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Re: Autres joueurs
si penaud
marchal- Centre de presse
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Re: Autres joueurs
Dr. Gregory Bouse a écrit:Yatangaki a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Le bilan de Mourad de Toulon : "Le flop de l'année, c'est Melvyn Jaminet"
https://www.eurosport.fr/rugby/top-14/2022-2023/le-bilan-de-mourad-de-toulon-le-flop-de-l-annee-c-est-melvyn-jaminet_vid1939977/video.shtml
Le flop de l'année, ce n'est pas Jaminet le joueur, c'est son recrutement par le ST.
En espérant que ce joueur puisse à nouveau progresser dans un autre club.
C'est sur, le flop c'est le choix du ST de prendre Jaminet en doublure de Ramos. Ramos fait une super saison en plus...
Ramos et Jaminet qui sont tous les deux internationaux, donc absent aux mêmes moments, aucun des deux pour prendre le relai de l'autre pendant les matchs internationaux. Et ils ne veulent pas le laisser partir en plus
Après c'était à Jaminet aussi de faire le bon choix de destination
et de Capuozzo...
Capuozzo est ailier et surtout pas arrière.
personne ne résiste à l'appel du ST !
Dernière édition par tire-bouchon le Mer 28 Juin - 17:31, édité 1 fois
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres joueurs
Cette situation n'a pour seuls fautifs que le club et les joueurs concernés. Le ST a, en toute connaissance de cause, recruté 2 internationaux pour suppléer...un international, qui en plus pour 2 d'entre eux sont concurrents en équipe de France. C'est débile, car il était certain que celui qui serait devancé et relégué au rôle de doublure de l'autre le vivrait mal.
Concernant les choix de Capuozzo et surtout Jaminet, il fallait aussi réfléchir avant de signer dans un club déjà bardé d'internationaux, à un poste où la concurrence est particulièrement rude avec un taulier bien en place depuis plusieurs années.
C'est entièrement leur faute, et à eux d'assumer. Depuis des années, certains clubs et certains joueurs veulent le beurre et l'argent du beurre. Empiler les top players, parfois au même poste, ou encore vouloir à tout prix jouer au ST quitte à faire banquette, voilà ce que ça donne.
Concernant les choix de Capuozzo et surtout Jaminet, il fallait aussi réfléchir avant de signer dans un club déjà bardé d'internationaux, à un poste où la concurrence est particulièrement rude avec un taulier bien en place depuis plusieurs années.
C'est entièrement leur faute, et à eux d'assumer. Depuis des années, certains clubs et certains joueurs veulent le beurre et l'argent du beurre. Empiler les top players, parfois au même poste, ou encore vouloir à tout prix jouer au ST quitte à faire banquette, voilà ce que ça donne.
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Switch- Centre de presse
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Re: Autres joueurs
Switch a écrit:Cette situation n'a pour seuls fautifs que le club et les joueurs concernés. Le ST a, en toute connaissance de cause, recruté 2 internationaux pour suppléer...un international, qui en plus pour 2 d'entre eux sont concurrents en équipe de France. C'est débile, car il était certain que celui qui serait devancé et relégué au rôle de doublure de l'autre le vivrait mal.
Concernant les choix de Capuozzo et surtout Jaminet, il fallait aussi réfléchir avant de signer dans un club déjà bardé d'internationaux, à un poste où la concurrence est particulièrement rude avec un taulier bien en place depuis plusieurs années.
C'est entièrement leur faute, et à eux d'assumer. Depuis des années, certains clubs et certains joueurs veulent le beurre et l'argent du beurre. Empiler les top players, parfois au même poste, ou encore vouloir à tout prix jouer au ST quitte à faire banquette, voilà ce que ça donne.
Tout à fait d'accord avec cette analyse
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres joueurs
Transferts. Pro D2 - Libéré par Clermont, Mohamed Haouas s'engage avec Biarritz pour deux saisons
https://www.rugbyrama.fr/2023/06/30/transferts-pro-d2-mohamed-haouas-sengage-avec-biarritz-pour-deux-saisons-11312785.php
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Re: Autres joueurs
bien content qu'on ai pas cherché à se positionner sur luiScalp a écrit:Transferts. Pro D2 - Libéré par Clermont, Mohamed Haouas s'engage avec Biarritz pour deux saisons
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Re: Autres joueurs
S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:bien content qu'on ai pas cherché à se positionner sur luiScalp a écrit:Transferts. Pro D2 - Libéré par Clermont, Mohamed Haouas s'engage avec Biarritz pour deux saisons
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Je n’imagine même pas Marti y penser
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Re: Autres joueurs
En revanche ça ne m’étonne qu’à moitié d’Aldigé…Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:bien content qu'on ai pas cherché à se positionner sur luiScalp a écrit:Transferts. Pro D2 - Libéré par Clermont, Mohamed Haouas s'engage avec Biarritz pour deux saisons
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Re: Autres joueurs
C'est Madame la maire de Biarritz qui doit être ravie de l'image renvoyée sur sa ville. Son histoire d'amour avec Aldigé va bientôt atteindre un paroxysme orgasmiqueRoberto Miopalmo a écrit:En revanche ça ne m’étonne qu’à moitié d’Aldigé…Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:bien content qu'on ai pas cherché à se positionner sur luiScalp a écrit:Transferts. Pro D2 - Libéré par Clermont, Mohamed Haouas s'engage avec Biarritz pour deux saisons
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Re: Autres joueurs
tonysoprano a écrit:C'est Madame la maire de Biarritz qui doit être ravie de l'image renvoyée sur sa ville. Son histoire d'amour avec Aldigé va bientôt atteindre un paroxysme orgasmiqueRoberto Miopalmo a écrit:En revanche ça ne m’étonne qu’à moitié d’Aldigé…Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:bien content qu'on ai pas cherché à se positionner sur luiScalp a écrit:Transferts. Pro D2 - Libéré par Clermont, Mohamed Haouas s'engage avec Biarritz pour deux saisons
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Je n’imagine même pas Marti y penser
Dallas, ton univers impitoyable !!! 🤏
L'histoire a duré 14 saisons, il va y avoir encore de nouveaux rebondissements pour le BO
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Re: Autres joueurs
JO de Paris 2024 : la Fédération dit oui à la participation d’Antoine Dupont
https://www.sudouest.fr/sport/jo-de-paris-2024-la-federation-dit-oui-a-la-participation-d-antoine-dupont-15776559.php
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Re: Autres joueurs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-antoine-dupont-pourrait-participer-aux-jeux-de-paris-2024-avec-l-equipe-de-rugby-a-7/1410155
Comment Antoine Dupont pourrait participer aux Jeux de Paris 2024 avec l'équipe de rugby à 7
Les négociations pour permettre au capitaine du quinze de France de participer au tournoi olympique de rugby à sept dans un an ont bien avancé. Le joueur devra très probablement renoncer au tournoi des Six Nations 2024.
La présence du capitaine du quinze de France au tournoi olympique de Paris est un coup à quatre bandes qui se présente bien. Premier concerné, Antoine Dupont a déclaré sa flamme dès le mois de décembre : « C'est incroyable quand on voit l'engouement que cela peut susciter. Il y a une volonté de ma part de mettre des choses en place pour pouvoir y participer. » Sélectionneur de France 7, Jérôme Daret a donné sa bénédiction de principe, déclarant dans Sud Ouest que le demi de mêlée était « le choix numéro 1. S'il veut faire les Jeux, quel entraîneur peut le refuser ? »
Le président du Stade Toulousain, Didier Lacroix, a fait comprendre qu'il n'opposerait pas de veto. Quant au nouveau président de la FFR, Florian Grill, il s'est dit totalement favorable à cette opération. « Si on a la possibilité d'avoir Antoine Dupont comme tête de gondole pour les Jeux, c'est une chance pour le rugby, pour le tournoi olympique (24-27 juillet), et pour le pays. » Toutes les parties devraient donc pouvoir s'entendre.
Après avoir fait le premier pas, Dupont a placé le sujet en sommeil : toute son attention est dévolue à la préparation pour la Coupe du monde avec le quinze de France (8 septembre - 28 octobre). En attendant, les négociations entre la FFR, le club et le conseiller du joueur peuvent avancer, autour de deux thèmes clés : primo, Toulouse a besoin de connaître les périodes d'indisponibilité pour s'organiser ; secundo, il faut se mettre d'accord avec la FFR pour fixer un dédommagement financier (une quote-part de son salaire au prorata du temps de réquisition). « Faut y aller, dit Grill en parlant de cette enveloppe financière. On veut développer ce sport, c'est un investissement. »
Une fenêtre d'adaptation prévue
Concernant le temps d'immersion à 7 envisagé, un scénario se dégage. Dupont n'ayant jamais connu cette discipline à ce niveau, il paraît logique de prévoir une vraie fenêtre d'adaptation, au jeu et à ses équipiers qui sont, tout de même, quatrièmes au classement mondial actuellement. « Antoine a des standards très élevés, convient Daret. Maintenant, notre jeu est très spécifique. On l'a vu avec (Semi) Radradra qui était un top player (à 15 ou à 13) et qui n'a pas performé aux derniers JO
(en 2021). Idem avec des gars comme Juan Imhoff, Sonny Bill Williams ou Quade Cooper. »
Selon le scénario privilégié, Dupont est d'ailleurs prêt à louper le Tournoi des Six Nations 2024 (2 février-16 mars) et à se rendre disponible pour le « rugby olympique » pendant huit semaines à cette période. En charge du dossier à la FFR, Jean-Marc Lhermet, vice-président délégué aux équipes de France, évoque l'éventualité de voir Dupont prendre part à « quatre ou cinq tournois du circuit mondial, selon le parcours du Stade Toulousain. Les techniciens du 7 sont à peu près certains que son apport constituerait un plus. Mais il ne peut pas débarquer le 1er juillet. L'idée, c'est de renforcer l'équipe, pas de casser une dynamique ». Il semble qu'un consensus existe d'ores et déjà autour de sa participation à deux tournois, ceux de Vancouver (23-25 février) et Los Angeles (2-3 mars) paraissant les mieux placés.
Comment Antoine Dupont pourrait participer aux Jeux de Paris 2024 avec l'équipe de rugby à 7
Les négociations pour permettre au capitaine du quinze de France de participer au tournoi olympique de rugby à sept dans un an ont bien avancé. Le joueur devra très probablement renoncer au tournoi des Six Nations 2024.
La présence du capitaine du quinze de France au tournoi olympique de Paris est un coup à quatre bandes qui se présente bien. Premier concerné, Antoine Dupont a déclaré sa flamme dès le mois de décembre : « C'est incroyable quand on voit l'engouement que cela peut susciter. Il y a une volonté de ma part de mettre des choses en place pour pouvoir y participer. » Sélectionneur de France 7, Jérôme Daret a donné sa bénédiction de principe, déclarant dans Sud Ouest que le demi de mêlée était « le choix numéro 1. S'il veut faire les Jeux, quel entraîneur peut le refuser ? »
Le président du Stade Toulousain, Didier Lacroix, a fait comprendre qu'il n'opposerait pas de veto. Quant au nouveau président de la FFR, Florian Grill, il s'est dit totalement favorable à cette opération. « Si on a la possibilité d'avoir Antoine Dupont comme tête de gondole pour les Jeux, c'est une chance pour le rugby, pour le tournoi olympique (24-27 juillet), et pour le pays. » Toutes les parties devraient donc pouvoir s'entendre.
Après avoir fait le premier pas, Dupont a placé le sujet en sommeil : toute son attention est dévolue à la préparation pour la Coupe du monde avec le quinze de France (8 septembre - 28 octobre). En attendant, les négociations entre la FFR, le club et le conseiller du joueur peuvent avancer, autour de deux thèmes clés : primo, Toulouse a besoin de connaître les périodes d'indisponibilité pour s'organiser ; secundo, il faut se mettre d'accord avec la FFR pour fixer un dédommagement financier (une quote-part de son salaire au prorata du temps de réquisition). « Faut y aller, dit Grill en parlant de cette enveloppe financière. On veut développer ce sport, c'est un investissement. »
Une fenêtre d'adaptation prévue
Concernant le temps d'immersion à 7 envisagé, un scénario se dégage. Dupont n'ayant jamais connu cette discipline à ce niveau, il paraît logique de prévoir une vraie fenêtre d'adaptation, au jeu et à ses équipiers qui sont, tout de même, quatrièmes au classement mondial actuellement. « Antoine a des standards très élevés, convient Daret. Maintenant, notre jeu est très spécifique. On l'a vu avec (Semi) Radradra qui était un top player (à 15 ou à 13) et qui n'a pas performé aux derniers JO
(en 2021). Idem avec des gars comme Juan Imhoff, Sonny Bill Williams ou Quade Cooper. »
Selon le scénario privilégié, Dupont est d'ailleurs prêt à louper le Tournoi des Six Nations 2024 (2 février-16 mars) et à se rendre disponible pour le « rugby olympique » pendant huit semaines à cette période. En charge du dossier à la FFR, Jean-Marc Lhermet, vice-président délégué aux équipes de France, évoque l'éventualité de voir Dupont prendre part à « quatre ou cinq tournois du circuit mondial, selon le parcours du Stade Toulousain. Les techniciens du 7 sont à peu près certains que son apport constituerait un plus. Mais il ne peut pas débarquer le 1er juillet. L'idée, c'est de renforcer l'équipe, pas de casser une dynamique ». Il semble qu'un consensus existe d'ores et déjà autour de sa participation à deux tournois, ceux de Vancouver (23-25 février) et Los Angeles (2-3 mars) paraissant les mieux placés.
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Re: Autres joueurs
Antoine Dupont sera-t-il aux JO 2024 avec l'équipe de France de rugby à 7 ?
https://www.lequipe.fr/Rugby-a-7/Actualites/Antoine-dupont-sera-t-il-aux-jo-2024-avec-l-equipe-de-france-de-rugby-a-7/1410308
https://www.lequipe.fr/Rugby-a-7/Actualites/Antoine-dupont-sera-t-il-aux-jo-2024-avec-l-equipe-de-france-de-rugby-a-7/1410308
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Re: Autres joueurs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Virimi-vakatawa-sur-son-retour-a-la-competition-je-n-ai-pas-peur/1412766
Virimi Vakatawa, sur son retour à la compétition : « Je n'ai pas peur »
Onze mois après avoir annoncé l'arrêt de sa carrière pour raison médicale, l'ancien centre des Bleus Virimi Vakatawa confirme en exclusivité à « L'Équipe » qu'il la reprendra avec les Barbarians britanniques dimanche.
Renaud Bourel
Le rendez-vous était matinal : 9 heures, ce mercredi, dans le cadre cosy de l'hôtel Botaniste du XVIe arrondissement de Paris. Un peu précipité aussi. C'est que la vie de Virimi Vakatawa s'est accélérée ces derniers jours, prenant un tour inattendu pour à peu près tout le monde sauf pour lui.
En bref
Virimi Vakatawa - 31 ans - Ancien trois-quarts centre des Bleus (32 sélections).
Septembre 2022 : Il est contraint de mettre un terme à sa carrière de joueur professionnel en raison d'un problème cardiaque.
Palmarès : Finaliste de la Coupe d'Europe en 2018 et 2020 avec le Racing 92.
Mis à la retraite forcée par une malformation cardiaque évolutive en début de saison dernière, l'ancien centre international du Racing 92 n'a jamais cru à sa fin de carrière. Poussé par une conviction intime, sa foi et le soutien de sa famille, « Viri », si timide et pudique derrière le sourire enfantin qui barre continuellement son visage, a accepté d'évoquer son manque devenu insoutenable, la confiance qu'il a dans ce corps qu'il connaît par coeur et un destin tracé par quelque chose qui le dépasse.
« Le 6 septembre 2022, vous annonciez mettre un terme à votre carrière en raison d'une anomalie cardiaque. La semaine dernière, à la surprise générale, le média britannique "Rugbypass" évoquait la possibilité que vous rejouiez avec les Barbarians britanniques la semaine prochaine contre les Samoa (la liste devrait être annoncée ces prochains jours). Qu'en est-il exactement ?
Tout d'abord, il y a un an, ç'avait été très dur de faire cette annonce parce qu'au fond de moi je n'étais pas du tout inquiet (pour sa santé). Il n'y avait pas de panique. C'était juste le fait d'annoncer que j'arrêtais qui me rendait triste. Derrière, j'ai dit que c'était fini, mais, au fond de moi, je savais que le rugby, pour moi, ça n'était pas fini.
Avez-vous fait cette annonce malgré vous ?
Oui. Il fallait le faire, donc je l'ai fait. Mais je savais que ce n'était pas la fin.
Ce problème cardiaque avait été détecté en 2019 avant la Coupe du monde au Japon, et le médecin du Racing, Sylvain Blanchard, a évoqué l'an passé une pathologie évolutive. Aviez-vous conscience que le corps médical pouvait vous dire stop à tout moment ?
Comme je l'ai dit à l'époque, lors de ma conférence de presse au Racing, je ne ressentais rien du tout. On était l'été dernier au Japon avec l'équipe de France, il faisait très chaud (il se marre). J'étais rentré ensuite de la tournée, j'avais fait la prépa avec le club, je ne ressentais toujours rien et d'un coup... Mais le médecin a fait son job. Il n'y a pas de problème avec ça. Après, comme je l'ai dit, dans ma tête, ce n'était pas fini. Je savais qu'on trouverait une solution. Pas en France, ça c'est sûr, puisque c'est la règle. Mais j'étais sûr qu'on trouverait quelque chose d'autre, ailleurs, pour que je continue à jouer.
« J'ai encore beaucoup à faire dans le rugby en tant que joueur »
La difficulté avec votre pathologie est que vous ne ressentez aucun symptôme ?
Je sens mon coeur. S'il dit : "non, arrête", je ne suis pas con non plus. Je savais que je pouvais continuer, même au Racing, mais ils ont pris une décision que je respecte totalement.
Vous vous sentez bien ?
Oui.
Comment avez-vous traversé cette année entre votre conviction que vous pouviez encore jouer au rugby et l'interdiction qui vous était faite ?
Après l'annonce, je suis resté au club, avec Yannick (Nyanga) qui m'a proposé d'animer avec lui et Joe Rokocoko les entraînements des Espoirs jusqu'à la fin de saison. Cela m'a aidé aussi par rapport à la décision que j'ai prise. L'idée de rejouer était toujours là. J'ai même fait des entraînements avec les jeunes. Quand il n'y avait pas assez de joueurs, Joe et moi faisions le nombre. Des membres du staff me disaient : "Fais attention avec ton truc." Mais moi, je ne sentais rien. Puis je suis rentré aux Fidji (d'où il est originaire) et le fait de revoir ma famille m'a motivé encore plus.
« Toutes les personnes que je croisais me disaient : tu vas rejouer, ne t'inquiète pas. Tout le monde est convaincu de ça. Et je le sais aussi »
Dans quel sens ?
Cela m'a donné de la force. Toutes les personnes que je croisais me disaient : tu vas rejouer, ne t'inquiète pas. Tout le monde est convaincu de ça. Et je le sais aussi. En rentrant, j'ai envoyé un message à Laurent (Quaglia, son agent), je lui ai dit qu'il fallait qu'il me trouve un truc.
Avez-vous rejoué lors de votre séjour aux Fidji ?
Non. Il y avait des tournois et puis je préférais rester au village avec ma famille.
Avez-vous repris l'entraînement de manière assidue ?
Je ne me suis pas entraîné aux Fidji, mais j'avais pas mal de travail physique à faire à la ferme. En plus, j'ai construit une maison. Avec la rénovation, il fallait porter des cailloux (il se marre). Quand je suis rentré, j'avais perdu pas mal de poids.
Et depuis ?
En rentrant en France, j'ai commencé direct l'entraînement à la maison. J'ai un vélo d'appartement, je fais de la musculation en salle à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour 9 euros, ça va (rires). À côté, il y a aussi un stade de rugby, porte d'Auteuil.
« Je me sens bien, mais c'est juste de la prépa physique. Je n'ai pas touché un ballon de rugby depuis... pfff... un an ! »
Quel genre de séances faites-vous ?
Tout seul. Parfois, quand je m'entraînais, il y avait des jeunes du Stade Français. Je crois qu'une fois, l'un d'entre eux m'a reconnu. J'ai entendu : "Vakatawa, Vakatawa", mais j'ai fait semblant de ne pas comprendre avec les écouteurs et je me suis cassé (rires).
Comment vous sentez-vous après avoir commencé à vous réentraîner ?
Je me sens bien, mais c'est juste de la prépa physique. Je n'ai pas touché un ballon de rugby depuis... pfff... un an ! Une semaine d'entraînement avec les "Babaas" avant le match, ça va m'aider pour le rugby.
D'où vient votre détermination à rejouer malgré la crainte que l'on peut ressentir pour vous ?
J'ai dit à Laurent (Quaglia) que je ne me sentais pas seul. Je crois en Dieu. Je sais qu'il y en a un dans ce monde. C'est lui qui m'a donné ce talent. Au fond de moi, j'ai encore beaucoup à faire dans le rugby en tant que joueur. Peut-être que je serai un jour entraîneur, mais pas maintenant. Je préfère encore jouer et montrer mon talent sur le terrain avant de passer à autre chose. C'est mon idée. Je ne veux pas regretter d'avoir arrêté maintenant alors que je sais au fond de moi depuis le départ que je peux continuer, montrer des choses sur un terrain.
Vous vous sentez guidé par quelque chose de spirituel ?
Oui.
« Peut-être qu'ils me diront que je suis fou, que je risque ma vie, mais pas du tout »
Qui se matérialise comment ?
Dans les prières de ma famille, les miennes. Et l'opportunité est finalement tombée, avec les Babaas. Cela veut dire que Dieu a écouté tout ce qu'on demandait. J'ai gardé cette confiance en moi, je n'ai pas baissé la tête, même après l'annonce, j'ai continué à m'entraîner et jusqu'à maintenant je ne perçois pas de signes qui pourraient me dire que j'ai un problème.
C'est vrai que lors de votre conférence de presse en 2022 vous n'aviez pas paru abattu comme les joueurs peuvent l'être quand ils arrêtent...
J'ai dit ces mots parce que je devais le faire mais, au fond, ce n'était pas fini. Pas ce jour-là, ni aujourd'hui. Peut-être qu'ils me diront que je suis fou, que je risque ma vie, mais pas du tout.
Malgré les risques, vous n'avez pas d'appréhension ?
Non, je n'ai pas peur.
Les démarches sont lancées pour votre reprise dimanche lors du rassemblement des Barbarians britanniques à Brive. Comment vous sentez-vous ?
Je suis excité, content. J'ai eu Pat Lam (le manager des Babaas et de Bristol) au téléphone hier (mardi). J'ai commencé à fouiller dans mes affaires pour retrouver un protège-dents (rires). J'ai juste hâte.
« C'est dur de ne pas participer à la Coupe du monde. Mais c'est comme ça. Je vais les suivre, je leur souhaite le meilleur »
Qu'est-ce qui vous manque le plus dans le rugby ?
Tout. La préparation, être avec les autres joueurs... Tout me manque.
Entraîner les jeunes n'a pas compensé ?
Ce n'est pas pareil. Même quand j'étais entraîneur, j'avais envie de montrer aux jeunes, cela voulait dire que j'avais envie de jouer. C'est bien de passer un message mais je préfère montrer comment faire. C'était trop tôt pour moi.
Avez-vous appelé des coéquipiers ou avez-vous reçu des messages depuis que votre retour a été annoncé ?
Non, pas beaucoup. Brice Dulin (La Rochelle) m'a envoyé un message, Maxime Machenaud (Bayonne) aussi. Au Racing, je n'ai pas parlé avec des joueurs depuis un moment. Mais il n'y a aucun souci avec le Racing ni avec personne.
Vous dites ne pas avoir touché un ballon depuis un an, mais vous n'avez pas non plus plaqué et vous allez sûrement reprendre votre carrière face aux Samoa le 18 août...
Vous pouvez faire toutes les prépas physiques que vous voulez, le rugby, ce n'est pas pareil. Juste le fait de partir puis rester avec des joueurs une semaine, je pense que ça va me faire du bien. Et après, le rugby, dès que tu es dedans, avec de l'envie... Ça va le faire.
L'équipe de France prépare actuellement sa Coupe du monde, qui était l'un de vos objectifs. Comment allez-vous suivre l'événement ?
Je n'ai pas de contact avec eux. Nous avions été invités en novembre avec Bernard Le Roux (arrêté plusieurs mois pour une commotion cérébrale). C'était cool d'être avec eux, de remettre les maillots. Pour la Coupe du monde, je n'ai pas de nouvelles. Après, c'est dur de ne pas y participer. Je me sens un peu triste. Mais c'est comme ça. Je vais les suivre, je leur souhaite le meilleur et, bien sûr, un titre de champion du monde. Ça va être énorme. »
Un avenir outre-Manche
Malgré un talent ésotérique et son désir irrépressible, il est acquis que Virimi Vakatawa n'obtiendra pas de licence en France en raison de sa condition médicale. La solution envisagée pour lui permettre de porter le maillot des Barbarians britanniques dès la semaine prochaine est en revanche un drôle de clin d'oeil du destin : « On va lancer aujourd'hui le process », explique son agent Laurent Quaglia, qui a d'abord tenu à ce que le joueur ait bien conscience des enjeux pour sa santé. « C'est une clearance (libération) : on récupère la licence de Virimi en France et on va dans son club d'origine. Il sera licencié fidjien. Retour à la case départ. » Les discussions, elles, ont démarré il y a déjà quelques semaines quand l'ex-Racingman a manifesté son souhait ferme de rejouer malgré une reconversion en cours au sein du club des Hauts-de-Seine. « Le Racing a été très correct, l'a accompagné, matériellement, ils ont respecté les contrats. À l'arrivée de Stuart Lancaster, Virimi a eu un entretien avec lui. Il lui a dit qu'il le voyait tout à fait intervenir avec les Espoirs de façon officielle, avec un contrat etc. »
À son retour des Fidji, le coach en formation est allé voir Laurent Travers, devenu président du directoire, pour lui dire que le temps d'entraîner n'était pas encore venu. « La réaction du club a été dans un premier temps de dire : O.K. Après, Laurent (Travers) avait compris. Il a dit à Virimi que s'il avait envie de revenir sur un terrain, qu'il le fasse et qu'ils seraient là pour l'accompagner plus tard, poursuit Quaglia. C'est resté confidentiel durant quelques semaines. Et moi j'ai pris mon bâton de pèlerin. » Un contact a été établi avec Pat Lam, le manager de Bristol (Premiership) : « Il m'a dit qu'il entraînait les Babaas contre les Samoa et que si Virimi voulait faire une semaine avec eux pour se remettre dans le bain, il était ouvert. Il est prêt à faire la tournée avec les Barbarians qui affrontent les Samoa, Northampton, Bristol, le Munster, les Harlequins et le pays de Galles. Cela peut être un premier programme. Et si ça se trouve, la semaine prochaine, Pat Lam dira : nous on veut le récupérer à Bristol. »
Dans tous les cas, il ne pourra évoluer qu'à l'étranger où la responsabilité de jouer, en dépit d'avis médicaux défavorables, appartient au joueur qui se contente de signer une décharge. Sur le front du marché, les opportunités s'ouvriraient plus naturellement outre-Manche. « Le Japon est un marché un peu fermé pour les internationaux. Ils n'ont droit qu'à trois joueurs capés dans leur squad. Il va déjà faire la tournée des Barbarians puis entre aujourd'hui et la fin du mois d'octobre, nous verrons ce qui émerge, notamment en Angleterre. C'est déjà positif qu'il puisse reprendre. » Laurent Quaglia entend également lui faire passer de nouveaux examens en plus des visites médicales légales si les négociations avancent avec un c
Virimi Vakatawa, sur son retour à la compétition : « Je n'ai pas peur »
Onze mois après avoir annoncé l'arrêt de sa carrière pour raison médicale, l'ancien centre des Bleus Virimi Vakatawa confirme en exclusivité à « L'Équipe » qu'il la reprendra avec les Barbarians britanniques dimanche.
Renaud Bourel
Le rendez-vous était matinal : 9 heures, ce mercredi, dans le cadre cosy de l'hôtel Botaniste du XVIe arrondissement de Paris. Un peu précipité aussi. C'est que la vie de Virimi Vakatawa s'est accélérée ces derniers jours, prenant un tour inattendu pour à peu près tout le monde sauf pour lui.
En bref
Virimi Vakatawa - 31 ans - Ancien trois-quarts centre des Bleus (32 sélections).
Septembre 2022 : Il est contraint de mettre un terme à sa carrière de joueur professionnel en raison d'un problème cardiaque.
Palmarès : Finaliste de la Coupe d'Europe en 2018 et 2020 avec le Racing 92.
Mis à la retraite forcée par une malformation cardiaque évolutive en début de saison dernière, l'ancien centre international du Racing 92 n'a jamais cru à sa fin de carrière. Poussé par une conviction intime, sa foi et le soutien de sa famille, « Viri », si timide et pudique derrière le sourire enfantin qui barre continuellement son visage, a accepté d'évoquer son manque devenu insoutenable, la confiance qu'il a dans ce corps qu'il connaît par coeur et un destin tracé par quelque chose qui le dépasse.
« Le 6 septembre 2022, vous annonciez mettre un terme à votre carrière en raison d'une anomalie cardiaque. La semaine dernière, à la surprise générale, le média britannique "Rugbypass" évoquait la possibilité que vous rejouiez avec les Barbarians britanniques la semaine prochaine contre les Samoa (la liste devrait être annoncée ces prochains jours). Qu'en est-il exactement ?
Tout d'abord, il y a un an, ç'avait été très dur de faire cette annonce parce qu'au fond de moi je n'étais pas du tout inquiet (pour sa santé). Il n'y avait pas de panique. C'était juste le fait d'annoncer que j'arrêtais qui me rendait triste. Derrière, j'ai dit que c'était fini, mais, au fond de moi, je savais que le rugby, pour moi, ça n'était pas fini.
Avez-vous fait cette annonce malgré vous ?
Oui. Il fallait le faire, donc je l'ai fait. Mais je savais que ce n'était pas la fin.
Ce problème cardiaque avait été détecté en 2019 avant la Coupe du monde au Japon, et le médecin du Racing, Sylvain Blanchard, a évoqué l'an passé une pathologie évolutive. Aviez-vous conscience que le corps médical pouvait vous dire stop à tout moment ?
Comme je l'ai dit à l'époque, lors de ma conférence de presse au Racing, je ne ressentais rien du tout. On était l'été dernier au Japon avec l'équipe de France, il faisait très chaud (il se marre). J'étais rentré ensuite de la tournée, j'avais fait la prépa avec le club, je ne ressentais toujours rien et d'un coup... Mais le médecin a fait son job. Il n'y a pas de problème avec ça. Après, comme je l'ai dit, dans ma tête, ce n'était pas fini. Je savais qu'on trouverait une solution. Pas en France, ça c'est sûr, puisque c'est la règle. Mais j'étais sûr qu'on trouverait quelque chose d'autre, ailleurs, pour que je continue à jouer.
« J'ai encore beaucoup à faire dans le rugby en tant que joueur »
La difficulté avec votre pathologie est que vous ne ressentez aucun symptôme ?
Je sens mon coeur. S'il dit : "non, arrête", je ne suis pas con non plus. Je savais que je pouvais continuer, même au Racing, mais ils ont pris une décision que je respecte totalement.
Vous vous sentez bien ?
Oui.
Comment avez-vous traversé cette année entre votre conviction que vous pouviez encore jouer au rugby et l'interdiction qui vous était faite ?
Après l'annonce, je suis resté au club, avec Yannick (Nyanga) qui m'a proposé d'animer avec lui et Joe Rokocoko les entraînements des Espoirs jusqu'à la fin de saison. Cela m'a aidé aussi par rapport à la décision que j'ai prise. L'idée de rejouer était toujours là. J'ai même fait des entraînements avec les jeunes. Quand il n'y avait pas assez de joueurs, Joe et moi faisions le nombre. Des membres du staff me disaient : "Fais attention avec ton truc." Mais moi, je ne sentais rien. Puis je suis rentré aux Fidji (d'où il est originaire) et le fait de revoir ma famille m'a motivé encore plus.
« Toutes les personnes que je croisais me disaient : tu vas rejouer, ne t'inquiète pas. Tout le monde est convaincu de ça. Et je le sais aussi »
Dans quel sens ?
Cela m'a donné de la force. Toutes les personnes que je croisais me disaient : tu vas rejouer, ne t'inquiète pas. Tout le monde est convaincu de ça. Et je le sais aussi. En rentrant, j'ai envoyé un message à Laurent (Quaglia, son agent), je lui ai dit qu'il fallait qu'il me trouve un truc.
Avez-vous rejoué lors de votre séjour aux Fidji ?
Non. Il y avait des tournois et puis je préférais rester au village avec ma famille.
Avez-vous repris l'entraînement de manière assidue ?
Je ne me suis pas entraîné aux Fidji, mais j'avais pas mal de travail physique à faire à la ferme. En plus, j'ai construit une maison. Avec la rénovation, il fallait porter des cailloux (il se marre). Quand je suis rentré, j'avais perdu pas mal de poids.
Et depuis ?
En rentrant en France, j'ai commencé direct l'entraînement à la maison. J'ai un vélo d'appartement, je fais de la musculation en salle à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour 9 euros, ça va (rires). À côté, il y a aussi un stade de rugby, porte d'Auteuil.
« Je me sens bien, mais c'est juste de la prépa physique. Je n'ai pas touché un ballon de rugby depuis... pfff... un an ! »
Quel genre de séances faites-vous ?
Tout seul. Parfois, quand je m'entraînais, il y avait des jeunes du Stade Français. Je crois qu'une fois, l'un d'entre eux m'a reconnu. J'ai entendu : "Vakatawa, Vakatawa", mais j'ai fait semblant de ne pas comprendre avec les écouteurs et je me suis cassé (rires).
Comment vous sentez-vous après avoir commencé à vous réentraîner ?
Je me sens bien, mais c'est juste de la prépa physique. Je n'ai pas touché un ballon de rugby depuis... pfff... un an ! Une semaine d'entraînement avec les "Babaas" avant le match, ça va m'aider pour le rugby.
D'où vient votre détermination à rejouer malgré la crainte que l'on peut ressentir pour vous ?
J'ai dit à Laurent (Quaglia) que je ne me sentais pas seul. Je crois en Dieu. Je sais qu'il y en a un dans ce monde. C'est lui qui m'a donné ce talent. Au fond de moi, j'ai encore beaucoup à faire dans le rugby en tant que joueur. Peut-être que je serai un jour entraîneur, mais pas maintenant. Je préfère encore jouer et montrer mon talent sur le terrain avant de passer à autre chose. C'est mon idée. Je ne veux pas regretter d'avoir arrêté maintenant alors que je sais au fond de moi depuis le départ que je peux continuer, montrer des choses sur un terrain.
Vous vous sentez guidé par quelque chose de spirituel ?
Oui.
« Peut-être qu'ils me diront que je suis fou, que je risque ma vie, mais pas du tout »
Qui se matérialise comment ?
Dans les prières de ma famille, les miennes. Et l'opportunité est finalement tombée, avec les Babaas. Cela veut dire que Dieu a écouté tout ce qu'on demandait. J'ai gardé cette confiance en moi, je n'ai pas baissé la tête, même après l'annonce, j'ai continué à m'entraîner et jusqu'à maintenant je ne perçois pas de signes qui pourraient me dire que j'ai un problème.
C'est vrai que lors de votre conférence de presse en 2022 vous n'aviez pas paru abattu comme les joueurs peuvent l'être quand ils arrêtent...
J'ai dit ces mots parce que je devais le faire mais, au fond, ce n'était pas fini. Pas ce jour-là, ni aujourd'hui. Peut-être qu'ils me diront que je suis fou, que je risque ma vie, mais pas du tout.
Malgré les risques, vous n'avez pas d'appréhension ?
Non, je n'ai pas peur.
Les démarches sont lancées pour votre reprise dimanche lors du rassemblement des Barbarians britanniques à Brive. Comment vous sentez-vous ?
Je suis excité, content. J'ai eu Pat Lam (le manager des Babaas et de Bristol) au téléphone hier (mardi). J'ai commencé à fouiller dans mes affaires pour retrouver un protège-dents (rires). J'ai juste hâte.
« C'est dur de ne pas participer à la Coupe du monde. Mais c'est comme ça. Je vais les suivre, je leur souhaite le meilleur »
Qu'est-ce qui vous manque le plus dans le rugby ?
Tout. La préparation, être avec les autres joueurs... Tout me manque.
Entraîner les jeunes n'a pas compensé ?
Ce n'est pas pareil. Même quand j'étais entraîneur, j'avais envie de montrer aux jeunes, cela voulait dire que j'avais envie de jouer. C'est bien de passer un message mais je préfère montrer comment faire. C'était trop tôt pour moi.
Avez-vous appelé des coéquipiers ou avez-vous reçu des messages depuis que votre retour a été annoncé ?
Non, pas beaucoup. Brice Dulin (La Rochelle) m'a envoyé un message, Maxime Machenaud (Bayonne) aussi. Au Racing, je n'ai pas parlé avec des joueurs depuis un moment. Mais il n'y a aucun souci avec le Racing ni avec personne.
Vous dites ne pas avoir touché un ballon depuis un an, mais vous n'avez pas non plus plaqué et vous allez sûrement reprendre votre carrière face aux Samoa le 18 août...
Vous pouvez faire toutes les prépas physiques que vous voulez, le rugby, ce n'est pas pareil. Juste le fait de partir puis rester avec des joueurs une semaine, je pense que ça va me faire du bien. Et après, le rugby, dès que tu es dedans, avec de l'envie... Ça va le faire.
L'équipe de France prépare actuellement sa Coupe du monde, qui était l'un de vos objectifs. Comment allez-vous suivre l'événement ?
Je n'ai pas de contact avec eux. Nous avions été invités en novembre avec Bernard Le Roux (arrêté plusieurs mois pour une commotion cérébrale). C'était cool d'être avec eux, de remettre les maillots. Pour la Coupe du monde, je n'ai pas de nouvelles. Après, c'est dur de ne pas y participer. Je me sens un peu triste. Mais c'est comme ça. Je vais les suivre, je leur souhaite le meilleur et, bien sûr, un titre de champion du monde. Ça va être énorme. »
Un avenir outre-Manche
Malgré un talent ésotérique et son désir irrépressible, il est acquis que Virimi Vakatawa n'obtiendra pas de licence en France en raison de sa condition médicale. La solution envisagée pour lui permettre de porter le maillot des Barbarians britanniques dès la semaine prochaine est en revanche un drôle de clin d'oeil du destin : « On va lancer aujourd'hui le process », explique son agent Laurent Quaglia, qui a d'abord tenu à ce que le joueur ait bien conscience des enjeux pour sa santé. « C'est une clearance (libération) : on récupère la licence de Virimi en France et on va dans son club d'origine. Il sera licencié fidjien. Retour à la case départ. » Les discussions, elles, ont démarré il y a déjà quelques semaines quand l'ex-Racingman a manifesté son souhait ferme de rejouer malgré une reconversion en cours au sein du club des Hauts-de-Seine. « Le Racing a été très correct, l'a accompagné, matériellement, ils ont respecté les contrats. À l'arrivée de Stuart Lancaster, Virimi a eu un entretien avec lui. Il lui a dit qu'il le voyait tout à fait intervenir avec les Espoirs de façon officielle, avec un contrat etc. »
À son retour des Fidji, le coach en formation est allé voir Laurent Travers, devenu président du directoire, pour lui dire que le temps d'entraîner n'était pas encore venu. « La réaction du club a été dans un premier temps de dire : O.K. Après, Laurent (Travers) avait compris. Il a dit à Virimi que s'il avait envie de revenir sur un terrain, qu'il le fasse et qu'ils seraient là pour l'accompagner plus tard, poursuit Quaglia. C'est resté confidentiel durant quelques semaines. Et moi j'ai pris mon bâton de pèlerin. » Un contact a été établi avec Pat Lam, le manager de Bristol (Premiership) : « Il m'a dit qu'il entraînait les Babaas contre les Samoa et que si Virimi voulait faire une semaine avec eux pour se remettre dans le bain, il était ouvert. Il est prêt à faire la tournée avec les Barbarians qui affrontent les Samoa, Northampton, Bristol, le Munster, les Harlequins et le pays de Galles. Cela peut être un premier programme. Et si ça se trouve, la semaine prochaine, Pat Lam dira : nous on veut le récupérer à Bristol. »
Dans tous les cas, il ne pourra évoluer qu'à l'étranger où la responsabilité de jouer, en dépit d'avis médicaux défavorables, appartient au joueur qui se contente de signer une décharge. Sur le front du marché, les opportunités s'ouvriraient plus naturellement outre-Manche. « Le Japon est un marché un peu fermé pour les internationaux. Ils n'ont droit qu'à trois joueurs capés dans leur squad. Il va déjà faire la tournée des Barbarians puis entre aujourd'hui et la fin du mois d'octobre, nous verrons ce qui émerge, notamment en Angleterre. C'est déjà positif qu'il puisse reprendre. » Laurent Quaglia entend également lui faire passer de nouveaux examens en plus des visites médicales légales si les négociations avancent avec un c
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Re: Autres joueurs
Coupe du monde 2023 - “Mon frère a des capacités hors-normes” : Pierre Boudehent (Stade français) élogieux envers son frère Paul
https://www.rugbyrama.fr/2023/08/12/coupe-du-monde-2023-mon-frere-a-des-capacites-hors-normes-pierre-boudehent-stade-francais-elogieux-envers-de-son-frere-paul-11392975.php
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Re: Autres joueurs
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Re: Autres joueurs
Stade Toulousain : "Il y a un joueur que vous ne verrez pas sous le maillot du Stade qui s’appelle George Tilsley", annonce Didier Lacroix
https://www.ladepeche.fr/2023/08/23/stade-tolousain-il-y-a-un-joueur-que-vous-ne-verrez-pas-sous-le-maillot-du-stade-qui-sappelle-george-tilsleyannonce-didier-lacroix-11410835.php
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Re: Autres joueurs
XV de France - Dupont avec France VII aux Jeux Olympiques ? "On a tout préparé" répond Lacroix, le président de Toulouse
https://www.rugbyrama.fr/2023/08/23/xv-de-france-dupont-avec-france-vii-aux-jeux-olympiques-on-a-tout-prepare-repond-lacroix-le-president-de-toulouse-11410872.php
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Re: Autres joueurs
Top 14. Didier Lacroix catégorique : "Le remplaçant de Romain Ntamack n'existe pas"
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/top-14-didier-lacroix-categorique-le-remplacant-de-romain-ntamack-n-existe-pas_59995722.html
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Re: Autres joueurs
Voilà bien un vrai comique et dire que ce type sur un terrain était une véritable ordure, utilisant à gogo tout les mauvais coups,pour finir Président du plus grand club de la planéte.
Fabre c'était quelque chose, là c'est un minable.
Fabre c'était quelque chose, là c'est un minable.
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Re: Autres joueurs
Scalp a écrit:Top 14. Didier Lacroix catégorique : "Le remplaçant de Romain Ntamack n'existe pas"
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/top-14-didier-lacroix-categorique-le-remplacant-de-romain-ntamack-n-existe-pas_59995722.html
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Re: Autres joueurs
léopold a écrit:Voilà bien un vrai comique et dire que ce type sur un terrain était une véritable ordure, utilisant à gogo tout les mauvais coups,pour finir Président du plus grand club de la planéte.
Fabre c'était quelque chose, là c'est un minable.
Faut pas s'énerver a cette heure et par ce temps là... Tu vas te faire du mal.
Avant de s'exciter Lacroix parle de la situation du stade toulousain ...
"On ne remplace pas Romain Ntamack au Stade Toulousain, on ne trouve pas un gamin né au Stade, qui a fait toute son école de rugby au Stade, qui est attaché comme personne à son club, et avec son talent."
En ce sens sa decla est similaire à celle que pourrait faire Marti en cas de blessure de MJ...
D'ici a le taxer d'ordure, ou de minable... Ta pondération t'honore. C'est marrant j'ai pas souvenir de l'avoir entendu dire un mot plus haut que l'autre à l'encontre de l'UBB.
Il me semble même qu'ils entretiennent de bonne relation avec Marti. Cela confirme t il l'adage " qui se ressemble s'assemble" ou alors serais tu dans l'erreur en amalgamant le joueur et l'homme ?
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Re: Autres joueurs
Tothor a écrit:léopold a écrit:Voilà bien un vrai comique et dire que ce type sur un terrain était une véritable ordure, utilisant à gogo tout les mauvais coups,pour finir Président du plus grand club de la planéte.
Fabre c'était quelque chose, là c'est un minable.
Faut pas s'énerver a cette heure et par ce temps là... Tu vas te faire du mal.
Avant de s'exciter Lacroix parle de la situation du stade toulousain ...
"On ne remplace pas Romain Ntamack au Stade Toulousain, on ne trouve pas un gamin né au Stade, qui a fait toute son école de rugby au Stade, qui est attaché comme personne à son club, et avec son talent."
En ce sens sa decla est similaire à celle que pourrait faire Marti en cas de blessure de MJ...
D'ici a le taxer d'ordure, ou de minable... Ta pondération t'honore. C'est marrant j'ai pas souvenir de l'avoir entendu dire un mot plus haut que l'autre à l'encontre de l'UBB.
Il me semble même qu'ils entretiennent de bonne relation avec Marti. Cela confirme t il l'adage " qui se ressemble s'assemble" ou alors serais tu dans l'erreur en amalgamant le joueur et l'homme ?
Je pense que Leopold fait référence au premier article concernant Tisley, question violence ... tout simplement
LaRuine33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres joueurs
LaRuine33 a écrit:Tothor a écrit:léopold a écrit:Voilà bien un vrai comique et dire que ce type sur un terrain était une véritable ordure, utilisant à gogo tout les mauvais coups,pour finir Président du plus grand club de la planéte.
Fabre c'était quelque chose, là c'est un minable.
Faut pas s'énerver a cette heure et par ce temps là... Tu vas te faire du mal.
Avant de s'exciter Lacroix parle de la situation du stade toulousain ...
"On ne remplace pas Romain Ntamack au Stade Toulousain, on ne trouve pas un gamin né au Stade, qui a fait toute son école de rugby au Stade, qui est attaché comme personne à son club, et avec son talent."
En ce sens sa decla est similaire à celle que pourrait faire Marti en cas de blessure de MJ...
D'ici a le taxer d'ordure, ou de minable... Ta pondération t'honore. C'est marrant j'ai pas souvenir de l'avoir entendu dire un mot plus haut que l'autre à l'encontre de l'UBB.
Il me semble même qu'ils entretiennent de bonne relation avec Marti. Cela confirme t il l'adage " qui se ressemble s'assemble" ou alors serais tu dans l'erreur en amalgamant le joueur et l'homme ?
Je pense que Leopold fait référence au premier article concernant Tisley, question violence ... tout simplement
Effectivement ça paraît plausible... :#
Si tel est le cas mon second paragraphe en plus d'être hors sujet est nul et non avenant.
Pour le reste je maintiens mes dires. Les plus rudes ( ou méchants c'est selon) sur le terrains sont souvent les plus doux et sympa une fois sortit du terrain. De ce que j'ai pu en voir tout du tout moins. Après il y a tjs des contre exemples.
Et sans tomber dans la moralisation à outrance, je dissocie les faits de jeux ( engagement excessif, fautes, voir pétage de plombs - sur le terrain- )et les violences domestiques ou intra familiale.
Et en ce sens l'intervention du président même si on peut tjs faire un procès d'angelisme me semble pas deconnante.
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Tothor- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres joueurs
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Scalp- Team modo
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Re: Autres joueurs
Scalp a écrit:
https://twitter.com/lequipe/status/1695409529863770251?s=20
On a vérifié pour les sud-africains?
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