. Sa qualité de jeu au pied, et sous les ballons hauts, n'est plus à démontrer. On va s'en méfier oui. »
Kurtley Beale retrouve une seconde jeunesse
Arrivé en grande pompe en région parisienne lors de l'intersaison, Kurtley Beale a largement répondu aux attentes placées en lui. Le vieux soldat australien (32 ans), 92 capes avec les Wallabies, s'est intégré à vitesse grand V à sa nouvelle équipe, malgré un carton rouge reçu dès son deuxième match, contre Montpellier en septembre.
Ce léger contre-temps n'a nullement perturbé son acclimatation et le polyvalent feu follet, surtout utilisé à l'arrière cette saison (16 fois en 23 matches), semble avoir retrouvé une seconde jeunesse au Racing.
Au coeur d'une ligne de trois-quarts démentiel, il s'amuse comme lors de ses premières années. « Quand vous êtes sur le terrain avec de tels joueurs, les choses sont plus faciles, a-t-il déclaré à l'AFP cette semaine, mais on sait qu'on doit travailler dur, il faut communiquer et rester collectif pour jouer en synergie entre nous mais avec les avants aussi. » La qualité de ses relances ou la pertinence de ses inspirations pourraient faire la différence vendredi, face à une ligne arrière rochelaise décimée (Doumayrou, Botia, Sinzelle, Aguillon absents).
La tour de contrôle face au feu follet
Brice Dulin et Kurtley Beale, aussi efficaces et dangereux soient-ils cette année, ne sont pas des arrières avec le même style de jeu. L'international français (36 sélections), revenu en grâce avec les Bleus depuis l'automne dernier, brille par son assurance au-dessus de la moyenne sous les ballons hauts. Le Rochelais capte ainsi un nombre impressionnant de munitions malgré un physique pas forcément avantageux dans ce domaine (1,76 m, 82 kg).
« Brice est un joueur de classe mondiale, a salué Kurtley Beale en conférence de presse jeudi. Il joue un magnifique rugby depuis six mois. Il contrôle l'arrière du terrain avec classe. On est très excité par le challenge de l'affronter. C'est définitivement un homme dangereux pour nous, mais on a mis la structure en place pour neutraliser la menace. »
Beale, qui a « chassé » Dulin du Racing en reprenant son numéro 15 ciel et blanc à l'intersaison, semble moins fort dans les duels aériens, mais sa vision du jeu et la vivacité de ses appuis lui permettent de franchir n'importe quelle défense légèrement trop attentiste. Dans une ligne de trois-quarts fournis en talents, où le danger peut venir de n'importe où, l'Australien se régale à exploiter les petits espaces et combiner avec Thomas, Vakatawa ou Fickou. Ce sens offensif lui a déjà permis de franchir à sept reprises la ligne d'en-but depuis dix mois.
Trois raisons de suivre le duel entre Brice Dulin et Kurtley Beale
La demi-finale de Top 14 entre La Rochelle et le Racing, ce vendredi soir (20h45), va donner lieu à un alléchant face-à-face entre deux des arrières les plus en formes du championnat : l'international tricolore Brice Dulin et le vétéran wallaby Kurtley Beale.
Adrien Corée
Brice Dulin retrouve les siens
Face au Racing ce vendredi, Brice Dulin (31 ans) va retrouver une équipe qu'il connaît bien puisqu'il a passé six saisons dans les Hauts-de-Seine entre 2014 et 2020. L'été dernier, il avait quitté le club ciel et blanc au bout d'un exercice inachevé et sur un sentiment amer, avant de connaître une véritable renaissance sur les bords de l'Atlantique. Ces retrouvailles avec le Racing doivent forcément lui donner un surplus de motivation.
« Pour bien le connaître, c'était un déchirement de le voir partir, pour tout le club, a assuré jeudi Maxime Machenaud, le capitaine du Racing. Ils n'ont pas forcément trouvé d'accord, cela ne nous concerne pas, mais c'est sûr qu'on a perdu un joueur de très grande qualité. Il le démontre saison après saison. Il a eu peut-être une ou deux saisons un peu moins bien mais il est revenu à son meilleur niveau, tel qu'on le connaît. Sa qualité de jeu au pied, et sous les ballons hauts, n'est plus à démontrer. On va s'en méfier oui. »
Kurtley Beale retrouve une seconde jeunesse
Arrivé en grande pompe en région parisienne lors de l'intersaison, Kurtley Beale a largement répondu aux attentes placées en lui. Le vieux soldat australien (32 ans), 92 capes avec les Wallabies, s'est intégré à vitesse grand V à sa nouvelle équipe, malgré un carton rouge reçu dès son deuxième match, contre Montpellier en septembre.
Ce léger contre-temps n'a nullement perturbé son acclimatation et le polyvalent feu follet, surtout utilisé à l'arrière cette saison (16 fois en 23 matches), semble avoir retrouvé une seconde jeunesse au Racing.
Au coeur d'une ligne de trois-quarts démentiel, il s'amuse comme lors de ses premières années. « Quand vous êtes sur le terrain avec de tels joueurs, les choses sont plus faciles, a-t-il déclaré à l'AFP cette semaine, mais on sait qu'on doit travailler dur, il faut communiquer et rester collectif pour jouer en synergie entre nous mais avec les avants aussi. » La qualité de ses relances ou la pertinence de ses inspirations pourraient faire la différence vendredi, face à une ligne arrière rochelaise décimée (Doumayrou, Botia, Sinzelle, Aguillon absents).
La tour de contrôle face au feu follet
Brice Dulin et Kurtley Beale, aussi efficaces et dangereux soient-ils cette année, ne sont pas des arrières avec le même style de jeu. L'international français (36 sélections), revenu en grâce avec les Bleus depuis l'automne dernier, brille par son assurance au-dessus de la moyenne sous les ballons hauts. Le Rochelais capte ainsi un nombre impressionnant de munitions malgré un physique pas forcément avantageux dans ce domaine (1,76 m, 82 kg).
« Brice est un joueur de classe mondiale, a salué Kurtley Beale en conférence de presse jeudi. Il joue un magnifique rugby depuis six mois. Il contrôle l'arrière du terrain avec classe. On est très excité par le challenge de l'affronter. C'est définitivement un homme dangereux pour nous, mais on a mis la structure en place pour neutraliser la menace. »
Beale, qui a « chassé » Dulin du Racing en reprenant son numéro 15 ciel et blanc à l'intersaison, semble moins fort dans les duels aériens, mais sa vision du jeu et la vivacité de ses appuis lui permettent de franchir n'importe quelle défense légèrement trop attentiste. Dans une ligne de trois-quarts fournis en talents, où le danger peut venir de n'importe où, l'Australien se régale à exploiter les petits espaces et combiner avec Thomas, Vakatawa ou Fickou. Ce sens offensif lui a déjà permis de franchir à sept reprises la ligne d'en-but depuis dix mois.
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Bravo aux rochelais,devant ils tiennent bien et derrière les petits gabarits adroits et vifs s'amusent des "monstres" bidons du Racing.Cela devrait nous donner à réfléchir, il y a encore à ce jeu de la place pour des petits gabarits.
Une finale UBB/LR me ferait vraiment plaisir.
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Le Racing se fait bien bousculer mine de rien... Pourtant il manque du monde au centre à La Rochelle, mais finalement avec les forces en présence ils arrivent à sortir leur jeu. Ce serait bien qu'on s'en inspire un peu, ça avance systématiquement à l'impact,nsi notre 5/8 de devant fait le taff, on pourra déployer toute notre force. Offensivement et défensivement.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Coup dur pour le Racing qui perd ses 2 talonneurs... En touche ça va être dur...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Gros match de La Rochelle, sacrée défense, ils méritent leur place et s'ils se retrouvent face à Toulouse, je leur souhaite une belle revanche.
LaRuine33- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Et voila il suffit de suivre l'exemple de nos voisins, morts de faim les garçons et pourtant tous les médias réunis voyaient déjà le Racing en finale
Ce qui prouve bien que ce pays est plein de spécialistes qui ni connaissent rien.
Le Rugby est un sport d'équipe et pas un assemblage d'individualités.
Notre ligne de trois quart EDF pourra partir à l'heure, ils ont pris une bonne leçon, ils sont minables.
Quand on sait combien cette équipe coupe à Jacky faudra lui aussi qu'il prenne des leçons chez le marchand de café.
Ce qui prouve bien que ce pays est plein de spécialistes qui ni connaissent rien.
Le Rugby est un sport d'équipe et pas un assemblage d'individualités.
Notre ligne de trois quart EDF pourra partir à l'heure, ils ont pris une bonne leçon, ils sont minables.
Quand on sait combien cette équipe coupe à Jacky faudra lui aussi qu'il prenne des leçons chez le marchand de café.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
Le Racing bouffé devant, empêché de développer son jeu, étouffé par LR qui a géré parfaitement le match à sa main, il y avait une classe d'écart sur ce match, il restait encore presque une demi-heure on sentait de la détresse dans les regards des franciliens, on sentait la défaite arriver, presque inéluctable, bravo LR
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Re: 1/2 finale - La Rochelle / Racing 92
La Rochelle s'offre sa première finale de Top 14 en battant le Racing 92 à Lille
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-rochelle-s-offre-sa-premiere-finale-de-top-14-en-battant-le-racing-92-a-lille/1263955
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-rochelle-s-offre-sa-premiere-finale-de-top-14-en-battant-le-racing-92-a-lille/1263955
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